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Formation LED et

éclairages opératoires
système d’intégration
Sommaire
I- Eclairage opératoire
1. Description du système
2. Principe de fonctionnement
3. Mesures de sécurité
4. Maintenance et Procédure d’essai
II- Système d’intégration
1. Description du système
2. Principe de fonctionnement
3. Maintenance
Description du système
Principe de fonctionnement
1. Lumière blanche
Qu’est-ce que la lumière blanche ?

 La lumière blanche est une lumière polychromatique

9
Spectre des couleurs

Lumière = Onde électromagnétique

L’œil humain capte les ondes situées


entre 380nm (violet) et 780 nm (rouge)
Distribution spectrale
10
Intensité

Lumen Lux

• Lumen (lm) : Intensité lumineuse émise dans un angle solide


• Lux (lx) : Intensité lumineuse émise sur une surface

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Température de couleur

Température FAIBLE Température HAUTE

= =

Teinte jaune / rouge Teinte bleue

= =

Aspect CHAUD Aspect FROID

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Théorie du corps noir

En chauffant, un corps noir émet de


la lumière

4000 K

L’aspect de la lumière change avec la


température
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Rendu des couleurs

Marron ? Noir ?

Bleu ? Bordeau ?
Quelle est la couleur de la voiture?
14
IRC

Indice de Rendu des Couleurs

Ra: Fidélité des couleurs par rapport à une lumière de


référence pour une température de couleur donnée

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Calcul du Ra

Ra = Moyenne du score sur 8 échantillons standards

Le rouge est absent des échantillons !

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Le R9
R9 = 70

Ra = 90

R9 = 90

Echantillons complémentaires à ceux du Ra : du R9 au R15


Le R9 correspond au rendu des rouges vifs

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Outil de mesure

Un spectromètre mesure le spectre de la


lumière et calcul l’ensemble des
informations étudiées précédemment

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2. LED blanche
a) Principe
Un peu d’histoire
Evolution du rendement des sources lumineuses

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Qu’est-ce que la LED blanche ?
Une LED (Light Emitting Diode) est un composant électronique capable d’émettre de la lumière lorsqu’il
est parcouru par un courant électrique.

Des LED traditionnelles … … aux LED de puissance

Les LED blanches n’existent pas naturellement !


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Qu’est-ce qu’une LED blanche?
Lumière blanche

Lumière bleue
+ jaune

Phosphore

Lumière bleue

LED (puce)
Température de jonction
22
360
383
406
429
452
475
498
521
544
567
590
613
636
659
682
705
728
751
L’analyse spectrale

360

Spectre de la lumière halogène


384
IR
408
432
456
480
504
528
552
576
600
624
648
672
696
720
744

360
382
404
426
448
470
492
514
23

536
558
580
602
624
646
668
690
712
734
756
Spectre de la lumière du jour

Spectre de la LED blanche


Comparatif des technologies
LED Halogène
5%
12%
Lumière visible Lumière visible
15%
Chaleur
85% Chaleur 83%
Infrarouge

LED Halogène
Type de composant Electronique (fiabilité) Mécanique (fragilité)
Durée de vie (h) 60 000 20 000
Rendement Elevé Faible
Allumage Pas d’inertie Inertie
24
Montage fiable

Pose automatisée AOI (Automated Test « burning »


Optical Inspection) (3h)

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2. LED blanche
b) Limites et inconvénients
Premier inconvénient :
Température

Correction nécessaire !

27

Perte d’éclairement
Premier inconvénient :
Température
Algorithme de
correction thermique

Commande

Capteur de température

Hardware Software
28
Deuxième inconvénient : Durée
de vie
Correction
nécessaire !

Première étape :
Utilisation des LED dans les
Perte d’éclairement (encore !) conditions idéales données par le
fabricant

29
Deuxième inconvenient : Durée de
vie
Algorithme de
correction thermique

Commande

Capteur de température
Algorithme de
correction de la durée
de vie

Hardware Software
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A NOTER

• Une LED blanche n’existe pas : Spectre lumineux


incomplet !!

