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Pierre HADOT

DIRECTEUR D’ÉTUDES

a l’école pratique des hautes études

PORPHYRE ET VICTORINUS

II

ÉTUDES AUGUSTINIENNES
8, rue François Ier
PARIS 8e

1968
PORPHYRE ET VICTORINUS

II
PIERRE HADOT
Directeur d’études
a l’école pratique des hautes études

PORPHYRE ET VICTORINUS
II

TEXTES

ÉTUDES AUGUSTINIENNES
8, rue François Ier
PARIS 8e
AVANT-PROPOS

Ce second tome contient les textes principaux sur lesquels se fonde


notre démonstration :
i° Sont réunis sous le titre : Les textesporphyriens dans l'œuvre théolo­
gique de Marius Victorinus, tous les passages des œuvres théologiques de
Victorinus qui me paraissent laisser supposer l’existence d’une source
littéraire porphyrienne (ci-dessous, p. 11 à 57).
2° Sont édités ensuite, traduits et commentés les fragments palimp­
sestes d’un commentaire sur le Parménide dont j’attribue la paternité
à Porphyre (ci-dessous, p. 61 à 113)
30 On trouvera en troisième lieu une longue citation du commen­
taire de Proclus sur le Parménide. Cette citation contient des éléments
importants qui permettent de comprendre certains thèmes porphy­
riens de Victorinus (ci-dessous, p. 117-118). Elle est traduite dans le
premier tome, p. 356-357.
RÉFÉRENCES USUELLES

t° Œuvres théologiques de Marius Victorinus.


Elles sont citées selon le système suivant :
a) nom de l’ouvrage, abrégé selon les sigles que voici : Cand. = Candidi
Ariani ad Marium Victorinum; Ad Cand. = Marii Victorini ad Candidum; Adv.
Ar. = Adversus Arium; De hom. rec. = De homoousio recipiendo; Hymn. —
Hymni.
b) numéro du livre, par exemple : Adv. Ar., I.
c) numéro du chapitre; Adv. Ar., I, 23.
d) numéro de la ligne du chapitre dans l’édition Henry-Hadot : Adv. Ar., I,
23> 3-
20) Textes porphyriens dans l’œuvre théologique de Marius Victorinus.
Le lecteur trouvera, dans le tome II du présent ouvrage (p. 11 à 57), ces textes,
extraits des œuvres théologiques de Marius Victorinus, réunis selon un ordre
systématique et pourvus d’une numérotation continue en caractère gras (de 1 à 93)
qui sert de base au système de référence. Les citations sont donc faites de la
manière suivante :
a) indication générale (non répétée, quand elle est inutile) : VICTORINUS.
b) numéro du paragraphe correspondant à la numérotation continue en carac­
tère gras donnée dans le tome II, par exemple : VICTORINUS, § 42.
Dans le cas où une ligne de ces textes est spécialement visée, une parenthèse
est ajoutée de la manière suivante : VICTORINUS, § 42 (= Adv. Ar., I, 50, 25).
Cette parenthèse donne donc la référence exacte à la ligne du chapitre dans
l’édition Henry-Hadot. Cette ligne du chapitre est facilement identifiable (barres
verticales et indications placées en tête de chaque paragraphe) dans le recueil de
textes mis à la disposition du lecteur dans le tome IL
3°) Fragments du commentaire de Porphyre sur le Parménide.
Ils sont édités dans le tome II du présent ouvrage (p. 59 à 113) et sont cités
selon le système suivant :
a) indication générale (non répétée quand elle est inutile, et notamment dans
les notes du tome II, p. 59 à 113) : < PORPHYRE >, In Parm.
b) numéro du folio en chiffre romain, selon la numérotation de Kroll repro­
duite dans mon édition, par exemple^: < PORPHYRE >, In Parm., XII.
c) numéro de la ligne dans la folio, en chiffre arabe, correspondant aux chiffres
imprimés en marge du texte grec dans mon édition, par exemple : < PORPHYRE >,
In Parm., XII, 22.
I

Les textes porphyriens


dans l’œuvre théologique
de Marius Victorinus
AVERTISSEMENT

J’ai expliqué dans le premier chapitre du présent ouvrage les raisons


pour lesquelles j’ai considéré comme ayant un contenu néoplatonicien
les textes qui vont suivre et, dans le deuxième chapitre, je les ai identifiés
comme porphyriens.
Ces textes vont être présentés de la manière suivante :
i° Ils sont précédés d’un numéro d’ordre en caractère gras qui est
simplement destiné à faciliter les citations.
2° Après ce numéro, vient la référence à l’œuvre de Victorinus selon
le système de sigles qui a été utilisé d’une manière constante dans le
présent ouvrage. Les chiffres en marge indiquent les lignes des chapitres
dans l’édition Henry-Hadot. Le commencement de chaque ligne de
l’édition Henry-Hadot est indiqué ici par une barre verticale | dans le
texte.
3° Les crochets droits [ ] (par exemple à la fin de § 20) servent à
indiquer au lecteur un développement manifestement chrétien, qui
correspond à l’utilisation théologique de Porphyre par Victorinus.
4° Les crochets obliques < > sont utilisés à deux fins différentes
mais faciles à distinguer. Lorsque un mot dans le texte est accompagné
de crochets obliques, il correspond à une correction d’éditeur, qui est
signalée dans l’apparat.
Lorsqu’un texte tout entier est accompagné de crochets obliques,
cela signifie que ce texte est une sorte de doublet du texte précédent,
c’est-à-dire que, bien que se trouvant à un endroit différent du texte
précédent, dans l’œuvre de Victorinus, il remonte probablement à la
même source.
5° Les sigles des manuscrits cités dans l’apparat correspondent aux
sigles de l’édition Henry-Hadot. L’apparat ne signale que les modifica­
tions par rapport au texte de l’édition Henry-Hadot, désignée dans le
présent apparat par h.
GROUPE I

Dieu non-étant au-dessus de Fêtant

I. — La place de Dieu parmi les étants et les non-étants

A. Difficulté de connaître Dieu


1 ad cand. i, 4 Magnam tuam intellegentiam, o generose Candide,
5 I quis fascinavit? De deo dicere super hominem audacia est. | Sed
quoniamsi inditus est animae nostrae νους πατρικός et | spiritus
desuper missus figurationes intellegentiarum in|scriptas ex aeterno
in nostra anima movet, ineffabiles res | et investigabilia mysteria
io dei voluntatum aut operationum | quasi quaedam mentis elatio
animae nostrae vult quidem | videre et etiam nunc in tali sita corpore
difficile intellegere | solum, edicere autem impossible.

B. Dieu cause des étants et des non-étants


2 ad cand. 3, i Volo autem audire, o mi dulcissime Candide, quid
| esse aestimas quod non est. Si enim deus omnium causa est, | et
eius cui est esse et cui est non esse, causa deus est. Sed | si causa,
5 non est id quod non est. Causa enim ut Ôv est, | sed ut cui sit futurum
esse ov. Sed isto hoc ipso, quoniam | causa, supra vere Ôv. Quod
igitur nondum ov, id est quod | non est. Hoc autem quod ad Ôv
causa est, vere προόν dicitur | et iuxta istam rationem causa est deus
et eorum quae sunt | et eorum quae non sunt.
14 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS

C. Les non-étants : leurs quatre modes

i. Définition générale
3 ad cand. 4, i Definiendum igitur id quod non est. Quod quidem
I intellegitur et vocatur quattuor modis : iuxta negationem, | omnino
omnimodis ut privatio sit exsistentis, iuxta alterius | ad aliud naturam,
5 iuxta nondum esse, quod futurum est | et potest esse, iuxta quod supra
omnia quae sunt, est esse.

2. Premier mode : le non-étant au-dessus de l’étant


4ad cand. 4, 6 Quid igitur dicimus deum, δν an τδ μή όν ? Appella­
bimus [ utique omnino δν, quoniam eorum quae sunt pater est.
| Sed pater eorum quae sunt, non est τδ δν; nondum enim | sunt ea
io quorum pater est, et non licet dicere, nefas est in | tellegere, eorum
quae sunt causam δν appellare. Causa | enim prior est ab his quorum
causa est. Supra δν igitur | deus est et, iuxta quod supra est, μή δν
deus dicitur, non | per privationem universi eius quod sit, sed ut
aliud δν, | ipsum quod est μή δν, iuxta ea quae futura sunt, τδ μή δν,
15 I iuxta quod causa est ad generationem eorum quae sunt, | τδ δν.
5, i Verum est igitur dicere deum patrem esse et iuxta | causam
esse et eorum quae sunt et eorum quae non sunt. | Voluntate igitur
dei in generationem veniunt et quae sunt | et quae non sunt.

3. Second mode : Γabsolument non-étant


5 5 AD cand. 5, 4 Et non aestimes quae non sunt, quasi | per priva­
tionem eorum quae sunt. Nihil enim istorum neque | intellegitur
neque exsistit. Si enim mundus et illa superna | subsistunt omnia
et sunt, nullum μή δν iuxta priva|tionem, sed subintellegentia quaedam
est, ab his quae sunt privationem | eorum subintellegere, non subsis-
io tentis ne ipsius qui|dem subintellegentiae, neque sic exsistentis
ut eorum quae | sunt.

4. Troisième et quatrième modes :


Le non-étant selon l’altérité et le non-étant selon la puissance
6ad cand. 5, ii Quaedam igitur quae non sunt quodam modo
sunt I ut ipsa quae sunt, quae post generationem et sunt et dicun|tur
et ante generationem aut in potentia sua aut in alio | fuerunt, unde
15 generata sunt, secundum illos modos : iuxta | circa aliud naturam
et iuxta quod nondum est esse, quod j futurum est et potest esse.
GROUPE I : §§ 3-11 15

D. Les étants: leurs quatre modes


i. Dieu cause des non-étants et des étants
7 ad cand. 6, i Primo igitur deus et super quae sunt est et super
| quae non sunt, quippe generator ipsorum et pater, iuxta | quod
causa est. Deinde secundum generationem a deo aut | secundum
5 effectionem quae sunt apparuerunt. Apparue|runt autem et μή
δντα.
2. Définition générale des étants
8 ad cand. 6, 5 Ipsorum autem quae sunt, alia | sunt vere quae
sunt, alia quae sunt, alia quae non vere | non sunt, alia quae non
sunt.
3. Sont exclus : les véritablement non-étants
9 ad cand. 6, 7 At ilia quae vere non sunt | non recipit esse pleni­
tudo dei. Iuxta enim quod est esse et | aliquo modo esse plenitudo
io plenitudo est, sola enfasi exsis|tente in intellegentia eorum quae vere
non sunt, quae iuxta | subiectionem, ab his quae non vere quidem
sunt, quodam | tamen modo sunt incipiens imaginata est circa id
quod vere | non est.

4. Premier mode : les véritablement étants, les intelligibles


10 AD cand. 7, i Audi quemadmodum dico. Sunt quaedam eius
quod I sit natura manifesta, sicuti sunt quae vere sunt, et omnia
| supracaelestia, ut spiritus, νους, anima, cognoscentia, disci|plina,
5 virtutes, λόγοι, opiniones, perfectio, exsistentia, vita, | intellegentia,
et adhuc superius exsistentialitas, vitalitas, | intellegentitas et supra
ista omnia ov solum istud ipsum | quod est unum et solum ov.

5. Second mode : les étants, les intellectuels


11 ad cand. 7, 7 In ista noster νους si recte | ingreditur, conprehendit
ista et ab his formatur et stat | intellegentia iam non in confusione
io inquisitionis exsistens. | Sed quoniam intellegentia talis de altero
est, conprehensio | et definitio quaedam efficitur alia δντα solum
δντα esse, | quoniam in eo quod est alterius, est et aliud, ut1 intellec-
|tuale ad intellectibile. Ergo intellectibilia ea sunt quae | vere sunt,
15 intellectualia, quae sunt tantum. Sunt autem ista | omnia animarum
in natura intellectualium nondum intel| lectum habentium, sed
ad intellegentiam accommodata. | Excitatus enim in anima ό νους

i. ut intellectuale D Gpc M intellectuale G“° (ut Gls) P V Y.


16 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
intellectualem potentiam | animae inlustrat et inluminat et invul-
tuat ac figurat et in|nascitur animae intellegentia et perfectio. Et idcirco
20 et | substantia dicitur anima, quoniam omnis substantia sub|iectum
est. Subiectum autem alteri alicui subiacet. Subiacet | autem anima
τφ νω et spiritui. Substantia igitur anima.
8,1 Omnia ergo quae animae sunt solum όντα sunt, non [ quae
vere sunt. Anima igitur nostra conprehendit quae vere | sunt, quo­
niam, si ingreditur νους in animam intellectualem, | conprehendit
5 item et δντα, hoc est ipsa illa intellectualia | — intellegit enim anima,
quoniam anima est — et sic ab | his quae sunt intellegentia efficitur
ipsorum quae sunt, hoc | est eorum quae vere sunt.

6. Troisième et quatrième modes des étants :


les non-véritablement non-étants et les non-étants
12 ad cand. 8, 8 At vero alia duo, quae non vere non sunt et quae
non | sunt, ab istis intellegentiam sumunt per conversionem in|telle-
io gentiae του οντος. Etenim non intellegit το μή δν iuxta | τδ μή δν,
sed iuxta τδ δν τδ μή δν accipit. Ergo τδ μή δν | veluti exterminatio
του δντος est. Exterminatio autem infi|guratum quiddam est, sed
tamen est, non tamen sicut δν | est. Omne enim τδ δν et in exsisten-
15 tia et in qualitate figuratum | et vultuatum est. Ergo τδ μή δν infigu-
ratum. Est | autem aliquid quod infiguratum est. Ergo τδ μή ov est
I aliquid. Sunt igitur μή δντα et idcirco sunt, quae non vere | non
sunt. Et potiora sunt ad id quod est esse ea quae non ] vere non sunt,
quam quae μή δντα sunt.

7. Résumé concernant les quatre modes


20 13 ad cand. 8, 19 Propter quod efficitur | των δντων iste naturalis
ordo : δντως δντα, δντα, μή δντως μή δντα, μή δντα.

8. Reprise du développement (6) :


Le troisième mode, les non-véritablement non-étants,
le monde sensible et les âmes incarnées
14 AD cand. 9,1 Diximus autem quae sint quae vere sunt et quae
I quae sunt. Nunc autem dicemus quae sint quae non vere | non
sunt et quae sint quae non sunt.
5 Intellegibilis et intellectualis cum sit dei potentia, iuxta | intelle­
gentiam apparuerunt cuncta quae sunt. Sed intellegentia | dupliciter
operatur : sua propria potentia intellectuali | et iuxta imitationem
intellegendi etiam sensu. Rursus | autem sensus simulacrum cum
sit intellecti et imitamen|tum intellegendi, si perfecte percipit
10 operationem intelle| gentiae, quae illam fortificat in operari atque
agere, effici|tur sensus propinquus atque vicinus purae intellegentiae,
GROUPE I : §§ 11-15 17
I et ista est, quae caelestia conprehendit et ea quae in aethere | et
ea quae in natura et in ύλη gignuntur et regignuntur | et alia huius
15 modi quorum est potentia in sensuali intelle|gentia, et est illis esse
quodam modo esse et non esse. Cae|lum etenim et omnia in eo et
universus mundus ex ύλη | consistens et specie in conmixtione est;
ergo non est simplex. | Huius igitur mundi quae partes sunt partici­
pantes animae | intellectualis, in potentia et in natura sunt eorum
20 quae | <non> vere non sunt. Utuntur enim intellegentia, sed iuxta
I sensum intellegentia, et sunt iuxta sensum versibilia et muta|bilia,
iuxta vero intellegentiam inversibilia et inmutabilia. | Quomodo
autem istud ? Sensus nihil aliud conprehendit nisi | qualitates, subiec-
25 tum autem, id est substantiam, nec perci] pit nec conprehendit.
Versibiles enim qualitates sunt, sub| stantia autem inversibilis. Sed
cum sit anima substantia, | dicitur et ista versibilis. Quomodo istud ?
Sic habeto.

9. Comment nous connaissons le quatrième mode :


les non-étants et la matière

15 ad cand. 10, 1 Cum suscipit et intellegit anima quae sunt in


mundo, | si illa intellegit quae sunt animalia et animata, in eo quod
I est habere animam, sunt quae non vere non sunt. Quodam | enim
5 modo δντα, iuxta quod animam habent, quodam modo | μη δντα,
iuxta quod conversibilem ύλην habent et quali|tates versibiles, et
sunt haec quae diximus μή δντως μή δντα. | Cum autem subintelle­
gimus solam inanimam ύλην — ina|nimum autem dico quidquid
sine intellectuali anima est — | circumlato sensu circa qualitates
10 quasi conprehendit quae | μή δντα sunt. Versibiles enim qualitates
et iuxta hoc μή δντα. | Etenim id ipsum subiectum, quae ύλη dicitur,
indetermi| natum est, et ideo sine qualitate dicitur. Si autem deter-
I minatur, qualitas dicitur, non qualis ύλη. Et sunt primae | qualitates
15 ignis, aer, aqua, terra. Ipsa secundum se sine | conmixtione vel ali­
cuius unius. Si igitur ista qualitates, et | ista ύλη, qualitates igitur
ύλη. Non enim ut accidens accidit | τή ύλη, sed ipsa est qualitas.
Non potest enim esse qualitas | ipsa per semet, sed eo quod est,
hoc ipso ύλη est, et semper | hylica cum sit, nihil aliud quam ύλη est.
20 Sicuti et anima, | iuxta quod intellectualis est, anima est et, iuxta
quod sem|per movetur et a se movetur, non secundum duplicatio|nem
neque secundum accidens ista anima est, sed quod is|tae qualitates,
substantia est anima, sic etiam ύλη ipsa qua|litas, ipsa substantia ύλη.
25 Differt autem anima ab ύλη. Di|cunt enim quidam, quod anima υλη
est, quod subiectum | et qualitas eadem ipsa sit substantia et animae
et υλη. Sed | differt, ut dixi, quoniam anima, intellectualis cum sit,
int|ellegit et semet semet ipsam. At vero ύλη omnimodis om|nino
18 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
30 inintellegens cum sit, neque intellegentiam neque sen|sum in sensu
habet. Et idcirco anima ea est quae sunt, cum | ipsa sola pura est,
mixta τή ύλη ea quae non vere non sunt, | sola autem ύλη, quae non
sunt. Omnium nutrix anima et | ύλη omnium nutrix. Sed anima
propria virtute omnium nu|trix est et vitae generatrix, ύλη autem
35 sine anima effeta et | densa facta in aeternum manet animationem
ab anima ani|mam habens. Sunt igitur et dicuntur ista μή δντα. De
his I quae non sunt, nunc sic habeto.

10. Tous les autres modes possibles se ramènent aux précédents


16 ad cand. ii, i Habes igitur quattuor : quae vere sunt, quae
sunt, I quae non vere non sunt, quae non sunt. Per conversionem
I autem et conplexionem horum nominum adhuc duo modi | subau-
5 diuntur : quae non vere sunt et vere quae non sunt. | Sed enim quae
non vere sunt ea quae tantum sunt signi |ficant. Solum enim sunt
quae non vere sunt. At vero quae ] vere non sunt ad id ut sint locum
non habent. Deo enim | plenis omnibus nefas et impossibile quae
vere non sunt | et dici et esse quae, intellegentia sola, sicuti declara­
to vimus, I non ab his quae non sunt, sed ab his quae sunt, secundum
I privationem adnascantur in anima neque in sua substantia | neque
in intellegentia positis quae vere non sunt.

E. La place de Dieu parmi les étants


et les non-étants

1. Dieu n’est aucun des étants


17ad cand. 12, i Eamus ergo ad videndum quid sit deus et in quibus
I est. Vere quae sunt, prima et honoratiora sunt. Numquid | in istis
deus ? Sed et his causa est et horum dator et pater. | Et non est dicere
5 haec esse ipsum, quibus ut essent, dedit. | Cum sit enim unus et
solus, etsi multa esse voluit, non | illum ipsum unum, sed illud quod
est unum esse, hoc voluit | multa esse.
18 ad cand. 22, 3 < Deus igitur omnimodis | perfectus et supra omni-
5 modis perfectus, is qui omnia crea|vit et qui omnium causa est, non
ipsum illud solum quod | unum fuit et solum, sed et multa et omnia,
quae potentia | est esse, fuit et voluit esse omnia. >

2. Dieu est le non-étant au-dessus de l’étant


19 ad cand. 13, i Quid igitur vero deus, si ne unum quidem est :
neque | quae vere sunt neque quae sunt neque quae non vere non
I sunt neque quae non sunt ? Ista enim praestat deus ut | causa istis
5 omnibus. Eorum autem quae vere non sunt, | deum esse nefas est
GROUPE I : §§ 15-21 19
suspicari. Necessario per praelationem | et per eminentiam των δντων
deum dicemus supra omnem | exsistentiam, supra omnem vitam,
supra omnem cogno|scentiam, supra omne ov et όντως δντα, quippe
inintellegi|bile, infinitum, invisibile, sine intellectu, insubstantiale,
io in|cognoscible et quod super omnia, nihil de his quae sunt, | et quo­
niam supra quae sunt, nihil ex his quae sunt. Μή δν | ergo deus est.
14, i Quid autem istud τδ μή δν super τδ δν est ? Quod | non intelle­
gatur ut δν neque ut μή δν, sed ut in ignora|tione intellegibile, quoniam
δν et quoniam non δν, quod | sua ipsius potentia τδ δν in manifesta-
5 tionem adduxit et | genuit. Est autem λόγος istuc sic se habere.

II. — La génération de l’étant


MANIFESTE L’ÉTANT CACHÉ EN DlEU

20 AD cand. 14, 5 Quid vero ? | Deus qui supra δν est, ab eo quod


ipse est, sicut ipse est, | produxit an ab alio an a nullo ? Ab alio ?
Et quo alio? | Nihil enim ante deum fuit neque ut deo ex altero
par. A I nullo igitur. Et quomodo ? Si enim τδ δν produxit, verum
10 est dicere quoniam, a semet ipso qui super τδ δν est, τδ δν | generavit1
quam de nihilo. Quod enim supra δν est, ab|sconditum δν est. Abscon­
diti vero manifestatio generatio est, | siquidem et potentia δν opera­
tione δν generat. Nihil enim | sine causa in generatione. Et si deus
15 causa est omnium, | causa est et τοΰ δντος in generationem, quippe
cum super τδ δν | sit, vicinus cum sit τω δντι et ut pater eius et
genitor. Ete|nim gravida occultum habet quod paritura est. Non
enim | fetus non est ante partum, sed in occulto est et generatione
20 I provenit in manifestationem δν operatione quod fuit δν | potentia
et ut quod verum est dicam, δν operatione τοΰ | δντος; etenim foris
operatio generat. Quid autem generat? | Quod fuit intus. Quid
igitur fuit intus in deo? Nihil aliud | quam τδ δν, verum τδ δν,
magis autem προόν, quod est su|pra generale δν genus quod supra
25 δντως δντα, δν iam ope|rante potentia.
[Hic est Iesus Christus. Dixit enim ipse : si | interrogaverit : quis
te misit ? dicito δ ών. Solum enim illud | δν semper δν δ ών est.]
21 ad cand. 15, i [Filius ergo Iesus Christus et solus natus filius],
quo|niam illud προόν nihil aliud genuit quam δν ante omnia et | omni­
modis perfectum δν quod non potest esse cum altero, | et quoniam
5 quod omnimodis perfectum est altero non eget. | Universale enim
δν unum est et solum δν et super genus | generale δν unum est et
solum δν. Quoniam vero hoc δν non | illud est δν quod potentiam

1. generavit Dac GP V Y generaverit Dpc M.


20 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
perfectam habet, potentia na|tum est istud δν ante omnia quae vere
sunt et quae sunt, | primum δν a quo sunt omnia quae sunt [et per
io quem et in | quo]. Huius gratia δν quod operatione est imago est illius
| του δντος quod potentius est secundum nullum progressum j semper
in semet manens.
22 ad cand. 2, 2i <Praestat igitur quod est, et praestat | per ineffa­
bilem generationem et praestat exsistentiam, νουν, | vitam, non qui
sit ista sed supra omnia. Si igitur deus | quod non est non est, est
25 autem quod supra id est quod | est vere δν, potentia ipsius τοΰ δντος
quae, operatione in | generationem excitata, ineloquibili motu genuit
τδ δν omni | modis perfectum, a toto potentiae totum τδ δν, deus
igitur I est totum προόν, [Iesus] autem ipsum hoc totum δν, sed iam
I in exsistentia et vita et intellegentia, universale omnimodis | per­
fectum δν.>
GROUPE II

L/Un et la triade intelligible


de Fêtre, de la vie et de la pensée

I. — Les genres suprêmes

A. L’être et sa définition (vie et pensée).


La substance et les genres
i. Existence et substance
23 adv. ar. i, 30, 18 Quid dicimus esse substantiam ? Si|cuti sapientes
et antiqui definierunt : quod subiectum, quod | est aliquid, quod est in
alio non esse. Et dant differentiam | exsistentiae et substantiae; exsis­
tentiam quidem et exsis[tentialitatem praeexsistentem subsistentiam
sine acciden|tibus, puris et solis ipsis quae sunt in eo quod est solum
25 |esse, quod subsistent; substantiam autem subiectum cum | his
omnibus quae sunt accidentia in ipsa inseparabiliter | exsistentibus...
30 Vera substantia ibi | motio est et non simpliciter motio, sed prima
motio quae | genus sit et ipsa status et idcirco ipsa substantia.

23 a cand. ad vict. 1, 2, 14 cista autem oportet intellegere et in


15 exsistentia et in ] exsistentialitate. Differt autem exsistentia ab exsis-
tentiali|tate, quoniam exsistentia iam in eo est, ut sit ei esse, at | vero
exsistentialitas potentia est, ut possit esse, nondum est | ipsum esse.
Multo autem magis exsistentia a substantia | differt, quoniam exsisten-
20 tia ipsum esse est et solum esse | et non in alio esse aut subiectum
alterius, sed unum et so|lum ipsum esse, substantia autem non
esse solum habet, | sed et quale aliquid esse. Subiacet enim in se
positis quali |tatibus et idcirco dicitur subiectum. >
22 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS

2. La substance et les genres au plan de Îâme

a) L’unité-multiple du corps
24 adv. ar. I,32, 16 Habemus exempli gratia, istud quod ego nunc
dico. Sic I enim nunc oportet dicere — quoniam multi in anima
cor|pus esse dicunt, sed nunc secundum dicendi usum, anima sit |
20 in corpore — anima in humano corpore est. In eo quod | anima
est, substantia est, sicuti vel hyle vel corpus. Ista | enim in mundanis
duae substantiae. Et sicuti hyle for|mam habet, hoc est speciem, ut
est corpus aut aliud ali|quid — unum quiddam ύλικώς est, in molem
concretum; | necesse est enim aliquid quandam quantitatem esse;
25 quan|tumcumque igitur est quod est hylicum; sic enim quantitate
definitur hyle ut subsistat et substantia fiat, iam | aliquid exsistens

b) L’unité-multiple de l’âme
L’identité de l’âme et de sa définition.
25 adv. ar.I, 32, 27 — isto modo et anima, substantia incor|poralis
quae sit, definitionem et imaginem habet, vitalem | potentiam et
30 intellegentialem. Bipotens enim et gemini | luminis. Etenim et vivi­
ficat, vitam dans animalibus et habet | quoque innatum τον νουν et
δμοούσιον; et idcirco όμοούσια | omnia. Simul enim substantia et
motus, id ipsum cum sit | secundum subiectum anima, iuxta quod
vivit et vivificat, et | iuxta quod intellegit et intellegentia est, una
35 motione, ut | una ipsa cum sit quae species est ipsius. Definitur
enim | motione et exsistit unum ov, duplici potentia in uno motu
I exsistente vitae et intellegentiae. Inpassionaliter quidem | ista;
in actione duo in una motione, id est quod generatur | et filius unige­
nitus animae, ipse vita, ipse νους exsistens.
La définition en acte : vie et pensée en mouvement.
40 26 adv. ar. I, 32, 40 Et prima potentia cum eo quod est ei esse vita
est. Quo I enim est, hoc est quod est vita. Illud enim esse isti ipsi
quod I substantia est et vita est et supra vitam est. Non enim | aliud
vivificat, neque semet ipsum. Non enim ab alio quasi | aliud accipit.
45 Hoc enim ipsius quod est esse ipsi est mo|veri et motionem esse
et quod est motio hoc vita est et | quod vita est, hoc est intellegentia.
Ista enim substantia|lia, dico motiones, vitam, intellegentiam, nullam
dicens | sensibilium motionum, nec in locum transitum. Duo ergo
50 I haec, vita et intellegentia, όμοούσια sunt ei quod est esse, | hoc
est animae. Quae duo una est motio. Quae quidem | prima potentia
vita est. Forma enim eo quod est esse vita | est. Definit enim infinitum
esse quod est prima potentia | motionis. Secunda autem potentia
GROUPE II : §§ 24-28 23
ipsa notio \ quoniam | quod definitur et intellegentia conprehenditur,
55 a vita innata intellegentia substantia quae sit iuxta quod est intel­
legentia et subsistens, et per semet ipsam deducta a sub|stantia vitae.

Les passions de la vie et de la pensée dans leur mouvement.


27 adv. AR. I, 32, 57 Unum haec duo et unum iuxta motum filius
I est unigenitus animae nihil passionis patientis iuxta quod | anima
60 est. Hoc autem est vel mater vel pater unigeniti | filii, motione in
duplicem potentiam procedente quae sola | patitur. Motio enim
passio et motione passio. In motione | enim motio et status. Statum
autem esse in motione pas | sio est, et in motionem esse a statu est
passio; ergo et | motio. Motione igitur omnis passio. Haec autem
65 duplex I secundum vitam et intellegentiam. Secundum vitam quidem
I passio quod adhuc indiget alterius quod vult vivefacere, | et ideo
iuxta quod ei est particeps et alias patitur pas|siones usque in mortem.
Secundum autem intellegentiam, | quoniam et ista indigens est eius
70 quod intellegibile est ut | intellegentia subsistat, magis passiones
et infirmitates in|currit et volvitur in sensibilibus et per fantasiam
in falsam | subsistentiam circumducitur. Istis igitur exsistentibus,
ista I patientibus, manet anima iuxta substantiam custodiens in
I semine motionis potentiam vitae et intellegentiae, qua sem|per
75 manente vita et intellegentia accenditur, magis autem | erigit, si in
fontanam vitam, [hoc est in Christum], et fonta|nam intellegentiam,
[hoc est in sanctum spiritum], resurgit | resuscitata anima.

B. La substance et son mouvement, la vie et la pensée

28 adv. ar. III, 2, 12 Potentia deus est, id est quod primum exsisten­
tiae uni|versale est esse, quod secum, id est in se, vitam et intelle-
15 |gentiam habet, magis autem ipsum quod est esse hoc est | quod
vita atque intellegentia motu interiore et in se con| verso. Est ergo
motus in deo et ex hoc et actio.
[Unde di|ctum : amen, amen dico vobis, non potest filius a semet
ipso I facere aliquid si non viderit patrem facientem. Quae enim | ille
facit eadem et filius facit. Similiter ergo et pater et facit | et agit,
20 sed intus.]
Unde cum nullo eget extrinsecus, semper | plenum, semper totum,
semper beatum est. Verum, quo|niam vita atque intellegentia motus
sunt — omnis autem | vita vivificat, omne vero quod vivificatur
foris est, itemque | intellegentia : quod intellegit foris est et id quod
25 intelle|git, intus, tracta et vita et intellegentia vel effulgente vel | inlu-

1. notio conieci, cf. p. 223, n. 8 motio ΑΣ.


24 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
minante intellegit — unde de deo atque ex eadem sub (stantia est
et substantia et vita et intellegentia, idemque | motus, cum intus
in se est, idem est quod substantia, qui, | cum inde spectat et ut
30 foras emineat, id est ut operetur | atque agat, hic partus est, hic
natalis, et, quia motus unus | est, unigenitus filius. Motus autem
unus sive illa vita sive | intellegentia. Etenim vitam motum esse
necesse est. Vive|facit enim omnis vita. Unde motus est vita, qui,
sive in se | exsistens atque in se conversus, substantia ipse sibi est,
35 sive I foras spectat, unde magis dicitur motus; nam intus motus
I cessatio est vel mota cessatio cessansque motus. Debet | enim deus
utriusque, cessationis dico et motus, et parens | esse et ipsa substantia,
quod quasi societate et quadam | forma ad utrumque fons est, simplex
40 ipse et unus sem|perque unus ac solus et, ut supra diximus, totus.
29 adv. ar. IV, 8, 26 <Esse | enim primus motus est qui cessans
dicitur motus, idem | intus motus; cum enim se ut exsistat operatur,
recte et injtus motus et cessans motus est nominatus.*
29 a adv. ar. IV, 16, 29 <Nec mirum, cum illud ( esse primum
ita sit, ut, cum esse sit, sit et moveri (17,1), | quamquam dicatur quies,
movetur, movetur autem intus | motu unde vivit sibi et intellegit
semet ipsum.*

C. Être, vivre, penser

1. L’être est être de la vie et de la pensée


30 adv. ar. III, 4, 6 Etenim cum sint ista exsistentiae viventes intel-
legen|tesque, animadvertamus haec tria : esse vivere intellegere | ita
tria esse, ut unum semper sint atque in eo quod est esse, | sed in
10 eo quod esse dico, quod ibi est esse. In hoc igitur ( esse, hoc est
vivere, hoc intellegere, omnia substantialiter | ut unum subsistentia.
Vivere enim ipsum id est quod esse. ( Neque enim ita in deo ut in
nobis, aliud est quod vivit, | aliud vita quae efficit (vivere. Etenim
si ponamus accipia] musque ipsam vitam esse atque exsistere quodque
15 ei poten|tiae sit id ipsum sit ei esse, clarum fiet unum atque idem
I nos accipere debere esse et vivere. Haec ratio est visque | eadem
intellegentiae est utique illi. Hoc ipsum ergo intellegere! hoc est
quod est ei esse, idque esse, quod est intelle|gere ipsum hoc intellegere
20 intellegentia est. Esse ergo esse | et vitae et intellegentiae est, id est
quod vita et intellegentia. Unum igitur quod vita et idem esse quod
est intellegentia.
GROUPE II : §§ 28-33 25

2. Vivre et penser sont donc identiques


31 adv. ar. III, 4, 22 Quod sit haec in singulis atque in binis unum,
I sequitur ut ipsum vivere hoc sit quod intellegere. Nam si | esse,
25 hoc est vivere, atque esse, id quod intellegere, fit unum | vivere atque
intellegere, cum sit illis unum quod est esse. Huc ] accedit quod
ipsum esse nihil est aliud quam vivere. Quod | enim non vivit ipsum
esse ei deperit, ut quamdiu quidque | sit, hoc sit ei suum vivere,
unde commoritur esse cum vita. | Sed nos, cum de aeternis loquimur,
30 aliud vivere accipimus, | hoc est ipsum scire quod vivas. Scire porro
hoc est quod | intellegere. Ergo scire intellegere est et scire quod
vivas, I hoc est vivere. Id ergo erit intellegere quod vivere.

3. Les trois sont un et chacun est trois


31 a adv. ar. III, 4, 33 Quod si ita est, ut unum sit vivere et intelle­
gere, et cum unum| sit esse quod est vivere atque intellegere, [substantia
35 unum I subsistentia tria sunt ista]. Cum enim vim ac significantiam
I suam habeant atque ut dicuntur et sint, necessario et sunt | tria
et tamen unum, cum omne, quod singulum est unum, | tria sint.
[Idque a Graecis ita dicitur : έκ μιας ούσίας τρεις είναι τάς ύποστάσεις.]

4· Vivre et penser ont leur être dans l'être


32 adv. ar. III, 4, 39 Hoc cum ita sit, esse ut fundamentum | est
40 reliquis. Vivere enim et intellegere ut secunda et pos|teriora, ut1 natura
quadam in eo quod est esse velut inesse | videantur, vel ex eo quod
esse quodammodo ut extiterint | atque in eo quod est suum esse
illud primum ac fontanum | esse servaverint. Numquam enim esse
sine vivere atque ] intellegere neque vivere atque intellegere sine eo
quod est | esse iam probatum est.

5. Être, vivre et penser ont entre eux le même rapport


que les trois moments de la vision :
être vision, voir, juger qu'on voit
33 adv. ar. III, 5, 1 Huius rei ad intellegentiam hoc sit exemplum.
Pona|mus visum vel visionem per se vi sua atque natura po|tentialiter
exsistentem, hoc est eius esse, potentiam haben|tem vigere ad viden-
5 dum, quod erit eius vivere, et item, | potentiam habentem videndo
visa quaeque discernere, quod | est eius intellegere. Haec si potentia
sunt, nihil aliud quam | esse dicuntur et manent et ut quieta sunt
atque in se con|versa, tantum ut sint operantur, solum visio vel
visus ex| sistentia et idcirco solum esse numeranda. At, cum eadem

1. ut Σ et A.
26 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
io | visio operatione videndi uti coeperit, quasi progressione sui | visio
— quasi, inquam; non enim progreditur, nec a se | exit, sed intentione
ac vigore propriae potestatis, quod est | ei vivere, omnia quae sunt
ei obvia vel quibus incurrendo | obvia conspexerit — officio cum
15 videndi fungitur, vita ipjsius visionis est, quae, motu operante,
vivere indicat visio|nem tantum in eo quod videt puro videndi sensu,
non I discriminante nec diiudicante quod videt. Quod quidem nos
I accipimus aestimatione, ut opinemur videre solum sine in|telle-
20 gentia. Cum autem videre, quod est vivere visioni, vi|dere non sit,
nisi capiat conprehendatque quod viderit, si|mul ergo est et iudicare
quod viderit. Ergo in eo quod est | videre inest diiudicare. Neque
enim, si viderit, quomodo|cumque viderit, non diiudicavit illud
25 ipsum vel quod vide|rit. Ergo, ut diximus, in eo quod est videre
est diiudicare, | in eo autem quod est esse visionem inest videre.
Inconexa j igitur ac magis simplicia; in eo quod sunt, non aliud
quam | unum sunt, visio, videre, discernere. Quo pacto et in eo
I quod est discernere inest videre, et in eo quod est videre | inest
30 esse visionem atque, ut vere dicam, non inest, sed eo | quod est
visio, eo est videre atque discernere. Ita in sin|gulis omnia vel unum-
quidque omnia vel omnia unum.
34 adv. AR. I, 40, 5 <Non enim ut in corporibus aut in corporalibus
I aliud est oculus, aliud visio, aut in igne, aliud ignis, aliud | lumen
eius. Eget enim et oculus et ignis alterius alicuius, | et oculus alterius
luminis, ut sit et ex ipso et in ipso visio, | et ignis aeris, ut sit ex ipso
10 lumen. Sed sicuti visionis po|tentia in se habet visionem, tunc foris
exsistentem, cum | operatur potentia visionis, et generatur a potentia
visionis | visio unigenita ea ipsa — nihil enim aliud ab ea gignitur —
I et ad potentiam visionis visio est, non intus solum, sed et [intus
15 in potentia et in actione magis foris, et ideo ad po|tentiam quippe
visio cum sit, όμοούσιον ergo visionis poten|tiae visio et unum totum,
et potentia quidem quiescit, visio | autem in motu est, et per visionem
omnia visibilia fiunt, | et passiones circa visionem sunt, visionis
potentia inpassi|bili exsistente et sine passione visionem generante.>

II. — L’Un et la triade intelligible

A. Les modes possibles d’altérité et d’identité


35 adv. ar. I, 48, 4 [Spiritus, λόγος, νους sapientia, substantia],
5 utrum idem | omnia an altera a se invicem ? Et si idem, communione
I quadam an universitate? Si communione quadam, quid | primum,
quid ex alio et qua communione? Si universi|tate, et ista et quae
differentia et quae communio? Si a | se invicem altera, omnimodo
GROUPE II : §§ 34-36 a 27

io altera, an alia ut subiectum, | alia ut accidens, an iuxta alium alterum


modum ? Si igitur | omnimodis altera, et ετερώνυμα et alterius sub­
stantiae. Sed | nihil omnimodis alterius substantiae. Eorum enim
quae | sunt δν genus et magis genus in eo quod esse. Sed quoniam
15 |esse dupliciter et ipsum τδ δν dupliciter. Est enim vere esse. | Est
et solum esse. Si igitur τδ δν vere δν et solum δν, sed | vere δν ad
omnia δντα vere et solum δν ad solum δντα sive | συνωνύμως sive
όμωνύμως dicuntur, non omnimodis altera | sunt. Participatione
igitur cuiusdam communionis omnia | quae sunt ad altera sunt.
20 Etenim quod τω οντι est hoc | quod non δν est opponitur, quasi
contrarium secundum | privationem, nulla participatione ad se
invicem; ergo nec | alterum. Si igitur quae sunt, etiam differentia
sint et altera, | quadam tamen communione eadem sunt, et secundum
25 I istum modum et eadem et altera sunt, et istud duobus | modis,
sive altera in identitate, sive eadem in alteritate. | Sed si eadem in
alteritate, magis in alteritatem vergunt, | si autem altera in identitate,
maxime identitas apparet. | Quid igitur istis concinit, hinc perspi­
ciendum.
49, 1 [De deo et λόγω, hoc est de patre et filio, dei permissu, | suffi­
cienter dictum, quoniam unum quae duo. Dictum et de | λόγφ hoc
est de filio et de sancto spiritu, quod in uno duo. | Si igitur quae duo
5 unum et in uno duo, illud unum in quo | sunt duo quoniam cum
illo est et ex aeterno cum ipso, | semperque simul sunt sibi invicem
eadem, duo unum sunt, | necesse est igitur ista idem ese. Quomodo
istuc ? Sic audi | ut dico.]

B. L’Un seulement Un est le Père de la triade intelligible


et il est donc identique à l’être

1. Théologie négative
36 adv. ar. I, 49, 9 Ante omnia quae vere sunt unum fuit, sive
10 unalitas, sive | ipsum unum, antequam sit ei esse unum. Illud enim
unum I oportet dicere et intellegere quod nullam imaginationem
I alteritatis habet, unum solum, unum simplex, unum per | conces­
sionem, unum ante omnem exsistentiam, ante ( omnem exsistentia-
15 litatem et maxime ante omnia inferiora, | ante ipsum δν ; hoc enim
unum ante δν ; ante omnem igi|tur essentitatem, substantiam, sub­
sistentiam et adhuc | omnia quae potentiora.
36 a cand. ad vict. I, 1, 11 <Nulla etenim neque sub|stantia neque
substantialitas neque exsistens neque essen|titas neque exsistentia
neque exsistentialitas neque potentia | ante deum esse fuit. Quis
15 enim potentior deo? Num po|tentia aut exsistentia aut substantia
28 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
aut ov ? Ista enim | omnia aut ipse est aut post ipsum. Ipse enim
cuncta | praestat. >
36 b adv. ar. I, 49, 17 unum sine exsistentia, sine sub|stantia, <sine
vita> \ sine intellegentia — supra enim haec — inmensum, | in-
20 visibile, indiscernibile universaliter omni alteri et his quae | in
ipso et his quae post ipsum, etiam quae ex ipso, soli | autem sibi
et discernibile et definitum, ipsa sua exsisten|tia, non actu, ut non
quiddam alterum sit ab ipso consis|tentia et cognoscentia sui, inpar-
tile undique, sine figura, | sine qualitate neque inqualitate sine quali-
25 tate quale, sine | colore, sine specie, sine forma, omnibus formis
carens, | neque quod sit ipsa forma qua formantur omnia; et uni­
versalium et partilium omnium quae sunt prima causa, | omnium
principiorum praeprincipium, omnium intellegen|tiarum praeintelle-
30 gentia, omnium potentiarum fortitudo, ] ipsa motione celebrior,
ipso statu stabilior — motione | enim ineloquibili status est, statu
autem ineffabili superela|tiva motio est — continuatione omni den­
sior, distantia | universa altior, definitior universo corpore et maius
omni I magnitudine, omni incorporali purius, omni intellegentia | et
35 corpore penetrabilius, omnium potentissimum, potentia | potentiarum,
omni genere, omni specie magis totum, vere | δν totum, vere quae
sunt omnia ipsum exsistens, omni | toto maius, corporali et incorpo­
rali, omni parte magis I pars, inenarrabili potentia pure exsistens
40 omnia quae vere | sunt.

2. Théologie affirmative :
l’Un est le Père et l’Être qui contient en soi vie et pensée
adv. ar. I, 50, i Hic est deus, hic pater, praeintellegentia prae­
exsistens et praeexsistentia beatitudinem suam et inmobili | motione
semet ipsum custodiens et propter istud non | indigens aliorum,
perfectus super perfectos.
38 ad cand. 21, 2 <Primum autem, si oportet istud dicere, ne quis
enfasin | accipiat temporis, primum secundum intellegentiam dico,
5 I primum igitur ipsum esse in semet ipsum conversum et | moveri
et intellegere intus in requie positam beatitudinem | omnimodis
perfectam custodit. Est autem et ipsum bea|titudinis et magnitu­
dinis dei et intus et foris et moveri et | operari. Omne enim quod
est omne et intus et foris est.>
39 adv. ar. I, 3, 27 <Supra enim bea|titudinem est pater et idcirco
ipsum requiescere. Operari | enim, etiamsi in perfectionem operetur, in
molestia motus. | Ista beatitudo est secundum quod est operari perfecta. >

1. <sine vita> inserui, cf. § 78 = Adv. Ar. IV, 23, 22.


GROUPE II : §§ 36 a-42 29
39 a adv. AR. I, 13, ii <bea|tior enim, quod sine molestia et inpassi-
bilis et fons om|nium quae sunt requiescens, a se perfecta et nullius
egens. >
40 adv. ar. III, 7, 9 <Id est exsistentia vel subsistentia vel, si | altius
metu quodam propter nota nomina conscendas di| casque vel exsis-
tentialitatem vel substantialitatem vel | essentialitatem, id est ύπαρ-
κτότητα, ούσιότητα, οντότητα. | Omnibus his hoc esse quod dico,
manens in se, suo a se | motu, virificans potentia sua qua cuncta virifi-
cantur et | potentificantur, plena, absoluta, super omnes perfectiones
I omnimodis est divina perfectio. Hic est deus, supra νοϋν | supra
veritatem, omnipotens potentia et idcirco non forma. >
41 adv. ar. I, 50, 4 tripotens in | unalitate spiritus, perfectus et
supra spiritum : non enim | spirat, sed tantum spiritus est in eo
quod est ei esse, spiritus | spirans in semet ipsum ut sit spiritus, quo­
niam est spiritus | inseparabilis a semet ipso, ipse sibi et locus et
habitator, | in semet ipso manens, solus in solo, ubique exsistens et
10 I nusquam, simplicitate unus qui sit, tres potentias couniens, | exsis­
tentiam omnem, vitam omnem et beatitudinem, sed | ista omnia
et unum et simplex unum et maxime in poten|tia eius quod est esse,
hoc est exsistentiae, potentia vitae | et beatitudinis : quo enim est
15 et exsistit, potentia quae sit [ exsistentiae, hoc potentia est et vitae
et beatitudinis, ipsa | per semet ipsam et idea et λόγος sui ipsius,
et vivere et agere | habens secundum ipsam suimet ipsius inexsisten-
tem exsis|tentiam, indiscernibilis spiritus counitio, divinitas, substan-
20 jtialitas, beatitudo, intellegentialitas, vitalitas, optimitas et | univer­
saliter omnimodis omnia, pure ingenitum, προόν una| litas couni-
tionis nulla counitione.

C. L’ « Un qui est » comme mouvement


de vie et de pensée
i. L' « Un qui est » comme acte de la puissance paternelle
42 ADV. AR. I, 50, 22 Isto igitur uno exsistente, unum proexsiluit,
unum unum | in substantia unum, in motu unum, et motus enim
25 exsis|tentia, quoniam et exsistentia motus. Istud igitur unum | exsis-
tentialiter unum, sed non ut pater inexsistentialiter | unum qui est
secundum potentiam exsistentialiter unum. | Habet enim potentia
et magis habet quod ei futurum est, | secundum operationem esse
et secundum veritatem non | habet, sed est, quoniam potentia, qua
30 actio actuosa fit, | omnia est sine molestia et vere omnimodis, non
egens quae | sit ad hoc ut sint omnia, potentia etenim, qua potens
nata | actio agit, agens ipsa. Unalitas igitur ista.
30 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS

2. L' « Un qui est », comme vie

La vie est engendrée, parce qu’elle est


mouvement qui se meut lui-même
43 adv. ar. I, 51, i Sed unum istud quod esse dicimus unum unum,
vita I est, quae sit motio infinita, effectrix aliorum, vel eorum | quae
vere sunt, vel eorum quae sunt, exsistens λόγος ad id | quod est esse
5 quae sunt omnia, a se semet movens, semper | in motu, in semet
ipsa habens motum, magis autem ipsa | motus est;
[sic enim scriptura divina dicit quod dedit ipsi | pater deus in ipsa
esse vitam esse. Iste filius est, λόγος qui | est ad deum, iste per quem
facta sunt omnia, iste filius et | filietas tota paternitatis totius, semper
10 qui sit et filius et | ex aeterno, filius autem a semet mota motione;]
potentia | enim progrediente et veluti inmobili praeexsistentia et
non I mota iuxta quod potentia fuit, ista motio nusquam requies-
Icens et a semet ipsa exsurgens et in omnigenus motus fes|tinans
15 quippe vita quae sit infinita, et ipsa in vivificatione | veluti foris
apparuit. Necessario igitur vita nata est. Vita | autem filius, vita
motio, a vitali praeexistentia vita exsis|tentia in constitutione<m>
et apparentia<m> 1 omnium totorum, | quae iuxta potentiam pater
est, ut ab eorum quae vere | sunt intellegentia praeintellegentia
20 appareret. Ista igitur | exsistentia totius exsistentiae est vita et,
iuxta quod vita | motus, quasi femineam sortita est potentiam, hoc
quod con|cupivit vivificare. Sed quoniam, sicuti demonstratum, ista |
motio, una cum sit, et vita est et sapientia, vita conversa | in sapientiam
25 et magis in exsistentiam patricam, magis au|tem retro motae motionis,
in patricam potentiam, et ab | ipso virificata, vita recurrens in patrem
vir effecta est. | Descensio enim vita, ascensio sapientia.

Digression de théologie chrétienne


[Spiritus autem et | ista, spiritus igitur utraque, in uno duo.
Et sicut exsistente | vita prima exsistentia, necessitas fuit in virginalem
30 poten|tiam subintrare et masculari virginis partu virum generari
I filium dei — in prima enim motione, primam dico in appa|rentiam
venientem, veluti defecit a potentia patris et, in | cupiditate insita
ad vivefaciendum, intus quidem exsistens | vita, motione autem
35 foris exsistens, in semet ipsam recu| currit, rursus in semet ipsam
conversa, venit in suam patri|cam exsistentiam, vir effecta et, per­
fecta in omnipotentem | virtutem, effectus est perfectus spiritus,
nutu in superiora | converso, hoc est intro — sic secundum typum

1. in constitutione<m> et apparentia<m> conieci, cf. p. 304, n. 2.


GROUPE II : §§ 43-47 31

oportuit I ordinem esse et cum est in corpore spiritus, hoc est filio
40 I Christo, et quasi deminutionem pati et a virgine nasci et | in ipsa
veluti deminutione sua patrica virtute, hoc est exsisltentia diviniore
et prima, resurgere et renovari et reverti | in patrem, hoc est in exsis­
tentiam et potentiam patricam.]

Reprise du développement concernant l’être,


puissance de la vie et de la pensée
44 adv. ar. I, 52, 1 Quomodo istud est, adhuc audeo dicere, ut
nostra in|cidentia plurima expositione manifesta sit. Ponamus intel-
|legentiam secundum istum modum. Deus potentia est ista|rum
5 trium potentiarum, exsistentiae, vitae, beatitudinis, | hoc est eius
quod est esse, quod vivere, quod intellegere. | Quod autem in uno­
quoque istorum tria, manifestum. Et | quod est esse primum, et
secundum quod est esse, secundum | ipsum, vivere et intellegere,
sine ulla unitione, sed simpli| citer simplicitas, et istud manifestum,
10 sicuti demonstratum. | Istud et tale quod est esse deum esse manifeste,
sicuti I demonstratum; potentia potens praestandi quod est esse
I omnibus, non ab eo quod est esse ut partem dans et pater| nam,
et effectrice potentia unicuique quod est esse ei pro|prium consistens,
15 hoc autem per ministrantem λόγον, hoc | est per vitam, quae omnibus
praestat vivere. Et tunc sub| stitit aliquid accipiens quod est esse,
secundum quod est | vitam accipere.

La vie est donc à la fois mouvement de l’être


et mouvement automoteur
45 ADV. ar. I, 52, 17 Si igitur esse dei, non ab eo quod sibi, esse
I omnibus praestat, sed ministrante hoc quod est vitam esse, | ipsum
20 autem vitam esse in eo est quod est dei esse, unum | et idem est :
quiescente quod est esse patricum, eo quod | est, esse vitae secundum
identitatem motum est ex sua | potentia, a patrica potentia dependens.
Et quoniam omnis | potentia naturalis est voluntas, voluit vita movere
semet | ipsam, insita iuxta substantiam motione inpassibiliter erecta
25 I in id quod est. Naturalis enim voluntas non passio.
46 adv. ar. I, 32, 5 <Vide enim : si ipsa voluntas non est a se se
I generans, nec voluntas est. Sed quoniam dei est voluntas, | equidem
ipsa quae sit se generans, generatur in deo et ideo | deus pater, voluntas
filius, unum utrumque, magis autem | et unum et solum unum, non
counitione, sed simplicitate, | progressa quidem voluntate in poten­
tiam actuosam, non | abscedente tamen a substantia, propria et eadem
motione. I Ista enim tria ibi unum sunt, substantia, motio, volun[tas.>
47 adv. ar. I, 52, 25 Secun|dum hoc igitur quod est esse dei, in quo
potentia exsisten|tia est, substantialitas patrica, secundum poten-
32 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
tiam, secun|dum istud esse ipsum, et vita est. Si ergo movit vita
semet | ipsam, motio autem voluntas, patrica ergo motio et patrica
30 I voluntas, quoniam patrica potentia vita. Sed si, secundum | quod
est esse, vita motio est, propria ergo motio vitae est.
48 adv. ar. I, 42, 5 < Omnis vita iuxta quod vita est motus est | vivifi­
cans quibus posse est vivificari; et idcirco definitio ) animae et vitae
ista est : quod a se movetur; esse et ut | substantia eius istud dicitur.
Multo magis ergo ista in deo | et λόγω· Quid ergo dicemus? Vita
10 pater et substantia est | et se movens substantia et nihil est aliud
se movens motio | nisi vita. Ipsa igitur et substantia et vita. Sed
quoniam in | motu intellegentia quasi aliud adintellegit et non perfecte
I aliud, ipsum autem vivere ut aliud, veluti mixtione in | utroque
15 alterius, iuxta quod vita est et motus est, unum | est. Rursus, iuxta
quod motus est et vita est, id ipsum ] aliud unum; et idcirco eadem
substantia.»

49 adv. ar. I, 52, 32 Sed quoniam motio aliunde ad aliud fertur,


veluti ab eo | quod est intus, foras quod vitae et potentia est et natura
35 |et voluntas et maxime istud exsistentia ipsius, ideo efful|gentia
dicitur esse vel progressio aut elevati spiritus mani|festatio, operatrix
in vivefaciendum id quod omne totum | est essentitatis. Intus igitur
exsistentis vitae, iuxta quod | est motionem esse ipsam vitam, proles
eius quod est patrem | esse vita est, secundum quod motio est. Sed
40 quoniam mo|tio, iuxta quod motio est, nullam elationem habens ab
eo I quod est intus, progressa foris est, sicuti sensus, ab eo qui | νους
est, potentiam fontanam et universalem accipiens, | iuxta motionem
et intus et foris est — motio enim νους | est —, sic et vita, iuxta
45 quod motio est, filius est factus, | manifesta motio a motione patrica,
quae in occulto est, | quae secundum primam potentiam exsistentia
est. Rursus | vita, secundum quod motio est procedens a patrica
motione, | et intus et foris est. Sed enim vita motio est. Vita igitur
50 et intus et foris est. Vivit igitur deus, vivit ipsa vita. Vita | ergo et
deus et vita. Unum igitur ista duo et in unoquoque | et alterum
et idem.

L’altérité qui résulte de la manifestation


de la vie ne rompt pas l’identité originelle de l’être

50 adv. ar. I, 54, 13 Sed quasi apparet alteritas quae|dam in istis?


15 Et maxime, et idcirco eadem, non ipsa. Quae|dam enim sua potentia
in occulto et manifesta alia et sunt j et intelleguntur. Exsistentia
autem in eadem potentia, si|mul potentia et consubtantialia sunt
et in istis solis inest | unum esse eadem, aliis vero ab istis in identitate
altera | esse et eadem.
GROUPE II : §§ 48-53 33

3. L’ « Un qui est » comme pensée et retour à l’identité

Le salut de la vie par la connaissance de soi


51 adv. ar. I, 56, 15 [Verbum igitur et vox filius est,] ipse vita,
|ipse λόγος, ipse motus, ipse νους, ipse sapientia, ipse exsis|tentia
et substantia prima, ipse actio potentialis, ipse δν (primum, vere δν
ex quo omnia δντα [et per quem et in quo], |qui est medius in angulo
20 trinitatis, patrem declarat prae| exsistentem et conplet [sanctum spiri­
tum] in perfectionem. | [Ut enim dixit Paulus beatus : evangelium
est virtus dei et | sapientia, virtutem filium adsignificans, quod omnia
per ip\sum. Verbo enim virtutis fiunt omnia et sapientia sancti ] spiritus
25 perfecta fiunt omnia. Si igitur deus ista, simul ista|tria. Quoniam
autem unum duo, omnia simul exsistunt in | counitione, simul exsis­
tente vita in patre, in qua est et ] sanctus spiritus, secundum exsisten­
tiam, quoniam tria unum | erant et semper sunt.]
Si igitur aeterna vita filius eluces |centia est praeaeternae vitae,
30 ipsa autem vita cognoscen|tia perfecta et aeterna vita — tunc enim
perfecta, cum | cognoverit et quae et cuius sit, quoniam a semet
ipsa, sed | iussione patris, tunc enim in semet exsistens non fit infi|-
nita, salvans et salvata a semet ipsa — necesse est intelle|gere et
35 dicere quod potentia dei in ipsa est, [hoc est pater | in filio.]
Ipsa autem per semet ipsam infinita fuit [ et hoc signi |ficat : et
λόγος caro factus esi.] Infinito enim motu in infe|riora vita descendit
et vivefecit corruptionem...
52 adv. ar. III, 3, 18 <Vita autem et nec | coepit, quia a se sibi semper
est, unde numquam desinit, | et infinita semper est et per omnia et
in omnibus usque | a divinis et a supracaelestibus adusque caelestia
caelosque | omnes, aetheria, aeria, humida atque terrena, omniaque
I quae oriuntur e terra, omniaque cetera. Ergo et corpus | caroque
nostra habet aliquid vitale omnisque materia ani|mata est, ut mundus
exsisteret, unde eruperunt iussu dei | animalia*.

