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RICHARD LAWSON
Le RNIS se caractérise par une séparation des canaux de signalisation et des canaux de données
des utilisateurs, comme pour la signalisation sémaphore, y compris sur la liaison d'abonné.
le plan de commande noté plan C (Control Plane), conçu à l'origine pour la signalisation
comporte trois couches ;
le plan d'usager ou plan U (User Plane), concerne les données utilisateurs et comprend
une seule couche : le réseau se contente de la fourniture d'un support physique
numérique de bout en bout (commutation de circuits). Une fonction de gestion du plan
permet la coordination entre activités des différents plans.
Caractéristiques physiques
La liaison entre le central et l'abonné est faite sur une liaison 2 fils comme pour un accès
analogique toutefois, un circuit d'interface appelé TNR (Terminaison Numérique de Réseau)
fourni par l'opérateur permet à l'abonné de disposer d'un bus possédant des prises S0
normalisées (Prise RJ45). Ces prises contiennent 8 fils pour la transmission des signaux dans
les deux sens, la sélection du terminal, la tété-alimentation du terminal par le réseau public ou
le commutateur. Il est possible de connecter plusieurs équipements sur une même ligne
d'abonné. L'usager dispose d'un bus sur lequel il peut brancher divers terminaux de nature
différente : micro-ordinateur, téléphone numérique, etc…
Ces deux types de canaux sont combinés pour offrir deux types d'accès :
l'accès de base ou S0 souvent appelé 2B+D car fournissant deux canaux B et un canal
D à 16 kbit/s, soit un débit utile global de 144 kbit/s pour 192 kbit/s transmis ; il permet
d’établir simultanément à 64k deux communications (téléphonie, fax) et un accès vers
le réseau de commutation de paquets via le canal de signalisation.
l'accès primaire ou S2 dénommé 30B+D car comprenant 30 canaux B et un canal D à
64 kbit/s, soit un débit utile global de 1984 kbit/s (pour 2048 kbit/s transmis) ; il est
souvent raccordé à un PABX.
Le BRA se définit comme (Base Rate Access) ou Accès de Base (S0/T0) correspondant à la
ligne d’abonné ordinaire constituée par des canaux 2B+D ;
Le PRA se définit comme (Primary Rate Access) ou Accès Primaire correspondant à la ligne
d’abonné constituée par 30B+D ;
Le TE1 défini comme Terminal Equipement type 1 représente les fonctions du terminal
RNIS ; il utilise les protocoles RNIS définis par le CCITT/ETSI à l’interface usager/réseau.
Le TE2 défini comme Terminal Equipement type 2 représente les fonctions d’un terminal qui
n’est pas compatible directement avec le protocole RNIS. Il est à rappeler qu’initialement, la
plupart des terminaux existants sont incompatibles et requièrent un TA (Terminal Adapter).
v
Figure : Accès de base (isolé ou groupé) Numéris
L’accès compte 30 canaux B de 64 kbit/s et 1 canal D à 64 kbit/s. Il peut être souscrit 15, 20,
25 ou 30 canaux B en fonction du nombre de communications simultanées souhaitées ou du
trafic à écouler. De même, il est possible de grouper jusqu'à 30 accès primaires. Chaque
Terminaison Numérique de lignes d'accès primaire comporte une interface numérique ou T2.
Pour la liaison point à point, on a qu’un équipement et une prise ; la longueur maximale
dépend de l’atténuation (3db) toutefois, celle préconisée est de 800 m pouvant être portée à
4km avec un répéteur.
Les topologies « bus étendu, bus court, bus en Y » constituent les liaisons multi-point ; la
distance entre terminaux y est limitée par le temps de propagation (plusieurs TE pouvant
émettre simultanément sur le canal D). On considère que chaque prise introduit une
atténuation de 0,25dB.
Le plan de signalisation
Un protocole de liaison de données appelé LAP-D est implanté sur le canal D entre le poste
d'abonné et la TNR. Il permet de s'assurer que la signalisation est bien échangée sans erreur,
suppression ni duplication entre le central et l'abonné.
Le canal D étant commun à tous les terminaux de l'installation, une sous-couche MAC
spécifique a été définie pour assurer le partage de ce canal. Le mécanisme utilisé est le
CSMA/CR (Carrier Sense Multiple Access with Collision Resolution), une variante de CSMA
les terminaux TE peuvent surveiller le canal D dans le sens TE vers NT grâce au canal
écho E (NT renvoie le contenu du bit D reçu dans le canal D) ;
le bus réalise une fonction « ET » logique entre les bits émis ;
un TE inactif émet des 1 ;
le canal D est exploité au niveau 2 selon le protocole HDLC (la trame est donc délimitée
par les fanions (« flags ») HDLC et il y a insertion de « 0 » pour éviter l’imitation ;
le premier zéro émis dans une trame est à polarité négative.
