Cycle de Formation Des Ingénieurs en Télécommunications. Rapport de Stage. Découverte Du Milieu Professionnel

Cycle de formation des ingénieurs en Télécommunications
Rapport de stage
Découverte du milieu professionnel
Thème :
Initiation au travail de Networking Sub-System

Réalisé par :
Mohammed Zied BERRIRI

Période :
de 01/08 à 31/08 2007

Entreprise d’accueil :
ORASCOM TELECOM TUNISIE
Année universitaire 2007/2008

Préface
PR EFACE
Dans le cadre de notre formation d’ingénieur, tout élève est tenu d’accomplir un stage de
cinq semaines ouvrables comme une première émersion dans la vie professionnelle.
Afin de maîtriser mes connaissances théoriques avec l’aspect pratique des
télécommunications et se préparer à l’intégration dans la vie professionnelle, j’ai eu l’honneur
de passer mon stage (du 01/08/2007 au 31/08/2007) au sein d’ORASCOM TELECOM TUNISIE :
TUNISIANA.
Ainsi que cette expérience importante m’a permis d’une part de collaborer avec plusieurs
personnes et d’approfondir mes compétences dans le domaine des télécommunications. D’autre
part, elle m’a permis d’affiner mes facultés d’écoute, de réflexion et de prise de décision, qualités
indispensables pour un ingénieur.
Rapport de stage Page 2

Remerciements
Remerciements
Comme il est certain qu’un stagiaire est toujours assisté par des responsables et surtout dans
un organisme aussi important tel que ORASCOM TELECOM TUNISIE. Je suis appelé à
reconnaître la contribution de beaucoup de personnes au cours de la période écoulée pour leurs
conseils judicieux et leurs qualités humaines.
Je tiens tout d’abord à remercier mon encadreur de stage Monsieur Tarek YAHIA,
ingénieur support NSS. Son soutien sans faille, ses encouragements et conseils m’ont permis de
mener à bien ce travail de stagiaire. J’ai toujours apprécié la confiance et la liberté qu’il m’a
accordées. Merci tout particulièrement à toute l’équipe NSS, qui constitue le cadre de mon
stage.
Je suis particulièrement reconnaissant à Monsieur Fahmi SOUILEM, ingénieur NSS, non
seulement pour m’avoir accueilli dans son milieu de travail, mais aussi pour avoir suivi mes
efforts. Son enthousiasme et ses remarques enrichissantes m’ont permis de faire évoluer ce
stage. Enfin, je le remercie pour l’honneur qu’il m’a fait en comptant sérieusement sur moi
pendant le travail (surtout le câblage).
Je tiens tout particulièrement à remercier Monsieur Zaid BEN HMIDA, chef service
support NSS, pour ses remarques dans la réalisation de l’application de gestion des E1 hors
service. Sans son soutien, son amitié, ses compétences, rien n’aurait été possible.
Je n’oublierai pas les membres de l’équipe de maintenance dont la patience est infinie. Un
merci particulier à Noamaine pour ses corrections toujours judicieuses et son assistance,
surtout lors de l’installation de la BTS de M’saken. Sans cette équipe dynamique et pleine de
bonne humeur, mon travail n’aurait pas été le même.
Je remercie aussi Mariem KHALFALLAH, noyau de l’intégration réseau et ingénieur
déploiement ainsi que son compagnon Olivier, ingénieur Mitsubishi electronics pour leur
accueil et leur aide, notamment lors de l’installation du PCME. Une attention toute particulière
à ceux que j’ai souvent sollicités pour mes problèmes informatiques et qui m’ont toujours aidé.
Je désire vivement remercier les membres du jury de ma soutenance de stage et mes
rapporteurs ainsi que tous mes collègues stagiaires.
Enfin, merci à mes proches, familles et copains qui ont également participé à leur manière à la
réalisation de ce stage (mon père pour le transport et ma mère pour ses encouragements). Merci
surtout aux concierges pour le badge chaque jour afin d’accéder librement aux différentes
salles dans le centre technique MSC Sousse ainsi que tous les personnels de ORASCOM
TELECOM TUNISIE.

Table des matières
Sommaire
Introduction générale.................................................................................................................................................................. 6
Chapitre 1 : Présentation du cadre de travail .......................................................................................................................... 7
1. Présentation générale de TUNISIANA ........................................................................................................................... 7
2. Organisation de TUNISIANA ........................................................................................................................................... 8
3. Présentation du sujet de stage ......................................................................................................................................... 11
Chapitre 2 : La Norme GSM..................................................................................................................................................... 12
1. Introduction ...................................................................................................................................................................... 12
2. Architecture du Réseau .................................................................................................................................................... 12
4.1. La station mobile........................................................................................................................................................ 13
4.2. Le sous-système radio (BSS – Base Station System) .............................................................................................. 14
4.3. Le sous-système réseau NSS (Network Station Sub-system)............................................................................... 15
4.4. Le sous-système d’exploitation et de maintenance OMS .................................................................................... 17
4.5. Les interfaces .............................................................................................................................................................. 18
3. Le sous système réseau.................................................................................................................................................... 19
6.1. Architecture du MSC de TUNISIANA ................................................................................................................... 20
6.2. Le réseau de contrôle de la signalisation (SSNC) .................................................................................................. 20
6.3. Le Coordination Processor (CP).............................................................................................................................. 21
6.4. Le Message Buffer (MB) ........................................................................................................................................... 21
6.5. Le Switch Commander (SC) .................................................................................................................................... 22
6.6. Les Line Trunk Group (LTG) ................................................................................................................................... 22
6.7. Le Switching Network (SN) ..................................................................................................................................... 23
4. Interconnexion entre nœuds du réseau.......................................................................................................................... 25
Chapitre 3 : Missions lors du stage ......................................................................................................................................... 27
1. Visite des salles switch ................................................................................................................................................ 27
2. Câblage des jarretières ................................................................................................................................................. 27
3. Familiarisation avec l’environnement de gestion du réseau de commutation .................................................... 28
4. Contribution à l’exécution des ‘Work-order’............................................................................................................ 34
5. Développement de l’application de gestion des E1 hors ligne : ............................................................................ 36
Conclusion .................................................................................................................................................................................. 38

