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E.

P JACOBS

LE SECRET
DE L'ESPADON
L'EVASION DE MORTIMER

LES EDITIONS BLAKE ET MORTIMER


BRUXELLES
ABASOURDIS, LES JAUNES CONSTATENT AVEC STUPE- Maléditon!_lsont ‘ Fouillez ce jardin !
FACTION
QUELACHAMBRE
ESTVIDE !… Lepar baton! À 7 te !

Quan! à vous,relournez-mot celle <$ J


bre de fonden comble! Peut-être ontds de l'écurie est ouverte
lisse quelque mdice dernére eux et trois cheveux
/ ont disparu !

A CETTE NOUVELLE, LEJAUNE ENTRE DANS


/! QI QE

Que signifie ce vacarme


dans ma demeure ? Ah! Cesttoi, msérable Ah! Traître!.. Voici
Li] > esclave qui abrifais ces fa récompense
Da OS CAVWA
; se

ment ! Je les aisernis


moi-même, hier soir !
Sur son ordre

LE KHAN FURIEUX, COMPRENANT LA


FELONIE DE SON SERVITEUR, BONDIT SÛR
LUI LE SABRE HA
A ea
Aux armes! Les Jaunes viennent das:
Zahan-Khan ! Zahan-Khan est mort !!!

L'INTENDANT TOMBE, FRAPPE AMOR, A CETTE VUE L'UN 3TRANSAT DE FUREUR, D'UN
MAIS LE JAUNE PLEIN DE RAGE, ABAT LE COUP DEREVOLVER À BOUT PORTANT, TUE LE JAUNE
KHAN D'UNE RAFALEDE MITRAILLETTE QUI S'ECROULE À 5ON TOUR

A CET APPEL SINISTRE, DETOUTES PARTS, SURGISSENT DES HOMMES EN ARMES . . .

=
mi
Se

——— ER
BLOQUES ENTRE LES COMBATTANTS DU JARDIN S'ETANT GLISSÉS LELONG DELAGALERIE, |
ET CŒUX DE LA COUR, NOS DEUX AMIS open yR UE.
D 7 RAAS: aQu El
À Bravo !Mor mer. dans & = Diable!
vofre idee im extrems, È r Alf:FT l'airdE
nous éhons pris ! re, Les
SE lommage |/amerais bien leur
donner un petit coup de man
à ces braves gens
Blake, la bat + —— EL ICONSIATANT L'AMPLEUR PRISE PARLES EVENEMENTS ETVOULANT
QUITTERLAVILLE AVANT L'ARRIVEE DESRENFORIS LESDEUX MMS
DÉCIDENTDEGhoNER LESREMPARTS EN SAUTENI DEJOUTEN TOUT.

— A Bon akorrs-ÿ..J Marspourra


A queMs soit au render-wus

1 ENEFF
. CE É k hs
- VERS
LES AVES, HARCELES DE TOUTES PARTS PAR DES TIREURS
RUE La QUI SURGIÉSENT DE LUSEN PLUS NOMBREUX
GE ÉREN

PAR LES RUËLLES DESERTES EN DIRECTION


DELA PORTE DELA CITE !
FE

MMAIS enulez.
CCOUTEZ -Por
donc!
DONC
À
!JE VOUS
{
dis QUE

lAlerte! Les
5 senfuent
LAC IPRE ENS SE Er QUE MOMENT, NAZIR ANXIEOX, CEST LAVOTUIREDQCOLONEL
en A pes db reset end ENTEND 5'APPROCHER UNE AUTOMOBILE CELUI-CI, AVERTI DE LA PRESENCE DU CAPITAINE
ENFIN ARAIVESAUREMPART,
D'OULAVUES'TEND AULOIN LANCEE À TOUTE VITESSE ETParasite
DOPROFESSEUR À TURBAT,

AU MOMENT OÙIL PENETRE DANS LA VILLE, LA d Al LE BEZENDJAS MET RAPIDEMENT


LECOLONEL
OLRIK APERÇOIT L'ESPION BEZENDJAS PARLE - 1 1 UN LES
CVENEMENTS TOO ROMMDS AUNESDEBO
MENTANT AVEC LE CHEF DE POSTE . LCHENT SOUDAI,
ENCOURANT D'UNERUELLE AVOISINANTE.

flerte! La ville est


en pleme révolte !

A CETTE NOUVELLE, OLAIK ENTRE DANS UNE VIOLENTE COLERE. d


garde nous suive
ll
Allons tel
vite
J
Läches ! Je vas vous montrer
comment on dresse cette racaille !

BUAKE, MORTIMER ETNASIR


5€ SONT REJOINTS,
FUIENT À BRIDE ABATTUE
5 VERS LE DESERT.
ET MAIS PENDANT QUE LAGARDE ENTOUIE HATE PREND PLACE DANS LE CAMION,ETTANDIS
QUE LA VOITURE DU COLONEL MANŒUVRE POUR SORTIR DELAVILLE, LES ENNEMI, EST RAPIDEMEN
REBELLES QUI 5£SONT RAPPROCHES, EN PASSANT PARLESTOITS, PREN- BATTERIE
TEUSEMENT POSITION SUR LES TERRA AVOISINANTES

Vite, Achmed, ils von


nous échapper!

EST AUSSITOT LE SIGNAL DE À |Lacowrusoussr exreue LE chorreun pucauon sarrmsse,RATE


\ LATTAQUE CONTRE LES DEFEN- DA LLAMOR, AUMOMENT OUILMETENMARCHE, ETSON VEHICULE SEN VIENT À Mille tomnerres! Nous
SEURS DE LA PORTE BUTER CONTRE LAMURAILLE, BLOQUANT
AINSI LASORTIE DELAVILLE, ones LAS
LES JAUNES COMPLETEMENT SURPRIS, SEMETTENT
EN DEFENSE.

ET 5005 UNE PLUIE DE BALLES, LES JAUNES COMMEN


CENT À REPOUSSER PENIBLEMENT LE LOURO
CAMION HORS OÙ PASSAGE

Lieutenant !Le passage


sur-le-champ
va de votre vie !

ler les hommes

APT

SANS S'APERCEVOIR QUE LES REBELLES


ARRIVENT DEJA AU-DESSUS DE
LA PORTE ELLE- MEME
EN
‘ LA

ET C'EST AUSS/TOT LE SIGNAL DE L'ATTAQUE |...


—— — RE
MVIVES AU-DESSUS
DELAPORTE,, LESBALOUTTHES SEMET- ET ENQUELQUES
2] |MAMENT BRASIER! INSTANTS LE CAMION
LA SITUATION N'EST PLUSL'UN
ESTCAITIQUE, QU'UN
ln eg Eogtoe 2] L1265 GARDES D'OLRIK, MORTELLEMENT ATTEINT, ROULE
DAS DE LA VOITURE.

LA VOITURE D’ OLRIK BONDIT EN à PENDANT CE TEMPS,


AVANT, A TRAVERS LA FUMEE LES FUGITIFS GALOPANTA
APEUGIANTE SOUS LA VOUTE BAIDE ABATTUE ONT PRIS
RES No Tes A | DE L'AVANCI

Une msolaton, Sahib!


Vite, portonsle à|
ombre decetamarin |
A CE MOMENT, NASIR LEVE LES YEUX ET. COMPRENANT
AUSSITOT CEQUE CELA SIGNIFIE,
LESTRONS HI
MES S'EMPRESSENT
DE REMONTER ENSELLE. BLAKE APE
i ON AIDE PAR £
Tenez bon, mon eux... Nous
enavons vu bien d'autres !

Qucesatr salema durepecel


Éomeux coupsurlete!

CEPENDANT, DE LA VOITURE, OUAIR À TOTFAIT ET LES MOIS CAVALIERS COUPANT PAR LE DESEAT,
F0YARDS SE JETTENT À CORPS PERDU, ATRAVERS UNE
y LTENDUE SAUVAGE ET ACCIDENTEE OÙ NASIR
Les oi Gps, LSPERE QUE L'AUTO NE POURRA LES SUIVRE
nous les tenons

Hein ? Quoi ! lu oses discutermes ordres ! dort. .Mais malheur à toi PENDANT CE TEMPS GALOPANT SOUS UN SOLEIL DE FEU, LES
Vite !Obéis oujete brûle la cervelle ! bezendias, s'ils nous échappent TROIS HOMMES 5Ë HATENT VERS LEUR BUT.
grieur. je crois Savoir|
On rit qu'ils ont
endroit vers lequel ds se
renoncé à la poursuite ?
dirigent Ilesf possible de
l'ateinare parlspiste Mous
ne hendra plus un
mille de plus, 51
SOLEIL, LES FUGITIFS ARRIVENT DEVANT UN PONTJE- __IANT QUE QUELQUES VIVA si ES ANS 5 ARRIVENT ENFIN PRES DE L'AUTRE BORD
TE SUR UN LARGE TORRENT, DONT LES EAUX GONLEES Ù AN ‘ : -
PARLAMOUSSON, ROULENTÊN FLOTS FURIEUX

SUR L'AUTRE RIVE, OLRIK ET SES HOMMES S'APPRETENT


A TRAVERSER À LEUR TOUR, MAIS

Couvrez-moi,
Je veus essayer
quelque
chose!

Eh bien! Qu'est-ce que vous attendez ? | UN D'EUX, TOUCHE


Vite, fraversez avantquilnesoittrop tard! MBE DANSLE VIDE, L'AUTRE,
T EN RETRAITE
7 = PRE :
FOU DE RAGE IMPUISSANTE, OLRIK ASSISTE À LA ÿ Mille diables! Nous . : d Cent males! dpt hsse |
DESTRUCTION FINALE D0 PONT DONT LES DEBRIS taverserons àla RES | D] dirigent verslacôte, c esi
cerlam.… Dans ce
TOMBENT DANS L'EAU DU TORRENT a D| «5 Orknap disondermer ot!
nage, s illefaut ! 3

l MacsSegeurce senitaller D >


à une mort certaine | On né
traverse pasleChambaduren

Attention !Pas defausse manceuvre. Grimpons É.


d'abord sur ce rocheretonentons - nous

TERRESTRES LANCEES A LEUR POURSUITE, LES TROIS HOMMES ATIEIGNENT ENFIN


UN RIVAGE A L'ASPECT FANTASTIQUE À QUELQUES MILLES DE LA VILE D
_ ke 4

OUT ASS BU PALEMLETEUNIAS OM - CEDANT 5005 SON POIDS, UN


BER CEDERMERAVANCE LEPIEDAFINDEREPRENDRE SNÉTOILE, MAS BLOC DE ROCHE SEDETACHE ETB
|" EST PT LE VIDE

“ loyez, comme l'ndique


laboussole cest li-bas,
à trois milles environ à vol d'oiseau

Cest trop beau


APR | pourétre vrai!

