Vous êtes sur la page 1sur 10

IUT de Paris-Pajol

BUT 2ème année Mesures Physiques


TP Optique ondulatoire

TP 5 : Polarisation

Réaliser par : Yasmine NMILI et


Mathieu HILAIRE
Achille CHENE

Enseignant : Mr. PERREAU

10/11/2023
I- Introduction
L’objectif scientifique de ce TP sera d’étudier et de comprendre expérimentalement les lois
théoriques et les phénomènes qui régissent la polarisation d’un faisceau lumineux. L’objectif
technique sera de réaliser le montage optique, en nous familiarisant avec un polarisateur et
un analyseur, notamment à travers le réglage de ces instruments. Un polarisateur est un objet
permettant à la lumière de ne passer que selon une seul direction, son comportement permet
de polariser rectilignement la lumière, et il permet aussi d’analyser la polarisation d’une
lumière incidente.

Matériel :
- Polariseur - Lame demi-onde - Laser
- Analyseur - Lame quart d’onde - capteur intensité lumineuse

II- Loi de Malus


La loi de malus est une loi optique portant sur la quantité d’intensité lumineuse transmise
par un polarisateur sur une lumière polarisé linéairement.
Schéma
Explication :
On règles le polarisateur qui est au premier plan (à la sortie du faisceau laser) de sorte à ce
qu’il soit à son maximum d’intensité, puis on fixe cette angles comme angles de référence, ici
le polarisateur est à son maximum d’intensité pour un angle de 336°. On utilise un capteur
d’intensité de lumière en lux positionner en sortie du polarisateur et de l’analyseur. Ensuite,
on fait varier l’angle de l’analyseur de 5° en 5° jusqu’à 90°.
On envoie une onde polarisée que l’on polarise à nouveau dans une autre direction. On note
𝜃 l’angle entre la direction de polarisation initiale et la sortie, qui nous permet de déterminer
l’intensité lumineuse.

On a alors 𝜀 = 𝜀0 . cos⁡(𝜃)2 (Loi de Malus), avec 𝜀0 l’intensité lumineuse,

or 𝜀0 = 𝐸02 d’où 𝜀 = 𝐸02 ⁡. cos⁡(𝜃)2

𝜀0 = 745⁡𝑙𝑢𝑥, qui correspond à notre maximum d’intensité.

Page | 2
Tableau de valeurs expérimentale :

Puissance lumineuse (lux) Angle Ө


745 0
737 5
711 10
680 15
655 20
630 25
580 30
510 35
435 40
380 45
310 50
260 55
193 60
136 65
90 70
52 75
23 80
7 85
0 90

Tableau de valeurs théorique :

Puissance lumineuse (lux) Angle Ө


745 0
739 5
722 10
695 15
657 20
611 25
558 30
499 35
437 40
373 45
308 50
245 55
186 60
133 65
87 70
50 75
22 80
6 85
0 90

Page | 3
Graphique de comparaison entre la théorie et l’expérimental de l’évolution de l’intensité
lumineuse par rapport à la variation de l’angle de l’analyseur :

Evolution de l'intensité lumineuse par rapport à la variation de


l'angle de l'analyseur.
800

700

600
éclairement en lux

500

400

300

200

100

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
Angle en degrés

Valeurs expérimentale Valeurs théorique

Observation: On remarque que la courbe expérimentale suit la Loi de Malus, car à 𝜃 = 0°


degrés on a bien un éclairement maximal, et à 𝜃 = 90° l’éclairement est nul.
Analyse : Sur la courbe on a les données expérimentales qui se superposent au données
théorique, la loi de Malus est donc bien vérifiée.
On en conclut que l’intensité lumineuse transmise par le polarisateur est

𝜀 = 𝜀0 . cos⁡(𝜃)2 (Loi de Malus),


donc elle est maximale quand la direction passante du polarisateur est colinéaire à la
direction de propagation de l’onde incidente, et nulle (extinction) quand elles sont
perpendiculaire.

Page | 4
III- Lame demi-onde et lame quart d’onde
L’objectif ici est de comprendre l’action d’une lame demi-onde et d’une lame-quart d’onde
sur une lumière polarisé. Ces lames sont usiné de manière à ce que le faisceau lumineux
transmis soit parallèle au faisceau incident.

1) Lame demi-onde
Montage : On place une lame demi-onde entre le polarisateur et l’analyseur croisé. On se
place à l’origine retenue pour α1 (angle de la lame demi-onde), ici 338°. On fait varier cette
angles de 10° à chaque fois, tous en cherchant l’angle α2 (angle de l’analyseur) ( pour lequel
on retrouve un maximum d’intensité.
𝜋
La lame est sans effet sur la polarisation pour chaque tour de 2 ou 90°, dans notre cas on
retrouve expérimentalement une intensité nul pour des angles de 338°, 248°, 158°, 68°.
On remarque bien qu’il y a un angle de 90° entre chaque angles où l’on observe un minimum
d’intensité.
Tableau de valeur expérimentale :

α 1 (degrés) α2 (degrés)
0 0
10 20
20 40
30 60
40 80
50 100
60 120
70 140
80 160
90 180

Page | 5
Graphique de l’évolution des angles de l’analyseur (α2) et de la lame demi-onde (α1):

α1=f(α2)
200
y = 2x
180 R² = 1

160
Angle de l'analyseur α2 en degrés

140

120

100

80

60

40

20

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Angle de la lame à demi-onde α1 en degrés

- On observe que graphiquement on obtient une droite linéaire qui passe par l’origine, et
l’équation de la droite correspond à
𝛼2 = 2. 𝛼1
En sachant qu’une lame demi-onde transforme une polarisation linéaire en une polarisation
linéaire en opposition de phase, elle permute aussi polarisation circulaires droite et gauche.
On en conclut qu’une lame demi-onde n’a pas d’influence sur une lumière polarisé
rectilignement, mais la direction de polarisation peut être modifié. Et comme son nom
𝜋
l’indique à chaque 2 il y a diminution de l’intensité lumineuse, et pour cette lame on observe
4 minimum d’extinction.

