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BANQUE
DE TEXTES
NIVEAUX : 6ème / 5ème / 4ème / 3ème
NIVEAU 5ème……………………………………….31
Portrait……………………………………...32
Textes poétiques……………………………38
Compte-rendu de lecture…………………...46
NIVEAU 4ème……………………………………….52
Textes explicatifs……………………………53
Textes informatifs…………………………...53
Dialogues argumentatifs……………………70
NIVEAU 3ème………………………………………74
Textes argumentatifs…………………………...75
Articles de journal………………………………87
Ma chère maman,
Je t’écris pour prendre des nouvelles de toute la famille. J’espère que vous
êtes tous en bonne santé. En ce qui me concerne, tout va bien, je me sens
parfaitement bien là où je suis, comme un poisson dans l’eau. Oncle
Souleymane et tante Désirée sont adorables et je m’amuse beaucoup.
Maman chérie,
Juste un petit mot. Je suis dans une petite ville très vallonnée, située au
bord de l’Oubangui et qui s’appelle Ouango. C’est une région de palmier, on en
voit tout le long de la route. Nous ne sommes que de passage ; mes amis et moi,
nous nous rendons à Bao, un village qui se trouve à une trentaine de kilomètres
d’ici.
Nous nous arrêtons ce soir pour reposer un peu nos pieds : partis hier à dix
heures du soir, nous avons marché sans arrêt toute la nuit (il faisait clair de
lune ! ) et nous avons enfin atteint Ouango à trois heurs de l’après-midi, ce qui
fait une marche d’environ soixante-dix-kilomètres. Nous pouvons à peine tenir
debout, même mes camarades qui ont pourtant plus l’habitude de marcher que
moi. Une tante Bilivia, qui habite Ouango, nous a très bien reçus.
J’espère que pour vous, tout va bien. Je vous embrasse bien fort.
Ma petite Lucie
Anne Pierjean
Maman chérie,
J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer. Depuis que je suis arrivée à Abidjan
mon oncle et ma tante s’occupent bien de moi, si bien que je m’intègre
facilement. J’ai rencontré trois jeunes filles qui sont devenues mes amies. Elles
se nomment Prisca, Loraine et Grâce. Elles sont très sympathiques et je me plais
bien en leur compagnie.
Maman, il me faut encore acheter des livres : un de grammaire et un autre
de mathématiques. Expédie-moi de l’argent pour que je puisse me les procurer.
Merci d’avance. J’ai hâte de te revoir. Je t’embrasse.
Cher ami,
J’ai adoré la revue « Découverte » que tu m’as prêtée pendant les congés
de Noel. J’ai envie de m’y abonner mais j’ai besoin d’informations
complémentaires.
Peux-tu me dire si elle paraît pendant les vacances scolaires et si la société
qui la commercialise prévoit des abonnements de six mois ? Existe-t-il des tarifs
réduits pour les jeunes ? Est-ce que tu as en ta possession un numéro spécial sur
l’Afrique ?
Je suis impatient d’avoir ces informations pour me décider le plus
rapidement possible.
Merci de me les fournir dès que tu peux.
Ton ami, Sergino.
Monsieur le Directeur,
J’ai été très intéressé par la lecture de votre revue, mais avant de
m’abonner, j’aimerais avoir quelques informations complémentaires.
Votre revue paraît-elle pendant les vacances ?
Pourrais-je m’abonner pour une durée de six mois ?
Pratiquez-vous des tarifs réduits pour les jeunes ?
Je voudrais savoir si vous avez déjà fait paraître un numéro spécial sur
l’Afrique ou si vous vous préparez à le faire.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, Monsieur le
Directeur, l’expression de mes remerciements anticipés.
Serge KOFFI
Madame,
Élève de 4ème au Collège Gargantua, je mène une recherche sur la voiture
électrique pour mon cours de technologie. Or, vous êtes la personne la plus à
même de me répondre sur ce sujet. Les renseignements que vous pourriez me
fournir me seraient particulièrement précieux car c’est moi qui suis chargé de
l’exposé oral qui conclura notre recherche collective.
Je souhaiterais donc recevoir toute la documentation dont vous
disposeriez sur votre modèle de voiture électrique, et plus particulièrement sur :
- Les caractéristiques du moteur ;
- Les étapes de la fabrication ;
- L’évolution de votre produit au sein du marché.
