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RAPPORT DE STAGE AU SEIN DU CENTRE HOSPITALIER

MOHAMMED IV

Réalisé par : _ Tchich Abdellah


_ Hmimed Abdelilah
_ Kachkach ayoub Encadrer par : Jalal Ben Salah
Sommaire :
Chapitre 1 : Service de stérilisation ……………………………………….
I- C’est quoi la stérilisation ? ……………………………………………………………….
II- Les zones de service de stérilisation……………………………………………….
1-la zone de lavage ……………………………………………………………………
2-la zone de conditionnement ………………………………………………….
3-Stérilisation par l’autoclave ……………………………………………………
4-la zone de stockage et livraison …………………………………………….

Chapitre 2 : l'imagerie médicale………………………………………………….


I-L ’échographie ……………………………………………………………………………….
1-L’utilisation……………………………………………………………………………………
2-Principe de fonctionnement………………………………………………………….

II-La radiographie…………………………………………………………………………….
1-L’utilisation……………………………………………………………………………………
2-Principe de fonctionnement………………………………………………………….

III-Le scanner……………………………………………………………………………………
1-L’utilisation……………………………………………………………………………………
2-Principe de fonctionnement………………………………………………………….

IV-L’IRM………………………………………………………………………………………….
1-L’utilisation……………………………………………………………………………………
2-Principe de fonctionnement………………………………………………………….

Chapitre 3 : projet de stérilisation par l’autoclave ………………


Figure 1: les étapes de stérilisation..............................................................................................................4
Figure 2: lavage manuel...............................................................................................................................5
Chapitre 1 : Service de stérilisation

I- C’est quoi la stérilisation ?

La stérilisation est une opération permettant d’éliminer ou de tuer les


micro-organismes portés par des milieux contaminés. En milieu
hospitalier, c’est une arme essentielle pour lutter contre les infections
nosocomiales et constitue de ce fait l’un des maillons de l’hygiène. Pour
mener à bien une étape de stérilisation, des opérations préliminaires à
savoir la décontamination, le nettoyage, la désinfection et le
conditionnement sont nécessaires.

Figure 1: les étapes de stérilisation


II- Les zones de service de stérilisation

• 1-la zone de lavage


La procédure de stérilisation des dispositifs médicaux (DM)
nécessite pour être efficace, des opérations préliminaires qui sont
le démontage (si possible), la pré-désinfection, le nettoyage, le
rinçage, le séchage et le conditionnement. Ces étapes sont
impératives. Toutes les manipulations pour les phases de pré-
désinfection et de nettoyage nécessitent le port de gants
résistants non stériles à usage unique. Il faut aussi porter lunettes
et masque contre le risque de projection.
Il y a deux types de lavage:

• Lavage manuel : les agents démontent les DM démontables et faire un


lavage manuel pour éliminer tous qui est visuel.

Nettoyage manuel avec brossage


• Choisissez des brosses ne détériorant pas les instruments (jamais de cardes
métalliques qui altèrent le revêtement des dispositifs médicaux). Nettoyez,
désinfectez ou stérilisez les brosses. Proscrivez les éponges

Figure 2: lavage manuel


• Lavage automatique : cette opération s’effectue d’une façon automatique
dans le laveur désinfecteur,c’est automatisme qui assure le lavage suivant
les phases :

Pré-désinfection:
 Protège le personnel et facilite le nettoyage en abaissant le niveau
de contamination.
 Pour faciliter le nettoyage, ne laissez jamais un produit sécher sur
l’instrument et éliminez immédiatement les excès de salissures
(ciment en particulier). Immergez totalement tous les instruments
utilisés en bouche dès la fin de leur utilisation dans une solution
détergente-désinfectante.
 Le temps de trempage, la fréquence de changement des bains et
la dilution du produit doivent être vérifiés sur la notice.
Vérification:

• Élimine les instruments qui ne sont pas propres ou ne devant plus être
utilisés (fissure, décollement d’insert métallique, usure des revêtements
diamantés des fraises…)
• Utilisez une loupe pour les petits instruments rotatifs (fraises, instruments
d’endodontie, forets…). Si les instruments sont sales ou comportent des
traces, ils repartent à l’étape de nettoyage. S’ils sont endommagés, ils sont
réparés ou mis au rebut.
• À ce stade, les instruments sont propres, il faut les manipuler avec des
mains propres (nettoyage avec une solution hydro-al coolique au
minimum).
Conditionnement:
2-la zone de conditionnement:

