EEP001ch V-VI-VII-VIII-cours 2019-2020-Fusibles Et Disj R thermique-Contacteur-Sectionneur-Symboles

Distribution et installation électriques-EEP001 I.S.S.A.E.
2019-2020
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Avertissement
Le support de cours EEP001 distribution et installation électriques
et ces attributs (vidéos, exercices…) est le fruit de longues heures de
travail du coordinateur et des enseignants.
Ils leur appartiennent uniquement.
Ce support est à usage strictement lié au cadre de l’enseignement à

l’ISSAE Cnam-Liban
Tout usage en dehors du l’ISSAE Cnam Liban n’est autorisé à qui
que ce soit.
Aucune distribution en dehors du Classroom n’est permise.
Préparé par Dr. Antoine HANNA NOHRA
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Préparé par Dr. Antoine HANNA NOHRA Usage unique pour l’ISSAE Cnam -Liban
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Distribution et installation électriques-EEP001 I.S.S.A.E. 2019-2020
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CHAPITRE V
LES ELEMENTS DE PROTECTION DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES
V-1- Les perturbations sur les installations
Tout phénomène qui engendre une modification, plus ou moins grande, des valeurs nominales des
grandeurs telles que tension ou courant, est une perturbation. Ces perturbations sont de trois
types : les surintensités : les surcharges et les courts circuits.  Les surtensions.  Les
baisses et manques de tension.
Nature des perturbations Causes Effets Moyens de protections

temporaires - Démarrage ou freinage d’un moteur. - Peu de risques. - Pas de coupure envisagée.
I Néanmoins, un fusible aM ou
IT disjoncteur classe D sont
SUR employés.
C In
H
A t
R ………………………………………….. …………………… ……………………………….
L G - Rupture d’une phase d’alimentation d’un - Echauffement lent et- Coupure retardée mais devenant
E E prolongées moteur. progressif. rapide si l’amplitude de la
S S - Moteur en dépassement de charge. -Vieillissement des surcharge est importante.
- Fonctionnement abusif et simultané de isolants. • Appareils de protection :
S plusieurs appareils électriques. - Destruction des  disjoncteur avec déclencheur
U I isolants. thermique,
R IP - Incendies.  relais thermique.
I In fusible
N
T t
E ………………………………………….. …………………… ……………………………….
N C C - Coupure et mise en contact de câbles - Destruction des - Coupure instantanée.
O I d’alimentation.
S câbles, voire du • Appareils de protection :
U R I
I matériel.  disjoncteur avec déclencheur
T R C - Incendies.
Icc magnétique,
T U - Risque d’accident
É  relais magnétique,
S I
S In corporel par brûlure.  fusible.
T
S t
- Augmentation brutale de la tension due : à- àDestruction des - Coupure instantanée.

1-à des contacts accidentels avec la H.T, isolants. • Appareils de protection :
2- à des conditions atmosphériques : coup de-Ensuite cc  relais de surtension,
LES SURTENSIONS foudre.  parafoudre.
3-surtension de manoeuvre
-Mauvais - Coupure instantanée.

- Chute de tension trop importante due à fonctionnement des • Appareils de protection :
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LES BAISSES ET MANQUEun déséquilibre du réseau. récepteurs (moteurs,  relais à minimum de tension.
DE TENSION PC)
V-2 Protection contre les courts circuits et les surcharges/ Le fusible ou coupe-circuit
V-2.1 Présentation du fusible.
Il existe différents modèles et différentes tailles de cartouche fusible comme montré dans la
figure qui suit.
On retient les cartouches cylindriques et les cartouches à couteaux.

• Cartouche cylindrique : Ils sont utilisés dans le domaine domestique ou le domaine
industriel selon leur taille.
• Cartouche à couteaux : On utilise ces cartouches dans le milieu industriel seulement.
V-2.2 Constitution
 Tube
 Capsule de contact
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Disque de centrage de la lame

fusible
Plaquette de soudure (elle lie la

capsule  et la lame fusible)
 Lame fusible
 Sable (silice) ou vide
V-2.3 Principe de fonctionnement.
Le fusible est constitué d’une lame fusible dans une enveloppe fermée. Cette lame fusible fond si
le courant qui la traverse dépasse, pendant un temps déterminé, la valeur assignée et atteint le
courant de fusion.
L’enveloppe quant à elle, si elle contient du sable (silice), ce sera pour permettre une coupure
franche en évitant ainsi le maintien du passage de courant à travers l’arc électrique.
Ces appareils sont relativement économiques pour des intensités nominales ne dépassant pas
1250A.
V-2.4 Symbole.
Nota :
1- Il existe des cartouches fusibles à percuteur afin d’avoir une information visuelle de l’état de
fusion de la cartouche fusible.
2- En général, le fusible associé à une porte fusible permet d’avoir la fonction sectionneur.
V-2.5 Dimensions d’un fusible
On prend à titre d’exemple un fusible 6x32, cela correspond au diamètre du fusible et à sa longueur.
V-2.6 Les différents types des cartouches fusibles.
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a- Les cartouches à fusion rapide (type F): Elles sont utilisées pour la protection
d’équipement présentant peu de pointes de courants lors de la mise en service et devant
être interrompues dans les plus brefs délais en cas de surintensités ou de courts-circuits.
Ces fusibles sont souvent utilisés sur les circuits basse tension, sur les cartes électroniques,
ou en amont dans les circuits secteurs comme protection contre les courts-circuits.
On remarque que pour un fusible 25 A la coupure maxi pour 4.In est de 500 ms et de 80 ms pour 10.In
b- Les cartouches ultra-rapides (type FF, FA ou UR) : Appelées aussi « prosistor »

ou « protistor ». elles protègent les semi-conducteurs (diodes, thyristors, triacs, transistors).
Associés à chaque semi-conducteur, elles sont suffisamment rapides pour éviter la
détérioration de la jonction dans le sens directe.
On retient que pour un fusible 16 A la coupure maxi pour 4.In est de 3 ms et de 0,1 ms pour 10.In
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c- Les cartouches à fusion temporisée ou retardée (type T ou type gG anciennement gl) :
Elles sont utilisées dans les circuits présentant des transitoires et pointes de courant brèves
afin d’éviter une ouverture prématurée du circuit. Ces fusibles sont souvent utilisés en
amont dans les circuits d’alimentation secteur.
On retient que pour un fusible 25 A la coupure maxi pour 4.In est de 2 s et de 200 ms pour 10.In
d- Les cartouches très temporisées (type TT ou type aM -accompagnement

