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TECHNOLOGIE

ELECTRICITE

RTNCE
MAINTENANCE CAMION
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Renault Trucks Network Competences Europe

TECHNOLOGIE
ELECTRICITE

Ce document de formation, à l’usage des collaborateurs du réseau après-vente


RENAULT TRUCKS, a pour objectif de regrouper les informations essentielles à la
compréhension des systèmes électriques basiques.

Auteur du document :
Nicolas Fromentoux
Date de création : Juin 2011
Mis à jour par :
Date de dernière mise à jour :

3 836 S FR 1 A1

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SOMMAIRE PAGES

1. LA BATTERIE ............................................................................................................................. 6
2. LES FILS .................................................................................................................................. 14
3. LES CONNECTEURS .............................................................................................................. 16
4. LES FUSIBLES ........................................................................................................................ 17
5. LES RELAIS ............................................................................................................................. 18
6. L’ECLAIRAGE .......................................................................................................................... 20
7. LE DEMARREUR ..................................................................................................................... 25
8. L’ALTERNATEUR .................................................................................................................... 31

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LA BATTERIE

1. LA BATTERIE

 Rôle
Le rôle de la batterie est de stocker l’énergie électrique dans certaines phases de fonctionnement du
véhicule, puis de distribuer cette énergie dans d’autres situations.
Dans notre démarche d’analogie avec un circuit hydraulique, la batterie peut être représentée par un
réservoir d’eau :
Le liquide est libéré en phase de décharge : la batterie fournit un courant.
Une source extérieure vient remplir le réservoir (l’alternateur) : la batterie se recharge.

 Principe
La batterie est un accumulateur électrochimique, dont le fonctionnement est réversible. La réaction
chimique de base utilisée pour tous les types de batterie au plomb est identique :

1 2 3

1 Electrode positive (Pentoxyde de plomb)


2 Electrolyte (Acide sulfurique + eau distillée)
3 Electrode négative (Plomb spongieux)

Peu importe la taille et la surface des plaques, un élément d’accumulateur comme celui-ci ne peut
fournir qu’une tension de 2,1 Volts. Il faut donc réaliser une batterie d’accumulateurs pour obtenir la
tension désirée.

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LA BATTERIE
 Mise en œuvre
Les éléments sont connectés en série par des barres de couplage.

Elément 1 Elément 2 Elément 6

1 4
2
5

1 Pole positif 4 Pole négatif


2 Electrolyte 5 Groupe de plaques négatives
3 Barre de couplage 6 Groupe de plaques positives

2
3
4
5
6
7
8

1 Bac monobloc 6 Séparateur


2 Bloc de plaque 7 Plaque positive
3 Faisceau de plaques négatives 8 Grille positive
4 Plaque négative 9 Faisceau de plaques positives
5 Grille négative

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LA BATTERIE
 Les spécifications d’une batterie

Chaque batterie doit être utilisée selon les préconisations du constructeur au risque de créer des
dysfonctionnements sur le véhicule, voire de détériorer des composants électriques.

1 2 3 4

1 Référence PR
2 Tension nominale
3 Capacité nominale
4 Intensité maxi au démarrage à froid (CCA)

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LA BATTERIE
 Tension nominale

On peut assimiler la tension nominale (ou différence de potentiel) à la différence de pression qu’il
existe en deux points d’un circuit hydraulique :

Différence de pression
faible

Différence de pression
importante

De par sa conception, une batterie aura forcément entre ses deux pôles une différence de potentiel de
12 Volts environ, chacun des 6 accumulateurs créant 2,1 Volts.

La notion de différence de potentiel ne s’applique pas seulement aux générateurs : on peut mesurer
une tension entre n’importe quels points ou éléments d’un circuit.

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LA BATTERIE
 Intensité maxi au démarrage à froid

C’est l’intensité maximale que peut fournir la batterie pendant 210 secondes.
CCA = Cold Cranking Amps

Intensité maximale
faible

Intensité maximale
importante

Définition de l’intensité : correspond au débit d’électrons qui circulent dans un conducteur pendant
une seconde.