Table des figures
Figure 1.1 Organigramme de TUNISIANA
Figure 1.2 Organigramme de la direction technique
Figure 2.1 Architecture du réseau GSM
Figure 2.2 liaison BTS -BSC
Figure 2.3 Interconnexion du TRAU
Figure 2.4 Liaison de l’OMC avec les autres éléments du réseau
Figure 2.5 Les interfaces
Figure 2.6 Vue d’ensemble de l’environnement D900
Figure 2.7 Vue d’ensemble sur l’équipement du SSNC
Figure 2.8 Hardware du MB de type D (MBD)
Figure 2.9 Structure interne d’un LTG
Figure 2.10 Structure du SN D et connexion avec les autres nœuds du MSC
Figure 2.11 Interconnexion via DDF
Figure 3.1 Tableau des alarmes
Figure 3.2 Alarm Display
Figure 3.3 CR-Trunk
Figure 3.4 Disp-LTU
Figure 3.5 Stat port1
Figure 3.6 Statport
Figure 3.7 Taux de coupure côté BSS
Figure 3.8 Echec de HO
Figure 3.9 Application NetTEST
Figure 3.10 : Liste des tâches du processus Work Order
Figure 3.11 Work Order
Figure 3.12 STAT TRUNK
Figure 3.13 Gestionnaire des E1 hors services
Figure 3.14 Générateur de rapport

Introduction générale
Introduction générale
Il ne fait désormais plus aucun doute que les télécommunications sont la révolution la plus
importante et la plus innovante qui a marqué la vie de l’humanité moderne au cours de ce
dernier siècle. En effet, loin d’être un éphémère phénomène de mode, ou une tendance
passagère, cette avancée technologique a fondamentalement changé la vie de l’homme.
L’homme s’est vu réaliser son rêve d’antan : réduire les distances physiques qui le séparent des
autres en communiquant avec eux.
Parfaitement conscient de l’importance de ce secteur, qui a connu une évolution considérable

par la consolidation et le renforcement de son infrastructure et l’introduction des nouvelles
technologies, j’ai choisi de découvrir le milieu professionnel et la découverte du monde des
télécommunications à travers l’observation des activités de l’opérateur ’Tunisiana’.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon stage ouvrier que j’ai eu l’occasion de l’effectuer du 01
Août 2007 au 31 Août 2007 au sein de la société ORASCOM TELECOM TUNISIE ’Tunisiana’,
précisément au centre technique MSC Sousse.
Ce rapport propose dans une première partie une présentation générale de TUNISIANA
ainsi que ses activités et ses différents départements. Ensuite, j’ai consacré une deuxième partie
au réseau GSM. Enfin, une troisième partie qui présente l’équipement D900 de Siemens, ainsi
que les activités effectuées.
Le présent rapport s’articulera comme suit :
Le premier chapitre contiendra une description de l’organisme d’accueil ainsi que celle des
départements de la Direction Technique.
Le deuxième chapitre sera consacré à la présentation de quelques notions de base concernant

le réseau GSM ainsi que son histoire et son architecture dont la maîtrise est indispensable pour
un futur ingénieur en télécommunications.
Le troisième chapitre sera réservé à la présentation de l’équipement D900 du constructeur

allemand Siemens, l’application de gestion des circuits hors services que j’ai développée, ainsi
que les activités effectuées.

Cadre de travail
Chapitre 1 : Présentation du cadre de travail
Avant d’entamer les différentes parties de ce rapport, il convient de présenter

l’environnement dans lequel il a été mené. En effet, c’est de l’environnement que dépend, en
grande partie, l’efficacité et la qualité d’un stage.
Le présent rapport a été réalisé au sein de l’entreprise TUNISIANA premier opérateur privé
de télécommunications en Tunisie.
1. Présentation générale de TUNISIANA
En mai 2002, la deuxième licence tunisienne de téléphonie mobile a été attribuée à Orascom
Telecom Tunisie. Cette licence, qui a coûté 454 millions de dollars, a marqué la naissance de
TUNISIANA.
C’est une société tunisienne anonyme au capital de 330 millions de dinars dont le principal
actionnaire est « Watanya Telecom » qui détient la moitié des actions, associée à « Orascom
Tunisia Holding » (35% des actions) et « Carthage Consortium » (15% des actions).
Grâce à des performances techniques, Tunisiana a réalisé son lancement commercial le 27

décembre 2002, et, six mois plus tard, couvrait déjà 60% de la population. La couverture est
étendue à 90% de la population en 2004.
Son action se nourrit de quatre valeurs fondatrices : orientation client, professionnalisme,

transparence et innovation, et s'inscrit dans sa vision stratégique : «fournir le meilleur, pour
une satisfaction totale et durable de ses clients, et dans le cadre de partenariats solides ».
Acteur essentiel du secteur des nouvelles technologies, Tunisiana s'appuie sur les progrès
rapides de la technologie dans le domaine des télécommunications pour développer des
services adaptés, innovants et de qualité.
Ainsi, l’opérateur Tunisiana dépend de groupes qui ont une renommée de par le monde et
possède une grande expérience dans le domaine de la téléphonie mobile. Il devait donc se
montrer à la hauteur de ses détenteurs et offrir un service irréprochable au client.

Cadre de travail
Au bout de deux ans après son lancement officiel, Tunisiana est arrivée à attirer plus d’un
million d’abonnés et à étendre son réseau pour couvrir 99% du territoire tunisien. Ainsi, elle a
réussi à réaliser ses objectifs préfixés et même les dépasser.
En 2005, Tunisiana a séduit avec succès plus de un million de clients, en décembre 2004 elle
n’avait que 29,4% de la part du marché de la téléphonie mobile et le réseau est arrivé à couvrir
99% des zones peuplées avec l’implantation de 329 antennes relais BTS (Base tranceiver station)
qui sont actuellement au nombre de 1029.
Tunisiana est arrivée en quatre ans à occuper 43.7% de la part du marché de la téléphonie
mobile en Tunisie (à la date du 31 mars 2006). A la même date en 2005, l’opérateur privé ne
comptait que 1.278.047 abonnés et une part de marché de 31,7%. En un an, il a donc réalisé une
croissance de l’ordre de 86,9%. La croissance est légèrement plus significative dans les
abonnements prépayés avec 87,6% en un an. Pour l’année courante 2006, TUNISIANA vise à
atteindre le 2.5 millions d’abonnés.
La performance positive de Tunisiana est reflétée par les revenues qui ont atteint les 321
millions de dollars en 2005, une croissance de 41% par rapport à la même période de 2004.
Pour assurer cette politique, l’opérateur dispose de 650 employés et s’adjoint la collaboration
de 30 expatriés et consultants pour lancer le projet. De plus, un investissement de 200 millions
de dollars a été réalisé pour le financement des différentes infrastructures.
2. Organisation de TUNISIANA
Afin d’assurer une bonne prestation de services à ses clients et un bon fonctionnement de son
réseau de transmission GSM, TUNISIANA est basée sur l’interaction de plusieurs directions et
départements complémentaires comme le montre la figure1.1