Protocole LAP-D
Le protocole LAP-D est défini par l'ITU dans les recommandations I.440 pour les aspects
généraux et I.441 pour la spécification de la couche liaison. Son rôle est d'assurer la
transmission d'informations entre entités de réseau à travers l'interface usager-réseau sur le
canal D. Au niveau réseau, dans chaque équipement, il peut y avoir plusieurs entités demandant
chacune, des services (éventuellement différents) à la couche liaison de données. Le protocole
LAP-D est donc responsable de la protection de toutes les informations (informations de
signalisation mais aussi données en mode paquet) transmises sur le canal D dans les deux sens.
Les valeurs des SAPI ne sont pas choisies au hasard : le SAPI = 0 est réservé pour les procédures
d'établissement et fermeture de connexion, le SAPI = 16 est attribué au transfert de données en
mode paquet. L'intervalle [32 - 47] est laissé pour chaque pays avec un usage réglementé au
niveau national. Le SAPI = 63 est utilisé pour les procédures de gestion. Les autres valeurs
sont réservées pour des extensions futures. L'identificateur de l'équipement terminal (TEI,
Terminal Endpoint Identifier) est codé sur sept bits. Un TEI particulier est associé à un
équipement terminal dans une connexion de liaison point à point. Certaines informations
peuvent être diffusées à l'ensemble des terminaux : la TNR utilise, dans ce cas, la valeur TEI =
127 (soit 1111111 en binaire). Le protocole LAP-D permet donc de multiplexer des connexions
de liaison, qui correspondent à la vie des connexions sur les canaux B ou à des connexions
propres du canal D. En effet, comme plusieurs terminaux sont reliés sur le même bus où les
canaux B et D sont multiplexés, il peut y avoir simultanément plusieurs dialogues entre les
équipements terminaux et la TNR : ces dialogues, entrelacés dans le temps, sont gérés
indépendamment les uns des autres par l'entité LAP-D de la TNR. Pour certains des dialogues
précédents, un mode de fonctionnement non connecté existe. Les trames utilisées, dans ce cas,
ne sont pas numérotées : elles peuvent être perdues (sans notification, la reprise se fait par
temporisateur). La trame UI (Unnumbered Information) permet ainsi aux couches supérieures
d’échanger des données sans connexion. C'est typiquement le cas de la diffusion d'un appel en
provenance du réseau (cf. figure suivante) : la TNR envoie directement la trame sans établir de
connexion.
Protocole Réseau
Le protocole de niveau réseau, appelé DSS1 (Digital Subscriber Signalling System number 1)
ou Protocole D, est normalisé par l'ITU [Q.931]. Il contient la définition des messages de
signalisation et les logiques de dialogue permettant d'accéder aux services.
Sur un accès analogique, la signalisation est faite par des tonalités ou des modifications
analogiques de caractéristiques de la ligne. Dans le RNIS, les principales actions effectuées par
- SETUP : message d'appel envoyé par le réseau pour faire sonner le téléphone ou par le
téléphone pour indiquer le numéro appelé,
- CALL PROCEEDING : message envoyé par le réseau pour indiquer que l'appel est pris en
compte et en cours d'établissement,
- ALERTING: message envoyé par le réseau pour indiquer que le poste du demandé sonne,
- CONNECT : message de connexion émis par le téléphone lorsque l'usager décroche lors d'une
sonnerie ou par le réseau (vers le téléphone demandeur) lorsque le correspondant décroche,
Services du RNIS
Les services RNIS proposés sont classés par l'ITU en trois catégories : les services supports, les
téléservices et les compléments de services.
Les services supports ou bearer services permettent la gestion des capacités de transmission
mises à la disposition des abonnés pour dialoguer entre eux. Ils permettent de paramétrer le
mode d'utilisation des ressources physiques disponibles (canaux B et D), ces paramétrages
pouvant être automatiques notamment pour de la simple téléphonie.
Pour assurer une compatibilité ascendante, les services qui existaient avant le RNIS, tels la
télécopie ou la transmission de données par modem, peuvent bien sûr emprunter le RNIS
moyennant toutefois l'utilisation d'un adaptateur spécifique pour chaque appareil. Mais les
possibilités d'une communication numérique de bout en bout permettent d'autres types
d'échange dits téléservices. Parmi ceux-ci, on peut citer les acheminements de données
informatiques, les télécopies permettant de transmettre rapidement des photographies, les
échanges d'images vidéo animées de qualité sommaire et les télécommunications téléphoniques
d'une qualité proche de la haute-fidélité si l'on dispose d'appareils spécialement conçus.
