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JUSTICE DÉMOCRATIE
&
Dans son projet :
‘‘Prévention etDans
gestion
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projet : its fonciers en
Ituri’’
‘‘Prévention et gestion des conflits
fonciers
Avec l’assistance endeIturi’’
financière l’Union Européenne
Édite : JURIDIQUES
LEXIQUE DES TERMES
USUELS EN MATIERES
LEXIQUE DES ET
FONCIERE TERMES JURIDIQUES
IMMOBILIERE
USUELS EN MATIERES
FONCIERE ET IMMOBILIERE
En collaboration avec :
avec KAYIMBI
Sylvain
En collaboration : MALU,
Juge au Tribunal de Grande
Sylvain KAYIMBI MALU,
Instance de Bunia
Juge au Tribunal de Grande
Instance de Bunia
Les points de vue qui sont exposés dans le présent document ne
représentent en aucun cas les points de vue officiels du bailleur de fonds.
Les points de vue qui sont exposés dans le présent document ne
Avril 2009
représentent en aucun cas les points de vue officiels du bailleur de fonds.
Avril 2009
RCN
JUSTICE
&
DÉMOCRATIE
1
RCN
JUSTICE DÉMOCRATIE
&
Dans son projet :
Édite :
Dans son projet :
Édite :
1
Avant-propos
La compréhension et l’intelligence que l’on a de chaque concept sécrète
et conditionne toute une série de comportements, parfois générateurs de
conflits. De ce fait, il est impératif d’être précis et juste dans la terminologie
employée.
S’il est exact d’affirmer que le langage des juristes présente pour « les non-
initiés » une particularité déroutante, il n’en demeure pas moins vrai qu’il
peut être rendu accessible au grand nombre.
C’est dans cette optique que s’inscrit le présent « Lexique des termes
juridiques usuels en matières foncière et immobilière », fruit de notre
expertise que RCN Justice & Démocratie, sous les financements du 9è Fonds
Européens de Développement, entend mettre à la disposition du public qui
s’intéresse à la thématique foncière, mais surtout aux personnes ressources
de la Société civile de l’Ituri, comme outil technique de sensibilisation en
matière foncière.
3
Préface
Il est des occasions et réalisations qui méritent d’être marquées d’une
note blanche surtout si elles sont génératrices d’un incontestable bénéfice
pour la société civile ou la population.
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ABREVIATIONS
Adj. : adjectif
Al. : Alinéa
Art. : Article
Dr. : Droit
Dr.civ. : Droit civil
Ex. : Exemple
Gr.m : Groupe de mots
N. : Nom
N.f. : Nom féminin
N.m. : Nom masculin
Ord. : Ordonnance
Pl. : Pluriel
Proc. : Procédure
Proc. Civ. : Procédure Civile
S.R. : Section rurale
S.U : Section urbaine
Tr. : Transitif
V. : Voir
v. : Verbe
5
A Abandonné, e. adj. : délaissé par le maître ou le propriétaire. En ce sens,
un bien abandonné est un bien qui a eu un maître qui s’en est débarrassé. Ex.
un objet jeté à la poubelle, une épave, etc.
En droit foncier congolais, la notion de « bien abandonné » avait été introduite
par l’Ordonnance n°74-152 du 02 juillet 1974. « Bien abandonné »
signifiait un immeuble répondant aux critères de l’ordonnance précitée, Ex.
la non occupation ou la non exploitation d’un immeuble, d’une terre, etc. Cette
ordonnance a été abrogée en 1984.
A cause de mort, Gr.m. (Dr. Civ.): Qui ne produit ses effets qu’à la mort
d’une personne ;
Ex. Le testament est un acte à cause de mort.
Acquérir, v. tr. (Dr. Civ.): devenir propriétaire d‘un bien, d’un droit par
achat, échange, succession, etc.
Alluvions, n. f: Dépôt de terre apporté par un cours d’eau lors d’une crue.
6
Annotation, n. f: Remarque, observation faite par le Conservateur des Titres
Immobiliers sur le certificat d’enregistrement lors d’une mutation (voir art.
235 de la loi foncière).
Authentique, adj. : Etabli par un officier public (un notaire p. ex) dans les
formes et solennités prescrites par la loi.
Ainsi, un acte authentique est celui qui a été reçu par l’autorité légalement
habilitée à instrumenter (V. ce mot)
Ex : un acte de vente d’une maison notarié par le Procureur de la République est
un acte authentique. En droit congolais, l’acte authentique fait foi jusqu’à preuve
littérale contraire.
7
B Bail, n. m. : Louage des choses. Il s’emploie pour désigner plus particulièrement
la location des immeubles ou des animaux susceptibles de profit pour
l’agriculture.
Bailleur (resse), n. : Personne qui, dans un contrat de bail, s’engage à faire
jouir l’autre, le locataire ou le preneur, de son immeuble moyennant un prix, le
loyer.
8
Champêtre, adj. : Relatif aux champs.
Ex. Travaux champêtres : travaux des champs.
Communauté locale, Gr. m. : Population établie sur une terre rurale et
menant un mode de vie selon les principes traditionnels.
Conflit, n. m. : Contestation d’un droit sur un bien par deux ou plusieurs
personnes.
Synonyme de litige ou différend.
Ex : Monsieur UCERCAN est propriétaire d’une maison et personne ne lui conteste
ce droit. Mais, si Mr UNEGA prétend lui aussi obtenir un titre de propriété sur la
même maison, il y a là conflit ou contestation.
Conflits fonciers : Litiges ou différends qui portent sur les terres. La loi distingue
les conflits fonciers régis par la coutume de ceux régis par le droit écrit.
*Ceux régis par la coutume : conflits portant sur des terres dites rurales ou
coutumières (V. art. 386 de la loi foncière)
*Ceux régis par le droit écrit : conflits portant sur les terrains situés en
milieux urbains.