• Quel que soit le conditionnement choisi, il doit présenter les


qualités suivantes :

Maintenir avant stérilisation le niveau minimum de contamination


initiale obtenu par le nettoyage.
Permettre le contact avec l’agent stérilisant ; le choix du
conditionnement dépendra donc du mode de stérilisation envisagé.
Assurer le maintien de la stérilité jusqu’au moment de l’utilisation.
Participer au maintien de l’intégrité des caractéristiques
organoleptiques, physiques, chimiques et mécaniques du matériel.
Permettre l’extraction et l’utilisation de ce matériel dans des conditions
aseptiques.
Il se réalise selon différentes modalités : containers+/- paniers,
sachets,feuille de papier crêpé et feuilles en non tissé.

Les différents emballages:

Réutilisables :
Types conteneurs
A usage unique:
–Feuilles/NT
–Sachet- gaine

Les conteneurs:
– Présentation:
• à soupape ou à filtres
– Avantage:
• Résistance mécanique (réutilisable)
– Contraintes:
• Nettoyage
• Contrôles étanchéité

• Changement filtre
EMBALAGE dans les sachets:

• Disposition des DM :manche ou la poignée doit côté de la


soudure en V

Thermo Soudeuse:
3-Stérilisation à vapeur (par autoclave) :

La stérilisation à vapeur utilise la vapeur d’eau saturée sous pression.


Ce traitement est employé principalement dans le secteur médical et
dans les établissements de recherche en microbiologie. Les pièces et les
matériaux usinés qui résistent à la chaleur utilisée dans les laboratoires
de contrôle et d’essai, sont aussi stérilisés par autoclave. Le traitement
à l’autoclave est le procédé le plus efficace pour détruire les germes. De
nos jours, il n’existe pas de méthode de stérilisation plus sûre que celle-
ci, utilisant la vapeur d’eau saturée sous pression. Son fonctionnement
est simple : la vapeur d’eau se condense sur l’objet ou le produit
à stériliser en libérant de
l’énergie. Cette énergie
produite induit une
destruction complète des
micro-organismes et des
agents infectieux.

Cycle de la
stérilisation à vapeur
:
• Phase de conditionnement :
_vide : la pression dans la chambre doit atteindre la valeur -1
bar (pompe à vide démarre)
_Vapeur : la pression dans la chambre doit atteindre la valeur
+1 bars (vanne pneumatique s’ouvre)
• Phase de chauffage : à la fin de cette étape, l’objet ou le produit à
stériliser, sous l’action de la vapeur d’eau, arrive à la température
qu’il doit atteindre en chacun de ses points.
• Phase de stérilisation : arrive alors le stade de la stérilisation à
proprement parler. Sa durée varie selon la quantité de germes et
la température du traitement. Le plus couramment, c’est un
traitement à 121°, pendant 20min, qui est mis en œuvre. Il faut
savoir que pour détruire ou désactiver les prions, il faut pratiquer
une stérilisation autoclave à 132-134°, pendant une demi-heure
minimum, et en utilisant 3 bars de pression.
• Phase de séchage : Elle consiste, par un vide poussé prolongé, à
évacuer au maximum la vapeur d’eau présente dans la chambre et
dans la charge par une re-vaporisation de l’humidité contenue.
Cette opération est délicate car la réussite de la stérilisation
dépend de l’humidité résiduelle de la charge. Elle est, entre
autres, dépendante du conditionnement préalable de la charge
(présence de plastique, fond plat susceptible de garder l’eau
emprisonnée, …) et du maintien de la chambre sous vide.
• Phase d’aération : Ouverture de la vanne de l’aire ambiante
jusqu’à la pression de la chambre devient 0bars.
La salle de traitement d’eau pour l’autoclave :