5
1
=

HD A
EN EFFET, TANDIS QU'IL TOMBAIT, BLARE
PAR UNEET \
PIED DANS UNE
pr A TE
ET S'EST EVANOU!

nen2.Deer
l'instant

Mon vieux, je surs navré, mars lorsque j


ai aperçu la Cas Je

Devonppp pe ip 5m
avaient vusceût clé bien pis !

Malheureusement, nous nepouvons nous attarder ici ;


d feut absolument quenous soyons là -bas avant
kb marée. Serrez les dents, je

Allez
neux 7e vite et

==
en avant

CRI
RS
Æ SOLEIL EST DEJA BAS Eee
LORSQU'ILS |
RS
DEVANT UNE PLAGE
Eee
nu |
UNE DERNIERE POIGNEE DE
LT ALARECONSIERNE, CONSTAT QU'AN'APTUS LE FORTE— murs come
dfaut prerou
kepire, ecoutez-mo
bien usSèvez que la base a
AI FEUILLE CONTENANT LESPRÉCIEUX DOCUMENTS est auessidle quà marée base ? DoncSi ne Suis paslEVENU
à CE MO

ment c eshädire dans une heure environ remattendez plus. (ar mème ss
Ê Disparus ! Eh bien! ln y a pas d
/Fspadon tai perdu peur notre cause, appelez -
AOuelle catastrophe! altemative, dlfaut les
vous ce que Angleterre etLeisomceattendeni de
D Le les aurai perdus retrouver coute que
ave _Brersans hesilerNasir vous aiders
dans ma chule coûte... L'endroit est
Voyez, ma chemise [facilement reconndis —

est lacerée sabk cétatà celte

Prenez mon pistolet


vous pourriez en avoir besoin
one chance, MON VIEUX

PRUDEMMET 5 SENS AUX AGUETS, FIN EN VUE DE LA PYRAMIDE EBRES AVEC


MORTIMER 5'AVANCE A TRAVERS NORME DANS L'OMBRE My 1L COMMENCE
LE CHAOS FANTASTIQUE

SOUDAIN,ETALORS QU'ILATTEINT DEJAL'ENDROIT DE APER COUP,


ET VOILA QUE LE CERCLE LUMINEUX COMMENCE
L'ACCIDENT, UN PINCEAU DELUMIERE, JAI D' QUE LE GRADIN S'EST EFFONDRE CREUSANT DEVANT
A SE DÉPLACER METHODIQUEMENT LE LONG DE
UN MA FRAPPER LA LUI, UN VIDE INFRANCHISSABLE .TANDIS QUE LA
LA PAROI CHASSANT MORTIMER DEVANT 101
ROCHE. ÀQUEL 5 METRES DE LOI.
EBLOU, ILBAISSE INSTINCTIVEMENT A SES PIEDS, À QUELQUES
LES YEUX ET POUSSE UNE CENTIMETRES DU VIDE, GIT LE Îfaut absolument
EXCLAMATION DE STUPEUR PRECIEUX PORTEFEUILLE que je me débarrasse
de cehe satance
lumière |
Fa

RAPIDE COMME L'ECLAIR,


MONTIMER, SAISI55ANT 5E5 PISTOLETS Réparez en vitesse!
VIDE SES DEUX CHARGEURS us, le rad, alertez immeda -
DANS LA DIRECTION tement les autres groupes
DO PROJECTEUR Une peut d'ailleurs nous
echapper, le rocher est
complètement ceré

FBON PM QUAQUE MAL ASSURE, ÀCEPENDANT 006


ob QUE CHOSECAR
LEELA 5
ETENT OUTAC0 JOUT À CO
E METTENT À
NDRES RECO
ten de grave,un
âble dygenérateur
sechionne !

Hum Unemereste
pasgandchose
08-
me murihons |MarsparGun.Leuges

épayerent
chermacapture !

ami, la representation va
commencer | EN EFFET, LES AUTRES GROUPES ALERTES PAR
RADIO, ONT MIS À LEUR TOUR DES PROJECTEURS
EN BATTERIE £ET INONDENTLE SOMMET DE
PROTÉGES PARL'OBSCORITE, D. dd vs. [LA CHUIE D'UN Buoc DE
LES JAUNES, DANS
ONSILENCE | | | |AOCHER DERRIÈRE LUI,LEFA
F COMMENCENT Raul » SOUDAIN SURSAUTE

TANDIS QU'AVEUGLE PAR LES ALHEUREUSEMENT L'ATIAQUE WA PASLIEUQUE


PROJECTEURS, MORTIMER OUVRELE LD'ON SOU CONEEN EFFET LESJAUNES ESCALAENT
FEU SUR SES ASSAILLANTS. LEROCHER PARTOUTES SESFACES ALAFOIS

|
DUNCOIE ALAUTREMORTIMER L HELAS ! À CE JEU, LES MUNITIONS S'EPUISENT |
FAIT FEU DE TOUTES hs __ RAPIDEMENT ÉT SOUDAIN ||
| SE qu———— À
Ê 1

r.» | Voilapour foi ! Misère !Plus de cartouches! |. 4 "


ANS. LE. - :
er A

Us pourquo, diable,
neme tirent-ils pas |1 | ils veulent me prendre
dessus ? vivant |

ETHÉMASTATONTE
ESTPARTOP ÉGALE NOTRE HEROS OPPOSE || Los OR
UNE RÉSISTANCE FAROUCHE, MAIS LA FIN EST PROCHE | 72

\ ] v: "|

5. th
Fe]

A CE MOMENT, L'ÉTROITE PLATE -FORME EST ET BIENTOT, SUCCOMBANT


SOUS LE NOMBRE,
EMVAHIE DE TOUTES PARTS. À COUPS DE MORTIMER ENFIN TERRASSE,
CROSSE, À COUPS DE EST REDUIT À L'IMPUISSANCE |
DEFEND COM
Capitaine, larssez-moi Wonreste. Sounens-loi desespa- IDESCENDUDELAPYRAMIDE, MORTIMER À MOITIE
essayer devoir ce qu il est roles... Le sortde|Empire estentre ASSOMME, EST JETE AUX PIEDS D'OLRIK
advenu de ab nos mams… Allons enroute,il Rien surbu,colonel Je m en doulais le
gail-
Mortimer est femps l Mis
et rien non plus lerd'est prudent Cest
sous reviendrons sur la bon, occapez-vous des
deux

EME NNSENT DANS LA Mi


) SEA FONCENT DANS À NO!

Eh! Bonjour mon cher professeur, Colonel, une des patrouilles signs- Bah! Ils n'iront pas loin ! Ah! Ah! Vous persiflez, mon cher
voyez comme on se retrouve !/ le qu elle vient de decouvnr ke
camp Toute la contrée est alertee et professeur! À voire aise
Ps -vous qu une de nos patrouil- des Jugitfs la marne patrouille Mas sachez que pour vous delier la
les est tombée par hasard sur les fais ceux-ci ont au lar Leur langue, nous avons à notre
traces de vos pas dans le sable et na disparu ! four viendra ! disposition un choix très varié d
eu qu à vous suivre jusqu ic! pour vous] excellents moyens pour persuader
cueillir ! Mais que diable venez-vous les mdecis !
donc chercher dans ces parages à
celle heure. J espère qu ilnest nen
arrivé defächeux à notre sympathique Oh! Je vous
capiaine ?.. Jen Mortimer, j irai droitaubut. Nous aimons leshommes crois surparole,
scrais desole ! de votre trempe. Je vous offre la vie sauve et la direc- mon cher

Oh si parfait fon de nos laboratoires en échange colonel /


gentleman !

desplans! Bah!Unhomme auss


perspicace que vous n aura pas beson
de mon aide, pour mettre lamain
dessus ,1|me semble !

GRAND QUARTIER ÉNÉRAL DES FORCES IMPÉRIALES. QUARTIER GÉNÉRAL DES FORCES DE RÉSISTANCE
COMMUNIQUE DU 10 AC T. AN 1DE L'ÊRE GRAND-ASIATIQUE COMMUNIQUÉ DU RÉSEAU «LIBERTY» EM DATE DÙ 20 AOÛT
AVIS PEUPLES DU MONDE
Pounuivant la réduction systématique des derniers midi de résistance
ennemis, nos troupes achévent la conquête du momée. Dans tous les pays Ne perdez pas courge, car la lutte contre l'ennemi détesté continue
dans lo clandestnré, Un agresseur implacable at fér
ndus maintenant en un seul grand Empire, sous le sceptre de notre
par surprise on utitsdnt au maximum de leur puimaanc:
glorieux Empereur, des collaborateurs, comcients des intérêts supérieurs
de leurs compatriotes, joignent leurs efforts à ceux du Gouvernement
Militaire, en vue d'onanher rapidement l'Ordre Nouveau. Partout. des Le brutalité sans précédent dans l'histoire des poupies, nous réporr
hommes résolus et comprébensifs se remettent au travail, afin de relever drons por la plus froide détermination! Pas de pitié pour les traitr
les ruines causées par l'incurie et la corruption des anciens gouvernement e sont
ploutocratiques. Et c'est avec enthousiasme qu'il lent sous la ables payent de teur vie leur lèche ignominis |Chaque jour aussi nos
bannière du Nouvel Empire, pour participer à l'édification du Monde de
Demain! Le Colonel OÙ f du 13 ureau et comeiller militaire de tre revanche. Celle-ci sers décisive, car le moment est proche où. armés
Sa Majesté, à été élevé nité de Commandant de l'Ordre du Soleil d'un engin d'une efficacité absolument iréwatible. nous reetterons les
Jaunes dans leur repaire, où nous les écraserons définitivement !
Pourpre, pour les éminents services rendus au cours de cetie campagne
Le mot d'ocdre est donc :CONFIANCE ET TÉNACITÉ 111
Général KOUKOU-NOOR, Commandant de la ?* one.
TROIS MOIS ONT PASSE DEPUIS LA CAPTURE DU PROFESSEUR MORTIMER ET LA MYSTERIEUSE DISPARITION DO
CA IPITAINE BL, ETDU SERGENT NASIR. DANS LE CIEL DE LHASSA, NOUVELLE CAPITALE DE L'EMPIRE MONDIAL
APPARAIT L'AILE ROUGE
I*,L'AVION PERSONNEL DU COLONEL OLRIK , CHEF DU REDOUTABLE 13ème BUREAU.