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LA BATTERIE

 Capacité nominale

Elle correspond à la quantité d’électricité contenue dans la batterie. Elle est exprimée en
Ampèreheure (Ah).

Capacité Capacité
importante faible

La capacité d’une batterie dépend de plusieurs facteurs :


La surface des plaques
Le volume d’électrolyte
La température
La durée de la décharge

Exemple : une batterie ayant une capacité de 225 Ah pourra théoriquement 22,5 A pendant 10h.

Note :
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________
_____________________________________________________________

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LA BATTERIE
 La maintenance d’une batterie
 Stockage
Une batterie non utilisée doit être conservée à l’abri du gel et de l’humidité. Il est conseillé de la
charger régulièrement même si elle n’est pas utilisée.

 Etat de charge
Le niveau de tension permet d’avoir une idée assez précise de l’état de charge de la batterie.
Le contrôle doit être effectué sur une batterie au repos qui n’a pas été chargée dans les deux
dernières heures. Si ce n’est pas le cas, il faut allumer les feux du véhicule 5 min puis attendre encore
5 min avant d’effectuer une mesure.

Tension supérieure à 12,6V  batterie bien chargée


Tension comprise entre 11,8V et 12,5V  batterie à recharger
Tension inférieure à 11.7V  batterie entièrement déchargée

Etat de charge (%)


100
90
80
Etat de charge (%)

70
60
50
40
Etat de charge (%)
30
20
10
0
11,7
11,8
11,9
12
12,1
12,2
12,3
12,4
12,5
12,6
12,7

Tension à circuit ouvert (V)

 Charge
Les chargeurs actuels permettent une gestion de l’intensité de charge notamment en fin de charge
afin de protéger la batterie
ème
Dans le cas d’un chargeur manuel la préconisation de réglage correspond à 1/20 de la capacité de
la batterie.

ATTENTION

RESPECTER PRECISEMENT LES INSTRUCTIONS DE LA


NOTE TECHNIQUE B0009.

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LA BATTERIE
 Sulfatation
Une tension aux bornes inférieure à 12,2V enclenche le processus de sulfatage interne des plaques.
Un maintien prolongé à une tension inférieure ou égale à cette valeur engendre une détérioration
irréversible de la batterie réduisant sa puissance de démarrage.

Dans certains cas, des amas solides peuvent


s’accumuler et devenir source de dysfonctionnement
dans les conditions suivantes :
Abandon prolongé à circuit fermé
Stockage dans de mauvaises conditions
Insuffisance de la charge
Mauvais niveau de l’électrolyte

Une batterie sulfatée soumise à une recharge reprend sa tension nominale mais sa puissance au
démarrage est amputée. Le processus de sulfatage est interrompu dès que la batterie est mise en
charge.

Lorsque l’on constate qu’un plot de batterie est sulfaté il faut :


Nettoyer avec de l’eau claire
Assurer la bonne continuité au niveau des cosses de batterie
Vérifier le niveau d’électrolyte si cela est possible

 Protection et propreté
Respecter le bon montage de la batterie et si besoin, consulter le Manuel de réparation. Une
mauvaise fixation de la batterie peut engendrer la destruction de celle-ci et créer des dommages
importants sur le véhicule.

 Niveau de l’électrolyte
Pour assurer un fonctionnement optimum, les éléments d’accumulateurs doivent être complètement
immergés dans l’électrolyte. Il faut donc veiller à ce que le niveau de liquide soit toujours 2,4 cm au-
dessus des éléments.
Le niveau doit toujours être réajusté avec de l’eau déminéralisée, ne jamais remplir avec de l’acide
sulfurique.

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LES FILS

2. LES FILS
 Généralités
Dans l’industrie automobile, les fils utilisés sont de type multibrin en cuivre. Le cuivre est utilisé pour
ses qualités conductrices et pour son coût modéré.

Lors d’une intervention sur un faisceau électrique, des règles doivent être suivies afin de ne pas créer
d’autres dysfonctionnement dûs à une malfaçon :

■ Toujours utiliser un fil dont la section supporte


l’intensité maximale du circuit : 7A par mm² de
section maximum.