L’autogénération de l’intelligence liée


au mouvement d’autoconnaissance de la vie

53 adv. ar. I, 57, 7 [Sanctus ergo spiritus], omnis beatitudo, in prima


inge|nita generatione, quae sola generatio est et dicitur, ipse | pater,
10 ipse filius fuit. Spiritu enim moto a semet ipso, hoc | est vitae perfectae
in motione exsistentis, volentis videre | semet ipsam, hoc est poten­
tiam suam, patrem scilicet, facta | est ipsa manifestatio sui, quae
generatio est et dicitur, et | iuxta hoc foris exsistens — omnis enim
cognoscentia, secunjdum quod cognoscentia est, foris est ab illo
34 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
15 quod cupit co|gnoscere — foris autem dico, sicut in inspectione,
secundum | quod est videre semet ipsam, quod est scire vel videre
po|tentiam illam praeexsistentem et patricam.
54 adv. ar. III, 2, 44 <Qui cum foras spectat — hoc est autem foras
I spectare, motum vel motionem esse, quod ipsum hoc illud | est se
videre, se intellegere ac nosse velle; cum autem se | videt, geminus
exsistit et intellegitur videns et quod vide|tur, ipse qui videt ipsum
quod videtur, quia se videt; hoc | est igitur foras spectans, foris
genitus vel exsistens, ut quid | sit intellegat — ergo si foris est, genitus
est.>
55 adv. ar. I, 57, 17 In isto igitur | sine intellectu temporis tempore,
ab eo quod erat esse ve[luti egrediens in inspiciendum ipsum quod
20 erat, quoniam | ibi omnis motus substantia est, alteritas nata cito in
iden|titatem revenit. Non enim secundum dorsum effulgentia, | sed
sicuti lumina aut vultus se intuentes visione in se in|vicem, id ipsum
unum eodem modo et perfectum substitit. | Lumina autem undique
25 ut vultus se aspicientes sunt [et | dorsum non habent et mystice
dicitur : deus secundum dor\sum videtur.} Nulla igitur deminutione
totum semper unum | mansit, maxime potentificata counitione
potentia patrica. | [Sanctus igitur spiritus] motus primus, intus quae
sit exco|gitatio patrica, hoc est sui ipsius cognoscentia. Praecognos-
|centia enim cognoscentiam 1 praecedit. Iuxta istum ergo | cognos-
centiae modum naturalem foris effecta intellegen|tia2 natus est
filius, vita factus, non quo non fuerit vita, | sed quoniam foris vita
magis vita : in motu enim vita. | [Hic est λόγος qui vocatur Iesus
Christus, per quem effecta | sunt omnia, semen omnium ad id ut sint,
quippe vita, qua | sine impossibile est esse aliquid in his quae sunt
et in his | quae non sunt, quae consecutiones sunt. (58, 1) Quoniam
au|tem diximus unam motionem et eandem et λόγον et sancitum
spiritum, λόγον in eo quod vita est, sanctum spiritum, | quod est
esse cognoscentiam et intellegentiam esse, quo|niamque diximus
5 id ipsum esse vitam et cognoscentiam, et | quoniam diximus motam
in prima motione intellegentiam] | — iste enim ordo naturalis et
divinus : potentia cum sit, | necesse fuit intellegentiam ad suimet
ipsius cognoscentiam | moveri — natus est filius, λόγος qui sit, hoc
10 est vita, virtute | patrica generante intellegentia hoc quod est esse
omnium | quae sunt velut aeternum fontem. Non falletur ergo,
si quis I subintellexerit [sanctum spiritum] matrem esse [Iesu et
su|pra et deorsum]...

1. praecognoscentia enim cognoscentiam conieci praecognoscendam enim


cognoscentia ΑΣ.
2. effecta intellegentia conieci effectam intellegentiam ΑΣ.
GROUPE II : §§ 53-57 35

4. L’ « Un qui est », comme sphère émanée du point originel


56 adv. AR. I, 60, 1 Quid vero ista significant, audi ut dico. Summus
νους I et sapientia perfecta, hoc est λόγος universalis — idem ip|sum
enim in aeterno motu — circularis motus erat, a σημείω | primo et
5 in summo vertice circularis exsistens iuxta ip|sum σημεΐον cyclica
causa inseparabiliter conversa, ut a | patre et in patrem et cum patre
exiens, incedens, simul | existens [et in patre erat filius et in filio
pater,] prima sub| stantia et in subsistentia iam substantia, spiritalis
substan|tia, secundum νουν substantia, generatrix et effectrix sub-
10 [stantia, praeprincipium universae substantiae, intellegibilis | et
intellectualis et animae et hylicae et universae substan|tiae in hyle.
Si igitur prima motio vita, inquam, et intelle|gentia — ista enim
illud perfectum unum et solum — non | solum circularis motio
15 ista, sed sphaerica et magis sphaera | et vere omnimodis perfecta
sphaera. Si enim esse, et vi|vere et intellegere et si vita, ipsum esse
est et intellegen|tia, et summitates et medium est in unoquoque.
Sic et in|tellegentia. Unum igitur istorum tria : sunt in se circulata
20 I et participantia invicem sibi, magis autem simul exsisten|tia sine
aliquo intervallo. Sphaera est et prima et perfecta | et ipsa sola sphaera ;
at vero alia iuxta similitudinem sphae|rica magis. Ex ista ratione
necessario et σημεΐον potentia | est γραμμή et γραμμήν operans
σημεΐον est et a semet ipso | exiens et non exiens et semper et in
25 mansione et in motu | simul, semper cyclo semet circulans, undique
sphaeram esse, | deo ubique exsistente, quippe cum sit σημεΐον a
quo et in | quod omnis motio conversione reducitur. [Hic est deus,
λόγος | totus, νους totus, tota sapientia, omnipotens substantiva
I substantia, quem veremur, quem colimus, solo spiritu vi| dentes,
ipsius nutu et voluntate in ipsum erecti, gratia cru|cis miserante nos
domino nostro Iesu Christo. Αμήν.]

D. L’âme

1. La chute de l'âme
57 adv. ar. I, 61, 1 Erecta motione cyclica, cyclicam dico quod a
σημείω | in σημεΐον, hoc est a patre in patrem, in apparentia istius
I motionis et divinitatis universae [et τοΰ λόγου et filii], extitit | iussione
5 dei imago [iuxta imaginem et similitudinem dei, | imago imaginis,
hoc est filii. Imago enim patris filius, ut | demonstratam est.] Hoc
autem est quoniam filius vita est. | Imago igitur vitae anima effecta
est. Anima autem cum | suo νω ab eo qui νους est, potentia vitae
intellectualis est, | non νους est, ad νουν quidem respiciens quasi
36 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
ίο νους est. Visio | enim ibi unitio est. Vergens autem deorsum et aversa
a νω ( et se et suum νουν trahit deorsum, intellegens tantum effecta,
I non iam ut intellegens et intellegibile. Sed si sic persevera|verit,
eorum quae super caelum sunt mater est, lumen, | non verum lumen
15 et quidem cum suo proprio νω lumen. Si | vero in inferiora respicit,
cum sit petulans, potentia vivijficandi fit, vivere quae faciat et mundum
et ea quae in | mundo usque ad lapidem lapidum more, ipsa etiam
cum I νω facta. Etenim cum quidam λόγος sit anima, non λόγος,
20 | cumque in medio spirituum et intellegibilium et της ύλης | proprio
νω ad utraque conversa, aut divina fit aut incor|poratur ad intelle­
gentia. Etenim suae licentiae est et priva|tione veri luminis propter
scintillam tenuem proprii τοϋ νοϋ | rursum vocatur, quoniam quidem
solum <ov> est. Tenejbrata autem deorsum ducitur. Etenim summitates
25 της ύλης | puriores animandi vim habentes causa sunt lumini, vel ut
I in sua descenderet. Quare enim dictum est : et ista discer\nis.

Commentaire de Gen. 1,26

[Dicit aliquis : si talis est anima, quomodo dictum est : [faciamus


hominem iuxta imaginem et similitudinem nostram?
adv. ar. I, 62, 1 Inspiciendum prius quid est homo, deinde quid
imago I et quid differt imago ab similitudine et quomodo homo I iuxta
imaginem et similitudinem, non imago ac similitudo | effectus sit et
5 quid est ad nostram. Dualiter enim homo, | quod est in consuetudine,
ex corpore et anima intellegitur. | Quidam putant ex corpore et anima
triplici, quidam aujtem ex corpore et anima tres potentias habente,
quidam | rursus dicunt ex corpore et νω partili et anima et spiritu
10 I quo consistit fluens corpus, adhuc quidam de corpore | quadri-
potenti quattuor elementorum et anima duplici et | duplici τφ νω.
Mea intellegentia haec. Corpus enim sic, ut | demonstratum. Accepit
enim pulverem deus et plasmavit | Adam, hoc est fabricatam iam
terram, summitates terrae | et florem; habemus principia corporis.
15 Geminum etiam νοϋν, | geminam animam declarat evangelium cata
Matthaeum et | cata Lucam. Sic enim dicunt : sic erit et praesentia
filii ] hominis, tunc duo erunt in agro, unus accipietur et unus | relinquetur ;
duae molentes in pistrino, una accipietur et una | relinquetur. Lucas
20 autem adiecit de corpore duo : ipsa nocte | erunt duo in uno lectulo,
unus accipietur et alter relinquetur. I Alia autem similiter. Ergo qui in agro,
λόγοι duo sunt vel | νόες, λόγος caelestis et alius hylicus, et molentes,
duae ani|mae, caelestis et hylica. Accipientur igitur caelestis νους
25 vel I λόγος et caelestis anima. Hylica autem, λόγος et anima, rejlin-
quentur. Quomodo istud, audi. Homo ex anima et cor| pore confi­
tendus. Ex corpore, quod a terra conposita iam. | Habet ergo animam
terra hylicam. Et factus est Adam | iuxta corpus animal, sicuti de
GROUPE II : §§ 58-60 37

aqua et de terra alia ani[malia, in animam vivam. Sed Adam non sic.
30 Insufflavit | enim deus in faciem eius. Ibi enim potentia sensibilis,
cui I adest νους in discretionem sensuum.]

2. Le salut des éléments de l’homme : νους, âme et corps


58 adv. ar. I, 62, 31 Alia igitur anima divi|nior cum suo νφ. Sensibilis
enim potentia hylicus νους est | insitus et consubstantialis hylicae
animae. Si igitur istud | est, λόγος caelestis, hoc est νους vel spiritus
35 divinus, est in | anima divina. Ipsa autem divina anima in hylico
spiritu, j hylicus autem spiritus in hylica anima, hylica autem anima
I in carnali corpore, quod oportet purgari cum tribus omni|bus, ut
accipiat lumen aeternum et aeternam vitam; [hoc | autem perficit
fides in Christo.]
59 adv. ar. III, 1, 4 < Λόγος vel νους divinus ut sede utitur atque ut
corpore | anima caelesti; ea vero sensuali νφ vel λόγω; in sensuali
I anima ut ipse, sensualis in corpore est et ideo in qualicumque | cor­
pore. Omne autem quod ex divinis est ad sua non quasi | pars eorum
est, sed ut imago — et id in aliis et adsertum | est et probatum —
quippe cum in ipsis divinis λόγος dei | imago sit.>

Suite du commentaire de Gen. 1,26


ADV. ar. I, 63, 1 [Dicamus igitur quomodo talis anima iuxta imaginem
I dei et iuxta similitudinem effecta sit et si sola anima homo. | Ut
dicit Paulus, alius est terrenus, alius animalis, alius spi\ritalis, et ista
5 omnia in uno homine, sed maxime hominem | interiorem frequenter
dicit : sic enim est anima. Colligit | enim νουν et divinam animam
et dicit caelestem hominem, | reliquum autem terrenum hominem.
Si istud est, anima | nostra iuxta imaginem est dei et domini Iesu
Christi. Si | enim Christus vita et λόγος est, imago est dei, in qua
10 ima|gine perspicitur pater deus, hoc est quod est esse in vita. | Hoc
est enim imago, ut dictum. Et si est Christus vita, | quod est autem
vivere hoc est λόγος, ipsa autem vita hoc | est quod est esse, hoc
autem quod esse pater est et, si rur|sus ipsa vita hoc est quod intelle-
15 gere, id autem est sanctus | spiritus, et tria ista sunt omnia et in
unoquoque tria et unum | tria et omnino όμοούσια.]

3- L’âme, triade inférieure,


image de la triade supérieure
60 adv. ar. I, 63, 16 Si igitur anima, secundum quod ani|ma est,
et animae esse est et vivere et intellegere, tria ergo, | superioris
triados anima est, ut imago imaginis. Est enim, | iuxta quod anima
38 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
20 est, in eo quod est esse, et vitam dans | et intellegentiam, ante intelle­
gere simul habens ista όμοούσια | in uno, et sunt singula ut sua substan­
tia, non scissione, | non divisione, non effusione, nec protentione, neque
partu I praecisa, sed sempiterna tria, aliud exsistens in alio exsis­
tente et ista substantialiter.
25 [Iuxta imaginem ergo. Et sicuti | pater esse est, filius autem duo,
sed in motu et in actu, sic | anima in eo quod anima ut potentia
patrica, vivificatio | autem et intellegentia in motu. Ista ergo, esse
animae iuxta | imaginem patris et filii, sic autem esse iuxta similitudinem.
30 I Όμοούσιον ergo etiam ipsa in sua unalitate et simili substantia, |
in triplici potentia;]
ipsa <se> 1 generans ergo, ipsa se | movens et semper in motu,
in mundo motionum fons et | principium, sicuti [pater et filius]
ipsius animae motionis et | creator et praecausa et praeprincipium.
adv. ar. I, 64, 1 Adhuc dico in occulto mysterium magnum. Sicuti
di|vinior trinitas unalis, secundum quod per se, effulgenter | fecit
animam in mundo intellectibili in subsistentiam et | propriam sub-
5 stantiam, quam proprie dicimus substantiam, | sic anima, trinitas
unalis secunda, explicavit imaginationem | in sensibili mundo, ipsa
anima semper quae sursum sit | mundanas animas gignens. [ Et
istud ergo, iuxta imaginem | et similitudinem.']

1. <se> conieci, cf. Adv. Ar. IV, 13, 5 et 10, αΰτόγονον.


GROUPE III

L'agir et la forme

I. Le vivre et la vie

A. Identité ou altérité entre le vivre et la vie

i. Exposé initial
61 adv. ar. IV, i, 4 Vivit ac vita unumne an idem an alterum?
5 Unum ? | Et cur duo nomina ? Idem ? Et quomodo, cum sit aliud | in actu
esse, aliud ipsam actionem esse? Ergo alterum? | Sed quomodo
alterum, cum in eo quod vivit, vita sit, et | in eo quod vita est, vivat
necesse est ? Non enim caret | vita quod vivit aut, cum sit vita, non
io vivit. Alterum igi|tur in altero et ex hoc in quolibet altero duo et,
si ut duo, | non ut pure duo, quippe cum alterum in altero et id in
| utroque. Idem ergo ? Sed idem in duobus est a se alteris 1. | Ergo
et idem est et alterum in quolibet horum aliquo. |At, si idem est et
15 ad se utrumque idem est, utrumque | idem et 2 unum est. Quolibet
enim altero exsistente quod | alterym est, neutrum ut geminum.
Ergo, si utrumque, hoc | ipso quod est, et alterum est, erit apud se
utrumque unum. | At, cum utrumque apud se unum est, in altero
idem unum | est. At cum idem unum est, vere unum est utrumque.
20 I Nullo enim utrumque distat nec exsistendi virtute nec | tempore,
fortasse causa, et hoc altero prius est.

1. alteris legi, cf. p. 346, n. 6 alter. Is ΑΣ.


2. utrumque idem et Σ utrumque idem est A utrumque idem est
seclusit h.
40 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS

2. L’identité totale du vivre et de la vie


62 adv. ar. IV, 2, i Hoc quo facilius iudicetur, sic ista melius retrac-
tabi|mus. Vivere ac vita ita sunt, ut et hoc quod est vivere | vita sit
et hoc quod est vita sit vivere, non ut duplicatum | alterum in altero
5 sit, neque alterum cum altero est — haec | enim est copulatio : nam
et ex hoc, etiamsi inseparabiliter | iunctum sit, unitum est, non unum—
nunc vero cum ipso | eodem opere vitam esse sit vivere et eodem
modo vivere | vitam esse sit. De his enim loquimur duobus : de vivere
io | et vita, non de eo quod adfectum vita habet et vivere, | quamquam
et ipsum tertium et in eo quod vitam habet | et ut alterum ex altero ;
sed ut unum utrumque. Ex quo | apparet quid ipsa per se exsistentia
in suis rebus valeant, | cum substantia una atque eadem manente,
esse suum nulla | sui innovatione custodiant. Namque vitae esse
15 suum est | moveri. Ipsum autem moveri hoc est vivere. Esse igitur
I et vivere est et esse vitam. [ Una ergo eademque substantia. | Namque
unicuique in eo quod sit suum esse, substantia est.] | Etenim in
supernis aeternisque, id est in intellectibilibus | atque intellectualibus
20 nihil accidens, nihil qualitas, nihil | geminum vel cum altero, sed
omnia viventes sunt intelle] gentesque substantiae, purae, simplices,
unius modi, hoc ] ipso quo sunt et vivunt et intellegunt, conver-
simque, quo | vivunt, quo intellegunt, hoc ipso etiam sunt. Vivit
igitur I ac vita una substantia est.

3. L’altérité entre le vivre et la vie


63 adv. ar. IV, 3, 1 Sed, quoniam intellectus ita se pandit atque ita
sermo | processit, ut et in eo quod est vivere vita sit et in eo quod
I vita sit ideo sit vita qua vivit, quaerendum et intenta ra|tione quae-
5 rendum, utrum naturalis ista conplexio et bige] mina, exsistentiae
modo pura simplicitas unane sit an duae ? | Si nihil interest vivere
et vita, sit et vitam esse ut insit et | vivere, iure ac merito unam istorum,
non geminam, copu|lam ad exsistentiam sui esse dicemus. Sin autem
primum | aliud est vivere, aliud vitam esse, et item, si distantia est,
10 I ut nunc vita causa sit ad vivendum, nunc ipsum vivere | causa sit
ut vita sit, duo sunt ista, sed gemina inter se atque | apud se simpli­
citer unita; potentia enim Xoycoque suo atque | divino refert ista
geminari, ut eiusdem naturae ac poten|tiae alterum cuius sit id a
15 quo hoc alterum. Atqui est non|nulla distantia, parva illa sit licet
unde non est frustra | geminatio. Etenim non idem actio et agere,
nec potentia | et operatio nec, ut verius dicam, idem causa est quod
I effectum. Illa enim origo, hic partus est. Unde cum duo | ista, vivit
20 ac vita, sit actio atque agere, quamquam in se | simulque sint, tamen
GROUPE III : §§ 62-65 41
et alia vi atque natura exsistimanda | sunt, ut alterum alterius causa
sit, alterum exsistat effec[tum.
Sed, ut mihi intellegentia est ac probata sententia, cum | in prin-
25 cipali naturalique primae divinitatis exordio primum | sit quod est vivere,
secundum vero quod vita — ita enim | ratio docebit et ipsa veritas
adprobabit — fit ut vivere causa | sit vitae effectusque vivendi vita
sit, quod tamen ipsum | vivere et vita sit. [Simul enim ista et simul
semper quod | όμοούσιον erit.] Aliud vita ad secunda tertiaque vel
30 dein|ceps quae vivunt ordinata, causa atque principium, ita sci|licet
ut idem sit ^imulque vita quod vivere, sed hoc vivere | secundum
de vita cum vita est. Illud primum ac princi|pale vivere, simul et
vita, causa est vitae et fons et origo ] viventium. Scio hoc obscurum
35 videri posse, non tam rerum | quam eorundem repetitionem sermonum,
quod duo ista tali | copulatione nectantur, ut, cum sit vivere, vita
sit, et, cum | sit vita, sit vivere ; unde, constituto quolibet uno, frustra
I alterius videbitur facta geminatio...

B. Dieu, vivre premier, est cause de la vie,


forme première
1. Dieu, comme vivre premier
64 adv. ar. IV, 5, 4 Sed non istud quod nostrum est vivere, quod
animalium, quod | elementorum, quod creatorum ex elementis,
quod mundi, | quod omnium in mundo, quod angelorum, daemonum,
vel I etiam eorum quos in mundo de mundo deos nominant, | non,
10 inquam, illud vivere in deo est, hoc deus est, quod | est vivere animae,
aut uniuscuiusque, aut illius universalis j atque fontanae, non ut
ibi angelorum, non ut ibi throno |rum, gloriarum vel ceterorum in
aeternis exsistentium, vel | in intellectualibus vel in intellectibilibus,
sed illud vivere, | unde haec pro suo exsistendi genere vitam recipiunt
15 et I vivunt, illo quodammodo progrediente, et ista, prout | capere
possunt potentiam viventis vigoris, adflante, a se, | sibi, per se, in se,
solum, simplex, purum, sine exsistendi | principio, a quo fusum
magis vel progressum vel natum | principium est, per quod crearetur
20 vivere ceterorum. Ete|nim vivere vitam parit. Nam vi naturali prior
actor quam | actio. Agens enim actionem genuit et quasi ex ipsa
voca|bulum, et rem cum ipse tribuerit, ipse suscepit.

2. Dieu, comme agir créateur des formes


65 adv. ar. IV, 5, 23 Hoc cum rectum, etiam ratione admodum
verum est. [ Certe, deus, cui ad omnipotentiam principalemque
25 summi|tatem hoc nomen convenit, deus, deus, inquam, primum
I — si in dei operibus dicendum aliquid primum; sed intel|legentia
42 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
humani ingenii, ut se exerat, ut res capiat, rebus | vel simul exsisten­
tibus vel simul fusis et ortus et diversos | ortus et quasi tempus adtri-
30 buit — deus, inquam, primo | universalium universales exsistentias
substantiasque progejnuit. Has Plato ideas vocat, cunctarum in
exsistentibus | specierum species principales; quod genus in exemplo
est : I όντότης, ζωότης, νοότης et item ταυτότης, έτερότης, atque |
35 hoc genus cetera. Genera igitur generum profunduntur a | deo et
omnium potentiarum potentiae universaliter princijpales. Ergo
όντότης, id est exsistentialitas vel essentitas, sive | ζωότης id est
vitalitas, id est prima universalis vitae poten|tia, hqc est prima vita,
fonsque omnium vivendi, item [ νοότης intellegendi vis, virtus, potentia
40 vel substantia vel | natura, haec tria accipienda ut singula, sed ita
ut qua suo | plurimo sunt, hoc nominentur et esse dicantur. Nam
nihil I horum est quod non tria sit. Esse enim hoc est esse, si | vivat,
hoc est in vita sit. Ipsum vero vivere : non est | vivere, quod vivat
45 intellegentiam non habere. Quasi mixta | igitur et, ut res est, triplici
simplicitate simplicia. Quicquid | enim, hoc ipso quo est, et alterum
est, non aliquando dicen|dum geminum sed semper unum. Verum
de his pluribus | et alibi.
adv. AR. IV, 6, 1 Deus igitur quod est vivere, quod summum,
primum, | fontaneum, principaliter principale, tria ista genuit, id
est I suo vivendi opere, ut exsisterent, procreavit. Ista igitur j opere
5 provenerunt et haec proles, ista generatio est, ut, | ab agente actus,
ab eo quod est esse essentitas vel essentia, | a vivente vitalitas vel
vita, ab intellegente νοότης, intelle|gentiarum universalium univer­
salis intellegentia, nasceretur. | Prius est igitur vivere quam vita,
quamquam in eo quod | est vivere vita sit, sed vivere ut parens vitae
10 est, vita et | proles et quod gignitur, quippe a vivente generata. Deus
I igitur est vivere, illud primum vivere, a semet ipso vivere, | ante
omnium vivere, et ante ipsius vitae vivere. Agens | enim et semper
agens et nullo principio agens, non ab ac|tione agens est, ne actio vel
15 fantasia principii sit ad agen|tem, sed, ut actio agentis opere vel proge­
nita sit vel exti|terit vel effusa sit ; hoc utique agere in eo ponimus quod |
est vivere.

3. La Vie, forme première, principe du vivre


de tous les étants
66 adv. ar., IV, 10, 45 Etenim, cum, rerum vi et natura ipsa duce,
nihil sint | omnia si non vivant et, motu vitali vacua, nec molem
hy|licam aut exsistentiae vel imaginem vel speciem habere | cre­
dantur — fluendi enim ac refluendi natura 1 incondite | subsistendi
non recipit vis lubrica inconstans nec formam | recipit, ut aliquid

1. natura ΑΣ naturam h
GROUPE III : §§ 65-67 43
esse dicatur; (ii, i) unde, carens eo quod | est aliquid esse, etiam
esse suum non tenet, ut recte nullo | modo esse dicatur; at nunc
conprehensa et tota atque in | partibus circumsistens et formata et
5 hoc corporata et ad | aliquid esse specie aliqua capta et esse creditur,
quia | motu vitali et ab infinito certis lineamentis septa in sensus
| certissimos promovetur — ergo hylica quae sunt, ut esse | videantur,
facit vis potentiaque vitalis, quae, defluens a λόγφ | illo qui vita est,
io [quem dicimus filium,] per archangelos, an|gelos, thronos, glorias,
ceteraque quae supra mundum sunt, | primo in incorpora atque
άϋλα, naturali sua substantia | munda atque puriora, cum currit ac
labitur, lucem suam | maiore sui communione partitur. Mox in
animam fontemque | animae gradatim veniens, quia anima imago
15 τοΰ λόγου est, | quasi quadam cognatione maiorem defluendi accipit
cur|sum; et quia in animanda anima properat, fit ei in ani|manda,
eius petulantior adpetitus. Hinc in hylen mersa et | mundanis ele­
mentis et postremo carnalibus vinculis inpli|cata, corruptioni atque
20 ipsi morti sese miscens, vivendi ido|lum materiae faecibus praestat.
Vivunt ergo cuncta, ter|rena, humida, aeria, ignea, aetheria, caelestia,
non λόγφ illo | priore nec vitae integro lumine, sed propter copula­
tionem I hylicam saucia luce vitali. Vivunt supracaelestia et magis
25 I vivunt quae ab hyle et a corporeis nexibus recesserunt, ut | puriores
animae et throni et gloriae, item angeli atque ipsi | spiritus, alii ut in
alio, id est in sua substantia vitam ha|bentes, alii ipsa vita sunt.
[Iesus autem Christus et spiri|tus sanctus — nam et de hoc mox
docebimus — simul cum | deo sed a deo tamen, vita sunt, sed univer-
30 salis vita.] Vi|vunt et a se vivunt et non in altero habentes quod
vivunt, I sed ut hoc ipsum illis esse sit vivere et vitam esse et scien-
|tiam esse, [patre tradente,] hoc est principaliter exsistente | eo
quod est vivere.

4. Le Vivre premier, comme agir pur

L’agir pur
67 ADV. AR., IV, ii, 33 Ergo cum haec omnia enumerata vivant | et
35 nihil sit vel in aeternis vel in mundanis aut hylicis quod | non pro
natura sua vivat, utique confitendum est esse vim | quandam vel
potentiam qua cuncta vivefiant et, quasi | vivendi fonte, in vitales
spiritus erigantur, ut ex hoc et | vivant et, quia vivunt, esse sortita sint.
12,1 Quis est iste, unde in aeterna atque in mortalia vi| talis spiritus
spirat, quo vigent cuncta, quo subsistunt, quo | actus proprios sumunt,
quo et generata sunt et generatura | proveniunt? Deus, sine dubio,
5 deus et, quod menti nostrae | venerationi est, vivendi pater numenque
vivendi. Hunc, vel | potentiam vitae, ut in aliis diximus, vel vitam
44 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
summam | principemque et generaliter generalem atque omnium
vi|ventium originem, causam, caput fontemque dicemus, prinjcipium
exsistentium, substantiarum patrem, qui ab eo quod | ipse est esse
io esse ceteris praestat, secundum vim ac na[turam percipientium,
vivendi potentiam substantiamque | moderatus. [Quid ipse aut in
quo ? Quippe vivus verusque | vivus ut nos de se loqui sinit]. Vivit
et ex aeterno et in | aeternum vivit, ex se habens istud ipsum quod ei
15 substantia | est vivit. Non enim ei accedere actus aut debuit aut
potuit, I ne aliquando a se minus, sed semper perfectus, plenus ac
I totus; in eo quod est ei esse, inest etiam sic esse.

La hiérarchie des actes


68 adv. ar. IV, 12, 17 Cetera quae post deum sunt et potentiae
sunt et actiones : potenjtiae, quae vi sua iam esse creduntur ut omnia
20 et esse et | habere videantur quae maturis processionis actibus exsis-
I tentia in suo opere hic habere provenit; actiones autem | dicuntur,
cum exsistendis processibus gignunt ac foras | promunt quod esse
possunt, ut semen iam potentia est et | culmus et folia, vel mas aut
25 femina veneriae cupiditatis | effusio. Sed haec in mundo atque sub
luna. Supra vero in | aethere atque caelo actiones sunt atque actionibus
vivunt, I sed genita et iam quod futurum fuerant facta. Ex ortu
I enim suo in operationes proprias suasque dimissa, suos | actus
naturae continentis contagione discurrunt3. (13, i)Quod| si haec quae
in mundo sunt, actus sunt, quanto magis | illa, quae in aeternis ac
supracaelestia sunt, actus sunt et | actiones sunt, quae mundana
5 ista genuerunt. Item et anima | et angeli ex animis et supra animas.
Nam et anima αύτογόνω, | id est suo et a se sibi orto motu fertur
et αύτοκίνητος dici|tur, unde et αεικίνητος Ergo semper in motu
est quod est | semper agere et esse ipsam ενέργειαν ut sit ei sub­
stantia, I ipse ille motus. [Dictum est enim : faciamus hominem ad
10 I imaginem et similitudinem nostram.] Habet ergo αύτόγονον | κίνησιν
id est motum a se ortum, ut deo est, [ut Christo,] j sed quia non est
ille prior spiritus, idcirco alia substantia | et facta, non a se exsistens,
sed facta, ut a se haberet mo|tum, quippe anima aliud, aliud vita.
15 I Vita enim vivendi habitus est et quasi quaedam forma | vel status
vivendo progenitus, in se continens ipsum vivere | atque id esse quod
vita est <ut> utrumque sit una sub|stantia. Non enim vere alterum
in altero, sed unum simplici | suo geminum et idcirco in se quia
25 ex se, et ideo ex se quia ( aliquid operatur in se prima simplicitas.
Quies enim nihil | gignit, motus vero et agendi operatio format
sibi ex se | quod sit vel potius quonam modo sit. Namque esse vivere
I est, vitam autem esse modus 1 quidam est, id est forma vijventis

i. modus Σ, cf. p. 387, n. 4 motus A.


GROUPE III : §§ 68-69 45
confecta ipso illo cui forma est. Illud autem quod | est conficiens,
id est vivere, quia numquam coepit — a se | enim quod vivit, non
incipit quia semper vivit — unde nec | vita incipit. Cum enim confi­
ciens sine exordio et id quod | conficitur caret exordio.

68 a adv. ar. IV, 8, 29 <Hunc nos mo|tum id esse dicimus quod


est vivit ac vivere. Iam vero, | cum ex eo quod est vivit ac vivere
confecta quodammodo | et genita in habitus speciem ipsius quod
est vivit ac vivere | forma formata sit, haec vita, haec filius nominatur.
Ut I enim forma quaelibet, vel ibi posita ubi est, vel alibi, | ducit nos
ad cognoscendum eum cuius est, sic vita facit | nos nosse quid sit
vivere. Actus enim est vivere et in actu | momentis omnibus cursus...>

5. Une comparaison : la genèse de l’éternité


à partir du présent éternel

69 adv. ar. IV, 15, 1 Etenim capiamus exemplum, quamquam


quod dico, | res ipsa est potius, non exemplum. Deum nihil aliud
esse I diximus quam vivere, sed illud principale, illud unde omne
5 I vivere omnium ceterorum, actio ipsa in agendo exsistens | atque
in huius modi motu esse suum habens, quod est | vel exsistentiam
vel substantiam suam habens, quamquam | ne habens quidem, sed
exsistens ipsum quod sit principali|ter et universaliter vivere. Id autem
quod conficitur ex isto | actu et quasi forma eius est vita est. Ut enim
10 αιών confi|citur praesenti semper rerum omnium actu, ita vivendo
et I ipso vivendi semper praesenti opere vita conficitur et, ut ita
I fingamus, vitalitas, hoc est ut vitae forma, ad potentiam | suam
substantiamque generatur. Sed et nostrum vivere | constat ex prae-
15 senti semper tempore : non enim vivimus | praeteritum aut vivimus
futurum, sed semper praesenti | utimur; hoc enim solum tempus
est; quod ipsum solum, | quia solum tempus est, imago esse dicitur
τοϋ αΐώνος, id est | aeternitatis. Quomodo enim αιών semper prae­
sentia habet | omnia et haec semper, nos quoque, quia per praesens
20 tem|pus habemus omnia quae habere possumus, idcirco hoc | tempus
nostrum τοϋ αΐώνος imago est, quia nostrum praesens | non in isdem
neque idem semper est praesens. Conficitur | ergo vivendo vita
ac simul exsistendo formatur. At forma|tio apparentia est, apparentia
25 vero ab occultis ortus est et | ab occultis ortus et natalis est et eius
natalis qui, et ante] quam sic oriretur, extiterit. Hinc et in vivendo
vita, ante|quam vita, et posterior tamen vita, quia vivendo vita, et
I semper atque ex aeterno vita, quia, in eo quod est vivit et | ex aeterno
vivit, est vita.
46 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS

II. — L’être et l’étant

L’être, comme indétermination;


l’étant, comme détermination intelligible
[adv. ar. IV, 18, 60 Quid igitur ? Si intus in se operatur, vel se
potius opéra] tur vita et intellegentia, quomodo ista veluti foras appa-
frere potuerunt ? Et quid est foris aut intus ? Όν et λόγον | quaesierunt
philosophi et docti ad legem viri quid sint et [ ubi sint. Quid sint,
65 substantiam eorum vel exsistentiam | ut explicemus, ubi sint, utrum
in de<o> an extra et in | omnibus reliquis an in utroque et ubique?
(19, 1). Haec qui|dem nos in aliis libris exsequenter pleneque tra­
didimus. I Verum nunc ista summatim breviterque dicemus.]
70 adv. ar. IV, 19, 4 Ante δν et ante λόγον vis et potentia exsistendi
5 illa est | quae significatur hoc verbo quod est esse, graece quod ] est
το είναι. Hoc ipsum esse duobus accipiendum modis, | unum, ut
universale sit et principaliter principale, unde in | ceteris esse sit,
alioque esse est ceteris quod est omnium post | vel generum vel
10 specierum atque huius modi ceterorum. | Verum esse primum ita
inparticipatum est, ut nec unum | dici possit, nec solum, sed per
praelationem, ante unum et ] ante solum, ultra simplicitatem, prae­
exsistendam potius I quam exsistentiam, universalium omnium univer­
sale, infi|nitum, interminatum, sed aliis omnibus, non sibi, et idcirco
15 I sine forma; intellectu quodam auditur et praeintellegentia | potius
quam intellegentia accipitur, cognoscitur, creditur. | Hoc illud est
quod diximus vivere vel vivit, illud infi|nitum, illud quod supra
universalium omnium vivere est, | ipsum esse, ipsum vivere, non
20 aut aliquid esse aut aliquid | vivere. Unde nec ov.
71 adv. ar. I, 33, 4 <Primum inquirendum si idem est deus et deo
esse, I an aliud aliquid? Si idem, iam et esse est et agere. Si autem
I aliud deo esse, aliud deum esse, praeexistentiale est deo ] esse,
quippe in potentia exsistens ad id quod est esse quod | vere magis
id est quod est esse. Potentia enim omnia prae|exsistens et prae-
10 principium et ante est quam vere δν. Sed | istud beati in quiete esse
aestimant omnino omnimodis, in ] motu solum quod causa sit omnibus
in qualicumque mojtione exsistentibus. Et dicunt istud praenoscentia
concipi ] quae ipsa per semet nihil est, sed conceptione quod prae­
exsistit suscipitur.»
72 adv. ar. IV, 19, 20 Certum enim etiam quiddam est δν, | intelle­
gibile, cognoscibile. Ergo si non δν, nec λόγος. Λόγος | enim et defi­
nitus est et definitor; sive enim est ratio, sive ] exsistentiae ipsius
potentia, sive res illae quas intellegentia | accipit, ut uniuscuiusque
GROUPE III : §§ 70-73 47
25 quod sit ei esse cognoscat; non | cognoscit, nisi animadvertat et
capiat quae sint illa quae | praestant unicuique substantiam. [Et hic
λόγος rerum, per | quem creata sunt omnia,] universalis potentia,
continens uni|versaliter omnium res et praestans ad exsistentiam
30 uni|cuique sua et propria. Ergo quia sua unicuique et propria | praestat,
definit et determinat. Et iam illud ov facit. Inpo| nendo enim
infinito terminum rebus ad exsistentiam sui | unicuique format
rem et intellegentiae infinitate sublata | subicit. Est ergo in eo quod
rerum est potentia ad pa|riendas efficiendasque exsistentias λόγος.
35 Ex eo autem | quod definit atque concludit, unumquidque formam
tri|buens, ov est, iam exsistens, cum fuerit eius quod est esse | certa
forma.

Les deux états de la forme de l’être


73 adv. ar. IV, 20, 1 Hoc cum ita sit, videamus an illius primi quod
est I esse sit λόγος ? Si diximus infinitum, si dicimus inmensum,
I indiscretum, res quibus eius esse consistit non capimus, | non
5 tenemus. Ergo λόγος eius nullus est. Sed quoniam fieri | non potest,
ut sit quoquo modo et sine λόγφ suo sit hoc | ipsum exsistens quod
est infinitus, est sine dubio ei λόγος | suus, est, sed latitans et occultus,
ut sit in eo quod est esse | ipsum λόγον esse, vel potius ipsum λόγον
nihil aliud esse | quam ipsum esse. Hoc autem est quod dixi <vi>vere
10 pri|mum illud et universaliter universale vivere. Et quamquam,
I ut docuimus, sit ipsum vivere et vita et intellegentia — | definita
ac definientia, nam potentiae sunt τοϋ λόγου; ete|nim vita definitum
quiddam atque formatum est, intelle|gentia vero et definiens —
15 tamen, quia ista intus sunt et | in se conversa sunt, omnia άγνωστα,
αδιάκριτα, id est inco|gnita et indiscreta sunt; ita et deus, quod
est esse, id est | vivere, incognitus et indiscretus est et eius forma,
id est I vitae intellegentia, incognita et indiscreta est; sunt enim
20 I ista nihil aliud quam esse quod est vivere. Quod cum infi|nitum,
et forma eius infinita est, ibi manens et nihil aliud | quam esse exsis­
tens. Cum autem foris esse coeperit, tunc | forma apparens imago
dei est, deum per semet ostendens | [et est λόγος non iam in deo,
πρός τόν 6εον λόγος inquam, | vita et intellegentia], iam ov quia
certa cognitio et exsisten|tia quae intellectu et cognitione capiatur.

Le problème vu dans la perspective de la théologie


chrétienne : le mode de sortie de la forme
[Sed quemadmodum foris extiterunt ista? et utrum ipsa | forma
30 quae intus est, emissa foras est an se ipsa eiecit ? | Sed cum illa intus
forma indiscreta et infinita sit, quomodo | et in ea quae foris est ilia
cognoscitur ? An alia est haec ? | Sed si alia, non ergo ab illa nata
48 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
vel emissione vel sua | motione. Et si ita ut alia, non par, nec eadem,
nec omnino | όμοούσιος. Et deinde, unde haec apparuit? (21, 1)
De altero ? | Ergo duo principia ? An de nihilo ? Nihilum non est sub
|deo των οντων. Deinde, si dei potentia vel voluntate extitit, | non
5 est nihilum dei potentia vel voluntas. Etenim si omni| potens deus,
omnipotentia eius et causa omnibus et ipsa ( exsistentia est. Num
ergo quod reliquum est dicere aude|mus ? A se orta haec forma est.
Et quomodo, cum esset in | patre ? Inscio patre an iubente ? Si iubente,
non ergo a | se? An insciente? Est ergo aliquid quod non potentia
10 dei I fiat ? Aut est quod sine illo fiat, cum de λόγω qui eius dicitur
I forma, ita dictum sit : per quem facta sunt omnia et sine quo | factum
est nihil? Quid istud est ? Tantarum confusionum | quae separatio ?
Quae si non veritas, vel, ut ita est, veritatis | adsit spiritus sanctus,
quid inspiratum nobis sit, modo | auditor adtendat; pura exponentis
15 simplicitate pandemus. I Interea unum moneo, sine tempore haec
accipi convenire, ( ex aeterno semper, nullo temporis principio, sed
ut sit I unum utrumque principium et generator et genitum.]

III. — L’agir divin et sa pensée

A. La forme (ou la pensée) intérieure

i. Théorème initial :
La génération en Dieu s'effectue dans l'immobilité

74 adv. ar. IV, 21, 19 Primum in rebus aeternis, divinis maximeque


20 primis | manentia quieta et in eo quo sunt exsistentia nulla sui per
I motum mutatione generarunt, primus deus, deinde λόγος | vel
νους vel quicquid alter est, vel uterque, ut spiritus, ut | vivere vel
vita, ut intellegentia vel cognoscentia. Anima | vero sola mota genera-
25 tiones habet. Haec omnia sic doce|mus.
75 de hom. rec. 3, ii <Sed de isto multa iam diximus, | quemad­
modum in divinis, in incorporeis maximeque in ] anima, in spiritu,
in mente et magis in deo aut motus sit | aut partus. Omnimodis
enim perfecta neque augeri neque | minui possunt, maxime circa
substantiam. ’Αυτόγονα enim | cum sunt et αύτοδύναμα — de deo
dico, de spiritu — qualia | ipsa sunt, talia emittunt, nec ibi generatio
in mutatione ge|neratio, neque ulla passio ibi vel fantasia aliqua
passionis. >
76 adv. ar. IV, 2i, 26 Τριδύναμος est deus, id est tres potentias
habens, esse, | vivere, intellegere, ita ut in singulis tria sint sitque
GROUPE III : §§ 73-77 49
ipsum | unum quolibet tria, nomen, qua se praestat, accipiens, ut
30 I supra docui et in multis. Nihil enim esse dicendum nisi | quod
intellegit. Triplex igitur in singulis singularitas et unallitas in trini­
tate. Ista ergo tria progressu suo, ut exponemus, I (22, 1) omnium
quae sunt quaeque esse possunt aut esse po|tuerunt, exsistentiam,
vitam, intellegentiam, quae pro rerum | ac substantiarum captu et
participatione < sui> prae|stant, sortita sunt. Est enim in omnibus esse
5 suum, vivere | suum, intellegere suum suumque sentire, ut sint
ista um|bra vel imago trium omnium superiorum.

2. Dieu, omniexistant, omnivivant,


omnipensant, principe de l'existence,
de la vie et de la pensée universelle

ΊΊ adn. ar. IV, 22, 6 Ergo deus cum | sit, ut ab omnibus dicitur,
unum et solum unum, nonnulli | autem dixerunt deum esse unum
omnia et nec unum; om\nium enim principium, unde non omnia, sed
10 illo modo omnia. | Istud autem hac de causa : et primum quidem,
deum esse | unum et solum, quod illa tria, quia non copulatione
consis|tunt, sed exsistendo quod sunt, ipso et quod alterum cre-
|dimus sunt, necessario unum sunt et solum unum, nec ullo | modo
alterum, sed de hoc saepe dictum. Quod vero dictum : | unum omnia
15 et nec unum, omnium enim principium satis | aperte dilucideque declarat
patrem rerum omnium et prin\cipium deum, qui, cum unum non est,
magis omnia est, | quia et omnium causa est atque principium et in
omnibus | omnia. Quae cum ita sit, erit deus omnia exsistens, omni-
20 |vivens, omnividens et omniintellegens. Et quoniam diximus | confici
ab actu potentiam — sic enim se prima habent, ut | cum sint omnia
divina energia, id est, actus et operationes | — necessarium est ut
a deo principio omnium potentia[rum universaliter universalium
25 fons et origo nascatur. Iste | namque rerum progressus est, ut, cum
omnia a deo et | potentiae et actus, a deo, qui supra potentias et actus
I accipitur, orta haec esse credantur. (23, 1) Verum cum a | nobis
dictum sit deum actum quemdam esse quod est | vivere, sed hoc
vivere quod supra omne est vivere et ex | aeterno atque in aeternum
5 vivere, simul intellectu acceptis | et eo quod est esse et eo quod
intellegere, sed sic simul, | ut ne fantasia quidem copulationis sit,
necessario autem | vivendi actu, uti docui, conficitur atque exsistit
forma | quam universalem potentiam nominamus, per singula illa
I formata, ex < omniexsistenti» omniexsistentia, ex omni|viventi
10 omniviventia, ex omnividenti omnividentia, haec | singula potentiae,
ut nota et determinata.
50 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS

3. Dieu, préexistant, prévivant, préconnaissant


a pour forme intérieure, la préexistence,
la prévie, la préconnaissance

78 adv. AR. IV, 23, 12 Sed cum in uno omnia vel unum omnia aut
cum unum | omnia vel nec unum nec omnia, fit infinitum, fit incogni-
15 |tum, indiscernible, incognoscibile et quod vere dicitur | άοριστία, id
est infinitas et indeterminatio. Etenim cum | omnium esse sit et
omnium vivere et omnium intellegere [ et id unum et sine fantasia
alterius unum, unde nec unum? | Quia omnium principium, unde
et ipsius unius. Ex hoc co|gimur iam necessario et ilia de eo dicere,
20 ut eius inconpre|hensible sit et esse et vivere et intellegere, nec solum
ut I inconprehensibile eius sit, esse, vivere et intellegere, ut nec
I esse quidem ista videantur, quod ille supra omnia sit. Quare | et
άνύπαρκτος et ανούσιος et άνους et άζων, sine exsistentia, | sine
25 substantia, sine intellegentia, sine vita dicitur, non | quidem per
στερήσιν, id est non per privationem, sed per | supralationem. Omnia
enim quae voces nominant post | ipsum sunt, unde nec δν sed magis
προόν. Eodem modo | praeexsistentia, praeviventia, praecognoscentia,
haec quae j conficiuntur; ipse autem praeexsistens, praevivens,
30 praeco|gnoscens, sed haec omnia, apparentibus secundis, et intellecta
I sunt et nominata.

4. La forme intérieure comme connaissance absolue

Si Dieu est intelligible en puissance,


il est aussi intelligence en puissance
79 adv. ar. IV, 23, 31 Postquam enim apparuit cognoscentia, | et
intellecta et appellata est praecognoscentia; eodem modo [ et prae­
exsistentia et praeviventia; erant quidem haec, sed | nondum animad-
35 versa, nondum nominata. Unde et incognos[cibile omne quod deus
est. Sed quoniam tunc cognoscibile | et habetur et dicitur, cum est
cognoscentia — relativa sunt | enim et se invicem tenent et pariunt
aut invicem interi|munt — nondum cognoscibile illud non fuit,
quia non fuit | cognoscentia, non quo non fuit illud quod cognoscibile
40 sibi I fecit cognoscentia, sed quia erat quidem quod cognoscibile
I esse posset, non quo cognoscibile esset. Quod tunc fit et | accipitur,
cum adintellegitur, quod et intellegentia esse pos]sit. Hoc modo
igitur et in deo et esse poterat et erat ex hoc | cognoscibile, quia et
45 esse poterat <et> ex hoc erat cognosjcentia.
GROUPE III : §§ 78-81 51
Il y a donc en Dieu
une connaissance cachée, en repos et confondue
avec l’être

80 ADV. ar. IV, 24, i Quid ergo ex his ? Quoniam si haec postea
nata ] sunt, fuerunt in deo et, si fuerunt, quia deus unum, et ista
I unum, et id quod deus et ista unum, quia deus ista. Idem | ergo
5 cognoscibile et cognoscentia, sed ita ut cognoscibile | quod sit hoc
sit cognoscentia. Etenim cum virtus horum | trium una sit — esse
enim nihil aliud est quam vivere atque | ipsum vivere, intellegere
cum sit et intellectum esse — | tota vis singulorum in eo est quod
est cognoscere vel esse | cognoscentiam. Sed esse cognoscentia non
10 potest, nisi sit | cognoscibile. In his autem primis, ubi quod esse
est id est | quod vivere et quod intellegere, esse cognoscibile non
po|test, nisi ipsa cognoscentia nondum apparens, sed se intus | tenens,
manensque quieta, cessans atque in se versa, sibi | se cognoscibile
15 praebens. Cum enim ipsa cognoscentia la|teat atque apud se sit
ne<c> forinsecus in se intrans, sed | naturaliter mersa in eo in quo ei
esse est manens, eius for|mae est, ut cognoscibile esse possit; cum excita
cognoscen|tia, velut egressa, se circuminspiciens, cognoscentiam se
20 fe|cerit, cognoscendo se, fit cognoscibile, cognoscibile suum | facta.

Dieu, 1’omnivoyant,
est immobile au centre des étants

81 adv. ar. IV, 24, 21 Hoc igitur si fas est dicere, hoc, inquam,
modo, illud | primum, illud unum, illud solum, illud deus vel spiritus
I vel spirans vel lumen vel luminans vel exsistens vel omni|exsistens
25 vel exsistentia vel omniexsistentia vel vivens vel | omnivivens vel
vita vel viventia vel omniviventia vel in|tellegens atque cognoscens
vel omniintellegens, omnicognos|cens, vel omniintellegentia, omni-
cognoscentia, omnipotens, | omnimodis perfectus, interminatus,
inmensus, sed ceteris, | sibi terminatus et mensus, super omnia
30 et idcirco nullum | de omnibus ac magis ex quo omnia, ergo unum
et solum | unum, principium enim omnium, unde non unum omnia,
I manens in se neque in se, ne duo, auditor, accipias, sed ip|sum
manens vel mansio, quies, quietus, quiescens magis, I quia a quies-
35 cente quies, ut supra docuimus; unde dictus ] est et sedere quasi
in centro των πάντων οντων, id est omnium | quae sunt, unde univer­
sali oculo, id est lumine substantiae | suae, qua vel esse est vel vivere
vel intellegere, ideas 1 των | οντων non versabili aspectu videt, quia
et quies est et a | centro simul in omnia unus est visus. Haec deus.

1. ideas coni. Lambot, cf. p. 431, n. 1 ineas ΑΣ lineas coni. h.


52 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS

B. L’extériorisation de la forme

i. Repos et mouvement en Dieu

L’opposition entre mouvement et repos


82 adv. AR. IV, 24, 40 [Sed quomodo deus pater et quis filius?
Aut quomodo | filius et postea quomodo Iesus filius ?] Omnium esse
prin\cipium ante omnia esse est; omnium enim principium non | tam
quietum esse est quam ipsam quietem esse. Omnia enim | quae
45 genita factave sunt, ex motu genita factave sunt. Mo|tus autem ipse,
quo motus est, antequam moveatur, quies j est. Contrariis enim
ortus contrariorum fiunt ita ut, contra|rio ortu, contrarium unde
hoc ortum est pereat, ut ex vita | mors et ex morte vita; item ex eo
quod est esse non esse [ et ex eo quod non esse esse ; et item ex quiete
motus et j ex motu quies.

La permanence du substrat
dans la génération des contraires
83 adv. ar. IV, 25,1 Sed advertamus acrius atque audaci in|telle-
gentia rerum vim altitudinemque videamus, ut propo|sita ista sunt.
Si diligens circuminspector advertat, repe]riet esse exsistentiam
5 quandam et in his quorum fantasia | quadam est interire. Namque
cum vita sit cui adest esse | ex qua mors nascitur, est etiam morti
esse, si ex morte | nascitur vita; itemque, si, ex eo quod est esse,
efficitur non | esse, necessario erit etiam ipsum non esse, si ex eo
nasci]tur quod est esse; itemque, si cessatio est motus, esse ces|sa-
10 tionem necesse est, si motus ex cessatione nascetur. Quid | igitur ?
Nonne, ortu contrariorum, contraria aut mori aut | non esse creduntur ?
Videtur ita, sed contra est. Nam utraque ) manent nec intereunt
aeterna substantiali sua qua|litate. Quomodo istud sit, dicam. Adsit
15 deus, fiet facilius | explicatio. Esse in aeternis hoc est esse quod
vivere, quod | intellegere — saepius haec et diximus et probavimus.
Id I autem esse ita ibi est, ut sint ibi viventes intellegentesque | sub­
stantiae. Has accipiamus, pro modo exsistentium, res | tres praestare
20 et participatione sui cuncta retinere et in | noetis et in noeris vigere,
sola esse simplicia, divina, aeterna; | in mundanis vero et hylicis
inesse quidem, sed carnalibus | variis ac mortalibus sustineri. Hic ergo
mors si est, corpo|rum mors est et, si plenior adhibeatur intentio,
nec corpo|rum, id est in eo quod hyle sunt, sed, horum corporum
25 in I ea specie, quae nunc est effecta, quodam interitu, dissolu|tio.
Sola igitur corporis species dissoluta, cum in elementa | dispergitur;
GROUPE III : §§ 82-86 a 53

manent ac sunt, unde victura reparentur. Ete|nim, cum in mundo


et hyle sit, quae elementis certis semper | exsistit et cum imagines
30 illorum trium, hic quoque, id est | in mundo, se praebeant, quid
mors agit, illa cum et in suis | imaginibus aeterna sint ? Imagines dico
cum potentias per om|nia lineis animae defluentes. Cum igitur aeterna
sint ista, | aeterna et in hyle elementa, mors, si sola conposita solvit,
I nihil funditus interit. Unde recte dicitur quod ex vita mors | effi-
35 ciatur, quod ex vigore vivendi conpositi cuiuslibet cor|poris fiat
usque ad certa resolutio, et rursus in aliam conpo|sitionem, isdem
conductis, fiat ex morte reparatio. Hoc | modo et esse in mundo
accipiendum, hoc modo hic et quies | et motus.

La génération en Dieu n’est que manifestation


84 adv. ar. IV, 25, 39 At in divinis, quia nulla sunt corpora, mors
40 nulla, I sed et vita alio modo, quippe illa principalis et vera. Et [ idcirco
ibi progressio, non natalis aut, si placet natalis, | magis apparentia
et manifestatio. Item illa alio modo esse | et non esse et alio modo
motus atque cessatio.
85 adv. ar. II, 2, 7 <Sed istud esse quod coepit ab | eo coepit quod
fuit aliquo modo fuisse, ut omnia divina et | a divinis orta potentia
10 semper sunt ac fuerunt. Processus | autem eorum actus est et ex
motu manifestatio et qui|dam natalis. >
86 adv. ar. III, 7, 22 <Quod | si ita est, potentiae progressio — quae
non quidem pro|gressio sed apparentia est et, si progressio, non
25 dimittens | unde progreditur, sed cum conexione progressio, magis
I autem apparentia; non enim fuit aliquid extra quod pro|gressio
fieret, ubique enim deus et omnia deus — ergo | potentiae progressio
actus extitit.>
86 a adv. ar. III, 1, 30 <Unde quod inde nasci|tur, imago, non
scissio, nec effusio, sed effulsio, nec pro|tentio, sed apparentia, nec
geminatio potentiae, quam | potentiae actio. Ubi enim actio aut
unde, nisi in potentia j atque ex potentia ? Et quando aut ubi potentia,
nisi cum | actione et in actione ?> Cf. 69.

Résumé de l’enseignement précédent


sur Dieu et sa forme
et application à la théologie chrétienne
adv. ar. IV, 25, 44 Etenim deus vivit. Id autem est esse et intelle-
45 gere, quae | ista unum tria conficiunt potentias tres, exsistentiam
vi|tam intellegentiam, (26, 1) sed quia illa tria unum — quo|modo
sint, docui : ut unum quodlibet tria sit, sic et ista | tria unum sunt,
54 LES TEXTES PORPHYRIENS CHEZ VICTORINUS
sed in deo haec tria esse sunt, in filio | vivere, in spiritu sancto intelle-
5 gere — ergo esse vivere in|tellegere in deo esse sunt, exsistentia
autem vita intelle|gentia forma sunt, actu enim interiore et occulto
eius quod | est esse vivere intellegere. Intus enim ista sunt et occulta
| magisque supra esse et supra vivere et supra intellegere | deus est,
io unde et ανούσιος vel ανύπαρκτος et item άζων et | άνους dicitur,
praeintellegentia quadam inventus ista et | magis per formam suam
cognitus, sed inherentem et con|substantialem sibi; et hoc est quod
est quod in patre est | filius. Quod cum ita sit, est idem filius quod
pater. Unde | et filius deus, quia hoc est forma, quia id est quod est
15 is | cuius forma. Etenim cum esse vivere intellegere deus sit, | forma
autem sit exsistentia vita intellegentia, ista me di|cere sic accipias
velim, ut supra ista sit deus. Quod si ita | est, fit idem forma quod
substantia. Eodem enim modo | valent et sunt ista habentia vel
20 exsistentia esse vivere | intellegere; ita, cum duo λόγοι sint, unus
per quem unum| quidque sit, alius per quem quomodo sit, tamen,
quia eadem | vi valet quomodo et quidque sit, necessario fit unus
λόγος | idem valente forma quod substantia. Ergo si idem valet | et
idem est forma, istius tamen substantiae, quod ipsa | substantia —
25 substantialis enim forma est — idem erit | filius quod pater, aut
neque pater neque filius ante egres|sum foras, sed unum ipsum
solum.]

2. La sortie de la forme :
La pensée s'extériorise en se pensant comme pensée

La pensée intérieure se posant


comme forme intérieure
87 ADV. ar. IV, 27, 1 Hoc cum ita sit, cum sit ei intellegere et intelle-
gen|tia, fit idem intellegentia quod vita et quod est esse. Cum | autem
magis agendi virtus sit intellegere quam esse, quam | vivere, et cum
hoc esse sit intellegere quod sit, et cum hoc | sit vivere intellegere
quod vivat, necessario, si intellegere | vel intellegentia deus est,
cum intellegit deus, se ipsum in|tellegit. Cum autem se ipsum intel-
ligit, non ut alter alte|rum, fit ut intellegentia ipsa se intellegat.
Quod cum est, | se esse efficit atque in exsistentiam provenit fitque
sibi I quod est esse atque eodem modo intellegendo exsistit et | suum
vivere. Quibus cunctis a se natis vel magis a se exsis|tentibus, ingenitus
deus est exsistens ex ingenitis. Quae | unum cum sint, unum et
simplex unus deus est. Et haec | est ut intus intellegentia, quae sine
aliquo motu se intelle|git, quippe quae, cum intellegit, exsistit, et
cum exsistit, | intellegit, et hoc est deus, et utique haec ex aeterno
atque | in aeternum.
GROUPE III : §§ 88-89 55
La pensée intérieure se posant comme
forme extérieure
88 adv. ar. IV, 28, i [Verum quoniam imaginem dei filium dicimus
dei — | genita est enim forma, ut ab eo quod est esse vivere intel­
legere gigneretur exsistentia vita intellegentia; quaedam | enim in
his forma est per quam ut per imaginem intelle|gatur quid sit esse
vivere et intellegere — necessario per [formam intellegitur deus.
Nam ipsum nemo vidit umquam.] | Ergo forma dei, cum accipitur
in deo, deus est. Cum autem | intellegit se deus, per formam se
intellegit. Sed et ipsa | forma intellegat necesse est — est enim intelle-
io gens ac vivens | exsistentia — cum nihil aliud intellegat quam quod
ista deus | sunt; et haec saepe iam docui. Cum autem ipsa intellegen-
|tia intellegit quod sit intellegentia — necessario enim se|quitur,
ut et se intellegat intellegentia — veluti exiens a | semet ipsa, se
15 intellexit fecitque se extra, quod foris est | intellegendo se, id est a
motu suo. Unde est haec foris intelj legentia.
[Et hic est filius, hic est λόγος natus filius, quia | alius a deo,
de deo tamen, id est de eo quod est exsistens | et vivens intellegentia,
quae deus est atque intus, intelle|gendo se intellegentia foras se protulit
20 atque extitit, patris, | in quo et ipsa fuit atque est semper, imago
exsistens, per | intellegentiam internam quae esse est atque exsistere,
ac I propterea imago imaginis genita.]

Les deux pensées


89 adv. ar. IV, 29, i Duae igitur intellegentiae, una intus exsistens,
quod I est illi esse, alia exsistens, quod est illi intellegendo esse.
I Haec foris, haec filius. Quoniam vero intellegendo se intelle|gentia
5 deum intellexit, utique intellegentiam internam — | illa autem deus
est — intellexit, et verum esse et verum | vivere et verum intellegere
intellegendo, extitit et ipsa ve|rum esse, verum vivere, verum intelle­
gere. Etenim qui | unum intellegit, et habet unum et est unum secun­
dum I eius apud se intellegentiam. Sic ergo filius, id est intelle|gen-
tiam intellegendo se genita intellegentia, intellexit deum | et omnia
illa quae ingenita deus sunt...
GROUPE IV

Commentaire sur les Catégories d'Aristote

90 adv. AR. I, 2i, 41 Etenim aequale et magnitudinis et quantitatis


est I declarativum \ Magnitudo autem substantiae mole magni|tudo
est. Qualitas enim non habet magnitudinem neque a | substantia
quod est esse habet. Solum autem quantum | substantiae magnitudine
quantum est 1 2. (22, 2) similis deo, quod non significat sub|stantiam,
sed in substantia alterum quid ad similitudinem | iuxta accidens 3.
91 adv. ar. I, 30, 8 Simile enim qualitate efficitur. [ Quae similitudo,
colore, habitu, affectione, virtute, forma, | similitudo est4.
92 adv. AR. I, 32, 24 necesse est enim aliquid quandam quantitatem
esse; quan|tumcumque igitur est quod est hylicum; sic enim quan­
titate definitur hyle, ut subsistat et substantia fiat, iam | aliquid
exsistens 56(cf. 24).
93 adv. AR. I, 41, 9-18 Istud iam dictum | quoniam simile substantia
non dicitur neque est iuxta quod | substantia est, magis autem, si
eiusdem substantiae est, | idem substantia dicitur, non simile. Simile
enim iuxta qualitates, ut ignis substantia est et aer, secundum sub­
stantiam idem — υλη enim ambo — qualitatibus autem simile | aut
dissimile, motione, virtute, et aliis simile ; sic et terra | et aqua, gravi­
tate et densitate aut aliis talibus in quibus | et istud accidit, quae­
cumque sint similia eadem esse dissi| milia, alia et alia qualitate ®.

