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Ce talon est mesuré à partir d’un protocole bien précis décrit dans la Norme
internationale ISO 9888 : 1999, disponible sur le site de l’Afnor www.afnor.fr (norme payante).
Intitulé de la norme : Evaluation, en milieu aqueux, de la biodégradabilité aérobie ultime des
composés organiques. Essai statique : Méthode Zahn-Wellems.
La procédure décrite dans la norme est très complexe, et les laboratoires ont été amenés à
simplifier la stratégie en élaborant le plus souvent un protocole simplifié pour mesurer la DCO
dite « dure ».
Rappel sur la composition d’une eau usée à dominante domestique issue d’un réseau collectif :
Une eau usée à dominante domestique présente en moyenne une DCO totale de l’ordre de 700 à
750 mg O2/L. La DCO dure soluble est mesurée en moyenne à environ 30 à 35 mg O2/L. On
constate en France, pour des eaux usées domestiques de réseau collectif, que la DCO dure
soluble représente moins de 4% de la DCO totale. Hors de France, des fractions plus élevées ont
été observées.
La concentration en DCO dure mesurée dans les eaux traitées d’une station d’épuration
domestique collective peut être augmentée par des apports d’eaux usées autres que
domestiques, contenant du carbone réfractaire à la dégradation biologique en au moins 5 jours
(rejets industriels, lixiviats, etc.).
Avant d’accepter le déversement d’eaux usées non domestiques en tête d’une station
d’épuration urbaine, il convient de vérifier au préalable que la nature de ces eaux permettra de
respecter les niveaux de rejet de l'arrêté d'autorisation. La mesure de la DCO « dure » (ou DCO
réfractaire) des eaux non domestiques en question permet d’évaluer quel sera l’impact de la DCO
qui va traverser la station sans être altérée sur la concentration finale dans les eaux traitées.
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En sortie d’une station d’épuration à processus biologique traditionnel et traitant des
effluents à dominante domestique de réseau collectif, les ratios et concentrations couramment
rencontrés sont les suivants :
Tableau 1
Des niveaux de rejet très contraignants sur la DCO totale (< 60 mg/L) imposés à une
station d’épuration traditionnelle par boue activée fonctionnant dans le domaine de l’aération
prolongée va nécessiter la mise en œuvre de traitements complémentaires pour éliminer la
fraction de DCO dure due aux MES qui fuitent avec l’eau de sortie (membranes, filtration), ou
l’élimination de la fraction de la DCO réfractaire (ozonation…)
Si l’on retient les valeurs de DCO dure associées aux paramètres MES et DBO5 décrits dans le
tableau 1, on peut décrire la DCO totale selon l’équation suivante :
[DCO]totale = [MES] x 1,2 + ([DBO5]totale – [DBO5]MES) x 2,4 + [DCO] dissoute réfractaire
4. Quelques exemples de DCO dure obtenues sur 2 types d’effluents (données Irstea Lyon)
Sur effluent brut (mg 02/L)