Section (mm²) 0.5 0.75 1 1.5 2.5 4 6


Intensité max (A) 3.5 5.25 7 10.5 17.5 28 42
Marron, orange,
Couleur du fil Jaune bleu beige violet jaune
violet, vert

■ Respecter le cheminement des faisceaux : les fils ne doivent pas être tendus, ne doivent
pas frotter d’autres éléments et doivent être protégés dans une gaine adaptée.

ATTENTION

RETROUVEZ TOUTES LES CONSIGNES DE REPARATION


D’UN FAISCEAU ELECTRIQUE DANS LE MANUEL DE
REPARATION 70 902.

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LES FILS
 Identification
Les fils qui équipent la gamme actuelle sont repérés par des numéros de polarités.

1 Sens de lecture
2 Groupe d’appartenance (0 à 9)
3 Identification du circuit
4 Intervalle entre chaque chaine de caractères

ATTENTION

RETROUVEZ LA DEFINITION DE TOUTES LES POLARITES


DANS LE MANUEL DE REPARATION 70 904.

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LES CONNECTEURS
3. LES CONNECTEURS
 Composition

8
6 7
1

3
4
5

1 Joint sur fil 5 Alvéole


2 Guide câble 6 Détrompeur
3 Clip (connecteur femelle) 7 Languette (connecteur mâle)
4 Carter ou porte-clip / porte-languette 8 Verrouillage
ou isolateur

 Maintenance
Plusieurs dizaines de connecteurs différents équipent nos véhicules, il est donc très important de
suivre les indications des manuels de réparation pour éviter tout risque de déterioration.

ATTENTION

UN CONNECTEUR MAL DEMONTE ET ENDOMMAGE PEUT


ETRE SOURCE DE GRAVES DYSFONCTIONNEMENTS
POUVANT ENTRAINER DES DEGATS IMPORTANTS SUR
LE VEHICULE (INCENDIE).
RESPECTER LES INDICATIONS DU MANUEL DE
REPARATION 70 901.

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LES FUSIBLES

4. LES FUSIBLES
Le fusible est un organe de sécurité dont le rôle est d’ouvrir le circuit électrique lorsque l’intensité
circulant à l’intérieur de ce circuit atteint des valeurs dangereuses.
Le fil d’alliage emprisonné à l’intérieur du fusible est dimensionné pour fondre lorsqu’il atteint la valeur
nominale qui lui est attribuée.

En poids lourd, il existe plusieurs types de fusibles.

Formats utilisés sur la gamme actuelle :

Mini-fuse

Auto-fuse

Midi-fuse

ATTENTION

UN FUSIBLE MAL DIMENSIONNE PEUT CAUSER UN


DEBUT D’INCENDIE, TOUJOURS RESPECTER LE CALIBRE
PRECONISE PAR LE CONSTRUCTEUR.

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LES RELAIS

5. LES RELAIS
 Usage
Les relais sont utilisés principalement pour séparer le circuit de commande du circuit de puissance.
Exemple : Le relais de feux de route évite de faire passer la puissance nécessaire à l’allumage de
l’ampoule par le commutateur d’éclairage.

 Définition
Les relais sont des interrupteurs commandés à distance sur le principe des électro-aimants.

 Fonctionnement
Position repos

5 3
1

1 Circuit de commande
2 Circuit de commande
3 Entrée circuit de puissance
4 Sortie circuit de puissance
5 Position repos circuit de puissance

Position commandé

5 3
1

Remarque : La résistance présente entre les bornes 1 et 2 permet d’éliminer le courant de self qui est
produit à l’arrêt de cette commande. Ce courant peut endommager l’électronique de commande d’un
calculateur.
Dans certains cas, cette résistance peut être remplacée par une diode. Le relais est alors polarisé.

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LES RELAIS
 Caractéristiques
■ Tension d’alimentation
12V ou 24V
■ Polarité de la bobine
Le montage d’une diode pour limiter le courant de self peut contraindre à polariser le circuit de
commande du relais.
■ Intensité maxi admissible
Généralement de 10A à 60A
■ Type de contact
Contact normalement ouvert ou normalement fermé

 Contrôle
Dans un relais, les deux circuits sont à contrôler : la commande et la puissance.
■ Un contrôle auditif n’est pas suffisant
■ Un contrôle de la résistance du bobinage n’est pas suffisant
■ Seul le contrôle de continuité et isolement du circuit de puissance sous commande est
efficace.