Nicolas Polidor.
Monsieur Le Proviseur,
Fredy Touré.
Le marché de Bondoukou1
1
Bondoukou est une ville de Côte d’Ivoire située près de la frontière de l’actuel Ghana.
Non loin du poulailler, était une chambre minuscule qui contenait juste un
matelas à même le sol où mon père dormait lors des absences de la famille
Houdrouze qui souvent passait les week-ends et les vacances dans ses vergers de
Sangalkam.
Mais sa fraicheur était restée la même avec ses murs blancs et sa petite
terrasse surélevée.
C’était une belle maison, mais elle était encastrée au fond d’une allée,
entre une immense bâtisse abandonnée et un terrain vague.
Son tronc de dix mètres, rendu rugueux par la perte saisonnière de ses
longues palmes, constitue un obstacle pour tous ceux qui convoitent avec avidité
ses grosses noix vertes et pleines de lait.
Les années traversées et les assauts répétés des grimpeurs téméraires l’ont
quelque peu voûté. Quand le vent souffle très fort, il se balance allègrement. Sa
cime semblable à la chevelure d’une veuve sert de refuge aux oiseaux
demandeurs d’asile.
Un pigeon ramier y a installé son nid et nous réveille tous les matins par
son doux chant.
Cet arbre imposant par sa taille me fascine. Une complicité s’est installée
entre lui et moi. Il semble me consoler chaque fois que je reçois une correction.
Je suis triste aujourd’hui car mon père m’a annoncé qu’il allait l’abattre pour la
nouvelle construction.
Collectif
TEXTE : Le village
Plus loin encore, autour de la place, les notables accroupis dans l’ombre
des vérandas fument et discutent gravement.
Là, dans ce rudiment de mosquée, des gamins […] nasillent des phrases
arabes sous l’œil sévère d’un marabout.
J’étais enfant et je jouais près de la case de mon père. (…) Ma mère était
dans l’atelier, près de mon père, et leurs voix me parvenaient, rassurantes,
tranquilles, mêlées à celles des clients de la forge et au bruit de l’enclume.
Je riais, je n’avais pas peur du tout, et je crois bien que le serpent n’eût
plus beaucoup tardé à m’enfoncer ses crochets dans les doigts si, à l’instant,
Damany, l’un des apprentis, ne fût sorti de l’atelier. L’apprenti fit signe à mon
père, et presque aussitôt je me sentis soulevé de terre : j’étais dans les bras d’un
ami de mon père !
Autour de moi, on menait grand bruit ; ma mère, surtout, criait fort et elle
me donna quelques claques. Je me mis à pleurer, plus ému par le tumulte qui
s’était si inopinément élevé que par les claques que j’avais reçues. Un peu plus
tard, quand je me fus un peu calmé et qu’autour de moi les cris eurent cessé,
j’entendis ma mère m’avertir sévèrement de ne plus jamais recommencer un tel
jeu ; je le lui promis, bien que le danger de mon jeu ne m’apparût pas
clairement.
E. Muller
Un matin, les trois hommes étaient assis devant la case quand ils
entendirent tirer des coups de fusils. Au pied du morne1 d’en face, ils virent un
petit groupe s’avançant lentement. Vite, ils éteignirent le feu, puis l’homme
blanc alla chercher son coffret brun, ôta de son cou une chaîne à laquelle pendait
une clef, prit celle-ci, et pour la première fois ouvrit la boîte. Zéphirin et Thomas
furent émerveillés. Il y avait là beaucoup de pièces d’or. Des louis d’or, qu’on
appelle ça ! Et elles brillaient, elles brillaient au soleil. Alors l’homme blanc alla
chercher une jarre, et il versa tout l’argent ; puis, il se dirigea vers un arbre ôta
quelques branchages qui se trouvaient entre les racines et un trou apparut. Il y
déposa la jarre, la recouvrit de terre, sauta par–dessus pour la tasser, et enfin
remit des feuilles et des lianes pour bien cacher l’endroit.
Moralité : pour qui veut pendre son chien, toute corde est la bonne.