Cadre de travail
Direction Générale
Chef Financier
(DG)
Officier (CFO)
Conseillère Direction
Administrative
Juridique et Financière
(DAF)
Direction Direction Direction Direction Direction Direction Direction des

Qualité et des Service Technique Ressources
Programme Marketing Client des Systèmes Humaines
Vente (DT) d’Information
(DQP) (DM) (DSC) (DRH)
(DV) (DSI)
Figure 1.1 Organigramme de TUNISIANA.
Je présenterai par la suite la direction technique au sein duquel j’ai effectué mon stage de
découverte du milieu professionnel pour une période de cinq semaines du 1 au 31 Août 2007.
En effet, la direction technique est composée, de 4 départements comme l’indique la figure

1.2 :
DIRECTEUR TECHNIQUE
DEPARTEMENT DEPARTEMENT DEPARTEMENT

DEPARTEMENT
CŒUR RESEAU & OPERATION &
RESEAU TRANSMISSION
RESEAU D’ACCES SAV MAINTENACE
Figure 1.2 Organigramme de la direction technique
Selon leurs noms, ces départements s’occupent de :

Cadre de travail
 Département réseau d’accès
 Planification et optimisation du réseau radio;
 Recherche et acquisition des sites relais ;
 Construction des sites ;
 Livraison des équipements sur sites.
 Département Opération et maintenance
 Supervision du réseau 24h/24 ;
 Maintenance du réseau ;
 Suivi de la qualité de service (QOS) ;
 Support aux départements fonctionnels.
 Département Ingénierie et Développement
C’est au sein de ce département que ce projet a été réalisé. Ses principales fonctions sont :
 La conception du réseau de commutation;
 La conception et l’implémentation des services à valeurs ajoutées (SAV);
 L’Architecture et l’interconnexion avec les réseaux fixes et mobiles de l’opérateur

historique et des opérateurs partenaires.
 Le département réseau Transmission :
 Architecture du Réseau Transmission ;
 Connexion de tous les Eléments de Réseau ;
 Implémentation des Equipements ;
Localisation des Meilleurs Emplacements pour les Sites transmission (montage,

immeuble…).

Cadre de travail
3. Présentation du sujet de stage

Le stage que j’ai effectué s’est déroulé au sein de l’équipe NSS. Il a eu pour but de m’initier
au travail de Networking Sub-System.
Dans ce cadre, j’ai eu à effectuer les différentes tâches qu’un ingénieur du cœur de réseau
peut réaliser, à savoir bloquer/débloquer le trafic sur les communications, migrer les MSC et les
BSC, exécuter les mutations et les extensions, libérer/remplir les liens (LTG) pour les
communications afin d’éviter la saturation sur le réseau donc essentiellement faire du câblage
informatique.
Conclusion
Cette première partie met en œuvre la présentation générale du stage : le cadre spatiale,
l’objectif et le matériel utilisé. Je vais consacrer ma deuxième partie pour une étude plus
étendue de la norme GSM qui sera vu au sein de l’école mais qui reste un domaine vaste dont
on a toujours des nouveautés.
Vous trouverez ainsi dans la suite de ce rapport une présentation des différents éléments sur
lesquels j’ai travaillé.

Norme GSM
Chapitre 2 : La Norme GSM
1. Introduction
Le réseau GSM (Global System for Mobile communication) est un réseau de radiotéléphonie
numérique, défini par une norme européenne. C’est un système cellulaire qui a été développé
dans le but de permettre aux utilisateurs, où qu'ils soient, stationnaires ou mobiles, de
communiquer entre eux et avec les abonnés du réseau fixe (RTC, Réseau Téléphonique
Commuté), par l'intermédiaire d'un terminal portatif émettant à faible puissance.
Le terme GSM englobe le système originel (système GSM), qui fonctionne à des fréquences
voisines de 900 MHz et la variante DCS ( Digital Cellular System) qui utilise la bande 1800MHz,
conçue afin d’éviter la saturation des fréquences 900 MHz.
2. Architecture du Réseau
Les réseaux GSM utilisent le format numérique pour la transmission des informations,
qu'elles soient de type voix, données ou signalisation. Les équipements spécifiques constituant
le squelette matériel d'un réseau GSM (BTS, BSC, MSC, VLR et HLR) dialoguent entre eux en
mettant en œuvre les mêmes principes que ceux utilisés dans le RNIS (Réseau Numérique à
Intégration de Service)
L'architecture de base du système GSM comme le montre la figure 2.2 se présente sous la
forme d'une structure hiérarchisée, composée des éléments cités ci-dessus et répartis en trois
segments :
1 Le sous-système radio ou Base Station Subsystem (B.S.S) qui regroupe les équipements
assurant toutes les fonctions de gestion des aspects radio à savoir les B.T.S et les B.S.C ;
2 Le sous-système réseau ou Network SubSystem (N.S.S) qui regroupe les sous-systèmes qui
assurent des fonctions du niveau réseau (routage, interconnexion) à savoir les M.S.C, le H.L.R et
le V.L.R ;
3 Et le réseau de gestion de télécommunications ou Telecommunication Management Network

(T.M.N) qui regroupe enfin les sous-systèmes qui assurent des fonctions de sécurisation, de
supervision, de maintenance. Ce segment est constitué de l’O.M.C, du E.I.R et du A.U.C.

Norme GSM
Figure 2.1 Architecture du réseau GSM
Dans ce qui suit on va détailler les différents éléments de chaque sous réseau du réseau
GSM :
4.1. La station mobile

La station mobile est composée d’une part du terminal mobile, et d’autre part du module
d’identité d’abonné ou carte SIM (Subscriber Indentity Module).
Le terminal mobile est l’appareil utilisé par l’abonné. Différents types de terminaux sont
prescrits par la norme en fonction de leur application et de leur puissance. Chaque termina l
mobile est identifié par un code unique IMEI (International Mobile Equipment Identity).
Au plus du numéro d’appel de l’abonné MSISDN (Mobile Station ISDN Number), on attribue à
chaque carte SIM une identité unique dans le réseau qui est le IMSI (International Mobile
Subscriber Identity) qui identifie l’abonné de même que les renseignements relatifs à
l’abonnement (services auxquels l’abonné a droit).