Cette affaire
J/
Mortimer L
Mau 1] ne compte pas
pourrail lui coûter deaucoup d amis au
sein du Grand Conse

D normal ei chacun 5e réjouÂl


é
de /a victoire
| ET L'AUTO, BRUSQUEMENT, Î an !Ces gens essayent À
REPREND 5A COURSE | 150 plement de concilier :
| |
| Fa, riAl : 15

Il | Mr P
(fl || )
ill
ill |
il |
l ||

à
|

OU SE VOIT UNE GRAVISSANT RAPIDEMENT

‘y
INSCRIPTION HATIVEMENT LES MARCHES DE L'ESCALIER
GRIFFONNEE = MONUMENTAL
GS ;
0]

m = = ” : LATE (RES
MAIS OLRIK EST INTERROMPO
VOITURES VIENNENT D'ARRIVER EN VUE DU PALAIS IMPERIAL

a
CL
OLRIK ET SON ESCORTE

nn
enre

o SALLE
|EEE
È
LE COLONEL EST IMMEDIATEMENT INTRODUIT DEVANT L'EMPEREUR

ER) GO] | E
|M ÿ ire, déjerant
(ef a voire auguste

à votre Majesté ainsi qu'aux


: _ _ ; LI honorables membres du Grand
NX RRTEER< 52 Ô | Conseil, un exposé complet et cir-
N OLA AUS | P Lez |
NN : \ ( constancié des activites
à & | À 4 du service secret que jai
ÿ l'honneur de diriger
|
\ 1 LZZ

Voici: permettez-moi d'abord, Sire, et vous messieurs, de ) Votre rapport est bien optimiste,
rendre compte de la pacification et du nettoyage des colonel. Malheureusement,
territoires conquis. En somme, je crois pouvoir tout le monde ne voit pas les
affirmer que, s1 lon excepte quelques cas de rébellion faits sous un jour aussi
Sporadiques toute résistance organisee a virtuellement favorable
cessé. Les chefs sont entre nos mains oucnt étéextermnés
Quant DR Blake-Mortimer dontja été spcécialement
chargéelleesten bonne voie desoluhion. Bienqueà destruction,
par nosadversaires, del'usine de$caw-Fellaitété pour nous une
rle regreblable, en revanche selon des rapports concordants,
Blakepresque certainement péri danslessables mouvants qui
abondent dans le secteur où Mortimer aëté cap -
ture... En cequi concerne cedernier, jaila
conviction que le secret qu'il détient
sera bientôtänous …

Moi, parexemple!. Üseriez-vous Jars compter kstrésmysteneuxenléve - Deis Je vous dre, colonel
quepesuspour Sire!!l... Je conviens que pour
éppekr casderébellon sporadiques ‘là ments desavants el specahstesenmatières ma perl, parixuhèrement mecontent des Blake il reste quelques doutes
destruchon du grand naduc de Wlo - aucleaires el aéronautiques des camps résultats ablenus par vous dans laffaire Mais quantäMortimer
clawek, lemassacre delagarnison deMers- oùnouslesanoes concentres Le neparkerai Blake-Mortimer Dabord ous n'apportez celui-ci a subi déja quatre
el-Kbir, oul'assassinat brutal du gou- p chndesiwesdesau |pan aucune preuve delsmor deBlakequantau interrogatoires très spéciaux"
verneur Walter, notre plus précieux professeur, mexphquerez-wous pourquoi vous sans faiblir. Au cmguième,
auxiliaire du Wouveau-Monde ? aâvez pasreussiae fareparler!Husne le medecin présent a constaté
blezquêre pressé Lesecretest mportant une grave défaillance du cœur
Mouse savonsDors p comprendre quevous et 5 est opposéà loute
avezcerlasnesrarsors persennelespeurrelarder nouvelle épreuve, dont les suites
bsaveux ge di ? eussentete mortelles. Ce qui
nous aurait privé de notre
seule source
d'information

En tout cas, mon très cher colonel, son West clairquedans tout cecs vous avez manquéde
état de déficience physique ne fermeté. Vous êtes unOccidental 0kik,etpar
l'a pas empêché de tenter conséquent, vos ners sont un peu trop sereubles LI
de sevader, nest-ce pas ? Mortimer vous berne, | détient le secret des
Vousme payrez ça,
plans disparus. lldoit parler! Je vous laisse
une dernière chance. 5i vous échouez-ce qu
serait fächeux pour vous - jenverrai sur em)
placeunde nos spécialistes desaveux sponts-
nés” Je réponds du résultat !

lez !...Je vous donne


deux jours pour réussir

20
A KARACAI, LA NUIT SUIVANTE, DEVANTL IMITE DU LIEUDE L'EXPLO.
L'ETAT-MAJOR DU 13ème BUREAU OUMORTIMER E X CAMION CHARGE
DETENU VEILLE ONE GARDE VIGILANTE

Malheur !La mine a


sauté trop tôt !

TOUT A COUP, UNE VIOLE] LAGRATION


EBRANLE LE BAT

FONÇANT A TOUTE VITESSE, LE CAMION CULBUTE


AL'AUBE, "L'AILE ROUGE L'VIRANT AUDESSUS DE LA
CITE VA ATTERAIR SUR L'AERODROME TOUT PROCHE
UNE PATROUILLE JAUNE QUI TENTAIT DE LOI BARRER
LE PASSAGE ETDISPARAIT PANS LA NOIT.

Messieurs les offcersau


rapport du colonel, tout de suite

HEURE
PLUS TARD, TOUS LES OFFICIERS MAIS AUCUN DES JAUNES NE 5€ DOUTE
TRES ANIMES … Oui, 1l semble qu
Quant à Mortimer, 1! QUE LE SERVITEUR D'APPARENCE
Olrik soit
parlera ou perira dans BANALE QUI VIENT D'ENTENDRE LEUR CONVER-
decide SATION N'EST AUTRE QUE LE FIDELE
h ben Messieurs pars les supplices
à brusquer les NASIR, AUX AGUETS AU CŒUR MEME
cettefos les résis - Et il n'aura pas beaucoup DU GRAND QUARTIER GENERAL ENNEMI
onk fini derire ! de temps pour 5e
decider :vngé-quaire
Par Allah! /| faut
faire vite

21
- PES PT. Cœur am
F AUSSITOT, JETEE PAR-DESSUS
LEMLR,
ONRECOIN OÙJARDIN AFIN D'Y E : A] UNE PAPAYE VIENT TOMBER
ASESPIEDS
CUEILLIR DES FRUITS, TOUTENCHAN- s
TANT UNE FTRANGE MELOPEE Tu tasse E
milieu ek lafin,
La rap des sac L
chou, ; * : courage des vailants,
I Sy La Fer” forts, l'éclat
4 p TC
La buange danstousles Vedas,
Le son dans law,

LE MENDIANT LA RAMASSE, LA DISSIMULE ARRIVE AU PORT, IL S'ENGAGE SANS HESITER


PRESTEMENT SOUS 5E5 HAILLONS ET
S'ELOIGNE RAPIDEMENT.
DANS LEDEDALE
DESENTREPOTS.
SOUDAIW, À DEUX ENCABLURES PAR L'AVANT, VIENT DE SURGIR AU RAS DES FLOTS
LA SUPERSTRUCTURE D'UN SOUS -MARIN.
Capitaine Blake, le pêcheur le temps de voir ce que nous raconte notref,
attend vos ordres. [| voudrait regagner asir
e port au plus vite

Un mstank commandant he

Que faire ? Wous sommes à plus de 500mies de notre base J

Ofrik a perdu patience : 3 Our, le temps mous : |e


lent de donner àMortimer. mangue... Ét puis d,ailleurs ER .
vingt-quatre heures, 1 À / inubile de songer äun
à partir de midi, 7 , coup de force, le dernier
pour parler. vient de rater

Mais attendez !
Îme vient une idée !
passé ce délai, 1la l'in- Avez-vous de
tention de lu arracher la à \ quoi écrire ?.
verité par la torture, à ‘ +
quelles qu'en puissent
A être les conséquences ! SE

Voilà …Confiez ce
message au pêch
A|faireparvenir
à Nasr
de toute urgence!
Et puis en route !

Babord,en arrière 3.-Tribord, en avant 3.-La barre à 15


à gauche - Route au 260 - Les deux bords en avant2 !
TZZZTIE] Em.
TANDIS QUE LE SOU5-MARIN À LA FIN OÙ DEUXIEME JOUR

Dre
FONCE VERS SA BASE SECRETE DE TOUTE |
LA PUISSANCE DE 5E5 MOTEURS,
BLAKE SUPPUTE LE TEMPS
QUI RESTE ÀMORTIMER

Sept heures dejà. Plus


que dix-sept heures !
Pourvu que Nasir

2
RS LA

LES AIGUILLES DE L'HORLOGE CONTINENT


D'AVANCER INEXORABLEMENT. Ï
rx DR. CR Les.