moteur-) : Ces fusibles sont adaptés aux circuits présentant des transitoires et des pics
d’intensités particulièrement élevées, notamment dans les circuits inductifs (moteurs,
transformateurs, lampes, alimentations secteur..) et dans les circuits capacitifs
(alimentation à découpage). Ces cartouches présentent une très grande résistance aux
pointes de courant brèves et une très grande sensibilité aux surintensités de durées longues
en environnement climatiques et mécaniques très sévères.
Finalement ces fusibles sont prévus uniquement pour la protection contre les courts-circuits. Ils
sont surtout prévus pour la protection des moteurs à courant alternatif.
Ces fusibles sont caractérisés par leur Haut Pouvoir de Coupure (HPC)
NOTA : La protection contre les surcharges doit être assurée par un autre dispositif tel
que relais thermique.
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Résumé.
Type Courbe de fusion Utilisation

Ultra Rapide / Ultra fast
(prosistor- protistor) Utilisé pour les protections des semi-
conducteurs.
Type FF ouUR
(écriture en rouge
sur la cartouche, des fois en
noir)
Standard ou usage général

(g) Utilisation générale. Protections
contre les surcharges et les courts
Type T ou gG circuits.
(écriture en noire
sur la cartouche)
Lent ou très retardé Utilisé pour les forts courants

transitoires :
Type TT ou aM -démarrage des moteurs,
(écriture en vert -primaire des transformateurs.
sur la cartouche)
V-2.7 Caractéristiques d’un fusible.
a- Tension nominale : C’est la tension assignée d’emploi ; 250, 400, 500, 660V. Elle doit
être égale ou supérieure à la tension de service du circuit à protéger.
b- Courant nominal (In) ou calibre d’une cartouche fusible: Ce courant correspond au

courant que le fusible peut supporter de façon continue sans détérioration.
Les fusibles des courants forts ont des calibres normalisés :
0.5, 1, 2, 4, 6, 8, 10, 12, 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63, 80, 100, 125,160, 200, 250, 315, 400,
500, 630, 800, 1000, 1250 A.
Type (classe) de la cartouche fusible

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Intensité nominale ou assignée
Tension nominale ou assignée
c- Courant de non fusion (Inf) : c'est la valeur du courant qui peut être supportée par
l'élément fusible pendant un temps conventionnel sans fondre.
d- Courant de fusion (If) : c'est la valeur du courant qui provoque la fusion du fusible avant
la fin du temps conventionnel.
e- Temps conventionnel de coupure « t »: c'est le temps qui s'écoule entre le moment où

commence à circuler un courant suffisant pour provoquer la fusion et la fin de fusion.
Le tableau suivant donne les valeurs normalisées de If, Inf et de « t » pour les cartouches
fusibles de type gG.
Calibres Inf If t
Intensité de non fusion Intensité de fusion temps conventionnel
In ≤ 4 A 1,5.In 2,1.In 1h
4 < In ≤ 10 1,5.In 1,9.In 1h
10 < In ≤ 25 1,4.In 1,75.In 1h
25 < In ≤ 63 1,3.In 1,6.In 1h
63 < In ≤ 100 1,3.In 1,6.In 2h
100 < In ≤ 160 1,2.In 1,6.In 2h
160 < In ≤ 400 1,2.In 1,6.In 3h
In > 400 1,2.In 1,6.In 4h
f- Caractéristiques temps / courant d’une cartouche fusible :
La norme NF C 63-210 impose des zones normalisées temps/courant dans lesquelles

doivent s’inclure les caractéristiques de fusion des fusibles. De ce fait, d’un constructeur
à l’autre, un même calibre de coupe-circuit a pratiquement une même plage de
fonctionnement.
Appelée aussi courbes de fusion dont on exprime la durée réelle du pré arc (en seconde) en
fonction du courant efficace (en Ampères) indiqué en multiple de l’intensité nominale, ce qui
se traduit par deux courbes.
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Exemples :
• Courbes de fusion pour les fusibles type gG : D’après LEGRAND
• Courbes de fusion pour les fusibles type gG D’après FERRAZ SHAWMUT
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La lecture des courbes normalisées montre q’un fusible de calibre 10 A supporte bien un
courant de 15 A = 1,5.In pendant le temps conventionnel 1 h et que pour un courant de
19 A = 1,9.In il fond après 300 s donc avant la fin du temps conventionnel qui est d’1 heure.
Fonctionnalités
Fusible industriel courbe gG (marquage noir) – Norme
NF EN 60269-1 et 2-1.
Protection des câbles et des appareils électriques hors
Moteurs électriques.
Sélectivité assurée entre deux fusibles dont l'écart est
de deux calibres (ex : 160A et 100A).
Pouvoir de coupure : 20 kA pour fusible 8,5 x 31,5 -
80 à 120 kA pour les autres tailles à la tension nominale.
Applications
Protection à tous les niveaux de la distribution électrique contre les surcharges et les courts circuits.
Tableau général, Tableau divisionnaire, Tête d'armoire. Câbles électriques.
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• Courbes de fusion pour les cartouches cylindrique de type aM
Exemple : un fusible aM de calibre 10A commence à fondre à partir de 48 A au bout de 40 s.
Fonctionnalités
Fusible industriel courbe aM (marquage vert) - Norme
NF EN 60269-1 et 2-1.
Protection directe des moteurs électriques, doit être associé
à un organe extérieur de protection (relais thermique).
Sélectivité aisée avec les fusibles gG placés en amont.
Sélectivité assurée entre deux fusibles dont l'écart est
de deux calibres (ex : 160A et 100A).
Pouvoir de coupure : 20 kA pour fusible 8,3 x 31,5 -
80 à 120 kA pour les autres tailles à la tension nominale.
Applications
Protection de tous les moteurs électriques basse
tension à démarrage direct.
g- Le temps de pré-arc, d’arc et temps total de coupure : le courant croît pendant un temps
T1, c’est le temps de pré-arc, au bout duquel l’élément fusible entre en fusion. Le
phénomène est alors irréversible, il se forme un arc à l’intérieur de la cartouche qui s’éteint
au bout d’un temps T2 appelé temps d’arc.
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I
Icc crête
présumé
Icc présumé Effet thermique
Icc crête
coupé
Icc coupé
T1 T2
La durée de fonctionnement totale est égale à la somme de la durée du pré arc et de la durée
d’arc soit le temps T1+T2. Si le courant de court-circuit est suffisamment important la durée de
fonctionnement peut être inférieure à une demi-période, sinon elle peut durer plusieurs
périodes.
h- Pouvoir de coupure (Pdc) : C’est la valeur maximale de courant de court-circuit qu’une