Norme GSM
4.2. Le sous-système radio (BSS – Base Station System)

Le sous-système radio assure la transmission radioélectrique et gère les ressources radios,
il prend en charge la transmission adaptée au canal radio, et décide du handover. Le BSS est
composé de deux parties : la BTS et le BSC.
La station de base « BTS » (Base Transceiver Station)
Elle assure la couverture radioélectrique d’une cellule du réseau. Elle fournit un point
d’entrée aux abonnés présents dans sa cellule pour recevoir ou transmettre des appels. Une
station de base gère simultanément huit communications grâce au multiplexage temporel
TDMA (Time Division Multiple Acces) moyennant un ensemble d’émetteurs-récepteurs appelés
TRX.
Le contrôleur de station de base BSC (Base Station Controller)
Il assure le contrôle d'une ou de plusieurs BTS. La plupart des fonctions intelligentes de BSS
sont implantées à ce niveau, notamment les fonctions de gestion des ressources radioélectriques
:
» L'allocation des canaux ;
» La gestion de la configuration des canaux ;
» Le traitement des mesures et la décision de handover intra BSC.
Pour le trafic abonné venant des stations de base, le BSC joue le rôle d’un concentrateur, pour
le trafic issu du commutateur, c’est un aiguilleur vers la station de destination.

Norme GSM
Figure 2.2 liaison BTS -BSC.
Le transcodeur TRAU
L’unité de transcodage et d’adaptation de débit (TRAU) est un équipement qui a pour rôle
d’adapter le débit des canaux de 64 kb/s issues de l’NSS en des canaux ayant un débit de
16kb/s qui vont être dirigés vers le BSC.
La figure 2.4 montre bien le principe de fonctionnement du transcodeur :
MSC/VLR MSC
S
I
E
M
EN
SD
9
00 S
I
EM
E
N
SD9
0
0
S
I
E
M
EN
SD
9
00
16kb/s
64kb/s
Figure 2.3 Interconnexion du TRAU
4.3. Le sous-système réseau NSS (Network Station Sub-system)

Il assure principalement les fonctions de commutation et de routage. C'est donc lui qui
permet l'accès au réseau public RTCP ou RNIS. En plus des fonctions indispensables de
commutation, on y retrouve les fonctions de gestion de la mobilité, de la sécurité et de la
confidentialité qui sont implantées dans la norme GSM. Le NSS est constitué de :
Le commutateur MSC

Norme GSM
Les MSC sont des commutateurs mobiles généralement associés aux bases de données VLR,
ils assurent une interconnexion entre le réseau mobile et le réseau fixe public.
Un MSC gère l’établissement des communications entre le réseau mobile et un autre MSC, la
transmission des messages courts et l’exécution du handover si le MSC concerné est impliqué.
Le commutateur est un nœud important du réseau, il donne un accès vers les bases de
données du réseau et vers le centre d’authentification qui vérifie les droits de s abonnés. En
connexion avec le VLR, le MSC contribue à la gestion de la mobilité des abonnés (à la
localisation des abonnés sur le réseau) et à la fourniture de tous les télé-services offerts par le
réseau : voix, données, messageries…Un couple MSC/VLR gère généralement une centaine de
milliers d’abonnés.
Le MSC peut également posséder une fonction de passerelle, GMSC (Gateway MSC), qui est
activée au début de chaque appel d’un abonné fixe vers un abonné mobile.
Les commutateurs MSC sont souvent des commutateurs de transit des réseaux téléphoniques
fixes sur lesquels ont été implanté des fonctionnalités spécifiques au réseau GSM. ( ex : EWSD (
siemens- fixe)  D900 ( simens-mobile)).
L'enregistreur de localisation nominal (HLR)
Le HLR (Home Location Register) est une base de données de localisation et de

caractéristiques des abonnés. Un réseau peut posséder plusieurs HLR selon des critères de
capacité de machines, de fiabilité et d’exploitation. Le HLR est l’enregistreur de localisation
nominale par opposition au VLR qui est l’enregistreur de localisation des visiteurs.
L'enregistreur de localisation des visiteurs VLR
L’enregistreur de localisation des visiteurs VLR (Visitor Location Register) est une base de
données associée à un commutateur MSC. Le VLR a pour mission d’enregistrer des
informations dynamiques relatives aux abonnés de passage dans le réseau, ainsi l’opérateur
peut avoir à tout instant dans quelle cellule se trouve chacun de ses abonnés. Les données
mémorisées par le VLR sont similaires aux données du HLR mais concernent les abonnés
présents dans la zone concernée.

Norme GSM
A chaque déplacement d’un abonné le réseau doit mettre à jour le VLR du réseau visité et le
HLR de l’abonné afin d’être en mesure d’acheminer un appel vers l’abonné concerné ou
d’établir une communication demandée par un abonné visiteur.
Le centre d'authentification AUC :
Le AUC est une base de données qui contient une copie de la clé secrète inscrite sur la carte
SIM de chaque abonné. Toutes les données y sont enregistrées sur un support physique. C'est le
centre qui contrôle tous les droits d'usage des abonnés du réseau. Une vérification est faite dans
cette base à chaque utilisation du réseau par un abonné. Tous ces contrôles servent à éviter une
utilisation frauduleuse des comptes des abonnés. Les abonnés sont sûrs donc de payer pour des
services forcément utilisés. L'identification est faite en deux étapes :
une première locale : lors de la mise en service du terminal, l'abonné tape sur son
terminal son code confidentiel, vérifié par sa carte SIM.
la seconde lors de l'usage d'un service par l'abonné.
L'enregistreur des identités des équipements EIR
L’EIR (Equipement Identity Register) est une base de données contenant le numéro
international de l'équipement IMEI (International Mobile Equipement Identity) permettant ainsi
son identification.
4.4. Le sous-système d’exploitation et de maintenance OMS

L’OMS est constitué d’un ou plusieurs OMC (Operation & Maintenance Center), il permet à
l’opérateur d’accéder aux éléments du sous-réseau NSS et aux BSC pour l’administration et la
maintenance. Un OMC regroupe la gestion administrative des abonnés et la gestion technique
des équipements.
La gestion administrative et commerciale du réseau s’intéresse aux abonnements en terme de

création, modification, suppression et de facturation, ce qui suppose une interaction avec la
base de données « HLR ».
La gestion technique veille à garantir la disponibilité et la bonne configuration matérielle des

équipements du réseau. Ses axes de travail sont la supervision des alarmes émises par les

Norme GSM
équipements, la suppression des disfonctionnements, la gestion des versions logicielles, de la

performance et de la sécurité.
BSC
BTS MSC
BSC
BTS
BTS computer
BSC MSC
BTS
IN SMS VMS
computer computer computer
Figure 2.4 Liaison de l’OMC avec les autres éléments du réseau.
4.5. Les interfaces

Les interfaces sont des protocoles permettant la communication entre les différentes
structures du réseau GSM. Elles sont un élément essentiel définit dans la norme GSM car ce
sont ces interfaces qui déterminent les interconnexions réseaux au niveau international.
Les interfaces sont utilisées entre les entités du réseau pour la transmission du trafic (paroles
ou données) et pour les informations de signalisation. Dans le réseau GSM, les données de
signalisation sont séparées des données de trafic.
Interface Um appelée aussi Air ou radio, entre BTS et MS s'appuie sur le protocole
LAPDm (Link Access Protocol on the D mobile channel). Elle est utilisée pour le
transport du trafic et des données de signalisation.
Interface A bis entre BTS et BSC s'appuie sur le protocole LAPD. Elle est utilisée pour le
transport du trafic et des données de signalisation.
Interface A entre BSC et MSC, s'appuie sur le protocole sémaphore SS7 de l’UIT (Union
Internationale de Télécommunications). Elle est utilisée pour le transport du trafic et des
données de signalisation.