CEPENDANT, INAPERÇO DU 5005 -MARIN, UN AVION PATROUILLEUR


JAUNE SURVOLE L'IMMENSITE LIQUID

Par Tong-Tcho!
Que vois -je ? Un sous-
marin en plongée !

DANS L'OCULAIRE DU FERISCOPE, EN EFFET, VUE D'EN HAUT,


SE PROFILENT LES FALAISES LA COQUE SOMBRE
DECHIQUETEES DU SE DETACHE
RAS MUSANDAM ” DISTINCTEMENT.

FONDANT COMME UN EPERVIER, ET PARVENU AU-DES50S AAUMEME INSTANT, À BORD DU SOUS - LE PATROULEUR REVENANT ÀLACHARGE, À-
LE JAUNE PASSE IMMEDIATEMENT DE SON OBJECTIF A MARIN, UNE SECOUSSE DUME EXTREMI IT À LASURFACE DE LAMER. ONE LAR-
À L'ATTAQUE LACHE UNE “DEEP CHARGE * A VIOLENCE CULBUTE L'EQUIPAGE GE TACHE D'HUILE QUI VASAGRANDISSANT.

25
TAND/S QUE L'AVION AUNE 5 “FLOIGNE Et

Ce
5"
Pé cmment Ou trraslspme
voila
disparurent
etle bre“53 as le
F
proverbe: Jamais ñk
ra
ou te
EN PTS PAR RADIO AVEC LA BAGE,

)FONDEMI
ONDEMENT ENCORE
Pr

Z Jaune acte dupe denotre &


mission d'huile

Gouverneau 80 !
Signalez notre
poñonà la base

Allumez les 2 Demandez l'ouverture


projecteurs | à de la porte!

ET LE CAP EST MIS SUR UNE FORMI —


DABLE PORTE D'ACIER ENCASTREE
DANS LE FLANC DU ROC
RE

TANDIS QUEL'ISSUESE È ÀLE “6.27, TRAVERSANT UW SAS COLOSSAL, SE DIRIGE


: AEFERME DERRIERE LOI … DERS 50N ABRI PARTICULIER …
> De

DANS LACHAMBRE DESPOMPES,L'INGENIEUR SOUS L'ACTIONDEPOMPES PUISSANTES, L'EAU EST RAPIDEMENT EACUEZ
ET LES DURE PREND CONGE
SUITLAMANŒUVRE PARUNHUBLOT. MERSIBLE FLOTTEIENTOTAU
MIVEAU DESQUAISL'EQUIPAGE ÆPREGPITE SUR
LEPONT. 20 COMHANDANT. DU SOUS -MIRIN
_ = Se à - OR IRTERES - - €
| A LPS 20
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les pompes < EE ñ Ai. n* a reparb auprener signa |

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US NN SCT ERA)

ASCENSEUR L'ENLEVE { PONSUN PETIT TRAIN ELECTRIQUE L'


PIDEMENT ; EMPORTEÀ TRAVERS OW RESEAU COM-
JL A PLIQUE DE GALERIES VOUTEES
I} 24
14
Âh ! Vous voila enfin
| Blake! Alors “?

L1
TL
WE
àÀ. TETE
UNE DEMI-HEURE PLUS TARD, BLAKE ACHEVE DEMETTRE Je l'espérellaril
faut que nous Le monde estprêt à se revolter contre la tyrannie
SIR WILLIAM GRAY, L'AMIRAL GOUVERNEUR DELA arrachions le plus vite possible Mortimer jaune. En effet, la misère est totale les camps de
BASE AU COURANT DES RESULTATS DESAMISSION. a leurs griffes. Sans lui, toute concentrabion sont bondes de millions demalheureux,
notre activite est on déporte, en masse, les travailleurs etles
enfin,jai chargé lepêcheur de faire parvenr à inéellectuels que lon disperse ensuite dans les
Masir un message perlequelje luidemande d'entrer coins les plus reculés de l'Empire. Les traîtres
en rapport detouteugence elparx mporte quelmoyen, avec qui formaient les fameuses 6°"colonnes,
Mortimer ;de Lun conseillerdecéder en apparence et, si collaborent ouvertement avec l'ennemi et
biennent partout les leviers de commande
Cependant, des noyaux de résistance très actifs, sou-
tenus par notre rad et notre presse clandestine,
Well !. Mais voilà êtes-vous Entièrement d'accord!
sesont constitues dans fous les pays
sar que voire message D'autant plus quea reçu durant
Malheureusement leurs che)
F rrivera à destination ? votre absence de très intéressants
manquent d'un plan d'ensemble
4 à ? rapports sur la situation actuelle
et surtout dune arme
et sur l'état d'esprit
des peuples
asservis

Oui! Ce que serait précisément l'Espadon ‘! ï AIG! AIS! leposte#- Legroupe J vient derentrer. - Le ÎF fn]
L | DUCAMP DEBAHREIN.
ESHOMMES DELIVRES
Entsomme toutserealise selonnos prévisions El rouveau conbingent est rassemble dans ke hall
Anous de donnerlesignal de la revolte Er es
Mais sans Mortimer elsesplans,et aussi sans
les techniciens et les spécialistes necessaires. Mes félicitations,
Jackson!

He! Blake ! Voci justement l'un de nos Al right !


commandos qui rentre d'un raid sur Allons
le camp de transit de Bahrein voir ça !
Qu'en dites-vous ?.

Messieurs en ma qualité de qou- Colonel


ErrolHall A Docteur Sen-Isie, de her,
en balistique du l'université deNankin, he r cul sl Maintenant, le capitame
verneurdecelte base, el aunom à l'ecok navale 7
de 5M britannique, jai leplai-
centre de White chef des laboratoires Blake,
qusetrouve ci a mes
Sands de Toulon
de l'Etat. côtes, va vous exposer très
sir de vous souhaiter la bien-
venue ici. Veuillez, ,Je vous
brièvement, ce que nous
attendons de vous, Je lui
prie, nous dire, mamtenant,
qui vous êtes ? cède la parole

Pasten a
d'essai pour les
de l'artillene
Messieurs. Comme les braves qui vous ont délivrés
vous l'ont deya dit, vous êtes ici pour travailler
fraternellement avec nous & la hberakion du
monde. Nous avons besom de vous pour la
realisation d'un engin de combat d'un type Bonjour, mon Er
lout nouveau qui, lors qu sers mis en service, Â
Alors avez-vous re
nous assurera in faill\blement la vichoire
sur les Jaunes. ”Les plans de celte
machine sont momentanément mdisponi -
bles, mas nous avons bon espoir de les
recuperer à bref délai. Cest à vous, spécia-
listes entous genres , que reviendra le lâche
de terminer l'entreprise que le
déclenchement foudroyant de la
querreàmalheureusement mlerrompu

PENDANTCETEMPS, DESESPERANT DE Seigneur solda, jesus ke charpen


POUVOIR ENTRER DIRECTEMENT Lier el ke colonel sahibàdit de
EN CONTACT AVEC MORTIMER, NASIR,
QUIA SURPRIS L'ORDRE D'OLRIK, renforcer celte coture… Alors
CONCERNANT LA CLOTURE DES BARBELES,
VA METTRE EN ŒUVRE
UN STRATAGEME

LI ———

Vraiment À votre aise et maintenant... Hein ? -


, Vous autres
Parleras-tu ? -
"pps al

. 1 11

LE PROFESSEUR MORTIMER
Qui REIN LENTEMENT À LUI,
d 5 AVEC ANGOISSE LES Ve crains qu'ilne tienne pas Our... Rien à Jarre avec cette EST SOUDAIN FRAPPE PAR
LA CADENCE ET LE RYTHME SIN-
bois d'Anglais
GULIER D'UN MARTELEMENT
Ak ! L'épreuve ne suffit pas Cu |” ë LS QUI MONTE
Allons, continuez-! Js1 RÉF Se LE = :
A

SA Un instant, colonel! [sest


É evanoui. Vile, docteur !

PENDANT
CE TEMPS, AU-DEHORS, WASIR POURSUIT
UN ETRANGE TRAVAIL

VIS
ù

29
Eh bien professeur Est-on plusraisonnable?
Ah ! Ce vacarme est
À quoi bon d'ailleurs cebentétement ? He!
Ah! Tant mieux! insupportable !.On ne
k !Ta lesseur !Mecoutez-vous ? Dites ?
J'ai hâte den OU , Ex: s'entend plus !
Sacrebleu |
Ne: PNG :

RS
Colonel !
Urevient

Veux-tu bien filer tout de DEVANT CETTE MEMACE, SANS 5'ATTARDER DAVANTAGE,
W5R
sh usss565 OUTIES ET DIN RAPIDEMENT.
suite, drôle ! Ou je te

He! Qu est-ce que


bu fais là, éoi ?

Seigneur, 14a EL
— = À
Je renforce
/a cloture
LE Se 1 |/°X
A 4 FE

HE
IÈ£

FAMRBE
CRE
ILE

LH
ÈF
Alors, revenons & nos moutons ! Bravol Je vers que le bon sens atriomphé enfin Messieurs, veuillez aller m'at-
Je vous previens, Mortimer, que Alors. letEspadon ? Dequoi s'agit-il ? tendre dans l'antichambre
ma patience a des limites !

