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TP 04 

: Résonnance magnétique nucléaire


(RMN)

AYADI Aya Beta 1


FANJAS Charles
11/02/2022

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SOMMAIRE

I) Introduction

II) Manipulation

1) Modèle quantique de la RMN


a) Interaction d’un noyau avec un champ magnétique extérieur
b) Le déplacement chimique

2) Simulation informatique du phénomène de RMN


a) Description du logiciel
b) Simulation de la résonnance

3) Observation expérimentale de la résonance magnétique


nucléaire
a) Mesure de l’influence du champ magnétique

III) Conclusion

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I) INTRODUCTION
Le but de ce TP est d’étudier le phénomène physique de résonnance magnétique
nucléaire qui est un phénomène basé sur la détection d’une absorption d’énergie lors
de transitions entre états rotationnels (de spin) de noyaux atomiques placés dans un
champs magnétique.

II) MANIPULATION
1) Modèle quantique de la RMN :
a) Interaction d’un noyau avec un champ magnétique extérieur  :
Exercice 1  :
Dans cette première partie nous allons exprimer ν 0 en fonction de B0, γ et ms, ensuite
nous allons calculer la fréquence de résonnance de ν 0 pour différent champ (0,4T en
TP Physique et 7T en TP Chimie).
Pour ce faire nous allons nous aider de la figure 21 et des équations 5, 6 et 7 :
Nous savon que d’après l’équation 7 que :
∆E
∆ E=E β−E α =hν  ν=
h

Or d’après la figure 21 et l’équation 5 : Ems= -ms.(h/2 π ). γ .B0 entre 1 et 2 min.


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∆ E=E β−E α = (ms.h̅. γ . B0 – (- ms.h̅ . γ .B0))= h ν et ms de l’hydrogène vaut ± ce qui
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donne :
2m s . γ . B 0
h ν = 2ms.h̅. γ .B0  ν =

B0 0,4T 7T
Formule 2.1 2.1
. γ .0,4 . γ .7
ν= 2 ν= 2
2π 2π
Fréquence 17032125,39 Hz 298062194,3 Hz

Tableau indiquant la valeur de la fréquence pour B 0

D’après les fréquences calculées nous nous situons dans la gamme des ondes radios.

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b) Le déplacement chimique :
Nous allons calculer la différence de résonnance entre la référence et l’hydrogène ν 0
pour un champ de 0,4 T et un déplacement chimique de 4 ppm.
En s’aidant de l’équation 8 :
𝜹 = 106 (ν local −ν ref )/ν 0

4=106 ( ν local −ν ref )/17032125,39


4∗17032125,39
νlocal −ν ref = =68,128 Hz
106

Pour mesurer le déplacement chimique de la glycérine, il faut un ordre de précision


entre 1 et 1O.
2) Simulation informatique du phénomène de RMN
a) Description du logiciel :

Photo du logiciel simulation

Nous remarquons que lorsque la flèche d’un noyau est orientée vers le bas, il est
représenté sur le niveau d’énergie inférieur de la figure de droite. Et inversement
lorsque la flèche pointe vers le haut.
Lorsque nous fixons une valeur de B 0 à 0,75 T, les moments magnétiques
interagissent avec le champ magnétique externe. L’axe des noyaux s’oriente dans la
même direction que le champ magnétique mais ils peuvent être de sens différents.

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Les flèches qui pointent vers le haut sont appelées des spins up, ils se forment
lorsque le noyau est dans l’état alpha.
Lorsque nous augmentons la valeur de B 0, E0 se déplace vers la ligne du bas et donc
nous pouvons dire qu’il se divise en 2 niveaux d’énergies.
Lorsque l’aimantation nucléaire qui est la somme vectorielle des moments
magnétiques est nulle, aucun signal sera mesuré car l’aimantation est dirigée dans la
direction du champ B0.

b) Simulation de la résonnance :

Photo du logiciel simulation

La flèche est caractéristique du rayonnement électromagnétique de fréquence ν


ajouté à Bo. Elle commence au premier niveau d’énergie et se répand
perpendiculairement à celui-ci.
Lorsque celle-ci s’arrête avant ou après le deuxième niveau d’énergie rien ne se passe
sur les moments magnétiques. Ce n’est que lorsque celle-ci s’arrête précisément sur
le deuxième palier d’énergie que la majorité des moments magnétique s’orientent
vers la source du signal et se déplace sur le deuxième niveau d’énergie. C’est à cet
instant que la valeur de hν est égal à la différence entre les deux niveaux d’énergie
crée par le spin. C’est donc à ce moment-là que le matériau peut absorber l’énergie
qui le traverse. N’étant pas très stable les moments magnétiques alternent entre 2 ème
et premier niveau d’énergie assez rapidement ce qui crée une transformation de de
l’onde en entrée en une émission de photon (absorption/émission). Cette émission

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est caractéristique et proportionnelle à la quantité du matériau. Le matériau peut
donc ainsi être identifié ou quantifié.
Ici la fréquence est, pour une onde de 0,4 T, de 17 MHz ce qui correspond aux valeurs
calculées dans la partie 1.

3) Observation expérimentale de la résonance magnétique nucléaire :


a) Mesure de l’influence du champ magnétique :

Nous réalisons le montage figure 24 page 32, et en faisant varier la fréquence entre
16 et 19 MHz nous allons mesurer le courant à appliquer aux bobines pour obtenir la
résonnance, nous obtenons les valeurs suivantes :

Fréquence en MHz Intensité en A Bo en T


16,07 2,76 0,47565508
16,49 2,87 0,494612347
17,08 2,99 0,515293003
17,5 3,12 0,537697047
18 3,23 0,556654314
18,52 3,37 0,580781746
18,99 3,51 0,604909177
Tableau indiquant les valeurs de l’intensité et du champs magnétique en fonction de la fréquence

Nous avons calculé B0 de la manière suivante :


μ0∗2∗N∗I
B 0=
L

Avec :
- 𝑜 = 4 ∗ 10−7𝐻/𝑚
- 𝑁 = 480
- 𝐿 = 7 ∗ 10^3 m

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Fréquence de la résonnance en fonction du
champ magnétique
Fréquence en MHz 19.5
19
f(x) = 22.8111224018139 x + 5.25033936651582
18.5 R² = 0.997731170511792
18
17.5
17
16.5
16
15.5
15
14.5
0.46 0.48 0.5 0.52 0.54 0.56 0.58 0.6 0.62

Champ magnétique en Tesla

Courbe représentant la fréquence de résonnance en MHz en fonction du champ magnétique en Tesla

III) CONCLUSION

En conclusion nous avons vu comment fonctionnait un spin, comment nous pouvions


mesurer les différents niveaux d’énergie qu’il formait ainsi que la relation qui le lie aux ondes
que le matériau, dont il provient, peut absorber. Enfin nous avons tester un appareil de RMN
sur de la glycérine et avons effectué un relevé de valeur affin de prouver dans la pratique
nos résultats expérimentaux.

Nous aurions dû poursuivre plus loin dans les analyses expérimentales mais nous n’en avons
pas eu le temps.

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