• La LED est sensible à la T° et au vieillissement

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3. Mélange des couleurs
Modification de la T° de couleur
Exemple chirurgie de la tyroide : Nerf laryngé récurrent

3500 K 5000 K

33
Pourquoi plusieurs LED ?
Modification de la température de couleur

1 source 2 sources 3 sources (ou +)


= = =
1 couleur droite de couleurs polygone de couleurs

34
Méthodes de mélange
Mélange des blancs

Avantage :
Mélange facilité car seulement 2 sources lumineuses
différentes

Inconvénient :
Optimisation du rendu des couleurs difficile
(notamment pour le R9)

35
Méthodes de mélange
Mélange avec apport de couleur = Optimisation du rendu des couleurs

• Déficit dans les cyan • Déficit dans les rouges


• … compensé par une LED • …compensé par une
Cyan LED rouge
• Augmentation du Ra • Augmentation du R9

558

657
360
371
382
393
404
415
426
437
448
459
470
481
492
503
514
525
536
547

569
580
591
602
613
624
635
646

668
679
690
701
712
723
734
745
756
36
Méthodes de mélange
Mélange avec apport de couleur

Avantage :
Le cyan et rouge comblent le spectre de la LED
blanche.

Inconvénient :
Les calculs sont plus compliqués (intégration,
matrice de compensation, etc…)

37
Méthodes de mélange
Mélange blanc / couleurs

Le mélange est plus précis


avec 3 sources mais aussi plus
compliqué
38
Méthodes de mélange
Solution multi-chip

Avantage :
Mélange blanc chaud / froid + couleur réalisé dans
l’optique

Inconvénient :
Des LED de technologie différente sont montées sur
la même base

39
Méthodes de mélange
Solution multi-chip
La chaleur des LED blanches impacte la
LED rouge

Régulation thermique impossible

Durée de vie des LED rouges impossible à


garantir

Le mélange des couleurs n’est pas


constant dans le temps

40
Méthodes de mélange
Comparatif sur la durée d’utilisation
100 100

95 95

90 90

85 Ra 85 Ra
R9 R9
80 80

75 75

70 Temps (min) 70 Temps (min)


0 120 240 360 480 600 720 0 120 240 360 480 600 720

41
A NOTER

• Température de couleur variable  plusieurs sources LED


différentes nécessaire

• La solution multichip entraine une chute des performance

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5. Optique
Collimateur
Concentre le flux lumineux dans une seule direction.

44
Collimateur
Exemple sur un éclairage public

45
Focalisation mécanique
Quand le diamètre
augmente, l’éclairement 160 000Lux
central diminue

120 000Lux

80 000Lux

46
Focalisation électronique

Optique secondaire de redirection

L’éclairement central reste


constant, quelque soit le
diamètre éclairé

47
Dissolution des ombres

Une zone d’ombre peut apparaitre sur


le champ opératoire

48
Dissolution des ombres

Champ opératoire homogène

49
6. Aspect normatif
Norme 60601-2-41

51
Eclairement central (Ec)

Eclairement à une distance de 1000 mm


de la surface d’émission de la lumière au
centre du champ lumineux.

1m
Ec focal serré = Ec focal large

< 160 000 lux


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D50 & D10

Ec 50% Ec 10% Ec

D50 / 2

D10 / 2
D50 ≥ 0,5 x D10

Vérifie la distribution de puissance de l’éclairage


53
Profondeur de champ

L1 + L2
60% Ec
1m
=
L1

Profondeur de champs Ec

(zone utile d’utilisation) L2

60% Ec

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Mesures avec masques

Mesures avec masques pour calculer l’efficacité du système de


dissolution des ombres en % de l’Ec
55
Mesures avec masques

Mesures avec masques pour calculer l’efficacité du système de


dissolution des ombres en % de l’Ec
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Schéma de montage

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3.Mesure de sécurité
 Couper l’alimentation électrique générale avant de procéder
au contrôle de l’éclairage.
 Ne jamais regarder directement à l’intérieur de l’éclairage
allumé et éviter d'insérer tout objet réfléchissant dans le
faisceau lumineux : risque d’éblouissement dû à la forte
puissance lumineuse.
 Toute intervention sur le système d’éclairage opératoire est
réservée aux techniciens du fabricant ou aux personnes
compétentes formées et autorisées par le fabricant.
 Pour préserver les performances et la fiabilité initiale des
éclairages il est nécessaire de procéder à des opérations de
maintenance une fois par an par un technicien formé et
agrée par le fabricant.
3.Maintenance et procédure d’essais

 réaliser au moins une opération de maintenance


préventive sur ses éclairages opératoires
annuellement.