Tant pis!
J'en ai

Eh bien, voilà 11 5 agit d'un engin


de querre dune purssance
formidable et dun type
entièrement nouveau
Cet engin

30
Eh bien! J'avoue franche - Et alor. HélHé! Mars cest
ment ne pas être 1e se En quelque sorte...Mars jepurs
très interessant
que cette petite plaisantene vous affirmer que ceux quien
et Espadon ? cela, mon cher profes-
soit terminée. Mes bras disposeraient seraient en
Un âvion ? seur.… Et les plans
mesure, mème 5 ls etaient
sont tout ankylosés Une fusée ? Oii sont-1ls en ce moment ?
peu nombreux, d'attaquer
et de battre rapidement
n'importe quelle armée,
aussi puissante 5oit-elle
Une poignée d'hommes résolus,
et puis. Tout est balayé
Eh oui! Je m excuse de la Helas!Voilà le drame. Au cours de
notre odyssée, nous les avons perdus
desinvolture du traitement
que /aieté oblige bien parmi les falaises du Makran
malgré moi, de vous Impo- Wous nous cbions séparés afin
ser. Mais laquerre,cest la de multiplier les chances
:nest-ce
pas?Ün whisky ? de les retrouver quand
J ai cté capturé

Dites donc, Mortimer, vous êtes un homme aux


Ah! idees larges, n'est-ce pas ?.… Alors, sinous
J'aime mieux ça causions à cœur ouvert ? Je surs au service
Ft cela prendrait des Jaunes, cest entendu. Mais, d'abord, je
combien
n'ai quêre à m en louer, el après tout Je suis
de temps ? quand même un Occidental Je vous avoue
que les excès de celte guerre m ont fort
mais jepourrais
afflgé eteme demande en toute conscience
éventuellement les $1/ nous est permis de remettre entre les
reconstituer si l° Ve devrais disposer d'un endroit Ors, VOII8 qui vaires

tranquille et de quelques bien Je vais faire mas de ces hommes un eg aussi redoutable
on men donnait
instruments. Cest avant tout 1soler ce pavillon du
Me pensez-vous pasqueceSersitplutôtun devoir
ks moyens pour nous de Jarre servir celte arme en temps
pour mot une question de reste du pare, ans:
voulu & la hberaton du monde ©
concentration mtellectuelle vous pourrez travailler
Four ma part, jesurs prêt à
Cet endroit, parexempk, ferait tranquillement
me dévouer à celte noble
tres bien l'affaire
cnireprice

Professeur Mortimer loutestdonc ainsi réglé Wons, mon cher


Vous êtes un esprit scientifique, Je vais aire immédiatement mon rapport à| professeur, a la réussite
Mortimer, je suis un homme Empereur. Je dirai que vous avez consenti à de nos projets !
d'action. Nous sommes parler, que les plans ont disparu et que vous
faits pour nous vous êtes mis Immédiatementàtravailler à
compléter leur reconstitution, sous ma surveillance, cela
Qu'en pensez-vous ? passera, 5/ jose dire, comme une lettreàla
poste ! brunes. vous 5erez SOUMIS à
une certaine surveillance
Vous me comprenez, nest-ce pas ?

Cela va desa,
Très volontiers. À la réussite
HélHé! Colonel colonel
de nos projets
Orik , vous mouvrez
mon cher colonel
l& des horizons !
Fh bien messieurs nous voici arrivés &
nos fins. L'homme a parlé …Je pense
| que sa majesté sera satisfaite

| Et voi l'oiseau
encage! -
| Et quant apasser FR
Nertre les barreaux, lest
Et aussi trop
bien garde !

| MORTIMER. Qu. VE MAIS DEJA OLRIK ET LI S'APPRETENT À PENETRER Je m excuse d'interromprevotre


MORTIMER QUI NE SA | DANS LA CHAMBRE DE MORTIMER
QUEL EST L ERIL ee — travail Mass je voudrais Wus
ALLIEQUI
ALLIE A LOI ÀÀTA TRANSMIS
MIO LeLE presenter terle
lecapilame
capitame LL,, que
l
Re OVIDENTIE, M AGE FRA : i d 1 chorsi pour veiller sur M Fopaimable,
| MORSE SUR SUR LA € J/ J /
colonel !
votre securite
?

Deja au travail professeur? En fait est juste. Je n y PRES l,voulez-


Dole non, tar le vous Jarre apporter une lampe La lumière
Jr one pour le sahib !
V

le mexcuse de vous mposer un mode d'éclaira


aussi primitif, mais, des demain, lepavillon sera
relié ausecteur du QG
MORTIMER
,STUPEFAIT, VIENT DE Boy, posez cette lampe sur
RECONNAITRE NASIR
DANS LE PORTEUR DE LAMPE

LI

W\] 1 4 (A Ê

ADOSSE À LA TABLE, MORTIMER RETIRE SUBREPTICEMENT


DE DESSOUS LES PAPIERS LE MESSAGE QU'IL À PREPARE
1 :

\
a

CETTE MANŒUVRE N'AEVIDEMMENT PAS ECHAPI Maudit briquet ! Attendez, colonel Je dois ULRIK SAISIT DANS LE PANIER LE PAPIER

PE À L'ŒIL ATTENTIF
DENASIR Pas moyen de lefaire avoir des allumettes Er VIENT
!
WA allez donc vider fonckionner quelque part D'Y JETER
egalement ce panier
Ah! Vorc:
gar fera

l'affarre !

Oh! Ne vous derangez


pas, professeur

IL EN FAIT UN TORTILLON, MORTIMER ET NASIR, LA MORT DANS L'AME, Tiens, tiens, n'est-ce pas toi
PUIS S'APPROCHANT DE LA LAMPE, VOIENT OLRIK ALLÜMER SA CIGARETTE qui travaillais à la cloture, l'autre
L'ENFLAMME TRANQUILLEMENT. AVEC LE PRECIEUX DOCUMENT jour 2

Hé, oui, mon cher


Mortimer, en toute
circonstance, 1|faut
saisir l'opportunité
quand elle
se presence

33
COMME NASIR ,EMBARRASSE, 5EDISPOSE CEPENDANT MORTIMER VOIT AVEC
À REPONDRE À LA QUESTION ere ECPTAENT oi 6 CONSTERNAT ION QUE 50N MESSAGE
D'OLRIK, LA FLAMME ATTEINT SOUDAIN A ETE ENTIEREMENT
LES DOIGTS DU COLONEL olonel, le docteur Sun Fo vient d' CONSUME
arriver de Lhassa /
} Allons ramasse
çaet va-t-en!

Je vous en prie,

colon el

me

Ah! Et peut-on Voici Jesurs chargepar 5a Mon cher Mortimer, permettez-moi


A voir! Mais quel est donc kehasard vous demander à Majesté et. parle Grand Conseil de vous présenter le docteur Sun
qui vous amène à Karachi ? quel titre ? d'assister le professeur Mortimer Fo, spécialement envoyé de Lhassa
pour contrôler vos travaux
Oh!lenest pas un
hasard, colonel
Je suis ici sur l'ordre
de l'Empereur.

Je suis desole vraiment de devorr m°


mposer chez vous colonel. Mais
Je ne serai pas tres encombrant

Oh!Cest-à-dire que jai mussion de mettre mes trés modestes Allons! Ilest temps de laisser le professeur sereposer... Quantàvous,
connaissances à votre disposi - cher docteur, jevous ferai aménager, demain, un appartement dans
ce pavillon. Pour ce soir, vous êtes mon hôle à la résidence

Ce macaque à luneltes est Qyez


sûrement envoye ici pour m : ? sans cramke
espionner… Mefie- toi =.

EU = =
DAT”. “um nt
| Mme = à
Professeur, voici Très bien D. £7 VA S'INSTALLER SUR UN BANC
|LEQUELQUES
PLLON JOURS OWTPASSEGARDE,
EROTEMENT DANS l'heure de la : promenade v DE a
| LE PROFESSEUR MORTIMER
SE TRAVAUX AU RALENTI, SOUS
LA SURVEILLANCE
DU CAPITAINE
pui DOCTEUR
SON FO.
= WEST
EL COMME CHAQUE JOUR, APRES LA GRANDE CHALEUR,
A MORTIMER SORT DANS LEJARDIN ACCOMPAGNE
DE 5E5 DEUX SURVEILLANTS <

BE LA TU, | AUSSITOT
fONE DELS VENT.

[l s'agit de ne pas
attirer leur
attention !

TANDIS QUE DU HAUT DE SON OBSERVATOI- Ve pense professeur, qu il serait prudent de ET CEPENDANT QUE LE PROFESSEUR REGAGNE
RE, NASIR,ATTENTIF, LES ENREGISTRE rentrer... Le temps fraïchit LE PAVILLON, NASIR, QUITTANT 5A
MENTALEMENT, LES DEUX GARDES CACHETTE, SE LAISSE GLISSER DE

nn ue
DE MORTIMER 5€ SONT RAPPROCHES \ = L'ARBRE ET DISPARAIT PRESTEMENT.
ET, SOUDAIN. 1 Ah! Heu! Eh bien, allons -

À
- en (| NN N

LU b
TA

MAIS AVANT DE 5€ LEVER, MORTIMER OUN C


MOUVEMENT RAPIDE DU PIED, EFFACE LÉ MESSAGE
7%
A LA BASE SECRET, BLAKE ET SIR WILLIAM EXAMINENT -
LERAPPORT DE ASIR QUIVIENT DE LEURPARVENIR SI Capitaine sahib, j a pu
CRT A entrer en contact

Décidément, Sir William, d'yaquelque chose avec le professeur


dans cemessage quejene comprends pas \ Celui-ci a tracé des signes
[est d'ailleurs très possible que Wasrr ait ; sur le sable pour que je
commis une erreur de transcription, sur- les retienne et vous les
tout si les signes ont été tracés surlesable transmette. Les voici,

Engflt Vyae
Be urnes
relire encore une fos ?