Histoire de la chouette
[…] Il y avait un prince très beau, riche et puissant. Il avait toutes les
qualités et ses sujets l’aimaient. Un jour, il décida de se marier et demanda la
main de la plus belle femme du royaume. Celle-ci posa une condition au
mariage : pour son lit ; il lui fallait un matelas entièrement fait de plumes
d’oiseaux. De tous les oiseaux. « Tu l’auras », assura le prince. Et il convoqua
tous les oiseaux.
A l’heure du rendez-vous, il en manquait un : la chouette. On fut obligé de
l’attendre, et le prince s’impatientait… Enfin, elle arriva. Il annonça la triste
nouvelle, et tout le monde baissa la tête. Sauf la chouette. Elle qui avait la
réputation d’être sage et de dire la vérité s’opposa à ce sacrifice, et essaya par
ses paroles de faire fléchir le prince.
- Comment, lui dit-il, non seulement tu arrives en retard, mais en plus tu
oses me contrer !
- La chouette, une dernière fois, lui expliqua qu’un tel marché n’est pas
digne de lui et implore sa clémence.
- Écoute, dit le prince je vais te poser trois questions. Si tu réponds bien aux
trois, c’est que tu es encore plus sage qu’on ne le dit. Alors je suivrai ton
avis et je gracierai tous les oiseaux. Pourquoi es-tu arrivé en retard ?
- J’ai dû attendre la tombée de la nuit, car je suis trop laide pour me montrer
au grand jour.
- Dans une année, y a-t-il plus de nuits que de jours ?
- Plus de jours. Car quand la lune est pleine, il fait aussi clair qu’en plein
jour.
- Sur la terre, y a-t-il plus d’hommes ou plus de femmes ?
- Plus de femmes. Parce que les hommes qui les écoutent sont eux-mêmes
des femmes…
Voilà comment les oiseaux furent sauvés. Le prince leur ôta juste la
parole, parce que la chouette en avait quand même beaucoup trop
dit… .Quand à elle, depuis ce jour, elle ne sort plus que la nuit.
Dans une prison (…), il y avait un corbeau mal apprivoise, joie du préau,
mais terreur des tout petits enfants du geôlier.
Après son certificat, le jeune Laye se rend à Conakry, chez son oncle
Mamadou, pour y suivre l’enseignement technique. Il est ébloui par la capitale
guinéenne et surtout par la vie rangée que mène son oncle.
Mon oncle Mamadou était un peu plus jeune que mon père ; il était grand
et fort ; toujours correctement vêtu, calme et digne ; c’était un homme qui
d’emblée imposait. Quand j’arrivai à Conakry, il était chef-comptable dans un
établissement français. J’ai fait petit à petit sa connaissance et plus j’ai appris à
le connaître, plus je l’ai aimé et respecté.
Il était musulman (…) : son observance du Coran était sans défaillance. Il
ne fumait pas, ne buvait pas, et son honnêteté était scrupuleuse. Il ne portait de
vêtements européens que pour se rendre à son travail ; sitôt rentré, il se
déshabillait, passait un boubou qu’il exigeait immaculé, et disait ses prières. Le
Coran dirigeait sa vie. (…)
Jamais je n’ai vu mon oncle en colère, jamais je ne l’ai vu entrer en
discussion avec ses femmes ; je l’ai toujours vu calme, maître de lui et
infiniment patient. À Conakry, on avait grande considération pour lui, et il
suffisait que je me réclamasse de sa parenté, pour qu’une part de son prestige
rejaillît sur moi. À mes yeux, il faisait figure de saint.
On ne voulait pas le croire, mais on le vit bien qu’il était fort, à la manière
calme dont il quitta le banc pour aller, le pas sonore et la tête haute, vers la pile
de bois.
Il prit une bûche longue et ronde, non la plus légère, mais la plus lourde
qu’il pût trouver. Elle avait encore des nœuds, de la mousse et des ergots comme
un vieux coq.
D’abord, il la brandit et s’écria :
« Regardez, elle est plus dure qu’une barre de fer, et pourtant, moi qui
vous parle, je vais la casser en deux su ma cuisse, ainsi qu’une allumette. »
À ces mots, les hommes et les femmes se dressèrent comme dans une
église. Il y avait présents, Barget, le nouveau marié, Perraud, presque sourd, et
Ramier qu’on ne fait pas mentir ; Papou s’y trouvait, je m’en souviens, Castel
aussi, il peut le dire : tous gens renommés, qui racontaient d’ordinaire, aux
veillées, leurs tours de force et se frappaient d’étonnement nt l’un après l’autre.