cartouche est capable de couper sous sa tension nominale et dans les conditions standard,
sans manifestation extérieure ni détérioration excessive. Plus le pouvoir de coupure est
important, plus que le fusible est apte à protéger l’installation.
Les fusibles domestiques ont un Pdc de 1 KA, 6KA à 20 KA et pour les fusibles industriels
un Pdc de 4 KA, 8, 20, 80, 100 à 120 KA chacun selon sa dimension :
Ex : un fusible gG 8,5 x 31,5 mm à un Pdc de 20 KA. Un fusible de 14x51 mm à un Pdc
de120 KA.
Des fusibles HPC (haut pouvoir de coupure) sont capable de couper un courant jusqu’à
200 KA
i- Contrainte thermique : C’est l’énergie par unité de résistance nécessaire à la fusion du

fusible. Cette contrainte thermique doit être inférieure à celle de l’installation à protéger.
Effectivement, un court-circuit dégage une énergie considérable qui peut être calculée par
t
l’intégrale de Joule : W = R  i 2  dt = R  I 2 eff  t

0
Lors d’un court-circuit, la contrainte thermique limitée par le cartouche correspond à

Wj t 2
R 0
c= = i  t . Cette contrainte thermique s’exprime en A².s et se note I².t
j- Courbe de limitation : Un court-circuit est dangereux tant par ces effets

électrodynamiques que par ces effets thermiques.
• Les effets destructeurs électrodynamiques dépendent du carré de la valeur crête du courant
atteint lors d’un court-circuit.
• Les effets destructeurs thermiques dépendent de la contrainte thermique de ce même court-
circuit.
Les cartouches fusibles limitent au maximum possible ces deux effets. Sur les courbes suivantes,
on montre le pouvoir de limitation des fusibles gG.
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Exemple : Un courant présumé de court-circuit de valeur efficace de 10 KA peut atteindre

25 KA crête si le court- circuit est asymétrique et s’il n’y a pas de protection.
Par ailleurs, un fusible 125 A limite ce courant à 8 000 A crête, donc dans un rapport 1/3
et les effets électrodynamiques seront réduits de presque 1/9.
ANNEXE FUSIBLES
A savoir
Il y a, en gros, deux familles de fusibles, les rapides qui fondent de suite et les retardés ou temporisés
qui sont un peu plus lents.
Les différences pour les reconnaître :
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Fusible rapide F ou retardé T fusible retardé : T ou D
Les dimensions standards :
Pour l’électronique Pour la maison Pour la voiture

Généralement en verre Généralement en céramique FKS
8,5 X 23 mm 4 à16 A
5X 20mm 0,1à10A 8,5 X 31,5 mm 4 à 20 A
3 à 30 A
6,35 X 32 mm 0,5 à 12 A 10,3 X 25,8 mm 10 à 16 A
10,3 X 38 mm 10 à 32 A
Variantes
• Les MICROFUSE TR5/ MRF/MRT ….
MRF action rapide
MRT lent
Fusibles Subminiatures CI
Type MSF 125 MSF 250 MST 250 MSTU 250

Dimensions Ø 6,4 mm Ø 8,5 mm Ø 8,5 mm Ø 8,5 mm
Fusion Rapide (F) Rapide (F) Tempo (T) Tempo (T)
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Tension 125V 250V 250V 250V
Pouvoir coupure 300A 35A 35A 50A
Intensité 0,1 - 5A 0,04 - 5A 0,05 - 6,3A 0,063 - 10A
Type MXT 250 FWF, FWT FRT 250 F/T PSC 125V
Dimensions Ø 8,5 mm 4 x 8,5 mm 5 x 12 mm 10 x 10 mm
Rapide (F) / Tempo
Fusion Tempo (T) Rapide (F) / Tempo (T) Rapide (F)
(T)
Tension 250V 125V 250V 125V
Pouvoir coupure100A 100A 100A 50A
Intensité 0,8 - 10A 0,05 - 6,3A 0,16 - 10A 1 - 5A
Type 172321 172322 172593 172844

Dimensions 2,4 x 8 mm 3,8 x 10 mm
Rapide (F) / Tempo
Fusion Rapide (F)
(T)
Tension 32 - 125V 125V - 250V
Pouvoir coupure 300A 50A
Intensité 0,063 - 15A 0,05 - 10A
• Fusibles Montage CMS
Type USF 0603 USF 1206 UMT 250 MGA

Dimensions 0,8 x 1,6 mm 1,6 x 3,2 mm 3 x 10,1 mm 1,5 x 3,0 mm
Fusion Super Rapide (FF) Super Rapide (FF) Tempo (T) Super Rapide (FF)
Tension 32V 63V 250V 32 - 125V
Pouvoir coupure 50A 50A 200A 50A
Intensité 0,500 - 5A 0,5 - 4A 0,315 - 4A 0,2 - 5A
Type 172876 MKF MSB MKT
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Dimensions 2 x 7 mm 2 x 7 mm
Fusion Rapide (F) Tempo (T)
Tension 65 - 125V 65 - 125V
Pouvoir coupure 100A 100A
Intensité 0,063 - 10A 0,75 - 15A
Type OMT 250 SMD-FST 5x20 SMD-FTT 5x20 SMD-SPT 5x20