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L’ECLAIRAGE
6. L’ECLAIRAGE
 Eclairage à incandescence
Comme son nom l’indique, le principe consiste à rendre incandescent un filament grâce à la
circulation d’un courant électrique.
Le rendement lumineux d’une lampe de ce type est très faible puisque 95% de l’énergie
consommée est transformée en chaleur.

2
6 3

1 Gaz inerte 4 Culot


2 Filament de tungstène 5 Plot
3 Fil de contact / support 6 Ampoule en verre

Remarque :
Les lampes halogènes sont des lampes à incandescence ayant des propriétés particulières qui
permettent au filament d’atteindre une température de fonctionnement plus élevée.

ATTENTION

INTERDICTION DE MANIPULER UNE AMPOULE


HALOGENE AVEC LES DOIGTS.
Les éléments gras qui peuvent être déposés sur le verre lors
de la manipulation vont brûler sous l’effet de la température
élevée et créer un voile noir à la surface de la lampe.

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L’ECLAIRAGE
 Eclairage à LED
Les LED (Light Emitting Diode) sont des composants électroniques qui émettent de la lumière.
La technologie LED est en constante évolution et prend une part de plus en plus importante dans
nos véhicules, du fait de leur faible consommation énergétique et de leur fiabilité.
Tout comme une diode classique, une LED est polarisée.

Une LED de puissance telle que représentée ci-dessus n’est pas diagnosticable avec un
multimètre.

ATTENTION

LE MONTAGE DE LED SUR LE CIRCUIT D’ECLAIRAGE


PEUT ENGENDRER UNE REMONTEE DE CODE DEFAUTS
A L’AFFICHEUR.

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L’ECLAIRAGE
 Lampes à décharge
Les lampes à décharge (ou xénon) sont utilisées uniquement pour les feux de croisement sur
certains véhicules de la gamme lourde actuelle.
Le principal avantage du système est un éclairage plus performant en plus d’une durée de vie de
l’ampoule augmentée.

 Principe
La lampe n’est pas équipée d’un filament mais de deux électrodes encapsulées dans une
atmosphère sous pression de xénon, de sels métalliques et d’halogénures.
Un ballast (transformateur) crée la tension suffisante pour amorcer un arc entre les deux
électrodes (jusqu’à 30 000Volts), puis une tension alternative de 85 Volts assure le maintien
de l’éclairage.

1 2 3

4 5 6

1 Anode 4 Batterie
2 Ampoule 5 Ballast
3 Cathode 6 Halogénures

 Localisation

1 Boitier électronique
2 Module d’allumage + éclateur

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L’ECLAIRAGE

 Fonctionnement
■ Fonctionnement à l’allumage (la 1ère seconde)

1 Boîtier électronique
2 Ballast
3 Eclateur (lampe)

■ Fonctionnement normal (après la 1ère seconde)

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L’ECLAIRAGE
 Maintenance

ATTENTION

DES PRECAUTIONS PARTICULIERES SONT A SUIVRE


CONCERNANT LA MAINTENANCE DE CE SYSTEME
D’ECLAIRAGE NOTAMMENT A CAUSE DE LA TENSION
POUVANT ATTEINDRE 30 000VOLTS.
SUIVRE LA NOTE TECHNIQUE B0118.

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LE DEMARREUR

7. LE DEMARREUR

 Usage
Le démarreur est un moteur électrique qui permet au moteur thermique d’atteindre le régime de
rotation nécessaire à son démarrage.

 Description
Le démarreur est composé électriquement d’un circuit de commande appelé le solénoide, et d’un
circuit de puissance qui entraine le volant moteur.