9
Convention, n. f. : Accord de volonté entre deux personnes (ou deux parties)
par lequel elles s’obligent l’une envers l’autre à donner, à faire ou à ne pas faire
quelque chose.
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Débiteur, (Dr. Civ.) : Dans un contrat, c’est la personne qui est tenue envers
une autre d’exécuter une prestation.
Ex. l’acheteur d’une maison est débiteur en ce qu’il doit en payer le prix de vente
D
et le vendeur est débiteur en ce qu’il doit livrer ou céder l’immeuble.
De cujus (Dr. Civ.) : Premier mot de la formule latine « de cujus successione
agitur » qui signifie « la personne de la succession de qui il s’agit »; le défunt en
rapport avec la succession. Personne décédée qui laisse un héritage.
Descente sur les lieux, Gr. m : Procédure de preuve par laquelle le tribunal,
avec les parties présentes ou représentées, se transporte sur les lieux où se trouve
l’objet du litige et procède aux constatations, évaluations, appréciations ou
reconstitutions qu’il estime nécessaires.
Ex : UNEN assigne YEKA pour dépassement des limites et empiètement sur son
terrain.
Pour se rendre compte de la matérialité des faits, le tribunal ordonne la visite des
lieux (descente sur les lieux).
11
la mutation du certificat d’enregistrement, il est détenteur du droit à devenir
propriétaire.
Domaine, n. m (de l’Etat) : Ensemble des biens dont dispose l’Etat tant
fonciers, immobiliers que mobiliers.
1) Domaine foncier de l’Etat : Comprend toutes les terres de l’Etat (art 55 de
la loi foncière).
*Le domaine foncier public de l’Etat : constitué de toutes les terres
affectées à un usage ou à un service public.
Ex. les aéroports, les routes, les stades publics, les parcs nationaux, les casernes,
les forêts classées, etc.
*Le domaine foncier privé de l’Etat : comprend toutes les terres de l’Etat
non affectées à un usage ou à un service public.
2) Domaine immobilier de l’Etat : constitué de tous les immeubles par
incorporation ou par destination appartenant à l’Etat.
*Le domaine immobilier public de l’Etat comprend tous les immeubles
affectés à un usage ou à un service public.
Ex. les bâtiments administratifs, les monuments publics, les hôtels de ville, les
hôpitaux publics, les palais de justice, etc.
*Le domaine immobilier privé comprend les immeubles non affectés à un
usage ou à un service public de l’Etat.
Ex. maison destinée au logement du personnel de l’Etat, les immeubles en
déshérence, les immeubles expropriés, etc.
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Donation, n, f, (Dr. Civ.) : Contrat par lequel une personne, le donateur,
transfère à une autre, le donataire, la propriété d’un bien ou d’un droit patrimonial,
sans en attendre une contrepartie. La donation est par nature gratuite.
Droit, n, m : Ensemble des règles régissant la vie en société et sanctionnées par
la puissance publique (l’Etat).
*Droit réel : qui porte sur une chose meuble ou immeuble.
Ex. l’habitation est un droit réel immobilier parce qu’il porte sur un immeuble.
*Droit rural : ensemble des règles régissant la propriété agricole, ses transferts,
les conventions entre propriétaires et locataires ainsi que les dispositions portant
statut des exploitants agricoles.
Echange, n. m: Contrat par lequel une personne cède un bien contre la remise
d’un autre de même valeur. E
Ex. : KABEMBA est propriétaire d’une maison située au quartier Saio, il l’échange
contre celle de NGABU située au quartier Salongo.
Empiéter, v. : Dépasser les limites, déborder sur un immeuble, sur un terrain
ou un fonds du voisin.
Ex. : En érigeant une construction, la toiture surplombe la parcelle voisine ; il y
a empiètement.
Enregistrement, n. m :
1° Inscription sur un registre officiel d’un acte ou d’un contrat en vue de faire la
preuve de son existence et de la date de sa signature.
2° Inscription des concessions sur les registres de la Conservation des Titres
Immobiliers.
Epave, n. f : Bien mobilier abandonné par son propriétaire qui demeure inconnu.
13
Etablissement d’utilité publique, Gr. m : Personne morale de droit privé,
qui gère une activité présentant un intérêt général et dotée à ce titre d’un régime
juridique de faveur tel que l’octroi, par le Président de la République, d’une
concession à titre gratuit (voir art. 160 et suivants de la loi foncière).
Eviction, n.f, (du verbe évincer) : Perte d’un droit sur bien (immeuble en
l’occurrence) en raison de l’existence d’un droit antérieur sur le même bien.
Ferme, n. f :
1°Domaine agricole donné en fermage ;
2°Dr. Civ. : Contrat par lequel un propriétaire abandonne à quelqu’un
l’exploitation d’un domaine moyennant un loyer ou une redevance.
Foncier, adj. : Du latin « fundus » qui veut dire fonds de terre, sol. Foncier
signifie alors qui se rapporte à la terre, au sol en tant qu’immeuble par nature.
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Fonds, n. m : Terme désignant un immeuble non bâti; terre (immeuble par
nature).
Fonds dominant, Gr. m : Immeuble bâti ou non bâti au profit duquel est
établie une servitude.
Gage, n. m :
- Contrat par lequel un débiteur remet un bien mobilier à son créancier en garantie
du paiement de la dette.
G
- Droit pour le créancier de se faire payer par préférence aux autres créanciers
sur un bien mobilier donné en garantie.
Garantie locative, Gr. m : Somme d’argent remise par le locataire au bailleur
destinée à l’indemniser de toutes les dégradations et pertes survenues durant
la location. Cet argent n’appartient pas au bailleur mais doit être remboursé au
locataire à la fin de son contrat de bail.
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H Habitation, n. f :
1° Demeure, maison qu’on habite.