1. Aristote, Categ. 6 a 26.


2. Simplicius, In Categ., p. 120, 29 : συνυφίσταται. τω δντι τδ ποσών.
3· Aristote, Categ., ιι a 16-19; Simplicius, In Categ., p. 290, 26-31.
4. Aristote, Categ., 9 ό 10-12; 8ô 27-28; 9 α ι6; 10 a 12.
5. Porphyre, In Categ., ρ. ιοο, 14; Philopon, In Categ., p. 543, 29.
6. Simplicius, In Categ., p. 283, 19-25 et 263, 19-22.
II

Fragments du commentaire
de Porphyre
« Sur le Parmenide »
AVERTISSEMENT

En 1873, B. Peyron 1 avait publié quelques folios palimpsestes retrouvés


dans un évangéliaire de Bobbio, conservé à Turin (sous la cote F VI 1),
et datant probablement du VIe siècle. En s’appuyant sur le vocabulaire
de ce texte, il pensait être en présence d’un texte grec émanant de l’école
d’Alexandrie.
En 1878, W. Studemund acheva le déchiffrement des folios laissés
de côté par Peyron et, comme l’a raconté W. Kroll dans son article
sur ce palimpseste 2, il en prépara ensuite l’édition en faisant appel aux
conseils de Kriiger, Kern, Schanz, Zeller et Baeumker. Le manuscrit
de ces travaux fut consulté par W. Kroll à la bibliothèque de Breslau.
En 1892, W. Kroll, s’appuyant sur cet ensemble de recherches, publia
dans le Rheinisches Museum, une édition critique de ces feuillets palimp­
sestes (exactement les folios 64.67.90-94 de l’évangéliaire).
Cette publication fut d’autant plus heureuse que le précieux manus­
crit a péri dans l’incendie qui a ravagé la bibliothèque de Turin en 1904.
Pour la description des particularités de l’écriture onciale (que Kroll
et Peyron datent du Ve siècle ap. J.-C.) je renvoie le lecteur à l’article
de Kroll.
La présente édition reproduit la ligne des folios du palimpseste, comme
Kroll l’avait déjà fait dans son édition. J’ai établi le texte en
comparant la description donnée par Kroll dans son apparat à la copie
publiée par Peyron. Cette dernière, étant plus naïve que celle de Kroll,
a l’avantage soit de confirmer fortement les lectures de Kroll, soit de
déceler les erreurs de lecture ou les omissions de Kroll (par exemple
en IV 35) 3. Dans son apparat, Kroll avait reproduit les onciales du
palimpseste. J’ai renoncé à cette présenta! ion, mais je me suis efforcé

1. B. Peyron, Notizia d’un antico evangeliario bobbiese che in alcuni fogli


palimpsesti contiene frammenti d’un greco trattato di filosofia, dans Rivista di
filologia, t. 1, 1873, p. 53-71.
2. W. Kroll, Ein neuplatonischer Parmenidescommentar in einem Tunner
Palimpsest, dans Rheinisches Museum, t. xlvii, 1892, p. 599-627.
3. Les chiffres romains dans les citations désignent les numéros de folios,
les chiffres arabes désignent les numéros des lignes de folios, qui sont imprimés
en marge.
62 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
de donner au lecteur les moyens de reconnaître la certitude ou l’incer­
titude concernant la lecture de tel ou tel mot. Dans les unités critiques,
le premier membre, qui reproduit le texte imprimé, est accentué (ce
qui évidemment ne veut pas signifier que les accents se trouvaient dans
le palimpseste) le deuxième membre, qui reproduit les lectures de
Kroll et de Peyron, ne l’est pas, puisqu’il se contente de décrire l’état
du palimpseste tel qu’on peut le reconstituer grâce aux descriptions
de Kroll et de Peyron.
Dans l’apparat, k désigne la « copie » du palimpseste par Kroll, p la
copie du palimpseste par Peyron, Kroll les conjectures de Kroll.
Dans sa plus grande partie le texte que je donne est identique à celui
de Kroll. Toutefois, i° j’ai renoncé à certaines conjectures de Kroll
(cf. I, 19 et 24); 2° j’en ai fait quelques unes (I, 29; II, 31; V, 20-22;
V, 25; VI, 20-22; VI, 33; X, 29; XIV, 1-2); 30 je suis revenu plu­
sieurs fois au texte du palimpseste en éliminant les conjectures tota­
lement (IV, 35; VII, 9-10; VIII, 1; VIII, 20-21; XI, 18; XI, 31; XIII,9)
ou en partie (II, 20; VIII, 17-18; XIV, 12).
Dans la copie du palimpseste faite par Peyron, il semble que le nombre
des lettres qui n’ont pu être déchiffrées n’est pas toujours indiqué exac­
tement par un nombre de points équivalent. C’est pourquoi, lorsqu’un
mot manque dans la copie de Peyron, j’ai écrit simplement om. p, sans
signaler le nombre de points correspondant, pour ne pas surcharger
l’apparat par une indication incertaine.
SIGLA

Codex Commentarii
k : Taurinensis F VI i ex descriptione Kroll.
p : Taurinensis F VI i ex descriptione Peyron.
Codices Platonis secundum editionem A. Diès
B : Bodleianus gg (saec. IX).
T : Venetus Append. Class. 4, cod. 1 (saec. XI).
Notae criticae
[αβ] ; includunt litteras vel voces quae pro deletis aut lacuna haustis in
textu archetypi coniectura supplendae sunt.
(αβ ) .· includunt litteras vel voces in textu archetypi coniectura addendas
vel corrigendas quae errore librarii archetypi vel non scriptae vel falso
scriptae sunt.
{ αβ } : includunt litteras vel voces in textu archetypi coniectura delendas.
*** : lacuna in contextu.
f .· obelo notatur locus corruptus.
Compendia
kae : ante correctionem ex descriptione Kroll.
kv° : post correctionem ex descriptione Kroll.
m2 : manu secunda (scribae vel revisaris?).
καί1 : prima vice in contextu.
ε1 ; littera prima vice in vocabulo de quo agitur,
add. : addidit.
canc. : cancellavit.
coni. : coniedt.
del. : delevit.
dub. : dubium.
eras. : erasit, erasum.
exp. : expunxit, expunctum.
leg. : legit.
lin. : linea.
litt. : littera, litterae.
mg. : in margine.
mut. : mutavit, mutatum.
om. : omisit.
scr. : scripsit, scriptum.
s. : supra.
s. v. : supra versum,
susp. : suspicatur.
<ΠΟΡΦΥΡΙΟΥ ΕΙΣ ΤΟΝ ΠΛΑΤΩΝΟΣ ΠΑΡΜΗΝΙΔΗΝ»

I. Fol. 9ΐΓ·
άπδ ταύτης ούν δρμώμενον οΰτω τούς λό­
γους προσάγειν. 'Ο δέ ταϋτα καθυπονοών γνώ­
μης της όρθής άμαρτάνει. Άρρητου γάρ και άκα
τονομάστου διά πολλά του έπι πασιν δντος
5 θεοϋ όμως ού διά παρέλλειψιν της φύσ[εως] αύ-
τοΰ τυγχάνει ώς ή του ένος έννοια’ ΐκανώς
γάρ άφίστησιν άπ’ αύτοϋ παν πλήθος και σύνθε-
σιν καί ποικιλίαν και τδ άπλοΰν έννοεϊν δίδω-
σι και τδ μηδέν πρδ αύτοϋ και τδ αρχήν είναι
ίο των άλλων τδ εν πως. Εί διασπασθέντα γοϋν
άφ’ εαυτών και διαρτηθέντα και πολλά καί πλή­
θος έξ ένδς γενόμενα καί τδ είναι δπερ τέως ήν

Tit. « Πορφυρίου εις τδν Πλάτωνος Παρμηνίδην » supplevi.


ι. ταύτης οδν k^p : ταυτηνυν kac (σο ex ν) || όρμώμενον kvcp : ορμημενον Αα<:
(η in ω mut.).
2. προσάγειν k : προσαπ... p || καθυπονοών k : καθ υπο.......... ρ.
3· όρθής kvcp : ορμής kac (μ in θ mut.) || άκατονομάστου Kroll : ακατωνομαστου kp
4. επί πασιν δντος k : ε. ... α συνοντος p.
5. διά παρέλλειψιν k (ιψιν valde dub.) : δ........ αυ ελλη.... ρ || φύσ[εως] Kroll :
φυσκ.. k φυσ... ρ.
8. και ποικιλίαν k : γ. . . οικ. . αν p 11 έννοεϊν k : ε. . . ην p.
9. προ Λ”' .· προς (ς exp.) p.
10. πως Kroll ; πως vel ηως k ηως ρ ||εί διασπασθέντα k : .ιδιαι........ τα p 11 γοϋν
k (vel γου. ) του ρ.
11. διαρτηθέντα k : διαρτε. . . εντα p 11 καί πολλά καί Α(και 2 s.v.) ·..... αλλα p.
12. τέως Kroll : ζως k (ζ vel τ, fartasse ο supra ω) τως ρ.
( Porphyre :
Commentaire sur le Parménide de Platon )
i. De la notion d’Un appliquée a Dieu
(Parm., 137 a-b)
La dénomination d’Un ne signifie ... s’appuyant1 de la sorte sur cette
pas que Dieu soit conçu comme un dénomination, il présente ses argu­
minimum mais qu’il est cause de tout ments. Or celui qui imagine ces choses,
il n’atteint pas la connaissance exacte.
Car bien que le Dieu qui est au-dessus de tout2 soit indicible et innom­
mable au plus haut point, pourtant, ce n’est pas à cause d’un défaut
de sa nature que lui advient précisément la notion d’Un. Car d’une
manière adéquate cette notion écarte de lui toute multiplicité, toute
composition et toute variété, elle donne à penser qu’il est simple,
que rien n’est avant lui et que l’Un est de quelque manière le principe
des autres choses 3. Certes, si elles étaient séparées 4 les unes des autres,
éparpillées5, multiples et, d’un qu’elles étaient, devenues multitude
et si ainsi elles perdaient l’être qu’elles étaient auparavant, elles ne

1. άπο ταύτης... όρμώμενον, formules analogues dans Porphyre, Sent., 32,


p. 23, 6, Mommert; Epist. ad Marcellam, 10, p. 281, 6; 11, p. 282, 3; 27, p. 291,
14, Nauck; De abstin., IV, 9, p. 241, 8; De antro nymph., 31, p. 77, 15.
2. τοϋ έπί πάσιν δντος θεοϋ, cf. I, 18; X, 14, et Porphyre, De abstin., I, 57,
p. 131, 23; Π, 34, p. 163, 15; II, 49, p. 176, 9 et 19; III, 5, p. 193, 1, Nauck;
Vita Plot., 23, 16 ; Eusèbe, Praep. ev., IV, 5,1,1.1, p. 174,13, Mras (selon H. Lewy
Chaldaean Oracles, p. 510, n. 5).
3. Cf. Porphyre, Phil. Hist., fr. XIV, p. 13, 15-20, Nauck. Cf. 1.1, p. 115, n. 3.
4. διασπασθέντα, cf. Plotin, Enn., VI 5, 9, 46,; V, 3, 12, 13 et cf. t. I, p. 106,
n. 2. Remarquer Epist. ad Marc., 10, p. 281, 2 : διασκεδασθέντα.
5· διαρτηθέντα, cf. Plotin, Enn., VI, 9, 5, 28 : διαρτήσας.
66 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

άποβέβληκεν, ούκ αν ούδέ f πλήθος οντα είναι’


τοΰτο γοϋν αύτο ύπέρ τίνος δρου (δν εί άπει-)
15 λημμένον άπ’ αύτών έτύγχανεν, εϊη αν ά­
πειρα καί άόριστα, ούδαμώς δντα’ ταϋτα δ’ ε(ί)ε-
στιν, ούκ αν ήν δντα. Οικεία ούν αΰτη πα­
σών τών άλλων προσηγοριών τφ έπί πά-
σι θεφ καί τ.. περί αύτοΰ..... σύμ-
20 φυλος, εί μή τ(ις) διά σμικρότητα ώσπερ Σπεύ-
σιππος καί f Τιμάλιος ανοντ .. αν . . ας δι­
ά τδ πάνυ σμικρδν καί μή δ[ιαιρετδν εΐ ]ναι
καταφέροιτο έπί πράγμα άλλοτριώτατον τοΰ
θεοΰ άκούσας τδ έ[ν]. Τοΰ γάρ έ[νδς ...]α[...
25 έκ[είν]φ [την έ]π[ίν]ο[ι]αν διανοηθέ[ντες τήν] ά­
πειρον δύναμιν καί πάντων τών δντων
αιτίαν καί [ά]ρ [χήν] τών μετ’ αύ[τδν] πάν­
των διά τδ μηδ’ άξιοΰν αύτην f τινας τών
έκείνων επιν ,ο α καί διά τ<δ αύτ>ήν καταλε[ί-
βθ πειν καί την τοΰ ένδς επίνοιαν, ου διά σμι-

ΐ3· πλήθος Λ(ος dub.)p : αληθές susp. Kroll |] είναι k : ειν. ρ.


ΐ4· δρου k: om. ρ || (δν εί άπει)λημμένον Baeumker : ενωκατειλημμένον k (ενω
valde dub., -κα,τ dub.)........... λημμένον p.
15. έτύγχανεν k : ετυγχανεμ p || εϊη αν k ;........ ον p.
16. καί αόριστα k : . .νορ .ο ταp || δ’ε(ι) Usener : δ’έ k δερ.
ιφ. ήν δντα.οικεία οδν αυτή πα- om. ρ || post δντα spatium in k.
18. των άλλων k : το. ν αλ....... προσηγοριών k : προς................. ω ρ.
ΐ9· τ... .περί αύτοΰ .... σύμφυλος k (post τ exp. <ύ, ante π fortasse ι, ε fortasse ex
ι, ρ dub., post ρ fortasse ε loco ι) : τω.. .η περ εαυτου............ συμφ........ p τ[ή]
περί αύτοΰ [ώδϊνι ] coni. Kroll.
20. εί A (dub. ) : ε .... ρ 11 μή τ(ις) Baeumker : μήτε k (ε valde dub.) μήτε ρ 11 ώσπερ
Σπεύσιππος k : ως περί πευσι.. ,ος ρ.
21. Τιμάλιος k (τ dub., t valde dub., μ?, α vel λ) : τι διαλισε ρ || ανοντ.. αν. .ας k
(αν2 dub.) : ανοντ.. ................ ρ άνοητ* susp. Studemund.
ΖΖ. τδ πάνυ σμικρδν Λ : τι.... υ.... κε ον p 11 καί μή δ [ιαιρετδν ] είναι Kroll : καί
μηδ. . . .ναι k (δ vel α vel λ) και. . . . μ. . . είναι/».
23 · καταφέροιτο k : και αφεροιτο ρ 11 πράγμα άλλοτριώτατον k : πραγματα ατριωτα...
p 11 τοϋ om. ρ.
24· άκούσας Usener : ακουσαι kp || τδ έ[ν] Kroll .· το ε.. .Λ το ει ρ || τοϋ γάρ έ[νδς]
Kroll : τουγαρε... k (τ valde dub., γ valdedub., ε dub.) om.p || post ε leg .. .a... k
[προς]ά[γομεν] susp. Kroll || In fine versus, linea supra versum.
25. έκ[είν]φ Kroll .· εκ... .ω Λ (ω dub.) εκ... .ω ρ || [τήν έ]π[ίν]ο[ι]αν Baeumker :
.. ,π.. .0. αν À (π dub., a. dub.) ... .π. .. .όταν ρ || διανοηθέ[ντες τήν] Kroll : διανοηθε
..... kp 11 άπειρον k. πειρον ρ.
20· καί πάντων τών k : και πάντων... ρ [| δντων k : . .rio p.
ζη. [ά]ρ[χήν] τών μετ’ αύ[τδν] Kroll : . ρ.τ. .τ k........... τωνμεταυτωνp || πάντων
k : ταυτω. ρ.
28. διά τδ μηδ’ άξιοΰν k : om. p ] | αύτήν k (v dub.) : αυτήν p.
28-29. τινας τών έκείνων επιν.ο α k (τι valde dub., ζ valde dub.,ο valde, dub., a. leg.
Kriiger) ;........ Των εκείνων επι μ.... ρ τινα τών έκείνου έπινοεϊν susp. Kroll an τίνος
τών έκείνων έπινοιών legendum ?
29· διά τ<δ αύτ>ήν comeci : διά τήν του kp διά τδ susp. Kroll\\ καταλε(ί]πειν Kroll :
καταλε. πειν k καταλείπειν ρ.
I, 13-30 67

seraient même plus une multitude. Certainement, si celui-là, qui joue


le rôle d’une sorte de limite se séparait effectivement d’elles, elles seraient
sans limite et indéfinies, n’étant en aucune manière. Mais s’il en était
ainsi, il n’y aurait pas d’étants.
Cette dénomination1 est donc, parmi toutes les autres, celle qui
convient au Dieu qui est au-dessus de tout et... à son sujet ... elle
est appropriée, à condition que l’on <ne fasse pas* comme Speusippe
et 2 ? ... <en ne voyant dans l’Un que la* petitesse ... et qu’à cause de sa
petitesse et de son indivisibilité, on ne se laisse entraîner, en entendant
le mot Un, vers la chose 3 qui est la plus étrangère à Dieu.
Car <nous lui appliquons* la notion d’Un, en voulant signifier sa
puissance infinie4, cause de tous les êtres, principe de tous ceux qui
sont après lui, parce que cette puissance refuse... et qu’elle laisse der-

1. προσηγοριών, cf. Porphyre, Phil. Hist., fr. XV, p. 13, 15, Nauck : μάλλον
την τοϋ ένός προσηγορίαν .. . τακτέον έπ’αύτοϋ.
2. Kroll cherchait, dans la lacune qui suit Σπεύσιππος le nom d’un philo­
sophe qui, comme le précédent, aurait eonçu l’Un comme un minimum. Mais
il n’est pas sûr que ces quelques lettres correspondent à un nom propre. Cf.
Damascius, Dub.etSol. § 1, t. I, p. 3, 1, Ruelle.
3. πράγμα άλλοτριώτατον, cf. Sent., 32, p. 23, 4 : έν άλλωτρίφ πράγματι.
4· Cf. Proclus, In Parm., p. 1118, 19, Cousin : οι δε ώς άπειροδύναμον καί
ώς πάντων γεννητικόν, sc. άπειρον προσειρήσθαι το δν.
68 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

κρότητα......... διά δέ τδ άγαν έξηλ-


λαγμένον της άνεπινοήτου ύποστάσε-
ως, ή μήτε μετά πλήθους μήτε μετ’ έ-
νεργείας μήτε μετά νοήσεως μήτε με-
35 τά άπλότητος μήτε μετ’ άλλης των έπι-

II. Fol. 9lV.

γιγνομένων έννοιών διά τδ ύπέρτερον


αύτών είναι καί πάντων ένθυμεϊσθαι· ή
που γε διά σμικρότητός τίνος διαφευγούσης
ήμών δι’ δλιγότητα τήν επίνοιαν. Πάντα
5 ούν αϊρειν δει καί μηδέν προσθεϊναι, πάντα
δέ αϊρειν ούκ έν τώ έκπίπτειν εις τδ μη-
δαμή μηδαμώς δν, έν δέ τω έ'χεσθαι μέν καί
νοεΐν πάντα τα παρ’ αύτοϋ καί δι’ αύτόν, ήγεΐ-
σθαι <δέ> δτι αίτιος μέν αύτδς καί τοϋ πλήθους καί
ίο τοϋ είναι αύτών, αύτδς δέ ούτε έν ούτε πλή­
θος, άλλά πάντων ύπερούσιος τών δι’ αύτδν
δντων· άστε ού πλήθους μόνου ύπεράνω,
άλλά καί τής τοΰ ένδς έπινοίας· δι’ αύτδν γάρ καί
τδ έν καί μονάς. Καί ούτως ούτε έκπίπτειν εις
15 κένωμα ένέσται ούτε τολμάν τι έκείνφ
προσάπτειν, μένειν δ’ έν άκαταλήπτω κα-
ταλήψει καί μηδέν έννοούση νοήσει· άφ’ ής

31. post σμικρότητα, σύμφυλα ήν k (μ valde dub., φ dub., υλ valde dub.) : ούτε . . .
.... λην p I |διά δέ τδ άγαν έξηλλαγμένον k (άγαν vel άπαν) :...................εξηλλαγμενος/>.
32. της άνεπινοήτου k : ... .ης. . .επινοητουρ.
33- ή Kroll : ην kp 11 μετ’ένεργείας k : μετά ενεργειας ρ.
35· άπλότητος k : ατελοτητος ρ.
ι. ύπερτέραν susp. Kroü.
2. αύτών Kroll : αυτόν vel αυτοις k αυτοις ρ 11 ένθυμεϊσθαι k : ευθυμεισθαι ρ 11 ή
Kroll ■ ■ p.
ζ. μηδέν k : μη δ .. .εν p.
6. έκπίπτειν Kroll : εκέπιπτειν k εκπιπτειν ρ.
6-7· μηδαμή μηδαμώς Kroll : μηιδαμημηδαμως k (ημ fortasse cancell.) μηιδαμηι-
μηδαμως p.
7· τώ Kroll : τω kp || έχεσθαι kp : έπέρχεσθαι vel διέρχεσθαι susp. Kroll.
9. <δέ> Kroll.
ίο. έν kp : δν susp. KroU sed falso.
ιο-ιι. πλήθος k (fortasse ς ex ι) : πληιθος p.
11. ύπερούσιος : υπερούσιας A“c(a cane, et o s. v.) p 11 αύτδν kv° : αυτών kac
(o s.v.) p.
12. μόνου Kroll : μονούς kp.
14. τδ έν k (ε s.v.)p.
16. άκαταλήπτω Kroll : ακαταληπτω kp.
17. έννοούση Kroll : έννοούση kp νοούση susp. Kroll.
I, 31— II, 17 69

rière elle même la notion d’Un, non pas à cause de la petitesse <que
celle-ci impliquerait*, ... mais parce que cette hypostase inconcevable
est absolument différente de tout 1 234, elle qui est sans multiplicité, sans
acte, sans connaissance, sans simplicité a, sans aucune des notions qui lui
sont postérieures, parce qu’elle est et est conçue comme supérieure à toutes
ces choses ; ou bien peut-être même précisément, à cause d’une certaine
petitesse qui échappe3 à notre conception à cause de notre faiblesse 4.

Il faut écarter la notion d’Un II faut donc tout retrancher et ne


rien ajouter5 : mais tout retran­
cher ne consiste pas à tomber6 dans le néant absolu7, mais à s’atta­
cher 8 par la pensée à tout ce qui vient de Lui et par Lui, tout en jugeant
qu’il est la cause 9 aussi bien de la multitude que de l’être de toutes
ces choses, tout en n’étant Lui-même ni un, ni multitude, mais super­
substantiel par rapport à toutes les choses qui sont par Lui. Ainsi il
n’est pas seulement au-delà de la notion de multitude, mais au-delà
même de la notion d’Un10, car c’est par Lui que sont l’Un et la Monade.

La pensée indicible de l'indicibleEt ainsi on ne pourra ni tomber


dans le vide, ni oser non plus Lui
attribuer quelque chose, mais on ne pourra que demeurer dans une

1. το άγαν έξηλλαγμένον της άνεπινοήτου ύποστάσεως, formules analogues, Sent.


14, p. 4, Il : έν τώ άπλφ της ύποστάσεως et 33» Ρ· 27> 9 : κατ’ ιδιότητα ύποστάσεως;
Phil. Hist., fr. XVIII, p. 15, 14 : έν ταυτότητι... της έαυτοΰ αίωνίας ύποστάσεως.
2. Énumération analogue dans Porphyre, Phil. Hist., fr. XV, p. 13, 18-22
où l’on trouve également ένεργειών.
3. διά σμικρότητός τίνος διαφευγούσης, cf. Porphyre, In Harm. Ptolem., p. 17,
20, Düring : ίτι Ιδίως νοητόν λέγεται τδ πρδς μονήν τήν τοϋ νοϋ γνώσιν ύφεστηκός,
την δ’αϊσϋησιν διαφεύγω), ώςτάύπό σμικρότητός έκφεύγοντα τήν αϊσΟησιν, νοητά μέν
φαμεν είναι, αισθητά δ’οΰ.
4-. δι’όλιγότητα, cf. Platon, Timée, 75 a, Aristote, Départ, an., III, 5, 668 b 8,
mais aussi Porphyre, De abstin., I, 49, p. 124, 3, Nauck.
5. Cf. Plotin, Enn., V, 5, 13, 9-20, notamment πάντα άρα άφελών et μηδέν...
προστιθώμεν. III, 8, ii, ii ; VI, 7, 41, ι6; V, 3, ΐ7> 37î IH> 9> 9> 23·
6. έκπίπτειν et plus bas, 14-15 : έκπίπτειν είς κένωμα; cf. Porphyre, Sent., 32,
p. 19, 1-2, Mommert : μή φοβεϊσθαι, άφισταμένην τοϋ σώματος ώς είς κενόν τι καί
μή δν (il faut du courage à l’âme pour se détacher du corps, parce qu’elle
a l’impression de tomber dans le vide et le néant — à plus forte raison, pour
passer de l’intelligible à l’Un).
7. τδ μηδαμή μηδαμώς δν, cf. PLATON, Soph., zyj b : τδ μηδαμώς δν . La
notion se retrouve chez Victorinus, Ad Cand., 4, 2-3 : omnino omnimodis ut
privatio sit exsistentis, cf. t. I, p. 168.
8. εχεσθαι, cf. Porphyre, Sent., 26, p. 11, 9 : έχόμενοι τοϋ δντος (c’est par
cet attachement à l’étant que l’on pourra atteindre le non-étant transcendant).
Les conjectures de Kroll sont donc inutiles. Une difficulté subsiste : εχεσθαι
gouverne le génitif, or πάντα est à l’accusatif. Mais il y a là probablement un
zeugma qui consiste dans la conjonction de deux verbes εχεσθαι et νοεϊν qui
gouvernent des cas différents.
9. αίτιος, cf. Porphyre, Phil. Hist., fr. XV, p. 13, 20, Nauck : έστι πάντων
τούτων αίτιος.
ίο. Cf. Victorinus, Adv. Ar., IV, 23, 15-18 (= § 78).
70 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
μελέτης συμβήσεταί σοί ποτέ καί άποστάντι
των δι’ αύτύν ύπο(στάν)των τής νοήσεως στή-
20 ναι. έπί την αύτοϋ άρρητον προ{σ}έννοιαν
την ένεικονιζομένην αύτον διά σιγής ού-
δέ δτι σιγά γιγνώσκουσαν ούδέ δτι ένεικονί-
ζεται αύτόν παρακολουθούσαν ούδέ τι καθάπαξ
εΐδυϊαν, άλλ’ ούσαν μόνον εικόνα άρρητου το
25 άρρητον άρρήτως ούσαν, άλλ’ ούχ ώς γιγνώ-
σκουσαν, εί μοι ώς χωρώ λέγειν δύναιο καν
φανταστικώς παρακολουθήσαι. Αλλά ίλε-
ω μέν γενοίμεθα αύτοί αύτοΐς δι’ έκείνου,
ίνα πρδς τον ένθουσιασμον τραπέντες τοϋ
30 έραννοϋ, δ ούκ ίσμεν άλλά γνωσόμεθά ποτέ, αύ-
τδ χωρήσαι τι <το> άγνωστον άξιοι γενοίμεθα.
Ό δέ Πλάτων συμπληρώσας ταϋτα έπί τούς τρό
πους έπάνεισιν ούς έξέθετο τής γυμνασί-
ας· μεμνήμεθα γάρ δτι παρήγγελλεν ύπο-
35 θέμενος είναι το προβληθέν σκοπεισθαι...

iç. ύπο(στάν)των Kroll : υπο των kp 11 της k : om. p.


19-20. στηναι Kroll : στηιναι kp.
20. αύτοϋ άρρητον προ{σ}έννοιαν scripsi : αυτου άρρητον προσεννοιαν kp άρρητον τοϋ
πατρδς έννοιαν coni. Usener.
21. ένεικονιζομένην Kroll : ενϊκονιζομενην k ενικονιζομενην p.
22. σιγά Kroll : σιγά k om. p 11 ούδέ δτι k : ουδ επιρ.
23 · παρακολουθούσαν kpc : παρακολουσαν k?c (ουθ np s.v.) p 11 ούδέ τι k : ουδέ οτι p 11
καθάπαξ km (ξ m2) p.
24. εΐδυϊαν Kroll : ξειδυιαν k (fortasse ξ exp.) . ειδυιαν p 11 άλλ’ ούσαν k : άλλους αν p
iss’ ώς âv susp. Usener 11 εικόνα Kroll : ικονα kp.
25-26· γιγνώσκουσαν Kroll : γιγνωισκουσαν kp.
26. ώς Kroll : ω. ς k ως p 11 δύναιο Kroll : δουναιο kp.
27. φανταστικώς k (fort. 'J i»i mut.) p || παρακολουθήσαι Kroll: παρακολουθηναι
k (v dub.) p.
zy-zi. ϊλεω Kroll : ιλεω kp || δι’ έκείνου Kroll : διοκεινου k (o1 dub., fortasse ε) p.
30. έραννοϋ Kroll : εράνου kp.
31. τι<τδ> άγνωστον conieci : τιαγνωστον kp τδ άγνωστου Kroll, errore typog. ||
άξιοι γενοίμεθα Kroll : αξιοιεγενοιμεθα k (e1 fort, ς) άξιοι γενομεθα/>.
32. τούς k (ς s.v.) p.
33· έπάνεισιν Kroll: επανεισεν kp.
34· ότι k : om. p 11 παρήγγελλεν k (v exp.) p.
34-35. ύποθέμενος είναι Kroll: υποθεμενοιςειναι k (ex υποθεμενοιςιναι) υποθεμενος
είναι p.
II, 18-35 71
compréhension non compréhensive et dans une conception qui ne
conçoit rien. Grâce à cet exercice, il pourra t’arriver un jour, si tu te
détournes aussi de la pensée des choses qui ont été constituées par Lui x,
de t’arrêter à la prénotion 12 indicible que nous pouvons avoir de lui, qui
le représente par le silence, sans même qu’elle sache qu’elle se tait, sans
qu’elle ait conscience du fait qu’elle le reflète, en un mot sans qu’elle
sache absolument quoi que ce soit, elle qui est3 seulement image de
l’indicible, parce qu’elle est l’indicible d’une manière indicible, et non
pas en tant qu’elle connaîtrait l’indicible, si tu peux comprendre au
moins d’une façon imaginative, la manière dont je peux le dire. Mais
soyons miséricordieux nous-mêmes pour nous-mêmes par Lui, en
sorte que, nous étant livrés à la passion extatique pour cet objet digne
d’amour, dont nous n’avons nul savoir, mais que nous connaîtrons
peut-être enfin, nous devenions dignes4 de concevoir en quelque
manière l’inconnaissable lui-même.
Mais Platon, ayant achevé son exposé, revient aux modes d’exercice 5
qu’il a proposés. Nous nous souvenons en effet qu’il a annoncé qu’il
examinerait, en supposant que soit réalisée telle ou telle hypothèse...

1. των δι’ αύτδν ύποστάντων, cf. III, 6; IV, 12; VI, 19.
2. προέννοιαν. La correction d’Usener πατρδς έννοιαν est plausible : la
notion de pensée du Père évoquerait les Oracles chaldaïques (W. Kroll, De or.
chald., p. 28 et H. Lewy, Chaldaean Oracles, p. 85, n. 70 : πατρικάς διανοίας;
W. Kroll, De or. chald., p. 24 et H. Lewy, p. 91, n. 97 : έννοιαι πατρός). Mais
la notion de Père ne paraît pas ici à sa place. On pourrait essayer de garder
προσέννοιαν. C’est un hapax mais qui pourrait convenir au contexte. Ce qui
προσεννοεϊται, c’est ce qui n’est pas exprimé, mais qui est « pensé-avec » (Aris­
tote, De anima, III, 6, 430 b 1 ; Simplicius, In Categ., p. 43, 25, Kalbfleisch).
La pensée que nous pouvons avoir de l’Un serait alors une pensée totalement
implicite, inexprimée. Mais je pense finalement qu’il faut lire προέννοιαν (hapax
également) en comparant avec Victorinus, §70 :praeintellegentia et §71 '.praenos­
centia (cf. plus haut, p. 46). Pour le sens, cf. également plus bas X, 28 et t. I,
p. 117, n. 2-6.
3. οδσαν. Kroll cherchait à retrouver ici un participe comme δηλοϋσαν ou
δεικνύουσαν, mais la notion d’une « image qui est indiciblement l’indicible »
peut se concevoir à la lumière de textes de Victorinus, dans lesquels on voit
la forme intérieure de Dieu être purement Dieu (§ 73, cf. p. 00), infinie, inconnue
et indistincte comme lui. L’opposition entre ούσαν et γιγνώσκουσαν se retrouve
d’ailleurs au § 89 (cf. plus haut, p. 55) où sont opposées les deux intelligences,
celle qui se contente d’être et celle qui est en pensant.
4. άξιοι. Cf. Porphyre, Epist. ad Marc., 15, p. 284, 20, Nauck sur la manière
de se rendre « digne » de Dieu (cf, Sextus, Sent., 4, Chadwick); De abstin., I,
57, p. 131, 25 : μόλις καταξιοϋσΘαι της έκείνου έπαισθήσεως.
5· τρόπους της γυμνασίας. Cf. Platon, Parm., 135 d. Cette méthode de
« gymnastique » avait été définie dans les termes que reprend Porphyre, par
Platon en Parm., 136 a : εί έστιν έκαστον ύποτιθέμενον σκοπεϊν τά συμβαίνοντα έκ
της ύποΟέσεως.
72 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

III. Fol. 94r.


οντι. TAp’ οδν άνόμοιος δ θεός τφ νφ καί έτε­
ρος; καί εί μή έτερότη<το>ς μετουσία, άλλ’ αύτφ
γε τφ μή είναι ό νους. ’Ή ρητέον δτι ού­
τε δμοιότητος οΰτε άνομοιότητος πεϊ-
5 ραν έχει τδ έν, δτι δντων τε και μή δντων
τών άπ’ αύτοΰ και δι’ αύτδν ύποστάντων
άεί <ό> αύτδς τήν άσύμβλητον εχων ύπερο-
χήν προς παν ότιοΰν, καί τδ παν ούτως ώσ-
ανεί μηδέν ήν γεγονδς τών μετ’ αύτόν·
ίο ού<δέ> διέστησεν αύτδν έτερότης άπ’ αύτών
άσύγκριτον δντα τοϊς μετ’ αύτόν καί
άπερίληπτον δ γάρ ούκ αν περιληφθείη,
πώς άν εϊη τοΰτο έ'τερον άλλου; ώσπερ ούν
εΐ περί δύσεων ήλίου ζητοϊμεν, λέγοι
15 δέ τις μή είναι ήλίου δύσιν, εϊπερ ή δύ-
σις σκοτισμός έστιν φωτός καί νυκτός
επαγωγή, ήλιος δέ ούδέποτε σκοτίζεται
ούδέ νύκτα όρα, άλλ’ οΐ έπί γης έμπεσόν-
τες είς τδ σκίασμα, λέγοι άν όρθώς πάθη<μα>
20 λέγων τών έπί γης τήν δύσιν· ώσπερ
ούδ’ άνατολή λέγοιτ’ άν ήλίου· καί γάρ ή
άνατολή φωτισμός έστιν τοΰ περίγει­
ου άέρος, ούδέν δέ πρός τόν άεί φώς δντα
τό ποτέ φωτίζεσθαι τόν περίγειον ά-
25 έρα αύτοΰ (ά)παθοΰς δντος τούτων καί
άπειρου δύσεως καί άνατολής, καθότι οΰτε
φωτίζεται οΰτε σκοτίζεται, άλλ’ έκάτε-

ι. ό kfc (om. kae) p.


2. έτερότη<το>ς Kroll : ετεροτης kp || μετουσία Kroll : μετουσία kp || αύτφ Kroll :
αυτω kp.
3. ρητέον Kroll : ρηταιον kp.
7. <ô> Kroll.
8. δτιοϋν k (o supra τ
8-9. ώσανεΐ k (ω lin. 8 et σανει lin. 9, sed σ lin. 8 add. et σ lin. 9 exp. fortasse m2)
p 11 αύτόν Kroll : αυτοτ k (fartasse αυτητ) αυτ . .p.
το. ού<δέ> Kroll.
11. άσύγκριτον Kroll : ασυκριττον k (συ ex ση »zs) ασυνκριττον p.
12. περιληφθείη Kroll : περιλειφθειη k (λ y. v. et η ex ει vel ει ex η) p.
13. εϊη k (ει s.v.) p.
14. λέγοι Kroll : λεγει kp.
17. έπαγωγή k (επαγωγει k™ η s.v.m2) p 11 ήλιος k (ηλ ex ελ ?)/> 11 δέk (δεs.v. )p.
19. όρθώς k (op s. v. m2 ?) p 11 πάθη<μα> Kroll : παθηι kp.
20. γης k (γ ex τ) p.
21. ή Kroll : ηι Λ η p.
23. άέρος k (ε s.v. et o ex a) p.
25. (ά)παθοϋς Studemund: δεπαθους kp.
27. άλλ’ k (’m2) : αλλ p.
III, 1-27 73

2. Dieu est sans relations


{Parm., 139 b-e)

Dieu, n’est pas différent des êtres, Dieu n’est-il donc pas dissem-
ce sont eux qui sont autres que Lui blable et différent de l’intelligence ?
Si ce n’est pas par une participation à
l’altérité, n’est-ce pas par le fait même de n’être pas l’intelligence ? Ou
bien faut-il dire que l’Un n’éprouve ni la ressemblance ni la dissem­
blance parce que, que soient ou ne soient pas les êtres qui, de lui et
par lui, tiennent leur existence, il est toujours le même, possédant une
préexcellence incommensurable par rapport à toute chose, quelle qu’elle
soit, et qu’ainsi le tout est en quelque sorte comme s’il n’était rien,
faisant partie des choses qui sont après Lui ? Ce n’est pas l’altérité qui
Le distingue de ces choses, puisqu’il ne peut être comparé ni circons­
crit par rapport aux choses qui sont après Lui. Car ce que l’on ne peut
circonscrire, comment pourrait-il être différent d’autre chose?

C’est nous qui projetons en Dieu C’est comme si nous posions une
notre relation à Lui question au sujet du coucher du
soleil : si quelqu’un disait qu’il n’y
a pas de coucher du soleil, puisque ce coucher est un obscurcissement
de la lumière et l’approche de la nuit et que le soleil jamais ne
s’obscurcit ni ne voit la nuit, mais que ce sont seulement ceux qui sont
sur la terre qui entrent dans l’ombre, il dirait la vérité en affirmant que
le coucher du soleil est une affection de ceux qui sont sur la terre. De
même on ne devrait pas parler de lever du soleil. Car le lever du soleil est
une illumination de l’air environnant la terre, mais pour ce qui est
toujours lumière, le fait que l’air terrestre soit un moment illuminé n’est
rien puisque ce qui est toujours lumière n’éprouve pas ces choses et ne
connaît ni coucher ni lever, car il n’est ni éclairé ni assombri, mais
ces deux états sont une affection de ceux qui sont sur terre et ils
74 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

ρον των έπί γης έστιν πάθημα καί τδ


περί εαυτούς είς έκεϊνον μεταφέρουσιν
βθ άγνοοϋντες τδ ξυμβαϊνον· καθάπερ καί
οί παρά γην πλέοντες αύτοί κεινούμε-
νοι αύτήν κεινεϊσθαι οϊονται, ούτω καί
έπί του θεοϋ πάσα μέν έτερότης καί ταυ-
τότης καί όμοιότης έκβέβληται καί άνο-
35 μοιότης άσχετου αύτοϋ δντος άεί πρδς

IV. Fol. 94ν·

τά μετ’ αύτόν, τά δέ ύποστάντα αύτά καί


άνομοιούμενα καί πρδς { ε} αύτδν(έ)αυτά συν­
αρτάν σπεύδοντα τάς περί αύτά σχέσεις
άντιστρέφειν καί πρδς έκεϊνον οϊεται.
5 Ούδέν γάρ ό θεδς έπεκτήσατο, έπεί ήν πρό-
τερον έλλειπής τη έπικτήσει βλάψας
τήν αύτοϋ τελειότητα, άλλ’ ώς αν καί άχώ-
ρ ιστόν έχων τδ είναι μόνον καί ύπέρ τδ
παν, πλήρωμα ών αύτδς αύτοϋ, διά τής

29· έαυτούς εις k (σ1 et ι s.v. m2)*p*: *εαυτούς


* * 8 9είκ Kroll errore typog.
30. άγνοοϋντες k (νοου ex νου) p.
31. γην k (γην ex γειν)
32. οϊονται k (οι s. v.) p.
ι. μετ’ αύτόν k (μενταυτον v cane, et exp.)p.
2. {ε}αύτον (έ)αυτά Kroll : εαυτόν αυτα kp.
2-3· συναρτάν k (lin. 2 v scr. et lin. 3 v cane, m2) p.
6. έλλειπής τη k (-πησητηι &ac η2 exp.) p.
"j. τελειότητα k (τελεσοτητα kac σ exp. et 1 scr. s.v.) p || Sv k (v dub.) p : άει lege­
bat Krüger.
y-8. άχώριστον kp : χωριστόν susp. Kroll.
8. καί om. p.
9. παν k ; .αν p.
III, 28— IV, 9 75
transfèrent au soleil ce qui n’est propre qu’à eux, en en ignorant le caractère
accidentel. De même encore ceux qui en bateau naviguent le long de la
terre : alors que ce sont eux qui sont en mouvement, ils croient que c’est elle
qui se meut. C’est ainsi que, de Dieu même, toute altérité, toute identité,
toute ressemblance, toute dissemblance, sont rejetées, car II est toujours
sans relations par rapport à ce qui est après Lui, mais ce sont ceux qui
ont été produits par Lui et qui, Lui étant devenus dissemblables x,
s’efforcent12 de s’attacher à Lui, qui croient que les relations dont ils
sont les sujets ont leur corrélatif même lorsqu’elles se rapportent à
Lui3.

Dieu est sans relations Car Dieu ne s’est rien ajouté : il


aurait dû alors être d’abord impar­
avec les choses qui sont après Lui
fait, en détruisant en vue de cette
addition sa propre perfection. Mais s’il est vrai que Dieu possède,
comme quelque chose d’inséparable4 de Lui, l’être seul et au-dessus
de tout 5, étant Lui-même à Lui-même son propre plérôme 6, il doit

1. C’est en cherchant à retrouver la ressemblance avec Dieu, sous-entendu,


par la vertu, que les âmes s’imaginent que leur relation avec Dieu, notamment
leur ressemblance avec lui, est réciproque. On reconnaît le thème de Plotin,
Enn., I, 2, 2, 4-10 et 7, 28-30. Voir également Simplicius, In Categ., p. 201,
24-31, Kalbfleisch.
2. σπεύδοντα, cf. Porphyre, De abstin., I, 27, p. 104, 23 : ποϊ τε σπεύδειν
οφείλει et I, 30, Ρ· ιο8, 14 : πρός τό άχρώματον καί άποιον σπεύδοντας έπανελθειν.
3· άντιστρέφειν, c’est le terme technique pour désigner les relations réci­
proques, depuis Aristote, Categ., 6 i> 29 et 39.
4. άχώριστον. Kroll, s’appuyant sur des textes de Proclus (In Parm., p. 1184,18
et surtout Plat. Theol., p. 41 m, Portus : ή δέ αρχή χωριστόν καί έαυτής μάλλον ή
τών άλλων έστίν) voudrait lire, à la place ά’άχώριστον, attesté par le ms. et
accepté par Usener, χώριστον. Mais cette notion d’inséparabilité semble jouer
un rôle particulier dans le commentaire, cf. V, 21 et XIII, 20. « Inséparable
de lui-même », Dieu est parfaitement un et ne peut se communiquer. Il y a
peut-être ici un souvenir des Oracles chaldaïques dans lesquels Dieu est άμιστύλ-
λευτος, c’est-à-dire indivisible (Kroll, De or. chald., p. 19 = Proclus, In
Crat., p. 59, 2, Pasquali, H. Lewy, p. 81, n. 56). Remarquer Victorinus, Adv.
Ar., I, 50, 7-8 : spiritus inseparabilis a semet ipso (= § 41, plus haut, p. 29).
5. υπέρ τό παν, cf. VI, 34, et III, 8.
6. πλήρωμα. Comme le propose Kroll, j’introduis une virgule avant ce mot :
Dieu est son propre plérôme, il se remplit lui-même de lui-même. On peut
d’ailleurs se demander en comparant avec VI, 33, s’il ne faut pas relier διά τής
αύτοΰ ένάδος à πλήρωμα ών : c’est de sa propre unité que Dieu se remplit. Por­
phyre, dans Sent., 35, p. 29, 5, applique cette notion à l’intelligible : πεπλήρωται
γάρ έαυτής ή δύναμις. Par une confusion dont nous avons de nombreux autres
exemples, Porphyre a pu transférer cette notion à l’Un. Elle sera appliquée
aux dieux par Proclus, Plat. Theol., p. 50, Portus : αύτοί δέ οί θεοί δι’ εαυτούς καί
παρ’ εαυτών αύτάρκεις εαυτούς πεπληρωκότες, μάλλον δέ πληρώματα τών δλων άγαθών
ύπάρχοντες. Sur πλήρωμα, cf. Corpus Herm., XVI, 3 et la note 12 de A. J.
Festugière.
76 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

ίο αύτοϋ ένάδος καί μονώσεως έχει καί τοΰ-


το, άσχετον διαμένειν πρδς τά μετ’ αύτδν
καί δι’ αύτδν ύποστάντα. Ού γάρ τα μετ’ αύ­
τδν ούτως άκούειν χρή ώς έν ταύτφ
μέν ύπαρχόντων ή τόπφ ή ούσίας
15 ύποστάσει τη αύτη, τοΰ δέ τα πληρώ-
τικά έχοντος καί των άλλων τά δεύτε­
ρα, άλλ’ ούτως ή έννοια <ήν> τώ[ν] μετ’ αύτδν
ώς άποβεβλημένων [άπ’] α[ύ]τ<οΰ> καί τδ
μηδέν οντων πρδς [αύ]τόν· <ού> γάρ αύτδς
20 τδ μή δν καί άκατάληπτ[ον τοις τ]οΰτο γνώ-
ναι βουλομένοις, άλλ’ [ήμεϊς] καί πάντα τά
δντα τδ μη [δέ] ν έσμεν πρδς αύτόν. Δι’ ήν
αιτίαν ούκ έχώρει τδ γνώναι αύτόν, δτι
μηδέν έστιν πάντα τά άλλα πρδς αύτόν,
25 αί δέ γνώσεις τφ όμοίφ αίροΰσι τδ δ-
μοιον. 'Ημείς ούν τδ ούδέν ώς πρδς έκεϊ-
νον, <αύ>τδς δέ τδ μόνον δντως δν (εί άκούσεις
ώς λέγω) πρδς πάντα τά μετ’αύτ<όν>, ούδε-
μίαν έχων πρδς αύτά παραβολήν ή τι-
30 να σχέσιν ούδ’ έκτραπείς άπδ της αύτοϋ
μονώσεως εις πείραν σχέσεως καί πλή-

11. διαμένειν Kroll : διαμένει k ■ ■ ιαμενε. ρ 11 τά k : . α ρ. 11 μετ’ k : μεν ρ.


12. ού γάρ k : ουν ρ.
Ι3· ούτως k : αυτωςp 11 ώς έν ταύτφ k (τ1 valde dub. αυτόν scr. k*” ωsupra ον »ι2 ?) :
ωστενεαυτω ρ.
Ι4· μέν k (μ dub.) ρ |1 ή1 k(dub. ) ρ 11 τόπφ Kroll : τόπων Λ το .. .p 11 ή ούσίας k (ηο
valde dub.) : .ουσίας p.
15. τοϋ δέ k : .ουδέ p.
16. των άλλων k (ν1 dub., α valde dub., λλ et ν2 dub.) : των όλων || τά k (ταυ kac
υ dei.) p.
17. έννοια k (ια valde dub.) : εννω . .p 11 <ήν> Kroll 11 τώ [v ] Kroll : τω λ τ vel γ))
om p. H μετ’ αύτόν k (ε valde dub.) p.
18. [άπ]’ α[ύ]τ<οΰ> susp. Kroll : [άπ]ά[ν]των Kroll . .α.των k (a. veli, τεί v dub.,
ω valde dub.)......... ov p.
19. μηδέν δντων k : . ενονμεν/> || [αύ]τόν Kroll :... τον k om. p || <ού> Kroll.
20. μή Ôv k : μενον/> || άκαταληπτ[ον τοϊς τ]οΰτο Kroll: ακαταληπτ........... ουτο
k (υ ε. ν.) ακαταληπτονωσσ legebat Studemund αυα............. τούτο ρ.
2ΐ. βουλομένοις k (οι vel η) : βουλομενοτε ρ 11 άλλ’ [ήμεϊς] Kroll : αλλε... .k (valde
dub.) αλλοτι .. .p.
22. τό μη[δέ]ν Kroll: οτι. .ry ρ.
23- αιτίαν k : δ........ν p.
24. μηδέν k : μη ον ρ.
26. ήμεϊς k : .μεις p.
ιη. <αύ>τδς Kroll : τος kp 11 δντως k (τ s.v.) p.
28. λέγω k : αεγω/> 11 μετ’ αύτ<6ν> susp. Kroll : μεταταυτα k (τα1 ε. ν.) ρ.
30. ούδ’ έκτραπείς Kroll : ουδεντραπεις k ουδεντροπεις p 11 άπδ k : ατο ρ.
3ΐ. σχέσεως k (inter ε et σ rasura) p.
IV, 10-31 77
également à l’unité 1 et à la solitude 2, qui lui sont propres, de demeurer
sans relations par rapport aux choses qui sont après Lui et par Lui.
Car il ne faut pas entendre « les choses qui sont après Lui » en ce sens
que, d’une part, elles coexisteraient avec Lui, soit par le lieu, soit par
un même processus de réalisation de leur substance et que, d’autre part,
il posséderait la partie de la réalité qui remplit tout3, tandis que les
choses auraient les parties de second rang; mais il faut concevoir « les
choses qui sont après Lui » comme rejetées hors de Lui4 et n’étant
que néant par rapport à Lui.

Nous sommes néant Car ce n’est pas lui qui est non-
par rapport à Dieu étant et incompréhensible pour ceux
qui veulent le connaître, mais c’est
nous et tous les étants qui sommes néant par rapport à Lui. Et voilà la
raison pour laquelle nous n’avons pu le connaître, c’est que toutes les
autres choses sont néant par rapport à Lui, or les connaissances saisissent
le semblable par le semblable 56. C’est donc nous qui sommes le néant
par rapport à Lui, quant à Lui, il est le seul véritablement étant (si
l’on entend dans le sens où je le dis) par rapport à toutes les choses
qui sont après Lui *, ne supportant aucune comparaison ni aucun rap­
port avec ces choses et ne se détournant pas de la solitude qui lui est
propre pour éprouver la relation et la multiplicité, sauf qu’il ne reste

ι. ένάδος désigne l’unité de l’Un. Plus tard, chez Syrianus, In Metaph.,


p. 183, 24 et chez Proclus, peut-être même chez Jamblique (cf. Damascius,
Dub. et Sol., § 100, t. I, p. 257, 20, Ruelle), le mot sera employé au pluriel pour
désigner l’ordre suprême des dieux « supersubstantiels ».
2. μονώσεως, mot cher à Porphyre, cf. De abstin., IV, 20, p. 262, 16 et 264, 14;
dans Simplicius, In Categ., p. 154, 17-20, citant Porphyre (le mot revient trois
fois).
3. πληρωτικά correspond probablement à συμπληρωτικά (cf. Isagoge, p. 10, 9;
14, 20; In Categ., p. 95, 22; 99, 16 ; 125, 25, Busse) pour désigner la partie «essen­
tielle » de la réalité, par opposition à ce qui s’y ajoute comme un accident.
4. Je pense que άπ’αύτοΰ convient mieux au sens général que άπάντων.
5. Adage traditionnel que l’on retrouve chez Porphyre, Sent., 25, p. 11, 5,
Mommert: τφ γάρ όμοίφ τδ δμοιον γινώσκεται δτι πάσα γνώσις τοϋ γνωστού όμοίω-
σις et Epist. ad Marc., 19, p. 287, 2 : χωρεϊν γάρ άνάγκη τδ δμοιον πρδς τδ δμοιον.
6. μετ’ αύτόν. Kroll défend μετά ταΰτα en s’appuyant sur Damascius, Dub. et
Sol., t. II, p. 96, 4 : έοίκασι γάρ οΐ μετά ταΰτα θεοί τφ νφ mais reconnaît la vrai­
semblance de μετ’ αύτόν, attesté en I, 27; III, 9. 11; IV, 1. 11. 12. 17. 28; X, 11;
XI, 34. Le copiste a probablement commis une faute en écrivant μεταυτα, qui a
entraîné la correction μεταταυτα.
78 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
θους· μόνον δτι μηδ’ έν άγνοία μένει
ποτέ τών έσομένων, γιγνόμενα δέ έ-
γνώρισεν ό μηδέποτε έν άγνοια γενό-
35 μένος. Άλλ’ ημείς έοίκαμεν τά ήμέτερα

V. Fol. 64ν.

πάθη εις έκεινον άναπέμπειν τώ


ημάς είναι τώ δντι τδ μηδέν,
εί μή άντιλαμβανοίμεθα της σω­
τηρίου απλότητας αύτοΰ ή<ς> τφ είναι,
5 δπωσοΰν φαμεν έπ’ αύτοΰ είναι, πάντα
τά άλλα <έ'χει> [σω]τηρία[ν] [ώς] έν φω-
τί τοΰ ήλίου τά έπίγεια. Άρ’ ούν γιγνώσ-
κει δ θεδς τδ πάν; Καί τίς ούτως γιγνώσκει
ώς έκεϊνος; Καί πώς γνώσιν [εχων] ούκ ε-
ιο στι πολύς; "Οτι φημί είναι γνώσιν έξω
γνώσεω(ς) καί άγνοιας, άφ’ ής ή γνώσις. Καί
πώς γιγνώσκων ού γ[ιγνώσκει ή π]ώς γι-
γνώσκων ούκ έν άγνοία έστίν; "Οτι ού
γιγνώσκει ούχ ώς έν άγνο[ί^ γενόμ]ενος
15 άλλ’ ώς πάσης ύπερέχων γνώσεως· ού

32. μένει k (ει ex η) ρ.


33· γιγνόμενα k (v1 vel η) ρ.
34· άγνοία Kroll : αγνοια kp.
35· ήμεϊς p : om. Kroll.
ι. άναπέμπειν k : αναπειπτειν ρ 11 τφ Kroll : τωιηι k τω ... .ρ.
2-3- μηδέν εί Kroll ; μηδενειμηδενει k™ (ειμηδεν exp.) μηδέν &...... ειρ.
4· άπλότητος k (λ ε. ν.) : . .π. .τητος p || ή<ς> susp. Kroll ; ην k (dub.) om. p ||
τφ k (ωι dub.) : τω p.
5. φαμεν k : .... μεν p 11 είναι k (fortasseso s.v.) : om. p <τό> είναι susp. Kroll.
6. <έχει> susp. Kroll || [σω]τηρία[ν [««p. Kroll : .ατηρια k om. ρ | | [ώς] coni.
Kroll : εστιν . .kac(exp. k) p || έν k : om. p.
η. επίγεια k : επειγεια p j | post επειγεια spatium in k.
8. τίς ούτως k : τοσου..... p.
9. έκεϊνος k ; om. p || καί πώς k : om. p. || γνώσιν p : γνω... k(~' dub.) [| [έχων]
susp. Kroll : .χ.ν k (χ valde dub., v valde dub.) om. p.
10. δτι k (o vel ε) p || γνώσιν k : γνωσ....... p.
11. γνώσεω(ς) ywyp. KroZZ : γνώσεων Λρ 11 άφ’ής A .· φη ./>]] ή .γνώσις k : ,γνωσιςρ ||
καί k (ακαι Λ00 α1 cancell.) : om. p.
12. γιγιώσκων k : γιγνωσωνρ 11 γ[ιγνώσκει ή π]ώς Kroll Usener : γ[ιγνώσκει εί ] ώς
Baeumker γ[ιγνώσκει ή π]ώς(ού) susp. Kroll γ............. k (dub.) om. p.
13. άγνοία Kroll : αγνοια kp,| | δτι om. p 11 ού k (o vela) p.
14. ώς k ; om. p 11 άγνο[ίφ γενόμ]ενος KroU : αγνό........... ενός k............. ενοςρ.
ΐζ. πάσης k : π .. ,ης/> 11 γνώσεως k ........ρ.
IV, 32—V, 15 79
jamais dans l’ignorance du futur et qu’il a connu les choses passées,
Lui qui n’est jamais dans l’ignorance. Mais, semble-t-il, nous trans­
portons en Lui nos propres affections 1 parce que nous sommes vérita­
blement néant, à moins que nous ne saisissions sa simplicité salvatrice 2,
en l’être de laquelle — en quelque sens que nous disions « être » 3 à son
sujet —, toutes les autres choses ont leur salut, comme, en la lumière
du soleil, les choses terrestres.