Ce soir-là, ils ne riaient plus, je vous assure. Ils admiraient déjà l’homme
fort, immobile et muet. On entendait ronfler derrière eux un enfant couché.
Quand il les sentit dominés, bien à lui, il se campa d’aplomb, ploya le
genou et leva la bûche de bois avec lenteur.
Un moment, il la tint suspendue au bout de ses bras raidis –les yeux
éclataient, les bouches s’ouvraient, douloureuses- puis il l’abattit, han ! et d’un
seul coup, se cassa la jambe.
-Oui, c’est vrai, c’est bien vrai! dit un tout petit ver
Blotti dans le creux de la pomme.
Pierre GAMARRA
Il est puissant, il est debout, il est nu, et ne fait qu’un avec le bateau,
Et soudain, comme un grand nuage de tous côtés, sur la paix rase
De l’eau
Le filet savamment replié à son bras part, s’épand, s’épanouit,
Tombe, file, fond comme un aigle à pic et comme un orage de plomb,
Boit d’un seul trait sa corde et rabat son envergure invisible vers
Le fond,
La barque évite, il n’y a plus qu’à attendre et à surveiller
La ligne, aussi raide que du fer, qui s’enroule aux grosses mains
Endommagées.
Mais, grand Dieu ! que c’est lourd, cette fois à remonter ! Il tire.
Son frère l’aide, la prise est grande, et tous deux n’y peuvent suffire.
Et soudain la poche énorme apparaît, pleine de choses vivantes qui
Bouillent.
Le bruit gras bien cher au pêcheur, du poisson qui relui et qui
Grouille !
Il a mis le café
Dans la tasse
Il a mis le lait
Dans la tasse de café
Il a mis le sucre
Dans le café au lait
Avec la petite cuillère
Il a tourné
Il a bu le café au lait
Et il a reposé la tasse
Sans me parler
Il a allumé
Une cigarette
Il a fait des ronds
Avec la fumée
Il a mis les cendres
Dans le cendrier
Sans me parler
Sans me regarder
Il s’est levé
Il a mis
Son chapeau sur sa tête
Il a mis son manteau de pluie
Parce qu’il pleuvait
Et il est parti
Sous la pluie
Sans une parole
Sans me regarder
Et moi j’ai pris
Ma tête dans ma main
Et j’ai pleuré
Si je pile le mil,
On me dit que c’est mal fait,
Vraiment le malheur pèse sur moi
Si je prépare la bouillie,
On me dit qu’elle n’est pas bonne,
Vraiment le malheur pèse sur moi
Si je prépare la sauce,
On me dit qu’elle n’est pas bonne,
Vraiment le malheur pèse sur moi
Si je lave la vaisselle,
On me dit qu’elle n’est pas propre,
Vraiment le malheur pèse sur moi
Si je fais la lessive,
On me dit que le linge est sale,
Vraiment le malheur pèse sur moi
Si je balaie la cour,
On me dit que c’est à refaire,
Vraiment le malheur pèse sur moi
Histoire de la chouette
[…] Il y avait un prince très beau, riche et puissant. Il avait toutes les
qualités et ses sujets l’aimaient. Un jour, il décida de se marier et demanda la
main de la plus belle femme du royaume. Celle-ci posa une condition au
mariage : pour son lit ; il lui fallait un matelas entièrement fait de plumes
d’oiseaux. De tous les oiseaux. « Tu l’auras », assura le prince. Et il convoqua
tous les oiseaux.
A l’heure du rendez-vous, il en manquait un : la chouette. On fut obligé de
l’attendre, et le prince s’impatientait… Enfin, elle arriva. Il annonça la triste
nouvelle, et tout le monde baissa la tête. Sauf la chouette. Elle qui avait la
réputation d’être sage et de dire la vérité s’opposa à ce sacrifice, et essaya par
ses paroles de faire fléchir le prince.
- Comment, lui dit-il, non seulement tu arrives en retard, mais en plus tu
oses me contrer !
- La chouette, une dernière fois, lui expliqua qu’un tel marché n’est pas
digne de lui et implore sa clémence.