2° Usage d’un fonds que l’Etat reconnaît à une personne soit pour en jouir elle-
même avec sa famille, soit en y habitant soit en y créant des entrepôts pour soi
même (Art. 141, al 1er de la loi foncière).
Hectare, n. m : Mesure de surface équivalent à 100 mètres carrés (100 m ²).
Son symbole est le ha. Les dimensions des blocs de terres urbaines ou rurales à
concéder sont fixées en hectares (Art. 183 de la loi foncière).
Héritage, n. m : Ensemble des biens tant meubles qu’immeubles que laisse une
personne à son décès.
Synonyme d’hérédité.
Héritier(e), n. :
*Au sens large, celui qui succède au défunt soit par l’effet de la loi, soit par
celui du testament.
*Dans un sens plus précis, celui qui succède au défunt en vertu de la seule
loi par opposition au légataire qui est institué par le testament.
Dans ce cas on parle des héritiers « ab intestat » et des héritiers testamentaires
(voir Art. 756- 757 de la loi n° 87- 010 du 1ér. août.1987 portant code
de la famille).
16
Hypothèque, n. f : Droit réel grevant un immeuble et constitué au profit d’un
créancier en garantie du paiement de la dette (Art. 250 de la loi foncière)
Ex. : KAPINGA sollicite et obtient de la banque un crédit de 500.000 FC ;
pour assurer le banquier du paiement de sa créance, il lui donne en garantie
les documents de sa maison. En cas de non paiement ou de l’insolvabilité, le
banquier pourra saisir le tribunal pour faire vendre l’immeuble et se faire payer
par préférence sur le produit de la vente.
Impôt foncier, Gr. m : Celui qui est fixé et calculé en fonction de la superficie
des propriétés foncières (mieux propriétés immobilières) bâties ou non bâties. Il
se calcule suivant la nature des immeubles et le rang des localités. Cet impôt est
payé par les propriétaires des maisons, les titulaires du droit d’emphytéose, de
superficie, d’usufruit des biens imposables ainsi que par les personnes occupant,
en vertu d’un bail, des biens immobiliers faisant partie du domaine privé de l’Etat
et des entités administratives décentralisées.
L’impôt foncier est régi en droit congolais par l’Ordonnance loi n° 69-006 du
10 février 1969 telle que modifiée et complétée à ce jour.
Inaliénable, adj. : Qui ne peut être aliéné ou dont la propriété ne peut être
transmise.
Ex. : Le sol est la propriété inaliénable de l’Etat signifie que l’Etat ne peut
transmettre à qui que ce soit son droit de propriété sur le sol.
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Inattaquabilité (du certificat d’enregistrement) : Principe tiré de l’article
227de la loi foncière selon lequel les droits de propriété, la concession et les
charges réelles constatés par le certificat d’enregistrement ne peuvent être remis
en cause, ce titre ayant force probante. Ce principe connaît une atténuation : les
causes de résolution ou de nullité du contrat, l’erreur de l’ordonnance d’investiture
peuvent donner lieu à une action en rétrocession s’il ne s’est pas écoulé deux ans
depuis l’établissement du certificat.
Incessible, adj. : Qui ne peut faire objet d’une cession. Voir ce mot.
Indivis, e, adj. : Sur lequel s’exercent des droits de même nature sans qu’il y ait
division matérielle des parts de chacun.
Ex. : Ozia et Avo ont hérité de leur père Angui d’une maison. Cette maison est un
bien indivis : Chacun d’eux y exercent un droit de propriété mais matériellement
cette maison est un bien indivis. On peut mettre fin à l’indivision en provoquant
la licitation.
Infraction, n. f : Toute violation de la loi pénale, toute action ou omission que
la loi frappe d’une peine.
Insaisissable, adj. : Qui ne peut faire l’objet d’une saisie par la justice. C’est le
cas de bâtiments administratifs.
18
Jouissance, n. f : utilisation d’un bien dont on perçoit les fruits produits
périodiquement et régulièrement par une chose sans altération de sa substance. J
Ex. : Les loyers et autres revenus en argent procurés par un bien à l’occurrence
une maison, sont les fruits dont jouit le bailleur.
Jugement, n. m :
1°Au sens large, c’est toute décision rendue par un tribunal ou une
juridiction.
2°Au sens plus restreint, le jugement se rapporte à une décision d’un tribunal
par opposition à l’arrêt qui émane d’une Cour.
Livre d’enregistrement, Gr. m : Registre dans lequel sont inscrits les certificats
d’enregistrement au fur et à mesure qu’ils sont établis par le Conservateur des
Titres Immobiliers (Art. 224 de la loi foncière).
Livret du logeur, Gr. m : Autrefois titre d’occupation d’une parcelle dans un
centre urbain. Il a été supprimé depuis la loi foncière (Voir art. 390 de la dite
loi).
Locataire n. m : Dans le contrat de bail, c’est celui qui obtient le droit d’utiliser
l’immeuble loué contre le versement d’une somme d’argent appelé loyer. Il est
désigné également par le terme « preneur ».
Location, n. f : Contrat de louage ayant pour objet un immeuble.
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Lotir, v. : Etablir les plans parcellaires.
Louage (des choses), n. : Contrat par lequel une des parties s’oblige à faire
jouir l’autre d’un bien pendant un certain temps moyennant un prix que celle-ci
s’oblige à lui payer.
On distingue le louage des biens meubles de celui des biens immeubles (une
maison) appelé bail à loyer ou location.
Mandat, n. m : Pouvoir qu’une personne donne à une autre pour poser des
actes juridiques en son nom et pour son compte.
Marché immobilier, Gr. m : Transactions ayant pour objet les immeubles.
20
moyennant partage des fruits et pertes.
Meuble, n. m : Bien que l’on peut déplacer ou qui peut se mouvoir d’un lieu à un
autre et les droits dont ces biens peuvent être l’objet.