Dimensions 4,6 x 11 mm 5 x 20 mm 5 x 20 mm 5 x 20 mm
Fusion Tempo (T) Tempo (T) Super Tempo (TT) Tempo (T)
Tension 125 - 250V 250V 250V 250V
Pouvoir coupure 50 - 100A 35A 35A 1500A
Intensité 0,75 - 5A 0,05 - 20A 0,16 - 4A 1 - 16A
• Fusibles thermiques automatiques par bilames : ce type de fusible contient un bilame qui
se déforme à une température donné lors du passage d’un courant trop élevé .Lorsque la
température redescend le contact se rétablie si ce fusible est auto réarmable, sinon un petit
bouton permet de le réarmer manuellement.
• Fusibles thermiques : ces fusibles fondent à une température donnée.
• Le Poly Switch
Le Poly Switch est un composé plastique chargé de particules carbonées qui, sous l’effet d’un
courant de défaut, subit une augmentation de température entraînant une séparation de ces
particules et augmentant ainsi la résistance interne du Poly Switch à l’infini.
Il peut donc être assimilé à un fusible réarmable.
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• Les fusibles américains
V-3. La protection contre les surcharges et les courts circuits : Le disjoncteur

magnétothermique
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V-3.1. Symbole
Q   
V-3.2. Fonctions principales.
Il a deux fonctions principales :

- couper et sectionner : rôle des pôles principaux,
- protéger contre les surcharges et les courts circuits : rôle du dispositif thermique
et du dispositif magnétique.
V-3.3. Principe de la protection par disjoncteur
Conformément à la norme NF C 15-100 un appareil (disjoncteur ou fusible) assurera

correctement la protection d'un câble contre les surintensités s'il est choisi de telle sorte que:
• Ib ≤ Ir ≤ Iz
•
Avec:
Ir intensité de réglage (ou calibre In ).
Pdc pouvoir de coupure de l'appareil.
Icc intensité de court circuit triphasé.
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V-3.4. Constitution: d’après une Documentation HAGER sur les disjoncteurs divisionnaires
IV-5.5. Courbe de déclenchement typique d’un disjoncteur magnétothermique
Pdc (Pouvoir de Coupure) :

valeur maximale du courant
de court circuit.
Zone de déclenchement Zone de déclenchement

du dispositif thermique du dispositif magnétique
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Le déclenchement thermique se situe dans l’enveloppe Ith1= 1,15.In et Ith2= 1,45.In

Exemple : disjoncteur courbe C
Remarque :
• On choisit le courant assigné In du disjoncteur (calibre) légèrement supérieur ou égal à
la valeur du courant nominal absorbé par le récepteur (installation).
Les calibres normalisés des disjoncteurs sont : 1, 2, 3, 4, 6, 10, 13, 16, 20, 25, 32, 40, 50, 63,
80, 100, 125, 150, 160, 175, 200, 225, 250, 400, 630, 800, 1000, 1250, 1600, 2000, 2500, 3200,
4000, 5000, 6300 A.
• Le disjoncteur ne déclenche jamais pour I=In.
V-3.6. Les différentes courbes de déclenchement
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NOTA : Ces courbes de déclenchement sont fixes. Il existe aussi des déclencheurs
réglables et des déclencheurs totalement électroniques (de la gamme « compact NS…. »
et NSX…. Avec déclencheur électronique STR…..ou Micrologic x.y).
Exemple de disjoncteur industriel Compact NS400N (Schneider) à courbe de

déclenchement réglable thermiquement et magnétiquement
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Réglage du déclencheur électronique du STR23SE
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Courbes de déclenchement Disjoncteurs compact NS400N à 630. Déclencheurs

électroniques
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GAMME MASTERPACT
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V-3.7. La sélectivité des protections.
Une bonne coordination des protections d’une alimentation électrique doit entraîner le
déclenchement de l’appareil de protection situé immédiatement en amont du défaut et de lui seul.
Cette capacité du réseau à rendre la surface perturbée la plus petite possible, donc à assurer une
bonne continuité de service, est caractérisée par ce que l’on appelle : la sélectivité.
La sélectivité peut être totale ou partielle.
Sélectivité entre deux disjoncteurs
• Si seul B s’ouvre, quelle que soit la valeur du courant Icc, c’est la sélectivité totale.
• Si B s’ouvre jusqu’à un courant présumé de court circuit Icc’ < Icc et ensuite si A
s’ouvre, donc A et B sont ouverts. C’est la sélectivité partielle.
Sélectivité entre deux disjoncteurs différentiels dans une installation domestique
• Si Id est compris entre 30 et 100 mA, seul B s’ouvre.
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• Si Id > 500 mA, A et B s’ouvrent en même temps. Il n’y a donc pas une bonne
sélectivité.
La solution consiste donc à utiliser un différentiel retardé (sélectif) pour A.
De ce fait, le différentiel retardé encore désigné par un disjoncteur de branchement différentiel

sélectif, doit être placé en tête d’une installation où tous les départs divisionnaires (c’est-à-dire
les circuits alimentant les appareils terminaux) sont protégés par des différentiels instantanés de
façon à assurer une bonne sélectivité des protections.
V-3.8. Eléments de choix d’un disjoncteur.
Le choix s’effectue selon :

- Type de courbe (B, C, D …)
- la tension d’emploi : Ue
- le courant nominal ou courant assigné : In
- le pouvoir de coupure : courant de court-circuit maximal qu’il peut couper
- le nombre de pôles protégés : 1, 2,3 ou 4 (PC et PP)
- le type de récepteur à protéger (AC ou DC) :
V-3.9. Décodage face avant d’un disjoncteur.
1 : Désignation commerciale alphanumérique

2 : Courbe de déclenchement
3 : Calibre du disjoncteur (courant assigné)
4 : Tension d’emploi Ue
5 : Pouvoir de coupure suivant la norme « domestique et analogue » NF EN60898
6 : Pouvoir de coupure suivant la norme « industrielle » IEC 947.2 / NFC 63-120
7 : Référence commerciale
8 : Symbole électrique suivant le nombre des pôles coupés et les pôles protégés (3)
9 : Classe de limitation
10 : A : Ampères ; doit être précisé selon la norme IEC947.2 pour applications industrielles
11 : Symbole d’aptitude au sectionnement à coupure pleinement apparente
12 : Marque de conformité NF USE
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V-4. La protection contre les surcharges : le relais thermique.
V-4.1 Présentation
Fortement utilisés pour la protection des moteurs
V-4.2 Symbole
Branchement en triphasé
1 3 5
95 97
F
96 98
2 4 6
Schéma de commande
Schéma de puissance
Ou
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……………………………………………………………………………………………………………………………………..
V-4.3. Constitution
 Arrivé du courant
 Système de déclenchement
 Réglage du calibre de déclenchement
 Départ courant
 Elément bimétallique
 Contact auxiliaire
 Bouton de réarmement
V-4.4- Principe de fonctionnement.
Un bilame métallique, (alliage Ferro-Nikel) composé de deux lames à coefficients de dilatation

différents, s’incurve lorsque sa température augmente. En effet, Le passage du courant, s’il est
supérieur à la valeur de réglage du relais, provoque l’échauffement et la déformation du bilame.
Un contact électrique normalement fermé (contact NF 95-96) associé à ce bilame, déclenche le
circuit de commande.
A : Alliage avec dilatation importante.

