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Objectifs pédagogiques
1) Observer concrètement le fonctionnement et les caractéristiques électriques des condensateurs.
2) Étudier qualitativement la charge et la décharge d’un condensateur.
ATTENTION !
1) Un condensateur débranché peut être chargé. Pour éviter les chocs, déchargez-le avant de le manipuler
en reliant ses bornes une à l’autre avec un conducteur.
2) Les condensateurs utilisés ici sont polaires. Vérifiez toujours les marques indiquant le côté positif et
négatif et branchez la borne positive du condensateur du côté de celle de la source, et vice-versa.
Matériel
1 source CC
1 boîte 300 en 1
1 condensateur gris
2 ampoules
1 multimètre
Accessoires électriques
Chronomètre
Théorie
Qualitatif :
Dans un circuit, lorsque qu’un condensateur se charge ou se décharge, un courant circule. Par contre, lorsqu’un
condensateur est complètement chargé ou déchargé, aucun courant ne circule. On peut visualiser ce courant en
plaçant des ampoules dans le circuit. Celles-ci ne s’allument que lorsqu’il y a un courant. Attention : le fait que
du courant cesse de circuler (I=0) lorsqu’un condensateur est complètement chargé ne veux pas dire que la
tension soit nulle aux bornes de ce dernier, au contraire, c’est qu’elle a atteint son maximum.
Quantitatif :
Lorsqu’on décharge un condensateur, la charge accumulée diminue de façon exponentielle. Comme la tension
aux bornes de celui-ci est proportionnelle à la charge accumulée, elle diminue donc en fonction du temps selon
l’équation :
−t
∆ V ( t )=∆ V 0 e RC (1)
où R est la résistance totale du circuit, C est la capacité du condensateur et ∆ V 0 est la différence de potentiel
initiale. En prenant le logarithme naturel de chaque côté, on a donc l’équation linéaire
−1 (2)
ln ∆V (t)= t +ln ∆ V 0
RC
On peut mesurer des valeurs de la tension (ΔV) aux bornes d’un condensateur en fonction du temps (t) écoulé
depuis le début de sa charge. On peut donc tracer un graphique de ln ∆V en fonction de t , dont la pente nous
permet de calculer la valeur expérimentale de RC . On pourrait ensuite tester la théorie en comparant cette
valeur avec la multiplication des mesures directes prises avec un ohmmètre (R) et un capacimètre (C).
Manipulations
Partie A : Analyse quantitative
1
Pas facile, ça va viiiite! Soit vous faites l’expérience 2 fois et comparez les valeurs pour en déduire l’incertitude, soit vous la
faites une seule fois, mais en prenant chacun une série de valeurs et comparez vos données pour en déduire l’incertitude…
Partie B : analyse qualitative
1. 2.
Partie A :
Consignez vos mesures dans un document Excel clair, avec des tableaux complets et clairs.
Tracez le graphique de la différence de potentiel aux bornes du condensateur en fonction du temps.
Obtenez la courbe de tendance appropriée pour ce graphique et affichez son équation.
Sous l’équation affichée par Excel, écrire aussi l’équation théorique (dans une boîte de texte). Ajustez
l’équation affichée (y et x remplacés par les paramètres adéquats).
À quelle valeur correspondrait la constante de temps expérimentale (τ=RC) selon l’équation obtenue?
Calculez ln ∆V (logarithme naturel) directement à partir de vos données de tension.
Tracez un graphique de ln ∆V en fonction de t (barres d’erreur inutiles).
Obtenez la courbe de tendance appropriée pour ce graphique.
Est-ce que la forme de vos données (discuter des deux graphiques) correspond à la théorie?
Parties B :
Décrivez et expliquez en vos mots vos observations (phrases complètes). Temps zéro, une fois chargée
(t=∞) et décharge lorsque la source est déconnectée. Vous pouvez coller ceci dans une boîte de texte dans
le fichier Excel qui contient votre partie A. Attention au français.
Remettre une feuille de calcul (fichier Excel) contenant votre analyse pour les 2 parties (texte, données et
graphiques) dans LÉA avant le 11 avril à 23h59.