Pendant l’été 1922, à Montespan, Norbert Casteret remarque un petit tunnel
rocheux dans lequel coule un ruisseau souterrain. Muni en tout et pour tout d’une bougie et d’une boite d’allumettes, il s’y engage. L’eau devient de plus en plus profonde de pierre s’abaisse. Bientôt l’eau et la pierre se touchent : c’est ce qu’on appelle un siphon. Posant sa bougie et ses allumettes, Casteret décide de se plonger. En se lançant ainsi sans lumière, il prend un risque insensé, et il le sait. Il pourrait se fracasser le crane contre un rocher, se noyer si le siphon est trop long, mourir enlisé ou asphyxié dans une poche de gaz carbonique. Après une éprouvante immersion, il émerge, tâtonne, devine qu’il se trouve dans une salle. Il fait demi-tour et revient le lendemain. Cette fois, il a un étui en caoutchouc dans lequel il enfouit des bougies et des allumettes. Il plonge. « Soudain, raconte-t-il, je découvris un spectacle extraordinaire. J’avais atteint la toute dernière salle : elle était rempli d’empreinte humaine, d’armes de pierre, de dessin gravés aux silex sur les parois ». Il y avait des statues d’ours, de félins, de chevaux modelées dans l’argile et percées e flèches. Elle avait plus de vingt mille ans. C’étaient les plus vielles statues connues. Du jour au lendemain, la caverne vierge devient célèbre. Le jeune spéléologue, inconnu la vielle encore, faisait une entrée éclatante dans le monde d’explorateurs. LA TABULATION Pour : tous les directeurs de la salle De : Anne Gabor Objet : Concert annuel Date : 15juillet
VENTE DE LIVRE (En pourcentage du chiffre d’affaires annuel)
1973 1984 1990 2000
Bande dessinées 24,5 21,0 19,5 16,4 Beaux livre 10,8 9,2 9,1 9,2 Livres en language