Norme GSM
Les Interfaces REM entre OMC-R et BSS ou entre OMC-S et NSS, utilisent un réseau de
transmission de donnée de type X25.
Les Interfaces passerelles entre le MSC et les réseaux publics s'appuient sur le protocole
sémaphore SS7 de l’UIT.
Les interfaces passerelles sont utilisées pour le transport du trafic et des données de
signalisation.
L'interface à respecter de façon impérative est l'interface D car elle permet à un MSC/VLR de
dialoguer avec le HLR de tout autre réseau étranger. Sa conformité permet l'itinérance
internationale. De même le respect de l'interface A permet aux opérateurs d'avoir différents
fournisseurs et de pouvoir changer au fur et à mesure du déploiement de leurs réseaux.
Figure 2.5 Les interfaces
3. Le sous système réseau

En plus de l’architecture standard GSM, il est indispensable à tout opérateur de téléphonie
mobile de se munir d’une architecture supplémentaire permettant la gestion des éléments
constitutifs du réseau GSM. Ces architectures diffèrent selon le constructeur d’équipements.
Dans cette perspective, TUNISIANA s’est munie du matériel fourni par l’équipementier
allemand SIEMENS pour son cœur de réseau GSM
La mise en place d'un réseau GSM permet à tout opérateur de proposer des services de type
voix à ses clients en donnant l'accès à la mobilité tout en conservant un interfaçage avec le

Norme GSM
réseau fixe RTC (Réseau Téléphonique Commuté) existant. Toutes ces tâches reposent
essentiellement sur les équipements du cœur du réseau et en particulier sur le MSC.
Dans ce qui suit on va présenter l’architecture du MSC existant à TUNISIANA, ses

équipements internes ainsi que ceux permettant son interconnexion avec les autres nœuds du
réseau.
6.1. Architecture du MSC de TUNISIANA

L’ensemble des équipements SIEMENS qui constituent le MSC forme ce que l’on appelle
l’environnement D900 présenté dans la figure 2.8 :
LTG
Trunks and SSNC: Signaling
SS7 Links LTG
High Speed System
SS7 Links Network
PCM30s only Control

with SS7 links SN
SC LTG: Line Trunk
Group
SSNC MB
SN: Switching
Network
CP
MB: Message
Figure 2.6 Vue d’ensemble de l’environnementBuffer

D900
Dans ce qui suit on se propose de détailler chaque élément du D900 :

CP:
Coordinatio
6.2. Le réseau de contrôle de la signalisation (SSNC) n
Le ‘Signalling System Network Control’ du système ou SSNC est la composante de
Processor
signalisation SS7 de l’environnement D900. Cet équipement peut être utilisé en tant que point
de transfert de la signalisation (Signalling Transfert Point STP) et dans ce cas il est séparé du
SC: Switch
MSC d’où le type de ce dernier stand-alone. Il peut aussi être associé au réseau et le MSC sera
Commande
alors de type associated. r

Norme GSM
LTG
LTG
SSN
SS7
Links C
LIC
(64kb/s)
High Speed
ASN
ATM Switching Network:
LIC
Links SN
(2Mb/s)
MP
MB
S MP
C
X.2
5
CP
Figure 2.7 Vue d’ensemble sur l’équipement du SSNC
Le SSNC s’occupe de l’échange des messages entres les différents nœuds de signalisation afin
d’établir, de contrôler et de gérer les connections entre ces nœuds et d’administrer le réseau de
signalisation. Les processeurs des nœuds du réseau (MSC ou GMSC) passent les messages
qu’ils veulent transmettre au SSNC avec les adresses de destination et le SSNC se charge de
créer les messages au format SS7 et de les envoyer sur les liens de signalisation appropriés à la
bonne destination.
6.3. Le Coordination Processor (CP)

Le coordination processor ou processeur de coordination est en charge du contrôle de toutes
les unités du D900. Il effectue trois tâches principales :
o Le traitement des appels : routage, administration du trafic de données, sélection

du chemin à travers le réseau de commutation, …
o L’opération de maintenance : communication avec l’OMC ;
o La détection et la correction d’erreurs.
6.4. Le Message Buffer (MB)

Dans le cas de « Tunisiana » il s’agit d’un message buffer de type D désigné par MBD.
Le message buffer est l’unité de l’environnement D900 qui s’occupe de la gestion de différents

Norme GSM
types d’interfaces entre SSNC, CP, les Line Trunk Group (ensemble de liens de trafic et de
signalisation) et le réseau de commutation SN (Switching Network).
Le MB est constitué de quatre modules :
- Le MBDH pour le traitement des interfaces HDLC avec les LTG et le SN.
- Le MBDA pour la connexion avec le SSNC à travers les liens ATM.
- Le MBDC pour la connexion avec le CP.
- Le MBDCG qui reçoit la fréquence de l’horloge depuis le générateur d’horloge CG (Clock

Generator).
La figure2.10 illustre ceci :
Line Trunk Group (LTG)
And Switching Network (SN)
LTG and SN
MBDH
ATM207 MBDA
MBDC
MBDCG
CP
Figure 2.8 Hardware du MB de type D (MBD).
6.5. Le Switch Commander (SC)

Le Switch Commander est un ordinateur ou un ensemble d’ordinateurs qui ont pour tâche de
communiquer avec les équipements du réseau et de commander les opérations d’import de
mesure de performance.
6.6. Les Line Trunk Group (LTG)

Le LTG est une carte hardware qui supporte des Trunk Group. Un Trunk Group représente
un ensemble de liens appelés Trunk responsables de l’acheminement du trafic entre les nœuds

Norme GSM
qu’ils interconnectent. Les LTG forment l'interface entre le MSC (plus précisément le réseau de
commutation SN), d'un côté, et le BSC et les autres équipements du réseau mobile (PLMN), de
l'autre côté.
2Mbps
8Mbps
Signalling Unit
Group Switch (GS)
Link Interface Unit