Jusqu'ici, c'est clair, mais


voilà, 1| ya ce damne
cryptogramme

SOUS LE MESSAGE CHIFFRE DENASIR,


S'ALIGNENT QUELQUES
SIGNES MYSTERIEUX

Récapitulons :ke premier signe représente où les plans ontété Enfin, les lettres 50 nous donneraient proba-
vraisemblablement “l'Espadon., dont 1! perdus et oùMortimer aétécapturé, blement l'orientation de la face de la
reproduit schématiquement la si/houette cest-ä-dire la
pyramide où les documents sont caches
Maus il reste ceite croix ! Peut-être a-t-1l
pyramide pu en dessiner une sur le roc, & l'endroit
Par conséquent, le mes- même de la cachette ?
sage aurait trait aux
plans perdus À Cela semble assez
À / vraisemblable, Our... Mais alors comment
expliquer que les
recherches d'Ofrik naient
pas abouti ?

estjuste. Ehbien dans cecas 1În y 4 pasd'alter- D PEU APRES, L'AUTO D OLAIX SORTANT DEKARACHLV
native. Ilfaut se rendre sur place. Je vais y À] FILE ATOUTE VITESSE VERS HAIDERABAD.… L
aller Immédiatement avec quelques hommes, Li,je doismerendre d'urgence à Haidera-
par la voie terrestre bad, pour cette affaire de sabotage
Vu FH ma Pendant monabsenceredoublez
depre-
ŸT. de croiseraularge deKara- cations el surkouk pe lassez pas Sun Fo
chi, pour
lecas où |y aurait Mortimer
du nouveau par là
LD QUELQUES HEURES APRESLEDEPART D'OLRIK POUR ï + C'est bon, va UN PEUPLUS TARD,COMMODEMENT INSTALLE,LE
HAIDERABAD, LE BEZENDJAS, QUELECOLONEL PSS chez l'offcrer Î]|]BEZEMO/AS ACHEVE SONREPASENPORTANT,
À ATTACHE À SON SERVICE, ARRIVE 8 x L FORCE TOASTS, AU GRAND SCANDALE DES
A KARACHI AFIN D'Y FAIRE SON 11 ” - ERVITEURS HINDOUS

À la santé
denos généreux
vanqueurs|.AR1Ah Ah!

Li faudra attendre Lecaoneles aksent


el sera derelour quedeman_ Fratiendunt,
condurs Lamonlure auxétures etfars-kx
lner à manger à Lacusme. Va

À vos ordres,
seigneur officer

ET S'ELANCEÀLA POURSUITE DE L IL ARRIVÉ AINSI DANS LE JARDIN.


OMBRE QUI FUIT À TRAVERS LES MAIS LE FOGITIF À DISPARO
GALERIES DESERTES SANS LAISSER DE TRACES

x as dedoute. Célait
Hé la!Arrête
Boy
ile! ! Hébey'!}| bien bi! AH faut
averbr le capitaine L,
sans relard
=
E0 |

Li
#5
Es

1,capitaine, concernant leprison- Qu seigneur caplauejensurs sûr, c'


mer. Oui, rc, dans mon bureau était benlndou qui accompagnaitks
BarAluh! Jevouslerépètesergneur officer fautque
jeparte
au L'mdigene à tellement nsisté que deuxAnglaisalarbat,lors delaremis
capilanneLisur-kchemp_ estdelaplushautemportance! 2 pensé bien faire x 5

O (Sore mais gare ätor sije


dérange le capitaine

Eng jecrossquensavez rarson


Cest bien,
jarrve toutdesuite

37
wmpossible, capitaine, le colonel ent de partir
pour Larkana.…. Sur la ligne de chemin defer
EE mamtenant qu
Un messager ?.. Certainement. Très bien O/ ie!
Alle ! Ici le capitaine Li Mettez - ik fasse vite
moi en communication avec le
Je prends note
colonel Olrik. Très urgent,
absolue!

Voila Le colonel ne sera prévenu que dans quelques heures


En attendant vous lieutenant, faitesfouiller la residence
et doublez la garde Ce à toi, bezendyas, rassemble

Allons ! Liquidez-moi es individus, cela


—— Colonel Ofrik?. Un message
Jera réfléchir les autres
urgent pour vous =

| | Are
AAA
Alors, colonel, KR o " / WU \VRE

| À
= Dutravail de spécialiste, Li
cvidemment |... Cepen-
dant, ilfaut faire un
LT dl
A D

ins major, observez scrupakeusement mes mstruchens. Fource LD L'


LUNSTANT D'APRES,
D'APRES, L'AUTO
L'AUTO D'OLRIK
D'OLRK
qui est dela vor ferrée,faiteshater les réparations et S'ELOIGNE À TOUTE VITESSE.
sartout, de lapoigne avec les Imdigènes

Er |
MAIS À QUELQUES MILLES DE LA
Ma voiture, tout de suite
età Karachi ( Eh PRE t-il ?
au plus court ! à }
L'AUTO D'OLRIK VIENTAPEINE DE DEPASSER DADU QU' | MAIS LEDÉTOUR RENCONTRE D'AUTRES CREVASSES ETAINSI)) OR, UNE FOIS ENGAGE, IL N'EST PLUS
UNE CREVASSE BEANTE COUPE LA ROUTE DEVANT ELLE. DE CROCHETS EN CROCHETS, LAVOITURE S'ELOIGNE QUESTION DE REVENIR EN ARRIERE,ËT/L
DE PLUS EN PLUS DE LAPISTE, PERDANT PEU A FAUT FAIRE FACE MAINTENANT À UN
PEU LE CONTROLE DE LA DISTANCE ET WOUVEL ENNEMI: LE SABLE...
Ceci est très frequent en celte sason

colonel. [ln ya rien d'autre à farre


que la contourner

Mille tonnerres !
Quel contretemps

MAIS VOICI QUE, SOUDAIN,


UN ETRANGE NUAGE CUIVRE S'ELEVE À CHAMPIGNON ECRASE, CHERCHANT DANS
L'HORIZON. SA GLISSADE À ACQUERIRLE
MAXIMUMDE VITESSE
Colonel, c estla mousson elle "
x POUR LA REMONTÉE D'EN FACE

Makedicton ne manquait
pl
cela! fautsertdo auphrsne

TOUTÀ COUP, LE CHAUFFEUR 5E REDRESSEÀDEMI


SUR SON VOLANT, UNE LARGE DÉPRESSION
SE CREUSE JUSTE DEVANT LOI

LES PNEUS MORDENT, FOUILLENT.. MALHEUREU- RAPIDEMENT, À COUPSDE TRANCHE,


SEMENT, À QUELQUES METRES D TERME, LES LES HOMMES COUPENT DES BRANCHAGES BALAYANT IMPITOYABLEMENT LA PENTE
DUES SE MÉTTENT À PATINE AFIN D'EN FAIRE UNE NATTE LESABLE FETIDE, ETOUFFANT,
ORNE EE GROSSIERE, LAQUELLE, GLISSEE SOUS LES PENETRE PARTOUT, BRÜLANT LES YEUX,
ROUES MOTRICES, PERMETTRA DESSECHANT LA GORGE
LE BOND ULTIME.
Wu

39
REFUGIES DANS LA VOITURE, £a suffit! A la première accalmie
LES TROIS HOMMES SE CONCERTENT er ras PENDANT CE TEMPS, SUR LA PYRAMIDE,
RÉ BLAKE ET 55 HOMMES,
; À moins que d'ici la | COUVERTS PAR DE VIGILANTES SENTINELLES,
Tonnerre Chang! Quelle idee stupide tu aseue de — - CHERCHENT VAINEMENT, DEPUIS DES HEURES,
couper par la baie de Sonmiani !…Nous voucrbloqués LES PLANS DE L'ESPADON
et sans espoir d'être secourus… Ya-t-1l del” Ce LA
aide & trouver dans les environs ?

Üx petitposte,quelque partvers leNord, je crois. Mais


comment se dger dans celte cont ree sans repères ? À

Rien
dececôté-c1, et pas la Pourtant le crypto- ET DÉJA LES OMBRES
a) pilaine moindre croix gramme l'indique DES PICS DECHIQUETES
Re S'ALLONGENT SUR LE SOL ;
s k clairement
Le

Capitaine, le soleil se couche, i/ va } MAIS SOUDAIN, ETENDANT LE BRAS, |


falloir cesser les recherches BLAKE POUSSE UN CRI DE TRIOMPHE

JUSTE DEVANT EUX,


UN PIC ROCHEUX, ECLAIRE PAR DERRIERE,
DECOUPE SUR LE CIEL UNE SINGULIERE 3)
TE EN FORME DE CROIX …
Pas de doute possible! l Et ainsi s'explique le cryptogramme
Cerné sur la pyramide, Mortimer Plans de l'Espadon - Cachés dans la
a dû remarquer ce pic à la dernière minute, Jace 5.0 de la pyramide -
alors qu'il était déya en possession À hauteur de la croix !...”
des documents. 5a forme l'aura
frappé et il aura cache les plans dans
une crevasse qui doit se rouver face
à la croix et, probablement, à la
hauteur de l'intersection
des deux branches

Dépèchons-nous !
Le soir tombe

Doys, jecrois que celte


lons !… Que le secteur qui fait
face à celte croix soit exploré
pouce par pouce
Allons ,au travail !

BLAKE, QUI 5'EST JOINT AUX CHERCHEURS,


APERÇOIT SOUDAIN, À PEINE
A VISIBLE AU MILIEU DES RACINES D'UN ARBUSTE,
ONE FENTE ETROITE

à
#
Va NAIL
| LE CŒUR BATTANT, |
IL Y PLONGE LA MAIW... ;

Alors, capitaine, ce sont les plans de l'Espadon?!

S | Oui, les amus,et maintenant les | x


= = Halte ! Covchez-w ovs ! \F
Jaunes n ont qu äbien se tenir Ss# n |
4 vachauffer pour eux !

QUAND SOUDAIN LE COUP DE SIFFLET-


STRIDENT D'UN GUETTEUR DECHIRE L'AIR

41
BLAKE, PRESTEMENT, SE GLISSE AUPRES DU GUEF ET BLAKE, A LA JUMELLE, VOIT BIENTOTLALONGUE COQUE DU C'EST, EN EFFET, LE “SIL” QUI VIENT
El ZEUR QUI VIENT DE DONNER L'ALARME SUBMERSIBLE APPARAÎTRE À LA SURFACE D'EMERGER. AUSSITOT, UN CANOT SEEN
DETACHE ET5€DIRIGE VERS LA COTE.

Regardez Capitaine,
là. .Ce sillage

COMPRENANT QUE C'ESTLUIQU'EVIDEMMENTL' | ARRIVE AU RIVAGE, 1 TE Ah! Vite!