Mitoyenneté, n. f : Etat d’un bien sur lequel deux voisins ont un droit de
copropriété et qui sépare des immeubles.
Ex : mur mitoyen : celui qui sépare deux parcelles (Voir art.39 à 48 de la loi
foncière).
21
N Non aedificandi, Exp. : Expression latine qui signifie « sur lequel on ne peut
construire ».
Un terrain non aedificandi : un terrain sur lequel on ne peut ériger une
construction.
Ex. : Les espaces verts qui appartiennent à l’Etat sont des terrains non
aedificandi.
Notarié, adj. : Qui a été reçu par le notaire et collationné par lui.
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Occupation, n. f :
1° Mode d’acquisition par la prise de possession d’une terre sans maître.
N.B : En RDC, il n’existe pas de terre sans maître depuis la loi du 20.07.1973
O
dite foncière car toutes les terres appartiennent à l’Etat ;
2° Le fait de s’installer, d’avoir la main mise sur un lieu en manifestant la
volonté d’acquérir.
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P Parcelle, n. f : Portion de terre.
Partage, n. m : Opération qui met fin à une indivision ou à une copropriété.
Pâturage, n. m : Lieu couvert d’herbes qui doivent être consommées sur place
par le bétail.
Paysan, ne, n : Homme, femme vivant à la campagne et s’occupant des travaux
de champs.
Péage, n. m : Droit perçu pour l’usage d’un ouvrage public par les particuliers,
au profit de l’Etat ou du concessionnaire qui, ayant construit ledit ouvrage, est
chargé de la gestion.
Personne, n. f : Individu auquel est reconnue la capacité d’être sujet de droit :
capacité de posséder des biens d’agir en justice, etc.
*La personne physique : Etre humain, Homme ;
*La personne morale : Groupement ou institution à qui la loi reconnaît la
capacité d’être sujet de droit.
Préavis, n. m : Période qui doit s’écouler entre l’annonce, par une personne,
dans un contrat de location à durée indéterminée, de sa décision de mettre fin
audit contrat. Le préavis ne met pas fin aux droits et obligations réciproques du
bailleur et du locataire.
Préjudice, n. m : Dommage matériel ou moral subi par une personne par le fait d’un
tiers (perte d’un bien, atteinte à la considération, au respect de la vie privée, etc.).
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Prescription, n. f : Moyen d’acquérir un droit ou de se libérer d’une obligation
après l’écoulement d’un certain laps de temps déterminé par la loi. On
distingue :
*Prescription acquisitive ou usucapion : Celle qui a pour objet l’acquisition
d’un titre de propriété par une possession ininterrompue.
Ex : Monsieur SAFARI détient par devers lui et utilise un vélo appartenant à
BAHATI. La loi dit que si au bout de trente ans BAHATI ne réclame pas son bien,
SAFARI en devient propriétaire.
*Prescription extinctive : Celle par la quelle le débiteur se libère de son
obligation si le créancier n’exerce pas son droit pendant un laps de temps.
Ex : Dans l’exemple, si BAHATI ne me réclame pas son bien en laissant écouler
30 ans, il perd son droit sur ledit bien. Il y a prescription extinctive dans son
chef.
Propriété, n. f : Droit de disposer d’une chose d’une manière absolue et exclusive
sauf les restrictions qui résultent de la loi et des droits réels appartenant à autrui
(Art. 14 al.1e de la loi foncière). Le droit de propriété confère à ses titulaires
trois attributs ou prérogatives à savoir :
*L’usus : droit de détenir et d’utiliser la chose ;
*Le fructus : droit de jouir, de percevoir les fruits ou les revenus provenant de
la chose ;
*L’abusus : droit de disposer de la chose (par l’aliénation ou la destruction).
25
Q Quittance, n. f : Acte écrit remis au débiteur par lequel le créancier reconnaît
avoir reçu le montant de sa créance.
Régime, n. m : ensemble des règles juridiques qui organisent une institution,
une matière.
*Régime foncier : contient les principes selon lesquels la terre appartient à
l’Etat qui peut en céder la jouissance aux particuliers.
*Régime immobilier : organise la propriété des immeubles par incorporation
(bâtiments) et des immeubles par destination (matériel agricole).
Reprise (droit de), n: Droit que l’Etat peut se réserver, dans un contrat, de
reprendre à toute époque tout ou partie d’un terrain concédé qui serait nécessaire
à telle activité d’intérêt général ou à l’exécution des travaux publics (Voir
art.120, 131, etc. de la loi foncière).
L’Etat peut se réserver le droit de reprise à l’expiration du délai convenu lorsque
le locataire ne met pas en valeur la parcelle achetée.
26
succession, par laquelle l’héritier ou le liquidateur, pour le compte des héritiers,
sollicite une Ordonnance qui leur permettra d’obtenir auprès du Conservateur
des Titres Immobiliers, la mutation en leur nom du certificat d’enregistrement
couvrant l’immeuble laissé par le de cujus( Voir art. 233 de la loi foncière et
807 du code de la famille).
Saisie, n. f : Voie d’exécution forcée par laquelle un créancier fait placer sous
main de justice les biens de son débiteur en vue de les faire vendre aux enchères
publiques et de se payer le prix par préférence.
S
Saisie immobilière ; Gr.m : Saisie pratiquée à la demande d’un créancier
muni d’un titre exécutoire (un jugement) sur un immeuble de son débiteur. En
droit congolais, la procédure est organisée par l’ordonnance du 12.11.1886
telle que modifiée et complétée par le décret du 20.12.1955.
Saisie mobilière, Gr.m : Saisie pratiqué sur un objet mobilier, sur une créance
ou une valeur mobilière.
Scellés, n. m. pl. : Bande de papier ou d’étoffe fixée par un cachet de cire marqué
d’un sceau par l’autorité publique afin d’empêcher provisoirement l’ouverture
d’un appartement ou d’une pièce. Le bris des scellés est une infraction en droit
congolais (Art.139 à 140 du code pénal livre II).