(SU)
(LIU)
Line Trunk Unit Liens SDC à 8Mbps vers
(LTU) SN0 et SN1
Line Trunk Unit

(LTU)
Group Processor Group Clock

Generator
Figure 2.9 Structure interne d’un LTG [3].
6.7. Le Switching Network (SN)

Le SN est un réseau de commutation qui a pour rôle :
- La connexion entre les LTG (connexion non permanente);
- L’échange interne de messages entre les LTG, le SSNC et le CP via des canaux de
messages fixes appelés MCH (Message Channel) ;
- Véhiculer les messages de signalisation se trouvant sur les canaux de signalisations des
liens MIC connectant les LTG et le SSNC.
Le SN est dupliqué (on trouve le SN 0 et le SN 1) de telle sorte que si l’un des deux SN tombe
en panne c’est l’autre qui le remplace. En effet, pour les connexions de trafic seul un des deux
SN est actif, l’autre étant en mode de veille.
Ainsi, tous les appels sont tout le temps connectés aux LTG via les deux SN mais c’est
seulement le SN actif qui reçoit les informations utilisateur parvenues à travers les liaisons
MIC.La structure interne d’un SN dépend de son type, s’il est de type B ou D.
Un SN de type B est constitué des sous unités suivantes :
- Time Stage Group (TSG) : cet élément effectue la commutation temporelle des liens SDC
à partir de ou allant vers les LTG et le MB.

Norme GSM
- Space Stage Group (SSG) : cet élément interconnecte les TSG entre eux.
SDC:LTG 8 Mb/s
SNMUX A
LTG N/M/P
electr.
SDC:LTG 8 Mb/s S
LTG N/M/P N
M
A
T
SNMUX B
opt.
LTG P S
N
O
16*SDC:LTG 184 Mb/s
P
LTG P T
SN0
SN1
SDC:MBD-S1
SDC:MBD-S3 SDC:MBDH
SSNC
MBD
CP
Figure 2.10 Structure du SN D et connexion avec les autres nœuds du MSC
Comme le montre la figure 2.13, le SN D est constitué des sous unités suivantes :
- Le Switching Network Multiplexer (SNMUX), SNMUXA pour les liaisons électriques et

SNMUXB pour les liaisons optiques, qui se charge de multiplexer les données venant de ou
allant vers les LTG ;
- Le Switching Network Matrix (SNMAT) qui se charge de multiplexer les données des
connexions entre SNMUX A et B.

Norme GSM
4. Interconnexion entre nœuds du réseau

Pour le routage d’un appel d’un mobile à un autre, il est nécessaire d’interconnecter les
différents MSC du réseau entre eux. Au sein du centre de commutation de TUNISIANA,
l’interconnexion se fait grâce à l’équipement Digital Frame Distribution (DDF).
On distingue autant de DDF que de type de nœud dans le réseau. Ainsi, TUNISIANA
utilise :
- Les DDF Transmission pour l’interconnexion entre ses différents MSC ;
- Les DDF BSS pour l’interconnexion avec le BSS ;
- Le DDF interco TT pour l’interconnexion avec le réseau fixe et/ou mobile de Tunisie
Telecom ;
Ainsi que d’autres DDF pour l’interconnexion avec le réseau intelligent IN et le centre de
service des messages courts (SMSC).
La figure suivante schématise l’interconnexion des différents nœuds à travers leurs DDF’s
associés :
S
I
E
M
EN
SD
9
00
SIEMENS D900
MSC/VLR
DDF Interco DDF BSS

DDF Transmission
BTS
BSC
S
I
E
M
EN
SD
9
00
SIEMENS D900
TRAU S IE M E N S D 90 0
S IE M E N S D 90 0
DDF
Tunisie Telecom
MSC/VLR
Figure 2.11 Interconnexion via DDF
Conclusion :

Norme GSM
Le réseau GSM commence à laisser apparaître ses limites, notamment la saturation du réseau,
du a son succès. C’est ce que j’ai remarqué pendant le stage vu que j’ai câblé beaucoup
d’extensions afin de réduire l’encombrement sur le réseau. Vous trouverez ainsi dans la suite de
ce rapport une présentation des différents éléments sur lesquels j’ai travaillé.

Missions lors du stage
Chapitre 3 : Missions lors du stage

J’ai effectué mon stage au département O&M (Operating and Maintenance) de la Direction
Technique de TUNISIANA et plus précisément avec l’équipe NSS.
Le département O&M joue un rôle primordial dans un réseau mobile, ses éléments prennent en
charge toutes les fonctions de contrôle et d’analyse d’informations contenues dans des bases de
données nécessaires à l’établissement de connexions et réalisent toutes les opérations sur les
éléments du sous-système réseau en service (gestion, contrôle, supervision et maintenance).
Au cours de ce mois de stage j’ai réalisé les opérations suivantes :
1. Visite des salles switch

MSC7, MSC8 et MSC11 au centre technique Sousse qui contiennent les équipements du
réseau de commutation constitué essentiellement de l’environnement Siemens D900 que
je viens de présenter.
2. Câblage des jarretières

dans les deux MSC’s entre les différents DDF’s (DDF interco, DDF transmission et DDF
MSC) et même avec un équipement d’analyse de signalisation.
3. Mise à jour du document OOS_E1 contenant des tableaux de suivie des alarmes
Et voici un extrait des tableaux :
TGNO LTG LC ETAT Début Alarme Cause probable
TBTUN5 3-15 2 Cleared 02/08/2006 11:27 RemoteAlarmInterface
TBTUN9 3-17 0 Cleared 02/08/2006 12:25 LossOfSignal
TBBIZ3 4-28 0 NCAR&NMNT 02/08/2006 12:32 LossOfSignal
TBTUN5 3-15 2 NCAR&NMNI 02/08/2006 01:38 RemoteAlarmInterface
TBTN10 4-34 2 Cleared 03/08/2006 09:34 RemoteAlarmInterface


TBTUN5 4-28 2 NCAR&MOBB&NMNI 03/08/2006 10:21 RemoteAlarmInterface
TOCHR2 5-39 2 NCAR&HOBB&NMNI 18/08/2006 03:55 LossOfSignal
TMHCHD 4-20 3 NCAR&NMNI 18/08/2006 08:51 RemoteAlarmInterface
TOCHR2 5-41 2 NCAR&HOBB&NMNT 18/08/2006 03:55 LossOfSignal
TOSOS1 5-3 2 Cleared 15/08/2006 03:55 RemoteAlarmInterface
TBTUN2 1-06 1 NCAR&NMNI 16/08/2006 11:58 LossOfSignal
TBTUN2 0-62 1 NCAR&NMNI 16/08/2006 11:58 LossOfSignal
NOTCONN 4-20 3 17/08/2006 08:05 RemoteAlarmInterface
TMHCHD 4-20 3 NCAR&NMNI 17/08/2006 08:51 RemoteAlarmInterface
Figure 3.1 Tableau des alarmes