8 7 6 5 4 3

2 1
10

11 12 13

1 Balai positif 8 Noyau plongeur


2 Collecteur 9 Fourchette
3 Alimentation de puissance 10 Lanceur
4 Contacteur 11 Induit
5 Bobinage d’appel 12 Inducteur
6 Alimentation du solénoïde 13 Balai négatif
7 Bobinage de maintien

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LE DEMARREUR
 Fonctionnement
 Etape 1

 Etape 1
Le chauffeur actionne la clé de contact
Les enroulements du circuit de commande sont alimentés :
Le bobinage d’appel prend sa masse à travers les inducteurs.
Le bobinage de maintien prend sa masse directement sur la carcasse.
Il y a création de champs magnétiques à l’intérieur des deux bobinages.

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LE DEMARREUR

 Etape 2

 Etape 2
Les champs magnétiques entraînent le déplacement du noyau plongeur :
Le lanceur se déplace et engage le pignon vers la couronne.
Le pont de contact se ferme
Le pont de contact étant fermé :
Le bobinage d’appel est relié à deux potentiels positifs, il n’y a plus de différence de
potentiel donc plus de circulation de courant.
Seul le bobinage de maintien reste actif.
Les inducteurs sont alimentés, il y a création de champs magnétiques.
Le courant circule dans l’induit à travers les balais et le collecteur, les champs
magnétiques créés au niveau de l’induit s’opposent à ceux des inducteurs.
Selon le principe du moteur à courant continu, le moteur tourne, entraînant le lanceur et le
moteur thermique.

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LE DEMARREUR

 Etape 3

 Etape 3
Lorsque le chauffeur relâche le contacteur à clé, il coupe l’alimentation de commande
Le bobinage de maintien n’est plus alimenté
Le retour à la position repos est assuré par le ressort de rappel.

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LE DEMARREUR
 Evolutions
Les évolutions technologiques de ces dernières années ont permis de réduire considérablement
l’encombrement et le poids des démarreurs.

 Le réducteur
Le réducteur est un train épicycloïdal qui permet d’augmenter le couple du démarreur, donc de réduire
la taille et d’entrainer des moteurs de cylindrée plus importante.

2 3
4
1
5

1 Arbre 4 Planétaire
2 Couronne 5 Induit
3 Satellites 6 Collecteur

 Les aimants permanents

2
Plutôt qu’utiliser des masses
3 polaires et des enroulements
pour créer l’inducteur, on
remplace ces deux éléments
par des aimants permanents en
ferrite.

1
4

1 Carcasse en tôle 3 Capsule réserve de graisse


2 Coussinet autolubrifié 4 Aimant en ferrite

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LE DEMARREUR
 Maintenance

ATTENTION

AVANT TOUTE INTERVENTION SUR LE DEMARREUR,


DEBRANCHER LA BORNE NEGATIVE DE LA BATTERIE.

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L’ALTERNATEUR

8. L’ALTERNATEUR
 Principe fondamental
Le principe repose sur la production d’énergie électrique par induction électromagnétique :
Un aimant (inducteur) en mouvement à l’intérieur d’une bobine crée un courant induit aux
bornes de cet enroulement :

Le courant induit est proportionnel à :


L’intensité du champ magnétique de l’inducteur
La vitesse de déplacement de l’inducteur (=régime de rotation).
Au nombre de spires de l’enroulement.
Au diamètre du fil qui constitue l’enroulement.

1 alternance

Rotation

1 période

Par ce phénomène, on obtient donc un courant alternatif.

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L’ALTERNATEUR
 Le stator
Dans la pratique, le stator (ou induit) est composé de trois circuits de bobinages qui seront autant de
sources de courant. Chaque circuit est recoupé en 12 bobines, ainsi le nombre d’alternances par tour
sera d’autant plus important.

Phase des
enroulements

- 36 bobines en tout = 36 alternances


N S par tour
- Le courant est important

Avec un inducteur simple possédant deux pôles, on obtient ainsi la sinusoïde ci-dessous :

Rotation

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L’ALTERNATEUR

Il existe deux façons de connecter ensemble les 3 circuits de bobinage :

Etoile Triangle

Charge importante Forte puissance dans


à bas régime les hauts régimes.

Sur les alternateurs modernes, le montage étoile est préféré au montage triangle car il permet de
fournir une grande quantité d’électricité dès le régime de ralenti. De plus la démultiplication moins
importante préserve les pièces mécaniques telles que les roulements par exemple.