27
biens meubles et immeubles qu’il a acquis à titre onéreux ou à titre gratuit.
Séquestre, n. m : Personne désignée par la justice ou par des particuliers pour
assurer la conservation d’un bien qui fait l’objet d’un litige.
Servitude, n. f : Charge imposée à un immeuble, bâti ou non bâti, au profit d’un
autre immeuble appartenant à un propriétaire distinct.
La servitude peut découler de la situation des lieux, des obligations imposées par
la loi ou du fait de l’homme (Voir art. 169 à 180 de la loi foncière).
Succession, n. f :
1°Transmission du patrimoine d’une personne décédée à une ou plusieurs
personnes en vie ;
2°Le patrimoine laissé par le de cujus.
Superficie, n. f : Forme des concessions ordinaires par laquelle l’Etat reconnaît
à une personne le droit de disposer des constructions, bois, arbres et autres
plantes incorporés dans son fonds (terre) (Voir art. 123 de la loi foncière).
28
Tacite reconduction, Gr.n : Renouvellement d’un contrat entre les parties à
l’arrivée du terme, sans qu’il soit besoin d’un écrit ou paroles expresses, mais du
seul fait de la poursuite ou du maintien des relations préexistantes.
T
Ex : ILUNGA donne en location sa maison à KANDOLE. Le contrat est conclu
pour une durée de deux ans prenant cours le 1er janvier 2007.
Alors que le contrat de bail est censé prendre fin le 1er janvier 2009, le bailleur
continue après cette date, à percevoir normalement ses loyers et le locataire à
résider dans la maison. On dit qu’il y a tacite reconduction du contrat de bail qui
devient cette fois là à durée indéterminée.
Tarif, n. m :
- Disposition réglementaire fixant le montant de la redevance à payer par
le particulier usager d’un service public.
- Tableau indiquant les coûts des produits ou des services, le montant des
droits de douane, des taxes…
- Montant du prix de service, d’un travail.
Terres rurales, Gr.m : Celles que les communautés locales habitent, cultivent
ou exploitent d’une manière quelconque : individuelle ou collective conformément
aux coutumes et usages locaux (voir art. 388 de la loi foncière).
Testament, n. m : Acte juridique unilatéral par lequel une personne, le testateur,
exprime ses dernières volontés et dispose de ses biens pour le temps qui suivra
sa mort.
Titre, n. m : Acte écrit qui fait la preuve d’un droit, soit de propriété, soit de
concession. Le titre faisant preuve de concession d’une terre et de la propriété
immobilière est le certificat d’enregistrement (Voir art. 219 de la loi
foncière).
Tracé, n. m : Ensemble des lignes constituant le plan d’un ouvrage à exécuter
(une route, une voie publique).
29
Travaux publics, Gr.m : Ceux exécutés sur un immeuble dans un but d’utilité
générale, soit pour le compte d’une personne publique soit, plus rarement, pour
le compte d’une personne privée s’ils sont effectués par une personne publique
agissant dans le cadre d’une mission de service public.
Usage, n. m : Droit de jouir d’un fonds appartenant à l’Etat soit en y habitant
avec sa famille, soit en y construisant des entrepôts pour soi-même (Voir art.141
de la loi foncière).
Usufruit, n. m :
1°Droit de jouir et d’user d’un fonds appartenant à l’Etat, comme l’Etat lui-
même mais à charge de le conserver dans son état (Voir art. 132 de la loi
foncière).
2°Droit qu’a le conjoint survivant d’habiter la maison conjugale après le décès de
son conjoint.
Vente, n. f : Contrat par lequel une personne, le vendeur, transfère ou s’engage à
transférer un bien à une autre personne, l’acheteur, qui a l’obligation d’en verser
le prix en argent.
Vente publique aux enchères, Gr.n : Vente par adjudication (voir ce mot).
Voirie, n. f :
1°Aménagement et entretien des voies, des chemins.
2°Enlèvement quotidien des ordures dans la ville.
3°Le service qui s’en occupe.
30
Zones (expropriation par), n: Partie importante d’une surface de terrain
concerné par l’expropriation pour cause d’utilité publique et affectée à un
ensemble des travaux d’utilité publique. L’expropriation par zone est décidée par
Z
le Président de la République.
(Voir loi n°77- 001 du 22.02.1977sur l’expropriation pour cause
d’utilité publique).
31
ANNEXES AU PETIT LEXIQUE
ANNEXE I
ANNEXE II
1. Fiche parcellaire.
2. Attestation provisoire de propriété.
N.B : Titre supprimés par la loi foncière.
ANNEXES
ANNEXE III
40
32
ANNEXE I
Nom :
Adresse : Le,…………………………………
De …………………………………………..
contrat de concession…………………………………………………………………………………
ANNEXES
Espérant que cette demande fera l’objet d’un examen favorable, je vous prie de
Signature
41
33
FORMULAIRE DE DEMANDE DE TERRE
PROVINCE ORIENTALE
DISTRICT DE L’ITURI
DIVISION DU CADASTTRB
Nom :…………………………………………………………………………………………………………………………
Post-nom :………………………………………………………………………………………………………………….
Nationalité :……………………………………………………………………………………………………………….
42
34
RENSEIGNEMENT CONCERNANT L A PARCELLE
Superficie :…………………………………………………………………………………………………………………
Fait à, le………/………/….…
Signature
AVIS TECHNIQUE
Reçue le………../………../……………..
Sous le N°………………………………..
ANNEXES
43
35
Modèle
Modèle B de
B de procès
procès verbal
verbal dede mesurage
mesurage et et
dede bornage
bornage
annexé
annexé à l’Ordonnance
à l’Ordonnance dudun° n°
9898
dudu
13 13
maimai 1963
1963
REPUBLIQUE
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE
DEMOCRATIQUE DU DU CONGO
CONGO
Procès
Procès verbal
verbal de mesurage
de mesurage et deetbornage
de bornage Officiel
Officiel N°…………………..