Dieu, connaissance Est-ce donc que Dieu ne connaît


libre de tout objet pas le tout? Et qui donc connaît
comme Lui? Et comment (ayant la
connaissance), n’est-il pas multiple ? — C’est, dis-je, qu’il y a une connais­
sance qui est en dehors de la connaissance et de l’ignorance, à laquelle
succède la connaissance. — Et comment, connaissant, ne connaît-il pas ?
Et comment, connaissant, n’est-il pas dans l’ignorance ? — C’est qu’il
ne connaît pas, non pas parce qu’il aurait d’abord été dans l’igno­
rance, mais parce qu’il transcende toute connaissance. Car ce n’est

ι. πάθη. Dans mon article Fragments d’un commentaire de Porphyre, p. 427,


j’ai comparé ce texte avec Porphyre, Epist. ad Aneb,, dans Eusèbe, Praep. ev.,
t. I, p. 244, 1, Mras (et Jamblique, De myster., VII, 5) ; διά των έπιφημιζομένων
τφ θείφ των περί ημάς γινομένων παθών. Mais le sens est différent. Dans le
commentaire Sur le Parménide, Porphyre veut dire que nous transportons en
Dieu la relation que nous avons à lui, pensant par exemple que si nous le connais­
sons, il nous connaît. Dans la lettre A Anébon, Porphyre s’en prend aux « goètes »
qui attribuent aux dieux des passions analogues aux nôtres.
2. σωτηρίου άπλότητος cf. Porphyre, Phil. Hist., fr. XV, p. 13, 23 : δι’ αύτης
(îc. ιδιότητας) σφζομένων.
3- Pour l’emploi ό’εΐναι, à propos de Dieu, cf. X, 25 et XII, 26. Cf. Plotin,
Έηη., VI, 8, 11, 7.
80 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
γάρ ποτ’ άγνοήσας ούκ έπεγίγν [ωσκε ]ν άλ-
λά ν .... <τ>αυτ<ό>τητι καί ειν............... δέ ώς
άγνο .... η........... γιγν .. ............ έτε-
ρότητι. Αΰτη έστίν ή γνώσις ή [θεο]ϋ ούχ έτε-
20 ρότητα έμφαίνουσα καί δυάδα, έπίνοιάν <τε>
(γ)νώσεως καί γιγνωσκομένου [άλλ’ ώς ά]ν ά-
χώριστον δν έαυτ<οΰ>, κά[ν μή άγνοώ]ν ού
γιγνώσκει· ού μήν ούδ[έ άγνοεϊ]εΐ
μή γιγνώσκει.............
25 άληθής τρόπον τινά [καί τή]ν ά[γνοί]αν λαμ-
βάνη έπ’αύτοϋ μή τήν κατ’ έν[αντί]ωσιν
καί στέρησ[ιν............. ] ν δ-
θεν εί μή άγ[νο]εϊ γιγνώσκει καί [διά] τού­
το γνώσεως καί άγνοιας εύρίσκεται [κρεί]τ-
30 των καί πάντα γιγνώσκ...........ν ..] ώσ]περ
τά άλλα τά γνωρίζοντα . υ.........υπαθυ
γιγνώσκει αλ...........η. γνώ­
σις έστίν ούχ ώς γιγνώσκοντος τά γνω-

ι6· ποτ’ άγνοήσας Baeumker : ποτεκνοησαιΛ (εκ ιΖιιά.) ποτενοησαιρ || έπεγίγν [ωσκε ]ν
Kroll : επεγιγν... .ν kp.
16-17 άλλά Kroll : άλμη k (μη dub.) αλλ. p 11 ν k : om. p.
17. <τ>αυτ<ό>τητι susp. Kroll : .αυτατητι k .αυτατη .p 1| και ειν. k : om. p. 11 δέ ώς
A (ς »ι2) p.
χ8. αγνό... .k1* (σαγνο ka° σ exp.) : εαγν .. .ρ || η k (dub.) ρ|| γιγν kp.
19. γνώσις k : γνωσιν p || ή [θεο]ϋ Usener .· η. .υ k (η valde dub., υ dub.) p |1 ούχ
k : ους p.
20. καί δυάδα k : δυ .. .p 11 έπίνοιάν<τε> conieci : επίνοιαν k επίνοια p.
21. (γ)νώσεως Kroll : ενωσεως k (νωσεως dub.) p 11 γιγνωσκομένου k : γιγ................
p U [άλλ’ ώς ά]ν conieci:........ v k (dub.) om. p.
22. έαυτ<οϋ> conieci : έαυτφ Kroll εαυτω k (ω dub.) εαυτ.. .p || κΐ[ν μή άγνοώ]ν
conieci : κα.. ,ανεν.. .ν k (α valde dub., εν dub.) κα....... νεν. . ομ p.
23· ού μήν ούδ’[άγνοεΐ] εί conieci: ου μην ουδ...........και ποιεί k (κ dub., π valde
dub.) ουμηνο..........καιποιει ρ.
24· μή γιγνώσκει k (ει vel η) : μή γιγνώσκη Kroll om. p 11 post γιγνώσκει leg. δόξα
Kroll om. p.
25. [και τή]ν [άγνο t\mconieci :......... v ... m k (y2 s. v.)&tjovxv susp. Kroll om. p.
25-26. λαμβάνη Kroll : λαμβανη kp || κατ’ έν[αντί]ωσιν Usener : καταν... .ωσινΛ (κ
dub., τ dub., α2 valde dub., ω valde dub.) om. p.
27. στέρησ[ιν] Kroll : ετερησ . .k (σ vel ι) ετερη .. .p 11 v k (vel π) : om. p.
27-28. δΟεν k : .θεν p.
28. άγ[νο]εϊΚτοΖΖ : αγ. ,ειΛ ε... .ειρ|| γιγνώσκεικα'ιΛ(κεικαιuaZiZe <Ζ«δ.) p 11 [διά]
Kroll.
29· εύρίσκεται k : om. p.
29-30· [κρεί]ττων Kroll :__ ττων k..... ωνρ
30. πάντα γιγνώσκ..........ν .. [ώσ] περ Kroll : παντωνγνωσιν .... περ ρ.
3ΐ. τά άλλα À®0 (ωςτααλλα Àoc exp. ως) .■ ως τα αλλαρ || τά γνωρίζοντα k (γνωριζ
valde dub.) : τ..............νταρ 11 υ........ υπαθυ k (π valde dub., α veli., θ vel ο) ; om.p.
32. αλ k (dub.) : om.p.
33. ώς γιγνώσκοντος k : γιγνωσ.. ,τ.... ρ.
V, 16-33 81
pas après avoir été un moment dans l’ignorance qu’il s’adjoint
ensuite la connaissance, mais... Telle est la connaissance propre à
Dieu : elle ne laisse apparaître 1 aucune altérité, aucune dyade, aucune
distinction 2 conceptuelle entre connaissance et connu, mais, comme
s’il était 3 inséparable Lui-même de Lui-même (même, s’il n’ignore
pas), il ne connaît pas... Car on ne peut dire qu’il ignore, même s’il
ne connaît pas4. (Et pourtant) d’une certaine manière on admettrait
en Lui aussi (l’ignorance), mais non pas celle qui se définit selon la
contrariété et la privation5... selon laquelle, l’on ne peut connaître
que si l’on n’ignore pas ; et en cela il se révèle comme supérieur à l’oppo­
sition entre connaissance et ignorance et il connaît tout, mais non pas à
la manière des autres sujets connaissants....
Telle est la connaissance (propre à Dieu) : elle n’est pas comme celle

ι. έμφαίνουσα, cf. Victorinus, Adv. Ar., I, 49, 11 (§ 36) : « Quod nullam


imaginationem alteritatis habet. »
2. έπίνοιαν... γιγνωσκομένου. Cf. XIV, 2. On remarquera, chez Porphyre,
Sent., 44, p. 44, 9 : επίνοιαν ούδεμίαν έν έαυτφ ανοησίας έχων, texte dans lequel
έπίνοια est synonyme d’ έμφασις. Dans notre commentaire, il s’agit exacte­
ment de la « distinction qui se manifeste entre ».
3. <άλλ’ ώς α>ν άχώριστον, cf. IV, 7· Άχώριστον reprend sous une forme néga­
tive l’idée exprimée par Plotin, Enn., VI, 9, 6, 49 : έν δέ ôv συνύν αύτω ού δεϊται
νοήσεως έαυτοϋ; emploi du neutre comme dans Plotin, cf. H. R. Schwyzer, art.
Plotinos, Paulys Realencykl., t. XXI, col. 514.
4. Les conjectures s’appuient sur le parallélisme des négations, cf. V, 28.
5. C’est le problème classique des formes négatives, cf. Victorinus, Adv.
Ar., IV, 23, 24-25 (§ 78) : « Non quidem per στέρησιν ... sed per supralationem. »
Cf. Simplicius, In Categ., p. 396, 3 sq., Kalbfleisch. L’ « ignorance » divine
transcende l’opposition entre connaissance et ignorance.
82 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

στά, άλλ’ αύτδ τοϋ[το γνώσις ο]ύσα. 'Ως γάρ έστι


35 φως φωτιζόμενον, οιον τδ τοΰ άέρος

VI. Fol. 64*.

φως τδ άφ’ ήλίου, καί έστι φως άφώτισ-


τον τδ μή έσκοτισμένον ύπάρχον φως,
άλλ’ αύτδ τοΰτο μόνον φως ον οιον τδ
τοΰ ήλίου τδ έν αύτφ, ούτως έστι καί γνώ-
5 σις γιγνώσκοντος καί έξ άγνοιας εις γνώ-
6 σιν έλθόντος τοΰ γιγνωσκο μενού
8 καί πάλιν άλλη γνώσις άπόλυτος
ού [γιγν]ώ[σκοντ]ος ούσα καί γιγνωσκομέ-
10 νου, άλλά τδ έν τοΰτο γνώσις ούσα πρδ παν-
τδς γιγ<ν>ωσκομένου καί άγνοουμένου <καί>
εις γνώσιν έρχομένου. Άλλ’ αισθάνομαι
έμαυτοΰ έξολισθάνοντος της εκείνου
έν άπ[λό]τ[η]τι γνώσεως καί άσχέτου πρός
15 τε γνωστά * * * καί ά[σα]φή φθεγγομένου διά
τήν της ερμηνείας έν τούτοις άσθένειαν.
Διδ άποστηναι άμεινον ή μερίζεσθαι πε­
ρί τδ ά[με]ρές. Εκείνο μέν[τοι εΐδέναι] χρή,
ώς ούδέν πρδς αύτδν τά δι’ αύτδν ύποστάν-
20 τα διά τδ άσύμβλητον <της αύτοϋ ύποστάσεως>
μ<εθ’ ής> ούδέ τά <μετ’> αύτδν γεγο­
νότα ούδέ έν αύτω οντα έν <τ>αύτω έστιν
34· αύτο τοϋ[το γνώσις ο]δσα Kroll: αυταιου............... υσα k αυταισυ.— p || ώς
om.p.
35· οϊον Baeumker : ομη k (dub.) om.pH τδ τοϋ άέρος k :om.p.
VI (tota pagina deest inp.)
1-2. άφώτιστον Kroll: αφητιστον k (η vel v).
2. μή k : μηδέ susp. Kroll.
3. μόνον k (ovov dub.) 11 δνοιον Kroll : ανοιονΛ”0 (ανοίων ο vel σ ί.ω, ο1 et ν dub.).
4. αύτφ Kroll : αυτω k.
6-8. γιγνωσκομένου καί Kroll : γιγνωσκομενουκαιεξαγνοιασεισγνωσινελθοντοςτου
γιγνωσκομενουκαι k (dittogr.).
9· [γιγν]ώ[σκοντ]ος Kroll : ■ ■. ·ω....ος k (ante ω fortasse μ).
ίο. άλλά KroZZ .· άλλο Λ (valde dub.).
11. γιγ<ν>ωσκομένου Kroll 11 <καί> Usener.
12. αισθάνομαι Kroll : αισθαμομοι k (θ vel o vel ς vel ε, αμο et ο2 3dub.,)
4 .
14. έν άπ[λό]τ[η]τι Baeumker : εναπαντιτι k (εναπ et τ2 dub. αντί valde dub.).
15. [καί άγνωστα] susp. Kroll 11 ά[σα]φή Kroll : α. . φη k (α vel 8) 11 φθεγγομένου
Kroll : φθειτομενους k (σ s. «.).
16. ερμηνείας Kroll : ερμηνιας k 11 τούτοις Λ®0 (ι ex υ) 11 άσθένειαν Kroll : ασθενιά k.
18. ά[με]ρές Kroll : a. . . ρες k (a vel λ vel μ) 11 μέν[τοι εΐδέναι ]χρή Kroll : μέν<οδν
άπό>χρη Usener sed brevius.
20. <της αύτοϋ ύποστάσεως> conieci : αυτηςτοπροςτοσω k.
21. μ<εθ’ής> conieci : μαο. ε k (ο valde dub. ε dub.) || ούδέ τά<μετ’> αύτόνconieci :
ουδεταωσεαυτον kpe ουδενεκτωνωσεαυτον (νεκ exp. eta s. ων scrib., ωσε dub., ε vel σ)
22. <τ>αύτφ conieci || εστϊ (accentus dub.) k.
V, 34 — VI, 22 83
d’un sujet connaissant les choses connues, mais elle est une connais­
sance qui est ce Lui-même. Car, de même qu’il a une lumière qui est
illuminée, telle la lumière de l’air, qui vient du soleil, et qu’il y a une
lumière qui n’est pas illuminée, parce qu’elle n’est pas une lumière qui
s’obscurcit *, mais qu’elle est une lumière qui n’est que cela, telle la
lumière du soleil quand elle reste en lui, ainsi il y a aussi une connais­
sance qui est connaissance d’un connaissant, passant de l’ignorance à
la connaissance du connu, et il y a encore une autre connaissance, absolue
celle-là, et qui n’est ni connaissance propre à un connaissant, ni connais­
sance d’un connu, mais connaissance qui est cet Un-là avant tout connu
ou inconnu et tout sujet parvenant à la connaissance.

Dieu est absolument Mais je me sens glisser 2 hors de


retranché de toutes choses Ja connaissance propre à Celui-là,
connaissance qui reste dans la sim­
plicité et sans relations aux choses connues ou inconnues et voici que je
profère des formules obscures 3 à cause de mon impuissance à exprimer
ces choses. C’est pourquoi il vaut mieux renoncer à cette recherche
plutôt que de nous diviser nous-mêmes dans notre recherche de l’indi­
visible 4 En tout cas, il faut savoir que les choses qui ont leur réalité par
Lui ne sont rien par rapport à Lui, à cause du caractère incomparable de
son hypostase propre 5, avec laquelle ni les choses qui sont engendrées
après lui 6, ni même celles qui sont en lui ne coexistent ’. C’est pourquoi

1. On remarquera la cohérence entre cette image de la lumière sans déclin


et celle du coucher de soleil, phénomène relatif à la terre qui n’affecte pas le
soleil lui-même, III, 26.
2. Porphyre sent les difficultés de la doctrine qu’il expose : il prétend donc
qu’il ne peut continuer à décrire cette connaissance absolue, cette connaissance
« dans la simplicité et sans rapports au connu ». Il ne glisse pas hors de la connais­
sance qu’il aurait de Dieu, mais hors de la notion qu’il se fait de la connaissance
absolue propre à Dieu. Chez Plotin aussi, Erm., VI, 9, 3, 6, l’âme est prise de
vertige, έξολισθάνει, parce que l’Un est pour elle un objet privé de toute forme.
3. ά[σα]φή φθεγγομένου, cf., à propos des balbutiements de l’enfant, Porphyre,
Ad Gaurum, XII, 4, p. 51, 6, Kalbfleisch : άσημα. . . φθέγγεται,
4. άποστήναι... μερίζεσθαι. — C’est la méthode de négation opposée à la
méthode de division. Au lieu de simplifier l’âme pour qu’elle puisse atteindre
l’indivisible, la méthode de division la rend multiple.
5. <τής αύτοΰ ύποστάσεως>, , cf. I, 32, où l’on retrouve une construction ana­
logue : διά τό . . . τής. . .
6. <μετ’> αύτόν. Cf. III, 9· il ; IV, il, et surtout IV, 12.
7. <τ>αύτφ, cf. IV, 13·
84 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
δλως· διά ούδέ οίόν τέ έστιν τον εις έννοι­
αν αύτοΰ [ΐ]όντα έχόμενον τών άλλοτρί-
25 ων αύτ[οΰ] άντειλήφθαι τής έννοιας αύ­
τοΰ· εί δέ, άποστάντα δεϊ πάντων καί έαυτοΰ
πε[λάζειν] αύτώ, μηδέν νοοΰντα άρα <ή> δ-
σον έξηρημένον αύτό άπό τών άλλων,
ούτως δέ έξηρημένον ούχ ώς εϊ τις
βθ <εί>ς την άπάθειαν έξελών τι άποθεϊτο άλλο
τι. Ούδ[έ τι κο]ινδν έχει προς τά γιγνόμε-
να, άλλ’ έστιν το μηδέν ταΰτα προς αύτδν
πεπληρωκότος αύτοΰ <αύτδν> της αύτοΰ ένάδος
f ιδίως καί ώς αύτδς οιδε υπέρ τδ παν ώς καί
35 τοΰ παντδς δντος έν αύτώ μηδέν είναι...

VIL Fol. 67ν.


τοΰτον τδν τρόπον· 'Άρ’ ούν ούδ’ έν χρό­
νω τδ παράπαν δύναιτ’ άν είναι τδ έν, εί τοι-
οΰτον εϊη; <ή> ούκ άνάγκη, έάν τι ή έν χρόνω,
άεί <αύ>τδ αύτοΰ πρεσβύτερον γίγνεσθαι; Ά-
5 νάγκη. Ούκοΰν τό γε πρεσβύτερον άεί
νεωτέρου πρεσβύτερον; Τί μήν; Τό
πρεσβύτερον άρα έαυτοΰ γενόμενον
καί νεώτερον άμα έαυτοΰ γίγνεται, εϊ-

24· [ί]όντα Kroll.


26· καί (add. s.v. m2.)
27· πε[λάζειν] Kroll || <ή> Kroll.
28. έξηρημένον Kroll : έξηρημένον k || αύτό Kroll : αυτου k.
29. ούτως δέ έξηρημένον Kroll : ουτωσδιεξηρημενον k (σδι dub.) 11 τις kpc : τισε k ae
(ε exp.).
30. <έ>ς την απάθειαν Kroll ((εΐ)ς scripsi) ; στιναπαθειαν k (θει dub.) || άποθεϊτο
αποθοιτοΛ.
31. ούδ[έ τι κο]ινδν Kroll : ουα... ινον k (α dub.).
33· αύτοΰ <αύτόν> conieci : αύτοΰ k.
34· ιδίως καί ώς αύτδς οΐδε k (οι et ε dub.). : ίδίφ f καί ώς αύτδς οϊδε Kroll
35. μηδέν είναι susp. Kroll : μηδενειναι k μηδ’ ένεϊναι Kroll in textu.
vu. (hic denuo p)
1. τδν k (0 ex correctione?) p 11 ante άρ’ spatium et A maj. litt. in k.
1-2. χρόνω Kroll: χρονω k (ω ex 0) p.
2. usque ad VIII 1 in sinistra margine, signum citationis > sing. lin. k || είναι k
(at s.v.) p.
3. <ή> Kroll H ή Kroll .· η kp || χρόνω Kroll : χρόνω kp.
4. <αύ>τδ Kroll 11 post γίγνεσθαι invenitur in k signum duorum punctorum hoc modo :
idem deinceps ante singulas responsiones.
5. άεί ; ανει (v canc. et exp.) p.
7. πρεσβύτερον k (oexe) p || γενόμενονkpc (γενονομενον ov exp.) p : γιγνόμενον
Plato.
8. άμα έαυτοΰ kp : έαυτοΰ άμα Plato 11 γίγνεται kpc (γεγνεται kac ε* 1 canc. et 1 s. t>.)
VI, 23 — VII, 8 85

il n’est pas possible à celui qui cherche à atteindre sa notion x, de saisir


cette notion, tout en restant attaché aux choses qui Lui sont étran­
gères. Si l’on veut l’atteindre, il faut, après avoir abandonné tout et
soi-même, s’approcher de Lui, en ne pensant rien, sinon qu’il est
séparé de toutes les autres choses, et séparé de telle manière que ce
ne soit pas comme si par exemple l’on séparait une partie d’un tout en
lui réservant l’impassibilité, tandis qu’on laisserait de côté une autre
part. Et il n’a rien de commun avec les choses engendrées, mais ces
choses sont le néant par rapport à Lui, tandis qu’il se remplit lui-
même 12 par sa propre unité 3... au-dessus de tout 4, en sorte que, 5 de
tout ce qui est, rien n’est en Lui.

3. Le temps et l’Un
(Parm., 141 a 5)

de cette manière : « Mais est-ce que ce n’est pas dans le temps lui-même
que l’Un ne pourrait être, s’il est tel ? Et n’est-il pas nécessaire, si quelque
chose est dans le temps, qu’elle devienne toujours plus vieille qu’elle-
même ? — Cela est nécessaire. — Mais le plus vieux est toujours plus
vieux qu’un plus jeune ? — Comment donc ? — Ce qui est devenu plus
vieux que soi-même devient en même temps plus jeune que soi, s’il lui

1. Ces deux emplois d’ έννοια αύτοϋ (cf. également IX, 33) sont peut-être
à rapprocher de la notion de προέννοια (II, 2o). On remarquera que Porphyre,
à propos de la remontée de l’àme de Plotin vers le « premier Dieu », nous dit
(Vita Plotini, 23, 8) qu’elle s’effectue ταϊς έννοίαις et selon les voies prescrites
par Platon dans le Banquet. Si l’on compare ce texte avec Epist. ad Marc., 10,
p. 281, 5, où Porphyre conseille à sa femme de « rassembler et d’unifier ses
notions innées » (cf. également 290, 8 et 291, 4), on peut se demander si ces έννοιαι
de la Vita Plotini ne sont pas les notions innées de Dieu qu’éveille l’effort de
remontée vers Dieu. Ces notions nous sont intérieures, même la προέννοια
de II, 20, mais il faut se détacher de tout, pour les découvrir.
2. Je lis αύτοϋ <αύτόν> à cause de IV, 8-9, qui me semble un texte parallèle.
3. On pourrait conjecturer [κα]ί ώς <ΐδ>ί[α]ς ά<πλ>ό[τητος], car je pense qu’il
faut chercher ici un parallèle à καί μονώσεως de IV, 10 et que la lecture pro­
posée par Kroll est très peu satisfaisante.
4. ύπέρ τδ παν, cf. IV, 8.
5. ώς = ώστε, cf. IX, 7-8.
86 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
περ μέλλει έχειν δτου πρεσβύτερόν τι γί-
ιο γνεται. Πώς λέγεις; Ώδε· διάφορον έτε­
ρον έτέρου ούδέν δει γίγνεσθαι ήδη
δντος διαφόρου, αλλά τοΰ μέν δντος ήδη
είναι, τοΰ δέ γεγονότος γεγονέναι, τοΰ
δέ μέλλοντος μέλλειν τοΰ δέ γιγνομέ-
15 νου ου<τε> γεγονέναι ούτε μέλλειν ούτε
ειναί πω τδ διάφορον, άλλά γίγνεσθαι καί
άλλως ούκ είναι. Ανάγκη γάρ. Άλλά μην
τό γε πρεσβύτερόν διαφορότη{το)ς νεω-
τέρου έστίν καί ούδενδς άλλου. ’Έστι γάρ.
20 Τδ άρα πρεσβύτερόν αύτοϋ γιγνόμενον
ανάγκη καί νεώτερον άμα έαυτοΰ γί­
γνεσθαι. ’Έοικεν. Άλλά μην καί μήτε πλεί-
ω έαυτοΰ χρόνον γίγνεσθαι μήτε έλάτ-
τω, άλλά τδν ίσον χρόνον καί γίγνεσθαι
25 έαυτώ καί είναι καί γεγονέναι καί μέλ­
λειν έσεσθαι. Ανάγκη γάρ ούν καί ταΰτα.
Ανάγκη άρα έστίν ώς έ'οικεν δσα γε έν χρό-
νφ έστίν καί μετέχει τοΰ τοιούτου, έ­
καστον αύτών την αύτήν τε αύτδ αύτω
30 ηλικίαν έχειν καί πρεσβύτερόν τε αύ-
τοΰ άμα καί νεώτερον γίγνεσθαι. Κιν­
δυνεύει. Άλλά μην τφ γε ένί τών τοι-
ούτων πραγμάτων ούδέν μετην.
Ού γάρ μετην. Ούδέ άρα χρόνου αύτφ μέ-
35 τεστιν ούδέ έστιν έν τινι χρόνφ. Οΰκουν

8-ρ. εϊπερ k (s2s.v.)p.


g. μέλλει k f μ ex ο ? J p 11 τι kp ; om. Kroll in textu et Platonis codices.
ίο. διάφορον/) (et Τ) : διαφέρον k (et B).
11. ήδη Kroll p : ηδηι k.
12. άλλά k (\s. v.) τοϋ k : τονp 11 δντος kp : ήδη δντος Plato.
15. οΰ<τε> Kroll.
16. τδ kp (et T) : om. B.
17. γάρ kp (et T) : γάρ άν B.
18. διαφορότης Kroll fPZ«to/.· διαφοροτητος Λ/>.
iç. έστι 2 k : εστιν/>.
22- 23· πλείω k : πλέω ρ.
23 · χρόνον γίγνεσθαι kp (et Τ) .· γίγνεσθαι χρόνον 2J.
23- 24· έλάττω k : ελαττων ρ.
25 · έαυτφ k fcoi ex 00) ρ.
27· εοικεν Z>pc .· ειοικεν kac (ι1 exp) εοικε/>.
29· αύτών kv° : αυτόν Λ®0 (ο cancell. et ω s. ν.) ρ || αύτδ k (α. fortasse e correct.) p.
33. πραγμάτων kp : παθημάτων Plato.
34. αύτφ Kroll : αυτω kp.
VII, 9-35 87

faut avoir de quoi devenir plus vieux en quelque mesure. — Comment


dis-tu? — Ceci : Une chose ne peut devenir différente d’une autre
qui est déjà différente, mais elle ne peut qu’être différente de ce qui
est déjà différent, être devenue différente de ce qui est devenu diffé­
rent, et devoir devenir différente de ce qui doit devenir différent. De
ce qui devient différent, impossible qu’elle soit devenue, qu’elle doive
devenir, qu’elle soit différente, mais elle le devient et, absolument,
elle ne l’est pas. — C’est nécessaire en effet. — Mais plus vieux cons­
titue une différence par rapport à plus jeune et à rien d’autre. — C’est
exact. — Ce qui devient plus vieux que soi doit donc devenir en même
temps plus jeune que soi. — Il le semble! — D’autre part, il ne doit
pas devenir plus longtemps ni moins longtemps que lui-même, mais il
doit devenir, être, être devenu, devoir être, aussi longtemps que lui-
même. — Cela aussi est nécessaire. — Il est donc nécessaire aussi, à ce
qu’il semble, que, pour tout ce qui est dans le temps et participe du
temps, chaque objet ait le même âge que soi-même et devienne en
même temps plus vieux et plus jeune que soi. — Il se pourrait bien.
— Mais l’Un n’a jamais eu de part à des choses de ce genre. — Jamais,
en effet. — Donc il ne participe pas non plus au temps et il n’est pas
dans un temps. — Non certes, ainsi que certainement le dira notre
raisonnement. »
88 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

VIII. Fol. 07r.

δή, ώς γε ό λόγος έρεϊ.’ Ακολουθίαν λαμ­


βάνει πρώτον τοιαύτην 'εί μήτε πρεσ-
βύτερον μήτε νεώτερον ή τήν αύτήν
ήλικίαν τό έν έχον εϊη, ούδ’ αν έν χρόνω
5 τδ παράπαν δύναιτ’ αν είναι τδ τοιοϋτον’,
ιν’ έχοι αν τήν άναφοράν είς τό" 'εί μήτε
πρεσβύτερον ή νεώτερον ή τήν αύτήν
ήλικίαν έ'χον <τδ> έν·’ οΐς άκολουθεϊ τδ μηδ’ αν
έ[ν Χ]ρ [ό M<p] παράπαν αύτδ δύνασθαι είναι,
ίο καί άντιστρέφει· 'ή ούκ άνάγκη, έάν τι ή έν
χρόνφ, άεί αύτδ αύτοϋ πρεσβύτερον γίγνε­
σθαι.’ Λαβών δέ [το]ΰ[το έπάγει], δτι τδ πρεσβύ­
τερον άεί νεωτέρου πρεσβύτερον έστιν.
Αλλά πρεσβύτερον λέγεται μέν καί έπί τοϋ
15 καθ’ έαυτδ πρεσβυτέρου καί άντί τοϋ γέροντος·
λέγεται γάρ καί δ γέρων πρεσβύτερος άπολύ-
τως. "Οταν δέ πρεσβύτερον λέγωμεν (αύτ<ώ> προσση-
μαίνον[τες τδ] ώς πρδς νεώτερον λεγόμε­
νον ώσπερ πλουσιώτερον) ώς προγενέ-

ι. έρεϊ kp : αίρει Kroll (et Plato) 11 in kpost έρεϊ spatium et maior littera.
i-2. λαμβάνει k : λαμοανη p 11 πρώτον k :........ o» p 11 τοιαύτην k (a ex ο) : τοσαυτην p.
4. χρόνφ p : χρονω k.
5. τό παράπαν δύναιτ ’âv k : . ·. ταυ......... ταν/> || τοιοϋτον k : τοσουτον/,.
6. ïv’ έχοι àv k (i1 dub., v1 valde dub., oeta. dub.) : ενεχειαι p 1| τήν om. p |1 αναφοράν
k : διαφοράν p.
7. ή τήν p Kroll : ην την k.
8. <τό> Kroll |1 έν οΐς k (ε dub., νοις valde dub.) : om. p. 11 άκολουθεϊ το μηδ ’άν om. p.
9. έ[ν χ]ρ[ό]ν[φ] Baeumker : π (valde dub.).. ρ (dub.).. ν (vald. dub.). τ k
προ .. ον p II είναι k ; ει.. p.
10. καί om.p 11 άντιστρέφει k (ει s.v.) p 11 έάν k : σα» p 11 ή Kroll : η kp 11 έν k : ε.. p.
11. άεί Kroll : δει k (ε valde dub.) δ... p || αύτό αύτοϋ k : αυτου αυτό p. ||
πρεσβύτερον k (p1 s. v.) : προεσβυτερον p.
12. λαβών A ; λακών11 δέ k (valde dub.) :om.p || [το]ΰ[το έπάγει] Kroll : ...
υ......... k. .ου... p.
12-13. πρεσβύτερον k : πρεσβυ .. pov p.
13. άεί k : και p.
14. καί έπί τοϋ k ; κα............ p.
15. καθ’ εαυτό k .· κα. ... p 11 πρεσβυτέρου Kroll ρ : πρεσβύτερον k 11 καί k : κα. p
ώς Usener 11 άντί τοϋ γέροντος k : τοσουτουοντος ρ.
ι6· λέγεται k (ι s. ν.) ρ 11 γάρ k : om. p.
16- 17· άπολύτως k: απολυτω. ρ || πρεσβύτερον k (τε s. v.): πρεσβυτέρου p ||
λέγωμεν k : om. p.
17- 18. αύτ<φ> προσσημαίνον[τες τό] scripsi : αυτοροσημαινομ. . . k(a. dub., o2 velç
vel ε) ............. μαινομ......... p ού προσσημαίνον[τες τό] Kroll.
19. πλουσιώτερον k : ............. εωτερον p || προγενέστερον k : προσενεστερον p
πρός πενέστερον Baeumker.
VIII, 1-19 89
Il commence par poser l’enchaînement nécessaire 1 que voici : « Si
l’Un n’était ni plus vieux ni plus jeune ni du même âge que soi-
même, un tel Un ne pourrait absolument pas être dans le temps »,
afin qu’il se rapporte à cet antécédent : « Si l’Un n’était ni plus vieux,
ni plus jeune, ni du même âge »; d’où il suit nécessairement qu’il ne
peut absolument pas être dans le temps et il convertit : « Est-ce qu’il
n’est pas nécessaire, si quelque chose est dans le temps, qu’elle devienne
toujours plus vieille qu’elle-même ? » Prenant cette prémisse, il ajoute que
le plus vieux est toujours plus vieux qu’un plus jeune. Mais « plus vieux »
se dit aussi du plus vieux en soi et à la place de « vieillard » ; car le vieil­
lard est appelé aussi « vieux » absolument. Mais lorsque nous disons
« plus vieux » (en signifiant en même temps par ce mot le rapport à
un « plus jeune », comme on dit « plus riche »), donc au sens de « plus

i. Porphyre commence par analyser la structure de l’argumentation de Platon


qui est effectivement assez déroutante. Il montre que Platon pose une consécution
qu’il convertit ensuite et c’est cette conversion qui fait comprendre le raisonne­
ment initial. En effet Platon qui veut arriver à la conclusion : l’Un n’est pas
dans le temps, pose comme majeure :« Si l’Un n’est ni plus vieux, ni plus jeune,
ni du même âge que lui-même », il en conclut : « L’Un ne sera pas dans le temps. »
Mais il convertit ensuite son raisonnement qui devient alors : « Si quelqu’un
est dans le temps, il deviendra plus vieux que soi. » Cette première conclusion
semble anodine, mais Platon va montrer que, dans le cas de l’Un, elle entraîne
à des absurdités. Il commence par une affirmation, apparemment aussi anodine :
« Ce qui est plus vieux est nécessairement plus vieux qu’un plus jeune. » Por­
phyre la commente en distinguant deux sens de πρεσβύτερος, un sens absolu
qui équivaut à vieillard, et un sens relatif selon lequel effectivement dans la
notion de « plus vieux » est présente implicitement la notion de « plus jeune ».
Il arrive alors au tournant décisif de l’argumentation de Platon : « Ce qui est
plus vieux que soi sera donc plus jeune que soi. » Il montre l’absurdité apparente
de cette formule : le temps plus long de la vie du vieillard ne devient pas le
temps plus court de la vie d’un jeune homme. C’est également impossible si
l’on considère la réalité corporelle. Porphyre commence donc à énumérer les
opinions des commentateurs sur ce passage de Platon. Certains prétendent qu’il
s’agit d’un raisonnement sophistique. Comme le signale Kroll, Proclus fait
allusion à cette même exégèse (In Parm,., p. 1225, 37; 1226, 2; 1227, 22) qui était
probablement propre à ceux qui considéraient le Parménide comme un exercice
logique (Proclus, In Parm., p. 630, 37; 634, 6; 1052, 1; 1079, 18 et Plat. Theol.,
I, 9, P· 17, 29)·
90 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
20 στερον, άμα τη νοήσει αύτοΰ ούν ύποβάλ-
λετα[ι καί ή] τοϋ νεωτέρου ηλικία. Πώς
οδν τδ πρεσβύτερον αύτοΰ γιγνόμενον καί
(νεώ)τερον έαυτοΰ γίγνεται; πρεσβύ­
τερον μέν λέγετα[ι έ]αυτοΰ γίγνεσθαι τφ
25 τοΰ βίου αύτοΰ τδν χρόνον πλείονα γίγνε­
σθαι· τδ δέ αύτδ καί νεώτερον έαυτοΰ γί-
νεσθαι πάσα [άδ]υ[ναμία]· ού γάρ δή έλαττον
χρόνφ γίγνεται μή δν πρότερον, ϊνα
νεώτερον γένηται- άλλ’ ούδέ κατά τήν
30 σωματικήν ούσίαν σύστασιν έπί τδ
ν[εώτερον λαμβάνει, ϊνα] ν[εώ]τερον γίγνηται.
Πρδς δή ταΰτα άλλοι μέν άπήντων δτι
σοφιστικός δ λόγος καί γυμναστικός· νε-
ώτερος γάρ έκ πρεσβυτέρου ού γίγνεται, άλ-
35 λ’ οϊον άπογίγνεταΐ' ώστε δταν ρηθή δτι . . .

IX. Fol. 92γ.


μή ουσας τίκτει έν έαυτφ. Οι δέ άρπάσαι
έαυτδν έκ πάντων τών έαυτοΰ είπόν-
τες δύναμίν τε αύτώ διδόασι καί νοΰν
έν τη άπλότητι αύτοΰ συνηνώσθαι καί

20. άμα k (vel αλλα,) ; om. p || τη νοήσει Kroll : τηνοησι k (τ et o et σ dub., ην valde
dub.) om. p.
20-21. αύτοΰ οδν ύποβάλλετα[ι] scripsi: αυτουουνυποβαλλει.α k?c(exp. ουνυπο)
αυτουουνυπο αλλ... p αύτοΰ ύποβάλλετα[ι] Kroll.
2ΐ. [και ή] coni. Kroll Π τοΰ k (valde dub.) p || ηλικία k: ε.λικιαρ || ante πώς
spatium in k || πώς om. p.
22. οδν k .· ου .p 11 τό πρεσβύτερον Kroll : τ.... τερον k............. τερον p.
23. (νεώ)τερον Baeumker : πρεσβύτερον kp.
24. λέγετα[ι] Kroll: λεγετα. k om. p [έ ]αυτοΰ KroZZ .·. αυτός k (σ valde dub.)
.αυτ.. .p || τφ Kroll : τω kp.
25-26. γίγνεσθαι k : γιγνεσται p.
26. αύτό k : αυτ. p.
2(>-2Τ· γίνεσθαι A; γιγνεσται/, || πάσα k (πασ valde dub., a dub.) : om. p. || [άδ]-
υ[ναμία] Usener : άσυνεσία susp. Kroll om. p || ού γάρ δή έλαττον Kroll: ουγαρ-
δηελαττονι k om. p.
28. χρόνφ k (dub.) : ...ενωζρ.
30. σωματικήν k (σω et ικ valde dub., τ et η dub.) : .. .ματ.... p. || ούσίαν k :
... av p II σύστασιν k : ... σιν p 11 τό Kroll : τον kp.
31. ν[εώτερον λαμβάνει ίνα] Kroll : v ... k (dub.) om. p || ν[εώ]τερον Kroll : v ..
τερον k (v dub., τ valde dub.) ... τερον p || γίγνηται k : γιγνητ.. p.
32. πρόςΛ (π mg.) p 11 άλλοι k : αλλ.. p || μέν k :vevp.
33. σοφιστικός k : σοφ . . . ,κος p.
33- 34. νεότερος k : νεωτερ. . . p 11 γάρ έκ k : . .. κρ || ού k (s. v.) : om. p.
34- 35. άλλ’ οίον k : αλλο.ον p || ρηθή Kroll : ρηθη kp.
1. οΰσας k (a ex correct. ?) p 11 έαυτφ Kroll : εαυτω kp.
4. συνηνώσθαι Kroll : ευνηνωσθαι kpc ενηνωσθαι k'lc (υ s. v.) p.
Vin, 20—IX, 4 91
âgé », en entendant ce terme, l’âge du plus jeune est en même temps
sous-entendu. Comment donc celui qui devient plus vieux que soi
devient-il en même temps plus jeune que soi ? Car devenir plus vieux
que soi se dit du fait que le temps de la vie est plus grand. Mais que
celui-là devienne en même temps plus jeune que soi, c’est totalement
impossible. Car il ne devient pas plus petit par le temps, comme si le
passé n’existait pas, en sorte qu’il devienne plus jeune. Et ce n’est pas
non plus selon la substance corporelle qu’il vient à coïncider avec le plus
jeune en sorte qu’il devienne plus jeune. A cela certains répondaient
qu’il s’agit d’un raisonnement sophistique et fait par manière d’exer­
cice. Car on ne devient pas plus jeune en devenant plus vieux, mais
on cesse de l’être. En sorte que lorsqu’il est dit que...

4. Dieu est inconnaissable

Différentes opinions concernant « ce...les engendre en lui, alors qu’elles


que Dieu est » ne sont pas. D’autres, bien qu’ils
affirment qu’il s’est lui-même dérobé 12
à toutes les choses qui sont à Lui, concèdent néanmoins que sa puis­
sance et son intellect sont co-unifiés2 dans sa simplicité3, et même

1. Sur cette citation des Oracles chaldaïques, cf. W. Kroll, De or. chald.
p. 12 et H. Lewy, Chaldaean Oracles, p. 78, n. 45. Autre témoignage, Psellus,
Expos, in or. chald., P.G., t. CXXII, 1144 a : ό πατήρ έαυτόν ήρπασεν ούδ’έν έή
δυνάμει νοερά κλείσας ίδιον πυρ, « Le Père s’est dérobé lui-même et il n’a
pas enfermé son propre feu dans sa puissance noétique ». Cette citation de
Psellus éclaire notre texte : Porphyre a considéré les deux propositions comme
synonymes : le Père s’est dérobé et ne s’est pas communiqué, même à sa propre
puissance intelligente; πάντων των έαυτοΰ correspond probablement à δυνάμει
νοερά : il s’agit de la puissance intelligente propre au Père. D’autre part, cette
dernière expression annonce la « puissance » et 1’ « intelligence » dont va parler
Porphyre. Remarquer Victorinus, Ad Cand., 9, 4 (§ 14) : « Intelligibilis et intel­
lectualis cum sit dei potentia. » H. Lewy note les emplois ά’άρπάσαι chez Pro­
clus (In Parm., p. 628, 11 ; 1067, 3; 1070, 14, Cousin; Plat. Theol., p. 270, 8,
Portus; Exc. Vat., p. 194, 29, Pitra; In Crat., p. 58, 8, Pasquali.
2. δύναμιν ... συνηνώσθαι, cf. Kroll, De orac. chald., p. 12 et H. Lewy,
Chaldaean Oracles, p. 79, n. 47. Autre témoignage, Proclus, Plat. Theol., p. 365,
3 : ή μέν γάρ δύναμις σύν έκείνω (sc. τω πατρί), νους δ’ άπ’ εκείνου, κατά το λόγιον.
C’est de ce vers que les néoplatoniciens, et Porphyre le premier, tiraient leur
triade πατήρ, δύναμις, νους. Notre commentaire est seul à attester la notion
de « co-unification » dans la simplicité, qui se retrouve textuellement chez Victo­
rinus, Adv. Ar., I, 50, 10 (§ 41) : « Simplicitate unus qui sit tres potentias couniens
(= έν τη άπλότητι . . . συνηνώσθαι). »
3· L’expression est propre à notre commentaire, cf. V, 4, VI, 14, probable­
ment VI, 34, XI, 21.
92 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

5 άλλον πάλιν <ν>οϋν καί της τρίαδος αύτον


ούκ έξελόντες άναιρεϊν αριθμόν άξιου -
σιν, ώς καί τδ έν λέγειν αύτον είναι παν­
τελώς παραιτεϊσθαι. Ταΰτα δέ πως μέν λέ­
γεται ορθώς τε καί άληθώς, εϊ γε θεοί ώς φα·
ίο σιν οί παραδεδωκότες ταΰτα έξήγγειλαν,
φθάνει δέ πάσαν τήν άνθρωπίνην κατά-
ληψιν κα[ί] έ'[οι]κεν ώς εί τις τοϊς έκ γενε­
τής τυφλοϊς περί χρωμάτων διαφοράς
έλάλει λογικάς ύπονοίας είσάγων αύτών

5· <ν>οϋν Kroll.
8. πως k (ω ex ε?) ρ.
ίο. παραδεδωκότες kvc : παραβεβηκοτες A“c (β 1 et βη cane, et s. ν. scr. δ et δω
m2)/> 11 έξήγγειλαν Kroll : εξηγπλαν kp.
11. πάσαν p Kroll : πασιν k.
12. κα['ι] έ[οι]κεν Kroll .· κα. ε. ,κεν k (ε1 s. ν. m2) καθ.κεν/>.
14- είσάγων kvc (εισταγων kac τ cane.) ρ || αύτοϊς susp. Kroll.
IX, 5-14 93

un autre intellect1 encore, et bien qu’ils ne le séparent pas de la


triade 2, ils croient qu’il abolit3 le nombre, en sorte qu’ils refusent
absolument de dire qu’il est l’Un.

Nous ne pouvons en juger D’une certaine manière, ces choses


sont dites avec exactitude et vérité,
s’il est vrai — à ce que disent ceux qui rapportent cette tradition —
que ce sont des dieux 4 qui les ont révélées. Mais elles dépassent toute
compréhension humaine 5 et c’est comme si l’on parlait de différences
de couleur à des aveugles de naissance 6, en introduisant des symboles

ι. καί ... νοϋν, cf. Kroll, De or. chald., p. 12; H. Lewy, Chaldaean Oracles,
p. 112, n. 181. Autre témoignage sur le second intellect, Psellus, Expos, in
or. chald., P.G., t. CXXII, 1140 : πάντα γάρ έξετέλεσσε πατήρ καί νω παρέδωκε
δευτέρω. Comme le remarque W. Theiler, Die chaldaischen Orakel, p. 7, n. 3,
le texte de notre ms. présente une difficulté : on ne voit pas bien la place gramma­
ticale de άλλον. . . νοϋν.
2. καί της τρίαδος . . . έξελόντες, cf. W. Kroll, De or. chald., p. 11 et H. Lewy,
Chaldaean Oracles, p. 106, n. 164. Porphyre fait probablement allusion à ce
vers (Kroll, p. 18) attesté par Damascius, Dub. et Sol., t. I, p. 87, 3, Ruelle :
παντί γάρ έν κόσμω λάμπει τριάς ής μονάς άρχει. Porphyre identifie μονάς et
πατήρ et nous sommes ici en présence de l’interprétation typiquement porphy­
rienne des Oracles : le Père est le premier terme de la triade intelligible. Cf. t. I,
p. 97 et 258.
3. άναιρεϊν ... παραιτεϊσθαι, cf. Kroll, De or. chald., p. 12, et H. Lewy, Chald.
Oracl., p. 106, n. 164 et p. 81, n. 54. Le Père, tout en étant le premier terme de
la triade suprême, ne fait pas nombre avec elle, il n’y a pas de συναρίθμησις
parce que cette triade transcende le nombre. On peut deviner dans les Oracles
une notion analogue, puisque nous avons un vers qui parlant d’une seconde
triade qui est « mesurée », laisse entendre qu’elle est précédée de notre première
triade, qui n’est donc pas « mesurée », cf. Kroll, De or. chald., p. 15 et H. Lewy,
Chald. Oracl., p. 107, n. 170 (= Damascius, Dub. et Sol., t. II, p. 63, 21 : έξάμφοΐν
δή τώνδε ρέει τριάδος δέμα πρώτης, οΰσης ού πρώτης, άλλ’ ού τά νοητά μετ-
ρεϊται). Les Oracles, selon notre commentateur, refusent donc même la déno­
mination d’Un, pour désigner le Père, parce qu’elle implique encore l’idée de
nombre. Cette affirmation semble contredire d’autres témoignages, cf. H. Lewy,
Chald. Oracl. p. 81, n. 54, par exemple Psellus, Brevis expos, in or. chald.,
P.G., t. CXXII, 1149 c : μίαν άρχήν των πάντων δοξάζουσιν καί έν αύτήν καί άγαθόν
άνυμνοϋσιν. Comme Porphyre lui-même (cf. I, 6 et II, 10-14) les Oracles juxta­
posaient peut-être l’affirmation et la négation de la notion d’Un.
4. θεοί . .. παραδεδωκότες, sont des termes techniques pour désigner les
Oracles et leur enseignement, cf. W. Theiler, Die chaldaischen Orakel, p. 1-2,
et H. Lewy, Chaldaean Oracles, p. 445 (h et ni), mais, comme le fait remarquer
W. Theiler, p. 2, notre texte distingue entre ceux qui rapportent la tradition
des Oracles (παραδεδωκότες) et les Oracles eux-mêmes (θεοί). Il distingue
ainsi entre Julien, le père ou le fils, compilateur de ces Oracles, et les dieux qui
parlent dans les Oracles. Cela ne signifie pas que la doctrine rapportée soit celle
de l’un ou l’autre des « Juliens », mais seulement que ceux-ci prétendent trans­
mettre une révélation divine.
5. τήν άνθρωπίνην κατάληψιν, cf. Porphyre, Phil. Hist., fr. XV, p. 13, 12 :
μηδέ γνώσιν άνθρωπίνην αύτόν καταλαξείν.
6. τοϊς έκ γενετής τυφλοίς, cf. Damascius, Dub. et Sol., t. I, p. 9, 24,
Ruelle : ώς έκ γενετής ών τυφλός. Damascius imagine qu’un aveugle de nais­
sance affirme que la couleur n’est pas chaude ; il sait ce qu’est la chaleur, mais il
ignore ce qu’est la couleur; il ne comprend donc pas le sens de sa négation.
94 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
15 των παντός λόγου εις παράστασιν ύπερ-
τέρων, ώς έχειν μέν λόγους άληθινούς
τούς άκούσαντας περί χρωμάτων, άγνο-
ειν δέ τί ποτέ έστιν το χρώμα τώ μή έχειν
έκεΐνο ώ πέφυκε καταληπτόν είναι τό
20 χρώμα. Λείπει οδν ημάς δύναμις εις
έπιβολήν τοϋ θεοΰ, καν οί όπωσοΰν αύτόν
ένεικονιζόμενοι έρμηνεύωσιν ήμϊν
λόγω ώς δυνατόν άκούειν περί αύτοϋ,
έκείνου ύπέρ πάντα λόγον καί πάσαν νό-
25 ησιν έν τη αύτοϋ περί ήμάς άγνωσία
καταμένοντος. Εί δή ταΰθ’ ούτως έχει,
άμείνους οι τό τί ούκ έστι πρεσβεύσαντες
έν τη γνώσει αύτοϋ τών τί έ'στι, καν λέγη-
ται άληθώς, μή οίων τε οντων άκούειν
30 ώς λέγεται- έπεί καν άκούωμέν τι περί αύ
τοϋ τών ώς φασι προσόντων καί διά πα­
ραδειγμάτων ών έντεΰθεν λαμβάνου-
σιν είς τιν’ έννοιαν αύτοϋ μεταλαβόντες
καί άλλως έκδεξάμενοι άνίωμεν, άλλά
35 καί αύτοί ούτοι πάλιν άναστρέψαντες ά-

X. Fol. 92ν·

ξιοΰσιν μή προσέχειν τοϊς είρημένοις


έξ εύθείας, άφίστασθαι δέ καί τούτων καί
της κατά τήν τούτων νόησιν συνέσε-
ως τοϋ 6εοΰ· ώστε τελευτά καί τούτων
5 ή διδασκαλία τών (γν)ωστών προσεϊναι

ΐ5· linea inter παντός et λόγου in k.


18. τό χρώμα kPQ (τρωμα οχ s. ν.) ρ.
Ι9· Φ Kroll : ω kp.
20. λείπει Kroll : λειπειν kp 11 δύναμις Λ“’ ρ : δυνάμεις k1,c (ε s. ι scr. m2)
22. ένεικονιζόμενοι Kroll .· ενϊκονιζομενοι Α ενικονιζομενοι/> || έρμηνεύωσιν Λ(σ ex ν?)/>.
24- πάντα λόγον Λϊ<:(αλ ex ω) ρ.
25 · τη Kroll : τη kp. 11 αύτοϋ scripsi : αύτοϋ Kroll.
26. δή kvc(f\ ex ει) : δει Λαι! ρ.
τη. άμείνους Kroll : αμινους kp 11 πρεσβεύσαντες kpc : περεσβευσαντες ^“'(ε1 expi) p.
28. τη γνώσει XroZZ ; τηγνωσι Λ τηιγνωσι/».
30. έπεί Kroll : επι kp.
31-32. παραδειγμάτων Kroll : παραδιγματων kp.
33· είς τιν’ έννοιαν k : εις την έννοιαν ρ 11 άξιοΰσιν Λ(ι2 vel ε) ρ.
2. εύθείας Kroll : ευθιας kp.
4. τελευτά Kroll : τελευτά kp.
5. (γν)ωστών Usener : τεωστων kp.
IX, 15 —X, 5 95
discursifs à propos de choses qui dépassent1 toute définition2 qui
pourrait les décrire : ceux qui les entendraient seraient en possession
de définitions véritables au sujet des couleurs, mais ils ignoreraient
néanmoins ce que peut être la couleur, parce qu’ils ne possèdent pas
ce par quoi la couleur est naturellement perceptible.
A nous aussi, il manque donc la faculté propre à l’appréhension
directe de Dieu, même si ceux qui le représentent en quelque manière
nous révèlent quelque chose à son sujet par le discours, autant qu’il
nous est possible de l’entendre, car Lui-même demeure au-dessus de
tout discours et de toute notion, dans l’ignorance de lui qui se trouve
en nous3.

Supériorité de S’il en est ainsi, ceux qui, dans


la théologie négative la connaissance de Dieu, prônent ce
qu’il n’est pas valent mieux que ceux
qui prônent ce qu’il est, même si ce que ceux-ci disent est vrai4, car
ils ne sont pas en mesure de comprendre la vérité de leur discours.
Car même si nous comprenions à son sujet quelqu’un de ce que l’on
appelle ses prédicats caractéristiques et que nous cessions alors de
faire, pour obtenir une certaine notion de Lui, des métaphores et des
allégories 5 à l’aide d’exemples empruntés aux choses d’ici, ces théolo­
giens, faisant une complète volte-face, jugent qu’il ne faut pas s’attacher
à ce qui est dit sans énigme, mais qu’il faut renoncer aussi à ces
formules et à l’intelligence que nous pouvons avoir de Dieu en les
comprenant. Ainsi cesse d’être utile aussi l’enseignement de ces

ι. ύπερτέρων : la sensation dépasse toute définition et toute explication,


elle suppose un sens propre qui la perçoit, cf. Origène, Contra Celsum, VI, 65.
2. παράστασιν, cf. Porphyre, Sent., 19, p. 7, 16; Mommert : κατά γάρ άπόφασιν,
ών ούκ έστιν, ού κατά παράστασιν, ών έστι, προσηγόρευται. In Categ., ρ. 55,
ιι et 130, 13, Busse.
3. έν τή .. . αγνωσία. Etant donné le contexte, il me semble qu’il faut lire αύτοΰ
(et non αύτοΰ avec Kroll). Il s’agit ici de l’ignorance dans laquelle nous nous
trouvons par rapport à Dieu, cf. X, 27 : άγνωσίας αύτοϋ. Περί ημάς signifie ici
« en nous », comme en IV, 3, περί αύτά signifie « dans les étants » ou comme
dans Porphyre, Phil. Hist., fr. XV, p. 13, 17, Nauck : τήν περί αύτδν απλότητα :
la simplicité qui est en lui. Comme le remarque Damascius, §6, t. I, p. 10, 10
Ruelle, c’est en nous que réside l’inconnaissance de ce que nous ne connaissons
pas.
4. καν λέγηται άληθώς. Cf. Sextus, Sent., 352, Chadwick : περί θεοΰ καί
τάληθή λέγειν κίνδυνος ού μικρός et Porphyre, Epist. ad Marcell., p. 284, 10 :
καί γάρ καί τάληθή λέγειν έπί τούτων περί θεοϋ καί τά ψευδή κίνδυνον ίσον φέρει (dire
le vrai ou le faux au sujet de Dieu à des esprits corrompus par de faux dogmes
présente le même danger).
5. Cf. Plotin, Enn., VI, 7, 36, 6-10; Damascius, § 5, t. I, p. 8, 17-22; Dio­
gène Laerce, VII, 52 sq.
96 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
παραδιδομέυωυ. Έχοι δ’ άν οΐμαι περιττόν
τι εις την κάθαρσιν της έννοιας ή μετά την
άκρόασιν των ώς προσόντων αύτω άπό-
στασις καί τούτων τω έκ των μεγίστων
ίο τήν άπόστασιν γίγνεσθαι καί των προσ­
εχώς άν μετ’ αύτόν νοηθέντων. Οί μέν
ούν άπδ της Στοάς ούκ άπογιγνώσκουσιν
έκ λόγου γενέσθαι άν τίνος κατάληψιν
πραγμάτων, τον έπί πάσι δέ θεόν άμήχα-
15 νον είναι καταλαβεΐν ούχ δτι έκ λόγου άλ­
λ’ ούδέ διά νοήσεως· καί γάρ άλλως, φησίν,
της ψυχής ού τδ ποιόν έστι ζητούσης γνώ-
ναι, άλλά τδ τί έστι, καί της φύσεως τής
ουσης τοϋ είναι καί τής ούσίας αύτοϋ γνώ-
20 σιν κτησασθαι, πάσαι αί γνωστικαί δυνά­
μεις <αΐ> τοΰ ποιόν τί έστιν άναγγελτικαί ού­
χ δ ζητοΰμεν κατ’ έφεσιν, άλλ’ δ μή ζητοΰ-
μεν άναγγέλλουσιν· ούκ έστιν δέ τοιόν-
δε δ θεός, άλλά καί τοΰ είναι καί τοϋ έστιν
25 έξήλλακται αύτοϋ τδ προούσιον· ούκ έ­
χει δέ κριτήριου εις την γνώσιν αύτοϋ,
άλλά αυτάρκες αύτή τδ τής άγνωσίας αύ­
τοϋ εικόνισμα παραιτούμενου παν είδος
δ τω γνωρίζοντι ξύν<ε>ισιν. Ούτε ούν αύ-
30 τδν δύναται γνώναι ούτε τδν τρόπον
τής τών δευτέρων άπ’ αύτοϋ καί δι’ αύ­
τδν ή ύπ’ αύτοϋ παρόδου. Άλλά πειρών-
ται μέν έξηγεϊσθαι καί τοΰτον, δσοι τά κα-

7· εις την kIIC : εστιν k?c(i s. ν. et η ex ι) εστην ρ.


8. αύτφ Kroll : αυτω kp.
8-9. άπόστασις Kroll : αποστάσεις kp 11 τφ Baeumker : το kp.
12. ούν k (s. ο I- scr.) ρ.
Ι5· ούχ δτι kpc (χ s. ν., ο2 ex τ) ρ.
18-19· της ουσης kp : ποθούσης susp. Kroll.
19. κα'ι k (κ ex τ) ρ.
20. κτησασθαι k (σθ ex μ) ρ 11 πάσαι k (ι ex σ) ρ.
20-21. δυνάμεις k : δύναμις ρ.
2ΐ. <αΐ> Kroll || άναγγελτικαί k (γ2 ex κ) ρ.
23-24· τοιόνδε k (ε ex 1?) ρ 11 θεός kvc (θεν ν cane, et ος s.v. m2) p.
25. έξήλλακται k (η ex ε) p.
26. τήν kpc (τιν kac 1 cane, et η s. v.) p.
27. αύτη Kroll : αυτή kp.
28. εικόνισμα Λ”0 (εκανισμα kac t1 s. v., os. α1, v ex αι ) p 11 παραιτούμενου k (πα s.
v.) p.
29. τφ γνωρίζοντι k (τωι ex τως?) p : το γνωρίζον τι Kroll || ξύν<ε>ισιν scripsi :
ξυνισιν kp ξυνί<η>σιν Kroll 11 ούν k (0 vel σ) p,
32. παρόδου Kroll : παρο8ων k (o ex a m2) p.
X, 6-33 97

formules intelligibles qui nous ont été révélées. Car il y aurait quelque
chose de superflu, me semble-t-il, pour purifier notre notion de Dieu,
à abandonner, sitôt après les avoir entendus les prédicats qui le caracté­
risent et précisément ceux-là, parce qu’il faut renoncer surtout aux
prédicats les plus élevés et aux choses qui sont pensées immédiatement
après Lui.

Nous ne pouvons connaître Dieu Les Stoïciens ne méconnaissent pas


que la compréhension des choses pro­
ni par la raison ni par l’intellection
vienne d’un raisonnement1 ; mais le
Dieu qui est au-dessus de tout, il est impossible de le comprendre ni
par un raisonnement, ni même par la pensée pure. En effet, dit Platon 2,
c’est en vain que « l’âme cherche » à connaître non pas « telle qualité
déterminée », mais la « quiddité » et qu’elle cherche à posséder la
connaissance de la nature, c’est-à-dire de son être et de son essence.
Car les puissances cognitives 3 qui, toutes, ne nous révèlent que la qualité,
ne nous annoncent pas ce que nous cherchons selon notre désir, mais
« ce que nous ne cherchons pas ». Or, non seulement Dieu n’est rien
de qualifié4, mais encore le fait qu’il soit antérieur à l’essence le rend
étranger à tout être et à tout « Il est ». L’âme ne possède donc aucun
critère qu’elle puisse appliquer à la connaissance de Dieu. Elle doit se
contenter de cette image 5 de Dieu qu’est l’ignorance qu’elle a de Lui,
image qui refuse d’admettre quelque forme que ce soit qui soit en rap­
port avec un sujet connaissant.
On ne peut donc Le connaître ni connaître le mode de procession
des choses secondes à partir de Lui et par Lui ou encore de Lui. Mais
ce mode aussi, ils s’efforcent de l’exposer, tous ceux qui ont osé révéler

1. Cf. DIOGÈNE Laerce, VII, 52 : ή δέ κατάληψις γίνεται κατ’αύτούς αίσθήσει


μέν .. . λόγω δέ τών δι’άποδείξεως συναγομένων, ώσπερ τδ θεούς είναι. Pour Por­
phyre, les Stoïciens confondent λόγος et νόησις (Sent., 43, p. 43, 1, Mommert).
2. Cf. PLATON, Epist., VII, 343 b: δυοϊν όντοιν, τοϋ τεδντος καιτοϋ ποιοΰ τίνος, ού
τδ ηοιόν τι, το δέ τί ζητούσης είδέναι τής ψυχής, το μή ζητονμενον. . . απορίας τε καί
άσαφείας έμπίπλησι. . . πάντ’ άνδρα.
3· γνωστικαί δυνάμεις, cf. Porphyre, Sent., 43, Ρ· 41, t6, Mommert : γνωστικαί
δέ δυνάμεις έν ήμϊν άθρόον αϊσθησις, φαντασία, νους.
4· Probablement souvenir de la lettre II de Platon, 313 a qui est une imitation
de la lettre VII, 343 b, (citée à propos des lignes 16-23) : τοΰ δή βασιλέως πέρι καί
ών εΐπον ούδέν έστιν τοιοϋτον (c’est-à-dire rien de ce que recherche l’âme).
5. εικόνισμα, cf. II, 21 : ένεικονιζομένην ; la προέννοια (II, 2o) représentait
Dieu dans le silence, sans savoir qu’eile le représentait, sans avoir conscience de
son silence; elle était donc « ignorance ». Cette « ignorance » refuse ici toute
forme, c’est-à-dire que l’intelligence veut rester vide, cf. II, 16-17.
98 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

τ’ αυτόν μηνύειν ώς έστιν έτόλμησαν,


35 πειρώνται δέ έχόμενοι τών περί αύτόν...

XI. Fol. 93γ·

... έπί τοϋ δευτέρου καίπερ μεταβάς έπί


τό δν καί ού μετέχον της ούσίας άλλον ποι­
είται τον λόγον ώς έπί μετέχοντος ούσί­
ας. <Εΐ> μέν οδν τό <δ>ν ΰποθείς μετέχειν αύτδ
5 ούσίας έλεγεν, άτοπος αν ήν ό λόγος· έπεί δέ
τό έν ύποβαλών μετέχειν αύτά ούσίας
φησίν, δεϊ γιγνώσκειν ώς, έπειδή ούδέ
τό έν έστιν τό άκραιφνές, συνηλλοίωται
δέ αύτώ ή τοϋ είναι ίδιότης, διά τοΰτο με-

35· πειρώνται k (ω ex ο) p.
4· <εΙ> Kroll || <ô>vKroll : εν kp || ύποθε'ις Kroll : υποθεσις kp || μετέχειν Λ(εΧ s.v.)p.
5. έλεγεν k (ε1 s. ν.) ρ 11 άτοπος k (σ ex v?) p 11 έπε'ι Kroll : επι kp.
6. ύποβαλών Kroll : υποβαλλων kp.
8. έν k (ε ex o ) p,
9. αύτώ Kroll : αυτω kp.
X, 34 — XI, 9 99
comment il en est des choses qui se rapportent à lui, et ils s’y efforcent
en s’attachant aux choses qui sont autour de Lui...