Page | 6
2) Lame quart d’onde
On place maintenant la quart d’onde entre le polarisateur et l'analyseur croisé. On se place à
𝜆 𝑘.𝜆
un maximum d'intensité. La lame quart d'ondes ajoute une différence de marche de +
4 2
(2𝑘+1).𝜋
et donne un déphasage de . En sachant, qu’une lame quart-d’onde transforme une
2
polarisation linéaire en une polarisation circulaire et réciproquement.
On obtient expérimentalement les valeurs suivantes :
20° 110° 200° - 290°
Remarque/observation : En ajoutant 90° si on change l'angle de l'analyseur croisé l'intensité
lumineuse ne change pas. En effet, la polarisation de la lame quart d'ondes est circulaire elle
transforme une polarisation rectiligne en circulaire. L'analyseur linéaire ne change pas une
polarisation circulaire si elle devient linéaire mais toute les directions donnent la même
intensité. Le changement d'état de polarisation ne sont pas visibles à l'œil nu. Lorsqu’on se
déplace de 45° depuis une de ces positions, le fait de tourner l'analyseur ne fait pas varier
l'intensité. Car la lame quart d’onde fais sortir un faisceau polarisé circulaire. Or projeter un
faisceau circulaire à travers un polariseur linéaire donne la même amplitude quelle que soit
la direction du polariseur.

IV- Activité optique (supplémentaire malgré que vous ne le


demandé pas)
On doit placer une lame un pouvoir rotatoire entre le polariseur et l'analyseur en se plaçant à
l'intensité minimale. On doit observer que la lame fait tourner de 45° le polarisation du
faisceau. En effet l'activité optique de la lame est de 45° on tourne l'analyseur de 45° pour
avoir un maximum d'intensité. De plus, si on retourne la lame, le pouvoir rotatoire ne change
pas et reste à 45°. Si on ajoute encore un ou 2 lames à pouvoir rotatoire il faut tourner de 90
ou 135°, car le pouvoir rotatoire des lames s'additionne.

Page | 7
V- Milieu biréfringent
La biréfringence est la propriété physique d'un matériau dans lequel la lumière se propage
de façon anisotrope, c'est-à-dire elle dépend de la direction dans un milieu biréfringent
l'indice de réfraction n'est pas unique il dépend de la direction de polarisation de l'onde
lumineuse.
On réalise l'expérience suivante : on fait passer le faisceau laser rouge dans le barreau
cylindrique de plexiglas. On tourne le barreau autour de son axe tout en de serons les
maximum d'intensité elle est
La période spatiale va nous permettre de déterminer la différence d’indice à partir de la
𝜆0
relation suivante : 𝑛1 − 𝑛2 = avec 𝜆0 = 532⁡𝑛𝑚
𝑎

Expérimentalement, on obtient une période spatial de a = 3,5.10-2


532.10−9
Donc 𝑛1 − 𝑛2 = 𝑛1 − 𝑛2 = 1,52. 10−5
3,5.10−2

On en déduit que la différence d’indice est très faible.


𝑎
- Si on prend un tronçons de longueur 2 :

2𝜋 𝑎
𝜑= . (𝑛1 − 𝑛2 ).
𝜆 2
𝜋 𝜆0
= . .𝑎
𝜆0 𝑎
𝜑=𝜋
On obtient une lame demi-onde.
𝑎
De même pour un tronçons de longueur ;
4
2𝜋 𝜆0 𝑎
𝜑= .( ).
𝜆0 𝑎 4
𝜋
𝜑=
2
On obtient une lame du type quart-d’onde.

Page | 8
VI- Réflexion à l’incidence de Brewster
Si le rayon est polarisé linéairement et que les déviations des rayons réfléchis et réfracté sont
perpendiculaire alors l’intensité du rayon réfléchis est nul.

Page | 9
VII- Conclusion générale
Les objectifs du TP ont été atteint, nous avons pu approfondir nos connaissance sur la
polarisation, en étudiant divers polariseur et lames en mettant en évidence plusieurs
technique pour polariser une onde (laser). Nous avons étudier les caractéristique d’une lame
quart-d’onde qui a la particularité de passer d’une polarisation elliptique à une polarisation
linéaire et inversement. Lorsque l’angle entre l'axe de polarisation de la lumière et la ligne
neutre de la 𝜆/4 est 𝜋/4, on peut observer la même chose avec une polarisation circulaire.
Avec les lames demi-ondes, on a montré qu'elles changent la direction de polarisation
rectiligne. En étudiant la lame de quartz taillée perpendiculairement, on a observé qu'elle a
le même type de comportement que la lame demi-onde, mais dépendant de la longueur
d'onde.
Ainsi, cette séance de TP nous a montré une optique différente, à mi-chemin entre l'optique
géométrique classique et ondulatoire, et ouvre la voie vers l'Optronique où la polarisation
s'effectue à des

Page | 10

Vous aimerez peut-être aussi