Le RNIS met aussi en oeuvre de nouveaux services qui complètent ceux de la ligne
téléphonique existante : ce sont les compléments de services appelés aussi services
supplémentaires ou « supplementary services ». Ils se traduisent tous par plus de souplesse
d'utilisation pour l'abonné : possibilité pour l'abonné de connaître le coût d'une communication
en cours ou à l'issue de celle-ci, double appel, identification de l'appelant, renvoi d'appel.
La norme GSM est définie pour fonctionner dans la bande des 900 MHz et des 1800 MHz ;
on parle de DCS 1800, Digital Cellular System.
Le réseau GSM a pour premier rôle de permettre des communications entre abonnés mobiles
(GSM) et entre abonnés mobiles et abonnés du réseau téléphonique commute (RTC – réseau
fixe) ; il s'interface avec le réseau RTC et comprend des commutateurs ; comme tout autre
réseau, il offre à l’opérateur des facilités d’exploitation et de maintenance. Il peut se découper
en trois (3) sous-ensembles :
Le rôle de ce sous-système est d’assurer la transmission et la réception par voie radio des
communications ainsi que la gestion des ressources radio. Les équipements qui en font partie
sont : les BTS (Base Transceiver Station) et les BSC (Base Station Contoller).
Le BSC quant à lui est l’organe intelligent du BSS ; il a pour fonction principale, la gestion
des ressources radio ; les liens avec les BTS (commande l’allocation des canaux, contrôle la
puissance d’émission des MS et BTS grâce aux relevés de mesures, prend les décisions de
l’exécution d’un handover). Il assure la concentration de circuits vers le MSC, des liaisons de
données avec les BTS, MSC et l’OSS. La gestion avec la BTS est en partie similaire à un
accès RNIS et fait appel au LAPD alors que celle avec le MSC utilise le SS7.
Le HLR
Le HLR est la base de données qui gère les abonnés d’un PLMN donné. Il mémorise les
caractéristiques de chaque abonné à savoir :
Le HLR est également une base de données de localisation. En effet, il mémorise pour
chaque abonné, le numéro du VLR où il est enregistré, même dans le cas où celui-ci se
connecte sur un PLMN étranger. Cette localisation est effectuée par le terminal à travers le
réseau. A chaque abonné, est associé un HLR unique indépendamment de la localisation
momentanée de celui-ci. Le réseau identifie le HLR à partir du numéro MSISDN ou de l’IMSI
de l’abonné.
L’AuC
Le centre d’authentification AuC pour Authentication Center, mémorise pour chaque
abonné, une clé secrète pour authentifier les demandes de services et pour chiffrer les
communications. Il est associé généralement à un HLR et est intégré dans la plupart des cas
avec ce dernier dans le même équipement.
Le MSC/VLR
Le MSC, centre de commutation mobile ou commutateur de services mobiles, gère
l’établissement de communications entre mobiles, entre un mobile et un autre MSC ; la
transmission de messages courts et l’exécution de handover lorsqu’il y est impliqué.
Il assure l’allocation des ressources radio et la gestion des utilisateurs en ce qui concerne
l’authentification, le handover, le paging. Il dialogue avec le VLR pour gérer la mobilité des
abonnés (vérification des caractéristiques des abonnés visiteurs lors d’un appel départ,
transfert des informations de localisation,…). Le MSC peut posséder une fonction passerelle ;
La Hiérarchie
Le GSM respecte une certaine hiérarchie dans sa structure : Une BTS couvre un certain
nombre de cellules ; plusieurs cellules constituent un LA ; un ou plusieurs LA constituent une
zone ou région et dépendent d’un ou plusieurs BSC et un certain nombre de BSC dépend
d’un MSC.
Opérateur
Réseaux OSS
externes
Utilisateur
NSS BSS MS s
MOBILITE
Dans le réseau filaire, le téléphone est rattaché au même commutateur d’accès incluant une
base de données stockant le profil des abonnés qui contient en particulier les marques de
services complémentaires souscrits par l'abonné rattaché à ce commutateur.
Le téléphone utilise un protocole de gestion des connexions pour l’établissement et la
libération d'appels; il peut s'agir du protocole de signalisation RNIS appelé Q.931 ou d’une
signalisation analogique . Un utilisateur qui a un terminal RNIS par exemple, pour émettre un
appel, émet le message de signalisation « SETUP »; de même un appel entrant se présente
au terminal RNIS à travers ce même message SETUP.
Dans un environnement mobile par contre, une station mobile (MS, Mobile Station) n’est
pas toujours rattachée au même MSC; raison pour laquelle le mobile doit régulièrement
informer le réseau de sa localisation courante.