5. L’Être et l’Étant
(Parm., 142 b)
... Bien qu’il passe en fait au plan de l’Étant, et de l’Étant, qui ne parti­
cipe pas à la substance \ Platon fait, au sujet du second Un, un autre
raisonnement 12, en le considérant comme participant à la substance 3.

Première explication : Si en effet ayant posé l’Étant, il


« l’Un participe à la substance » avait dit que celui-ci participait à la
veut dire : Γ Un se mêle à la substance, le raisonnement serait
substance absurde. Mais puisque, posant comme
sujet l’Un, il a dit qu’il participait à
la substance, il faut savoir que c’est parce que l’Un n’est plus alors
l’Un en sa pureté, mais parce qu e cette propriété qu’est l’être 4, venant

1. ού μετέχον της ούσίας, cf. 4-5 et XII, 7-8.17.


2. ποιείται τδν λόγον, formule de commentateur, cf. Porphyre, In Categ.,
P- 58, 33; 61, 12; 61, 13; 88, 4; 90, 29, Busse.
3. ώς επί μετέχοντος ούσίας, cf. Parm., 142 b.
4. ή τοϋ είναι ίδιότης, malgré la forme grammaticale apparemment identique
a un sens différent de XI, 20 : τις ίδιότης ύποστάσεως, mais les sens des deux
expressions s’éclairent l’un par l’autre. D’une manière générale, la tournure
ίδιότης avec le génitif d’un substantif comme ύπόστασις ou ούσία (ou une expres­
sion équivalente) est fréquente chez Porphyre, cf. Sent., 33, p. 27, 9, Mommert;
In Harm. Ptol., p. 8, 9, Düring; Porphyre, dans Simplicius, In Categ., p. 30, 15,
Kalbfleisch. Le texte de Simplicius, In Categ., p. 55, 4 : τω δέ άριθμω διέστηκεν
όσα συνδρομή συμβεβηκότων τήν ιδιότητα τής οικείας ύποστάσεως άφωρίσατο vient
probablement lui aussi du commentaire perdu de Porphyre sur les Catégories
et, de toute manière, éclaire le sens de XI, 20 : ίδιότης ύποστάσεως. Il apparaît
que cette expression peut se traduire par « individualité hypostatique » et doit
s’entendre comme désignant « la propriété individuelle qui se réalise dans la
concrétion ». Le contexte de ce passage de Simplicius est en effet porphyrien.
Il s’agit de la définition des « cinq voix » selon 1’Isagoge de Porphyre et l’expression
συνδρομή συμβεβηκότων que nous rencontrons dans la phrase citée est typique­
ment porphyrienne. En effet on la retrouve explicitement chez Porphyre, In
Categ., p. 129, 8, Busse : άριθμω δέ άλλήλων διενήνοχεν. . . ίδιότητι . . . συνδρομής
ποιοτήτων, phrase absolument parallèle à celle de Simplicius. D’autre part,
Dexippe fait probablement allusion à Porphyre lorsqu’il critique (In Categ.,
p. 30, 24-26, Busse) une doctrine selon laquelle la différence numérique se réalise
συνδρομή ποιοτήτων, c’est-à-dire par un concours de qualités, et lorsqu’il laisse
entendre que cette doctrine ne fait que reprendre celle de 1’ίδίως ποιόν stoïcien.
On peut reconnaître en effet dans ce texte de Dexippe la doctrine de l’indivi­
duation exposée dans l’Isagoge, p. 7, 21, Busse : άτομα ούν λέγεται τά τοιαΰτα δτι
εξ Ιδιοτήτων συνέστηκεν έκαστον, ών το άθροισμα ούκ άν επ’ άλλου ποτέ τδ αύτδ
γένοιτο. La propriété de l’hypostase, c’est-à-dire son individualité, la particularité
unique qui se réalise dans sa concrétion, Γ ίδιότης ύποστάσεως de XI, 20 est donc
le résultat d’un concours (συνδρομή, άθροισμα) de propriétés ou de qualités.
Nous revenons ici à 1’ίδιότης τοΰ είναι de XI, 9. En effet, il faut entendre cette
expression comme signifiant la propriété qu’est l’être : cette propriété de l’être
100 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE

ίο τέχειν ούσίας φησίν ώς εί τις έν τφ έξη-


γητικώ τοϋ άνθρώπου λόγφ λαβών τό
ζώον μετέχειν αύτο έφασκε λογικοΰ
καίτοι τοϋ άνθρώπου ώς ενός δντος ζώ­
ου λογικοΰ καί τοϋ τε ζώου συνηλλοιω-
15 μένου <τώ λογικώ* καί τοϋ λογικοΰ τω ζώφ. Ούτως
γάρ καί έπί τού<του> τό τε έν τη ούσία συνηλ-
λοίωται ή τε ούσία τω ένί, καί ούκ έστιν
παράθεσις ενός καί δντος, ή ύποκείμενον
μέν το έν, ώς συμβεβηκός δέ τό είναι, άλ-
20 λά τις ίδιότης ύποστάσεως ένεικονιζομέ-
νη μέν τήν απλότητα τοϋ ενός, ούχ ίστα-
μένη δέ έπί της άκραιφνότητος αύτοϋ,
άλλ’ είς τό είναι συμπεριάγουσα αύτό. Έπεί
γάρ ού τό πρώτον ήν έν, τό δεύτερον ού
25 δι’ άλλο άλλά διά τό πρώτον, ούτε μήν τό αύ­
το τω πρώτφ, έπεί ούδ’ αν ήν έτερον
ούδ’ άπ’ έκείνου, οΰτ’ έκβεβηκος άπ’ έκείνου
καί άπ’ άλλου τής παρόδου τήν αιτίαν έχον.
Άλλ’ δτι μέν άπ’ έκείνου, έν δήπου καί αύ-
30 τό· δτι δέ ούκ έκεϊνο, έν δν τό δλον τοΰτο
έκείνου έν μένοντος· πώς γάρ αν έν με-
ταβάλλοι έν, εί μή τό μέν ήν άκραιφνές
<έ>ν, τό δέ ούκ άκραιφνές. Διό ό(μοΰ) έκεϊνο
καί ούκ έκεϊνο, δτι τό μετά τι καί τό άπό του

ιο-ιι. έξηγητικώ Kroll ; εξηγητικω kp.


13-14· ζώου Kroll : ζώου kp.
15. <τω λογικά» Kern.
16. τού<του> Kroll : του kp 11 τη ούσία Kroll : τηνουσια k (ν exp.) τη ουσίας.
ι8. ενός k (ο ex 1?) p 11 ή kp : εί Kroll.
20-21. ένεικονιζομένη Kroll : ενϊκονιζομενη k ενικονιζομενη ρ.
21. ενός k (ε ex o?) p.
22· έπί τής Kroll : επιστης k (π ex ν vel e contrario.) p.
23. συμπεριάγουσα Kroll : συνπεριαγουσα kp.
26. πρώτω Kroll : πρωιτωι kp.
27. έκβεβηκδς k (Ά s. v.) p.
31. έν μένοντος p ; ενμονοντος k έν μόνον <όν>τος Kroll 11 έν2 p et Usener : exp. k.
33· (έ)ν Kroll : ov kp || διό ό(μοϋ) έκεϊνο Kroll : διοουμετεκεινο kpc (o1 ex α, κ ex χ
vel e contrario, oa add. s. v. m2) p.
34. καί k“c (οκαι o canc. m2) p 11 έκεϊνο k (t i. v.) p.
XI, 10-34 101

s’ajouter à lui, s’altère 1 avec lui, que Platon, pour cette raison, dit
que l’Un participe à la substance; comme si quelqu’un, dans la défini­
tion qui énonce2 ce qu’est l’homme3, ayant pris « animal », disait
qu’il participe de « raisonnable », bien que l’homme soit « animal raison­
nable », en tant qu’ « un », « animal » changeant en s’ajoutant à « raison­
nable » et « raisonnable » changeant en s’ajoutant à « animal ». Il en est
de même ici : « Un » s’ajoute à « substance » en se transformant4 et
« substance » s’ajoute à « Un » et il n’y a pas une juxtaposition de « Un »
et de « Étant », sinon 5 l’Un serait sujet et l’être serait comme un acci­
dent, mais il y a seulement une certaine individualité hypostatique qui
imite 6 sans doute la simplicité de l’Un, mais qui, ne demeurant pas en
la pureté de celui-ci, le convertit vers l’être. Car puisque le second Un
n’est pas le premier, que le second n’est pas par un autre, mais par le
premier, il s’ensuit qu’il n’est pas identique au premier, puisqu’alors
il ne serait pas un second Un et ne viendrait pas du premier Un 7, et
il s’ensuit également qu’il n’est pas séparé de lui en sortant de lui8,
et qu’il ne reçoit pas d’un autre la cause de la procession. Mais parce
qu’il est « de » lui, il est Un, lui aussi. Et parce qu’il n’est pas ce premier
Un, ce tout qu’il constitue est Un-Étant, tandis que le premier Un
demeure Un. Comment donc en effet l’Un pourrait-il altérer l’Un,
si le premier n’était pas l’Un pur, le second l’Un qui n’est plus pur.
C’est pourquoi ce second Un en même temps est et n’est pas le

et la propriété de l’Un concourent ensemble pour constituer 1’ΐδιότης ύποστάσεως


de XI, 20. Selon Porphyre, le second Un du Parménide possède la propriété de
l’unité, comme une « qualité propre », et cette qualité propre vient se mêler à la
qualité propre de l’être, c’est-à-dire à Vousia à laquelle, selon Platon, le second Un
« participe ». Le mélange de la propriété de l’être et de la propriété de l’Un consti­
tue l’individualité hypostatique propre au second Un. Τοϋ είναι est donc dans
ίδιότης τοϋ είναι un génitif de définition : cette expression signifie « la propriété
qu’est l’être », tandis qu’en XI, 20, ύποστάσεως est un génitif d’appartenance :
l’expression signifiant alors « l’individualité propre à l’hypostase ».
ι. συνηλλοίωται, cf. Porphyre, Symm. Zetem., p. 45, Dôrrie : ήνώσθαι. . . συνηλ-
λοιώσθαι.
2. έξηγητικφ.. ,λόγφ, cf. Porphyre, In Categ., p. 63, 8; 72, 34; 73, 20; 76, 14,
Busse.
3. Sur le mélange des parties de l’essence, cf. Porphyre, Isagoge, p. 8, 20 et
In Categ., p. 95, 22; voir 1.1, p. 109 et 130.
4. συνηλλοίωται. . . παράθεσις cf. Porphyre, Symm. Zetem., p. 45, Dôrrie :
συνηλλοιώσθαι . . . παρακεισθαι.
5· La correction de Kroll εί pour ή, attesté dans le palimpseste, est inutile et
erronée. Ici ή a le sens de « ou alors, sinon »; il y aurait juxtaposition et non combi­
naison entre l’être et l’Un. En effet si l’accident peut disparaître sans détruire
le sujet (Isagoge, p. 12, 24) c’est qu’il n’y a qu’une juxtaposition entre accident
et sujet; cf. t. I, p. 109. Pour la tournure ώς συμβεβηκός, cf. Porphyre,
In Categ., p. 94, 32, Busse, et Victorinus, Adv. Ar., I, 48, 10 (§ 35).
6. ένεικονιζομένη, cf. II, 21, IX, 22, X, 28. L’individualité, qui est un mélange
total de qualités, imite l’unité et la simplicité de l’Un.
7. Cf. Plotin, Enn., N, 3, 12, 45.
8. έκβεβηκός, cf. Porphyre, Sent., p. 27, 9. 10. 14; 28, 2. 11, Mommert.
102 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
35 έκεϊνό τε τρόπον τινά έστιν, άφ’ ού και μεθ’ δ

XII. Fol. 93ν·


έστιν καί άλλο τι, δ ού μόνον ούκ έστιν έκεϊ-
νο άφ’ ού αύτό έστιν, άλλά καί έν τοϊς άντι-
κειμένοις συμβεβηκόσι θεωρούμενου. Αύ-
τίκα έκεινο έν μόνον, τούτο δέ έν πάντα·
5 κάκεινο μέν έν άνούσιον, τούτο δέ έν έ-
νούσιον· τδ δ’ ένούσιον είναι καί ούσιώσθαι
μετέχειν ούσίας εϊρηκε Πλάτων, ού τδ δν
ύποθείς καί τδ δν γε μετέχειν ούσίας εΐπών,
άλλά τδ έν ύποθείς, ούσιωμένον δέ έν, με-
ιο τέχειν ούσίας έφη. Μήποτε δέ <δτι> άπδ τοΰ
πρώτου τδ δεύτερον, διά τοΰτο μεθέξει
τοΰ πρώτου τδ δεύτερον λέγεται<έν>εϊναι
τοΰ δλου τοΰ έν είναι έκ μετοχής γεγο­
νότος τοΰ ενός· καί έπεί μή γέγονεν πρω­
ί 5 τον, εΐτα μετέσχε τοΰ ενός, άλλ’ άπδ τοΰ ένδς

ι. άλλο k (α ex κ) p 11 τι δ ού kac (ο1 exp.) : τι ου kvc p.


2. τοϊς k (ις ex ν) ρ.
3· συμβεβηκόσι k (ι s. ν.) ρ.
5- άνούσιον kpc (ανουσιαν kac α cane, et ο s. ν. m2) p || ante τοΰτο littera (a?) erasa
in k.
io. post έφη spatium duar. litt. in k 11 <δτι> KroU.
12. <êv> Kroll : του kp 11 -v λέγεται τοΰ είναι in rasura k.
13. τοΰ δλου kvc (τουτολου kac exp. τ2) p.
14. γέγονεν kp : γεγονός susp. Kroll.
XI, 35 — XII, 15 103
premier Un, parce que ce qui est après quelque chose et qui vient de
cette chose est d’une certaine manière cela même de quoi il vient et
après quoi il se trouve et en même temps il est quelque chose d’autre
qui, non seulement n’est pas cela d’où il provient, mais même est
conçu 1 en des prédicats 2 opposés. Par exemple, celui-là est Un-Seul,
celui-ci est Un-Tout3, celui-là est Un sans substance, celui-ci Un
substantiel. Ce fait d’être substantiel, cette « substantification », c’est ce
que Platon a désigné en parlant de « participer à la substance », non qu’il
ait d’abord posé l’étant comme sujet et qu’il ait dit ensuite que l’Étant
participait à la substance, mais ayant d’abord posé l’Un : un Un
, il a dit alors que cet Un participait à la substance.
substantialisé 45

Seconde explication : « l’Un Mais peut-être faut-il dire que,


participe à la substance » veut dire :
puisque le second vient du premier,
le second Un participe à l’être pour cette raison, le second est dit
qu’est le premier Un Un-Être par participation au premier,
le tout : Un-Être étant engendré par
participation à l’Un. Et puisque le second n’a pas été engendré en un
premier moment pour ensuite participer à l’Un, mais que c’est à partir

ι. θεωρούμενοι» (έν), tournure chère à Porphyre, cf. Sent., p. 9, n; 10, 2;


18, 7; 19, 5; 28, 13; 31, 3; 35, 2, Mommert; In Categ., p. 71, 13; p. 103, 30,
Busse, et sous la forme θεωρεϊσθαι έπί, Sent., p. 6, 10; p. 27, 10; In Categ.
P· 125, 3· 5 et 64, 8; Isagoge, p. 18, 19 et 21, 22.
2. συμβεβηκόσι est ici un synonyme de κατηγορούμενα (sur ce mot, cf. Sent.,
39, P· 34, 19)· En ce sens le terme s’oppose au « sujet » et non aux autres « voix »,
le genre, la différence, l’espèce et le propre (cf. Porphyre, In Categ., p. 71, 28).
Kroll croyait voir ici une allusion aux prédicats rapportés au premier et au
second Un par la première et la seconde hypothèse du Parménide et donne
comme exemple XIV, 26. Mais ici en XII, 3-6, les exemples donnés ne corres­
pondent pas à ces prédicats platoniciens; ces exemples expriment seulement
l’opposition radicale entre les deux Uns. Porphyre est très sensible à ce genre
d’antithèses (cf. Sent., 39, p. 34, 19—35, 10; 18, p. 6, 3 sq.; 19, p. 7, 7) qui oppo­
sent deux séries de prédicats propres à deux ordres de réalité.
3. έν μόνον ... εν πάντα, cf. Plotin, Enn., V, 3, 15, 23; Victorinus, Ad Cand.,
22, 5-7 (= § 18) : unum et solum... esse omnia. Kroll cite Damascius, Dub. et Sol.,
§ 42, t. I, p. 85, 15-28; § 44, p. 87, 8; § 46, p. 92, 13; § ΐ9θ, t. II, p. 65, 28;
§ 206, p. 89, 2 (moins sûr).
4. έν άνούσιον... έν ένούσιον, ces deux termes qui ne sont pas attestés dans
le reste de l’œuvre de Porphyre se rencontrent chez Victorinus (cf. Adv. Ar.,
II, 1, 24-35) et sont reconnaissables à travers le latin, Adv. Ar., I, 50, 24-25
(= § 42) : exsistentialiter (ένουσίως) unum... inexsistentialiter (άνουσίως) unum.
5. ούσιώσθαι... ούσιωμένον, le mot était rarement utilisé sous une forme passive
avant Porphyre, cf. Sent., 39, p. 35, 5; 41, p. 39, 14-19, Mommert; In Categ.,
p. 99, 7, Busse (Nicostrate signale le terme comme insolite, dans Simplicius,
In Categ., p. 369, 11, Kalbfleisch); In Harm. Ptol., p. 11, 33-12, 1, Düring;
περί τοϋ γνώθι σαυτόν, dans Stobée, Anthol., III, 21, 28, p. 582, 15, Hense; Adv.
Boeth., fr. 1, dans Eusêbe, Praep. ev., XI, 28, 1, t. II, p. 63, 3, Mras.
104 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
γεγονός ύφειμένον, ούκ έρρήθη μετασχόν
ενός, άλλά έν μετασχόν τοϋ οντος, ούχ δτι
τό πρώτον ήν δν, άλλ’ δτι. άπό τοϋ ενός έ-
τερότης περιήγαγεν αύτό εις τό έν είναι
20 τό δλον τοΰτο· έξ αύτοϋ γάρ πως τοϋ δευ-
τέρως γεγονέναι έν προσείληφε τό είναι
έν. 'Όρα δέ μή καί αίνισσομένω έοικεν ό
Πλάτων, δτι τό έν τό έπέκεινα ούσίας καί
οντος δν μέν ούκ έστιν ούδέ ούσία ούδέ
25 ένέργεια, ένεργεϊ δέ μάλλον καί αύτό τό έ-
νεργεϊν καθαρόν, ώστε καί αύτό τό είναι τό
προ τοϋ δντος· ού μετασχόν τό <έ>ν άλλο έξ αύ
τοϋ έχει έκκλινόμενον τό είναι, δπερ

ι6. ύφειμένον Kroll : ϋφιμενον k υφιμενον p.


16-17· έρρήθη μετασχόν ενός Kroll: ερρεθημετασχομενος kp έρρήθη <δν>μετασχον
ενός susp. Kroll.
22. αΐνισσομένφ kpc (αινιοσμενωι ka° σ exp. et σσ s. ν., σ2 m2 ?) p.
25· ένεργεϊ Kroll: ενεργή kp.
26. τά1 k (τ 5. ν., ο ex σ?) ρ.
27- <έ>ν Kroll : ον kp.
28. έκκλινόμενον Kroll : εκκλεινομενον kp άλλ’ δ έξ αύτοϋ έχει έκκλινόμενον το είναι
δπερ έστί, μετέχει δντος susp. Kroll.
XII, 16-28 105
de l’Un qu’il a été engendré comme Un perdant de sa puissance1; il
n’a pas été dit que l’Étant participait de l’Un, mais que l’Un participait
de l’Étant, non que le premier fût l’Étant, mais parce que la différence
par rapport à l’Un a converti’2 l’Un vers ce tout : l’Un-Être. Car du fait
d’être engendré en quelque sorte au second rang, l’Un s’est ajouté
l’être-Un.
Vois donc si Platon n’a pas aussi l’air de quelqu’un qui laisse entendre
un enseignement3 caché : car l’Un, qui est au-delà de la substance et
de l’Étant4, n’est ni Étant, ni substance, ni acte, mais plutôt il agit et il
est lui-même l’agir pur, en sorte qu’il est lui-même l’Être, celui qui est
avant l’Étant. C’est en participant à cet Être que le second Un 5 reçoit

1. La notion ά’ΰφεσις (abaissement; relâchement de la tension) commence


à devenir technique à partir de Porphyre, Sent., n, p. 3, 5, cf. W. Theiler,
Porphyrios und Augustin, p. 12.
2. περιήγαγεν, cf. XI, 23.
3. αίνισσομένφ, cf. Porphyre, Phil. Hist., fr. XVII, p. 14, 12, Nauck : δώ έν
άπορρήτοις περί τούτων αίνιττόμενος φησί (sc. Πλάτων).
4· Cf. X, 24-25. et Platon, Rép., VI, 509 b (cf. XIV, 4).
5. εν, correction de Kroll, justifiée par XI, 4-6, et XII, 7-10. On remarquera
la confusion fréquente de εν et ov dans le ms., cf. XI, 4, 8, 33.
106 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
έστι μετέχειν δντος. 'Ώστε διττόν τδ εΐ-
βο ναι, τδ μέν προϋπάρχει τοϋ δντος, τδ δέ δ
έπάγεται έκ τοΰ δντος τοΰ έπέκεινα ένδς
τοΰ είναι δντος τδ άπόλυτον καί ώσπερ ι­
δέα τοΰ δντος, ού μετασχδν άλλο τι έν γέγο­
νεν, ώ σύζυγον τδ άπ’ αύτοϋ έπιφερόμε-
35 Ύον είναι*
1 ώς εί νοήσειας λευκδν είναι...

XIII. Fol. 9°ν·


μή δυνά-]
μενον εις έαυτδν είσελθεϊν. Τίνι γάρ βλέ­
πει έαυτδν τδν είσελθεϊν μή δυνάμε-
νον εΐ μή τφ ένί; καί τίνι εαυτόν, εις δν
εΐσέρχεσθαι άδυνατεϊ; τίς έστιν ούτος δ άμ-
5 φοτέρων έφαπτόμενος κατά τδ αύτδ έν
τφ μεμερισμένφ; τίς ό λέγων έτερον
είναι τδ νοοΰν και τδ νοούμενον; ό βλέπων
πότε ένοΰται τδ νοοΰν τφ νοουμένφ
καί τί πότε ού δύναται; δήλον ούν δτι αυ-
ιο τη ή ένέργεια παρ’ έκείνας ή έπαναβεβη-
κυια πάσαις καί χρωμένη αύταϊς πάσαις
ώς όργάνοις, ή πάντων εφαπτομένη
καί κατά τδ αύτδ καί έν ούδενί ούσα. Έκά-
στη μέν ούν των άλλων πρός τι πέπη-
15 γε καί κατά τδ είδος πάντως αύτφ καί
κατά τδ δνομα τέτακται, αΰτη δέ ούδε-
νός έστι, διδ ούδέ είδος ούδέ δνομα έ'χει
30. το μέν <δ> vel τδ δέ {δ} susp. Kroll.
31. έκ τοϋ k (τ 4. ν.) ρ.
33· ante ού Η k (m2?) om. p.
35. ante ώς spatium ink !| είναι k (11 s. v.)p.
1. μή δυνά] μενον Kroll 11 είσελθεϊν k (θει in ras. fortasse ex ειν) ρ l| τίνι k : τιμι/>.
i-2. βλέπει έαυτδν Kroll : βλεπεισεαυτον k (fortasse ε3 exp.) βλεπεισσαυτον p.
3. εαυτόν kpc (εαυτην ο s. η et ε fortasse σ) σαυτον ρ 11 είς om. ρ.
4'5· άμφοτέρων Kroll : αμφοτεροις kp 11 κατά Kroll : καθα kp.
6. μεμερισμένφ p Kroll : μεμερισμενον k 11 τίς δ λέγων k :............. γα>ν p.
7. δ om. p.
8. νοουμένφ Kroll : νοουμενω kp.
9. τί kp : om. Kroll 11 ante δήλον spatium ink 11 δήλον om. p.
10. έκείνας k (κ ex χ) p.
11. πάσαις1 kp : πασών susp. Kroll.
12. όργάνοις k : όργανό.. p || ή πάντων k : .. αντων p || έφαπτομένη k : εφαπτο
....... p.
13. καί1 kp delend. susp. Kroll.
14. πρός τι πέπηγε Kroll : προτιπεπηγε k προτοπεπηγε p.
15. πάντως k : πα.... p || αύτφ Kroll : αυτηι k ταυτηιρ.
ι6· τέτακται Λ3” (τ3 s._v.) : τετακαι Aoc/>.
16-17. ούδενός p : ουδέ νος k.
17. έχει Kroll : εχεϊ k εχειν p.
XII, 29 — XIII, 17 107
de cet Être un être dérivé1 : c’est cela « participer à l’Étant2 ».
Ainsi l’être est double : le premier préexiste à l’Étant, le second est
celui qui est produit par l’Un, qui est3 au-delà de l’Étant, et qui est
lui-même l’Être, au sens absolu, et en quelque sorte l’idée de l’Étant.
C’est en participant à cet Être qu’un autre Un a été engendré auquel
est accouplé l’être qui est produit par cet Être. C’est comme si l’on
pensait « être-blanc4 »...

6. Les deux états de l’intelligence


(Parm., 143 a)

L’Intelligence qui ne peut rentrer ... ne pouvant entrer en soi 5. Par


en elle-même quoi en effet se voit-elle elle-même,
cette Intelligence qui ne peut rentrer
en soi, sinon par l’Un? Et par quoi se voit-elle elle-même comme
étant elle-même ce en quoi elle ne peut rentrer ? Quelle est cette Intelli­
gence qui, sous un mode d’identité, est en contact 6 avec l’un et l’autre
(le ce qui et le ce en quoi) dans leur état de division7 ? Quelle est cette
Intelligence qui affirme 8 qu’autre est le pensant, autre le pensé ? Quelle
est celle qui voit quand le pensant s’unit au pensé et quand il ne peut pas
s’unir à lui? Il est évident certes que c’est l’acte qui est en dehors de
ces autres actes, qui les transcende tous, qui se sert de tous comme
d’instruments, et qui est en contact avec eux tous sous un mode d’iden­
tité et sans être contenu en aucun. En effet chacun des autres actes est
fixé à quelque chose et il est ordonné à cette chose totalement, à la fois
selon sa forme et selon son nom. Mais cet acte n’est l’acte de rien, c’est
1. έκκλινόμενον peut s’expliquer par XI, 23 : συμπεριάγουσα et XII, 19 :
περιήγαγεν, l’être du second Un est le résultat d’une « conversion » vers l’exté­
rieur, d’un détournement par rapport au premier Un.
2. μετέχειν οντος, cf. XII, 17.
3. Dans ces deux lignes δντος a un sens purement copulatif. Notamment
la formule τοϋ οντος τοϋ έπέκεινα est analogue à XIV, 3-4 έπέκεινα ... ούσα,
mais ici l’Un est ό έπέκεινα expression qui est une sorte de nom propre, comme
dans Porphyre, Sent., 10, p. 3, 2-3, Mommert : έν ... τφ έπέκεινα et 12, p. 3, ii
άλλη (ή ζωή ) τοϋ έπέκεινα.
4· λευκόν είναι, cf. Plotin, Enn., VI, 3, 6, 10-32 où est discuté Aristote,
Metaphys., V, 7, 1017 a 8-18.
5. Cf. XIII, 35 ; XIV, 1 et XIII, 2. Pour la notion de retour à soi, cf. Porphyre,
Sent., 40, p. 38, 7, Mommert : τοϊς μέν γάρ δυναμένοις χωρεϊν είς τήν αύτών
ούσίαν νοερώς. Pour Plotin, la réalité absolument simple ne peut se
retourner vers elle-même (Enn., N, 3, 1, 3).
6. έφαπτόμενος, cf. 12, 24, 32. Est sous-jacente l’image du sens commun,
point indivisible qui est en contact avec tous les rayons de la circonférence, cf.
Plotin, Enn., IV, 7, 6, 12.
7. μεμερισμένφ, cf. Aristote, De anima, III, 2, 427 a 11 διαιρετή et Plotin,
Enn., IV, 7, 6, 15 διεστώς; cf. également Parm., 144 d.
8. λέγων, cf. Aristote, De anima, III, 2, 4266 20; Alexandre, De anima,
p. 61, 3 et 61, 14, Bruns; Plotin, Enn., IV, 7, 6, 10 (cf. P. Henry, Une compa­
raison chez Aristote, Alexandre et Plotin, dans Sources de Plotin, p. 434).
108 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
ούδέ ούσίαν έν ούδενί γάρ κρατείται, άλ­
λ’ ούδέ μορφοΰται ύπό τίνος, όντως ού-
20 σα άπαθής καί όντως άχώριστος έαυτής
ού νόησις ούσα, ού νοητόν, ούκ ούσία, άλ­
λ’ έπέκεινα πάντων καί πάντων αιτί­
α <ά>σύζυγος. "Ωσπερ μέν τοίνυν δρασις
μέν τοϋ άκουστοΰ ούκ έφάπτεται <ούδ’ άκοή τοϋ όρατοΰ> ού
25 δ’ άμφότεραι τοΰ γευστοΰ ούδέ οΐδεν
έκάστη δτι έτέρα έστιν τής έτέρας ού­
δ’ δτι άκουστόν έτερον τοΰ όρατοΰ, άλ­
λη δ’ έστιν δύναμις έπαναοεβηκυΐ-
α τούτων, ή ταΰτα διακρίνει καί τό ταύ-
30 τον αύτών γιγνώσκει καί τό έτερον
καί τήν ούσίαν καί πάθος, ή καί δύναται
πασών έφάπτεσθαι, χρήσθαι δέ αύταΐς
ώς όργάνοις διά τό κρείττον’ είναι καί έπα-
ναβεβηκέναι αύτών, ούτως καί ή δύ-
35 ναμις καθ’ ήν όρα δ νοΰς μή δυνάμενος

XIV. Fol. go*1·

εΐσελθεϊν εις έαυτόν έτέρα αν εϊη, τής <τής>


νοήσεως καί τοΰ νοουμένου έπινοία<ς>
διαφέρουσα καί έπέκεινα τούτων
ούσα πρεσβεία καί δυνάμει, καί ούτως

ι8. ούσίαν kPQ (σfortasse ex τ) : ουτιαν || ούδενί k : ουδεν. .../>.


ig. όντως Kroll : οντος kp.
20. όντως Kroll : οντος k (s. ο2 fartasse
34 ω m2) p.
22. πάντων1 Kroll : παντα k απαν......... p 11 καί πάντων k : .... αντων p.
23. <ά>σύζυγος ΚτοΖΖ ; συζυγος &/>.
24· <ούδ’άκοή τοϋ όρατοΰ> Kroll.
28. έπαναβεβηκυϊα k : . ,αναβεβηκυιαρ.
3ΐ. καί τήν k : αανττηνρ || πάθος k (π et σdub.) : πα. . . p 11 ή καίδύναταιk: . . . αται/>-
32· αύταΐς Kroll : αυτοις kp.
33 · κρείττον’ Kroll : κριττον kp.
35 · καθ’ήν k : κα........... ρ || όρα Kroll : ορα kp.
1. εΐσελθεϊν είς Kroll : εισελθεινης k εισ. . . αμενης p 11 αν εϊη της k : αμεν.... ρ 11 <της>
conieci.
2. νοήσεως k : νομεν . .ρ 11 νοουμένου k (oL. v.)ρ 11 έπινοία<ς> scripsi : επίνοιαkom.p
έπινοία Kroll.
3. deest inp 11 έπέκεινα Kroll : τηεκεινωη (ι s. v. et η 2 dub.) k.
4. inp tres litterae ουμ in fine lineae 11 πρεσβεία Kroll : πρεσβεία k.
XIII, 18 — XIV, 4 109
pourquoi il n’a ni forme, ni nom, ni substance. Car il n’est dominé par
rien et il ne reçoit pas une forme d’autre chose, étant essentiellement
impassible, essentiellement inséparable1 de soi-même, n’étant ni
intellection, ni intelligible, ni substance, mais au-delà de tout et cause
incoordonnée de tout.

L’exemple du sens commun De même donc que la vision 2


n’atteint pas l’audible, ni l’ouïe le
visible, que ni l’une ni l’autre n’atteignent l’objet du goût, que chacune
ignore qu’elle est différente de l’autre et que l’audible est différent du
visible, mais qu’il y a une puissance qui les transcende, qui distingue
leurs objets, qui connaît leur identité et leur différence, la substance et
l’accident3, qui peut aussi être en contact avec elles toutes, s’en
servir comme d’instruments, parce qu’elle leur est supérieure et les
transcende toutes, de la même manière on pourrait dire que la puissance
selon laquelle voit l’intelligence qui ne peut rentrer en elle-même est
différente4, supérieure à la distinction entre intellection et intelligible
et au-delà de ces deux choses par la majesté et la puissance s.

ι. άχώριστος, cf. IV, 7 et V, 21. Mais aussi Aristote, De anima, III, 2, 426 b 29.
2. Cf. Aristote, De anima, III, 2, 426 & 8 et sq.
3. πάθος synonyme de συμβεβηκός, comme chez Aristote, De anima, I,
1, 402 a 9 et surtout Metaphys., XIV, 1, 1088 a 17.
4. της <της> ... διαφέρουσα. J’ai proposé cette correction : i° parce que
l’expression έπίνοια της νοήσεως καί τοϋ νοουμένου est technique; nous l’avons
déjà rencontrée en V, 20 : επίνοιάν <τε> γνώσεως καί γιγνωσκομένου où préci­
sément la connaissance absolue propre à Dieu était présentée comme antérieure
à la « distinction entre connaissance et connu ». Il en est de même ici : διαφέρουσα
signifie « dépassant » « excellant au-dessus ». On remarquera que έπίνοια signifie
clairement « distinction » chez Plotin, Enn., II, 9, 1, 42. 53. 54 et 2, 1. 2° Il
est impossible de donner un sens satisfaisant si l’on admet la lecture de Kroll.
Dans ce dernier cas, en effet, on doit traduire ou bien : « Cette puissance serait
autre que l’intellection et l’intelligible, différente par une distinction concep­
tuelle et au-delà de ceux-ci par la majesté et la puissance » (mais dans cette
traduction on ne comprend pas bien l’apparition de la notion de « distinction
conceptuelle »), ou bien : « Cette puissance serait autre que l’intellection et
différerait conceptuellement de l’intelligible » (traduction qui est difficilement
conciliable avec le contexte). On remarquera d’ailleurs qu’en XIV, 6, la distinc­
tion entre « cette puissance » et l’intelligence soumise à l’opposition intellection-
intelligible n’est pas seulement conceptuelle, mais ένεργεία καί ύπάρξει.
L’expression έτέρα αν εϊη correspond à XIII, 10 : παρ’ έκείνας.
5· Cf. Platon, Rép., VI, 509 b : επέκεινα της ούσίας πρεσβεία καί δυνάμει
ύπερέχοντος.
110 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
5 έν δν καί άπλοΰν 'τδ αύτδ τοΰτο’ (δμως)
ένεργεία έαυτοΰ διαφέρει καί ύπάρ-
ξει, καί κατά άλλο άρα έν έστιν άπλοΰν,
κατ’ άλλο δέ αύτο έαυτοΰ διαφέρει· το γάρ
τοΰ ένδς διαφέρον ούχ έν καί τό τοΰ ά-
ιο πλοΰ έτερον ούχ άπλοΰν. 'Έν μέν ούν
έστιν καί άπλοΰν κατά τήν πρώτην
καί 'αύτο τοΰτο’ αύτοϋ το{α}ύτου ιδέαν, δύ-
ναμις ή δτι καί χρή όνομάζειν ένδεί-
ξεως <χ>άριν άρρητον ούσαν καί άνεννόη-
15 τον, ούχ έν δέ ούδέ άπλοΰν κατά τήν ΰ-
παρξιν καί ζωήν <καί> τήν νόησιν. Καί το νο­
οΰν καί τό νοούμενον ύπάρξει, τδ δέ
νοοΰν, ήν ό νοΰ[ς μετε]ξ[έλθη] άπδ της ύ-
πάρξεως εις τδ νοοΰν, ϊνα έπανέλθη εΐ-
20 ς τδ νοητόν καί έαυτδν ϊδη, έστίν ζω­
ή· διό άόριστος <ό> κατά τήν ζωήν. Καί
πασών ούσών ένεργειών καί ώς κατά μέν τήν
ΰπαρξιν έστώσα άν είη ή ένέργεια, κα-

5· άπλοϋν k : αυ ..../> 11 τδ αύτδ τοΰτο om. ρ 11 (δμως) Kroll : άνθρωπος k om. p.


6. deest in p 11 έαυτοΰ k (ε valde dub.).
7. deest in p.
8. κατ’άλλο k : και άλλο p 11 cetera desunt in p.
9. διαφέρον k : διαφεροντος p |1 ούχ έν Kroll : ουδεν k om. p 11 καί τδ τοϋ άπλοΰ k :
ταου p.
10. ούχ Kroll ; ουκ kp.
11. καί k : κατ p || κατά την πρώτην k : κατ.................. p.
12. καί αύτδ k : και αυ. . p 11 τοΰτο k : om.p 11 αύτοϋτο{α}ύτουscripsi : αυτουτοαυτου
k om.p αύτοϋ Kroll αύτοϋ τδ ταύτόν susp. Usener 1| ιδέαν om. p.
12-13. δύναμις k : δυναμι .p.
13. ή om.p K ένδείξεως k : ενλι.. .ως p.
14. deest in p 11 <χ>άριν Kroll.
14-15. άνεννόητον k :........... τον p.
15. deest in p\ \ ούχ k (χ vel δ).
16. deest in p 11 <καί> Kroll.
16-17. νοοΰν καί k.. ουν και/>.
17. deest in p.
18. νοοΰν k : νοουμ p νεΰον susp. Kroll || cetera desunt in p || νοΰ[ς μετε]ξ[έλθη]
Usener : νου... ξ... . k (νου valde dub., ξ vel ζ).
19- deest inp 11 εις k (1 dub., ε et σ valde dub.) 11 έπανέλθη Kroll : επανελθη k.
19- 20. εις k : .. ς p.
20. ϊδη έστίν Kroll : ιδη εστιν k om. p.
20- 21. ζωή Kroll : ζωηι k . .ηι />.
21. άόριστος kvc (o1 s. v.) : αριστιος p 11 <ό> Kroll 11 την ζωήν καί k : om. p.
22. πασών om. p 11 ένεργειών k : ενεργεί . .p 11 καί ώς k (αιως dub.) om. p 11 κατά μέν
τήν om. p.
23. deest in p praeter ένέργεια.
XIV, 5-23 111
L’Intelligence qui ne peut revenir à Et ainsi, étant Un et Simple, ce
soi est l’Un, pris à part dans l’Un-« Lui-même1 » diffère pourtant de
Etant soi, selon l’opposition entre l’acte et
l’existence 2 ; selon un point de vue, il
est donc l’Un et Simple, selon un autre point de vue, il diffère de soi.
Car ce qui diffère de l’Un n’est plus Un et ce qui est autre que le
Simple n’est plus Simple. Elle est donc l’Un et Simple, selon sa
forme première, c’est-à-dire selon la forme du « Lui-même » pris en
lui-même3. cette puissance, ou bien tout autre nom qu’il faille
employer pour indiquer qu’il s’agit de quelque chose d’indicible et
d’inconcevable. Mais elle n’est ni Un ni Simple, selon l’opposition
entre l’existence, la vie et la pensée4.

L’intelligence qui revient à soi Selon l’existence 56, le pensant est


aussi le pensé. Mais, lorsque l’intelli­
gence est sorti de l’existence pour devenir le pensant, afin de revenir
ensuite vers l’intelligible et de se voir elle-même, le pensant est alors
vie ®. C’est pourquoi considéré selon la vie, l’intelligence est infinie.
Et ainsi existence, vie et pensée sont tous des actes, en tant que l’on
pourrait dire que, considéré selon l’existence l’acte est immobile7, consi-

1. Τό αύτό τοϋτο, cf. Parm., 143 a et plus bas XIV, 12.


2. ένεργεία... καί ύπάρξει, les deux termes s’opposent, l’existence étant un
état premier, un acte immobile d’où l’acte proprement dit sort, cf. XIV, 23 et 25.
Sur cette opposition, cf. Victorinus, Adv. Ar., I, 50, 23 (§ 42) : exsistentia-
motus ; Ad Cand., 21, 2 sq. (§ 38) : esse-operari et Porphyre, Sent., 36, p. 31,
1-14, spécialement 31, 8; ή δέ έτερότης έκ τοϋ ένεργητικήν είναι τήν ένότητα
γέγονε. Ici, l’Un, pris en son existence pure, reste dans un état de simplicité;
mais, pris en son activité, il devient multiple, dans le mouvement qui le fait
sortir de la pure existence pour revenir à soi
3. 'αύτό τοϋτο’ αύτοϋ το{α}ύτου. Je pense que Γα a été introduit d’une
manière erronée à cause des lettres τοαυτου qui précèdent : il y a eu une sorte
de dittographie. L’aùrô τοϋτο, c’est le « Lui-même » dont parle Parm., 143 a
(cf. XIV, 5). Ce « Lui-même, » c’est la forme première et originelle de l’Ün-
Etant, c’est-à-dire finalement son idée, sa préexistence, comme en XII, 32.
Je pense qu’ αύτό τοϋτο est ici un accusatif de relation.
4. ϋπαρξιν .. .νόησιν précise l’opposition de XIV, 6 entre ΰπαρξις et ένέργεια.
Chez Victorinus aussi, l’opposition entre l’existence et l’acte se précise ensuite
comme étant l’opposition entre l’existence, la vie et la pensée, cf. Adv. Ar.,
I, 32, 27-39 (§ 25), Adv. Ar., I, 32, 40-57 (§ 26), Adv. Ar., III, 2, 12-36 (§ 28).
5. Pour le rapport étroit avec Victorinus, cf. t. I, p. 142.
6. έστώσα ... ένέργεια, cf. Victorinus, Adv. Ar., III, 2, 36 (§ 28) : « Cessans
motus » et Adv. Ar., IV, 8, 26 (§ 29) : « Esse enim primus motus est qui cessans
dicitur motus... cum enim se ut exsistat operatur recte et intus motus et cessans
motus est nominatus. »
112 PORPHYRE, SUR LE PARMÉNIDE
τά δέ τήν νόησιν εις αυτήν στραφεϊσα έ-
25 νέργεια, κατά δέ τήν ζωήν έκ της ύπάρ-
ξεως έκνεύσασα ένέργεια. Και κατά τοΰτο
έστηκεν άμα καί κεινεϊται καί έν έαυ-
τω έστιν καί έν άλλφ καί δλον έστιν καί
μέρη έχει καί ταύτόν έστι καί έτερον,
30 κατά δέ ψιλόν αύτοΰ το εν καί οϊον πρώ­
τον καί όντως τδ εν ούτε έστηκεν
ούτε κεινεϊται ούτε ταύτόν έστιν οΰ­
τε έτερον οΰτε έν έαυτφ έστιν οΰτε
έν άλλφ. "Οτι δέ οΰτε νοούμενον οΰτε
35 ένεργοΰν οΰτε εις έαυτό οΰτε εις άλλο...

23-24· κατά kp.


24· νόησιν k : νουν ρ 11 εις om. ρ 11 αύτήν Kroll : αυτήν k (αυ ε. v.) : om.p. 11 στραφεϊσα
k (ρ s. v., valde dub.) om. ρ.
25· κατά k : v.np [| δέ την ζωήν έκ τής om. p.
25-26. ύπάρξεως k : .γαρ.... ρ
26. deest in p praeter αυτό fine lineae || έκνεύσασα Kroll ; ηνευσασα k || τοΰτο k:
αυτό p.
27. καί κεινεϊται καί έν om. p.
27-28. έαυτφ Kroll : εαυτω k .αυ.. p.
28. deest in p praeter και3 || τφ Kroll : τω k 11 άλλφ Kroll : αλλω k.
29. deest in p.
30. ψιλόν k om. p. 11 τό έν κα'ι οϊον om. ρ.
30-31. πρώτον k : . . .το. />.
3ΐ. deest in ρ.
32. κεινεϊται k : κειν....... p 11 οΰτε ταύτόν έστιν om. p.
33· έαυτφ k : εαυτόν p.
34· deest in ρ 11 spatium ante δτι in k.
35. deest in p praeter αυτό.
XIV, 24-25 113
déré selon l’intellection, l’acte est tourné vers soi, et enfin, considéré
selon la vie, l’acte est sorti de l’existence.

Les deux Intelligences et les deux Et selon cette considération, l’In-


premières hypothèses du Parménide telligence est en même temps en
repos et en mouvement, en soi et
en un autre, tout et ayant des parties, même et autre x; mais selon ce qui
d’elle est l’Un en sa pureté, et en quelque sorte l’Un en son mode pre­
mier et véritable, l’intelligence n’est ni en repos ni en mouvement, ni
même ni autre, ni en soi ni en un autre 1 2. Et parce qu’elle n’est ni un
objet de pensée, ni un sujet agissant que ce soit sur soi ou sur autre...

1. Cf. Parm,., 145 6-146«; 1456-145«; 1460-1476.


2. Cf. Parm., 1386-1396; 139 b-e; 137 d-138 a.
ni

EXTRAITS DU COMMENTAIRE
DE PROCLUS
« SUR LE PARMÉNIDE »
Proclus, Commentaire sur le Parménide, p. 1106, i Cousin.

Ταΰτα γάρ δή τινες ύπολαβόντες, οι μέν άπδ τοΰ νοΰ καί της νοεράς
ούσίας έπί τδ έν άναβαίνοντες άξιοΰσι τοΰ μέν νοΰ τήν νοότητα προτάττειν
της νοότητος, ώς άπλουστέρας ουσης τοΰ νοΰ καί οϊον έξεως τοΰ νοεϊν· αί
γάρ ένέργεια!., φασί, πρδ τών ούσιών εΐσιν ώς ένικώτεραι αύτών, καί πρδ
τούτου τδ νοοΰν, ού τδ ένεργοΰν τοΰτο λέγοντες, άλλά τδ της ένεργείας
αίτιον ώς νόησιν ποιοΰν, ώς εϊ τις λέγοι τδ ψυχοΰν ή τδ κινοΰν· καί πρδ
τούτου πάλιν τδ νόημα, καί τοΰτο είναι τδ πρώτον άξιοΰντες ώς άμερέστατον,
καθάπερ τό κίνημα της κινήσεως· καί ούκ έπί ταύτης μόνης της όδοΰ τοΰτο
ποιοΰντες, άλλά καί έφ’ έκάστου τών ειδών, ώστε άεί τελευτάν εις τά δμοια,
λέγω δέ οϊον άγάθωμα, κάλλωμα, άρέτωμα, ταύτωμα, τά δμοια τούτοις,
καί παν είναι τοιοΰτον έν. Ούς έρωτητέον πότερον τά πολλά ταΰτα τη φύσει
διαφέροντα άλλήλων έστιν, ή όνόματι μόνον. Ούδέ λέγουσι τί τό έν, ώς
προΰθεντο, άλλά διακενής άθύρουσι περί τά θειότατα τών πραγμάτων εΐ
δέ ούσία ταΰτα διενήνοχεν άλλήλων, πλήθος έν τώ ένί καταλήψουσι, καίτοι
γε ό Πλάτων τοΰτο πρδ πάντων άνενδοιάστως άπέφησε τοΰ ένός. Πόθεν
δέ καί τά ονόματα ταΰτα παρειλήφασιν, ή ποιων θεολόγων άκηκόασι τάς
ούσίας δευτέρας τών ένεργειών ποιούντων; πανταχοΰ γάρ καί δ Πλάτων
καί οί άλλοι θεολόγοι τάς μέν ένεργείας άπό τών δυνάμεων, τάς δέ δυνάμεις
άπό τών ούσιών έξηρτήσθαι λέγουσιν. ’Αλλά πρός μέν τούτους ούδέν χρή
λέγειν, καί άλλοις εύθύνας δεδωκότας. Είσί δέ οΐ διακρίνειν ήξίωσαν θεόν
καί τό θεώ είναι, καί άπονέμειν τώ πρώτφ τό θεώ είναι, καί ώς ταύτην
ιδιότητα παραδιδόναι τοΰ ένός· ούς έρωτητέον πώς τό είναι αύτώ τοΰτο
ύπολαμβάνομεν, τοΰ Πλάτωνος καί τό έστιν άφαιροΰντος, πώς δέ έν έκείνοις
διακρίνομεν έκαστον καί τό είναι έκάστφ καί άπό τών συνθέτων έπί τά
άπλά καί θεϊα καί ένικώτατα τών πάντων μεταφέρομεν τούς τοσούτους
κανόνας- ούδέ γάρ έπί ψυχής ήνεχόμεθα λέγειν ώς έτερον ψυχή καί τό είναι
ψυχή, ούδέ έπ’ άλλου τούτων άύλων ειδών πολλώ άρα μάλλον έπί τών θεών
αύτών παραιτησόμεθα τάς τοιαύτας είσάγειν διαφοράς. Καί πώς γάρ άλλο
118 EXTRAITS DE PROCLUS
έσται το εν και το ένί είναι; λήσομεν ούν οΰτω το έν ποιοΰντες ούχ έν, εϊπερ
άφεϊται τοϋ ένί είναι, καί μετέχει κρείττονος δντος. ’Άλλοι τοίνυν εΐρήκασιν
δτι πάντων αίτιον δν το πρώτον ύπέρ ζωήν, υπέρ νοΰν, ύπέρ αύτό τό δν
ίδρυμένον, έχει πως τάς τούτων αιτίας απάντων άφράστως καί άνεπινοήτως
καί τον ένικώτατον τρόπον καί ήμϊν μέν άγνώστως, καί έστι τά έν αύτώ
κρύφια τών δλων αίτια παραδείγματα πρό παραδειγμάτων, καί τό πρώτον
αύτό δλον πρό δλων, ού δεηθέν μερών· τό μέν γάρ πρό τών μερών δλον
δεϊσθαί πως τών μερών, καί τοϋτο είναι, δπερ άν οϊδεν ό Πλάτων, τό δέ
δλον πρό τών δλων ούδέν δεϊσθαι μερών. Οί δέ ταΰτα λέγοντες ούδέν έπαιουσι
τοϋ Πλάτωνος, μόνη τη άφαιρέσει χρήσθαι δοκιμάζοντες έπί τοϋ ενός· ούδέ
μνημονεύουσι τών έν τη πρός Διόνυσον έπιστολή γεγραμμένων, καί τής
έκεϊ παραινέσεως μηδέν τω ένί προσφέρειν, άλλά πάντα άφαιρεϊν έγκελευο-
μένης, ίνα μή λανϋάνωμεν τό συγγενές τι καί ήμϊν προσήκον άνατιθέντες·
τοϋτο γάρ δή πάντων έν έκείνοις αίτιον άπεφήνατο κακών, τό ζητεϊν όποϊόν
τι τό έν. Χωρίς δέ τούτων, πώς έτι τό έν φυλάττομεν; τό γάρ τών δλων
δλον περιληπτικώτερόν έστι τών δλων ένοειδώς· [άλλ’] αύτό τό έν έξήρηται
καί ύπερέχει πάσης όλότητος· καί τό μέν τών δλων δλον (εϊπερ άρα τη μέση
προσήκει τάξει τών νοητών, ώς δείξομεν· αυτή γάρ ύπερέχει τής νοεράς
όλότητος, καί περιείληφε πανταχόθεν αύτήν)· τό δέ έν έπέκεινα τών νοητών
έστιν. Εί δέ καί μή μόνον άπό νοΰ καί ζωής καί δντος άνιόντες πάντων τάς
άγνωστους αιτίας έν τφ ένι θήσομεν, άλλά καί άφ’ έκάστου τών οντων, οίον
κάλλους, άρετής, δικαίου, τών άλλων έκάστου, τοσαΰτα έσται τω πλήθει τό
έν όπόσα καί ό νοΰς, καί ούκ άν έτι εϊη ούδαμώς έν, καί οΰτω λάθοιμεν άν
διπλασιάσαντες τά δντα· αύτά γάρ έσται καί τά αίτια αύτών τά έν τφ ένί
ύπάρχοντα, καί περί τούτων ζητήσομεν πώς πολλά δντα ήνωται, καί άναγκά-
σομεν είναι καί πρό τούτων έν, καί ή κυρίως έν αύτό φυλάττοντες πάντα
άφαιρήσομεν, ή πάλιν έν έκείνφ πάντα θησόμεθα, καί τριπλασιάσομεν τά
δντα καί ούτως έπ’ άπειρον άνιόντες ούκ έτι που στησόμεθα καί ήμεϊς λέγειν
πλήθος έχειν καί τό έν· δπερ ήδη τινές τών Πλάτωνος φίλων έτόλμησαν
λέγειν, καίτοι παντός πλήθους άπαιτοΰντος άλλο τι τφ πλήθει τήν ένωσιν
διδόν, ή, μηδενός δντος τοιούτου, τό πλήθος έπείσακτον έχον ένωσιν είναι
πρώτον ούκ αυτάρκες διά τήν ένώσεως ένδειαν.
NOTES CRITIQUES

Je dois à la science et à l’amitié de H.-D. Saffrey un certain nombre de remar­


ques critiques concernant les pages de Proclus, reproduites selon l’édition V. Cou­
sin, dans le présent tome II, p. 117-118, et traduites dans le tome I, p. 356-357.
H.-D. Saffrey a collationné ces pages de l’édition Cousin, d’une part avec la
traduction latine du commentaire de Proclus Sur le Parmenide faite par Guillaume
de Moerbeke et conservée dans le manuscrit Kues, cod. 186, fol. 109 v.-no r.,
d’autre part avec le manuscrit Parisinus graecus 1810, fol. 187 v. Je n’ai malheu­
reusement pas pu utiliser ses précieuses remarques dans la traduction donnée
au tome I, p. 356; j’ai seulement pu signaler (cf. p. 356, n. 3) la variante extrême­
ment importante τοϋ κινοϋντος. Je donne donc ici le relevé des variantes intéres­
santes que m’a communiqué H.-D. Saffrey. Les renvois sont faits aux pages et
lignes du présent tome II. L’abréviation Parisinus signifie Parisinus graecus 1810.
117, 8 : το κίνημα της κινήσεως Cousin Parisinus le ninema motoris Moerbeke.
L’exemplaire de G. de Moerbeke avait donc τδ κίνημα τοΰ κινοϋντος qui est
sans doute la bonne leçon. En effet κινοΰν correspond mieux que κίνησις à la
hiérarchie rapportée par Proclus : νοΰς, νοότης, νοοΰν (analogue à κινοΰν selon
Proclus, ligne 6), νόημα (analogue à κίνημα ). Cf. p. 364, n. x.
117, 8 : μόνης Cousin μόνον Parisinus solum Moerbeke. Μόνον est donc la
leçon.
1 /7, il : Παν είναι τοιοΰτον έν Cousin παν είναι ταυτδν έν Parisinus omnia
haec esse le unum Moerbeke. L’exemplaire de G. de Moerbeke avait donc πάντα
ταΰτα είναι τδ έν qui est la bonne leçon (ταΰτα = άγάθωμα, κάλλωμα etc.)
117, 12 : μόνον. Ούδέ λέγουσι Cousin μόνον λέγουσι Parisinus solum si
quidem enim nomine solum non dicunt Moerbeke. L’exemplaire de Moerbeke
avait donc la leçon : μόνον. Εί μέν γάρ όνόματι μόνον, ού λέγουσι qui est très
bonne. Il faut donc modifier la traduction de la manière suivante : « En effet,
si ces termes diffèrent seulement par le nom, ces gens-là ne disent pas ce qu’est
l’Un. »
zzy, 13 ; τά θειότατα Cousin τά θειότ ( ) τ ( ) Parisinus divinissimam
Moerbeke. L’exemplaire de Moerbeke avait donc θειότατον qui est meilleur.
z z 7, 22 : πώς τδ είναι αύτφ τοΰτο ύπολαμβάνομεν Cousin πώς τδ είναι τοΰτο
αύτών ΰπελάβομεν Parisinus quomodo suscipimus Moerbeke.
z z 7, 24 : τδ είναι έκάστφ Cousin τδ είναι έκάστου Parisinus le esse unius­
cuiusque Moerbeke. Si τδ είναι έκάστφ convient au sens général, il doit être
considéré comme une conjecture.
120 PORPHYRE ET VICTORINUS
ziy, 23 : τούς τοσούτους Cousin Parisinus taies Moerbeke, ce qui suppose
τούς τοιούτους qui est la bonne leçon.
/17, 26 : ήνεχόμεθα Cousin ήνεσχόμεθα Parisinus toleramus Moerbeke, ce
qui correspond à ήνεσχόμεθα.
ny, 28 : πώς γάρ Cousin Parisinus quomodo utique Moerbeke, ce qui
suppose πώς Sv ou πώς δή.
ii8, 1 : λήσομεν ούν Cousin omisit Parisinus latebimus enim Moerbeke, ce
qui suppose λήσομεν γάρ.
n8, 5 : ήμϊν μέν άγνώστως Cousin Parisinus quidem incognite sibi ipsi autem
note Moerbeke. L’exemplaire de G. de Moerbeke avait donc probablement la
leçon ήμϊν μέν άγνώστως, έαυτώ δέ γνώριμως : : « Selon un mode inconnu de
nous, mais connu de lui. » On trouve des formules analogues chez Victorinus,
§ 36 b : sibi discernibile ,§70, § 81 ; Hymn., III, 173.
118, 6 : παραδείγματα προ παραδειγμάτων Cousin Parisinus post correctionem
παραδειγμάτων παραδειγμάτων Parisinus ante correctionem exemplarium Moer­
beke. La correction du Parisinus est la bonne leçon.
ii8, 7 : δλον Cousin όλων Parisinus totum Moerbeke. Cousin a la bonne
leçon.
118, 8 : δπερ αν οΐδεν ό Πλάτων Cousin Parisinus quod removit Plato Moer­
beke. Il est difficile ici de reconstituer l’état de l’exemplaire grec de G. de Moer­
beke.
D’autre part, dans le t. I, p. 119, 1, j’ai rapporté à Porphyre une opinion
anonyme concernant le nombre des hypothèses du Parménide et leurs objets,
examinés par Proclus, In Parm., col. 1053, 39 sq., Cousin. H.-D. Saffrey a bien
voulu me confirmer par lettre cette attribution, en insistant notamment sur
l’analogie de vocabulaire qui existe entre cette opinion, telle qu’elle est résumée
par Proclus, et la citation du περί ύλης de Porphyre, dans Simplicius, In Phys.,
t. I, p. 230, 34 sq., Diels.
INDICES

I. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE
IL INDEX DES TEXTES CITÉS
III. INDEX DES MOTS GRECS PHILOSOPHIQUES UTILISÉS PAR
VICTORINUS
IV. INDEX DU VOCABULAIRE DES FRAGMENTS DU COMMEN­
TAIRE SUR LE PARMÉNIDE DE PORPHYRE
V. INDEX DES TERMES TECHNIQUES GRECS ET LATINS
I. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE

Les chiffres en italique, placés à la fin des références, après le tiret, renvoient aux
pages du présent ouvrage dans lesquelles j’ai utilisé les travaux mentionnés ; les pages
du t. Π sont signalées par le sigle t. II.
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101, n. 2, 102, n. 4, 187, n. 3, 264, n. 6, 388, n. 3, 456, n. 1, 460, n. 2.
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— Citations de Porphyre dans Augustin, dans Revue des études augustiniennes,
t. VI, i960, p. 205-244. — 33, n. 3, 48, n. 1, 92, n. 4, 264, n. 6, 476, n. 6.
— Fragments d’un commentaire de Porphyre sur le Parménide, dans Revue des
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gical Review, t. XLV, 1952, p. 115-130. —■ 279, n. 4.
Zeleer (E.), Die Philosophie der Griechen in ihrer geschichtlichen Entwicklung,
6e éd., Leipzig, 1919-1923. — 93, η. 2, 95, η. 4, 99, η. ι, ιο2, η. 4, Ί14,
η. 6.