But :
Il s’agit d’une suivie de l’historique du comportement des différents équipements
d’interconnexion présentant des comportements de fonctionnement instables.
Ainsi, un lien présentant un comportement DOWN_UP de manière assez fréquente, peut
informer par exemple sur une défaillance dans une carte LTG de l’MSC correspondant.
Sinon, ce document renseigne sur le temps de réaction de l’équipe sur un problème survenu.
3. Familiarisation avec l’environnement de gestion du réseau de

commutation
grâce à la manipulation des différents logiciels, à savoir : CIGALE, CITRIX et
NetTest…)
 L’environnement CITRIX :
Grâce à une interface conviviale et une manipulation aisée, ce logiciel permet à l’utilisateur la
gestion et la configuration de l’MSC grâce à un ensemble de commandes que j’y présenterai
quelques unes par la suite.
L’environnement CITRIX est implémenté sur une machine assez puissante appelée « switch-
commander ».
a. Affichage d’alarmes :

Figure 3.2 Alarm Display

Il y a trois types d’alarmes :
Alarme critique (couleur rouge)
Cause : - pas de détection de BSC (coupure d’alimentation au niveau du BSC)
- LTG hors service….
Solution : - remplacer le LTG défectueux ;
- reset et reconfiguration du LTG…
Alarme majeure (couleur orange)
Cause : - coupure de la liaison (rupture du câble, connecteur mal branché)
Solution : - remplacer câble, réparer le connecteur.
Alarme mineure (couleur jaune)
Cause : - dégradation de la qualité d’une liaison MIC provenant de l’autre coté…
b. Gestion de Trunk’s :
Un Trunk représente un lien responsable de l’acheminement du trafic entre les 2 nœuds qu’il
interconnecte. La création d’un nouveau Trunk se fait par l’intermédiaire de la commande :
CRTRUNK (voir la figure ci-dessous)

Figure 3.3 CR-Trunk
c. Gestion des ports

La gestion des ports comprend l’affichage et la suivie de l’état d’un port.
 Affichage d’un port DIU
L’unité d’interface numérique DIU est utilisée par le LTG pour connecter les PDC’s véhiculant
les liaisons MIC, pour afficher les informations concernant chaque DIU, on utilise la
commande :
DISPLTU

Figure 3.4 Disp-LTU
 Suivi d’état des ports :

L’environnement CITRIX permet également le contrôle permanent de l’état des ports des
différents LTG’s. Ce contrôle se fait avec la commande :
STATPORT
Figure 3.5 Stat port1

Le contrôle de l’état des ports se fait selon deux niveaux :

Niveau physique (équipement connecté ou pas) ;
Niveau logique : ce niveau concerne l’état de la liaison logique
- IN (trafic entrant),
- OUT (trafic sortant),
- IDLE (port libre).
Figure 3.6 Statport
d. Gestion des LTG’s :

La gestion des LTG’s comprend :
La configuration d’un LTG ;
La re-configuration d’un LTG.
Pour les deux cas, on utilise les mêmes commandes :
- DIAGLTG : pour la diagnostique d’un LTG ;
- CONFLTG : pour activer un LTG.
e. Gestion de la signalisation :
La gestion de la signalisation concerne :
- Affichage des liens de signalisation : DISPSIGLINK
- Activation et desactivation d’un lien de signalisation (LOCK / UNLOCK) : MODSIGLINK
 Cigale View :
Cigale View est un logiciel qui permet d’afficher des rapports, sous forme de diagrammes et de
tableaux, concernant le comportement du réseau au niveau, toutes les mesures sont effectuées
au niveau de l’interface A. Ces rapports peuvent nous informer sur :
- les coupures d’appels : la figure suivante montre le taux de coupure d’appels dans les
différents BSS concernés.
Figure 3.7 Taux de coupure côté BSS

- Handover : la figure ci-après montre bien le problème d’établissement de handover entre les
3 BSC TUN1016, TUN3010 et BIZ 1008
Figure 3.8 Echec de HO

D’autres rapports peuvent être affichés comme par exemple : l’état du trafic, les SMS, le
roaming…
 NetTest :

NetTest est un environnement utilisé pour le traitement des plaintes clients, supervision du
trafic et supervision de la QoS (Quality Of Service). Son objectif est d’anticiper toute
dégradation de la QoS grâce à une traçabilité de tout événement sur le cœur du réseau et une
présentation des statistiques sur les performances des appels et des liens de signalisation SS7.
Ainsi, NetTest permet de tracer toute communication afin de détecter les problèmes du niveau
protocolaire.
Figure 3.9 Application NetTEST
4. Contribution à l’exécution des ‘Work-order’

Un Work Order est une demande d’intervention pour réaliser un service d’exploitation et
maintenance. Toute modification sur le réseau en service est mentionnée sur un Work Order
entre le demandeur et l’O&M. Il existe plusieurs types de Work Orders qui varient selon la
nature de l’intervention. Parmi ces types on cite :
 L’extension au niveau d’un BTS : ajout d’un émetteur/récepteur radio (TRX).
 Le changement de fréquence au niveau d’un BTS dans le but d’atténuer les interférences
et améliorer, ainsi, la qualité de la communication.
 La modification des valeurs des paramètres radio afin d’optimiser les ressources,
améliorer la qualité de service ou encore garantir la continuité des communications.
 La synchronisation entre cellules voisines afin d’assurer un taux de « handover »
acceptable.
Objectifs

 Définir explicitement les différentes tâches incombant à chaque intervenant, pour le

traitement des Work Order.
 Améliorer les délais de traitement des Work Order.
Délais
- Pour un Work Order de type connu (changement de fréquence, paramétrage, ...), de délai
de validation ne doit pas dépasser un jour.
- Pour un Work Order de type non prédéfini, le délai est spécifié par le demandeur.
Cycle de validation
Le cycle de validation d’un Work Order est schématisé par la figure 2.4.
Pour des raisons de lisibilité, les différentes tâches sont présentées dans le tableau 2.2.
Numéro Tâche Responsabilité

1 Création du Work Order et son envoi au destinataire (Ordonnanceur en copie) Demandeur
2 Planification de l’implémentation du Work Order Ordonnanceur
3 Mise à jour de la base de données des opérations programmées Ordonnanceur
4 Implémentation du Work Order Destinataire
5 Validation du Work Order Destinataire
6 Planification de l’implémentation du Work Order Destinataire
Coordination avec les différents contributeurs pour planifier l'implémentation du Work Order et
7 Ordonnanceur
mise à jour de la base de données des opérations programmées
8 Implémentation du Work Order Contributeurs
9 Validation du Work Order Destinataire
Coordination avec les différents contributeurs pour planifier l'exécution des différents WO's et
10 Ordonnanceur
mise à jour de la base de données des opérations programmées
11 Implémentation des différents Work Orders Contributeurs
12 Validation des Work Orders Contributeurs
13 Vérification, validation et fermeture du Work Order Demandeur
14 Information de QDF des opérations programmées implémentées Ordonnanceur
15 Vérification du bon fonctionnement : pas de dégradation O&M QDF
16 Validation de l'opération d'implémentation du (des) Work Order(s) O&M QDF
17 Ouvrertue d’un TroubleTicket O&M QDF
Figure 3.10 : Liste des tâches du processus Work Order.