- Écoute, dit le prince je vais te poser trois questions. Si tu réponds bien aux
trois, c’est que tu es encore plus sage qu’on ne le dit. Alors je suivrai ton
avis et je gracierai tous les oiseaux. Pourquoi es-tu arrivé en retard ?
- J’ai dû attendre la tombée de la nuit, car je suis trop laide pour me montrer
au grand jour.
- Dans une année, y a-t-il plus de nuits que de jours ?
- Plus de jours. Car quand la lune est pleine, il fait aussi clair qu’en plein
jour.
- Sur la terre, y a-t-il plus d’hommes ou plus de femmes ?
- Plus de femmes. Parce que les hommes qui les écoutent sont eux-mêmes
des femmes…
Voilà comment les oiseaux furent sauvés. Le prince leur ôta juste la
parole, parce que la chouette en avait quand même beaucoup trop
dit… .Quand à elle, depuis ce jour, elle ne sort plus que la nuit.
L’automobile et la marche
L’école occidentale
La légende baoulé
Source : www.futura-sciences.com
Les aliments que nous mangeons sont transformés à l’intérieur du corps. Ils contiennent
de l’eau, des sels minéraux et des quantités variables de glucides, protides, lipides.
La nourriture que nous mangeons est d’abord digérée dans le tube digestif : elle devient
une bouillie. Les aliments, devenus très petits, traversent la paroi de l’intestin et arrivent dans
le sang : c’est l’absorption. Les aliments sont transportés par le sang. Ils rentrent à l’intérieur
des organes et servent à les réparer ou à les faire grandir. Cette dernière transformation
s’appelle l’assimilation.
Certains aliments ne passent pas dans le sang ; ils restent dans le tube digestif et sont
rejetés par l’anus sous forme de matières fécales.
Pour avoir une alimentation variée, attention à ne pas toujours choisir le même aliment
au sein d’une famille. Manger des céréales (mil, sorgho…) et des légumineuses (pois,
haricots…) en même temps donne autant de protides utiles que manger de la viande.
Mais il faut également manger une nourriture saine, c'est-à-dire dont on est rassuré
qu’elle n’est pas contaminée pour éviter tout risque, il est conseillé de consommer les
aliments bien cuits (en profondeur). Si les denrées doivent être consommées crues, le lavage
doit être approfondi et renouvelé avec de l’eau saine (robinet).
Enfin la protection des aliments doit être assurée en les recouvrant et en les plaçant dans
un endroit propre et clos (réfrigérateur).
Bi
ologie 5°, pp.46 et 13, éd. Hatier/CEDA
SOURCE : Wikipédia
La neige
Source : wikipedia
ERUPTION VOLCANIQUE
D’après David Pouilloux, Science et Vie Junior , N°90, Mars 1997, P. 81-82.
Les kwi ne peuvent être vus que par les initiés. Dans la région de Taï,
l’initiation est pratiquée sur de jeunes hommes déjà circoncis. L’initiation
comporte une série d’épreuves dont la plus importante est le coma : chaque
candidat à l’initiation doit se soumettre à un coma provoqué par les kwi. Ce
coma doit durer plusieurs heures. Les kwi sont les frères aînés des masques…
Dans les sociétés qui les adorent, les kwi forment l’instance suprême du point de
vue du droit et du point de vue religieux. Les kwi accompagnent les guerriers au
combat. Le rôle religieux est le plus important. Ce sont les kwi qui peuvent
éloigner de la communauté les grandes calamités que sont les invasions ; les
épidémies, la sécheresse… Ce sont eux qui procèdent aux sacrifices en cas de
danger ou de malheur.
LE CARNAVAL DE L’ABISSA
« Le carnaval de l’Abissa »,
Planète jeunes n°93, pp16-17
LES VIDEO-CLUBS
Cette frange fragile de notre société, surtout les non-scolarisés, n’a trouvé
hélas, comme distraction favorite que de se ruer dans les vidéo-clubs au prix de
leur petit déjeuner, non seulement pour pratiquer les jeux électroniques, mais
pour surtout regarder des films pornographiques interdits aux enfants de moins
de 18 ans. Au point où on en est à se demander si l’ouverture de ce type de
commerce est assujetti à un minimum d’autorisation ou de contrôle de la part
des autorités compétentes.
