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Université Abderrahmane Mira de Béjaïa

1ère année ST-SM/ LMD

LE 20/04/2005

Nom & Prénom section groupe


ALOUI FARID
TAHIR FERHAT
TOULA FAROUK D 3
KACI ELAAKRI

OBSERVATION NOTE

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I/ Introduction :

Dans ce TP on sera amené à étudier un phénomène physique propre du


condensateur qui est sa charge et sa décharge et à travers une résistance. Celui ci est
constitué de deux conducteurs isolés appelés auxiliaires.
Il est caractérisé par la valeur absolue de la charge sur chaque armature la différence des
potentiels entre les caractères et par sa capacité.

II/ But :

 Etude de la charge et de la décharge d’un condensateur.


 Mesure de la constante de temps d’un circuit R.C.
 Mesure du déphasage entre deux tensions sinusoïdales

III. Principe :

Etude de la charge d’un condensateur à travers une résistance :

La charge d’un condensateur est Q=CV


où C: capacité du condensateur et V: tension au bords du condensateur.
Montons le circuit ci-dessous, avec ce circuit on peut changer un condensateur à travers
une résistance R
R

E C
2
1 K

A un instant Près pour origine t=0 on ferme l’interrupteur K on position (1) .


Le générateur E a fait circuler un courant i(t) tel que :
I(t) = dQ/dt « qui charge le condensateur. »
L’équation du circuit est : E= i(t) + Q(t) /C où : E= (RdQ/dt )+(Q/C)
Et la tension au bornes du condensateur est Vc (t) = Q(t) / C = E(1-e-t (RC))

 Résistance :

Le condensateur étant chargé Q = C.E.


Fermons l’interrupteur (K) en position (2) à t=0 le condensateur se décharge à travers la
résistance R, alors l’équation du circuit devient :
R.i(t)+Q(t)/C = 0  R dQ(t) /dt + Q(t) /C =0
Où la tension du condensateur est Vc(t) = E.e-t/RC.
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 Calcul de la constante de temps :

- Charge :

Théoriquement, la charge ou décharge complète ne peut être obtenue qu’au bout d’un
temps infini. Pratiquement, on utilise la constante de temps , elle est donnée par l’abscisse
du point d’intersection de la tangente à l’origine avec l’asymptote de la courbe.
Donc pour la charge, l’équation de la tangente est ;
y = (E/RC) x, pour y = E  x= RC =  constante de temps.

D’où pour t= RC  Vc()= E(1-1/e)

Vc(v)

E(1-1/e)

t(ms)
= RC

- Décharge :

Même calcul =RC  Vc()= E. 1/e

Vc(v)

E.1/e

t(ms)
= RC

D’après les graphes on constate que :


Pour la charge, la tension Vc correspond à une variation continue et au bout de
quelques milli-secondes elle atteint la valeur E, et pour la décharge, la tension Vc
correspond à une variation discontinue qui s’annule au bout de quelques milli-secondes

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IV/ Matériel utilisé :

- Un générateur de signaux.
- Oscilloscope.
- Une maquette constituée de résistance et de condensateur.
- Fil électrique.

V/ Manipulation :

A l’aide du matériel qu’on dispose, on réalise le montage ci-dessous :

Y2
R
Y1
b
C I

Définition :

Un signal carré est une succession dans le temps de tensions E et de court circuit
pendants laquelle la tension E appliquée est égale à la durée du court-circuit. On obtient
ainsi une série de charges et de décharges du condensateur, sachant que nous négligerons
la résistance interne du générateur devant la résistance R.
Pour des fréquences suffisants, nous pouvons observer le phénomène à l’aide d’un
oscilloscope.

A/ Mesure de la constante de temps :

On met les valeurs demandées de R et C qui sont dans le tableau ci-dessous :

On allume le générateur et l’oscilloscope et on observe le signal carré du générateur.