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……………………………………………………………………………………………………………………………………..
B : Alliage avec faible dilatation.
C : Déformation provoquée par l’échauffement.
V-4.5 Principe de la compensation en température
Afin d’éviter un déclenchement intempestif dû aux variations de la température ambiante, entre -

5 et 40º selon IEC, et pour s’assurer que la caractéristique de déclenchement du relais ne se modifie
pas au détriment de l’objet à protéger, un bilame supplémentaire de compensation est monté sur
le système principal du déclenchement. Ce bilame de compensation se déforme dans le sens
opposé à celui des bilames principaux.
Les relais thermiques sont pour la plupart thermo-compensés.
V-4.6 Différents types de chauffe
• Echauffement indirect : le courant circule à travers une bobine de chauffe constituée d’un
fil de résistance. Ces bobines sont prévues pour des courants d’environ 0,1 à 20 A.
Principe de fonctionnement d’un relais thermique triphasé retardé thermiquement et avec

compensation de température. Selon la norme IEC la compensation de température est efficace
entre -5 et 40º.
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……………………………………………………………………………………………………………………………………..
• Echauffement direct : le courant chauffant de 20 à 70 A circule directement à travers
l’empilage bimétallique. Des courants plus petits ne sont pas efficaces car leur puissance
de chauffe (P = r.I2) n’atteint pas un niveau suffisant. Les lames sont couplées en série ou
en parallèle selon la grandeur du courant de déclenchement.
A : Alliage avec dilatation importante- B : Alliage avec faible dilatation- C : Déformation

provoquée par l’échauffement.
• Chauffage par transformateur : le courant moteur (>60 A) circule dans l’enroulement

primaire d’un transformateur. La bobine de chauffe du relais bimétallique est couplée à
l’enroulement secondaire. En cas de court-circuit, il y a protection totale du relais
bimétallique.
V-4.7 Résistance aux courts-circuits.
Pour des raisons thermiques, la résistance aux courts-circuits du relais thermique chauffé
directement est plus grande que celle du relais chauffé indirectement. Pour des courants nominaux
élevés, on utilise donc des relais thermiques avec transformateur de courant. Ils résistent aux
courts-circuits jusque pour les courants les plus élevés. Concernant le courant Ie ou Ir dans le relais
thermique, les résistances aux courts-circuits sont à peu près les suivants :
• Relais thermique chauffé indirectement : jusqu’à 16.Ie maxi
• Relais thermique chauffé directement : jusqu’à 30.Ie maxi
• Relais thermique à transformateur de courant : jusqu’à 50.Ie maxi
IV-4.8 Fonctionnement triphasé
Alimentation par les trois phases L1, L2, L3 par les bornes repérées 1, 3, 5 (entrées). Les bornes de
sortie vers le moteur sont numérotées 2, 4, 6.
L1 L2 L3
1 3 5
F
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2 4 6
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En cas de surcharge sur les trois phases, les bilames s’incurvent et exercent une force dans le sens
S1, le levier est ensuite poussé pour ouvrir le contact en suivant la course S3.
1 Curseur Bimétal- 3 Curseur de surcharge- 4 Levier différentiel- 5 Contact de déclenchement

(contact à ressort)- S1 Course de déclenchement en cas de surcharge- S3 Ouverture du contact
de déclenchement.
IV-4.9 Fonctionnement monophasé
La force nécessaire au déclenchement du mécanisme de commutation ne peut être apportée que

par trois lamelle bimétalliques ensemble. Les trois relais doivent être couplés en série selon la
figure suivante pour qu’ils soient traversés par le même courant, en fonctionnement monophasé.
Couplage en série du relais thermique bimétallique en fonctionnement monophasé.
IV-4.10 Défaillance de phase
Lors d’une défaillance de phase, les moteurs couplés en étoile ne sont pas mis en danger. Il en va
différemment des moteurs couplés en triangle :
• Puissance nominale Pe ≤ 10 KW : Le courant de déclenchement sur une phase du relais

thermique doit être ≤ 1,25. Ie
• Puissance nominale Pe ≥ 10 KW: Les dispositifs de protection des moteurs doivent
comporter un déclenchement différentiel.
Différentes industries telles que la chimie, la pétrochimie, l’industrie gazière, exigent le
déclenchement différentiel dans leurs prescriptions de fonctionnement.
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Page 48
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Principe du dispositif différentiel
En cas de coupure de phase ou de déséquilibre sur les trois phases d’alimentation d’un moteur, le
dispositif dit différentiel agit sur le système de déclenchement du relais thermique.
Selon la figure suivante, le principe du déclenchement différentiel repose sur la configuration d’un
double curseur composé d’un curseur de défaillance (différentiel) et d’un curseur de surcharge.
1 Curseur Bimétal - 2 Curseur de défaillance (différentiel)- 3 Curseur de surcharge- 4 Levier

différentiel-5 Contact de déclenchement (contact à ressort)- S1 Course de déclenchement en cas
de surcharge triphasée- S2 Course de déclenchement en cas de défaillance de phase- S3 Ouverture
du contact de déclenchement
En cas de défaillance de phase, le bimétal, non parcouru par le courant, se refroidit et déplace le
curseur de défaillance en sens contraire du curseur de surcharge. Ces courses opposées sont
transformées en un mouvement de déclenchement par un levier différentiel. En cas de défaillance
de phase, cette disposition en double curseur provoque un déclenchement déjà pour 85% du
courant de déclenchement triphasé. Cette particularité concerne le courant qui circule dans le
relais.
V-4.11 Temps de récupération
Après le déclenchement du relais thermique, il faut un certain temps pour que les lamelles
bimétalliques puissent refroidir. Ce temps est appelé le temps de récupération. Les lamelles
reprennent leur position tout de suite après cet intervalle de temps.
Le temps de récupération dépend de la caractéristique du relais thermique et de l’intensité du
courant qui provoque le déclenchement. La figure suivante donne des valeurs indicatives de ce
temps de récupération. On relève par exemple qu’après un déclenchement provoqué par un courant
de 4 fois le courant de référence, le temps de récupération est d’environ 35 secondes.
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Ie : Courant de référence - tw : Temps de récupération [s] secondes, [m] minutes
Le temps de récupération permet également au moteur de refroidir pendant cette pause. La
plupart du temps, il n’est cependant pas suffisant pour permettre un nouvel enclenchement.
V-4.12 Courbe de déclenchement
C'est la courbe représentant le temps de déclenchement en fonction des multiples de l'intensité de