ON RECHERCHE, BLAKE DEVALE RAPIDEMENT IL RECONNAITAVEC ETONNEMENT NASIR DEBOUTÀ Racoilo-Ne cf!
LA DERNIERE PENTE. L'AVANT DE L'EMBARCATION

Wasir ! Que se
passe-t-il ? apitaine,les choses
se gâtent
a Karachi /

ant au professeur, 1|ne pourra PEU APRÈS, LE “SI EMPORTANT BLAKE ET


p Pope
/ /
bn 4ag (ÿne p: e sa 363: COMMENONT, PIRE LE DORP, PLONGE
ET DISPARAIT DANS LES FLOTS EMBRASES
Ce maudit mouchard comedie, car /lest serré de pres par PAR LES FEUX DU SOLEIL COUCHANT.
beloutche ma reconnu Sun-Fo. Ofrik, lui, est absent en ce
C'est miracle s1jai moment et je pense qu il faudrait en
pu lui échapper et 2 profiter pour agir, car semblable
gagner le port ; occasion ne se représentera
Mais je suis brülé là-bas, peut-être plus !
maintenant

Tu as raison
Je vais aviser Immedia-
tement... Allons, vite!

42
Ï CEPENDANT, ÀKARACHI,LASOIREE S'ANNONCE Li, QUIEST SANS NOUVELLES D'OLRIK DEPUIS
LOURDE ET ETOUFFANTE, CAR DANS LE CIEL QUE CELUI-CIAQUITTE LARKANA, DEVIENT
DES NUEES D'ORAGE S'AMASSENT LENTEMENT. PLUS EN PLUS NERVEUX .
AUS55! L'ATMOSPHERE EST-ELLE SINGULIÈREMENT
TENDUE DANS LE PAVILLON DÙ G.Q G. :
NS AE M Jai l'mpression que
intéressants, ces travaux, docteur Fo ? ces deux-l&
manigancent quelque
chose Th 1Qu Ofrik
Très 7 1/%) ?
AN EE.
revienne donc vite !
mleressants,
capitaine

I
=]

ls

Une question de serve. fe renens tout de suite Mon cher professeur, je voudrais profiter
de ce bref téte-à-tète que l'obligeance
\ SE
ORRRING "DR 4,7
Ÿ
du capitaine Li vient de nous menager,
Prenez toutvotre temps, capi-
Pour avoir avec vous une petite
Lee \ ERA laine Tout votre temps
conversahon professionnelle
Voilà, je viens d'étudier avec la plus
ue Lo grande attention les travaux prepa-
ratorres que vous avez établis jusquà
présent, etje vous avoue franchement
que je vois mal en quoi votre engin
diffère d'un smple VI, perfectro
né évidemment, mais non
AIG!... Le corps de garde au point de fairefigure révo-
Qu, ici le capitame Li lutionnarre en 8 matière
Bien, j'arrive

Mais mon cher confrère Vous Le dites Une certaine réticence


vous-même | Ce ne sont la que des Que voukz-vous dire ?
travaux préparatoires, le reste Vraiment, docteur … Je ne
D0
viendra lorsque J aurai reconstitué ET TEND AUSSITOT vous comprends pas s

Pa
les bases de L'OREILLE re FR L

Pardonnez-moi de vous interrompre, cher professeur et Je veux dire que vous auriez tout mmtérêt, vu les pouvoirs
croyez bien que je ne mebs aucunement en doute votre ctendus qui mont été conférés par l'Empereur, à
bonne fa.… Mais. J'ai l'mpression que vous apportez à] vous confier&mor, en toute franchise
la reconstitution de vos plans une … Voyons, Oh! Je sais fort bien que ma presence
comment diraus-je ?.. Eh bien! Oui ic! est assez. Inopportune el
Une certaine réticence pas seulement pour vous,
mon cher collègue

43
MAIS LIRENTRE BRUSQUEMENT, À Je regrette, mais ln J | Fh bien ! Dans ce cas je me contenterai de la terrasse
INTERROMPANT LE DOCTEUR SUN FO 3 aura pas de promenade

Je vous dérange, peut-être ? {


Désolé. L'accès delater- WRI
Quelle idee aaSse neSerapaspers ceSox DNS
capitanel Nous

£ fs parhons
dutemps
4
A Quelle mpétuosité !
Ouiet je disais précisément qu'ilserait
peut-être prudent defaure notre pro- Ma parole, professeur à
menade mamtenant, avant l'orage vous entendre, on dirait

Qu est-ce que
cest que ça ?
Ecoutez donc !

Le tonnerre ? Ma fo, n°
J'entends le bruit de la
plus... Qu y a-t-il donc de est pas necessaire d'
particulier&cela ? ecouter, 1/5e fauta5sez
entendre, il me semble
Mau vous semblez bien
ner veux, mon cher Li
A orbelBs mère! Ouabors petite empe
our ma part, je nai rien entend | seulement. Vous mentendez ?La petite lampe !
Etquand cela serait,
quelle importance ?

Decidement, ce temps ne vaut rien pour les ner)


Permettez-moi de me retirer. Bonne nuit, messieurs

RE Ù
Pomme me Un pasdeplus,et pevouslogeuneballedansEsjombes

| F7 8 Ok! Evidemmentsivous le
( Key je
7” | prenez sur ce on
A Eure
PL) mn.
&
Ni
We vous a1-je pas dit que c'est interdit ?
lant pis ! Je me passerai de
votre permission |
«

Vous êtes un homme trèsintelligent, professeur,


mais vous avez k grand tort de me prendre
pourunmbecrle. Le chien bebutche, qui s élait
introduit ic, n'est peut-être pas votre seul
complice. Par consé g

Vraiment je vous comprends mal... Est-ce


quevous vous
méfiez de moi, par hasard ? Voyons, capitaine, ne
Suis-je pas entièrement en votre pouvoir
TANDIS QU'AU-DEHORS LE TONNERRE ROULE | 1, BROSQVEMENT, ÉTEND
LEBRAS POUR
LONGUEMENT, LI, ASSOMME. VA SETALER DE TOUT SON CR nn S'ENEMPARER,
MAISMORTIMER À HOLE GESTEET D'UN
LONG AU MILIEU DES MEUBLES RENVERSES HONG 4 MElENGPE GET M ETTANIE ELAN IMPETUEUX 5 ELANCE SUR SON ADVERSAIRE .

CEPENDANT, LE JAONE À APERÇU


SON PISTOLET QUIEST TOMBE
À PORTEE DESAMAIN

LC DERNIER, SOUPLE COMME UNCHAT,LE REÇOIT SÛRSON MORTIMER WEST PAS ENCORE RE AV CYYTe TU):
PIED, TOUT EN L'AGRIPPANT PARLE REVERS DESACHÉMISE DE 5A SURPRISE, QUE DEJA Li SONANTAGONISTE. MAIS MORTIMER, D'UN VIOLENT
PUIS, D'ONE VIOLENTE DETENTÉ, L'ENVOIE S'EST EMPARE DO PISTOLET COUPE PIED, LU! FAIT SAUTER L'ARME DES MAINS !

k
CULBUTER LES QUATRE FERS EN L'AIR y nue

PUIS BONDISSANT SUR 5E5 PIEDS, ASSENE À Li ON À QUIL'ENVOIE SE CROULER SUR LE 501 … MORTIMER, SANS PERDRE
FORMIDABLE DIRECT DU DROIT EN PLEINE MACHOIRE. A UN INSTANT, 5E PENCHE POUR SAISIR LE PISTOLE.7,QUAND
LE JAUNE CHANCELLE 505 LE CHOC N | SOUDAIN, DERRIERE LUI, UME VOIX SECHE LE FAIT SURSAUTER

Je,
)}\

STE
AL If -

(TA os
SANS LOIDONNER LETEMPS DESE
REMETTRE, MORTIMER L'ACHEVE D'UN
FOLGURANT CRÔCHET DUGAUCHE !
(ette mtransigeance voushonore,professeur. Malheuressement
, pour vous,ce petit mcident vousà forcéà abattre votreeuplusot
\ psp Elpst quevous nekdesiniez… El quevoulez-vous, onnepeutbalprémir
ES PA temcorsderé Mt pas?ll ben = Vous vous êtes moque denous, mais crojez-mo nous vousle
S d Jerons amérement regretter, et cequevous avez subi aupaunt
<! nestquejeud'enfant auprés decequenousvous

HO

Vous l'avez bien arrange, ce pauvre L 1 Vraiment, pourun :


homme de laboratorre, vous allez fort !
icstez ouvous etesetme bougez
MN Que voulez-vous,jedeteste pas 5) vous plaït !
OL Qu onme barrelaroute

A6 ga capilame D ORTIMER VIENT D'APERCEVOIR]] Eesahl? 0k/04! tb! MAIS MORTIMER, OUIAGLISSE
SONPIED
Mille regrets lecapitaine
estmdisponibleen FIXEE AU MUR, JUSTE ENTRE 5E5 PIEDS, Q4OR ar Hmsepix de: nd er D'UN
ce moment... Comment ?.. Vousavezdes LA PRISE DECOURANT QUIALIMENTE pas asprofesseur Noel.park au prose MOUVEMENT BRUSQUE, ARRACHE
xouvelles du colonel Oirik ? LA PETITE LAMPE DU GUERIDON Mortier. Àce propos, vousferez bu SOUDAIN LAFICHE DELAPRISE, PLONGEAN
AINSILAPIECE DANS L'OBSCURITE.

CEPENDANT, MORTIMER S'EST BAISSE ATEMPS ET,


BONDISSANT SUR LE JAUNE, LUI ASSENE ON
FORMIDABLE UPPERCOT, QUI L'ENVOIE ROULER INANIME AG! AUB!AIG! Docteur Fo ?
SUR LE TAPIS. On ne répond plus
Cest bizarre 11m avait
semblé. Mais non, cest
impossible. Et puis avec
cet infernalorage.. Et pourtant
PENDANT CE TEMÉS, ORTIMER , MAITRE OU TERRAIN, S'EMPARE DES AYANT EWFERME À DOUBLE TOUR LIETFO
y,
2 DANSLACHAMBRE, LEPROFESSEUR 5€ DIRIGÉ!
é panne, mais AAPIDEMENT VERSLASORTIE PUPAVILION
es precaulions

SrJe}
je puis attemdre
le reste rra tout seul

AO? TARO?LAPORTE DE L'ENGES pus GRAVIT


ENTOUTEHATE L'ESCALIER À] ELA MOITEST OPAQUE ETLAPLUIE TOME
Q__V/ENT DE S'OUVRIR QUIMEWE
ALATERRASSE. |MEN CATARACTE. MORTIMER INSPECTE RAPI-
77 ie REFERME PRECIPITAMMENT LA “ ml] ||2EMENTLES LiEUx MAIS DOITBIENTOT
PORTE DONT IL À ASSQJETTI SOL - £ : ABANDONNER TOUT ESPOIR D'EVASIONDE
d BARRES DE SURETI | ‘3e LE COTE. LEPIEGE S'EST REFERME.