L’autruche
Loin d’être une œuvre d’art, son nid se présente comme un simple creux
gratté à même le sol, parfois tapissé de brindilles et de feuilles sèches. La
femelle y dépose une quinzaine d’œufs, les plus gros parmi ceux des oiseaux
vivant aujourd’hui : chacun peut peser jusqu’à un kilo et demi. Les parents
couvent à tour de rôle, la femelle le jour et le mâle la nuit.
LES MENDIANTS
- Tu sais, Kéba, tu perds ton temps avec les mendiants. Ils sont là depuis nos arrière-
arrières- grands-parents. Tu les as trouvés au monde, tu les y laisseras. Tu ne peux rien contre
eux. Quelle idée d’ailleurs de vouloir les chasser ? Que t’ont-ils fait ?
- Tu ne peux pas comprendre cela, Sagar… Ne ressens-tu rien lorsqu’ils t’abordent…
non, ils ne t’abordent pas, ils t’envahissent, ils t’attaquent, ils te sautent dessus ! Voilà, ils te
sautent dessus ! N’éprouves-tu rien lorsqu’ils te sautent dessus ?
Sagar sourit, lisse sa noir chevelure frisée avec ses deux mains, arrange son décolleté.
- Que veux-tu que j’éprouve ? Si j’ai de qui leur donner, je le leur donne, sinon je
continue mon chemin. C’est tout. Et puis, la religion recommande bien que l’on assiste les
pauvres ; comment vivraient-ils autrement ?
- La religion prescrit l’aide aux pauvres, mais elle ne leur dit pas de priver leur
prochain de tout repos. Tu entends, tu comprends cela ? C’est toi et des gens comme toi qui
encouragez ce fléau. La religion n’a-t-elle jamais béni l’homme qui se dépouille de toute
vergogne ?
Sagar éclate de rire en faisant claquer ses deux mains à plusieurs reprises. C’est plus for
qu’elle. Elle ne peut pas concevoir que quelqu’un soit si passionné pour une banale histoire de
mendiants. Elle trouve Kéba de plus en plus extravagant.
Kéba ne répond pas : il n’aime pas chercher des réponses à ces questions ; il préfère les
études, car la véritable affaire pour lui est de dégager les voies de circulation pour exécuter
l’ordre de ses chefs et de se guérir de cette nausée que provoque en lui la vue des mendiants.
- Tu n’en as pas marre de jouer les vedettes ? lança-t-il, en gesticulant. Malimouna par
ci, l’AAFD par là… J’en ai par-dessus la tête ! A partir d’aujourd’hui, je veux que tu
arrêtes toutes ces simagrées et que tu reviennes un peu sur terre. Tu penses peut-être
que tu as le pouvoir de changer le monde ?
- Il y a un début à tout…
- Bon, eh bien, moi, j’en ai marre de m’entendre appeler « Monsieur Malimouna ».
C’est moi l’homme, et je voudrais que tu te fasses un peu discret. Tu vas donner aux
gens l’impression que tu me mènes à la baguette. Aie une attitude un peu moins
agressive, un peu plus femme.
- Il ne s’agit pas de nous dans tout ceci. Il s’agit d’aider les femmes dans leur
oppression quasi-quotidienne… En fait, tu sais tout ça… Bon excuse-moi… on en
reparlera un peu plus tard si tu veux bien. J’ai mon meeting dans deux jours et je ne
suis pas tout à fait prête. Je dois témoigner, il faut que je sois calme et sereine.
- Témoigner ? Témoigner de quoi et pourquoi ?
- Témoigner de mon histoire, du viol dont j’ai été victime, du mariage forcé, du fait que
je ne sois pas excisée, et que je me sois pourtant mariée et que j’aie eu des enfants…
- Tu es folle ? Je te l’interdis !... Ce n’est pas digne d’une femme de se mettre ainsi à nu
devant tout le monde. Tu penses à moi, et aux enfants ? Je ne veux pas que mes
parents apprennent tout ceci ! Tu te rends compte ! Comment vais-je expliquer que je
me sois marié avec ma femme non excisée ?
Malimouna sentait le sang bouillir dans ses veines. Mais il ne fallait pas qu’elle
s’énerve, cela ne ferait qu’envenimer les choses.
- Tu veux que je sois la risée de tous ? tempêtait encore Karim, hors de lui.