 Maintenance Préventive
 Tests, contrôles et réglages
 Remplacement des pièces dites d’usure
Réglage de l’équilibre du bras basculant
Système d’intégration
1- Streaming & Encodage 7- Superviseur

2- Capture & Streaming 8- Adaptation Spécifiques

3- Visioconférence 9- Equipements

4- Sélecteur Vidéo 10- Contrat de


Maintenance
5- Routage Vidéo 11- Références en France

6- Dossier Patient
1- Streaming & Encodage

Audio &
Vidéo
Audio &
Vidéo LAN Décodeur
IP vers Vidéo
Encodeur Salle de
Vidéo vers IP staff

Bloc opératoire

- Solutions autonomes et simples d’installations Bureau chirurgien

- Gestion du son bidirectionnel possible SMS Superviseur

- Faible temps de latence


2- Capture & Streaming

Audio & Streaming


Vidéo LAN

SMS Serveur

Dalle tactile médicalisée


avec SMS capture &
streaming

Bloc opératoire

- Solution autonome
- Gestion du son bidirectionnel possible Bureau chirurgien
SMS Superviseur
- Faible temps de latence < 1s
- SD – HD SDI – 3G SDI – 3D SDI – 3D DVI
3- Visioconférence

Audio &
Vidéo

Firewall Hôpital B

Bloc opératoire Chariot Visioconférence

Hôpital A Firewall

- Solution autonome nécessite l’aide du service informatique de


l’hôpital
- Gestion du son et de l’image bidirectionnel possible
- Temps réel
5- Routage vidéo

CV HD-15 CV DVI HD SDI HDMI DP HD-15


Routeur vidéo BOX : X Entrées Vidéo directe ou à travers des plaques murales
1 x Vidéo Composante (Y, Pb, Pr) – 1 x DisplayPort (DP) - 1 x 3G HD SDI - 2 x vidéo
informatique graphique HD-15 - 2 x vidéo composite sur connecteurs RCA - 2 HDMI.
Sorties Vidéo – X HDMI, X 3G HDSDI et X Paires Torsadées DGKat

3G HDSDI HDMI Paires Torsadées

Capture Affichag Streamin


es g

- Sélection multiple Options


- Offres adaptées - SMS Control
- Routage HD SDI - Modules streaming
- Routage avec option 3D
- Routage sur P.T, CAT6 ou F.O
5- Routage vidéo: Câblage
type
9- Equipements

 Ecrans médicalisés 21 – 26 – 32 pouces

 Ecran médicalisé 46 pouces

 Switcher vidéo 4x4 - 8x8 - 16x16 (HD SDI 3G ou DVI ou FO)

 Switcher Multi-formats à la demande (HD SDI 3G ou DVI ou FO)

 Caméras IP (SD, HD)

 Caméras vidéos BNC (SD, HD)

 Solution de visioconférence fixe ou sur chariot

 Contrat de maintenance retour atelier ou sur site


10- Contrat de Maintenance

Maintenance Préventive : elle concerne les visites périodiques ayant


pour but de réduire les risques de panne et de maintenir dans le temps
les performances des appareils et logiciels au niveau des performances
initiales, en vue d’en assurer une utilisation optimale et sûre,
conformément aux recommandations du constructeur.

Maintenance Corrective : elle concerne les interventions ayant pour but


la remise en état de fonctionnement des matériels et logiciels à la suite
d’une défaillance.

Maintenance évolutive : elle correspond à une évolution ou une


adaptation de la partie logicielle visant à intégrer de nouvelles
fonctions de manière à en améliorer le fonctionnement ou à prendre en
compte de nouvelles dispositions législatives ou règlementaires.
conclusion

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