Î.
II. INDEX DES TEXTES CITÉS

Cet index ne contient pas de références bibliographiques pour les auteurs qui peuvent
se trouver dans de très nombreuses éditions et qui sont cités selon un système univer­
sellement admis (Aristote, Augustin, Cicéron, Marc-Aurèle, Philon, Platon), sauf le cas
où mes références se rapportaient à une édition déterminée.
A. R.B. — Académie royale de Belgique, Classe des Lettres.
B. L. = Société d’édition « Les Belles Lettres », Paris, collection des Universités de
France publiée sous le patronage de l’Association Guillaume Budé.
C. A.G. = Commentaria in Aristotelem Graeca, Berlin.
C.S.E.L. = Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum, Vienne.
L.C. — Loeb Classical Library, London.
P.G. = Patrologia Graeca.
P.L. = Patrologia Latina.
S.C. = Sources chrétiennes, Paris.
S. V.F. = Stoicorum Veterum Fragmenta, Leipzig.
T. = In aedibus B. G. Teubner, Leipzig.
T. U. = Texte und Untersuchungen zur Geschichte der altchristlichen Literatur,
Leipzig-Berlin.

Aetius 60, 6-8............................... 137, 2


éd. H. Diels (Doxographi Graeci,
Placita, 61, 314...................... t. II, 107, 8
3e éd., Berlin, 1958).. Voir Stoica 63, 8.................................... 137,1
84, 24................................... 193,7
Albinus
86, 5-6................................. 193,1
112, 27-113, 2...................... 193,1
éd. C. F. Hermann (Platonis
Didaskalikos, De mixtione, éd. I. Bruns (ibid., II, 2, 1892)
V, T., 1873)
Dialogi, p. 223, 6................................... 291,1
IV, p. 154, 18. . . . ........... 295, 1 Comm. in Aristotelis De Sensu, éd.
155, 34···· ........... 162,2 P. Wendland (C.A.G., I, 1891)
VII, p. 162, 13 · · · · ........... 198,2 p. 148, 10 ................. . 237,3
VIII, p. 162, 27 .... ........... 201,6 Comm. in Aristotelis Topica, éd. M. Wallies
162, 28.... ........... 203, 5 (C.A.G., II, 2, 1891).... Voir Stoica
IX, p. 164, 7 .... ........... 128,6 Quaestiones, éd. I. Bruns (C.A.G., Suppl.
X, p. 164, 24.... ........... 428,6 Arist., II, 2, 1887)
164, 27 .... 283, 8; 458, 1 P· 47, 27.................................. 291,1
164, 28.... ......... 283, 10 93, 20-22............................ 237,3
164, 30.... ........... 284,2 96, 21-97, 33....................... 137,2
165, 4........ ......... 283, 10
165, Il ... . ......... 281, Il
165, 14-3° · ......... 128, 3. Ambroise de Milan
6-8; 279, 5.7 De Isaac (C.S.E.L., t. XXXII, 1, 1897)
xi,
XII,
p. 166, 27. .. . 155, 8; 400, 8
p. 167, 12 ... ........... 400,9 1,2 ...................... 35, 1
XXXV, p. 189, 15 ................ 169, 1 III, 6.................... 37,
VII, 61 .......... 84, 4
De bono mortis (ibid.)
Alexandre d’Aphrodise
V, 17.................... 37, i
De anima liber, éd. I. Bruns (C.A.G., Sup­ De fuga saeculi (C.S.E.L., t. XXXII, 2)
plementum aristotelicum, II, 1, 1887) IV, 17 37, i
P· 9. 5.................................... 228, 3 VII, 39 37, i
134 PORPHYRE ET VICTORINUS
Amélius 426 b 29........................ t. II, 109, 1
dansProclus, In Tim., 1.1, p. 306, 1-31 ; 427 a ii ....................... t. II, 107,

NM
t. III, p. 103,18...................... 449> i 43° b 1........... 71,
De animal, generatione
Ammonius 736 b 28................... I93,5;i94,

O
Comm. In Aristotelis De interpretatione, De Caelo

éd. A. Busse (C.A.G., t. IV, 5, 1897) 268 a 10................................ 261,

W
P· 213, 1................................ 170, 1 270 b 2................................. 180,

W Qsm
279 a 22................................ 385,
Antiochus d’Ascalon 282 a 4................................. 150,
dans Cicéron, Tuscul., V, 8,22... 242,2 De generatione et corruptione

Apocryphon Johannis, éd. W. Till, Die 320 b 17................................. 203,

w
33° b....... .............................. 204,

M
gnostischen Schriften der Koptischen
Pap. Berol. 8502, Berlin, 1955............... De interpretatione

Voir Gnostica 21 a 37 ................................... 150,

W
De partibus animalium
Apulée
668 b 8......................... t. II, 69,

Φ-
De Platone et eius dogmate, éd. P. Thomas De somno
(Apulei De philosophia libri, Leipzig,
455 a 16................................. 237,

W
1908) Ethica Nicomachea
I, 5, p. 86, 10-12....... 382, 4; 458, 2
6, p. 88, 1............... 155, 9; 167, 3 1170 a 27-29 ............. 237, 3; 290,
9, p. 91, 10 ........................ 396, 1 Ii74ai4............................... 363,
Historia animalium
De deo Socratis, éd. Thomas (ibid.),
488 b 17................................. 291,

m
P· 9, 9 .................................... 458, 2
Apologia, éd. P. Valette (B. L., 1924),
Metaphysica

c· 64, 7 .................................. 458, 2 987 b 15............................... 172,


1003 a 33............................... 253,
Aristide Quintilien 1017 a 8-18.................... t. II, 107,
De musica, éd. R. P. Winnington-Ingram 1024 b 15............................... 250,
(T, 1963) 1025 b 18-1026 a 23.............. 172,
1,3.............................. ......... 295, 1 1026 a 19............................... 172,
1028 b 2................................. 408,
Aristippe 1028 b 19-21............... 114,7:172,
dans Élien, Var. Hist. 1029 a 20............................... 203,
XIV, 6 ....................... ......... 386, 5 1031 a 15............................... 359,
1031 b 8-1032 a 3-4............... 360,
1055 a 33............................... 436,
C 'M 0^ 0''<I
Aristote
Categoriae 1059 b 6-8 ............................. 172,
i a 12........................ ......... 353,2 1074 b 18-35.............. 424, 6; 428,
3 b 24........................ ......... 436, 4 1075 b 38............................... 114,
6 a 26....................... • · t. II, 57, 1 1087 b 31 ............................... 114,
6 b 29-39.................... • · t. II, 75, 3 1088 a 17...................... t. II, 109, 3
7 b 23-8 a 12............. ......... 424,6 1089 a 26.............................. 168, 6
8 b 27....................... • · t. II, 57, 4 1092 a 15.............................. 173, 4
9 a 16........................ • · t· H, 57, 4 1143 b 2............................... 359, 6
Physica
9b5......................... ......... 199,5
9 b 10-12.................... • · t. II, 57, 4 187 a 5............................... 168, 5
10 a 12........................ • · t. II, 57, 4 187 b 1-7............................ 240, 1
ii a 16-19.................... • · t. II, 57, 3 188 a-b................................ 436, 7
12 b 26 ........................ ......... 436, 3 189 a 14-b 24 ..................... 215, 8
14 b 33 ........................ ......... 259, 1 232 a 9............................... 363, 2
De anima 241 a 4............................... 363, 2
402 a 9........................ . t. II, 109, 3 Fragmenta
406 b 13...................... ......... 291, 1 De philosophia, fr. 8 Ross........... 189, 3
412 a 6....................... ......... 215,8 Problemata

412 a 22.................... 228, 3; 229, 3 956 b 40............................... 190, 5


412 b 18...................... ......... 228, 3 (Ps.-Aristote) De mundo
426 b 8 ....................... . t. II, 109, 2 401 a 12-b 7......................... 240, 7
426 b 9-427 a 17......... ......... 136, 4 241,1:243,3
426 b 20...................... . t. II, 107, 8 Voir aussi Peripatetica
INDEX DES TEXTES CITÉS 135
Arius Didyme Epistulae

Epitomes fragmenta physica, éd. H. Diels III,2....................................... 90, ι


(Doxographici Graeci, 3e éd., Berlin, Voir aussi Porphyre
1958)............................. Voir Stoica Biblia sacra
Epitomes fragmenta ethica, éd. C. Wach- Gen., 1, 26............................. 339, 5
smuth (dans Stobée, Eclogae, II, 7, 13, 3, 24............................. 392, 7
t. II, 116 sq., Berlin, 1884).................. Exod., 25, 22......................... 392, 7
Voir Peripatetica Isaïe, 6, 2........................... 392, 7, 9
Arnobe Ezech., 10, 1 ......................... 392, 7
Sagesse, 7, 22......................... 287, 3
Adversus Nationes, éd. A. Reifferscheid
Matth., 22, 30......................... 393, 1
(C.S.E.L., t. IV, 1875)
II, 2, p. 49, 5......................... 406, 4 24, 39-41.................... 340, 7
Luc, 20, 36............................. 393, 1
n, 37, P· 78, 1-5 .................... 333, 3 Jean, 1, 1 ............................... 408, 1
Athanase 1, 3 ............................... 408, i
Gai., 4, 3................................. 4<>4,4
De synodis, éd. H.-G. Opitz (Athanasius Eph., 1, 21 ............................. 392, 7
Werke, t. II, 1, Berlin, 1935-1940) Phil., 2, 5-7............................. 408, 1
53, P· 276, 26 ........................ 74, 1 Col., 1, 16............................... 392, 7
I Thess., 4, 16 ....................... 392, 7
Augustin II Pierre, 2, 10........................ 392, 9
Confessiones Jude, 8.................................... 392, 9
I, 20, 31............. ............ 292, I
II, I, I .................. ............ 91, I
Boèce
2,3.................... ........... 91,1
10, 18.............. ............ 90, I Consolatio Philosophiae, éd. H. F. Stewart-
V, 2, 2.................. ............ 91, I E. K. Rand (L. C., 6e éd., 1953)
VII, 9, 13 ................ ............ 86, ι IV, prosa 6, 37-43.................. 334, 3
VIII, 2, 4................ ............ 94, 5 Contra Eutychen et Nestorium, éd. Stewart-
XII, 2, 2................ ............ 185,4 Rand (ïbid.)
XIII, 8, 9.................. ............. 9°, ι III,l.i-ioi............................. 66,9
9, 10............... ............. 291, 7 De hebdomadibus, éd. Stewart-Rand (ïbid.)
II, 12............. ............ 477,4 lignes 2-4............................... 49°, 2
De civitate dei
28-30 ......... • 49°,3;49ι,4-6
VII, 28..................... ............. 382,4 31-32......... ................ 49ΐ, 3
VIII, 6...................... ............. 292,4 36-37 ......... ................ 49ΐ, 3
VIII, 12.................... ............. 86, 7 42-48 ......... ............ 49ΐ, ι, 5
............. 92,8 98.............. ................ 49ΐ, 8
28.................... ............. 27, 2 Ι2Ο-Ι27 · ··· ............. 49ΐ, 8-9
XI, 27, 1......................... 292, 2-3 128-152 .... • · · 492, ι; 491, 8
XII, 5........... ····.................. 292,3 159............. ................ 49ΐ, 8
De diversis quaestionibus LXXXIII

46, 2............................. ....... 382,4


De genesi ad litteram
Calcidius
IV, 12, 23...................... ....... 287,3
De musica Timaeus a Calcidio translatus commenta­

VI, 17, 56...................... ....... 291, 7 rioque éd. J. H. Waszink


instructus,
De ordine (Plato Latinus,t. IV, Leyde, 1962)
I, ι, 1-2, 3 .................... ....... 90, I § 14, p. 66, 6..................... 187, 2
De Trinitate § 39, p. 88, 21.................... 288, 6
II, 7, 13......................... ....... 393, 3 § 176, p. 204, 5......... 459, i ; 460, 1
ΠΙ, 1,5......................... ....... 393,2 § 203, p. 223, 2.................... 4°o, 4
8 ις........................ ....... -307. ς § 204, p. 223, 5.................... 400, 4
VI, ίο, n...................... ....... 477,4 § 213, p. 228, 14-20............ 199, 3
IX, i2, ι8...................... ....... 477, ι § 259, p. 266, 19.................. 334, i
X, 5,7......................... ....... 229, 3 § 296, p. 298, 10.................. 400, 4
10, 13...................... ....... 477,4 § 345-347, P· 337, 7 SC1 ......... 201, 9
ιι, ι8...................... ....... 477,4 § 349, P· 341, 4 .................... 44°, 4
De vera religione § 353, P· 345, 1-12.............. 442,2
35 ................................ ....... 4°ι, ι Voir aussi Porphyre
136 PORPHYRE ET VICTORINUS
Celse 12, 21............. 118, 4
dans Origène, Contra Celsum, 15, 15............. 122, 3
VII, 42........................ 129,25279,8 § 25, 41,21............. 97,2
VII, 45 .................................. 128, 3 § 28Ws, 53, 18-20 .... 420, 3
§ 34, 66, 22............. 270, 4
Cicéron § 42, 85, 15-28 ..................
Academica t- Π, 103, 3
I, 7> 29....................... ....... 241, 1 § 43, 86, 12-15 .... 96, 4
I, 8, 30-31.................. 155, 6; 382, 4 258, 7
I, 12, 43...................... ....... 485. i § 44, 87, 8............... 97, 2
De finibus t. II, 103, 3
V, 15, 43..................... ....... 183,4 88, 10............. 262, 5
De legibus § 46, 92, 13 · ■ · t. II, 103, 3
I, 12, 33 .................... ....... 183,4 § 53, 108,8................ 97,2
Pro Archia § 58, 125, 15-16 .... 373, 7
22.24......................... ....... 84, 2 § 60, 128,4...... 307,8
limée § 65, 140,2...... 354,7
Π, 3 ......................... ....... 153,6 § 75, 165,20-25 .... 324, 3
Tusculanes § 76, 171, 4...... 324, 2
III,i,2.................................... 183,4 § 81, 179, 16.... 324, 8
Voir aussi Antiochus, Stoica. § 90, 223,21.... 309, 4
§ 96, 240, 13.. 269, 1; 308,
Claudianus Mamertus 5; 311, 3
De statu animae, éd. A. Engelbrecht 242,25...... 309,5
(C.S.E.L., t. XI, 1885) 244,15...... 308,4
P- 65, 15................................. 287, 3 § 97, 246, 4-6 .......... 309, 1
p. 112, 6................................. 382, 4 246, 7-12 ....... 308, 5
246, 13-18 .... 214,2
Clément d’Alexandrie § 98, 250, 10-13 · · ■ · 309, 5
Excerpta exTheodoto, éd. F. Sagnard
§106, 274,23....... 473,7
(S. C., t. XXIII, 1948) § 117, 301, 28....... 323, 3
22, 3 ................................ 393, i 3°2, 14...... 307, 6
Paedagogus, éd. O. Stâhlin (G.C.S., §120, 312,6-11 .... 268,10
t. XII, 2e éd., 1936) 312, 11-14....................
112, 5; 491, 3
I, 36, 6 .................................. 393, i § 121, 312, 22............. 491, 4
Stromata, éd. O. Stâhlin (G.C.S., t. XV-
XVII, 1905-1906, et LU, i960) 312, 30-313, 4...............
IV, 143, 2............................... 190, 5 269, I ; 307, 6
VI, 105, 1............................... 393, 1 313,6-7. 307, 7; 473, 7
VII, 57, 5.......... 393,1 313,23-314,8.. 324,6
Quis dives salvetur, éd. O. Stâhlin (G.C.S.,
§ 143, t. II, p. 23,1............... 248,4
t. XXXIX, 1936) §144, 24,16.............. 248,4
XXXVII, 1 ........................... 298, 5 § 148, 29, 14.............. 307, 5
§ 190, 65, 28... t. II, 103, 3
Codex Brutianus, éd. Ch. Baynes, A Coptic. § 206, 89, 2.... t. II, 103, 3
Gnostic Treatise, Cambridge, 1933 .... § 215, 96, 4............. 77, 6
Voir Gnostica § 221, 100,1-3 .......... 214, 2
Vita Isidori, éd. E. Zintzen (Hildesheim,

Damascius
1965)
Dubitationes et solutiones de primis princi­
§ 3, P· 5, 6......................... 93, 7
§ 166, p. 230, 1-2.................. 81, 1
piis, éd. Ch. Ruelle (Paris, 1889) Voir aussi Oracula Chaldaica, Porphyre,
§ i,t. I. p. 2, 25............... 114, 6 Jamblique, Plutarque.
3, i ......... t. II, 67, 2
§ 4, 7,6................... 122,4 Dexippe
§ 5, 8, 17-21 ... t. II, 95, 5
§ 6, 9, 14................. 121, 5 Comment, in Aristotelis Categorias, éd.
9, 24......... t. II, 93, 6 A. Busse (C.A.G., t. IV, 2, 1888)
10, 10......... t. II, 95, 3 P· 5, 9 .................................... 436, 6
§ 7, 13, 16................ 97, 2 13, 17................................ 169, 3
13, 19................ 122, 4 35,16-22................ 416,45252,1
INDEX DES TEXTES CITÉS 137
51, 23................................ 436, 6 III, 10, t. I, p. 174, 6 ............. 460, 3
52, 20-30........................... 436, 6 De mixtion., éd. G. Helmreich (T., 1904)
53, 5 .................................. 436, 6 III, 1, 6, p. 86, 2.................... 242, 3
56, 5.................................. 209, 1 100,15; 115, 1.. . . 242,3
Voir aussi Porphyre. Introductio sive Medicus, éd. G. Kühn
(Galeni Opera, t. XIV, Leipzig, 1821-
Diogène Laerce 1833)............................. Voir Stoica
Vitae Philosophorum, éd. H. S. Long (Ox­ Gnostica
ford, 1964)... Voir Épicure, Stoica Apocryphon Johannis

Épictète p. 86-94.................................. 283, 9


Codex Brucianus
Dissertationes, éd. W. A. Oldfather, (L. C., P· 3 ...................................... 458, 5
1961)............................... Voir Stoica 12...................................... 458, 5
32...................................... 294, 1
Épicure dans Hippolyte
Philosophoumena
Ad Herodotum

dans Diogène Laerce, X, 40 ... 365,4 VII, 20-22............................... 458, 5


dans Irénée
Adversus Haereses
Eunape
Vitae philosophorum, éd. J.-F. Boissonade I, 1, 1-2 .................... 208, 6; 458, 5
(Paris, 1822) I, n, 4 ................................... 458, 5
p. 9........................................ 24, 10 I, 27, 2 ................................... 182, 1
Eusèbe de Césarêe Grégoire de Nysse
Praeparatio evangelica, éd. K. Mras Contra Eunomium (P.G., t. XLV)
(G.C.S., t. XLIII, 1954-1956).............
348 ........................................ 392, 9
Voir Porphyre, Stoica De vita Moysi (P.G., t. XLIV)
Évangile des Hébreux, dans E. Hennecke, 4°5 c...................................... 287, 3
Neutestamentliche Apokryphen, Tübin-
gen, 1904
À II, fr. 2 a............................. 276, 4 Hermetica

Corpus Hermeticum, éd. A. Nock-A. J.

Favonius Eulogius
Festugière (B. L., 1945-1954)
Traité I (= Poimandrés)
Disputatio de somnio Scipionis, éd. A. Hôl­ 14............................................ 186, 3
der (T., 1901) 25-26 .................................... 182, ι
p. 3, 32................................. 286, 10 Traité X

Firmicus Maternus 2 ............................................ 169,4


13 ............................................ 340,5
De errore profanarum religionum, éd. K. Traité XVI
Ziegler (Munich, 1953) 3 ................................... t. II, 75, 6
VII, 7-9.................................. 83,2 Asclepius
VIII, 5.................................... 84, 4 14 ............................................ 458, 6
ΧΠΙ.4.................................... 85,1 20............................................ 458, 6
XVIII, 2................................. 84, 4 31............. ;................t........... 287,3
XXV, 2 ................................. 84,4 Fragments tirés de Stobée
Mathesis, éd. W. Kroll-F. Skutsch (T. Excerptum XXI...................... 209,1
1913) Excerptum XXIII (= Kore Kosmou)
I, 4, 1-5 ................................ 84, 4 7, P- 3, 8 ............................... 404, 4
I, 7, 14-22.............................. 83, 8 54-63, P· 18, ii...................... 404,4
VII, 1, 1 ............................... 84, 1.4 Fragments divers (t. IV)
VIII, 1, 1 ............................... 84, 4 fr. 12 a................................... 117, 4
x,6................................. 84, 4 fr. 17...................................... 117, 4
fr. 30...................................... H7,4
Galien fr. 36...................................... 117, 4
éd. L
De Hippocratis et Platonis placitis,
Müller (Leipzig, 1874).. Voir Stoica Hérodianus
De usu partium, éd. G. Helmreich (T., Éd. A. Lentz (Leipzig, 1867-1870), t. II,
1907-1909) 2,p. 908................................... 353,1
138 PORPHYRE ET VICTORINUS
Hésiode Jérôme
Opera De viris illustribus, éd. E. C. Richardson
595.......................................... 89,3 (T.U., t. XIV, 1896)
n° 101.......................... 3O,3;457,9
In Isaiam (P.L., t. XXIV)
Hippolyte
6, 21, 93 C............................. 392, 9
Philosophoumena (= Elenchos) I, 1-26,
éd. H. Diels (Doxographi Graeci, Ber­ Julien l’Empereur
lin, 1958) Epistulae, éd. J. Bidez (B.L., 1924)
P· 553-576.................... Voir Stoica 12 .......................................... 80, 4
Éd. P. Wendland (G.C.S., t. XXVI, 1916) Oratio ad Solem, éd. F. C. Hertlein
VII, 20-22............................... 458,5 (Iuliani quae supersunt omnia, T., 1875-
1876)
139 b .................................... 309, 7
Irénée i43b.......................... 243,5:309,7
Adversus Haereses, éd. W. W. Harvey
(Cambridge, 1857)............. Voir Gnostica Lactance
IV, 4, 2........................................ 12, 3
Divinae Institutiones, éd S. Brandt-G.
Laubtmann (C.S.E.L., t. XIX et XXVII,
1890-1893)
Jamblique I, 13, 12................................. 84, 3
De anima, dans Stobée, Eclogae
I, 49, 32, t. I, 362, 23 sq.
49, 32, p. 365, 5 ............. 338-339 Macrobe
33, P· 367, 10 ............. 268, 10 Éd. J. Willis (T., 1963)
In Somnium Scipionis
35, P· 37°, 7-8 ............. 334, 4
39, P- 377, 20.......... 404, 4 I, 8, 8.................................... 84, 4
De communi mathematica sàentia, éd. N. 9, 3 .................................... 84, 4
Festa (T., 1891) 12, 5 ................................ 441, 4
IV, p. 15,7-8......................... 173,4 12, 7................................... 186, 3
De mysteriis, éd. É. des Places (B. L., 1966) 13, 16................................. 84, 2
I, 3.......................................... 117,6 14, 6................................... 458, 9
4 268, 10 14, 15 .................... 336, 6; 403, 2
II, 2 ................................... 394, 2-3 17, 9-12 ............................. 180, ι
il............................. 93, 9; 94, i
III, 3...................................... 107, 5 Marc Aurèle
VII, 5 ............................. t. II, 79, 3 II, 14, 6 ................................. 386, 5
VIII, 2............. 97, I ; 209, I ; 458, 6 III, 10, 1 ............................... 386, 5
Theologoumena arithmeticae, éd. V. de VII, 28.................................. 328, 2
Falco (T., 1922) XII, 26, 2............................... 386, 5
P· 1, 9.................................... 311, 4
dans Damascius, Dub. et Sol. Martianus Capella
§ 50,1.1, p. 101, 14-21........... 97,1 De nuptiis Philologiae et Mercurii, éd. A.
§ 51, P· i°3, 7........................ 97, i Dick (T., 1925)
§ szbis, p. 104, 15.................. 97, 1 VII, 732................................. 287, 3
§ 100, p. 257, 20............. t. II, 77, 1
§ 110, p. 284, 22.................... 99,7 Maxime de tyr
§ 113, p. 291, 22 et 292, 7 ... . 99, 7 Dissertationes,éd. F. Dübner (Paris, Didot,
dans Proclus, In Tim. 1877)
t. I, p. 307, 14-309, 13 · · 98, 3; 99, 7 XV, 1, p. 56, 21...................... 149,4
dans Simplicius, In Categ. XVI, 5, p. 61, 42 .................. 400, 4
p. 116, 26............................... 442, 6 XVII, 7, P· 67, 35.................. 156,1
Voir aussi Porphyre XVII, 8, p. 67, 46............... 172, 1-2
Jean Lydus Michel Italicus
De mensibus, éd. R. Wünsch (T., 1898) dans Cramer, Anecdota Oxoniensa, t. III,
voir Oracula Chaldaica, Porphyre, p. 180-183, Oxford, 1836..................
Proclus Voir Oracula Chaldaica
INDEX DES TEXTES CITÉS 139
Modératus de Gades De confusione linguarum

dans Simplicius, In Phys. 136 284, ι


De fuga
P· 231, 5-19........................ 312, 2-4 60-63 ....................................
dans Stobée, Ecl., I, pr. 37, ι
t. I, p. 21, 8........................... 311, 5 133 ........................................ 296, 7
188-195 ................................. 35, ι
De gigantibus

52.................. . ....................... 416, 3


Nicomaque De mutatione nominum
éd. R. Hoche (T.,
Introductio arithmetica, 267 ........................................ 385, 6
1866) De opificio mundi
II, 17, 8, p. 111-112............... 311, 4 12 .......................................... 155, 7
136-137 ................................ 187, 2
Numénius De praemiis

Testimonia et fragmenta, éd. E. A. Lee­ 4° ■·■.................................... 282, 6


mans (A.R.B., Mémoires, t. XXXVII, De somnio

2, Bruxelles, 1937) ι, 63 .............. . ..................... 284, ι


fr. 14-16................................. 156, 3 De vita contemplativa

17............. 156, 3; 291, 1; 400, 7 2......................... 416,3


20 .......................... 186,35458,3 Quod deterius potiori insidiari soleat

21 .......................... 458,35459,2 160 ........................................ 160, 3


24 ...................................... 287, 3 Voir aussi Stoica
29...................................... 132, 4
test. 18 .................................. 112, 6 Philopon (Jean)
25 ...................................... 135, 2 In Aristotelis categorias comm., éd. A. Busse
139, 2; 192, 6; 429, 1
33 ................................... 243, 6-7 (C.A.G., t. XIII, 1, 1898)
P· 543, 29....................... t- U, 57, 5
Voir aussi Porphyre
Olympiodore
Comm. in Plat. Phaedonem, éd. W. Norvin Platon
(T., 1913) Banquet
p. 46, 22-24........................... 395, 3 203 c-204 b............................. 90, 1
123,4................................. 93,5 Cratyle
Comm. in Plat. Alcibiadem priorem, éd.
437 a...................................... 190, 5
L. G. Westerink (Amsterdam, 1956) 439 e...................................... 155, 6
22......... ............................. 397,4 Lettres
Voir aussi Stoica II, 312 e ............................. 357, i
Oracula chaldaica, voir à la fin de l’index. 313 a........................ t. II, 97, 4
VII, 343 a ............................. 126, 5
Origène
343 b........... 125, 4; t. Il, 97, 2
Contra Celsum, éd. P. Koetschau (G.C.S., Lois
t. II-III, 1899) 653 a................... 89,35194,8
VI, 65............................. t. II, 95, 1 Parmenide, éd. A. Diès (B. L., 1950)
De principiis, éd. P. Koetschau (G.C.S., I33a-I34c ............................... 120
t. XXII, 1913 135 b ...................................... 120
IV, 4,7(34), P· 358, 1-205201,75203,5 135 d-e .................. 1135 t. II, 71, 5
In Johannem, éd. E. Preuschen (G.C.S., 136 a............................... t. Il, 71, 5
t. X, 1901) 137 a-143 a ............................... 113
fr. XIII, p. 495, 22................ 290, 4 137 a-b.............................. t. II, 65
Voir aussi Celse, Stoica I37b ........................................ 113
137 c.......................................... 113
137 d-138 a .................. t. II, 113, 2
Peripatetica 137 d......................... 281, 9; 372, 3
dans Arius Didyme, Epit. ethic., 138 b-139 a..................... t. II, 113, 2
p. 118, 1................................ 290, 3 139 b-140 b ...................... 118 ; 120
139 b-e................ t. II, 73 et 113, 2
Philon 141 a-d........................ 124; t. II, 85
De Abrahamo 142 a............... 124; 126, 6; t. II, 91
52-54 .................................... 243, 1 142 b-143 a............................. 130,8
140 PORPHYRE ET VICTORINUS
142 b . . 107, 1 ; 112; 129; t. II, 99, 3 35 a................ 155, 5; 179, 2; 253, 6
142 e...................................... 351, 2 36 c........................................ 253, 7
i43a............................. 132:257,1; 37 a-c ....... 200,2,6:253,8:386,6
351, 1; t. II, 107; t. II, m, 1. 3 37 d.............. 335, 1; 385, 6; 440, 6
144 c................................. 102-103 39 e................ 192,6:378,6:428,5
144 d............................. t. II, 107, 7 4° a-41 a ............................... 398, 1
145 b-147 b........................... 103, 7 41 c........................................ 333, 3
145 b-146 a .................. t. II, 113, 1 41 d-42 d............................... 335, 1
146 a-147 b .................. t. II, 113, 1 42 e........................................ 320, 4
146 b ..................................... 255,4 43 a........................................ 400, 3
146 c...................................... 346, 6 48 e........................................ 200, 6
161 e-162 b ........................ 151-154 49 e........................................ 155,6
165 e-166 c ............................... 106 50 b-51 b ............... 203,2:439,4-5
Phédon 52 a-b. . 155,4:156,5:201,5:439,6
79c-d. 155,6:176,6:186,3:191,6 52 c........................................ 153, 1
82 d ...................................... 404, 5 75 a................................ t. II, 69, 4
90 c........................................ 400, 4 79 b ...................................... 159, 1
Epinomis
Phèdre

245 c-d ........... 300,1,3,5:331,10 984 d .................................. 397, 10


247 a-c....................... 153, 1; 180, 1;
263, 5; 281, 9 Plotin
Philèbe
Ennéades, éd. P. Henry — H.-R. Schwyzer
27 b .................................... 221, 10 (Plotini Opera, Paris-Bruxelles, 1951-
République 1959) et éd. R. Harder-R. Beutler-
5°9 b................ t. II, 105, 4; 109, 5 W. Theiler (Plotins Schriften, 5 vol.,
5°9 d .................................... 198, 1 Hambourg, 1957-1967)
5O9e-5iie ........................... 155, 2 I, i [53] 2, 1.......................... 359, 8
533 d .................................... 198, 1 8, 17......................... 335, 5
Sophiste, éd. A. Diès (B. L., 1950) 13, 5......................... 193, 3
218 b ....... ........................... 214, 3 2 [19] 2, 4......................... 121, 1;
233 b-236 e. ........................... 214,4 t. H, 75, 1
237 a-241 d. ........................... 214,5 4, 21.......................... 194, 3
237 b......... ....... 168, 2; t. II, 69, 7 7, 28 .... 121, 1; t. II, 75, 1
238 c......... ........................... 154, 5 3 [20] 3, 9............................ 190, 5
240 a-b....... ·· 153, 1, 3, 5, 7, 8; 4, 3............................ 248, 9
155, 9; 165,2 6 [1] 7, ii.......................... 98, 8
240 C......... ........................... 153, 5 7 [54] 1, 19.......................... 280, 3
241 d ....... ........................... 153,2 8 [51] 3, 6............................ 169, 2
245 a......... ........................... 281, 9 5,5-6.......................... 436, 5
247 e-249 d ............... 214,5:216,2 6, 10.......................... 37, 1
249 d-250 e .............. 214, 7’, 219, 3 13, 22 .... ................ 404,2
251 a-254b . ........................... 214,8 II, 1 [40] 1, 8......... ................ 400,6
253 b-254 b ........... 215, 1-2; 248, 8 5,8......... ................ 441, 6
254 d-256 d. ............... I3o,7;i53,4; 2 [14] 1, 23-51. .. ................ 185,4
168, 3; 215, 3-5: 248, 5; 437, 2 3 [52] 17, 4....... ................ 441, 6
256 a......... ........................... 130, 7 18, 12 .... ................ 441, 6
256 d ....... ........................... 168,3 18, 16 .... ................ 336, 5
256 e......... ........................... 151, 2 18, 19 .... ................ 334,4
258 d ....... ........................... 168,4 18, 20 .... ................ 441, 6
260 a-b ... . ........................ 215, 6-7 4 [12] 5, 29-35 · · . 221, 6-7; 319, 6
262 d ....... ........................... 217, 1 6, 4......... ................ 442,4
263 b ....... ........................... 154,6 9, 12....... ................ 228, 2
265 c-266 c ........................... 200,6 10, 25 .... ................ 201, 8
268 d ....... ........................... 214, 3 13, 7....... ... 203, 5; 282, 1
Théétète 5 [25] 1, 3......... ............... 369,13
176 b ....... ............................. 37, i 3,6......... ................ 291, I
Timée 5, 9......... ................ 169,2
27 c-28 c. ............. 155, 1, 3, 6; 6 [17] 1, i........... . 216, 6; 224, 3-4
180, 1; 288, 5 1, 6-7....... ... 217,2:232,5
30 b ......... ........................... 340, 5 I, 10....... ................ 217, 4
INDEX DES TEXTES CITÉS 141
I, 22 . . ....... 233, 1 4, 3 ■ · · ............. 398,2
3, I · · ■ ....... 437,4 4, 29-43 ....... 216,4-5
3,7 ··· ....... 231,4 5, 18-19 ............. 235,1
3, U · · ....... 199,6 6-7 .. . ............. 458,7
9 [331 i, 26-33 135, 4; 429, 3 6, 17... 320, 3-4; 484, 1
1, 38-41 ....... 45°, 1 6, 27-32 ....... 336,1-2
I, 42 · · t. II, 109, 4 6, 30-37 ............. 335,6
1, 46-5° 429, 4; 448, 3 6, 53 · · ........... 119, i
6, 19 .. ....... 135,4 7, 5-6.. ···· 235, 1;
10, 25....... ............... 335,2 320, 3-4; 484, 1
III, 4 [15] 1, I ........... ··· 48,3;443,2 7, 41-42 192, 6
1, 8........... .............. 319, 5 8, 8 ... 280, 3
2, 3........... .............. 459,2 8, 24. .. 104, 4-5; 330, 4
5 [50] 9,3 ........... .............. 228, 2 2 [il] I, 1-22 459, 2
9, 24......... .............. 382, 3 I, 2. . . 23, 1; 169, 5; 283, 3;
6 [26] 2, 34......... .............. 235,2 319, 7; 418, 8; 458, 7
7, 12......... .............. 169,2 i, 8-13 . ................ 383, 6
7,13......... .............. 333,6 I, 10 . . ----- 3i9,4;32O,3
14, 20....... .............. 169,2 I, 16-20 . ...-- 182,25335,5;
17, 12 336, 4 336, 3; 443, 2
19, 17 206, 1 2, 25-30... ................ 122, 1
7 [45] 3, 8 ..
5, 25 .
221, 2
385, 6
3 [49] 1, 3-4· ■ · 320, 4; t. II, 107, 5
3, 22-4, 30 ....... i93,3;i94,3
ii, 12 185, 4 5, 41-48.·· 424, 6
il, l6 192, 5 6, 3......... 196, 1
II, 23 228, 2 6, 4-5 · · · · 319, 3
11, 24 334, 2 8, 9......... 335, 3
12, 19 185, 4 8, 19....... 124, 6
13, 23 185, 4 10, 23 .... 318, 3
8 [30] ι, i sq. 380, 4 10, 41 .... II7, 3
4, 9 · · 182, 3 10, 48 .... 320, 1
8, 34 · 228, 2 11, 4....... 319, 2; 320, 3
1°, 16 115, 5; 106, 2 11, 5-12- ·. 234, 3; 320, _ 1
II, I . 235, i 12, 13 ... t. II, 65, 4
II, II • t. II, 69, 5 12, 33 · · · 305, 3! 320, 4
II, 23 ....... 320, 1 12, 45 ·· · t. II, 101, 7
9 [13] I, 15 · 135, 3; 429, 2 13, 23 ... . 319, 3
1, 25 . ....... 192,6 14, 14 · ··■ 134, 3
3, 7-II 182,2-3 15, 1-7 · · ■ 305, 1
3, 14 ■ ....... 192, 5 15, il ■ · · · 106, 2
4, i · · Ii5> 5; 284, 1 15, 23 · ··· t. II, 103, 3
5, 2 .. 194, 2; 195, 3 16, 38-42 . 98, 8
9, 23 . . t. II, 69, 5 17, 37 · · ■ ■........... t. II, 69, 5
IV, 2 [4] 2, 53 ·
3 [27] 23, 21 .
....... 167, 2 4 [7] 1, 4......... .................. U5,5
2,13-21. 320,45325,55483,4
....... 199, 3
3°, 7 ■ · ....... 363, 9 2, 28-39. 228,4; 320, 4; 335,
4 [28] 3, il · · ....... 179, 2 6; 336, i
8, 35 · · ............. 389,8 5 [32] 1, I . . . .................. 325, I
5 [29] 7, 13 · · ............. 335,6 4, 8 ... 118, 2
7, 34-51 335, 6; 336, 2-3 4, 12 .. 121, 3
7 [2] 6, I . . . ............. 137, 2 4, 15 · · 132, 5
6, 10-15 . t. II, 107, 6-8 5, 17 ■ ■ 319, 7: 320, 3
8 [6] 3, 26 .. 182, 3 6, II . . . . . 281, 2.6
4, il . . 192, 5 6, 24-32 115, 3; 116, 4
6, 6 ... 228, 2 7, 23-35 ..... 124, 6
7, 5 ■·· 179, 2 8, 24 .. 134, 3
9 [8] 4, 15 ·■ 335, 5 10, 12 . ...... 98, 8
V, 1 [10] 1, 5 ··■ 192, 5 13, 9 · ■ . t..II, 69, 5
3, 6-12. 228, 4; 335, 3 6 [24] 4, 7 · ■ · ....... 121, 3
3, 12-23 194, 4; 195, 3 5,8 .... ....... 320, 1
142 PORPHYRE ET VICTORINUS
6, 9........................... 123, 9 36, 22....... ............... 124, 6
8 [31] 6, 10............. 228, 2; 334. 2 37, 15-18... • · · 124, 1; 319, 2
9 [ 5Î 3, 19......................... 442, i 38, I......... ............. 279, 10
4, 4........................... 361, 8 39, 3......... ............... 318, 3
5, i........................... 194, 4 39, 18....... ............... 363, 9
10, 10........................ 216, 3 40, 41-55·■· • 318,5:319,2;
14, 20....................... 191, 4 325, i
VI, i [42] 2, 3........................... 251, 1 41, 6......... ............... 124, 6
15, 9........................ 369, 13 41, 16....... ....... t· II, 69, 5
16, 6......................... 231, 5 8 [39] 4, 27......... ............... 354, i
25, 6......................... 160, 7 7, 49......... ............... 354, i
2 [43] M................................................... 215, ii ii, 7......... ....... t. II, 79, 3
2, 6........................... 217, 5 13, 7......... ............... 21, 5
3, 1-11. 49................ 255, 6 14, 2......... ............... 359,8
3,1-8,48.................. 214, 1; 16, 13-30... • ■ 19, 2; 124, 6;
217-220; 223-224:226, 3; 231, 291,1; 320, 4
5; 248, 6.10; 255, 1; 256, 1-4; 18, 18....... ............... 228, 2
18, 21....... ............... 134, 3
20, 2......... ............... 375, i
i4> 17........................ 233, i 9 [9] 1, 3........................... 106, 2
15,1-u......... 232,5:233,2; 2, 14......................... 106, 2
256, Il 3,6................ t. II, 83, 2
17, 3......................... 49°, 2 3, 16......................... 116, 5
3, 27......................... 134, 3
3, 36-38....... 173, 7; 279, 10
5,28-40.................... H5,3;
3 t- Π, 65, 5
6, 1-16.................... 114, 4-8
4 6,42-52.................. 123,2-8
8, 33......................... 120, 5
9, 51-10, 20........... 118, 1-2
9, ï-37...........
n,35-42.................. 116,7;
5 [23] 1, 18-19......... 177, 1-2; 182, 3; 192, 4
2, 9.............. Voir aussi Stoica
3, 2........................... 291, 1
9, 46................ t. II, 65, 4 Plutarque d’Athènes
12, 1-26. . . 90, 1 ; 91, 1 ; 120,
5! 121, 7 dans Damascius, Dub. et Sol., § 434,
6 [34] 3, 16......... ............... 401, 3 t. II, p. 292, 9........................ 106, 3
5, 37......... ............... 280, 3 Plutarque de Chéronée
8, 17......... .............. 429, 4
9, 30......... .. 228, 2; 305,5 De animae procreatione in Timaeo

7 [38] 5,3........... .............. 231, 5 1023 b ................................... 179, 2


8, 25......... ............... 222,5 1024 e.................................... 254, 1
De E apud Delphos
9, 38......... ............... 228, 2
13, 7-13···■ .. 221, 3; 305,4 391 f-393 b .......................... m,4;
16, 10-22... ■ 234,3:319,4; 156, 2; 160, 4
Platonicae Quaestiones
320, 3
17,3...................... 3°5, 1-2 1002 e.................................... 100, 4
17, 14-34 ■ · · 221, 8-9; 320, 2
18, I......................... 49°, 2 Porphyre
21, 4......................... 221, 5 Ad Gaurum, éd. K. Kalbfleisch
21, 12........................ 305, 4 (Die neuplatonische falschlich dem Galen

23, 2......................... 185, 2 zugeschriebene Schrïft προς Γαϋρον, Ber-


23, 18-24.................. 98, 8 lin, 1895)
25, 20 ........................ 291, I P· 33, 14..................
27, 18........................ 291, I 4°, 12.................. .............. 89,
32, 19....................... II4, 7 42, 9.................................. 333,
34, 14...................... 118, I 42, 25.................. .............. 199,
35,19-33....... 134,3:320,3 47, 3.................... .............. 89.
36,3···· 279, II; t. II, 95, 5 47, 20.................. .............. 89,
INDEX DES TEXTES CITÉS 143
47, 27 ................................. 460, 2 37........................... 458, 8
48,4-17........................... 188,6-8 46, p. 174, 10.................... 89,2
48, 21-49, I . . .................. 188,4; 48, 176, 16.................... 91,1
199, 1; 238, 2 49, 176, 19........... t. II, 65, 2
49, 16........... ....... 180,1:398,3 III, 5, P· 193, i ............. t. II, 65, 2
5°, 13-25 ··· · ......... 89, 3; 91, 1; 27, 225, 25-226, 16 .... 90, 1;
188, 3-5 ; 193, 4-6; 194, 8-10 91, 1; 327, 5
51, 6............. ............. t. II, 83, 3 IV, 9, p. 241, 8............. t. II, 65, 1
52, 6-15......... ................ 229, 2-5 18, 258, 15................... 186, 1
54, 15........... .................... 361, 8 20, 262, 16........... t. II, 77, 2
57, 10........... .................... 374,2 263, 12.................. 89, 3
58, 16........... .................... 89, 2 264, 5.................... 89, 2
58, 26........... .................... 89, 2 264, 14........... t. II, 77, 2
61, 4............. .................... 333,6 De antro nympharum, éd. A. Nauck (Por-
61, 18........... .................... 89, 2 phyrii Opuscula, T., 1886)
Ad Marcellam, éd. A. Nauck (Porphyrii P· 60, 16................................. 397, 4
opuscula, T., 1886) 74, 22................................. 84, 1
P· 274, ii........... .................... 89, 1 77, 15......................... t. II, 65, 1
276, 22......... .................... 89, 2 De cultu simulacrorum (περ'ι άγαλμάτων),
279, 15 ......... .................... 91, I éd. J. Bidez (Vie de Porphyre, Gand,
280, 22......... .................... 327, 5 1913, P· 1* sq., voir également, Eusèbe,
280, 25-281,7 ....... 91, 1; 185, 1; Praep. ev., éd. K. Mras, fragm. énumé­
194, 3; 327, 5! t· H, 65, 1.4; 85, 1 rés dans l’index)
281, 16......... .................... 360, 3 P- 1*......................... 295, 2; 441, 6
282, 3 ........... ............. t. Il, 65, 1 2*, 1...................... 180, 1 ; 296, 6
284, 10......... ............. t. Il, 95, 4 6*, 9 · ................................. 295, 2
284, 17-20 . . . 84, 1 ; t. II, 71, 4 De philosophia ex oraculis haurienda (περ'ι
287, 2........... ............. t. II, 77, 5 της έκ λογίων φιλοσοφίας), éd. G. Wolff
291, 3-10 ... 117, 6; 194, 3; 341, 1 (Berlin, 1856); fragments dans Eusèbe,
291, U......... ............. t. II, 65, 1 Praep. ev., éd. K. Mras.
293, 3................................. !92, 3 dans Eusèbe, Praep. ev.
295, 7 ................................. 89, 2 XIV, 10, 5 ............................. 89, 2
295, 18-22 ........................ 89, 1.4
éd. Wolff
Adversus Boethum de anima (fragm. dans
Eusèbe, Praep. ev. XI, 28, 1) P- 144 .................................... 394, i
p. 232.................................... 180, 1
P- 63, 3......................... t. II, 103, 5 De regressu animae, fragments dans Augus­
Contra Christianos, éd. A. von Harnack
tin, De civ. dei, X, rassemblés par
(Abhandl. der K. Preuss. Ak. Wiss.,
J. Bidez, Vie de Porphyre, p. 27*-44*.
Phil.-hist. Kl., Berlin, 1916) dans Augustin, De civ. dei
fr. 76...................... ............... 394, i X, 9...................................... 94, 3
De abstinentia, éd. A. Nauck (Porphyrii 180,1; 189, 1; 342,2; 343, 11:394,2;
Opuscula, T., 1886) 397, 2.6.9; 398, 4-5
I, 10, P· 93, 9 ··· ............... 89, 2 X, 23................................. 266, 5-6;
22, 101, 6 . . . ............... 397, 4 472, 5; 475, i
27, 104, 23 .. ....... t. II, 75, 2 X, 26 .................................... 180, 1 ;
28, 105, 21 .. ............... 89, 1 394, 3; 397, 10
29, 107, 4-9 · ... 91, 1; 327, 5 X, 27...................................... 94, 3;
30, 107, 23 · · ............... 89, 2 180, 1; 342, 2;
108, 12-14 ........... 89,1-2;
t. II, 75, 2 343, 11; 397, 9-i°
31, IIO, 2-4 . . ............. 89, 1-2 X, 28.................................... 194, 5;
32, no, 8-11 .... 89, 2; 91, 1 310, 2; 342, 2; 472, 5
33, III, 8-10 .......... 84, 4; 89, 1 X, 29............................. 94, 4; 194, 5 ;
38, 115, i · · ■ ................ 89, 1 339, 2
39, 115, 9 ·■· ................ 91, i X, 3°........................ 186, 1; 343, ii
41, 116, 24 . . ............... 89, 2 X, 31 .................................... 398, 2
49, 124, 3 ··· ....... t. II, 69, 4 X, 32........................... 89, 2; 342, 2
57, 131, 18-25 ........... 89, 1 ; Epistola ad Anebonem,

t. II, 65, 2 et 71, 4 fragments dans Jamblique, De myst.,


II, 34, P- 163, 15-21 . 84, i;t.II,65,2 et Eusèbe, Praep. ev., rassemblés par
144 PORPHYRE ET VICTORINUS
A. R. Sodano, Porfirio, Lettere ad Anebo, t. II, 65, 3; 67, 1; 69, 2;
Naples, 1958. 69, 91 79, 2; 93, 5; 95, 3
dans Jamblique, de myst. fr. XVI, p. 14, 5....... 92,3:264,6
Π, 3 ........................ 393, 5; 397, 2.8 fr. XVII, p. 14, 12....... t. II, 105, 3
VII, 5............................... t. II, 79, 1 fr. XVIII, p. 14-15 .... 26, 9; 458, 8
X, 1........................................ 89, 2 14, 21................ 311, 1
In Aristotelis Categorias, comm., éd. A. 14,23-24 208,3:209,1
Busse (C.A.G., t. IV, 1, 1887) 15,2-3.. 48,2:275,11
Ρ· 55, ιι ···· ................ t. II, 95, 2 15, 5.................. 382, 3
56, 22 .... ...................... 215, Il 15, 8-12 .. 98, 2; 121, 4
57-58....... ........................ 251, 2 15, 14 ...... t. II, 69, 1
58, 33 · · · ■ ................ t. II, 99, 2 dans F. Altheim, Porphyrios und Empe-
dokles,
6ι, 12-13 · ................ t. II, 99, 2
63, 3....... ........................ 414,5 p. 28 ...................................... 342, 2
63, 8....... .............. t. II, 101, 2 Sententiae ad intellegibilia ducentes ( = άφ-
64, 8....... ............... t. II, 103, 1 ορμαϊ προς τά νοητά), éd. B. Mommert
7ΐ, 13 ■ · · · ............... t. II, 103, 1 (Τ„ 1907)
7ΐ, 28 .... ............... t. II, 103, 2 4, P· 1, 12......... ................ 402, 1
72, 34 · ■ · · ............... t. II, 101, 2 10, p. 2, 17......... ··· 243,8:294,4
73, 20 ... . ............... t. II, 101, 2 P· 3, 2-3 ....... ....... t. II, 107, 3
76, 14 ... · ............... t. II, 101, 2 il, P- 3, 5........... ....... t. II, 105, 1
77, 30 ... . ........................ 411, i 12, p. 3, Il......... ....... t. II, 107, 3
78, 36 ... . ........................ 149,4 14, P- 4, il......... ....... t. II, 69, 1
88, 4....... ................ t. II, 99, 2 16, p. 5, 3-13 ··· · .. 197, 7; 200 3;
90, 29 · · ” ................ t. II, 99, 2 341, 2; 394, 3
94, 32 ...· ............... t. II, 101, 5 17, P· 6, 2........... ................ 354,2
95, 19 ··■ ■ ........................ 109, 6 ................ 205,3
95, 22 . . .. ......... 109,4:232,6; 18, p. 6, 3........... ....... t. II, 103, 2
t. II, 77, 3 et 101, 3 P· 6, 10.................. t. II, 103, i
99, 7....... ............... t. II, 103, 5 19, P- 7, 7-17 · · ■ ............... III, 2;
99, ι6....... ... 232, 6; t. II, 77, 3 t. II, 95, 2; 103, 2
ιοο, 14 ·..· ................ t· II, 57, 5 21, p. 8, 15-10, 5 ............. 439,2-3;
103, 3° · · · · ................ t. II. 103, i t. II, 103, 1
125, 3....... .............. t. II, 103, 1 22, p. 10, 6........... .................. 412, I
125, 25 · · · ■ ................ t- II, 77, 3 24, P· 10, 14................ 48, 3; 443, 3
129, 8....... ................ t- H, 99, 4 26, p. il, 8-14 ... . . . . 26, 7; 116, 7;
130, ιι .. . . ................ t- H, 95, 2 117, 2; 168, 8; 177, 3; 374, 7!
In Harmonica Ptolemaei comm., éd. J. t. II, 69, 8
Düring (Goteb. Arsskr., 38, 2, Gôte- 27, p. ii, 7............................. no, 3
borg, 1932) 28, p. 12, 18........................... 89, 2
p. 8, 9........... ............... t. II, 99, 4 29, 1-3................ .................. 188, 2
Il, 32......... ............. t. II, 103, 5 29, P· 13, 4-10 ... • ··· 89,2:334,4;
17, 20........... ni, 6; t. II, 69, 3 341, 2; 403,5
Isagoge, éd. A. Busse (C.A.G., t. IV, 1, p. 14, 11-18......... ... 182, 1; 186, 3;
1887) 188, 1
P· 6, 6 ........... ...................... 250,2 30, p. 15, 12-17 .. .... i85,4;343,5
7, 16-21 ... • 131, 3-4: t· H, 99, 4
8, 12-17 ... ...................... 231, 5 31, p. 16, 13......... ................ 284, I
8, 20-21 .. 131, 2; t. II, 101, 3 32, p. 17-25......... ----- 89,4:395,3
10, 9............ ... 232, 6; t. II, 77, 3 P- 18, 7.................... t. II, 103, 1
12, 7........... ...................... 232,6 p. 19, 1-5 .... ................ m, 1;
12, 24-25 . . .. . 109, 3; t. II, 101, 5 t. II, 69, 6; 103, 1
14, 20......... ............... t. II, 77, 3 ρ. 23, 4-ιο............. 89, 2; 91, ι;
18, 19......... ............. t. II, 103, 1 t. II, 65, 1; 67, 3
19, 5........... ...................... 411, I 33, Ρ· 27, 9-ιο .... 89, 5! ί· Π, 69, ι;
21, 22........................ t. II, 103, 1 99, 4! ιοί, 8; 103, ι
Philosophica Historia (= φιλόσοφος ιστο­ 34, Ρ· 28, 13.................. t. II, 103, ι
ρία), éd. A. Nauck (Porphyrii Opuscula, 35, Ρ· 29, ι-ιι · . ιίο, 4-5! Ι· Π, 75, 6
T., 1886) 36, ρ. 3°,ΐ4 sq......... 254,2:255,1;
fr. XV, p. 13, 11-23 H5,3;374,3; 291, 1; 351, 5; t. II, 103, 1; 111,2
INDEX DES TEXTES CITÉS 145
37, P· 33, G........................... 9°, i III-VI............. .................... 118-124
38, p. 34, 4-i8....... m, 3; 128, 10; III, 6 .........
284, 1 ; 420, 1 8 ......... ................ t. II, 75, 5
39, P· 34, 19-35, 1°............... 156,5; 9-11 ........... t. II, 77, 6; 83, 6
352, 1; t. II, 103, 1.2.5 26.......... ................ t. II, 83, 1
40-44 ...................................... 328, 5 iv, I.................... ................ t. II, 77, 6
40, p. 35, il sq................... 91, 1 3........... ................ t. II, 95, 3
p. 36, 17................ 90, 1; 121, 8 7.............. . t. II, 81, 3; 109, i
P- 38, p. 38, 3.................. 89, 2 8-9........ 296, 10; t. II, 85, 2.4
P- 38, 7-19 · · ■ 89, 2; 90, 1; 91, 1; IO................. ................ t.II,85,3
327, 5; t. II, 107, 4 II............. ....... t. II, 77, 6; 83, 6
41............................................ 321, 4 12............. ....... t. II, 71, 1; 83, 6
41, p. 39, 12-40, 8 . . . 328, 5 ; 354 i ; 13.......... ................ t. II, 83, 7
t.II, 103, 5 19-29. .. ........... 110,65177,5
43, P· 41, i6-i7....... 126, 7; 197, 7; 27.......... .................... 283, 5.6
t· H, 97, 3 v, 4........... ................ t. II, 91, 3
p. 42, 1-11........... 126, 2; 127, 6; 7............ ........... i77,5;43i,6
197, 7 V, 10-VI, 12......... 310,85427,9;
P· 43, i........................ t. II, 97, 1 431, 7
44, p. 44, 9.................... t. II, 81, 1 V, 19-21.............. 113, 1; 296, 10;
P· 45, 5............................. 185, 4 t· H, 75, 4; 109, 1-4
P· 45, 15........................... 89, 3 26-30............... 282, 3; 285, 8;
Σύμμικτα ζητήματα (cités Symmikta t. II, 81, 4
Zetemata), éd. H. Dôrrie (Porphyrios’ V, 32-VI, 12......... 113,15141,4;
Symmikta Zetemata, Munich, 1959) 428, 1
p. 45.................. 110, i;t. II, 101, 1.4 VI, 14............................ t. II, 91, 3
p. 69...................................... 89, 5 19............................ t. II, 71, i
p. 83 et 85 ... 183, 1; 191, 3; 328, 1 23-25.............................. 194, 3
Vita Plotini, éd. R. Harder (Plotins Schrif-
33 ......................... t. II, 75, 6
tem, V c, Hambourg, 1958) 34 .................. t- H, 75, 5; 91, 3
c. 2, 31 ................................... 81, 5 VII-VIII..................................... 124
2, 32.................................. 84, 2 VIII, 1-35................................ 120, 3
7.......................................... 81, 4 IX-X................................... 124-129
8, 23................................... 91, i IX, 1-8.............. 258, 2-4; 267, 1.4;
9.......................................... 81, 4 273, 9; 471,1; t· n, 85, 5
17, i ·· ............................... 483, i 8-26................ 107,35108,4;
23, 8-16 ........................... 116, 12; t. II, toi, 6
t. II, 65, 2; 85, 1 IX, 27-X, n.. 108, 5; t. II, 77, 6;
Περί τοϋ γνώθι σαυτόν, éd. Ο. Hense 85, i
(= Stobaei Anthologii librum tertium, X, 14 ......................... t. II, 65, 2
Berlin, 1894, p. 579-583) 24-25......... t-H, 79, 3; 105, 4
III, 21, 26, p. 579, 21............. 92, 7 27 ............................ t. II, 95, 3
27, P· 581, 8............... 327, 5 28 ............... t. II, 71, 2; 101, 6
28, p. 582, 15 ... t. II, 103, 5 29-35 ......................... 374, 4-5
p. 583, i.............. 89, 1 ΧΙ-ΧΠ ............................... 129-132
In Platonis Parmenidem comm., fragm. édi­ XI, 4-6......................... t. II, 105, 5
tés dans ce tome, p. 64-113, références 5-23.............. 109, 5-6; 223, 5
données selon page et ligne de folio. t. II, 91, 3; 99, 4; 105, 2;
II.
I- 113-118 107, i
I, 6. . t· II, 93, 3 3°.................................. 109, 6
18. t. II, 65, 2 XI, 33-XII, 3···· 310, 7; 1.11,77, 6
27. t. II, 77, 6 XII, 3-5....... 104,65274,15301,3
32. t- Π, 83, 5 7-17. t. II, 99, 1; 105, 5; 107, 2
II, t-3 • 285,Il 19.......................... t. II, 107, 1
4 ................................. m, 5
2- 22-35.... 106,55112,25124,3;
4-10 ............................. 374,5 141, 1-2; 270, 6; 281, 3; 285, 9;
10-14....................... t- H, 93, 3 360, 4-5; 373, 5-6; 409, 14; 413,
16-20........ 127, 5.9; t. II, 97, 5 4-85414, 1-4; 415, 3-7;49i, 5-8;
20-26................ 109,15127,4; t- II, 79, 3; m, 3
418, 1; t. II, 85, 1; 101, 6 XIII-XIV............................. 132-139
146 PORPHYRE ET VICTORINUS
XIII, 2 ......................... t. II, 107, 5 dans Némesius, De natura hominis, éd.
13-23.... 124, 3; 140, 1; 285, C. F. Matthaei (Halle, 1802)
10; 296, 10; 373, 7; 388, 1; p. 182, 4................................. 238, 1
414, 5; t. II, 75, 4 dans Philopon, De aeternitate mundi,
34............. ....... 141,6 éd. H. Rabe (T., 1899)
XIII, 35-XIV, 34 ....... 310,9 P· 546, 3-15 ........................... 4°i> 6
XIII, 35-XIV, i . 326, 2; 427, dans Priscien, Solutiones ad Chosroem,
6;t. II, 107, 5 éd. I. Bywater (C.A.G., Supplem.,
XIV, 2-3............. 326, 4; t. II, 81, 2 t. I, 2, 1886)
3-4 ...................... t. II, 107, 3 P- 45, 22................................. 328, 5
4- i6........... 255, 3; 257, 7; 48, 13................................. 354, 3
450, 3; t· H, 105,4; 109,4; m, dans Proclus, In Crat.
3-4 P· 59,14................................... 265,1
10-34· .. 113, 2; 310, 10 dans Proclus, In Parm.
10-15 ·· 257,4;327,4; P· 1053, 39 ............................... 119,i
427, 7; t. II, III, 1 1070, 15............................... 258,8
15-26....... 105, 2; 142, 2-3; 1105, 32-1108, 19.. 355-374; 415,
222, 1-4; 224, 5; 225, 1; 239, 1; 5; t. II, 117-119
244, 2; 246, 2; 255, 3; 257, 3-7; dans Proclus, In Tim.
269, 2; 274, 2-5; 326, 1-11; t. I, p. 117, 6 ... ................ 404, 2
327, 1-4; 329, 1; 406, 4; 152, 13 · · ................ 393, 5
t. II, m, 2 233, i···· ................ 148,3
26-34....... 104, 2; 255, 4; 257, 257, 3· ■ · ■ ................ 163, i
4-5; 326, 4; 327, 4; 450, 2; t. II, P· 127, 33 ·· · ................ 148, 3
t. Π, 103, 2 128, 5. . . . ................ 148,3
Fragments conservés 162, 25... ................ 338, 2
dans Calcidius, In Tim. 166, 28 . . . ■ 245,3:338,1-2
§ 3°i, P- 302, 17.................... 401, 6 225, 32... ................ 338, I
§ 330, p. 324, n-23. · ■ 164,2:440, 3 t. III, p. 234, 18...................... 189, 1
§ 338, p. 331, 5-19-■· 205, 1; 282, 2 dans Proclus, Plat. Theol.
dans Damascius, Dub. et Sol. P· 21, 51................................. 119, 1
§ 43, t· I, P· 86, 3-17 96, 3-4; 27, 13................................. 134, 2
258, 7 dans Simplicius, In Categ.
§ 238, t. II, 112, 14. 102,4; 103, 1-2 P· 27, 23.................... 251, 5; 410, 1
dans Dexippe, In Categ. 28, 13................................. 414, 5
P· 30, 24................ t. II, 99, 4 30,13-15.......... 251, 6; t. II, 99, 4
40, 20-30............. 251, 1-4 34, 3................................... 414, 5
65, 15 ................ • i7i,3 34, 21-23........................... 251, 6
dans Eusèbe, Praep. ev. 48, 13-14........................... 195, 2
IV, 5, 1, t. I, p. 174, 13 .. t. II, 65, 2 53, 6-9............................... 410, i
dans Jamblique, De anima (dans Stobée, 55, 4........................... t. II, 99, 4
1,
49) 56, 2.................................. 410, 1
P· 365, 5 ................................. 338, 4 69, 23................................. 410, i
370,7-8.................... 334,4:341,2 76, 48................................. 251, 4
372, 13 ........................... 339, 3-4 79, 26................................. 410, 1
457,9-19 ............... 186,1:394,2 82, 35................................. 410, 1
dans Jean Lydus, De mensibus 154, U........................ t. II, 77, 2
p. 110, 18............................... 264, 6 193,24.................... 89,3:194,8
138, 18-22............. 374, 1; 385, 2 dans Simplicius, In Phys.
dans Macrobe, Saturnalia t. I, p. 135, 1......................... 164, 2
I, 17-23... 82, 4-5; 83, 2; 243, 5; 136, 33........................ 171, 2
274, 10 230, 34....... 104, 4; 166, 1;
dans Macrobe, In Somn. Scip. 171, 3; 295, 1; 330, 5;
I, 9, 10 .................................. 186, 2 333, 6
11-12.... 83, 2; 182, 1 ; 183, 2; dans Synésius, De insomniis
186, 2; 404, 5-6 p. 149, 16 sq........................... 187,3
13, 16 · ........... 84,4 151, 13............................... 183, 4
14, 7 · · ........... 182,2 152,19.................. 197, 7:332,8
17, 8-12 182, 2; 185, 4 i53,2-ii. 138,5-6:139,1:341,2
INDEX DES TEXTES CITÉS 147
155,5-15 -- 197,7:341,2:342,1 85, 2................................... 307, 2
156,2-8....... 89, 3; 194, 8; 197, 7; 91, il.................... 3°7, 5! 4°3, 2
341, 2; 342, 2 In primum Euclidis elementorum librum
158, 3...................... ......... 185, i comm.,éd. G. Friedlein (T., 1873)
159, 12.................... ......... 186, 2 16, 11; 37, 12; 139, 7 ....... 334, 2
159, 16-17 ............... 89, 1 ; 186, 1 In Platonis Parmenidem comm., éd. V. Cou­
161, 7...................... ......... 186, 2 sin (Paris, 1864)
161, 16-162, 2 .... 187, 2; 343,Il p. 630, 7.......................... t. H, 89, 1
163, 14.................... ......... 342,2 634, 6.......................... t. Il, 89, 1
184, Il.................... ......... 196,4 638, 14............................... 105, 8
dans Synésius, Aegyptii 638, 27............................... 106, 4
P· 79, 6........................ ......... 4°3,2 645, 3 ................................. 269, 7
dans Synésius, Dio 760, 13........................... 306, 1, 4
P· 249, 13.................... ......... 183,4 9°o, 25............................... 135, 5
255, 18.................... ......... 183,4 999, 19............................... 171, 4
Posidonius 1058, 21-1061, 20............... 105, 9
dans Arius Didyme, Epit. phys., 1079, 18...................... t. II, 89, 1
1106, 28............................. 268, 10
P- 458, 8................................. 203, 4 ii 18, 19...................... t. II, 67, 4
Proclus 1184,18...................... t.II, 75, 4
Elementatio theologica, éd. E. R. Dodds 1225, 37...................... t. II, 89, 1
(Proclus, The Eléments of Theology, 1226, 2........................ t. II, 89, 1
2eéd., Oxford, 1963) 1227, 22...................... t. II, 89, 1
prop. 15-17 ........................... 328, 4 In Platonis Parmenidem comm., pars ultima,