L’eau de l'autoclave :
• En ce qui concerne un autoclave de laboratoire, l'eau est un élément essentiel. L'eau en
est l'élément vital. Cela signifie que la qualité de l'eau utilisée affecte la durée de vie des
chambres et des générateurs de vapeur de tout autoclave. La qualité de l'eau affecte
également le type de charges pouvant être stérilisées.
Pouvez-vous faire fonctionner un autoclave sur l'eau du robinet ?
• L'eau du robinet peut être utilisée pour faire fonctionner un autoclave, mais elle peut
limiter sa longévité car elle dépend de la qualité de l'eau. De nombreux facteurs entrent
en jeu lors de la détermination de la qualité de l'eau, notamment la minéralité, la dureté,
les niveaux de chlorure et bien d'autres. De nombreux laboratoires utilisent l'eau du
robinet pour leurs autoclaves à vapeur, mais il pourrait y avoir des effets secondaires si
la qualité de l'eau est inférieure à la norme. Cela pourrait entraîner des temps d'arrêt
coûteux et des réparations très coûteuses. Généralement, l'eau du robinet n'est pas
bonne et pourrait avoir un effet destructeur si une eau de mauvaise qualité est utilisée,
cela annulera probablement la garantie du fabricant. Par conséquent, il n'est
généralement pas encouragé d'utiliser l'eau du robinet car le risque l'emporte sur les
avantages.
Eau distillée pour autoclaves
• La meilleure exigence pour les autoclaves est l'eau distillée. L'eau distillée est de l'eau
désionisée ou de l'eau pure qui a subi un processus de distillation pour éliminer les
impuretés dans l'eau et fournir l'eau la plus propre possible. L'eau distillée est
généralement pure à 99,9 % et convient mieux aux autoclaves afin de ne pas causer de
problèmes ou de dommages à votre autoclave. Il faut se rendre compte qu'il y a une
grande différence entre l'eau filtrée et l'eau distillée. Bien qu'un processus comme
l'osmose inverse soit un processus d'hyperfiltration, il n'est toujours pas aussi pur que
l'eau distillée car il peut encore y avoir beaucoup de contaminants et certains ions ne
peuvent pas être éliminés par filtration. La distillation élimine même les contaminants
les plus tenaces, y compris le sodium et les minéraux.
Système de purification d'eau pour autoclave
• Comme nous l'avons déjà établi, la pureté et la qualité de l'eau sont un déterminant
majeur de l'efficacité de votre autoclave. C'est là qu'intervient un système de purification
d'eau. Le système de purification d'eau déminéralise simplement l'eau que vous devez
envoyer dans un générateur de vapeur ou un autoclave en utilisant un principe
technologique d'osmose inverse. Avant que l'eau n'atteigne la membrane d'osmose
inverse, elle passe à travers un filtre de prétraitement qui élimine principalement les
particules supérieures à 5 microns. Une fois qu'il atteint le filtre à membrane d'osmose
inverse, plus de 90 % des ions inorganiques, des solides dissous et de la dureté sont
éliminés.
4-la zone de stockage et livraison :

Zone de stockage spécifique :


• Abri de la lumière solaire,
• De l’humidité
• De contaminations de toutes natures,
• Réservée aux dispositifs médicaux stériles,
• Volume du lieu de stockage adapté
• Rangements adaptés aux DMS
Chapitre 2 : l'imagerie médicale

Introduction :

L’imagerie médicale regroupe différentes


techniques permettant d’observer l’intérieur
du corps humain.
Il existe de multiples méthodes d’acquisition
et de restitution d’images médicales,
adaptées à l’observation de diverses maladies
et permettant de réaliser différents objectifs.
I-L ’échographie :
1-L’utilisation

L’échographie repose sur les propriétés des ultrasons qui sont des ondes
acoustiques.
Les ultrasons se propagent en ligne droite dans une structure homogène. Leur
trajet est modifié par la densité et la rigidité du milieu traversé. Lorsqu’ils sont au
contact d’un obstacle, les ultrasons renvoient un écho. Les appareils
d’échographie mesurent cet écho et analysent son intensité. Ils permettent de
réaliser des images en coupe dans tous les plans de l’espace et d’analyser les
images en temps réel. C’est grâce à l’échographie que le médecin peut voir les
mouvements de certains organes comme le cœur et le fœtus chez les femmes
enceintes.
Couplé à un système de Doppler qui mesure le flux sanguin (sens et débit), les
appareils d’échographie permettent d’obtenir des images du système circulatoire.
Il s’agit donc d’une technique d’imagerie qui ne comporte pas les risques liés aux
rayons X utilisés en radiographie conventionnelle ou à l’occasion d’un scanner
2-Principe de fonctionnement

Elle utilise des faisceaux d’ondes ultrasonores de fréquence


élevée, inaudibles, émis par une sonde et transmis dans les
tissus.
Ces sons se propagent à des vitesses différentes dans le corps
en fonction des tissus qu’ils traversent. Ils se réfléchissent pour
former une image de la région examinée.
Un ordinateur analyse ces informations qui permettent de
reconstituer une image en coupe de la région examinée. Le
renouvellement de ces images plusieurs fois par seconde
permet d’obtenir une image dynamique, où l’on voit en continu
l’organe balayé par la sonde, ou les mouvements à l’intérieur du
corps.
II-La radiographie :
1-L’utilisation :