La figure suivante montre un exemple de Work Order qui demande une intervention au niveau
des LTG-DIU 3-24-1, 3-26-1, 3-27-1 et 3-28-1 du BSC TBGAB1 :

Figure 3.11 Work Order

5. Développement de l’application de gestion des E1 hors ligne :
En fait, c’est une application qui a toujours intéressé les ingénieurs de l’équipe NSS. Je l’ai
développé avec le langage C#.Net sous l’environnement de développement Visual Studio.Net
2005. Cette application permet la détermination ainsi que la localisation des E1 qui sont hors
service à une date sélectionnée. Elle est basée sur l’alimentation d’une base de données à partir
d’un fichier STATTRUNK généré par le logiciel Workbench. Voici un extrait du fichier
STATTRUNK :
Figure 3.12 STAT TRUNK

Voici les différentes interfaces graphiques de l’application :

Figure 3.13 Gestionnaire des E1 hors services
Figure 3.14 Générateur de rapport

Conclusion
Conclusion
Au terme de ce rapport, je peux conclure que ce stage de découverte de l’entreprise m’a

donné une occasion opportune me permettant de confronter l'acquis théorique à
l'environnement pratique. En effet, et durant un mois de stage, j’ai eu l’occasion de prendre
certaines responsabilités, par la suite je peux affirmer que ce stage m’était d’une extrême
importance en tant qu’une expérience sur le chantier qui m’a permis de consolider mes acquis
théoriques par une expérience pratique.
Cette expérience professionnelle intéressante m’a permis de mieux comprendre
l’architecture du réseau GSM, plus précisément les équipements du cœur du réseau et en
particulier le MSC.
C’est là que réside la valeur d’un tel stage qui réunit les exigences de la vie professionnelle
aux côtés bénéfiques de l’enseignement pratique que j’ai eu à SUP’COM.
Finalement, je veux remercier tous les membres de l’équipe NSS qui m’ont remarquablement
aidé et m’ont consacré beaucoup d’assistance pour donner lieu à ce travail et pour la confiance
qu’ils m’ont donné.

Cycle de Formation Des Ingénieurs en Télécommunications. Rapport de Stage. Découverte Du Milieu Professionnel

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Cycle de formation des ingénieurs en Télécommunications

Initiation au travail de Networking Sub-System

Mohammed Zied BERRIRI

de 01/08 à 31/08 2007

ORASCOM TELECOM TUNISIE

Année universitaire 2007/2008

Afin de maîtriser mes connaissances théoriques avec l’aspect pratique des

télécommunications et se préparer à l’intégration dans la vie professionnelle, j’ai eu l’honneur

personnes et d’approfondir mes compétences dans le domaine des télécommunications. D’autre

indispensables pour un ingénieur.

Rapport de stage Page 2

reconnaître la contribution de beaucoup de personnes au cours de la période écoulée pour leurs

conseils judicieux et leurs qualités humaines.

Je suis particulièrement reconnaissant à Monsieur Fahmi SOUILEM, ingénieur NSS, non

pendant le travail (surtout le câblage).

bonne humeur, mon travail n’aurait pas été le même.

Je remercie aussi Mariem KHALFALLAH, noyau de l’intégration réseau et ingénieur

Je désire vivement remercier les membres du jury de ma soutenance de stage et mes

rapporteurs ainsi que tous mes collègues stagiaires.

Rapport de stage Page 3

Rapport de stage Page 4

Figure 1.1 Organigramme de TUNISIANA

Figure 1.2 Organigramme de la direction technique

Figure 2.1 Architecture du réseau GSM

Figure 2.2 liaison BTS -BSC

Figure 2.3 Interconnexion du TRAU

Figure 2.4 Liaison de l’OMC avec les autres éléments du réseau

Figure 2.5 Les interfaces

Figure 2.6 Vue d’ensemble de l’environnement D900

Figure 2.7 Vue d’ensemble sur l’équipement du SSNC

Figure 2.8 Hardware du MB de type D (MBD)

Figure 2.9 Structure interne d’un LTG

Figure 2.10 Structure du SN D et connexion avec les autres nœuds du MSC

Figure 2.11 Interconnexion via DDF

Figure 3.1 Tableau des alarmes

Figure 3.2 Alarm Display

Figure 3.3 CR-Trunk

Figure 3.4 Disp-LTU

Figure 3.5 Stat port1

Figure 3.6 Statport

Figure 3.7 Taux de coupure côté BSS

Figure 3.8 Echec de HO

Figure 3.9 Application NetTEST

Figure 3.10 : Liste des tâches du processus Work Order

Figure 3.11 Work Order

Figure 3.12 STAT TRUNK

Figure 3.13 Gestionnaire des E1 hors services

Figure 3.14 Générateur de rapport

Rapport de stage Page 5

Parfaitement conscient de l’importance de ce secteur, qui a connu une évolution considérable

Le présent rapport s’articulera comme suit :

Le deuxième chapitre sera consacré à la présentation de quelques notions de base concernant

Le troisième chapitre sera réservé à la présentation de l’équipement D900 du constructeur

Rapport de stage Page 6

Chapitre 1 : Présentation du cadre de travail

Avant d’entamer les différentes parties de ce rapport, il convient de présenter

1. Présentation générale de TUNISIANA

Grâce à des performances techniques, Tunisiana a réalisé son lancement commercial le 27

Son action se nourrit de quatre valeurs fondatrices : orientation client, professionnalisme,

Rapport de stage Page 7

Rapport de stage Page 8

Direction Direction Direction Direction Direction Direction Direction des

Figure 1.1 Organigramme de TUNISIANA.

En effet, la direction technique est composée, de 4 départements comme l’indique la figure