N°…………………..
Nous,…………….résidant
Nous,…………….résidant à........…,
à........…, géomètre
géomètre du cadastre
du cadastre assermenté
assermenté en cette
en cette qualité
qualité par par
le le
tribunal
tribunal de …………………en
de …………………en datedate du ……………….
du ……………….
certifions
certifions avoir
avoir procédé
procédé l’an……….
l’an………. Le …….du
Le …….du moismois de ……..
de …….. au mesurage
au mesurage et bornage
et bornage de lade la
parcelle
parcelle décrite
décrite ci après
ci après à la àdemande
la demande de…..
de…..
Région
Région :………………………
:……………………… Parcelle
Parcelle cadastrée
cadastrée soussous N°…………….
N°…………….
SousSous
régionrégion :……………….
:………………. Superficie…………………………………………………………
Superficie…………………………………………………………
VilleVille :………………………….
:………………………….
Localité
Localité :………………………..
:………………………..
ZoneZone :…………………………………
:…………………………………
LieuLieu dit :……………………………..
dit :……………………………..
Croquis
Croquis de ladeparcelle,
la parcelle, des constructions
des constructions etservitudes.
et les les servitudes.
Les Les tenants
tenants et aboutissants.
et aboutissants.
49P.P
49P.P NonNon
env.env.
47 non
47 P.P P.P non
env.env.45 P.P
45 Non
P.P Non
env.env.
25472547
54 non
54 P.P P.P non
env.env. 50 Non
50 P.P P.P Non
env.env.
ANNEXES
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Bornage…………………………… Sommet Longueur Angles
Nous avons placé des bornes
réglementaires de
dimensions…………………….aux
sommets marqués ……………..
Des bornes mitoyennes de
dimensions…………….existaient aux
sommets marqué………. .
ANNEXES
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Date……………………………..………
B.P. ……………………………………………………….
Monsieur,
Reconversion fiche…………………………….(FC)
Total :………………………………………………(FC)
Montant que je vous demande de bien vouloir verser entre les mains du percepteur de la
DGRAD ou par virement bancaire au compte n°……………./DGRAD ouvert au nom de cette
division à la BCC/ Bunia
J’attire votre sérieuse attention sur le fait que la mise en valeur du terrain doit être assurée
d’une manière continue et ininterrompue à dater de la signature du présent contrat. Faute
ANNEXES
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
DISTRICT DE L’ITURI
PROVINCE
VILLE DE
CONSERVATION DES TITRES IMMOBILIERS
TERRITOIRE DE
B.P
LOCALITE DE
ENTRE :
Article 1er : La République donne à bail au locataire pré qualifié qui accepte une parcelle de
terre ………………..…………… portant le numéro S.U……………… à destination
……………………d’une superficie de …………………………….Dont les limites sont représentées
par un liséré jaune au croquis ci annexé dressé à l’échelle de ………………..…..à …………………
ANNEXES
Article 2 : le présent contrat prend cours le…………………………., il est conclu pour une
durée de ………….. au loyer annuel de …………………..(FC) payable anticipative ment le 1er
janvier de chaque année chez le percepteur de la DGRAD ou par virement bancaire au
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compte n°…………. ouvert au nom de cette conservation à la Banque Centrale du Congo
à…………………….
Article 3 : Le locataire est tenu d’occuper la parcelle louée dans les six mois dès la
signature du présent contrat et d’en commencer réellement la mise en valeur dans le dix
huit mois de la conclusion du présent bail. La mise en valeur devra être conforme à la
destination du terrain et aux normes urbanistiques, esthétiques, de sécurité et d’hygiène
prévue par la législation et règlement en la matière.
Article 4 : Il est expressément prévu au locataire que la mise en valeur et l’occupation dont
question ci avant ne constituent pas un simple dépôt de matériaux et l’érection d’une
baraque de chantier qui sert d’asile pour une sentinelle.
Article 5 : Le présent contrat de location est conclu sous réserve des droits des tiers et sa
résiliation d’office peut intervenir à tout moment s’ il est établi qu’il y a méconnaissance
des droits détenus par un tiers conformément à l’article ………de la loi…………………..
Article 9 : Pour bénéficier des options prévues aux articles 6 et 7 ci avant, le locataire
devra notifier au conservateur au plus tard un mois avant l’expiration du présent contrat
ANNEXES
son intention à lever les options, les deux parties renonçant au bénéfice de la tacite
reconduction.
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Article 10 : Il est interdit de sous louer, de céder son bail ou de céder l’une des options
prévues aux articles 6 et 7 ci avant, de changer la destination du terrain loué sans
l’autorisation expresse, écrite et préalable de l’autorité qui a consenti le présent bail. La
cession vente du terrain avant que celui-ci soit mise en valeur est formellement interdite
quelles que soient les conditions adoptées. L’Etat seul se réserve le droit d’annuler une
pareille cession et de résilier purement le contrat du cédant pour spéculation de terre.
Article 12 : Pour tout ce qui n’est pas prévu dans les clauses contractuelles ci-dessus, est
régi par les dispositions de la loi foncière portant numéro 73-021 du 20juillet1973 telle
que modifiée et complétée par la loi n0 80- 008 du 18juillet 1980 portant régime général
des biens, régime foncier et immobilier et régime de sûreté, spécialement en ses articles 61
à 79, 144 , 145 et 148 à 152 ainsi que par les dispositions contenues dans ses mesures
d’exécutions.
Article 14 : Pour tout ce qui concerne l’exécution du présent contrat, les parties déclarent
élire domicile, le locataire dans les bureaux du territoire de …………………………………………
Et la République dans les bureaux de la conservation des titres immobiliers.
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE………………………………………….
DISTRICT DE……………………………………
B.P.