réglage.
Fonctionnement sur les trois phases à partir de l’état froid
• Le relais thermique est caractérisé par son intensité nominale In et il est réglable de 0,65
à 1xIn. On note Ir l’intensité de réglage.
• La norme précise la tolérance sur le déclenchement : 1,05.Ir ≤ Id < 1,25.Ir
• En pratique, pour un relais thermique à simple bilame, le courant de non-déclenchement
vaut environ 1,1.Ir.
• L'intensité minimale de déclenchement est égale, en général, à 1.15 Ir.
• Le déclenchement se produit pour 1,2.Ir en 15 ou 20 minutes.
Comme on vient de dire qu’un relais est muni d’un dispositif différentiel fonctionnant lors du
fonctionnement sur deux phases, on présente alors la caractéristique de déclenchement type
d’un relais thermique avec et sans déclenchement différentiel à chaud et à froid.
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Ie : Courant de déclenchement ; t : Temps de déclenchement ; [s] secondes ;[m] minutes
A froid :
a: Charge symétrique sur 3 pôles
b: Charge bipolaire avec déclenchement différentiel
c: Charge bipolaire sans déclenchement différentiel
A chaud
d: Charge symétrique sur 3 pôles.
NOTA : Lorsque le relais est muni d’un dispositif différentiel, alors la courbe c sera absentée.
IV-4.13. Classes de déclenchement
Les relais thermiques protègent contre les surcharges. Mais pendant la phase de démarrage, ils
doivent laisser passer les surcharges temporaires dues à la pointe de courant et déclencher
uniquement si cette pointe, c'est-à-dire la durée de démarrage, est anormalement longue.
Selon les applications, la durée normale de démarrages des moteurs peut varier de quelques
secondes (démarrage à vide) à quelques dizaines de secondes (machine entraînée à grande inertie).
Pour répondre à ce besoin la norme définit pour les relais de protection quatres classes de
déclenchement :
- Classe 10 et 10A : temps de démarrage inférieur à 10 s (applications courantes)
- Classe 20 : temps de démarrage inférieur à 20 s.
- Classe 30 : temps de démarrage inférieur à 30 s.
Les courbes et le tableau suivants montrent l’incidence sur les courbes de déclenchement
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Exemple : Courbes de déclenchement d’un relais thermique Classe 10A et 20
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Le relais thermique possède une certaine plage de réglage de son intensité de déclenchement Ir.
On règle toujours le relais à la valeur nominale du courant absorbé par le récepteur qu’il protège :
Ir = In.
Application : Relais thermique classe 10A
Un moteur triphasé absorbe un courant nominal de 20 A. Une surcharge apparaît. On mesure un

courant de surcharge de 40 A.
• 1er cas : pour une durée de surcharge de 20 s, est-ce que le relais thermique déclenche ?
I 40
Réponse : On a : I r = I n = 20 A et sur = = 2 . De plus, la durée de surcharge est de 20 s
Ir 20
Conclusion : (d’après la courbe) le relais thermique ne déclenche pas.
• 2ème cas : pour une durée de surcharge de 4 min, est-ce que le relais thermique déclenche ?
I 40
Réponse : On a : I r = I n = 20 A et sur = = 2 . De plus, la durée de surcharge est de 4 min
Ir 20
Conclusion : (d’après la courbe) le relais thermique déclenche.
Il déclenche au bout de :
- 25 s à chaud,
- 35 s sur 2 phases,
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Page 53
……………………………………………………………………………………………………………………………………..
- 1 min à froid.
IV-4.14 Critères de choix d’un relais
• Tension d’emploi
• Courant d’emploi
• Plage de réglage
• Durée de démarrage
IV-4.15 Protection des moteurs à forte inertie
La protection contre les surcharges des moteurs à démarrage longs doit être réalisée de préférence
avec des relais à bilame classe 20 et 30. Si cette solution est impossible la protection peut être
réalisée en court-circuitant le relais thermique durant la durée du démarrage.
Remarque : pour les applications avec un démarrage long, il est nécessaire de s’assurer que
l’ensemble des constituants qui compose le départ moteur est dimensionné pour supporter le
courant de démarrage sans échauffement excessif.
IV-4.16 Coordination
a- Choix de la bonne coordination
Pour répondre à ces objectifs, les constructeurs proposent des associations soit avec des
disjoncteurs, soit avec des fusibles à Haut Pouvoir de Coupure (HPC). Le dispositif de protection
contre les courts-circuits (DPCC) doit être parfaitement coordonné avec le dispositif de protection
contre les surcharges.
Les normes CEI 947-4-1 et 947-6-2, définissent 3 types de coordination qui précisent les degrés
de destruction acceptables pour les appareillages concernés après court-circuit et les niveaux de
service attendus. Cette règle de coordination est sous l'entière responsabilité du constructeur du
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Page 54
relais. Le constructeur donne dans ces catalogues des tableaux d’association permettant de faire le
bon choix :
b- Définition des coordinations
Coordination de type 1 : S’applique aux départs moteurs des machines simples, pouvant
supporter des arrêts plus ou moins importants. Après un court-circuit :
• le contacteur et le relais peuvent être endommagés,
• avant de redémarrer, la remise en état du départ moteur peut s’avérer nécessaire.
Coordination de type 2 : S’adresse plus particulièrement aux applications industrielles de

processus continus supportant des arrêts limités. Après un court-circuit :
• aucun dommage, ni déréglage ne sont autorisés,
• le « collage » des contacts du contacteur est admis s’ils sont facilement séparables,
• l’isolement doit être conservé après incident,
• la remise en service est assujettie à l’inspection du départ moteur.
Coordination totale (ou continuité de service) : Est réservée aux processus continus nécessitant
un redémarrage immédiat des moyens de production, sans précautions particulières. Après un
court-circuit:
• aucun dommage, ni déréglage ne sont acceptés.
• l’isolement doit être conservé après incident.
• la remise en service est immédiate sans précaution particulière.
c- Règles générales à adopter
Pour garantir la protection des personnes et des biens, réduire les pertes de production, limiter les
temps d’arrêt des moteurs ainsi que les coûts des réparations, au plus juste niveau toléré par les
………………………………………………………………………………………………….
Préparé par Antoine NOHRA Page 55
exploitants, il faut coordonner les protections en associant, de façon sélective, les appareils entre
eux.
La règle de coordination de type 2 peut être réalisée comme suit :
1. Sectionneur fusible équipé de fusibles HPC de type aM,