21................................... 3H,3 éd. R. Klibansky (Plato Latinus, t. IV,


23...................... 308,25411,1 Leyde, 1953)
31................................... 322,3 p. 44, 14-29.................. 169, 6; 196, 4
33................................... 322, 3 60, 1................................... 274, 9
35................................... 322, 3 In Platonis Rempublicam comm., éd.
40 ................................... 323, 2 W. Kroll (T., 1899-1901)
41 ............................... 322,6-7 t. I, p. 234, i........................ 92, 2
44................................... 322, 7 t. II, P- 375, i........................ 170, 2
49................................... 322, 8 In Platonis Timaeum comm., éd. E. Diehl
65................................... 308, 1 (T., 1903-1906)
77................................... 361, 8 t. I, p. 17, 23....................... 263,1
103............................... 244, 1 77,23........................ 92,1
113-165 ........................ 264, 1 98, 7.......................... 3°7, 5
160 .................... i35,5; 325,i 153,9........................ 93,4
161 ................................. 325, 1 170, 23-24 ............... 307, 5
167............................. 325, 1-2 220, 4........................ 307, 2
169................................. 362, 2 243, 20...................... 135, 5
Eclogae de philosophia chaldaica, éd. 244, 35...................... 135, 5
A. Jahn (Halle, 1891) = Excerpta Vati­ 251, 26...................... 200, 1
cana, éd. Pitra (Analecta sacra, V, 2, 303, 24-319, 21 81, 2; 99, 5
1888) 322, 20...................... 148, 4
p. 3, 12 (= 194,1,Pitra)......... 190, 5 372, 8 ................... 307, 3-4
4, il (= 194, 29)....... t· U, 91, i 389,24-26... 262,55307,2
4, 15 (= 194, 3i).............. 295, 1 412,5........................ 307,3
4, 18 (= 194, 33)............... 295, 1 430, 5-6.................... 306, 4
Excerpta Vaticana, cf. Eclogae 454, 28...................... 298, 5
De decem dubitationibus, éd. V. Cousin 469, 18...................... 149, 3
(Paris, 1864) t. II, p. 107, 6........................ 403, 2
P· 79, 35 ................................ 135, 5 125, 10........ 268, 10; 362, 2
In Platonis Cratylum comm., éd. G. Pas- 215, 4-29 ................. 81, 2
quali (T., 1908) 287, 1........................ 324, 7
P· 15, 22................................. 334, 2 t. III, p. 39, 4.......................... 332, 2
59, 9.................................. 100, 5 45, 9.......................... 105, 3
59, 20................................. 263, 6 100, 4-5....... 306, 4; 307, 7
60, 21................................ 100, 5 101, 3-4 .................. 325, I
64, 28................................ 100, 5 102, 3-5.................... 100, 5
148 PORPHYRE ET VICTORINUS
124,16.................... 108, 2 Hypotyposes
222, 12.................... 295, I Voir Stoica
229,25.......... 262,5:441,6
234. 17...................... 148, 4 Sextus Pythagoricus
249, 15........ 397, 5; 403, 2 Sententiae, éd. H. Chadwick (Cambridge,
In Platonis Theologiam libri sex, éd. Aem.
1959)
Portus (Hambourg 1618) §4................................... t. II, 71, 4
Ρ· 17...................................... ι°4, ι § 352 ............................... t. II, 95, 4
17, 29.......................... t. Π, 89, ι
21-24................................... 104, 1 Simplicius
4i............................... t. II, 75, 4 In Aristotelis Categorias comm., éd.
5°............................... t. II, 75, 6 K. Kalbfleisch (C.A.G., t. VIII, 1907)
122, 1................................. 264, 1 P- 2, 13................................... 95, 3
163, 36............................... 305, 7 43, 25.......................... t. II, 71, 2
164.................................... 135, 5 69, 28................................. 413, 1
164, 54............................... 306, 3 73, 22............................... 215, 10
165, 2................................. 306, 4 100, 14........................ t. II, 57, 5
166, 26............................... 306, 6 106, 28............................... 436, 6
166, 48............................... 307, 5 107, 30-108, 23.................. 436, 6
167, 21............................... 306, 6 108, 23............................... 436, 6
179, 8................................. 100, 5 119, 22............................... 410, 1
211, 3................................. 263, 5 120, 19........................ t. II, 57, 2
229, 5............................... 307, 1 129, 19............................... 491, 1
238, 43............................... 100, 5 201, 24........................ t. II, 75, 1
265, 40............................... 263, 6 219, 5............................. 410, 1-5
268,34-40 306,4-5:307,5:403,2 263, 19........................ t. II, 57, 6
285, 1................................. 441, 6 283, 19........................ t. II, 57, 6
290, 33............................... 263, 6 290, 26........................ t. II, 57, 5
293, 41............................... 403, 2 301, 29............................... 364, i
322, 15............................... 403, 2 369, ii...................... t. II, 103, 5
327> 36............................... 3°7, 2 396, 3.......................... t. II, 81, 5
voir Jamblique, Oracula chaldaica, Por­ Voir aussi Jamblique, Porphyre, Stoica
phyre, Stoica, Théodore d’Asiné In Aristotelis physicorum libros comm.,
éd. H. Diels (C.A.G., t. IX-X, 1882-
Psellus (Michel) 1895)
De omnifaria doctrina, éd. L. G. Weste-
rink (Nimègue, 1948) Speusippe
c. 48. ...................................... 394,5 dans Aristote, Metaphys.
Brevis expositio in oracula chaldaica, P.G. 1028 b; 1087 b................... 114, 6
t. CXXII, col. 1149-1153 1092 a............................... 173, 4
Voir Oracula chaldaica dans Damascius, Dub. et Sol.
Expositio in oracula chaldaica, P.G.,
§ 1, t. I, p. 2, 25............... 114, 6
t. CXXII, col. 1115-1149 dans Porphyre, In Parm.
Voir Oracula chaldaica I, 20............................... t. II, 66-67
Hypotyposis, éd. AV. Kroll (De oraculis dans Sextus Empiricus, Adv. Math.
chaldaicis, Breslau, 1894, p. 73-76) VII, 145 ................................. 200, 1
Voir Oracula chaldaica
Stobée (Jean)
Anthologii libri duo priores qui inscribi

SÉNÈQUE solent Eclogae physicae et ethicae, éd.


Dialogi K. Wachsmuth (Berlin, 1884)
VIII (De otio) Anthologii libri duo posteriores, éd.
5, 5........................................... 183,4 O. Hense (Berlin, 1894-1909-1912)
Epist. ad Lucilium Voir Jamblique, Moderatus, Porphyre,
Stoica
58, 8-22................................ 156-162
65.............................................. 158,i Stoica

94, 29....................................... 183,4 S.V.F. (tome et numéro de paragraphe)


I, 65 (Arius, Épit., 40)........... 160,7
Sextus Empiricus 65 (D.L., VII, 161)......... 160,1-2
Adversus Mathematicos et Pyrrhonicae et 7; 259, 1
INDEX DES TEXTES CITÉS 149
98 (Eusèbe, P.E., XV, 14, 2) 241, 5 1000 (Aulu-Gelle, VII, 2). 229, 5
102 (Stobée, I, 17, 3)......... 241, 7 1009 (Aetius, I, 6, 1)....... 296, 5
102 (D.L., VII, 135)......... 241,2 1021 (D.L., VII, 147).... 240, 7;
120 (Arius, Epit., 33)......... 241,6 241, 1
171 (D.L., VII, 156) ......... 206,4 1024 (Sénèque, Ben., IV, 8). 241,6
205 (D.L., VII, 110) ......... 302,9 1027 (Aetius, I, 7, 33). ... 241,2
493 (D.L., VII, 134)......... 195,2 et 5 ; 296, 5
497 (Cornutus, 31) ......... 241, 6 1065 (Sénèque, Ep., 9, 16). 230, 4
1077 (Cicéron, N.D., I, 15, 39)...
II, 81 (Aetius, IV, 9, 13) .... 160, 2 241, 4
130 (D.L., VII, 46) ......... 127,8 III,178 (D.L., VII, 85)........... 237,6;
128, 1 288, 7; 302, 9
132 (Sextus, A.M., VII, 38). 235,5 184 (Sénèque, Ep., 121, 5). 288, 7
278 (Simplicius, Cat., 105, 188 (Cicéron, Fin., III, 6, 21).......
n)............................... 161, 4 289, 2
303 (Sénèque, Ep., 65, 2). . 364,3 203 (Simplicius, Cat., 224, 23) .. .
317 (Arius, Epit., 20)....... 364, 3
329 (Alex., Top., 301, 19)............... 365, 4
161, 4; 159, 6 255 (Plutarque, 441 b) ... 240, 6
330 (Sextus, A.M., I, 17)......... '... 256 (Galien, Hipp., 584) .. 240, 6
161, 4; 162, 1 295 (D.L., VII, 125)....... 240, 3
331 (Sextus, A.M., X, 218). 160,6 302 (Olymp., Aie., 214, C.). 242, 1
344 (Clément, Str., VIII, 9). 240,5 307 (Sénèque, Ep., 113, 2). 235,5
349 (Clément, Str., VIII, 9). 240, 5 dans Cicéron, Academica
376 (Plotin, VI, 1, 29) ... . 231, 5 I, 6,24-7,29......... 225,5; 241,1
378 (Simplicius, Cat., 222, 30).. . . dans Cicéron, De finibus
231, 5 ΠΙ, 7, 24................................. 363, 8
380 (Plutarque, 1085 e) . . . 203, 4 V, 9, 26................................. 288, 7
392 (Simplicius, Cat., 276, 30) .... dans Cicéron, De natura deorum
230, t II, 7, 19................................. 296, 9
403 (Simplicius, Cat., 167, 27).... dans Diogène Laerce
24°, 4 VII, 52............... 162,1:235,5:236,
408 (Galien, Elem., I, 6)... 225,5 2; 279, 2; t. II, 95, 5 et 97, 1
444 (Plutarque, 1085 c)... 230, 1 VII, 53.................................... 162, 1
449 (Plutarque, 1053 f) ... 228, 4 dans Épictète, Dissertationes
451 (Némésius, p. 70, M.). 226, 2 I, 6, 10................................. 279, 2
452 (Simplicius, Cat., 269, 14)....... II, 12, 9................................ 240, 4
226, 2 III, 13, 7................................ 230, 4
456 (Simplicius, Cat., 264, 33)....... III, 23, 16............................... 328, 2
232,45366, 1; 386, 8 dans Epictete, Enchiridion
471 (Arius, Epit., 28) .... 203, 7 10.......................................... 328, 2
497 (Simplicius, Cat., 306, 12).... dans Hippolyte, Philosophoumena
363, 5 P· 558, 17 (Diels) .................. 296, 5
498 (Simplicius, Cat., 306, 16)... dans Philon, Legum allegoriae
231, 5 II, 36-37 ............................... 236, 2
499 (Simplicius, Cat., 306, 19)... . dans Plotin, Enneades
229, 5 VI, ι, 16, 6 ........................... 363, 6
509 (Arius, Epit., 26)....... 489, 1 dans Proclus, In Tim.
518 (Plutarque, 1081 f ) .. . 416, 1 t. III, p. 95, 3 ........................ 160, 6
528 (Arius, Epit., 29)....... 241, 4 dans Sénèque, Epist. ad Lucilium
580 (D.L., VII, 137)....... 187,2; 7, 8 ........................................ 328, 2
203, 4; 204, 1 dans Sénèque, Quaest. Natur.
581 (D.L., VII, 142). 241, 2 et 7 II, 9...................................... 296, 6
716 (Galien, Medic., 9) .. . 230, 1 II, 45.................................... 241, 1
724 (Plutarque, 1038 c) ... 289, 1 dans Sextus, Adversus Mathematicos
774 (D.L., VII, 156)....... 241, 2 III, 40.................................... 162, ι
806 (Eusèbe, P.E., XV, 11,4)....... XI, 250 ................................... 279, 2
296, 7 dans Sextus, Pyrrh. Hypot.
812 (Sextus, A.M., IX, 71). 187,2 II, 80.................................... 489, 1
848 (Plutarque, 1084 a) ... 235, 5 dans Simplicius, In Categ.
974 (Cicéron, Fat., 18, 43). 229, 5 P· 181, 33............................... 240, 4
150 PORPHYRE ET VICTORINUS
184,18............................... 240,4 p. il, 21................................. 167, 4
209,10.................. 228, 4; 364, 5 12, 5................................... 167, 4
209, 24............................... 365, 3 48, 6................................... 167, 4
216, 19............................... 365, 2 75, 8................................... 169, 6
216, 30............................... 371, 2 81, 33................................. 167, 4
Synésius 89, 13................................. 201, 1
Opuscula (= Aegyptii, De insomniis,
142,17............................... 312,1
150, 2................................. 167, 4
Dio, etc.), éd. N. Terzaghi (Rome, 1944) 171, 13-172, 5.................... 169, 6
Voir Porphyre 183, 24........................ t. II, 77, 1
Hymni, éd. N. Terzaghi (Rome, 1939) 187, 6................................. 309, 6
Correspondance entre la numérotation
des Hymnes dans Terzaghi et dans
P.G., t. LXVI
Tertullien
Terz. = I IIIIIIV V
P.G. =345 6 2 De anima, éd. J. H. Waszink (Amsterdam,
Terz. = VI VII VIIIIX 1947)
P.G. =78 9 1 18............................................ 382,4
I, 95-201.................. 462,1:470,3 20................................. 84,3:396,1
149................................. 471, 10 27........................................... 396, i
160-163.................... 471, 14-15 Théodore d’Asiné
176-179......................... 471, 16
202-226... 462, 2; 463-464; 469, dans Proclus, In Parm. (Klibansky)
2.4 et 8-9; 470, 4-7-17; 472, 10; P- 52, 9 ........................ 97, 2; 377, 3
473, 4 dans Proclus, In Tim.
227-235... 462,3:464:469,5-7, t. II, p. 274, ii sq . . .. 97, 2; 102, 3
14; 473, 5 373, 2-3
236-253.. 462,4:465:469,5-11; t. III, p. 231, 7 et 245-246 .... 339,4
471, 3-4-9:474,6
266-305......... 12,4:397,3.4.10; Théon de Smyrne
406, i ; 474, 8 Expositio rerum mathematicarum, éd. E.
316.................... 4°3> 2; 474, 8 Hiller (T., 1878)
4°7..................................... 275,1 P- 100, 3................................. 291, 1
413..................................... 4°3,2 Theosophia
560..................................... 183,4 éd. H. Erbse (Fragmente gr. Theoso-
572-596 .............. 183, 4; 186, 2 phien, Hambourg, 1941)
II, 6..................................... 469, 12 Voir Oracula chaldaica
59-86.................... 462,1:470,3
94-105....... 462, 5 ; 464; 469,7.8. Tiberianus
12.13.16; 473, 4; 474, 3; dans Anthologia latina, éd. A. Riese (T.,
475, 4 1894-1906)
106-116........... 462, 6; 465; 469, n° 490 et 719 b...................... 83,4-5
2.4.6.7.12.14; 471, 3; 473, 1,4;
474, 6
117-124.. . 462, 7; 463; 469, 3.9.
10; 470, 4.7 Victorinus (Marius)
Candidi epist. ad Victorinum
III, 48-65........... 12, 5; 466; 469, 2.
13-16; 473, 4; 474, 4 1,2,18-21............................. 49,8-9
IV, 1-12... 467; 469, 2-11, 17; 470, 3, 1-3 ............................... 280, 10
3; 471, 4-5; 472, 3-8-10; 473, 1, 3,i5 ................................. 332, 5
Ad Candidum
4; 474, 5
17. . . 397, 3-10 1, 6 ........................................ 27, 61
V, 2.... 469, i 2, 10-16, 27........................... 52, 12
25-36 .... 468; 469, 2.8. 2, 10-16 ................................ 52, Il
16.17; 47°, 3; 474, 7 2, 21-15, 12 ........................... 68, 2
IX, 100............... .................. 183,4 3, 1-14, 5 ............................... 53, i
Voir aussi Porphyre 4, 1-5, 16............................... 53, 2
4, 5 ......................................... 3°, i
Syrianus 6,1-11, 12............................... 53, 3
In Aristotelis Metaphysica comm., éd. 6,9-11 .................................... 65, 3
W. Kroll (C.A.G., t. VI, 1, 1902) 9, 4-10, 32............. 63, 5-6; 64, 1-2
INDEX DES TEXTES CITÉS 151
6, 6; 8, 18; 9, 2; 9, 20; 10, 3; II, 2. . . . 60, 1-31........................ 56, 3.13
165, 2 61,1-27.................. 56,4:57,1
12, 7-16 ......................... ···· 52,13 6r, 28-64, 8 ... . ......... 56, 5
13, 1-16, 27 .................... .... 52,13 61, 28-62, 35 .... 34°, 7: 343, il
14, i............................... 26, 6; 49, 12 63, 1-33............. ......... 56, 6
i4> 5-i6, 27.................... • · · · 53, 4 64, 5 ................ ......... 65, 3
15, 22-25 ........................ • ·■■ 64, 3 64, 9-30............. ......... 56, 7
16, 1 ............................... •■■■ 49, 12 II, 1, 1-2, 55 5°, i
17, 1-23, 10 ... 52,12 1, 24-35 · · t· Π, i°3, 4
17, 1-18, 12 53.5 3, 1-6 ... - 5°, 2
19, 1-22,18 53.6 3, 6-47 . .. • · 50, 4-8
21, 1-22, 18 53.7 3,39 ···■ 46, 1
22, 10-12 . 26, 8; 46, 1 3, 48-6, 19 5°, 5-9-12
24, 1-30, 26 • ■ · 53, 8 4, 42 ............................... 30, i
31, 7....... 46, 1 6, 19-12, 19 .................... 50, 3
Adversus Arium
6, 19-26......................... 5°, 4-13
I, 1, 4-2, 42 ........................ 52, 3 7, 1-8, 41 .................... 5°, 5-14
3,1-28,7 ........................ 52,4 7, 1-21........................... 50, 15
9, 1-11, 8 ........................ 50, 16
3, 1-15, 12 ...................... 63, 1 11, 9-19........................... 51, i
13, 31 ............................. 295, 1 12, 30-37 ......................... Si, i
20, 12 ............................. 46, 1
20, 51-65......................... 339, 5 III 1, 4-2, ii............... 51, 3: 332, 4
23, 7-4°......................... 457, 9 2,12-4,5.. 49,10:51,4-6:63,4
28, 8-44, 50 .................... 52, 5 4, 6-17,9 ......................... 51, 7
28, 8-30, ιι .................... 52, 5 4, 6-5, 31................ 51, 8; 63, 4
28, 22 ............................. 52, 2 6, 1-9, 8 .......................... 51, 9
3o,n-44,5o .................. 52,7 6, 9 ................................ 332, 4
30, 21-26 . . 3°, i ; 49, 8-9; 66, 2 7,2 ................................. 332,6
31, 19 ............................. 17, 4 7, 28 ............................ 295, i
32, 3 ............................... 46, 3 9,1-8...................... 46,1:49,6
32,16-78............... 63,3:223,8 9, 9-17,9 ·· . 51, 10-12
33.4- 14............... 63,3:66,4-5 12, 21 ....... • ■·· 339, 5
33, 14-16......................... 66, 6 14, 19 ....... ■ · ·· 65,4
41, 49 ............................. 295, 1 17, 10-18, 28 26, 8; 46, 1;
41, 54 ............................. 46, i 51, 2; 52, 1
43, 34 ............................. 46, i IV, 1, 4-3, 38........... • 57,2-3:58,1
45, 1-48......................... 52, 2.8 4, 1-18, 44 ....... 57, 4
46, 16-47, 46 .................. 52, 9 4, 1-3................ . . . 58, 2; 66, 7
48.4- 28 ............. 54,1.5:248,2 4, 3-32 ................ ............. 58, 3
49, 9-5°, 21 .................... 56, 9 5, 4-22............... ............. 58,4
49, 9-40 ................ 49, 12; 55, 1 5, 23-6, 17 ....... ··· 58,5:64,5
5°, 1-21.................. 55, 2; 62, 1 5, 33-39 .............. ............ 60, 1
5°, 22-51, 43......... 49, 12; 55, 3 6, 14 .................. ............ 332,4
51, 1-27 ........... 55, 4-13; 56, 10 6, 18-7, 33 ....... 49, 2; 58, 6-7;
51,27-43.... 55, 5; 7°, 1; 298, 5 64, 4: 332,4
52, 1-53, 31 .................... 55, 6 8, 1-10, 44..... 58, 8-9; 59, 2-4
52, 1-51....... 55, 7; 56, 11; 65, 4 10, 45-13, 29· · · 59, 5-8; 60, 2-4;
52, 51 sq............................ 7°,3 474, 8
53, 1-31.............................. 55,8 13, 29-14, 35 .................. 59, 9
54, i sq ....... 46, 1; 55, 9; 56, 8 15, 1-34....... 49, 8; 59, 10; 62, 2
55, 1-59, 29 ....................... 54,3 16, 1-18, 44............. 49, 4; 60, 5
56,4-
12 ............... 339,5:342,2 16, 25 ............................. 49, 5
56, 24-36........... 54, 3! 56, 1-12 18,45-59 ................ 49,8:57,6
56, 36-37......................... 70, 6 18,60-62............... 57,5:408,1
56, 40-57, 7 ............... 55,io-n 18, 62-26, 67 ................ 57, 7
57, 7-58, 14 · 54, 3! 55, 12.14-15; 18, 62 ............................. 60, 8
56, 12 19, 4-37................ 60, 9; 408, 1
58,14-36............... 55, il ; 70,8 20, 1-2............................. 60, 10
59,1-29 ............. 46,1:54,2.4; 20, 2-26 ......... 60 11-12; 408, 1
56, 2; 70, 9 20,26-21,18 61,1:382,3:408,1
152 PORPHYRE ET VICTORINUS
21, 19-29, 23 .................. 6l, 3 §20...................... 69,1:74,2.3.11;
21, 19-22, 20 .................. 6l, 4 75, 3! 207, 4; 208, 4; 358, 1; 443, 4
22,20-23,11.... 49, II; 61, 5-6 §21 .................. 69, 1-2; 74, 2.3.11;
23, 31-24, 20 .................. 61, 7 75, 1; 207, 2.4; 208, 3-4; 293, 3
24, 21-39........................ 64, 8-9 §22.. 69,2:74,2.11:75,3:208,2.4
24, 40-25, 43 ................ 61, 8-9 §§23-60 .................. 69,3:213-344
25, 44-26, 27......... 46, 1; 61, 10 §§ 23-34 ....... 69,3:71,10:213-246
27,1-29,23.. 48, 4; 49, 3; 57, 8; § 23 ............. 72, 4; 112, 5; 224, 3.5;
61, 11-13; 64,7 269, 8; 330, 1; 491, 3.7
29,24-33,42 ......... 46,1:49,7; §23 a. 72,4:269,8:280,7:491,3.7
57, 95 59, 1; 61, 14 §§ 24-27................................. 213, 2
De homoousio recipiendo §24............................. 74, 6; 223, 3
3, 18 ....................................... 332, 4 §25.................. 72,2:75,6:223,4;
Hymni
224, 1.6.10.12; 225, I-3-4; 233, 3;
331, 8; 337, 9; 338, 1; 344, 2; t. II,
I, 1-72 46,ι m, 4
33...................................... 382,2 §26 ............. 72,2:75,6:223,7-8;
III, 80....................................... 307,7 224, 6-7; 225, 3-4; 227, 2-3; 313, 5;
Textes porphyriens, cf. t. Il, p. 11-57 t. II, m, 4
§§ 1-22 ................................ 147-211 §27... 72,2:183,4:227,3:332,5;
§§ 1-13.................................... 457,8 344, 1-6
§ i...................................... 194, 3-6 §§ 28-29................................ 244, 4
§2 ....... 68,3:74,2:147,2:281,6 § 28 . ... 72, 1-2; 74, 8; 75, 6; 98, 6;
§§3-6......................... 68, 4; 147, 3 213, 3; 223, 5; 224, 6.10; 225, 1.4;
§ 3 ■ 74, 2; 169, 1 ; 206, 2; t. II, 69, 7 227, 1.6; 231, 2; 232, 1; 245, 5;
§ 4............................... 76, 4; 281, 6 284, 3; 287, 1; 293, 3; 313, 5.11;
§5 ···· 76, 4; 175, 4; 206, 3; 417, 9 417, 2; t. II, m, 4.6.
§§ 7-i6.................................. 68, 5 §29... 72,2:142,3:227,6:285,11
§§7-9.................................... 147, 4 287, 1; 295, 3; t. II, m, 6
§ 7......................................... 74, 2 § 29 a .................................... 79, 2
§ 8............................................ 148,1 §§ 30-34.................... 213,4:223,6;
§9 ···■ 76, 4; 175, 4; 206, 3; 333, 6 225, 2; 244, 5
§§ 10-15.................................. 39°,7 §3° ............... 75,6:224,7:244,6;
§ 10........... 68, 6.10; 74, 3.11; 75,2; 246, i ; 434, 7
147, 5; 149, 1; 180, 1; 189, 3.6; §3i........................................ 75, 6
207, 3; 391, 6; 368, 3.8; 392, 2.8 § 31 a ............. 75, 6; 245, 5; 330, 2
§ ii .................. 68, 7; 74, 4; 75, 2;
76, 4; 100, 2; 147, 6; 190, 2.5-9; §32 ... 75, 6; 224, 7; 225, 3; 244, 7
§33............. 72,2:75,6:224,7.11;
192, 7-io; 193, 4; i95,i 225, 3-4; 228, 1; 231, 2; 234, 2;
§ 12 ... 68, 8; 74, 5; 147, 7; 196, 2.5 236, 3-4! 237, 1; 245, 5-6
§ 13.................................... 147, 2.8
§ 14-15................................... 196, 6 § 34 ........................................ 72, 2
§ 14 ................ 68, 8; 74, 5; 147, 9; §§35-6o .................. 69,3:247-344
174, 1; 180, 1; 196, 7; 197, 1-3; § 35 ■ 69, 4; 70, 4; 71, 3-4; 248,1.11;
198,3; 199,2-7; 200,4-6; 202,1-5.10; 249, 2-9; 250, 1; 252, 5; 253, 2-2;
396, 4; t. II, 91, 1 294, 7; 409, 10; 410, 1; t. II, 101, 5
§15... 68,9:74,4.6:75,2:147,10; §§ 36-56............................... 377, 12
191, 1; 197, 4; 201, 3-4:202,1.4.8.11; §§ 36-52................................ 458, 6
203, 1.7; 204, 1.2.4; 206, 2; 397, 1; §§ 36-43 ................................. 298, 5
406, 4; 437, 4 §§ 36-41 ............................. 418, 3-6
§§ 16-19 ............................... 147, ii §§ 36-37 ................................ 69, 6
§16............... 175, 4! 206, 3; 406, 4 §36................ 71,4:72,4:74,2.7;
§§ 17-19................................. 68, 10 273,1-3; 278, 2.5; 280-287; 332, 3;
§17.................. 74,2.3.7.10:171,5; 416, 5; 457, 8.10, t. II, 81, 1
206, 4; 301, 1 § 36 a-b .. 71, 9; 72, 4; 74, 2; 280, 5
§18 ........... 74,7.10:206,4:301,1 §§ 37-41........... 69, 7; 283, 7; 286, 2
t. II, 103, 3 §37.................... 71,2:72,2:74,8;
§19......... 68,11:74,2-3:173,3.8; 98, 6; 117, 6; 273, 5; 280, 8; 284-
206, 5; 300, 4; 416, 5 287; 292, 6; 417, 1.8; 424, 3; 457, 8.
§§ 20-22.................... 68, 12; 207, 1 10; 471, 8
INDEX DES TEXTES CITÉS 153
§38 ............... 71, 9; 72, 1-2; 74, 8; 72, 2; 75, 6; 142, 3; 224, i2; 274, 3.5;
98, 6; 231, 2:284, 3; 292,7; 333,6; 276, 4; 277, 5; 278, 2; 298, 5; 315,
382, 3; 457, 10; t· Π, m, 2 5.9.10; 316, 1-2; 327, 5; 382, 3;
§39 ............... 71, 9; 72, 2; 283-284 457, 10; 473, 2
§ 39 a.................................... 71, 9 §56........... 70,10:72,2:74,3.4.12;
§4°............. 71, 9; 72, 1-7; 74, 2-8; 75,6; 182,3; 183,4; 185,5; 186, 2-3;
284, 3-4; 293,3; 294, 3; 369, 1; 277, 7! 278, 2; 280, 10; 295, 1; 316,
457, 10 5-7; 323, 3; 330, 1; 343, 5; 457, 8;
§4i ....... 71, 2.5.6; 72, 1.4; 74, 2.8; 471, 6; 472 3
75, 6; 98, 6; 273, 6.9; 280, 8; 284, §§57-6o........... 71,1:277,9:330,3
1-4; 286, 4; 287, 2; 293, 7-8; 294, §57 ............... 74,3-6:75,2:76,4:
5-6; 296, 10; 338, 1; 369, 1; 405, 100,3; 178, 2; 180, 1; 183, 4; 185,1;
4; 457, 8.10; 470, 6; 472, 3; t. Il, 277,8; 278,2; 304, 3; 330,6; 331, 12;
75, 4; 91, 2 333, 2.5; 343, 2-11; 354, 5; 403, 6;
§§ 42-56....... 273, 10; 297, 2; 378, 2 404, 1; 457, 8
§§ 42-50............................. 297, 4-6 §58.................... 74,3.4.12:295,1;
§42.... 69,8:72,2:74,10:231,1; 340, 7; 342, 2; 343, Il
274, 1; 275, 1; 278, 2; 287, 2; 297, §59···· 71, 9; 74, 3-4; 76, 4; 295, 1
7-10; 304, 1; t. II, 103, 4; m, 2 §60 ............. 74,3-5:75,6:180,1;
§§ 43-50 ................................. 274, 6 245, 1; 278, 2; 304, 4-5; 331, 2-11;
§43 ............. 69,9-10:71,8:72,2; 337-34°; 343, 1; 395, 6
74, 9; 75, 6; 76, 4; 142, 3; 274, 2.4; §§61-89................ 72,8-9:345-451
275, 2-3; 276, 1-2; 278, 2; 280,8; §§61-69.................... 345,i;376,3
294, 8; 297, 11; 298-300; 304, 2; §§ 61-63.................... 376, 4; 390,9
312, 5; 313, 4-6; 333, 4; 383, 7; §61 .................. 346, 2-6; 347, 1-4;
424, 1; 457, 8.10 351, 6; 352, 3; 354, 6; 369, 5.13;
§§ 44-49 ...................... 70, 2; 299, 1 391, 4; 434, 7
§ 44 · · ■ 71, 2; 74, 2.8; 75, 6; 280, 8; §62............. 74,3:100,3347,5-12;
294, 8; 300, 7; 303, 3; 405, 4 35°, 2; 352, 1; 354, 7; 369, 5; 391, 5;
§§45-50 .................. 443,5:472,11 4°5, 4
§45....... 71, 3; 72, 2; 75, 6; 278, 2; §62........... 294,3:347,6:348-349;
299, 2-7; 302, 1.5.6.8 350, 4; 368, 5; 369, 12; 376, 5; 391, 2
§46 ............... 71, 9; 72, 2.5; 303, 2 §64 ............. 74, 2-5; 75, 7; 37°, 8;
§§ 47-48 ................................ 390, 4 376, 5-6; 377, 1; 380, 3-6; 390, 8.10;
§47............. 72,2.4:284,4:294,3; 391, 5; 392, 3-7; 396, 3-8; 397, 11;
299, 2-7; 3°o, 9; 303, 3! 369, i 405, I-3! 457, 10
§48···· 71, 9; 72, 2; 299, 7; 300, 1; §65............. 72,12:73,3.6:74,2.8;
302, 6 75, 7; 76, 1; 102, 3; 223, 1; 245, 6;
§49···· 72, 2.4; 75, 6; 76, 4; 232, 1; 248, 7; 294, 3; 351, 6; 352, 4; 368-
280, 8; 294, 3; 299, 7; 303, 3; 471, 6 371; 380, 2.7; 382-384; 385, 1; 388,
§5°·· 7°, 4; 71, 3-4; 245, 6; 248, 3; 5; 391, 7; 406, 4; 4», 3; 422, 5-6;
253, 4; 255, 1; 272, 7; 277,4; 294, 3; 457, 10
299, 4; 309, 5! 471, 7 §§ 66-68......... 377,2:380,4:406,4
§§ 51-56.................... 274, 7; 297, 4; §66 ............. 72, 13; 74, 3; 74, 4-8;
298, 4; 313, i 180, 1; 189, 2; 300, 6; 381, 1; 390-
§§5i-53...................... 7°, 1; 473, 8 392; 395, 7! 396, 3; 398-4°4; 440,
§51 ........... 71,6:72,3:74,11-12; 10; 457, 10
75, i-6; 274, 4-5; 275, 9; 278, 2; §67.................. 73, 5; 74, 2; 142, 3;
294, 8; 300, 4.6; 313, 2-8; 317, 2-3; 369, 5; 387, 7; 381, 2; 389, 1-2;
343, 9; 473,4 390, 8; 405, 1.4; 407, 4; 411, 3;
§52....... 71,9:74,3:180,1:300,6 457,10
§§ 53-55 ......... 70,7:78,2:426,2; § 68 ....... 74, 4-5; 180, 1; 369, 8-9;
427, 4: 449, 4 370, 5; 381, 3-6; 387, 1-2.4; 389-393;
§53.................... 69,5:71,2:72,2; 396, 3-6
74, 12; 75, 3-6; 76, 4; 274, 2; 275, 10; §69........................... 72, 14; 74, 8;
276, 3; 278, 2; 298, 5; 299, 5; 314, 299, 5; 369-371; 377, 3; 381, 6; 382,
1-7; 315,1-4: 324,4-5; 383, 7: 443, 5: 2; 385-386; 390, 5-6; 435, 5; 444, 2
457,10 §§ 70-73.................... 72,io;345,2;
§54............................... 7b 9; 72, 3 377, 4; 408, i
§55............................... 71, 3·4·6-7; §7°........... 72, 15; 73, 3; 74, 2.8.11;
154 PORPHYRE ET VICTORINUS
98, 7; ii7, 6; 141, 1-2; 358, 10; 142, 2-3; 425-427; 430, 3-4; 445-
359, 4; 408-412; 415-417; 491, 3; 447; 457, 10; 472, i
t. II, 71, 2 §81.................... 74,2.7.8:369,2-3;
§7i.................. 73, 7; 74, 8; 118, 4; 416,5; 420, 5; 421, 8-9; 430, 6;
316, 3; 359, 5; 360, 6; 415, 5; 417, 7; 431, 1; 433, 1-2; 44b 3! 457, 8.10
433, 4; t· H, 71, 2 §§ 82-86................................. 432, 3
§ 72........... 280, 10; 409, 8-9; 491, 6 §83 ........... 74, 3-6; 100, 3; 433, 3;
§ 73 ...................... 73,4;74,2.8.n; 434-442
294, 8; 411, 3; t. II, 71, 3 §84......................... 443,5.7:444,1
§§ 74-89 ···· 72,ii;345,3;376,2; §§85-863....... 73,7;435,5;442,7
377, 6; 418, 2 §§87-89 .... 377,8:379,2:423,3;
§§ 74-81................................. 418, 3 428, 4; 444, 3; 472, 4
§§ 74-78 .................... 378, 1 ; 418, 5 §§87-88......... 73,2;376,i;377,io
§§ 74-75 ................................. 432, 4 §87................ 74,12:75,5:368,5;
§74 ........................ 74, 2.4-12; 75.2; 433, 5: 445-447; 449, 2
79, 1; 245, 6; 443, 1; 457, 10 §§88-89.................. 377, ii : 378, 2;
§ 75 ............................... 73, 7: 75, 7 445, 3; 447,2
§76.................. 74, 2; 76, 1; 293, 8; § 88 ........... 74, 12; 75, 3; 5; 433, 5:
384, 2; 406, 4; 434, 7; 457, 10 447-449
§§ 77-8i................................. 432, 2 § 89................ 74, 12; 75, 5; 141, 5;
§§ 77-78 ....... 73,i;358,i;377,7; 142, 1-2; 369, 3; 449, 3; t. II, 71, 3
378, 8; 419, 6 §§ 90-93 ................................. 73, 8
§ 77 ................ 73, 4: 74, 2.7; 79, i; In Ciceronis Rhetoricam Explanationes,
332, 3; 351, 6.8; 418-422; 424, 2.5; ed. K. Halm (Rhetores latini minores,
430, 2; 433, 2; 457, 10 Leipzig, 1863)
§§ 78-79 ................................ 423, 2 p. 156, i................................. 185, i
§78.............. 74, 2.7; 75, 7; 282, 3; In Epist. Pauli ad Ephesios comm. (P.L.,
332, 3! 358, 4-8; 359, 2; 377, 5.9;
416, 5; 419-422; 424, 5-6; 433, 2; t. VIII)
t. II, 69, 10; 81, 5 1240 C.................................... 94, 6
§§79-81... 377, 8.10; 379, 1; 421, 6 In Epist. Pauli ad Galatas comm.

§79........................... 406, 4; 424, 4 1175 A.................................... 404,4


§80 ....................... 75, 5; 141, 4.6; 1177 A.................................... 298, 5

Oracula chaldaica

Éd. W. Kroll (De oraculis chaldaicis, Breslau, 1894), complété par H. Lewy, Chaldaean
Oracles et W. Theiler, Die chaldaischen Orakel (voir bibliographie).
Kroll Lewy Sources
page page et note
10 267, 25; 300-301 187, 2
10 81, 54 Psellus, Brevis Expos., 1149 C t· Π, 93, 3
11-12 78,45;79,47; 81, Porphyre, In Parm., IX, 6-7; Pro­
54; 106,64; 112, clus, In Crat., p. 58, 8; Plat. Theol.,
181 P· 365, 3; Psellus, Expos., 1144 A;
Proclus, In Parm., p. 628, 11; 1067, t. II, 91, 1-2;
3: 1070,14 t. II, 93, 1-3
II 166,375:165,373; Damascius, I, 154, 16 99, 4; 325, i
167, 379
12-14 458, 4
12-13 78-83; 106-107 384, 4; 96, 2
13 Damascius, II, 101, 25; I, 87, 10;
131, 17 112, 4; 267, 6-7
13 77, 41-42; 113, Michel Italicus, 181, 12; Proclus, In
184 Tim.,ïïl,p. 57,30 296, 1-2
13 112, 181 Proclus, Exc. Vat., 4, 15 295, i
14 114, 187 Syrianus, In Metaph., p. 51, 26; 89,
17; Proclus, In Tim., I, p. 224, 5;
INDEX DES TEXTES CITÉS 155
II, 82, 3; 246, 28; 306, yz-,InRemp.,
I, 99, 1; I, 135, 31; Plat. Theol.,
260, 5 ; Damascius, II, 136, 21 ; 177,
22; 205, 21; Psellus, Hyp., 74, 13 201, 1; 261, 2
14 112, 181 Psellus, Expos., 1140 C 261, 2
15 107, 170 Damascius, II, 63, 21 261, 2; 384, 1;
t. II, 93, 2
15 106, 164 Proclus, In Aie., p. 356, 20 261, 1
16-17 77, 43; 79, 48 Psellus, Hyp., 74, 7 262, 2
18 106, 165; 112 Proclus, In Parm., 1091, 6 261, 1; 384, 1
18 106, 164 Damascius, I, 87, 3; Lydus, De
mens., 23, 12 96, 2; t. II, 93, 2
18 159, 351 Proclus, In Crat., 57, 25 99, 6
19 81, 55 Damascius, I, 147, 27 283, 4
19 81, 56 Proclus, In Crat., 59, 2 296, 8; t. II, 75, 4
19 82, 59 Damascius, II, 67, 3 310, 6
19 83, 62 Proclus, In Tim., I, 420, 12 402,Il
20 85, 7i; 121-122; Proclus, In Crat., 58, 15-16
184, 29-30 187, 3; 275,5
23 108-112 Proclus, In Parm., 800, 11 261, 3; 402, 12
24 91, 97 Proclus, In Parm., 895, 7 t. Il, 71, 2
25 126, 232; 97, 131 Proclus, In Tim., II, 54, 8 275, 12; 404, 4
27 142, 283 Damascius, II, 154, 17; 164, 19;
Proclus, Plat. Theol., 265, 45 266, 1 ; 276, 5
275, 8-9
27 99, 137-138 Proclus, InTim., III, 14, 3; Plat.
Theol., 144; Synésius, Hymn., VI,
12; Lydus, De mens., 36, 13;
Damascius, II, 29, 12 386, 1-2
29 85, 69 Damascius, II, 154, 18 402,12
28-30 88, 83; 85, 70; 84, Proclus, In Crat., 81, 2; 105, 5; In
65 Remp., II, 201, 10; In Tim., III,
249, 13; 271, 23; Deprov., 179, 22;
Damascius, II, 59, 21; II, 154, 18;
Psellus, Expos., 1133 B, 1136 A; 180, 1; 275, 6-7;
Favonius Eul., 14, 4; Martianus 396, 2; 402, 12;
Cap., § 205 t. II, 71, 2
33 142, 287 Proclus, In Tim., III, 61, 8 182, 1
34-35 153, 320 Proclus, In Tim., II, 107, 6 402, Il
35 119, 202 Proclus, In Tim., II, 50, 20; Psellus,
Hyp., 75, 10-35 396, 7
35 153, 320; 188, 45 441, 2-3
42 129, 240 Proclus, Plat. Theol., 212, 46 306, 4
44 224, 195 Psellus, Hyp., 75, 10 397, 2; 393, 5
47 i73,4O5;i74,4O7; Proclus, In Tim., III, 234, 26; Lydus, 180, 1; 181, 2;
182, 26; 202,106 De mens., 80, 20 182, 1; 189, 1
47 181, 22 Proclus, In Tim., I, 318, 13 34°, 5
48 189, 45 186, 2
51 (Theiler 12) Damascius, I, 155, 12; Synésius,
Hymn., IX, 65;
Lydus, De mens., 23, 9 294, 2
52 277, 77 Proclus, Plat. Theol., 297, 34; In
Tim., I, 117, 6 404, 2
52 194, 67 Synésius, De insomn., 151, 13 183, 4
54 169, 387;197, 84 Psellus, Expos., 1140 B; Proclus, In
Tim., III, 266, 24; Damascius, I,

155, 14 296, 3; 343, n


57 (Theiler 18) Proclus, In Crat., 31, 12 379, 4; 4°7, 2
156 PORPHYRE ET VICTORINUS
220, 173-175 Proclus, In Remp., Il, 154, 17; Olym-
piodore, In Phaed., 64, 2 394, 2
213, 144; 219, Synésius, De insomn., 161,15; Lydus,
ι68; 295, 137 De mens., 6, 13 ; Macrobe, In Somn., 84, 4; 343, 11;
I, 12, 15; Julien, Orat., 175 b 4°3, 1, 5
294, 133-136; Synésius, De insomn., 158, 3 185, 1
295, 137
9, 25 ; 10, 26 Theosoph., 174, Erbse 394, i ; 458, 4
105, 163 Lydus, De mens., 159, 5 262, 1
167, 379 Damascius, I, 299, 17; I, 154, 8; II, 293, i
16, 18
Theiler
6 Lydus, De mens., 110, 18 264, 6
12 Lydus, De mens., 23, 9 294, 2
Psellus, Expositio, 1135 A 271, 2
iS Lydus, De mens., 21, 15 293, 2-3
III. INDEX DES MOTS GRECS PHILOSOPHIQUES
UTILISÉS PAR VICTORINUS.

Cet index ne contient pas les mots grecs faisant partie d’une citation de l’Écriture ou
appartenant d’une manière évidente au vocabulaire de la controverse théologique chré­
tienne. Pour λόγος et δμοούσιος je n’ai cité que les emplois philosophiques.
Les références à Victorinus sont données conformément aux principes énoncés page 8.
J’ai seulement supprimé le sigle Adv. Ar., en me contentant de donner le numéro du
livre (I, II, III, IV).

à) Mots qui sont employés exclusivement dans les textes porphyriens.

άγνωστος, § 73. νοότης, § 65.


άδιάκριτος, § 73. όντως, §§ 13, ΐ5> 19, 20.
άεικίνητος, § 68. ούσιότης, § γο­
αιών, § 69. πατρικός, § ι.
όίϋλος, § 66. σημεΐον, §§ 56-57·
αύτοδύναμος, § 75- στέρησις, § 78·
αύτοκίνητος, § 68. ταυτότης, § 65.
γραμμή, § 56. τριδύναμος, § 76.
είναι (τό), § 7°. όλη, §§ 14, 15, 57, 93·
έτερότης, § 65. ύλικώς, § 24.
έτερώνυμος, § 35· ύπαρκτότης, § 4°·
κίνησις, § 68.
δ) Mots qui sont employés dans les textes porphyriens et qui sont quelquefois repris
dans le reste de l’œuvre théologique.
άζων, § 78; IV, 26, g. i, 18, 15-18; 25, 43; 27, 15; 3°, 57;
οίνους, § 78; IV, 26, ίο. 32, 39; 48, 4; 54, 2; 55, 2; 59, 13-15;
άνούσιος, § 78; II, i, 24-33; II, 2, 4; IV, 62, 14-23; 63, 6; III, 7, 18.
26, 9. όμοούσιος, §§ 25, 26, 34 et passim.
άνύπαρκτος, § 78; IV, 26, g. δμωνύμως, § 35; II, 4, 42.
αύτόγονος, §§ 68, 75; III, 17, 15.17. όν (τό), §§ 2, 3, io, 12, 19, 20, 21, 22, 25,
ζωότης, § 65; III, 12, 3. 35, 36, 36b, 51, 57, 70, 71, 72, 73, 78;
λόγος, i. Définition : § 72. Cand., I, 1, 15; 3, 1-5; Ad Cand., 2,
2 = raisonnement : § 19. 33-34; 12, 10; 14, 26-27; 16, 1-24;
3 = concept, Ad Cand., 18, 2. 25, 4; 28, 9; I, 15, 26; 17, 2; 26, 3;
4 = définition, § 73; I, 1, 38; I, 20, 38-40. 28, 4; 3°, 35; 33, 25; 45, 6; Π, 3, 21;
5 = idée, cause : §§ 10, 41, 63; Ad Cand., 4, 2-32; 8, 30; IV, 18, 62; 21, 3; Hymn.,
18, 11; I, 22, 54; III, 3, 30-40· I, 14; III, 141-147, I55-I59, 164, 205,
6 = puissance créatrice : §§ 43, 44, 66, 229, 239-240.
68, 72; Ad Cand., 17, 2; 18, 5-10; όντότης, §§ 40, 65; Cand., I, 3, 2-5; I,
25, 7; I, 3, 20; I, 22, 40, etc. 31, 34·
7 = hypostase assimilée au νους : §§ 51, πας, § 8ι; II, 4, 5.
56, 57, 58, 59, 74· προόν, §§ 2, 20, 2i, 22, 4i, 78; Hymn.,
νους, §§ ι, io, n, 22, 25, 40, 49, 51, III, 203, 229.
56, 57, 58, 59, 74; Ad Cand., 30, 25; συνώνυμος, I, 54, 9. 12; -ως, § 35.
c) Mots qui ne sont pas employés dans les textes porphyriens.
αϊτιον, III, ίο, 36. ύπαρξις, II, 4, 11-23.
επακτός, IV, 14, 20. υπερούσιος, II, ι, 27-34.
ζωή, III, 12, 3·
IV. INDEX DU VOCABULAIRE DES FRAGMENTS
DU COMMENTAIRE
SUR LE PARMÉNIDE DE PORPHYRE

Les chiffres romains renvoient aux folios, les chiffres arabes, à la ligne du folio. L’index
ne contient pas les mots du passage du Parménide reproduit au folio vu et au début du
folio vin. L’astérisque désigne les hapax legomena.