Circulaire n°604/ D.A/ 27/T.P & A.T du 20.10.1974 relative, aux nouvelles dispositions
sur les autorisations de bâtir.
Du ………../………../…………..
Adresse
Les travaux sont à effectuer sur la parcelle dont je suis le propriétaire, locataire ,
mandataire, N°
District………………….……….Territoire…………………………..…….Ville…………..…………………….
Fait à, le……………………………….…..
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
B.P…………………….…..
KINSHASA/ GOMBE
En foi de quoi, le procès verbal de constat de mise en valeur a été établi aux jours et mois
que dessus.
Lu et transmis
KINSHASA, le ………./…………/……….
ANNEXES
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MNISTERE DES AFFAIRES FONCIERES N°………………………
-Chef de bureau de
cadastre ville de….
Zone de ……………………………………….
J’ai l’honneur de vous faire parvenir sous ce pli avec prière de bien vouloir me le retourner
dûment signé en deux exemplaires le projet de contrat de concession ordinaire relatif
à la parcelle n°……………….situé dans la commune de …………………………………..…………….
que vous occupez en vertu de …..………………………………………………………………………………
Je vous signale que ce montant n’interviendra qu’après versement de la somme reprise
ci-dessous et repartie comme suit :
Montant que je vous prie de bien vouloir verser en espèce entre les mains du comptable
des titres immobiliers de …………………... ou à son compte n°……………………………….chez la
Banque Commerciale Congolaise.
La quittance qui vous sera délivrée doit être présentée en communication en même temps
que les deux exemplaires de concession perpétuelle endéans le mois de la réception de la
présente lettre ainsi que la fiche d’identification ci jointe
(Signature)
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO Ville de…..
DE LA NATURE
ENTRE
ET
Article 2 : Le présent contrat prend cours le …………………….. il est fait suite au ……………..…
la mise en valeur réalisé sur la parcelle est jugée conforme aux normes imposées
conditions de la mise en valeur de peur de voir les constructions y érigées être démolies
pour non respect du contrat de concession.
Article 5 : Le concessionnaire ne peut concéder une parcelle qu’à une personne physique
de nationalité congolaise.
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d’une autorisation expresse écrite et préalable de l’autorité qui accorde la concession
perpétuelle.
Article 7 : Pour tout ce qui n’est pas repris dans ce contrat de concession perpétuelle,
référence est faite à la loi portant sur le régime général des biens, régime foncier et
immobilier pour les mesures d’exécution.
Article 10 : Pour tout ce qui l’exécution du présent contrat, les parties déclarent élirent
domicile, le concessionnaire dans les bureaux du Territoire de ……. …………………Et la
République dans les bureaux de la Conservation des Titres Immobiliers à………………….
Madame et Monsieur………………………………………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………….………….(adresse complète)
Sont enregistrés comme étant, en vertu d’un contrat de concession perpétuelle conclu avec
LA REPUBLIQUE en date du…………………………………reçu le …………………………de la même
année au registre sous le numéro d’ordre général………………..…. et spécial…….…………………
Sur cette parcelle est érigé l’immeuble indiqué ci après………………….... un bâtiment à usage
………………………………..…avec ses dépendances……………………………………………………………..
Les limites, les tenants et les aboutissants de la parcelle susdite sont renseignés au croquis
ci-dessous fait à l’échelle de 1 à …………..………….
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AvAAAAAAAA Av.AAAAAAAAAAA
Llllllllaaaaaaaaa
Les charges qui grèvent cette concession sont indiquées d’autre part
Pour la REPUBLIQUE
ANNEXES
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ANNEXE II
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
DISTRICT DE …………………………………………..
TERRITOIRE DE ………………………………………
CITE DE ………………………………………………………
FICHE PARCELLE N°……………………………………………….
Nom du propriétaire de la parcelle :………………………………………….………………………………
Usufruit………………………………………………………………………………
COPROPRIETAIRES
OCCUPANTS
Le Chef de Cité…….…………….
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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
PROVINCE…………………………………………………..
DISTRICT DE……………………………………………….
TERRITOIRRE DE ……………………………………….
CITE DE…………………………………………………………
RESIDENTIEL
Né à……………………………….………., le …………………..…../………………….……..../………….……….,
Territoire de ………………………………………………………………………………………………………………
District de …………………………………………………………………………………………………….……………
Province ……………………………………………………………………………………………………………………
Nationalité…………………………………………………………………………………………………………………
L’actuel (le) propriétaire acquis cette parcelle par achat, échange, mutation, etc.
Le Chef de la cité
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ANNEXE III
ACTE DE VENTE D’UN IMMEUBLE
(SOUS SEING PRIVE)
ENTRE :Monsieur……………………...………………………………………………………..……………………
Nationalité :………………………… ……………………………………………………………………………………
Résidant à…………………………………………………………………………………………………………………
Ci après dénommé « Vendeur » de première part
ET : Monsieur………………………………………………………………………………………………………
De nationalité …………………………………………….résidant à ……………………………………………..
Ci après dénommé « Acheteur »
IL A ETE CONVENU CE QUI SUIT :
Art.1 :Le vendeur cède en pleine propriété pour quitte et libre de toute charge
hypothécaire avec toutes les servitudes actives et passives, apparentes ou occultes,
continues ou discontinues, qui peuvent l’avantager ou le grever pour en disposer et jouir
moyennant payement des contributions, taxes,et redevances au soussigné d’autre part qui
accepte le bien suivant :(description du bien)
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
Art.2 : L’acheteur dispense le vendeur de toute autre description du bien vendu,
déclarant le connaître parfaitement et le prendre dans l’état actuel tel qu’il se trouve.
Art.3 : La présente vente est consentie et acceptée entre les deux parties pour le prix
global de …………………somme que le vendeur déclare avoir reçue de l’acheteur et dont le
présent acte constitue bonne et valable quittance.