2. Contacteur en catégorie AC3,
3. Relais thermique compensé et différentiel.
Grâce à ses qualités exceptionnelles de limitation, le fusible HPC est le meilleur limiteur de courant
de court-circuit. Il est tout à fait indiqué pour être ce Dispositif de Protection contre les Courts-
Circuits.
Le choix du fusible doit être effectué en fonction de la coordination recherchée. La coordination

"fusible relais" est réalisée en règle générale avec des fusibles HPC du type aM (accompagnement
moteur).
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EXTRAIT DES CATALOGUES CONSTRUCTEURS
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CHAPITRE VI
APPAREIL DE COMMANDE – LES CONTACTEURS
VI-1 les contacteurs
VI-1.1 Variante
Réf : Schneider
VI-1.2 Définition
C’est un organe de commande, il n’est pas muni de protection. Il est capable de commander à
distance un récepteur de puissance car il est capable d’établir et d’interrompre des courants
importants donc Un Pdc assez élevé.
VI-1.3 Symbole
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Préparé par Dr. Antoine NOHRA Page 63
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Commande du contacteur : Circuit simple/ Domaine de tension bobine
VI-1.4 Constitution.
Électriquement il est constitué de:

• Un électroaimant
• Plusieurs contacts à fermeture, qui ont un pouvoir de coupure important, qui servent
d’interrupteurs dans les circuits de puissance. Ce sont les pôles
• Plusieurs contacts auxiliaires à ouvertures et à la fermeture qui possède un faible pouvoir
de coupure. Ils sont utilisés pour la commande et la signalisation.
Vue éclatée du contacteur LC1D09 de Schneider
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VI-1.5 Technologie en fonction du courant d’emploi.
Il existe différents types de contacteurs suivant son courant nominal.

Des contacteurs à ouverture par translation, pour les petites et moyennes puissances, des
contacteurs à ouverture par rotation pour les grandes puissances.
VI-1.6 Catégories d’emploi
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NOTA : AC2 suivant normes IEC et UTE ; AC2’ suivant VDE
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VI-1.7 Durée de vie d’un contacteur.
Lorsque le contacteur est employé sous tension et courant nominal, la grandeur qui donne sa durée
de vie est la durée de vie électrique (Endurance électrique).
A l’aide d’abaques constructeur, et connaissant le courant d’emploi de la charge, on est capable

d’estimer la durée de vie en millions de cycles de manœuvre (Endurance électrique).
Pour l’utilisateur, ce qui est important ce sont les heures de fonctionnement.
La formule suivante traduit la relation entre le nombre de cycle et la durée de vie en tant que temps.
Endurance électriqueen fonction du courant coupé

Durée de vie d' un contacteur =
nombre horaire x nombre d' heures x nombre de mois
des manoeuvres travaillées par mois travaillés dans l' année
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Exemple : Un contacteur ayant 2 200 000 manœuvre, fonctionnant 50 fois par heures au moyenne
de 200 h / mois (8 h / j) sur 11 mois.
2 200 000
DV = = 20 ans
50 x 200x11
Tableau de durée de vie électrique (Endurance électrique) d’un contacteur en AC1
Tableau de durée de vie électrique (Endurance électrique) d’un contacteur en AC3
Exemple : Catégorie d’emploi AC3 : Commande moteur asynchrone à cage avec coupure
« moteur lancé »,
Le courant coupé Ic en CA3 est égal au courant nominal d’emploi Ie (courant moteur).
Pour un moteur 30 KW, Ue = 400 V, cosφ= 0,77 on obtient Ie = 56 A.
Ic = Ie = 56 A
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Souhaité : 2 millions de manœuvres : ContacteurLC1 D65
Souhaité : 4 millions de manœuvres : ContacteurLC1 D150
VI-1.8 Association d’un contacteur et d’autre appareillage.
Lorsqu'un contacteur est muni d'un relais thermique, l'ensemble constitue un discontacteur.
Le contacteur n'est pas apte à couper des courants de court-circuit, il doit être associé à des fusibles
du type aM qui interviennent au-delà du pouvoir de coupure du contacteur.
On peut tracer sur un même graphique la courbe de déclenchement temps/intensité du relais
thermique et de la courbe de fusion du fusible. A l'intersection des courbes on a le pouvoir de
coupure limite du contacteur.
Remarque : Un rupteur est un contacteur dont les pôles principaux sont normalement fermés.
VI-1.9 Choix d’un contacteur.
Les critères de choix d’un contacteur sont les suivants :
Nombre de pôles :
Tension d’emploi :
Courant d’emploi :
Catégorie d’emploi :
Pouvoir de coupure :
Durée de vie mécanique :
Durée de vie électrique :
Tension et fréquence circuit commande :
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CHAPITRE VII
APPAREIL DE SECTIONNEMENT
VII-1 Le sectionneur
VII-1.1. Schéma
Sectionneur tripolaire Sectionneur tripolaire porte fusible Interrupteur sectionneur