άγαν, I, 31. άλλότριος, I, 23’, -ώτατος, VI, 24·


άγνοεϊν, III, 30; V, ι6, 22, 23, 28; VI, 11; άμα, VIII, 2ο; XIV, 27-
IX 17. άμαρτάνειν, I, 3·
άγνοια, IV, 32; V, n, 13, 14,25, 29; VI, 5. άμείνων, VI, 17; IX, 27.
αγνωσία, IX, 25; X, 37. άμερής, VI, ι8.
άγνωστος, II, 31. άμήχανος, X, 14.
αδυναμία, VIII, 27. άμφότερος, XIII, 4, 24·
άδυνατεϊν, XIII, 4· άν, I, ΐ3, ΐ5, ιό; III, ΐ2, 13, ΐ9, 2ΐ; IV, 7;
άεί, III, 7, 8, 23, 35! VIII, 13. V, 2ΐ ; VIII, 6, 8; X, 6, ιι, 13; XI, 5,
άήρ, III, 23, 24; V, 35· 26, 3ΐ ; XIV, ι, 23·
αίνίσσεσθαι, XII, 22. άναγγέλλειν, X, 23.
α’ίρειν, II, 5, 6. * άναγγελτικός, X, 21
αίρεϊν, IV, 25. άναιρεϊν, IX, 6.
αίσθάνεσθαι, VI, 12. άναπέμπειν, V, ι.
αιτία, I, 27; IV, 23; XI, 28; XIII, 2ΐ. άναστρέφειν, IX, 35·
αίτιος, II, 9· άνατολή, III, 21, 22, 26.
ακατάληπτος, II, ι6; IV, 20. άναφορά, VIII, 6.
ακατονόμαστος, I, 3· άνεννόητος, XIV, 14.
ακοή, XIII, 24. άνεπινόητος, I, 32.
άκολουθεϊν, VIII, 8. άνθρώπινος, IX, ιι.
ακολουθία, VIII, ι. άνθρωπος, X, ιι, 13.
άκούειν, I, 24; IV, 13, 27; IX, Ι7> 23> άνιέναι, IX, 34-
29, 30. άνόμοιος, III, ι, 33·
άκουστός, XIII, 24, 27 · άνομοιότης, III, 4, 34·
άκραιφνής, XI, 8, 32, 33- άνομοιοϋσθαι, IV, 2.
* άκραιφνότης, XI, 22. άνούσιος, XII, 5·
άκρόασις, X, 8. άντί, VIII, Ι5·
άληθής, V, 25; άληθώς, IX, 9, 29. άντικείμενος, XII, 2.
άληθινός, IX, 16. άντιλαμβάνεσθαι, V, 3’, VI, 25.
άλλά, II, ιι, 13, 24, 25, 27, 3°; III, 2, ι8, άντιστρέφειν, IV, 4; VIII, ίο.
27; IV, 7, 17, 2ΐ, 35! V, 15, ι6, 2ΐ, 34; άξιος, II, 3ΐ.
VI, 3, ίο, 12, 32; VIII, 14, 29, 34; άξιοϋν, I, 28; IX, 6, 35·
IX, 34! X, r5, ι8, 22, 24, 27, 32; XI, άόριστος, I, ι6; XIV, 2ΐ.
19, 23, 25, 29; XII, 2, 9, 15, ϊ8; XIII, άπάθεια, VI, 3°·
ΐ8, 21. άπαθής, III, 25; XIII, 20.
άλλος, I, ίο, ι8, 35! IH, J3; IV, 16, 24; άπαντάν, VIII, 32·
V, 6, 31; VI, 8, 28, 30; VIII, 32; IX, 5; άπειρος, I, 15, 25; III, 26.
XI, 2, 25, 28; XII, ι, 27, 33; XIII, 14, άπερίληπτος, III, ΐ2.
27; XIV, 7, 8, 28, 34, 35,’ άλλως, IX, άπλότης, I, 35," V, 4; VI, 14; IX, 4; XI, 21.
34! X, ι6. άπλοϋς, I, 8; XIV, 5, 7, 9, ι°> ΐ5·
160 PORPHYRE ET VICTORINUS
άπό, I, i, 7, ii, 15; II, 17; III, 6, 10; IV, γέρων, VIII, 15, ι6.
18, 30; V, 11; VI, 1, 28; X, 12, 31; γευστός, XIII, 25.
XI, 27 bis, 28, 29, 34, 35; XII, 2, 10, γη, III, ι8, 20, 28, 31.
15, 18, 34; ΧΠΙ, 18. γίγνεσθαι, I, 12; II, 28, 31; III, 9; IV, 33,
άποβάλλειν, I, 13; IV, i8. 34! V, 14, 2ΐ ; VI, 31; VIII, 22, 23-26,
άπογίγνεσθαι, VIII, 35. 28, 29, 3ΐ, 34; X, ι°, ΐ3·
άπογιγνώσκειν, X, i2. γιγνώσκειν, II, 22, 25, 3°; IV, 20, 23;
άπολαμβάνειν, I, 14. V, 7, 8, 12 ter, 14, 21, 23, 24, 28, 3°,
απόλυτος, VI, 8; XII, 32; -ως, VIII, ιό. 32, 33; VI, 5, 6, 9 bis, ιι, 15; X, 17, 3°;
άπόστασις, X, 8, ίο. XI, 7; XIII, 30.
άποτίθεσθαι, VI, 3°· γνώμη, I, 2.
άίρα, III, ι; V, 7; VI, 27; XIV, 7· γνωρίζειν, IV, 33; V, 31; X, 29·
αριθμός, IX, 6.
άρπάζειν, IX, ι. γνώσις, IV, 25; V, 9, ίο, ιι bis, 15, 19, 21,
άρρητος, I, 3; II, 20, 24, 25; XIV, 4! 29, 32, 34! VI, 4, 5, 8, ίο, 12, 14; IX,
-ως II, 25· 28; X, 19, 26.
άρχή,, I, 9, 27· γνωστικός, X, 20.
ασαφής, VI, 15. γνωστός, V, 33; VI, 15; X, 5·
ασθένεια, VI, ιό. γοΰν, I, ίο, ΐ4·
ασύγκριτος, III, τι. γυμνάσιά, II, 33·
άσύζυγος, XIII, 23. γυμναστικός, VIII, 33·
άσύμβλητος, VI, 20.
άσχετος, III, 35; IV, ii; VI, 14. δέ, I, 2, ι6, 3ΐ ; II, 6, 7, 9, ίο, ι6; III, 15,
άτοπος, XI, 5· ΐ7, 23; IV, ι, 15, 27, 33! V, 17; VI, 26,
αύτάρκης, X, 27. 29; VIII, ΐ2, ΐ7; IX, ι, 8, ιι, ι8; X,
αύτίκα, XII, 3· 2, 6, 14, 23, 26, 35! XI, 5, 9, 22, 3°,
αύτός, I, ι, 2, 15, ιό, 28, 29; II, 2, ίο, 28, 33; XII, 4, 5, 6, 9, ίο, 22, 25, 3°; XIII,
32; III, ίο, 25, 3ΐ, 32; IV, ι, 29; VI, 4; ι6, 32; XIV, 8, is, ΐ7, 25, 3°, 34·
VIII, ΐ7, 20, 25, 26, 32; IX, 8, ίο, 14, δεϊν, II, 5; VI, 26; XI, 7·
26, 35; X, 27; XI, ΐ2, 25; XII, 20;
δεύτερος, par oppos. à la prem. hypos­
XIII, ιι, 15, 30, 32, 34; XIV, 29, 32; tase, XI, ι, 24; XII, ιι, 12; pluriel,
III, 2; IV, 15 ; pour désigner la première IV, 16; X, 31; -ως XII, 20.
ou la seconde hypostase, I, 5, 7, 9, 14;
II, 8, 9, 10, ii, 13, 19, 20, 21, 23, 30; δή, VIII, 27, 32; IX, 26.
III, 6 bis, 7, 10, ii, 35; IV, 1, 2, 9, 10, δήλον, XIII, 9.
11, 12 bis, 17, 18, 19 bis, 22, 23, 24, 27,
δήπου, XI, 29.
28; V, 4, 5, 26; VI, 19 bis, 20, 21, 22, διά, (gén.) II, 3, 21, 28; IV, g; IX, 31;
24, 25 bis, 27, 28, 32, 33, 35; VIII, 9; X, 16; (acc.) I, 4, 5, 20, 29, 30, 31; II,
IX, 3, 4, 5, 7, 21, 23, 25, 28, 30, 33; X, 4; IV, 22; V, 28; VI, 15, 20; XI, 9,
8, ii, 19, 25, 26, 27, 29, 31 bis, 32, 34, 25 bis ; XII, 11 ; (διά τδ et infin.) I, 21,
35; XI, 6, 9, 22, 23, 29; XII, 2, 19, 20, 28, 29; II, 1; XIII, 33; spéc. à propos
27, 34; XIV, 8, 30; τό ταύτόν αύτών, de la causalité divine, II, 8, 11, 13,
XIII, 29; κατά τδ αύτό, XIII, 5, 13! 19; III, 6; IV, 12; VI, 19.
τδ αύτδ τοΰτο, XIV, 5, 12 bis; V, 34; διαιρετός, I, 22.
VI, 3; έν ταυτώ, IV, 13; VI, 22. διακρίνειν, XIII, 29.
άφιστάναι, I, 7; II, ι8; VI, 17, 20. διαμένειν, IV, ιι.
άφίστασθαι, X, 2. διανοεϊσθαι, I, 25.
αφώτιστος, VI, ι. διαρτάσθαι, I, ιι.
άχώριστος, IV, 7; V, 2ΐ; XIII, 20. διασπάσθαι, I, ίο.
διαφέρειν, XIV, 3. 6, 8, g.
βίος, VIII, 25. διαφεύγειν, II, 3·
βλάπτειν, IV, 6. διαφορά, IX, 13.
βλέπειν, XIII, 2, 7· διδασκαλία, X, 5·
βούλεσθαι, IV, 2ΐ. διδόναι, 1,8; IX, 3 ·
διιστάναι, III, ίο.
γάρ, I, 3, 7; H, ΐ3, 34; UI, ΐ2, 2ΐ; IV, 5, διό, VI, ΐ7, 23; XI, 33; ΧΠΙ, ΐ7; XIV, 2ΐ.
12, 19; V, ι6, 34! VIII, ι6, 27, 345 X, διττός, XII, 29·
16; XIII, ι, ι8; XIV, 8. δυάς, V, 20.
γέ, II 3; III, 3; IX, 9; XII, 8. δύναμις, I, 26; IX, 3, 20; X, 20; XIII,
γενετή, IX, 12. 28, 34! XIV, 4, 12.
INDEX DU COMMENTAIRE SUR LE PARMÉNIDE 161
δύνασθαι, II, 26; VII, 9; IX, 23; X, 30; έκτίθεσθαι, II, 33·
XIII, i, 2, 9, 3i, 35. έκτρέπειν, IV, 3°·
δύσις, III, 14, 15 bis, 20, 26. έλάττων, VIII. 27.
έλλιπής, IV, 6.
έαυτοΰ, I, n; II, 28; III, 29; IV, 2, 3, 7, έμαυτοϋ, VI, 13.
9, 28; V, 22; VI, 26, 33; VIII, 15, 22, έμπίπτειν, III, ι8.
23, 24, 26; IX, 1, 2 bis; XIII, 1, 2, 3, έμφαίνειν, V, 20.
20; XIV, 1, 6, 8, 19 bis, 20, 27, 33, 35. έν, II, 6, 7, ι6; IV, 13, 32, 34! V, 6, 13, ΐ4!
εγώ, II, 26. VI, 4, 14, ι6, 22, 35, 35! VIII, g; IX,
εί, I, io, 14, 16, 20; II, 26; III, 2, 14; 1, 4, 25, 28; XI, 10; XII, 2; XIII, 5,
IV, 27; V, 3, 23, 28; VI, 26, 29; IX, 9, 13, 18; XIV, 27, 28, 33, 24.
12, 26; XI, 10, 3a; ΧΠ, 35; ΧΠΙ, 3· έν(τδ), 1,6, ίο, 12, 24 bis, 30; II, 10, 13,
εΐδέναι, II, 24, 3°; VI, ι8; XIII, 25. 14; III, 5; VI, 10; IX, 7; XI, 6, 8, 16,
είδος, X, 28; XIII, 15, ΐ7· 17, 18, 19, 21, 24, 29, 3°, 31 bis, 32, 33;
εικόνισμα, X, 28. XII, 4 bis, 5 bis, 9 bis, 12, 13, 14, 15 bis,
είκών, II, 24· 16 bis, 17, 18, 19, 20, 23, 27, 31, 33;
είναι, το είναι, I, 12; II, io; IV, 8; V, 4, XIII, 3; XIV, 5, 7, 9, 10, 15, 30, 31;
5; X. !9> 24; XI, 9, 19, 23; XII, 26, 28, , — ,XI’ I3·
29, 32, 35; τδ έστιν, X, 24; τδ δν, έναντίωσις, V, 26.
XI, 2, ι8, 3°; XII, 7, 8, 17, ι8, 24 bis, ένάς, IV, io; VI, 33.
27, 29, 3°, 31, 32, 33; τδ δντως δν, ένδειξις, XIV, 13.
IV, 27; τδ μή δν, II, 7; IV, 20; τά δντα, ένεικονίζειν, II, 2ΐ, 22; IX, 22; XI, 2ο.
I, 26; IV, 22; τφ δντι, V, 2; copule, ένεϊναι, II, 15.
I, 4, 12, 13 bis, 14, 15, ι6, 17 bis, 22; ένέργεια, I, 33; ΧΠ, 25; XIII, io; XIV,
II, 2, 24, 25, 35; IU, 3, 9, ii, 13, 16, 6, 22, 23, 24, 26.
22, 23, 25, 28, 35; IV, 5, 9, 17, 19, 22, ένεργεϊν, XII, 25 bis; XIV, 35·
24; V, 2, 9, 13, 19, 22, 33, 34; VI, 3, ένθουσιασμός, II, 29·
9, 10, 22, 23, 35 bis; VIII, 9, 13; IX, 7, ένθυμεϊσθαι, II, 2.
18, 19, 27, 28, 29; X, 15, 17, 18, 19, έννοεϊν, I, 8; II, 17.
21, 23, 34; XI, 5, 8, 13, 24, 32, 35; έννοια, I, 6; IV, 17; VI, 23, 25; IX, 33!
XII, ι bis, 2, 6, 12, 13, 18, 19, 21, 24, X, 7; (plur.) II, 1.
29, 32, 35; XIII, 4, 7, 13, 17, 19, 21, ένοϋσθαι, XIII, 8.
26, 33; XIV, ι, 3, 5, 7, ii, 20, 22, 23, ένούσιος, XII, 5, 6.
28 bis, 32; = exister, I, 16; II, 12; έντεϋθεν, IX, 32.
III, 5 bis; V, 10, 34; VI, 1, 4, 22, 32; έξαγγέλλειν, IX, ίο.
VIII, 28; IX, 1; XI, 17; XIII, 28. έξαιρεϊν, VI, 28, 29, 3°>’ IX, 6.
εΐπεϊν, IX, 2; XII, 8. έξαλλάττειν, I, 31; X, 25.
εϊπερ, III, 15. έξηγεϊσθαι, X, 33·
εϊρειν, III, 3; VIII, 35; X, ι; XII, 7, 16. έξηγητικός, XI, ίο.
εις, II, 6, 14; III, 19, 29, 3i; V, 1; VI, 5, έξολισθαίνειν, VI, 13.
12, 23, 30; VIII, 6; IX, 15, 20, 33; X, έξω, V, ίο.
7, 26; XI, 23; XII, 19; ΧΠΙ, 1, 3; έοικέναι, IV, 35; IX, 12; XII, 22.
, XIV, I, 35 bis. έπάγειν, VIII, 12; XII, 31·
εΐσάγειν, IX, 14. έπαγωγή, III, 17.
εΐσέρχεσθαι, XIII, 2, 3, 4; XIV, ι. έπαναβαίνειν, XIII, ίο, 28, 33·
εΐτα, XII, 15. έπανέρχεσθαι, XIV, 19.
έκ, I, i2; VI, 5; VIII, 34; IX, 2; X, 2, 9, έπανιέναι, II, 33·
13, 15; XII, 13, 20, 27, 31; XIV, 25. έπεί, IV, 5; IX, 3°; XI, 5, 23, 26; XII, Ι4·
έκαστος, XIII, 13, 26. έπειδή, XI, 7·
έκάτερος, III, 27. έπέκεινα, XII, 23, 3ΐ; XIII, 2ΐ; XIV, 3·
έκβαίνειν, XI, 27- έπί, (gén.) III, 18, 20, 28, 33; V, 5, 26;
έκβάλλειν, III, 34· VIII, 14; XI, 1, 3, 16, 22; (dat.) I, 4,
έκδέχεσΟαι, IX, 34· 18; X, 14; (accus.) I, 23; II, 20, 32;
έκεϊνος, pour désigner l’Un, I, 25; II, VIII, 30, XI, ι.
15, 28 bis; V, 1, 9; VI, 13, 18; IX, 24; έπιβολή, IX, 2ΐ.
XI, 27, 29, 3°, 31, 33, 34, 35; XII, L έπίγειος, V, 7·
4, 5; — I, 29; IX, 19· έπιγίγνεσθαι, I, 35·
έκκλίνειν, XII, 28. έπιγιγνώσκειν, V, ι6.
έκνεύειν, XIV, 26. έπικτασθαι, IV, 5·
έκπίπτειν, II, 6, 14. έπίκτησις, IV, 6.
162 PORPHYRE ET VICTORINUS
επίνοια, I, 25, 29 (?), 30;II, 4, 13; V, 2o; VI, 1, 4, 5, 8, 9, il bis, 14, 15, 26, 34;
XIV, 2. VIII, 9, 14, 15, 16, 20, 22, 26, 33; IX,
έπιφέρεσθαι, XII, 34. 3, 4, 5, 7, 9, 12, 24, 31, 34, 35; X, 2 bis,
έραννός, II, 30. 4, 9, 1°, 16, 18, 19, 24 bis, 31, 32; XI, 2,
ερμηνεία, Vi, 16. 14, 15, 16-18, 28, 29, 34 bis; XII, 1,
έρμηνεύειν, IX, 22. 2, 5, 6, 8, 14, 25, 26, 32; XIII, 3, 7, 9,
έρχεσθαι, VI, 6, 12. il, 13 bis, 15 bis, 20, 22, 29, 30, 31 bis,
έτερος, III, ι, 13; XI, 26; XIII, 6, 26 bis, 33, 34; XIV, 2-7, 9, ii, 12-14, 16 ter,
27, 30; XIV, 1, 10, 29, 33- 17, 20-22, 26, 27 bis, 28 ter, 29 bis, 30,
έτερότης, III, 2, ίο, 33; V, 18, 19; XII, 18. 31-
εύθεϊα, X, 2. καίπερ, XI, i.
εύρίσκειν, V, 29. καίτοι, XI, 13.
έφάπτεσθαι, XIII, 5, 12, 24, 32· κάν, II, 26; V, 22; IX, 2i, 28, 30.
έφεσις, X, 22. κατά, (accus.) V, 26; VIII, 15, 29; X, 3,
έχειν, III, 5, 7! IV, 8, ίο, ι6, 29; V, 6, 9; 22, 33; XIII, 5, 13, 15, 16, 35; XIV, 7,
VI, 3ΐ; VIII, 6; IX, ι6, ι8, 26; X, 6, 8, ιι, 15, 21, 22, 23, 25, 26, 30.
25; XI, 28; XII, 27; XIII, 17; XIV, καταλαμβάνειν, X, 15.
29· καταλείπειν, I, 29.
εχεσθαι, II, 7; VI, 24; X, 25. καταληπτός, IX, 19.
κατάληψις, II, ι6; IX, ιι; X, 13.
ζητεϊν, III, 14; X, Ι7> 22 bis. καταμένειν, IX, 26.
ζωή, XIV, ι6, 20, 21, 25. καταφέρειν, I, 23.
ζωον, XI, 12, 13, 14, Ι5· κένωμα, II, 15.
κινεϊσθαι, III, 31, 32; XIV, 27, 32.
ή, II, 2; III, 3; — III, U bis; IV, 29; VI, κοινός, VI, 31.
12, 17, 27; X, 32; XI, 18. κρατεϊσθαι, XIII, ι8.
ήγεϊσθαι, II, 8. κρείττων, V, 29; XIII, 33·
ήλικία, VIII, 2ΐ. κριτήριον, X, 26.
ήλιος, III, 14, ΐ5, 17, 2ΐ; V, 7; VI, ι, 4· κτάσθαι, X, 20.
ήμεϊς, II, 4; IV, 2ΐ, 26, 35! V, 2; IX, 20,
22, 25·
ήμέτερος, IV, 35· λαλεϊν, IX, ΐ4·
ήν (= έάν), XIV, ι8. λαμβάνειν, V, 25; VIII, ι, 12, 31; IX, 32;
XI, ιι.
θεός, I, 5, 19, 24! III, I, 33! IV, 5! V, 8, λέγειν, II, 26; III, 14, 19, 20, 2ΐ; IV, 28;
19; IX, 2ΐ; X, 4, 14, 24! (plur.) IX, 9· VIII, ΐ4, ι6, 17, ι8, 24; IX, 7, 8, 28,
θεωρεϊσθαι, XII, 3· 3ο; XI, s; XII, ΐ2; XIII, 6.
λείπειν, IX, 20.
ιδέα, XII, 32; XIV, ΐ2. λευκός, XII, 35·
ίδιότης, XI, 9, 20. λογικός, IX, 14; XI, 12, 14, 15 bis.
ίέναι, VI, 24· λόγος, I, ι; VIII, 33! IX, 15, ι6, 23,24;
ίκανώς, I, 6; XII, 6. X,13, 15; XI, 3, 5, ”·
ϊλεως, II, 27·
ϊνα, II, 29; VIII, 6, Ζ8, 31 ; XIV, g. μάλλον, XII, 25-
ίστάναι, II, 19; XIV, 23, 27, 3ΐ· μέγιστος, X, g.
ϊστασθαι, XI, 2ΐ. μέθεξις, XII, ιι.
μελέτη, II, ι8.
καθάπαξ, II, 23. μεμνησθαι, II, 34·
καθάπερ, III, 3°. μέν, II, 7, 9, 28; IV, 14; VIII, 14,24,32;
καθαρός, XII, 26. IX, 8, ι6; X, ιι, 32; XI, 19, 21, 29, 32;
κάθαρσις, X, 7· XII, 5, 24, 3°; XIII, Η, 23, 24; XIV, ίο,
καθότι, III, 26. 27·
καθυπονοεϊν, I, 2. μένειν, II, ι6; IV, 32; XI, 3ΐ·
καί, I, 3, 7 bis, 8 bis, 9 bis, ιι ter, 12, 16, μέντοι, VI, ι8.
19, 21, 22, 26, 27, 29, 3°; H, ι, 5, 7, 8, μερίζεσθαι, VI, 17; XIII, 6.
9 bis, 13 bis, 14, 17, 18; III, 1, 2, 5, 6, 8, μέρος, XIV, 29.
il, 16, 21, 25, 26, 28, 30, 32, 33, 34; μετά (gen.), I, 33 bis, 34 bis, 35; VI, 21;
IV, 1, 2, 4, 7, 8, 10 bis, 12, 16, 18, 20, (accus.) III, 9, 11; IV, 1, 11, 12, 17,
21, 31; V, il, 17, 20, 21, 25, 26, 28-30; 28; VI, 21; X, 7, ιι, XI, 34, 35·
INDEX DU COMMENTAIRE SUR LE PARMÉNIDE 163
μεταοαίνειν, XI, i. ορθός, I, 3! -ώς, III, 19; IX, 9·
μεταβάλλειν, XI, 31. όρμασθαι, I, ι.
μεταλαμβάνειν, IX, 33. δρος, II, ΐ4·
μεταφέρειν, III, 29. ος, I, 33; II. 17. 3°, 33; III, 12; ΐν, 22;
μετεξέρχεσθαι, XIV, ι8. V, 4, ιι; VI, 2ΐ; VIII, 8; IX, ig, 32;
μετέχειν, XI, 2, 3, 4, 6, 12; XII, 7, 8, g, X, 22 bis, 29; XI, 35 bis; XII, 1, 2, 27,
15, ι6, 17, 27, 29, 33- 3°, 33, 34! XIII, 3, 29, 3b 35! XIV, 3·
μετουσία, III, 2. δσος, VI, 27; X, 33·
μετοχή, XII, 13. δσπερ, I, 12; XII, 27·
μή, I, 20, 22; III, 2, 3, 5, 15! IV, 2ο; V, δταν, VIII, ι7, 35.
2, 22, 24, 26, 28; VI, 2; VIII, 28; IX, δτι, II, 9, 22 bis, 34; III, 3, 5! IV, 23, 32;
ι, ι8, 29; X, ι, 22; XI, 32; XII, 14, 22; V, 10, ΐ3; VIII, ΐ2, 32, 35; XI, ΐ5,
XIII, ι, 2, 3, 35· 29, 30, 34; XII, ίο, 17, ι8, 23; XIII,
μηδαμή μηδαμώς, II, 6-7· 9, 26, 27; XIV, 13, 34-
μηδέ, I, 28; IV, 32; VIII, 8. ότιοϋν, III, 8.
μηδείς, I, g; II, 5, *7; III, 9! IV, 19, 22, ού, I, 5, ΐ3, 17, 3°; II, 6, 12, 25, 3°; III,
24! V, 2; VI, 27, 32, 35· 12; IV, 12, 19, 33! V, 12, 13, 14, 15, ι6,
μηδέποτε, IV, 34· 19, 22, 23, 33! VI, 8, 29; VIII, 27, 34!
μήν, V, 23; XI, 25· IX, 6; X, ΐ2, ΐ5, 17, 21, 23, 25; XI,
μηνύειν, X, 34· 2, 17, 2ΐ, 24 bis, 30, 33, 34! XII, 1 bis,
μήποτε, XII, ίο. 7, 16, 18, 24; XIII, 9, 20 ter, 24; XIV,
μήτε, I, 33, 34, 35· 9, 10, Ι5·
μονάς, II 14. ούδαμώς, I, ι6.
μόνος, II, 12; XII, 4! μόνον, II, 24; IV, 8,
27, 32; VI, 3; XII, ι. ούδέ, I, ΐ3; II, 2ΐ, 22, 23; III, ίο, ι8, 2ΐ,
μόνωσις, IV, ίο, 31· IV, 3°; V, 23; VI, 2ΐ, 22, 23, 3ΐ; VIII;
μορφοϋσθαι, XIII, 19. 29; X, 16; XI, 26, 27; XII, 24 bis;
XIII, 17 bis, 18, 19, 24 bis, 25, 26;
XIV, 15.
νεώτερος, VIII, 13, ι8, 20, 22, 26, 29,
3ΐ bis, 33· ούδείς, III, 23; IV, 5, 26, 28; VI, ig;
νοεϊν, II, 8; VI,27; X, n; XII,35! XIII, XIII, 13, 16, 18.
7, 8; XIV, 2, i6-ig, 34- ούδέποτε, III, 17.
νόησις, I, 34; II, τ7> ΐ9! VIII, 20; IX, ούν, I, ι, ΐ7; II, 5; IU, 1, 13,’ IV, 26; V,
24; X, 3, ι6; XIII, 2ΐ; XIV, 12, ι6, 24. 7; VIII, 20, 22; IX, 2ο; X, 12, 29;
νοητόν, XIII, 2ΐ ; XIV, 20. XIII, g, ΐ4; XIV, ίο.
νους, III, ι, 3 ; IX, 3, 5; ΧΠΙ, 35 ; XIV, 18. ούσία, IV, 14; VIII, 30; X, 19! XI, 2, 3,
νύς, III, ι6, ι8. 5, 6, ίο, ι6, ΐ7; XII, 7, 8, ίο, 23, 24;
XIII, ι8, 2ΐ, 3ΐ·
ξυμ- voir συμ-, ούσιοϋσθαι, XII, 6, g.
οΰτε, II, io bis, 14, 15; III, 3, 4, 26, 27;
X, 2g, 30; XI, 25, 27; XIV, 31, 32 ter,
δθεν, V, 27. 33 bis, 34 bis, 35 bis.
οϊεσθαι, III, 32; IV, 4; X, 6. ούτος, I, 14, ι7; III, 13, 25; IV, 10, 20;
οικείος, I, 17. V, 19, 28, 34; VI, 3, 10, 16; VIII, 12;
οίος, VI, 23; IX, 29; οϊον, V, 35; VI, 3; IX, 35; X, 2 bis, 4, 33; XI, 9, 16, 30;
VIII, 35; XIV, 3°. XII, 4, 5, ii, 20, XIII, 4, 9, 16, 2g;
όλιγότης, II, 4- XIV, 3, 5, 12 bis, 26.
δλος, XI, 3ο; XII, 13, 2ο; XIV, 28; δλως,
οΰτω, I, ι; III, 32; ούτως, II, 14; III, 8;
„ VI’ 23‘ IV, i3, i7; V, 8; VI, 4, 2g; IX, 26; XI,
δμοιος, IV, 25 bis.
όμοιότης, III, 4, 34· 5; XIII, 34; XIV, 4·
όμοϋ, XI, 33·
δμως, I, 5; XII, 5· πάθημα, III, 19, 28.
δνομα, XIII, ι6, Ι7· πάθος, V, 1; XIII, 31.
δνομάζειν, XIV, Ι3· πάλιν, VI, 8; IX, 5, 35.
όντως, XIII, 19, 2ο; XIV, 31; IV, 27· παντελώς, IX, 7.
όπωσοϋν, V, 5; 19, 21. πάντως, XIII, 15.
όραν, III, ι8; XII, 22; XIII, 35; XIV, 20, πάνυ, I, 22.
δρασις, XIII, 23. παρά, (gén.) II, 8; (accus.) XIII, 10.
ορατός, XIII, 24, 27· παραβολή, IV, 2g.
δργανον, XIII, ΐ2, 32. παραγγέλλειν, II, 34-
164 PORPHYRE ET VICTORINUS
παράδειγμα, IX, 31. προσλαμβάνειν, XII, 21.
παραδιδόναι, IX, io; X, 6. προσσημαίνειν VIII, 17.
παράθεσις, XI, ι8. προστιθέναι, II, 5·
παραιτεΐσθαι, IX, 8; X, 28. πρότερον, IV, 5; VIII, 28.
παρακολουθεϊν, II, 23, 27. προϋπάρχειν, XII, 3°·
παράπαν, VIII, g. πρώτος, XI, 24, 25, 26; XII, ιι, 12, ι8;
παράστασις, IX, 15. XIV, ιι; πρώτον, (adv.) VIII, 2; XII,
παρέλλειψις, I, 5· 14; XIV, 30.
πάροδος, X, 32; XI, 28. πώς, I, io; IX, 8; XII, 20.
πας, I, 7, ΐ7, 26, 27; II, 2; ΠΙ, 3ΐ; V, 15; πώς, III, 13; V, 9, ΐ2 bis ; VIII, 21; XI, 31·
VIII, 27; IX, ιι, 15, 24 bis; X, 20,
28; XIII, 11 bis, 12, 32; XIV, 22; σιγάν, II, 22.
πάντα, II, 4, 5, 8, ιι; IV, 2ΐ, 24, 28; σιγή, II, 21.
V, 5, 3°; IX, 2; XIII, 22 Ws; έπ'ι πασιν, σκίασμα, III, 19.
1,4, ι8; X, 14; έν πάντα, XII, 4! τδ παν, σκοπεϊσθαι, II, 35·
III, 8; IV, 9; V, 8; VI, ίο, 34,35 σκοτίζεσθαι, III, 17, 27; VI, 2.
πείρα, III, 4; IV, 31· σκοτισμός, III, ιό.
πειρασθαι, X, 32, 35· σμικρός, I, 22.
πελάζειν, VI, 27- σμικρότης, I, 20, 3°; II, 3·
περί, (gén.) I, 19; III, 14; IX, 13, Σ7> 23, σοφιστικός, VIII, 33·
3ο; (accus.) III, 29; IV, 3; VI, 17; IX, σπεύδειν, IV, 3·
25; X, 35- στέρησις, V, 27.
περιάγειν, XII, 19. στρέφειν, XIV, 24·
περίγειος, III, 22, 24- σύ, II, ι8.
περιλαμβάνεσθαι III, 12. σύζυγος, XII, 34·
περιττόν, X, 6. συμβαίνειν, II, ι8; III, 3°; τδ συμβεβηκός,
πηγνύναι, XIII, 4· XI ι9; XII, 3·
πλεϊν, III, 31· συμπεριάγειν, XI, 23.
πλείων, VIII, 25. συμπληροϋν, II, 32.
πλήθος, I, 7, ιι, ΐ3, 33! II, 9, ίο; IV, 3ΐ· σύμφυλος, I, 19.
πληρούν, VI, 33· συναλλοιοϋσθαι XI, 8, 14, ιό.
πλήρωμα, IV, g. συναρτάν, IV, 2.
πληρωτικός, IV, 15. συνενοϋσθαι, IX, 4·
πλούσιος, VIII, ΐ9· σύνεσις, X, 3·
ποιεϊσθαι, XI, 2. σύνθεσις, I, 7-
ποικιλία, I, 8. συνιέναι, X, 29.
ποιος, X, 17, 2ΐ. σύστασις, VIII, 3°·
πολύς, I, 4, u; V, ίο. σχέσις, IV, 3, 3°, 3ΐ·
ποτέ, II, ι8, 3°; III, 24; IV, 33! V, ι6; σωματικός, VIII, 3°·
IX, ι8. σωτηρία, V, 6.
πότε, XIII, 8, g. σωτήριος, V, 3·
πού, II, 3·
πράγμα, I, 23; X, ΐ4· τάττεσθαι, XIII, ιό.
πρεσβεία, XIV, 4· ταυτότης, III, 3’, V, 7·
πρεσβεύειν, IX, 27. τέ, III, 5; V, 20; VI, 15, 23; IX, 3, 9, 29;
πρεσβύτερος, VIII, 12-17, 22, 23, 34· XI, 14, ιό, ΐ7, 35·
πρό, I, 9; VI, io; XII, 27· τελειότης, IV, 7·
προβάλλειν, II, 35· τελευτάν, X, 4·
προγενέστερος, VIII, 19. τέως, I, 12.
* προέννοια, II, 2ο. τίκτειν, IX, ι.
προούσιος, X, 25· τίς, I, 14, 20, 28; II, 3; ΠΙ, 15; IV, 29;
πρός, (accus.) II, 29; III, 8, 23, 35! IV, 2, V, 8, 25, 29; IX, 12, 33! X, 13; XI, ΙΟ,
11, 19, 22, 24, 26, 28, 29; VI, 14, 19, 35; XII, 33; (accus.) II, 15,23,31; VI,
31, 32; VIII, 18, 32; XIII, 14· 30, 31; IX, 30; X, 7; XI, 34! XII, ιι;
προσάγειν, I, 2. XIII, 14, 19·
προσάπτειν, II, ι6. τίς, IX, 8, 27, 28; X, ι8, 2ΐ; XIII, ι, 3,
προσεϊναι, X, 5 ; τά προσόντα, IX, 31 ; X, 8. 4, 6, 9·
προσέχειν, X, ι. τοίνυν, XIII, 23.
προσεχώς, X, ίο. τοιόσδε, X, 23.
προσηγορία, I, ι8. τοιοϋτος, VIII, 2.
INDEX DU COMMENTAIRE SUR LE PARMÉNIDE 165
τολμάν, II, 15; X, 34. φθέγγεσθαι, VI, Ι5·
τόπος, IV, i4- φύειν, IX, 19.
τρέπειν, II, 29. φύσις, I, 5; X, ι8.
τριάς, IX, 5· φως, III, 16, 23; V, 6, 35; VI, ι bis, 2, 3·
τρόπος, II, 31; V, 25; X, 3°; XI, 35· φωτίζεσθαι, III, 24, 27; V, 35·
τυγχάνειν, I, 6, ΐ5· φωτισμός, III, 22.
τυφλός, IX, 13.
χάριν, XIV, 4·
ΰπαρξις, XIV, 6, 15, ΐ7, ι8, 23, 25. χρήναι, IV, 13; VI, ι8; XIV, ι3·
ύπάρχειν, IV, 14; VI, 2. χρήσΟαι, XIII, ιι, 32·
ύπέρ, (gén.) I, 14; (accus.) IV, 8; VI, 34; χρόνος, VIII, 9, 25, 28.
. ΙΧ; 2<· χρώμα, IX, 13, 17, ι8, 20.
ύπεράνω, II, 12. χωρεϊν, II, 26, 31; IV, 23.
ύπερέχειν, V, 15.
ύπερούσιος, II, ιι. ψιλός, XIV, 3°·
ύπεροχή, III, 7· ψυχή, X, ΐ7·
ύπέρτερος, II, ι ; IX, 15.
ύπό, (gén.) X, 32; XIII, 19. ώς, (adv.) I, 6; II, 25; IV, 13, 18, 26; V,
ύποβάλλειν, VIII, 2ο; XI, 6. 6, 9, Ι4> 15, 17, 2ΐ, 33, 34! VI, 19; VIII,
ύποκείμενον, XI, ι8. ι8, 19; IX, 9, 12, 23, 3°, 3G X, 8, 34;
ύπόνοια, IX, 14. XI, 3, ιο, 13, 19, 35! XIH, 12, 33!
ύπόστασις, I, 32; IV, 15; VI, 2ο; XI, 2ο. XIV, 22; (conj.) VI, 34; IX, 7; XI, 7·
ύποτιθέναι, II, 34; XI, 4! XII, 8, 9· ώσανεί, III, 8.
ύφίεσθαι, XII, ιό. ώσπερ, I, 2ο; III, 13, 20; V, 3°; VIII, 23;
ύφιστάναι, τά δι αύτον ύποστάντα, II, XII, 32.
19; III, 6; IV, ι, 12; VI, 19. ώστε, II, 12; VIII, 35! X, 4;XH, 26, 29.

φάναι, V, 5, io; IX, 9, 31 ;Χ> ι6; XI, 7, ΙΟ> Πλάτων, II, 32; XII, 7, 23-
ΐ2; XII, ίο.
φανταστικώς, II, 27· Σπεύσιππος, I, 21.
φθάνειν, IX, ιι. Στοά, X, 12.
V
INDEX DES TERMES TECHNIQUES GRECS ET LATINS

Les chiffres renvoient aux pages du présent ouvrage;


les pages du tome II sont signalées par le sigle t. II.

άγάθωμα 356 sq. άρχή πάντων g6, 3; 419; — χρονική 382, 3·


άγγελος 393 sq. άσύζυγος 414, 5·
αεικίνητος 300, i. άσχετος 4™, 4! 4ΐ4·
άζων 421, 3- άσώματος 156, 3; 391, 5·
άθροισμα 131, 4; t. II, 99, 4. άτάκτως 4°°-4Ο1·
αίσθησις — λογική 2oo, 1; — έπιστη- άτομα (τά) 131, 4! *· Π, 99, 4·
μονική 200, 1; — δημιουργική, 2oi, 2. άθλος 391, 5·
αιών 385 sq. αύτό τοΰτο 133; t· II, ΙΣΙ> 3·
ακατάληπτος voir φαντασία αύτογένεθλος 275, 12.
άκατάτακτος 410, 4; 414, 5· αύτογέννητος 275, u ; 311, ι·
άκρότης 163, ι; 187, 2; 258, 8. αύτόγονος 48, 2; 3Ο5, 2; 3°7, 4; 3°9> 5;
άλκή 183, 4; 294, 2. ,312, ι.
άμάρτημα 362. αύτοκίνητος 3°°> ι; 3t2, I.
άμέθεκτος 4ΙΟ> ι·5! 4H· αύτοπάτωρ 48, 2; 3H, ι·
άμερής 281, g. αυτοτελής 283, ίο.
άμετάβλητος 352, ι. άφαίρεσις 279, 5·11·
άμιστύλλευτος 296, 8; t. II, 75, 3· άφράστως 358, g.
άμόρφωτος 379, 4· άχρώματος 281, g.
άνάκλησις 185, 2. άχώριστος 123; t. II, 75, 4! 81, 3; ι°9, ϊ·
άναλογία 279, 6-ΙΙ. βαπτίζεσθαι 4°4> 2·
άναπόσπαστος 89, 2. βλάμμα 362.
άνέλιξις 334, 2-3- βουλά 4θ9, 8.ι6.
άνεπινοήτως 358, g. βούλησις 3°7> 4'7; 3ΐ2, 3·
άνους 421, 3·
άνούσιος 274, 42ΐ> 3, t· II» 103, 4· γεννάν 3°5, 7-
άντακολουθία 240; 242, ι. γέννησις 3°5-3°8·
γένος ι6ο, ι-2; γένη του δντος 214-246·
άντιδιαίρεσις 25g, 1. γνώσις 124, 2; 428, ι.
άντιστρέφειν t. II, 75, 5· γνωστικός voir δύναμις.
άνύπαρκτος 421, 3! 48g, 1.
άνυπόστατος 48g, 1. διάκρισις 3°6, 6; 3°8, 4·
άόριστος 22ΐ 7-8; 274, 4! 32ό, ίο. διάνοια igi, 2; ig8, 2.
άπαθής 288, 2. διανοεϊσθαι ig2, 6.
άπαξ voir έπέκεινα. διασπασθαι t. II, 65, 4·
άπερίσπαστος 8g, 2. διαφορά Γ3ΐ, 2; 231, 5·
άπλότης 273, 9· δίς voir έπέκεινα.
άπόλυτος 124, 2; 4Τ4> 5· δόξα ig8; 200; 341, 2; 392.
άποφαίνειν 306, 5· δυάς 261, 2.
άρέτωμα 356 s<l· δύναμις 137, 2; 22g, 2; 268; 306, 3-5;
άρρην 2g8, 5; 3°7, 2. 441; δυνάμεις γνωστικαί t. II, g7, 3·
168 PORPHYRE ET VICTORINUS
έαυτοϋ — είναι 192,2; δντως — 91, ι; θεός ιΐ9, ι; ό έπί πάσιν 89, 2; 113;
327, 5· t. II, 65, 2; δ προεννοούμενος ιιγ,
εγκόσμιος (= ούράνιος), ι8ο, ι; 398, 3· 4-5; θεφ είναι 359! 4!5, 5! (plur.), t. II,
είδος 157; 162; 231, 5; 3θ9· 93, 4·
εϊδωλον 333, 4’, 334, 2; 335, 3! 343, n; θήλυς 298, 5! 3°7, 2.
4°3, 5- θήσσα ι86, 2.
εικόνισμα 127, 3! t· Π, 97, 5· θορεϊν 275, Σ·
είναι (τδ) 141; 224, 4; 290, 2; 354, ι;
408 sq.; 413, 7; 489, 1; 49°; 49b 5; ιδέα 132, 4; 295, 2; 327, 4! 37θ, 6; 383;
t. Π, 79, 3! 99, 4· 415, 3! 428, 5-6; 43b ϊ·
Εκάτη 263-266; 276; job- ίδιότης 131, 4; 25b 6; 303, 3; 374, 3;
έκάστφ είναι 359J 491, ΐ· t. Il, 99, 4; — ύποστάσεως 109, 6; t.JII,
έκεϊ 392, 4· 69, G 99, 4·
έκείνως 283, 3· ιερατική 93, 5-7·
έκκλίνεσθαι 491, 8; t. II, 107, 1.
έκτικός 230, ι. καθολικώς 4Τ2·
έκτόν (το) 365, 3· καθόλου 209, ι; 412·
έκφαίνειν 295, ι; 3°6, ι-55 3°7, 7· καθοραν 378, 6; 43 b ι·
έκφανσις 308, 4· κάλλωμα 356 sq.
έμφαίνειν t. II, 81, 1. κατά : καθ’έαυτό voir νοεϊσθαι, ψυχή,
έμφασις ι66, ι; 233, 6; 333, 6; t. II, 81, 2. κατάληψις 127,6; t.II, 97,1; voir φαντασία
έν (τδ) 97, 2; 104, 5-6; ι°6, 2; ι66, ι; κατασπάν 89, 2.
327,4! 33°, 5! t· Π, 93, 3! εν δύναμις κατατεταγμένος 209, ι; 41ο> 4Γ4> 5·
νους 323, 3; & δύναμις δν 3°5, 7· κατηγορεϊσθαι 411, ι; t· II, 103, 2.
ένάς t. II, 77, ΐ· κατηγόρημα 365; 366; 369; 415; 489, Ι·
ίνεικονίζεσθαι 127, 4! t· H, ιοί, 5· κατόρθωμα 362.
ενέργεια 137, 2; 232-236; 335; 356; 361, κέντρον 136-137; 328, 3·
3! 364, 6; 369; 373, 7! 375; 4*3! 415; κίνημα 356 sq.
t. II, m, 2. κίνησις 2ΐ8; 22ΐ, 2; 222, 5! 233, 2; 287,
ένεργεϊν 354, ι; 373! 4ΐ3! 4ΐ5· 3 ; 28ο, ι ; 363 ; — τονική 226 sq.
ένέργημα 362. κράσις 89, 5·
έννεάς 262, ι. κρημνός 84, 4·
έννόημα ι6ο, 7· κριτήριον 127, 8.
έννοια t. II, 85, 1. Κρόνος 263; 265.
έξαιρεϊσθαι Ι2ο; 410, ΐ·5 κρύφιος 306, ι-4·
έξελίττειν 334, 2· κύκλος 323, 3·
έξις 228; 229; 236; 356; 364; 365; 3θ9·
έξίστασθαι 291, ΐ· λειτουργία ι86, ι.
επέκεινα 281, 3-6; άπαξ — 262, ι ; 265 sq. ; λεκτά ι6ι, 4·
276; 293; 294; 296, 8; δίς — 261-262; λογισμός içi.
274; 276. λόγος 2ΐ7; 23b 5! 241; 295, 1-2; 342, 1;
επικουρία ι86, ι. t. II, 97, 1; ενιαίος, 295, ι; 3Ι2> 2-3;
έπικρατεϊν 254· ιερός 293, 2; 460, 2-3; 476, 3', μυστικός
έπίνοια t. II, 81, 2; 109, 4· 293, 2-3-
έπισπασθαι 89, 2.
επιστήμη 190, 5· μέσος 275, 8-ς>; 473 , 4·
έπιστρέφειν 320-330; 343, 2. μεσσοπαγής 472, 8.
επιστροφή 324, 7· μετέχειν 130-132; μετέχεσθαι 411, Γ·
έπιτηδειότης 193, 6-7· μετουσία 132, 4·
Εστία 385, 2. μήτηρ 276, 6.
έτερος : θατέρου φύσις ι68, 3*4· μονάς 96, 2; 261, ι; 294, 2; 3”, 4·
έτερότης 64; 119-120; 249'255; 35b 5· μόνωσις t. II, 77, 2.
εύχρήστημα 362. μορφή_379, 4·
εχεσθαι 374, 5; t· H, 69, 8. μορφοϋσθαι 379, 4·
ζωή 142, 3! 221, 2; 222, 3-7; 223, 7', 266; νεύειν 185, 5·
274, 4; 326; 354, 2. νοεϊν 356 sq. ; τδ νοοϋν 142, 2-3; 326,
ζωότης voir όντότης. 9-ϊ ι ; 356 sq. ; 361 ; νοοϋν καί νοούμενον
142, 2; 222, 2; νοούμενον καθ’έαυτό 209,
ηγεμονικόν (τδ) 235, 5! 241. ι; τά νοούμενα 162.
INDEX GRÉCO-LATIN 169
νοερός 99; ιοί, 3; 338, 1. ποιότης 203-204; 231, 4-5! 28ι, ιι; 282,
νόημα 356 sq. ι ; 364-365 ; 370-371 ; 437 sq. ; — ούσιώ-
νόησις 123-124; 274, 5! 361. δης 109, 4-6.
νοητός 99; τό νοητόν ιοί, 3; 156, 3:222,3; πόρος 9°, ι.
293, 1; 325, 1; 429. 2; — ώς 283, 4. ποσόν (τό) 171, 3-
νοότης 64; 356 sq.; 304-373- προαιώνιος 134, 2; 3Π> ΐ·
νους II9; 178-179; 183; 208; 276; 311, ι; προβάλλεσθαι 334, 4; 341, 2.
356 ; 361-362 ; 378,6 ; 428,5 ; — δημιουρ­ προέννοια 85, ι; 97, 5; χχ7-ιι8; 127;
γικός 274; — πατρικός 194, 5; 266; 177; 4ΐ8; t. II, 71, 2.
3io, 2. προεννοεϊσθαι 117·
προηγεϊσθαι 254·
οϊκειότης 290, ι-4· πρόληψις ιΐ7> 5-6.
οίκείως 243> 8; 294> 4- πρόοδος 3°7> 2-5; 379, 4·
προόν 69; 208-209.
οΐκείωσις 237» 288-294; 302, 9; 324· προσόντα (τά) 128, 5! προσεννοεϊσθαι
δλον (τδ) 109, 6; τδ δλον όλων 358, ιι. t. II, 71, 2.
ομοιομερής 338, ι; 412, ΐ· προσπάθεια 89, χ.
όμοούσιος 245; 338-339- πρόσχρησις 139, 2; 429, ΐ·
όμόχρους 338, I. προϋπάρχειν 141, ι; 27°; 3°9, 6; 4X3, ι;
ομώνυμος 250.
4X4, 3; 4X5, 4-
δν (τδ) 6g; 141; Ι57; 2θ8; 2ΐ6; 224, 4-9, πτώσις 353, 2.
28ο, ίο; 4ΐ6, 3; δν, δν και γινόμενον, πϋρ 296.
γινόμενον καί δν, γινόμενον 163; δντως πώς έχον 231, 5-
δν, δν, μή δντως μή δν, μή δν 148 sq. ;
μή δν 168-196; μή δν ύπέρ τδ δν 102; σκότωσις ι86, 3-
ι68; 173! 382, 9! μή είναι μή δν σκύβαλον 4°3, ι; 4°3, 5-
151-153- σμικρότης XII, 6; t. II, 69, 3-
όντότης 385, 2; όντότης, ζωότης, νοότης σοφία 469, 8.
64; 85; 223, ι; 284; 368-369; 382, g; σπέρμα 183, ι; 185, I.
391- σπερματικός 3°6, 4! 3ΐι> 4-
δργανον 138, 6. σπεύδειν t. II, 75, 2; 99, 4-
ουσία 6ο; 65; 66; 107; ιΐ2; 129-13°; σπινθήρ 183, 4·
152; 197; 209, ι; 2ΐ6; 22ΐ; 224, 45 στάσις 214 sq.; 222, 5; 287, 3-
226, 2; 250; 268; 361. στέρησις t. II, 81, 5.
ούσιότης 284; 294, 3! 369; 373, 8. στοιχειον 216-217·
ούσιοϋσθαι 103, 5! 352, ι. σύγχυσις 89, 5; iog-no.
οΰτινα ι6ο-ι6ι; 175-177· σύζυγος 141, 2; 4X4, 5·
οχετός 441, 2. σύμβασις 365·
δχημα ι8ι, 2; 341, 2· συμβεβηκός 109, 3! *· H, ΙΟ3, 2; iog, 3·
δψις 234-235- συμπληρωτικός 109, 4; 232, 6; 233, ι;
t. II, 77, 3·
πάθος 109, 3- σύμπτωμα 365, 2-4·
παλαιοί οί 148, 4- συναίσθησις 237; 288, 7·
παράθεσις 89, 5- συναλλοιοϋσθαι ιιο, ι; t. II, ιοί, ΐ·4·
παρακεϊσθαι ιιο, ι. συναριθμεϊν g8, 2; 121, 4; 256, 1; 258, 7;
παράσπασις 89, 2. 286; t.II, 93, 3-
παράστασις t. II, 95, 3- συνδρομή συμβεβηκότων t. II, 99, 4·
παρεϊναι 9ΐ> ι; τδ παρόν 386, 5- συνεκτικός 235, 5; 258-259; 3°6, 4·
παρώνυμος 353· συνενοϋσθαι 273, 9! *· H, 9ΐ> 2.
πατήρ 96, 3! πατήρ, δύναμις, νους 96, σύνθεσις 129, 2; 279, 8.
2; ιΐ2, 2; 258, 8; 26ο; 265; 267; 276, 6; σύστασις 237, 6; 286, 5-
3°6, 4; 469; t- H, 91, 1-2. συστρέφεισθαι 293, 3·
πενία go. σφαίρα 323.
περίπτωσις 162, ι. σωτηρία 8g, 2.
πλεονάζειν 242, ι.
πληροϋσθαι t. II, 75, 6. τάξις χιαστή 149·
πλήρωμα t. II, 75, 6. ταυτότης 64; 249 sq.
πνεύμα 187, 3! ι88; 241; 332, 8; 341, 2. ταύτωμα 356 sq.
ποιεϊν 364; 3θ9; 37°· τί (τδ) 103, ι-2; 159! 175! 487·
ποίησις 364; 375· τί : τδ τί ήν είναι 315, 2; 365, 3! τδ τί
170 PORPHYRE ET VICTORINUS
ήν 365. 3; τό τί t. II, 97, 2. consubstantialis (= όμοούσιος) 339, 2.
τριάς g6, 3; 261-262; 305, 7; 306, 3; converti (= έπιστρέφειν) conversus in
t. II, 93, 2; 93, 3. se 284 sq.; conversa ad utraque 343, 2.
τριγλώχις 294, 2. counire (= συνενοϋν) 71-72; 273, 9;
τριδύναμος 293. t. II, 91, 2.
τρικόρυμνος 294, 2·
τριοϋχος 96, 2; 261, ι; 294> 2· definitio (= λόγος) 224, x : 233, 3.
deorsum (= κάτω) 185, 5·
ύλη I9S, 2-3! 203; 4°3, 5! 439· deo esse (= θεφ είναι) 359; 415, 5,
ύπαρκτότης 284; 294, 3! 369, ΐ- discernere 237, 1.
ύπαρξις ιΐ2, 5! *42, 2; 222, 2; 224, 5! divinitas (= θειότης) 284, 2.
25ΐ, 6; 252, ι; 257, 7; 26ο; 267 sq.;
269; 271 ; 3°5, 7; 3°9, ι ; 326, 6; 416, 4; egredi 142, 3; 287, 1.
489, x; t. II, m, 4; ύπαρξις, δύναμις, elementa (= στοιχεία) 404, 4; 439.
νους 1X2, 4; 267-268. eminere 287, 1.
ύπάρχειν 4x6, ι-4! 4&9> χ· esse (= τό είναι) 98, 6; ιΐ2; 141; 225, 3;
ύπερουράνιος ι8ο, ι; 263, 5· 228; 244, 6; 240 sq.; 281; 286; 387, 4;
υπεροχή 279, 7; 4X3, Χ· 409 sq.; 490 sq.; esse, vivere, intelle­
ύπογραφή 251, 4-6. gere 48 sq.; 62; 223 sq.; 244 sq.; 292, 4;
ΰπονοεϊν 2οι, 3· 353! 368 sq.; quae vere sunt, quae sunt,
ύπόστασις 5°-66; 251, 6; 270; 443, 2; quae non vere non sunt, quae non sunt
489, ι; t. II, 69, 1; 99, 4· 148 sq.; ab eo quod erat esse 315, 2,
ΰφεσις t. II, 105, 1. essentia 368, 3.
essentialitas (= όντότης) 72; 28ο, 5;
φαίνειν 472, 8. 369, ι·
φαντασία 187, 3; 196, 4! 197, 7; 332, 8; essentitas (= όντότης) 28ο; 368, 3.
333, 6; 341, 2; 342, ι-2; — καταληπτική excitatus 192, 9.
127, 8; — ακατάληπτος 128, I. explicare 332 sq.
exsistens (= 6v) 280, 5.
ψυχή — νοερά ιοί, 3! — θειότερα 341, exsistentia (= ύπαρξις) 46, i; 48568-69;
2; — καθ’ έαυτήν 191. 224; 269; 280; 348, 6; 415; 491; exsis­
tentia vita, intellegentia 48-49; 62;
ώδίς 469, 7· 416, 5; 434, 7; exsistentiae viventes
ωφέλημα 362. intellegentesque 246, 1 ; 347.
exsistentialitas (= ύπαρκτότης) 72; 269;
actio (= ένέργεια) 46, ι; 48; 62; 303 sq.; 28ο; 369, 1.
369 sq. ; 388, 5; actionem esse 346, 4; existentialiter voir unum,
369, 13· exterminatio (= έξωθεϊσβαι) 196.
actus 62; 369-37°; 385-386; 430, 2; in
actu esse 346, 4; 369, 13.
Adad voir unum. faex (= σκύβαλον) 403, 1-2.
agere (= ένεργεϊν), 46, i; 369 sq.; 384- femineus (= θήλυς) 275, 3! 298.
fluere 400.
389· fontana anima (= πηγαία ψυχή) 395-396.
alter (= έτερος) 247 sq., ; 346, 6; secun­
dum naturam alterius (= κατά την foras 232, 1; 287, 1.
θατέρου φύσιν) ι68, X. foris 142, 3.
alteritas (= έτερότης) 71; 96, ι; 250 sq.; forma (= μορφή) 370, 5; 387, x; 400, 10;
314 sq. 491, 16.
angelus 392 sq. formare 387, 2.
anima (= ψυχή) 178 sq.; 330 sq.
animare 187, 2. generalis generaliter 73; 411, 3.
generare (= γεννάν), 443, i ; se generare,
beatitudo 62; 276 sq.; 284 sq.; 287. 46, i·
genitus ex se (= αύτόγονος) 46, i.
circuminspicere (se) 427, 3; 430, 4. genus 412, 2; genus generale, magis genus
cognoscentia (= γνώσις) 141, 6; 359, (= γενικώτατον γένος) 159 sq.; 207,
3; 422 sq.; 430, 3. 4-5; 250; genera generum 382, 7.
conplexio 348,6
consistentia (= σύστασις) 286, 5. habitus (= έξις) 369-370; 387, i.
INDEX GRÉCO-LATIN 171
ibi (= έκεϊ) 392, 4· omniexsistentia 369, 2; 420; 422, 1.
idea 295; 382, 4; 43b ι· omniintellegentia 369, 2.
identitas (= ταυτότης) 250 sq.; 277, 4; omnividens 420; 421, 9.
314 sq. omnividentia 420; 422.
idolum (= εϊδωλον) 403, 5· omniviventia 369, 2; 420; 422.
imago (= είκών) 224, i; 440. opiniones (= δόξαι?) 392, 8.
imaginatio (= φαντασία, ίμφασις ) 332 sq.
imitamentum (= μίμημα) 200, 6. petulans 186, 3.
incondite (= άτάκτως) 400 sq. potentia (= δύναμις) 46, i; 48; 62;
inconprehensibilis (= Ακατάληπτος) 228 sq.; 231; 255; 294, 3; 303, 3; 313,
358, 8. 8; 348, 9; 385, 1; 422; 441; potentiae
incorpus (= άσώματον) 391, 5. potentiarum 382, 8.
infinitus (= Αόριστος) 142, 3; 274, 4-5; potentificare (= δυναμεϊν) 71-72.
praecognoscens 422.
297, ii; 300, 4; 416, 5· praecognoscentia, 358-359; 422 sq.
inparticipatus (= Αμέθεκτος) 409-413.
inpartilis (= άμερής) 281, g. praeexsistens (= προϋπάρχειν) 142, 3;
inseparabilis (= Αχώριστος) 296, ίο. 27°; 358; 359, 5; 417, 7; 422.
praeexsistentia (= προυπαρξις) 28ο;
inspectio (= θεωρία) 142, 3, 284; 358; 415, 4; 417, G 422 sq.
inspicere 142, 3; 274, 3· praeintellegentia (= προέννοια) 117, 6;
intellectualis (= νοερός) ioosq.; 178 sq.; 284; 287, 5; 417, 6; 424, I.
190 sq.; 200; 391 sq. ; 434,_7· praenoscentia (= προέννοια?) n8, 4; 177;
intellectus patemus (= νους πατρικός) 417, 7; 418.
266, s; 3io, 2. praevivens 358; 422 sq.
intellegentia (= νους) 46, ι; 98, 6; 141; praeviventia 358; 422 sq.
142; 190sq.; 223, 8; 225, 4; 313 sq.; 445 principalis principaliter, 73; 410.
sq.; intellegentia sensualis, 197; 202; proexsilire 275, 1.
341, 2; intellegentia uniuersalis (= νοό- profundere 383, 4.
της) 368, 3. z progignere 383, 3.
intellegentialitas (= νοοτης) 368, 3; progressio 225, 4; 236, 3.
369, i- propinquus 199, 3.
intellegibilis (= νοητός) ioosq.; 178 sq.;
200; 391 sq.; 434, 7. qualitas (= ποιότης) 203 sq.; 437 sq.
Intus 284-285.
licentia 183, 4. respicere (= έπιστρέφειν) 343, 2-4.
linea 441. revenire 314, 7.
iux 402. sapientia 313, 4.
manere in se (= μένειν έν τη έαυτοϋ scintilla (= σπινθήρ) 183, 4; 185, i.
ούσία) 293, 3· semen (= σπέρμα) 183, 4; 185, i.
manifestatio (= έκφανσις) 314, 4· simplicitas (= άπλοτής) 273, g; 387, 2;
mansio 421, 8. t. II, 91, 2.
species (= είδος) 382, 6; 412, 2; 440.
mater (= μήτηρ) 276, 4· sphaera 323.
medius (= μέσος) 266, 5; 275, 9· subintellegentia (= ύπόνοια) 417, 7.
mergi (= βαπτίζεσθαι) 4°4> 2. subintellegere (= ύπονοειν) 20i, 3; 417,
modus 387, 4! 39°, 5· 9·
mors 404, 6. subjectum (= ύποκείμενον) 225, 3; 269-
motio (= κίνησις) 223, 8; 225, 4; 233, 3· 270.
motus (= κίνησις) 46, ι; 98, 6; 232, ι; subsistentia (= ύπόστασις) 270; 280;
299, 7; 317, ι; 33ΐ, 8; 387, 2; motus 33°, I;
primus, cessans, stabilis, in se conver­ substantia (= ούσία) 46, i; 48; 65; 69;
sus, 284-287; 293; 295, 3; t. II, in, 6; 224; 269-270; 280; 317, 1; 323, 3; 382,
motus vitalis, 406, 4. 5; 389, 2; 491·
movere, a se se, 299, 7 ; a se motus (= αύτο- substantialitas (= ούσιότης) 72; 28ο;
κίνητος) 300, ι. 284, 2.4; 294, 3’, 369, b
summitas (= άκρότης) 187.
notio 223, 8. supracaelestis (= ύπερουράνιος) ι8ο, 1;
noerus 434 7. 392, 4-
noetus 434, 7. sursum (= άνω) 331, n; 343, 1.
172 PORPHYRE ET VICTORINUS
tenebratus (= σκότωσις) i86, 3. 7-8; 225, 4; 297 sq.; 369 sq.; 385 sq.
tripotens (= τριδύναμος) 293, 8. uitalitas (= ζωότης) 368-371.
uiuit, uiuere 345 sq.; 375; 378, 7; 379;
ubique et nusquam (= πανταχοϋ καί 389, 2; 407.
ούδαμοϋ) 284,1. uniuersalis uniuersaliter (καθολικώς καθό­
uelle 301 sq.; 314, ι· λου) 73; 382, 5; 410-414; uniuersalium
uergere deorsum (κάτω νεύειν) 185, 5· omnium uniuersale (= τδ όλων δλον)
uicinus 199, 3· 358, ιι.
uidere (= όραν) 142, 3>' 236 sq.; 314, Ι· unum inexsistentialiter (= έν άνούσιον)
uir (= άρρην) 276, 2; 3°°, 8. 274, x; t· H, x°3> 4! unum exsistentia-
uirificare, 71-72. liter (= έν ένούσιον) 274, i; t. Il,
uis 188. 103, 4; unum unum (= Adad) 274, 10;
uisio 231, 2. 297, 8; unum omnia, 418 sq.
uita (= ζωή) 46, i; 98, 6; 142, 3; 223, uoluntas (= βούλησις) 300 sq.
TABLE DES MATIÈRES

Avant-propos.......................................................................................... 7
Références usuelles.................................................................................. 8
I. Les textes porphyriens dans l’œuvre théologique de Marius
Victorinus................................................................................................. 9
Avertissement ................................................................................ 11
Groupe I (§§ 1-22).......................................................................... 13
Groupe II (§§ 23-60) .................................................................... 21
Groupe III (§§ 61-89).................................................................... 39
Groupe IV (§§ 90-93).................................................................... 57
IL Fragments du commentaire de Porphyre « Sur le Parménide . 59
Avertissement ................................................................................ 61
Sigles................................................................................................. 63
Folio I.............................................................................................. 64
Folio II............................................................................................ 68
Folio III............................................................................................ 72
Folio IV .......................................................................................... 74
Folio V............................................................................................ 78
Folio VI .......................................................................................... 82
Folio VII ........................................................................................ 84
Folio VIII........................................................................................ 88
Folio IX............................................................................................ 90
Folio X............................................................................................ 94
Folio XI............................................................................................ 98
Folio XII ........................................................................................ 102
Folio XIII........................................................................................ 106
Folio XIV........................................................................................ 108
174 PORPHYRE ET VICTORINUS
III. Extraits du commentaire de Proclus « Sur le Parménide ».... 115

Notes critiques........................................................................................ 119

Indices....................................................................................................... 121
I. Index bibliographique.................................................................... 123
II. Index des textes cités .................................................................... 133
III. Index des mots grecs philosophiques utilisés par Victorinus 157
IV. Index du vocabulaire du commentaire de Porphyre « Sur le 159
Parménide »..................................................................................
V. Index des termes techniques grecs et latins............................... 167

Table des Matières................................................................................. 173


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IMPRIMERIE FIRMIN-DIDOT. - PARIS - MESNIL - IVRY - 4179.
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ÉTUDES AUGUSTINIENNES
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1963, in-8» raisin, 746 p., 62 planches.
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illustrée, 1964, in-8» raisin, 436 p., 71 planches.
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Boèce, 1967, in-8» raisin, 452 p. et 133 planches.
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XIVe siècle, 1965, 18,5 x 25, 253 p. dont 110 planches.
R. CRESPIN, Ministère et sainteté. Pastorale du clergé et solution de la crise donatiste dans la vio et la doctrine
de saint Augustin, in-8» raisin, 312 p.
E. DE LA ΡΈΖΑ, El slgnlficado de« Cor » en San Agustin, 1962, in-8» raisin, 96 p.
O. DU ROY, L’InteIllgeneedeIafoienlaTrinItéMlonsalntAugustln.GenèsedesathéologletrInitaIrejiuqu ’en391
1966, in-8» raisin, 544 p.
J. FONTAINE, Isidore de Séville et la culture classique dans l'Espagne Wislgothlque, 1959, 2 vol., in-8»
raisin, xix-1014 p.
E. -L. FORTIN, Christianisme et culture philosophique au cinquième siècle: la querelle de l’âme humaine en
Occident, 1959, in-8» raisin, 210 p.
J.-C. GUY, Unité et structure logique de la« Cité de Dieu» de saint Augustin, 1961, in-8» raisin, 160 p.
R. HOLTE, Béatitude et Sagesse. Saint Augustin et le problème de la Un de l’homme dans la philosophie
ancienne, 1962, in-8» raisin, 438 p.
F. K CERNE R, Vom Sein und Sollen des Menschen, 1963, in-8» raisin, xx-36 p.
A.-M. La BONNARDIERE, BIbUa augustlniana.
— A.T. — Le Deutéronome, 1967, in-8» raisin, 72.
— A.T. — Livres historiques, 1960, in-8® raisin, 172 p.
— A.T. — Les douas Petits Prophètes, 1964, in-8» raisin, 56 p.
— N.T. — Les Épttres aux Thessalonlelens, à Tito et h Phllémon, 1964, in-8» raisin, 56 p.
A.-M. La BONNARDIERE, Recherches de chronologie augustinienne, 1965, in-8» raisin. 192 p.
E. LAMIRANDE, L’Église céleste selon saint Augustin, 1963, in-8» raisin, 324 p.
J. NTEDIKA, L’évolution de la doctrine du purgatoire ehex saint Augustin, 1966, in-8» raisin, 72 p
J.-J. O’MEARA, Porphyry’s Phllosophy trom Oracles in Augustine, 1959, in-8» raisin, 184 p.
R. POUCHET, La Rectitudo ehes saint Anselme. Un Itinéraire augustinien do rame h Dieu, 1964, in-8» raisin,
332 p.
M. TESTARD, Saint Augustin et Cicéron :
T. I Cicéron dans la formation et dans l’œuvre de saint Augustin, 1958, in-8» raisin, 392 p.
T. II : Répertoire des textes, 1958, in-8» raisin, 144 p.
L. VERHEIJEN, La Règle de saint Augustin.— L Tradition manuscrite; — II. Recherches historique
1967, in-8o raisin, 480 p. et 273 p.
Vita sanetl Augustini imaginibus adornata, (Ms. Boston Public Library, n» 1483, xv* s.). Texte
critique établi par P. COURCELLE; commentaire iconographique par J. COURCELLE-
LADMIRANT, 1964, in-8» raisin, 260 p., 109 planches.
Recherches augustiniennes, I, 1958, 376 p.; II, 1962, 504 p.; III, 1965, 240 p.; IV, 1966, 256 p.
Revue des études augustiniennes, I, 1955 et suivants.
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