Capitaine Li !
Capitaine Li!
MORTIMER 5E RETOURNE.….
SOUDAIN, À LA LUEUR D'UN ECLAIR ,IL APERÇOIT, AU MILIEU DES ELEMENTS DECHAINES,
QUELQUE CHOSE QUI SEMBLE SUSPENDU, IMMOBILE, AU-DESSUS DO JARDIN.
FAO FR,
LORSQUE TOUT ACOUP LE BRUIT
DE L'AVION SEMBLE 5E

Juste cel ! L'hélicoptère du


SE, M Vite, la torche!!!

2F5
Alors, tant pis !
lous n avons pas le choix

Sun Fo qui a pris la


communicafon
À ce moment

Tresheureux devousrevar, colonel. À


Mais nousrevousattendons passi ER
bot. Hot: mentdenousavertir et

MORTIMER 5€PRECIPITE AUXCRENEAUX


POURS'OPPOSER ÀL'INVASION. MAIS
ILME
PEUT RETENIR OWCRI À LAVUED'UN
HOMME QUIACCOURT VERS LEPAVILION
ALATETE D'UMETROUPE DESOLDATS.
lant
pis!Allons Mortimer lemomentaést pasaux la- |}
ensnes a deuxpeste elx chargeurderechangeAbr-
ans derrière ce kiosque et. visons juste

Premier peloton
cernez l'enclos |
Le reste avec moi LL - A — |2

DAUMEME INSTANT, LA PORTE CEDE ENFIN SOUSLAPOUSSEE


DES JAUNES QUI
D S'ENGOUFFRENT AUSSITOTÀL'INTERIEUR OU BATIMENT.
È & ,

MAIS OLRIK ET 5E5 HOMMES ONT ENFONCE bn! 5e L MAIS AUMOMENT


PRECIS OUOLRIK DEBOUCHE SURLA
LA PORTE DE LA CHAMBRE < dr rer canne end et Ltre us elLise ni MR,
v spécial!Ehbien! Que sést-1lpassé ? POUCES W

Mes compliments docteur Fo! 11. voulait se rendre sur


la terrasse

het Rendez-mor
boettes!_Ldras
Cp
Tonnerre! Et nous perdons notre temps ici!
Juivez-mo vous autres |

MALHEUREUSEMENT, TOUT AUNE FIN, |


£T, SOUDAIN
Om d'une pipe
NY h
4] Le parabellum est vide !
- -
Ÿ

+ \ CL!
à/

core une balle dans ce browning


!Ehbien!Ilsnel À
auront pas, le Secret de /Espadon !

)
j
Ah!Îlnetire plus...Cest
lemoment
Aktention!... Préparez-vous

All right!
a HU

PE TMaD brer dxel MAIS LEPILOTE


ÀPROFITE DE
Bande d'idiots !!! RE
HORS DE PORTE

AUSSITOT
LECHELENASIR S EMPRESSE
qy
MORTIMER DEDE
À BOUTREMONTER Qu Allah soitVE loue!
,
lou ;
(LS
RE l'en
des mes am,f1
lanes <
AIG! AIS! Maus non! Mille tonnerres!.… Je dis
FORCE, MAIS SAIV ETSALE ESTHISSE un hélicoptère
l!Qu,sedh
DANS LE COCKPIT… F Alertezleschasseurs
dent laDEAétpropcteurs!
| Bssez-mo lanurauté!. Vie. Priorité absolue !!

Eneffet 4 farsaitnor comme dans_un chnous com- À For qui eroud


MENCIONS à desesperer, lorsque Nasir aperçutvotre 505 que vous n'avez
Jarrètai aussitot kemoteur toutenopérant unrenvers] pas vw
ment despales, ce quimepermitdm approcher sansbrui
etd'intervenir au s. bon moment
p fuEEE MR He! Olrik n'a pas l'air de perdre son temps MAIS L'ORAGE S'APAISE EWFIN, ETLA LUNE VIEW!
BIENIOT INONDER LA BAIE LE SA
NL 7AWDIS QUE LES LL EXPLORENT LE EneffetAussi vais-je profiter du plafond bas
pour descendre | IERE À ss
A GEL DANSTOUS LES SENS dans la zone orageuse et serrer lamer d'aussi prés que
possible. Les chasseurs nous chercherores certainement
au- dessus de la couchedenuag

— - ; Ourvwement
JELICOPTERE, AY INT LA SURFACE DES : le "ST"et
FLOTS, FILE DROIT VERS LA HAUTE MER …

MAIS VOICIQU'UN CHASSEUR Blake!


SOLE APERÇOIT SOUDAIN On chasseur !!!
L'HELICOPTERE À TRAVERS
UNE DECHIRURE DE NUAGES
La."
AUSSITOT, PAREIL À UN
EPERVIER, LE CHASSEUR
RME SÛR 5A PROIE
BLAKE ARIVE ALA VERTICALE PUSOUS- MAR, ET VIENT 5€ POSER SUR LE PONTDO “SI * PENDANTCE TEMPS, LA PLATE-FORME ASCENSEUR
AËTE MISE EN ACTION, ET L'HELICOPTEREDS
AMORCE AUSSITOT SA DESCENTE
Heureux de vous voirà PARAIT DANS LES FLANCS DU SUBMERSIBLE
0ord, Crol
Oh! RAS aurAnt que dsitat! =
mL na de g
/ , V

Félicitations, commandant !..Vous pouvez vous


vanter d'être arrivé à temps !
d Eneffet, morsreur Nousane êté forces deplonger afindenous soustraireàlu
des patrouilles mars nous queltions votre arrivée au périscope el nous
avonsemerge aumoment précis où leJaune commençait son attaque

Etmaintenant messeurs! faut noushôter! LA TRAPPE DU HANGAR VIENT À PEINE DE SEREFERMER A CET APPEL, LES HOMMES S'ENGOUFFR
| QUE RETENTIT LECRI D'OWGUETTEUR IMMÉDIATEMENT A L'INTÉRIEUR D 50V5-
Car le bruit denoëre canomade aura sûre-
Alerte !! Torpilleurs à S babord nl A MARIN QUI,5E5 5008
SRLAT LES
PANNEAUX FIOTS,
SITOT FERMES,
u ment donne l'alerte
: ànos po poursuvants pi

Four ma part, ve ) e " dl


ne serai pas faché 0
F4 Attention !
ne pres
pieds d'eau au- —= "En -. Aux postes de combat!
dessus dela tête! JA

ATOUTE VITESSE, LES WAVIRES FONCENT DROIT VERS ET LES TORPILLEUR ANCENT À L'ATTAQUE, FAISAN
L'ENDROIT OÙ LE *S IL" VIENT DE DISPARAITRE Parfait, transmettez la JAILLIR AUTOUR D'EUX, LEURS CHARGES MEURTRIERES
manœuvre: les urubes vont se
déployer endemi-cercle,
puis avancerent en 5e
croisant contnuellement
douten lickant leurs charges
defond. La baue etant peu
profonde rc, le sous-marm
ne pourra plonger sufisam-
ment pouréchapper au T d
action dencs sens
ls ne peuvent nous échapper Lesleurs de leurtr
nousontrerelé donc inévitablement couleou
br posahon defaçon certaue. Avez wasalertelars-navale ? réfouk dans leport
corveltes ;un autre à tribord,etcmg ou
six torpilleurs à 2 milles par l'avant

D PEWPANT CE TEMPS, À LASURFACE, LESJAUNES RES -


SERRENT INSENSIBLEMENT LEUR ÉTREINTE AUTOUR
AIG! Voies 2 huis) OU SUBMERSIBLE
himent des diesel!!!

Vie !
Les _desecours!

€ de grave pour instant,commandant Evidemment leur but est char Mars ksavons, commandant !
elques rivets ontsauté, mais nousallons | Connarssant le peu de profondeur de
nous trouver bientôt aucentre même la bare, ils espèrent nous chasser de- us albesnousfe
ve repérer!
de leur ses 4 et ilest mpossible vant eux el nous refouler amsi
de plonger davantage dans
keport ou

Commandant! À un quart demillesurl'avant Quoi ?.. Vous êtes sûr ?


Quelque chose ] Alors, les projecteurs !
BARRANT
LAROUTE DU“SIT: L'ENORME CARCASSE Bylove! 'estune chance mque dontjevais es ayer
DISLOQUEE D'UN CROISEUR DE BATAILLE APPARAIT de tirer parti. Voucr: je vars faire ranger }4
SOUDAIN DANS LALUMIERE
DES PROJECTEURS Le longdkl'"Ajax" dont keflanc
À fortement incliné, nous protégera 14
des ‘depth charges. De plus, lesJaunesne
penseront jamais nous érouver àunendroit
aussi dangereux... La manœuvre cependant est
risques, carladéfi provogueeparlescharges,
pourrait 2 :

Resdeqe. Un degrede Artut! Fieignez Les


projecteurs.
cpl res} spires

Lt maintenant attendons les événements en espérant que nos Y


feux nont pas été aperçus par l'aviation

PENDANT CETEMPS AU6.0.6, OURIK, DEPME DERAGE


ET DEDEPIT, ATTEND AVEC IMPATIENCE LES
MESSAGES DELAZOWE OPERATIONS.

er
des recherches

ansabrl
F
à
À A

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SX 1CONTRE-ATTAQUE

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