Le système GSM intègre deux composants qui séparent la mobilité du terminal de la mobilité
de l’utilisateur ; il s’agit de :
l’équipement mobile identifié par son adresse unique au monde, l’IMEI pour
International Mobile Equipment Identity comportant 15 digits répartis comme suit :
TAC (Type Approval Code) FAC (Final Assembly SN (Serial Number) SP (Spare Digit)
6 digits Code) 2 digits 6 digits 1 digit
avec MCC, Mobile Country Code représentant le code mobile du pays ; MNC, Mobile
Network Code représentant le code de l’opérateur ; MSIN, Mobile Station
Identication Number, identifiant la carte elle-même et une adresse MSISDN (Mobile
Subscriber Integrated Service Data Number) correspondant au numéro de téléphone
de l’utilisateur composée du « CC » pour Country Code c’est-à-dire le code du pays ;
le NDC pour National Destination Code et le SN pour Subscriber Number c’est-à-dire,
le numéro de l’abonné.
Une station mobile n’étant pas rattachée au même MSC, pour le joindre, la norme GSM a
introduit le MSRN (Mobile Station Roaming Number) qui a pour fonction de permettre le
routage des appels entrants directement du commutateur passerelle (GMSC) vers le
commutateur courant (VMSC) de la station mobile. C’est un numéro attribué par le VLR
courant du mobile de façon temporaire et uniquement lors de l’établissement d’un appel à
destination de la station mobile ; il a la même structure que le MSISDN conformément au
format E164.
Lorsqu’une station mobile est mise sous tension par l’usager, elle se rattache au réseau ; elle
informe le MSC qui contrôle la zone dans laquelle elle est présente, de sa localisation
courante et celui-ci met son VLR à jour : on parle de mise à jour de localisation.
Un mobile peut se trouver dans trois (3) modes :
Trois types de mise à jour de localisation sont définis par la norme suivant les deux cas de
figure suivants :
la nouvelle zone de localisation est gérée par le même VLR que la zone de localisation
quittée par le mobile ;
la nouvelle zone de localisation est gérée par un VLR différent de celui de l’ancienne
zone de localisation du mobile et trois cas peuvent se présenter :
o le mobile utilise l’IMSI,
Afin d’éviter les recherches inutiles d’abonnés ayant mis leur mobile hors tension, la norme
GSM a défini les procédures IMSI Attach et IMSI Detach. A cet effet, les données
d’abonnement stockées dans le MSC/VLR contiennent un paramètre indiquant si le mobile
est joignable (sous-tension) ou pas (hors-tension). Le recours à l’une ou l’autre de ces
procédures permet de positionner la valeur de ce paramètre.
Lors de la mise hors tension d’un mobile, le réseau est renseigné et il est mis en œuvre la
procédure IMSI Detach explicite : le mobile reste en fait sous tension quelques instants
après la mise hors tension par l’usager et envoie un message « IMSI Detach » au MSC/VLR.
Lorsque le VLR n’a pas eu de contacts avec un mobile pendant une certaine période
déterminée (plusieurs jours par exemple), le réseau peut prendre l’initiative de le
« détacher » lui-même : on parle de IMSI Detach implicite. Le VLR purge les données de
l’usager de sa base et en informe le HLR qui positionne l’indicateur « MS purged » dans
l’enregistrement de la MS concernée. Ainsi toute demande de routage d’appel vers le mobile
concerné sera traitée comme si le mobile n’était pas joignable. L’indicateur est désarmé dès
lors que le mobile est de nouveau mis sous tension c’est-à-dire effectue à nouveau une mise
à jour de localisation (procédure IMSI Attach).
INTERFACES
Les différents équipements du GSM communiquent à travers des protocoles de signalisation
au travers de différentes interfaces présentées ci-dessous :
Le découpage des fonctions entre VLR et MSC puis HLR et AuC effectué par les constructeurs
n’est en général pas conforme à la norme ; les interfaces B et H sont donc peu respectées.
La conformité à la norme de l’interface D quant à elle est impérative car elle permet à un
MSC/VLR de dialoguer avec le HLR de tout autre réseau ; sa conformité avec la norme
permet l’itinérance internationale.
Celle de l’interface A séparant le NSS du BSS permet aux opérateurs d’avoir différents
fournisseurs pour le NSS et le BSS.
ETABLISSEMENT D'APPEL
Lorsqu'un abonné d'un réseau fixe appelle un abonné mobile, l'appel est systématiquement
transféré au MSC le plus proche du demandeur fixe (cf. figure 3.25). Celui-ci interroge le HLR
de l'abonné mobile demandé pour déterminer sa localisation et vérifier qu'il est autorisé sur
le réseau. L'appel est ensuite routé vers le MSC/VLR où se trouve l'abonné mobile. Le
MSC/VLR recherche la zone de localisation où est le mobile, puis diffuse un message de
paging via le BSC sur les cellules de cette zone de localisation. Le mobile, en réponse,
transmet un message dans la cellule où il se trouve. L'appel se poursuit par l'échange de
signalisation entre le mobile et le MSC/VLR puis par l'établissement de la connexion lorsque
l'abonné mobile décroche.