La radiographie est une technique d'imagerie qui vise à visualiser un


organe ou une partie du corps sur une pellicule photosensible. Réalisée
par un radiologue en hôpital ou « en ville », elle utilise les rayons X. Par
extension, le terme « radiographie » désigne également le cliché
radiographique.
Cet examen permet de visualiser la plupart des organes. Radiologie
osseuse, articulaire ou rachidienne, radiologie pulmonaire, urinaire ou
encore digestive, ASP (pour Abdomen sans préparation) ... ses champs
d'application sont multiples.
2-Principe de fonctionnement :

Pour comprendre le principe de la radiographie, revenons sur ce que sont les rayons X. Il
s’agit d’un rayonnement électromagnétique qui a la particularité de traverser la matière.
 
Pour obtenir une image de radiographie, on place la personne entre un appareil de
radiographie et un capteur. L’appareil émet des rayons X, tandis que le capteur les reçoit.
Les rayons vont alors traverser le corps et imprimer une image de ce dernier sur le capteur.
III-Le scanner :
1-L’utilisation :

Le scanner est une technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir


des images en coupe du corps.
Le scanner combine des rayons X (comme la radiographie) à des
supports informatiques, ce qui permet de reconstruire des images dans
les différentes dimensions : on peut ainsi obtenir des vues en coupe
longitudinale ou horizontale.
Contrairement à la radiographie qui cible plus précisément les os, le
scanner permet de visualiser la plupart des organes, et ce même au
travers des os. Les différentes structures anatomiques, en effet,
absorbent les rayons X de façon spécifique.
2-Principe de fonctionnement :

Le scanner est une technique radiologique qui utilise, comme la


radiographie conventionnelle, un tube qui émet des rayons X et des
capteurs qui sont disposés en couronne. Ces derniers mesurent la
différence d’intensité entre l’entrée et la sortie d’un faisceau de rayons
X dans une région du corps. Le tube émetteur de rayons X et les
capteurs tournent autour du corps au cours de l’examen.
Le lit d’examen avance dans la machine pendant que le tube à rayons X
et les capteurs effectuent une rotation continue.
La mesure de l’atténuation du faisceau de rayons X est réalisée à des
angles de rotation différents. Ces données sont ensuite transmises à un
ordinateur qui reconstruit les images en attribuant des teintes de noir,
blanc et gris distinctes selon la nature des organes traversés par les
rayons X.
IV-L’IRM :
1-L’utilisation :

L’imagerie par résonance magnétique (ou IRM) est un examen


basé sur l’utilisation de champs électromagnétiques. Il donne
des images du corps en deux ou trois dimensions.
L'IRM est un examen indolore, permettant d’obtenir des images
de l’intérieur du corps humain, en 2 ou 3 dimensions. On le
prescrit notamment pour visualiser les "tissus mous" (cerveau,
moelle épinière, viscères, muscles, tendons, etc.)
2-Principe de fonctionnement :

Les IRM utilisent de puissants aimants qui produisent un champ


magnétique puissant qui force les protons du corps à s'aligner sur ce
champ. Lorsqu'un courant radiofréquence est ensuite pulsé à travers le
patient, les protons sont stimulés et tournent hors d'équilibre,
s'opposant à l'attraction du champ magnétique. Lorsque le champ
radiofréquence est désactivé, les capteurs IRM sont capables de
détecter l'énergie libérée lorsque les protons se réalignent avec le
champ magnétique. Le temps nécessaire aux protons pour se réaligner
avec le champ magnétique, ainsi que la quantité d'énergie libérée,
changent en fonction de l'environnement et de la nature chimique des
molécules. Les médecins sont capables de faire la différence entre
divers types de tissus en fonction de ces propriétés magnétiques.
Pour obtenir une image IRM, un patient est placé à l'intérieur d'un gros
aimant et doit rester immobile pendant le processus d'imagerie afin de
ne pas brouiller l'image. Des agents de contraste (contenant souvent
l'élément gadolinium) peuvent être administrés à un patient par voie
intraveineuse avant ou pendant l'IRM pour augmenter la vitesse à
laquelle les protons se réalignent avec le champ magnétique. Plus les
protons se réalignent rapidement, plus l'image est lumineuse.

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