L’école occidentale
C’est une erreur de dire que l’éducation coutumière se résume aux seuls
rites d’initiation. Tout d’abord parce que ces rites d’initiation, du moins sous une
forme assez marquée au tournant de l’adolescence, ne se retrouvent pas partout.
Certaines sociétés, comme les Sara du Tchad, ne connaissent que
l’initiation masculine. D’autres ne pratiquent que l’initiation des filles. Ailleurs
l’une et l’autre sont absentes.
Ensuite, l’examen attentif de ces initiations, qui sont en réalité des
initiations de passage, révèle la pauvreté relative de leur contenu éducatif. Au
cours de leur initiation, les adolescents font un certain apprentissage social,
religieux, linguistique. Ils subissent des épreuves d’endurance et de courage.
L’éducation coutumière existe plutôt pour conférer à l’adolescent un statut
que pour lui fournir des connaissances nouvelles par rapport à ce qui reste à
apprendre. Ainsi, il changera par exemple de nom dans le seul but d’acquérir le
nouveau statut d’adulte et obtenir le droit de se marier. Il est à peine exagéré de
voir donc dans l’éducation coutumière une analogie avec les bals de graduation
ou l’ancienne école québécoise qui obligeait les enfants à « marcher au
catéchisme »…
Un phénomène pernicieux ?
U.P. FRANÇAIS / VAVOUA banque de textes 80
La publicité est dangereuse. Elle est pleine de supercherie habillement
camouflées et sa force de persuasion est si grande que ses effets sont mal perçus
du public, même quand il en est victime. Il convient de la décrire comme elle le
mérite.
En outre, la publicité exagère quand elle loue les qualités d’un article. A
force de superlatifs, de mise en scène ingénieuse, de témoignages artificiels, elle
finit par convaincre le consommateur qu’un article est de grande qualité. L’achat
de cet article entraine souvent la déception. Le consommateur est trompé. La
publicité l’a insidieusement conditionné pour mieux le duper.
Enfin, la publicité est souvent impudique quand elle n’est pas immorale.
Les murs des villes sont couverts d’affiches d’un goût douteux et de nombreuses
publicités valorisent excessivement le profit, le confort et la facilité.
Par ailleurs, les médecins ont maintenant prouvé qu’une cigarette fumée
par une femme enceinte agit sur le fœtus et son développement. Après la
naissance, le bébé continue d’être intoxiqué par le lait maternel si la mère ne
cesse de fumer.
Ainsi, la société moderne place l’homme dans une situation périlleuse : d’une
part, elle le contraint à vivre au maximum de la dépense nerveuse, d’autre part,
elle limite ses possibilités de récupération.
La protection de la nature
LA TELEVISION
Tout d’abord, on peut dire que la télé nous évite le détour par le cinéma :
on n’a pas de se déplacer constamment pour voir un nouveau film. C’est le
fameux « cinéma en pantoufles ». Voir Rambo chez soi est pour certains le
comble du confort.
Par ailleurs, on peut ajouter que le petit écran nous offre un passe-temps
agréable, un divertissement, voire une détente après une longue journée de
stress. Le téléspectateur doit fournir moins d’effort qu’à la lecture d’un livre par
exemple. Suivre « Les Misérables » sur le petit écran fatigue moins les méninges
que de se « taper » les 1500 pages de Victor Hugo chaque soir après le bureau.
En outre, les chaînes télévisées présentent un support publicitaire appréciable
qui permet de relever l’économie et de créer des emplois. Une société comme la
CI.T a beaucoup fait pour le renom de l’économie du grand-duché.
L’école ivoirienne
L’école ivoirienne est en pleine déroute. Elle a mal. Mal à ses élèves et à
ses étudiants. Mal à ses enseignants. Mal à ses structures. Des maux sournois
qui, si on n’y prend garde la feront exploser un jour, si ce n’est déjà fait.
L’école ivoirienne souffre ensuite par la faute des élèves qui sont
d’ailleurs à l’image de la société ivoirienne. De plus en plus, la médiocrité prend
le pas sur le mérite, l’effort personnel. Les élèves se refusent aujourd’hui à
travailler privilégiant la combine, la tricherie, encouragés d’ailleurs par des
parents qui n’hésitent pas à intervenir auprès des enseignants, des éducateurs
pour favoriser leurs rejetons. (…)