690 V 25A réf Schneider LS1- D25
Interrupteur - sectionneur porte fusible tétra polaire sectionneur unipolaire

750 V 125 A avec levier de commande réf Schneider GS1-K4
VII-1.2. Définition-utilisation
Le sectionneur est un appareil mécanique de sectionnement (On utilisera indifféremment les

termes « Séparer » et « Isoler » la connexion) capable d'ouvrir et de fermer un circuit lorsque le
courant est nul ou pratiquement nul afin d'isoler la partie de l'installation en aval du sectionneur
ou bien l’alimenter.
• Le sectionneur comme le sectionneur porte fusible ne possède pas de pouvoir de

coupure. C’est-à-dire qu’ils ne peuvent pas être manœuvrés en charge.
……………………………………………………………………………………………………………………………………...
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• L’interrupteur sectionneur peut s’ouvrir et se fermer sous charge nominale.
V-1.3. Symbole
VII-1.4. Constitution et rôle des différents organes.
Il est constitué de pôles principaux, de contacts auxiliaires ou contacts de pré ouverture, d’une
manette de commande et il peut porter des fusibles.
- Les contacts principaux permettent d'assurer le sectionnement de l'installation, c'est une fonction
de sécurité obligatoire. Ils n’ont aucun pouvoir de coupure ou de fermeture.
- Les contacts auxiliaires ou de pré ouverture (pré coupure) permettent de couper le circuit de
commande des contacteurs avant l'ouverture des pôles principaux du sectionneur ce qui évite la
coupure en charge (pas de PdC). De même à la mise sous tension, le circuit de commande n'est
fermé qu'après la fermeture des pôles du sectionneur.
- La poignée de commande peut être verrouillée en position ouverte par un cadenas (sécurité
opérateur pour la maintenance).
- Le sectionneur avec fusibles et contacts auxiliaires offre la possibilité, en enlevant les cartouches
fusibles et par fermeture du sectionneur, d'alimenter uniquement le circuit de commande et ainsi
de pouvoir tester un équipement automatique sans risque au niveau des organes de puissance. En
effet, les organes de puissance n'étant pas alimentés, il est possible de simuler un cycle de
fonctionnement d'un système automatique.
NOTA: Un dispositif contre la marche en monophasé est possible en utilisant des fusibles à
percuteurs.
VII-1.5. Choix d’un sectionneur
On choisit un sectionneur d’après :

- Nombre de pôles.
- Valeur de la tension.
- Courant nominal.
- Contacts auxiliaires.
- Nature de la commande.
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- Système de fixation.
Documentation technique d’un sectionneur porte fusible :
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CHAPITRE VIII
SYMBOLES ELECTRIQUES
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EEP001ch V-VI-VII-VIII-cours 2019-2020-Fusibles Et Disj R thermique-Contacteur-Sectionneur-Symboles

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Distribution et installation électriques-EEP001 I.S.S.A.E.

Ce support est à usage strictement lié au cadre de l’enseignement à

Préparé par Dr. Antoine HANNA NOHRA

LES ELEMENTS DE PROTECTION DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES

V-1- Les perturbations sur les installations

Nature des perturbations Causes Effets Moyens de protections

- Augmentation brutale de la tension due : à- àDestruction des - Coupure instantanée.

-Mauvais - Coupure instantanée.

V-2.1 Présentation du fusible.

On retient les cartouches cylindriques et les cartouches à couteaux.

V-2.5 Dimensions d’un fusible

V-2.6 Les différents types des cartouches fusibles.

b- Les cartouches ultra-rapides (type FF, FA ou UR) : Appelées aussi « prosistor »

d- Les cartouches très temporisées (type TT ou type aM -accompagnement

Type Courbe de fusion Utilisation

Standard ou usage général

Lent ou très retardé Utilisé pour les forts courants

V-2.7 Caractéristiques d’un fusible.

b- Courant nominal (In) ou calibre d’une cartouche fusible: Ce courant correspond au

Type (classe) de la cartouche fusible

Intensité nominale ou assignée

Tension nominale ou assignée

e- Temps conventionnel de coupure « t »: c'est le temps qui s'écoule entre le moment où

f- Caractéristiques temps / courant d’une cartouche fusible :

La norme NF C 63-210 impose des zones normalisées temps/courant dans lesquelles

• Courbes de fusion pour les fusibles type gG D’après FERRAZ SHAWMUT

Exemple : un fusible aM de calibre 10A commence à fondre à partir de 48 A au bout de 40 s.

h- Pouvoir de coupure (Pdc) : C’est la valeur maximale de courant de court-circuit qu’une

i- Contrainte thermique : C’est l’énergie par unité de résistance nécessaire à la fusion du

l’intégrale de Joule : W = R  i 2  dt = R  I 2 eff  t

Lors d’un court-circuit, la contrainte thermique limitée par le cartouche correspond à

j- Courbe de limitation : Un court-circuit est dangereux tant par ces effets

Exemple : Un courant présumé de court-circuit de valeur efficace de 10 KA peut atteindre

Les différences pour les reconnaître :

Pour l’électronique Pour la maison Pour la voiture

• Les MICROFUSE TR5/ MRF/MRT ….

MRF action rapide

Type MSF 125 MSF 250 MST 250 MSTU 250

Type 172321 172322 172593 172844

• Fusibles Montage CMS

Type USF 0603 USF 1206 UMT 250 MGA

Type 172876 MKF MSB MKT

Type OMT 250 SMD-FST 5x20 SMD-FTT 5x20 SMD-SPT 5x20

• Fusibles thermiques : ces fusibles fondent à une température donnée.

Il peut donc être assimilé à un fusible réarmable.

• Les fusibles américains

V-3. La protection contre les surcharges et les courts circuits : Le disjoncteur

V-3.2. Fonctions principales.

Il a deux fonctions principales :

V-3.3. Principe de la protection par disjoncteur

Conformément à la norme NF C 15-100 un appareil (disjoncteur ou fusible) assurera

Ir intensité de réglage (ou calibre In ).

Pdc pouvoir de coupure de l'appareil.

Icc intensité de court circuit triphasé.

IV-5.5. Courbe de déclenchement typique d’un disjoncteur magnétothermique

Pdc (Pouvoir de Coupure) :

Zone de déclenchement Zone de déclenchement

Le déclenchement thermique se situe dans l’enveloppe Ith1= 1,15.In et Ith2= 1,45.In

• Le disjoncteur ne déclenche jamais pour I=In.

V-3.6. Les différentes courbes de déclenchement

Exemple de disjoncteur industriel Compact NS400N (Schneider) à courbe de

Réglage du déclencheur électronique du STR23SE

Courbes de déclenchement Disjoncteurs compact NS400N à 630. Déclencheurs

V-3.7. La sélectivité des protections.

Sélectivité entre deux disjoncteurs