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L’ALTERNATEUR
 Le rotor
En pratique, l’aimant permanent est remplacé par un électroaimant monté sur un axe tournant et
enserré dans deux griffes de fer qui ont fonction de masses polaires.

Enroulement
Bagues
Axe d’entraînement collectrices

Griffes de fer

N S
S N
Ainsi, chaque bobinage du stator N S
fournira six fois plus d’alternances S N
grâce aux six paires de griffes. N S
S N

En fonctionnant avec un induit comportant 12 bobines voici la sinusoïde que l’on obtient :

Rotation

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L’ALTERNATEUR
 Le redressement
Le courant collecté sur les trois phases n’est pas utilisé en tant que tel car le fonctionnement des
systèmes électriques des véhicules est assuré par du courant continu.
Il faut donc redresser ce courant en utilisant un pont de diodes : ensemble, elles autorisent les
sinusoïdes positives à circuler mais bloquent les négatives.

 Description :

Rotor
Pont de diodes
Stator

 Courbes :

U Sans redresseur

Rotation

U Avec redresseur Courant recueilli

Rotation

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L’ALTERNATEUR

 Principe de fonctionnement du pont à six diodes :

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L’ALTERNATEUR

 La régulation
L’amplitude sinusoïdale variant à cause notamment de la vitesse de rotation de l’alternateur, il
convient d’appliquer une régulation à cette tension pour éviter d’endommager des équipements
électriques du véhicule.

Le principe est de réguler le courant d’excitation du rotor : lorsque le régulateur détecte une tension
fournie par le stator trop importante alors il diminue le courant d’excitation. Le champ magnétique
étant moins important, la tension fournie sera donc moins importante.

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L’ALTERNATEUR
 Le régulateur multifonctions
 Pourquoi ?
En plus des fonctions classiques de régulation et redressement, le régulateur multifonctions offre à
l’utilisateur une meilleure remontée d’informations en cas de détection de défaillance :
■ Rupture de courroie d’accessoires (Contrôle de l’ensemble des accessoires entrainés par
cette courroie y compris la pompe à eau.)
■ Seuil de charge trop bas.
■ Seuil de charge trop haut.
De plus, sur certains véhicules (véhicules utilitaires), le courant d’excitation peut être commandé de
manière indépendante par rapport à la demande de puissance des accessoires : gestion de la
dépollution, demande de puissance…

 Schéma électrique
Hormis le fil de puissance connecté à la borne B+, le régulateur est muni d’un connecteur 5 voies dont
seulement 4 sont connectées :

BS : entrée + 24V reliée directement à la sortie B+. Ainsi le


régulateur connait exactement le niveau de la tension qu’il
fournit.
W : Information régime moteur. Connectée sur la voie 9 du
connecteur carrossier PB1.
L : Diagnostic de l’alternateur :
0V = alternateur non tournant ou en défaut
24V = alternateur tournant sans défaut.

+15 : Entrée d’amorçage de l’alternateur. Cette entrée est


reliée au +APC. Une résistance de 2200Ω interne à l’EJB
limite le courant dans la bobine du rotor.

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L’ALTERNATEUR
 Vue détaillée

+15

2 W
3

B+ 7
6

L
1 BS

1 Batteries 5 Régulateur
2 Contacteur à clé (+APC) 6 Rotor
3 Diodes « trio » d’excitation 7 Stator
4 Diodes de redressement

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INFORMATIONS

NOUS RAPPELONS QUE CE DOCUMENT EST UN


SUPPORT DE FORMATION.

POUR OBTENIR DES RENSEIGNEMENTS SUR LES


PERIODICITES D'ENTRETIEN, PROCEDURE DE
REPARATION, VALEURS DE CONTRÔLE, COUPLE
DE SERRAGE ET PROCEDURE DE DIAGNOSTIC,
CONSULTEZ LES DOCUMENTS APRES VENTE
(MANUEL DE REPARATION, NOTICE D'ENTRETIEN,
GUIDE DE MONTAGE, NOTES TECHNIQUES, ETC)
SPECIFIQUES AUX VEHICULES CONCERNES.

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