On fixe la fréquence de ce dernier à f = 500Hz et l’amplitude du signal carré à 2,5 volts.
Puis on observe à l’oscilloscope le signal aux bornes du condensateur (Vc) en utilisant la
même échelle que pour le signal carrée de manière à pouvoir les superposer et on relève la
courbe ( charge et décharge ) observée pour chaque couple de valeurs R et C sur du papier
millimétré.( Voir accompagnie).

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La visualisation à l’oscilloscope montre que la tension Vc décrit une succession de
charges et de décharges cela pour chaque cas, mais en observant bien , on voit que le
condensateur C1 monté avec R1 que lors de chaque commutation les régions transitoires
ne sont pas terminées, le condensateur n’a ni le temps de se charger, ni le temps de se
décharger complètement, et pour les deux derniers cas (R1 avec C2) , ( R1 avec C3) les
régimes transitoires sont largement atteints, la charge est complète avant que la décharge
déduite.

Tableau 1 :

Résistance R() R1 R2 R3
Capacité C(F) C1=0,68 C2=0,47 C3=0,22
t graphique (ms)>charge t1= 0,14 t2= 0,098 t3= 0,046
t graphique (ms)>décharge t1= 0,16 t2= 0,102
t3= 0,063
La valeur de  se calcule comme déjà vu au principe ( intersection de la tangente
et l’asymptote )

- La valeur de la résistance R1 :

Comme 1 = CR1  1 = /C

Pour le graphe correspondant au premier couple (R1, C1) R1 = 1/C1 


R1= 0,14 .10-3/0,68.10-6
R1= 206 
R1 = 2/C2  R1= 0,098 .10-1/0,47.10-6 = 204 

Pour le graphe correspondant au troisième couple ,


R1 = 3/C3  R1= 0,046 .10-3/0,22.10-6
R1= 209 

Commentaires :

On remarque une légère différence entre les résultats obtenus de R1 et cela est dus
aux erreurs commisent lorsqu’on a rapporter les courbes de la charge et de la décharge.

B/ mesure du déphasage :

Manipulation :

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On met la fréquence du générateur sur 5 volts et on utilise le même montage avec un
générateur de signaux sinusoïdaux tel que Vgm = 1 Volt. On règle toujours le stop au
centre de l’écran.

- 1ère méthode :

On observe sur l’oscilloscope deux signaux sinusoïdaux correspondants à Vg(t)


l’autre Vc(t) leurs équations sont :
Vg(t) =a1 sin (t+1) , Vc (t) = a2 sin (t+2)

Le déphasage  = /2-1/ = (dK) 2

 t : période de l’oscillation
 d : temps de déphasage.

V(volt)

Vg(t)

Vc(t)
t(ms)

d
T

On rapporte les valeurs de t et de d pour chaque couple de R ( voir tableauc2 )

- 2ème méthode :

Vg(t)
La déviation horizontale causée par la tension V’c(t),
V’c(t) = Vcm sin (t+2) et la déviation
verticale Vo(t) = -Vgm sin(t+1) L
L0
Vc(t)
et avec réglage convenable, on voit apparaître une
ellipse sur l’écran dans ce cas le déphasage
correspond à :
sin() =L0/L =2Vgm= Vg(t)/Vgm

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On relève les valeurs de L0 et L graphiquement au tableau 2

Tableau 2 :

R() C(F) T(ms) d(ms) 1(0) L0(cm) L(cm) 2(0)


500 R1 C1 2 0,2 36 2,5 4 35,1
500 R2 C2 2 0,15 27 1,8 4 26,74
500 R3 C3 2 0,3 58 3,4 4 58,27

Comparaison entre 1et 2 :

On peut remarquer à partir du tableau que 1et 2 différent de peu qui est du à
quelques erreurs de mesures commisent, et comme on sait, la méthode de l’oscilloscope
bi-courbes est la plus précise.

Commentaire :

On remarque également du tableau que le déphasage est plus grand avec la résistance
R2 montée avec le condensateur C1 qu’avec la résistance R1 montée avec le même
condensateur C1 et aussi le déphasage est plus grand avec C1 monté avec R1 que C2
monté avec R1.

On peut donc conclure que le déphasage augmente en donnant au circuit une


résistance plus importante maintenue avec le même condensateur.

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