Art.4 : Le vendeur déclare expressément qu’il dispense le Conservateur des titres
immobiliers de porter sur le certificat d’enregistrement à délivrer à l’acheteur toute
inscription hypothécaire destinée à garantir l’exécution pleine et entière du présent acte.
Art.5 : L’acheteur (acquéreur) s’engage à faire à l’administration des contributions, la
ANNEXES
Fait à … …, le ……………./…………/………
LE VENDEUR L’ACHETEUR
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ACTE NOTARIE
témoins instrumentaires à ce requis, réunissant les conditions exigées par la loi. Lecture
du contenu de l’acte susdit a été faite par Nous, Notaire, aux comparants et témoins.
Les comparants pré-qualifiés ont déclarés devant Nous et en présence desdits témoins
que l’acte susdit tel qu’il est dressé, renferme bien l’expression de leur volonté ;
En foi de quoi, les présentes ont été signées par Nous, Notaire et les comparants revêtues
du sceau de l’office Notarial de la ville de ……………………………………………………..……………..
LE NOTAIRE
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REQUETE EN INVESTITURE
A Monsieur le Président du tribunal de
Grande Instance de …………………………..
à………………………………………………………
Monsieur le Président,
A CES CAUSES :
L’exposant vous prie, Monsieur le Président, vous fondant sur les articles………………………
Du code de la famille de bien vouloir fixer cette affaire à la date du………………………..pour :
ET CE SERA JUSTICE
Ainsi fait à …………………le,……………/………../………. Pour l’exposant
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Province :
Ville de :
Commune de :
Territoire de :
Cité de :
CONTRAT DE LOCATION MODELE UNIQUE
N°………………………………………………………
Entre les soussignés :
Monsieur, Madame, Mademoiselle………………………(ou raison sociale)…….………………………
dénommé(e) « Bailleur (resse) » résidant au n°………………………..……………………………………
sur avenue(rue), dans la ville de…………………commune ou territoire de ……………………….….
cité de………………………………………………………………… ;d’une part
Et
Monsieur, Madame, Mademoiselle………………………………………………………………….……………
(ou raison sociale)…………………………………………………………………………….…………………………
dénommé(e) « Locataire » d’autre part.
IL EST CONCLU CE QUI SUIT :
I. Description du bien.
Article 1er : Le bailleur donne en location au locataire qui accepte, son immeuble situé au
n°……………………..……….., avenue(rue)…………………….…………………, commune(territoire)
de……………..……………….……cité de…………….……………………..ville de………………………………
province de ……………………………………..………………….. Ce bien immobilier se compose de :
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
II. Usage.
Article 2 : Le présent contrat s’applique au bien immobilier décrit ci-dessus mis en
location pour
usage :……………………………………………………………………………………………………… (à préciser)
III. Loyer.
Article 3 : Le loyer est mensuel, fixé en monnaie nationale. Il est de
................................................................................................(en chiffre)
………………………………………………………….…………………………. (en lettre)
ANNEXES
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IV. Modalité de paiement.
Article 4 :
Le paiement du loyer peut s’effectuer en espèces, par chèque certifié ou par virement
bancaire anticipativement ou à terme échu(à préciser par les deux
parties………………………………………………………………………………………..……………………...
V. Garantie.
Article 5 : La garantie locative est fixée à :
- trois mois de loyer, pour un bien immobilier à usage résidentiel ;
- six mois de loyer, pour un bien immobilier à usage commercial ;
- douze mois de loyer pour un bien immobilier à usage industriel ou mixte
Article 6 : A l’échéance du contrat de location, la garantie locative est remboursée au
locataire après déduction, le cas échéant, des sommes dues au Bailleur.
Au cours du bail, la garantie n’est pas ré ajustable et n’est pas productive d’intérêts
quelconques. Elle ne peut servir aucunement au paiement des loyers au cours du bail, sauf
accord exprès de deux parties.
VI. Durée.
Article 7 : Pour garantir la stabilité du bail, le contrat est conclut pour une durée minimum
d’un an prenant cours le……………………………(date de réception par l’officier du service de
l’habitat). Il peut être renouvelé par tacite reconduction ou avec l’accord exprès des deux
parties
dégradations du bien loué qui surviendraient pendant le bail et pour lesquelles il serait
responsable ; - payer régulièrement sa facture ou quote- part de facture de consommation
d’eau, d’électricité, du téléphone etc; - ne pas apporter des modifications quelconques au
bien loué sans l’accord écrit du Bailleur.
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IX. Sous location ou cession
Article 10 : Il est interdit au locataire de sous louer tout ou partie du bien loué comme de
céder tout ou partie de son droit de bail.
X. Conditions de résiliation
Article 11 : Le contrat de location prend fin, soit
- à l’expiration du terme convenu et /ou non renouvelé ;
- sur accord des deux parties ;
- à l’initiative de l’une ou l’autre partie suite à l’inexécution par l’autre de ses obligations ;
- par la perte du bien loué dû à un désastre naturel
Article 12 : En cas d’aliénation de l’immeuble, le bailleur doit en informer le locataire et lui
accorder un préavis légal.
Article 13 : En cas de décès d’une des parties, le contrat prend fin à l’échéance convenue à
l’article 7 et ne peut être renouvelé par tacite reconduction.
Article 14 : Le préavis légal correspond au nombre des mois de garanties locatives.
XII. Sanction.
Article 16 : La non légalisation de contrat de location dans un délai de 72 heures après
signature, entraîne le paiement par les parties d’une amende équivalent à un mois de
loyer.
Fait à …………….,le……………….……./………………..…../………….……….
LE BAILLEUR LE LOCATAIRE
LE SERVICE DE L’HABITAT
TIMBRES FISCAUX
ANNEXES
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IMPRIMERIE PAPYRUS / Email: papyruscom@yahoo.co.uk / +243 997 748 602