EDOH Kokou Oboubé (Ingénieur logistique et transport)

EVALUATION DE CONTROLE DE GESTION

II/ Prévision de ventes

Cas A

  N-3 N-2 N-1 N

T1 332 417 492 592
T2 350 418 505 626
T3 364 433 513 620
T4 414 489 622 703

1/ tendance générale par la méthode des moindres carrées

observations trimestres (Xi) vente (Yi) Xi*Yi Xi*Xi

1 1 332 332 1
2 2 350 700 4
3 3 364 1092 9
4 4 414 1656 16
5 5 417 2085 25
6 6 418 2508 36
7 7 433 3031 49
8 8 489 3912 64
9 9 492 4428 81
10 10 505 5050 100
11 11 513 5643 121
12 12 622 7464 144
13 13 592 7696 169
14 14 626 8764 196
15 15 620 9300 225
16 16 703 11248 256
total 136 7890 74909 1496

On a n = 16

Xmoy = 8.5 et Ymoy = 493.125

(Xi*Yi)/n = 4681.813 et (Xi*Xi)/n = 93.5

Xmoy*Ymoy = 4191.563 et Xmoy*Xmoy = 72.25

D’où a* = 297.025 et b* = 23.071

Ainsi, y = 297.025 + 23.071x

2/ détermination des coefficients saisonniers

ventes réelles ventes ajustées

observations trimestres (vr) (va) vr/va période
1 1 332 320,096 1,037 T1
2 2 350 343,166 1,020 T2
3 3 364 366,237 0,994 T3
4 4 414 389,307 1,063 T4
5 5 417 412,378 1,011 T1
6 6 418 435,449 0,960 T2
7 7 433 458,519 0,944 T3
8 8 489 481,590 1,015 T4
9 9 492 504,660 0,975 T1
10 10 505 527,731 0,957 T2
11 11 513 550,801 0,931 T3
12 12 622 573,872 1,084 T4
13 13 592 596,943 0,992 T1
14 14 626 620,013 1,010 T2
15 15 620 643,084 0,964 T3
16 16 703 666,154 1,055 T4
total 136 7890 7 890,000    

moy
période
(coefficients
périodes saisonniers)
T1 1,00
T2 0,99
T3 0,96
T4 1,05

3/ programme des ventes pour l’année N+1

périodes prévisions ventes

17 691,815
18 702,756
19 704,795
20 799,770

Cas B
  N-3 N-2 N-1 N
T1 400 457 377 347
T2 398 364 300 297
T3 304 293 265 255
T4 408 376 344 308

1/ tendance générale par la méthode des moindres carrées

observations trimestres (Xi) vente (Yi) Xi*Yi Xi*Xi

1 1 400 400 1
2 2 398 796 4
3 3 304 912 9
4 4 408 1632 16
5 5 457 2285 25
6 6 364 2184 36
7 7 293 2051 49
8 8 376 3008 64
9 9 377 3393 81
10 10 300 3000 100
11 11 265 2915 121
12 12 344 4128 144
13 13 347 4511 169
14 14 297 4158 196
15 15 255 3825 225
16 16 308 4928 256
total 136 5493 44126 1496

On a n = 16

Xmoy = 8.5 et Ymoy = 343,3125

(Xi*Yi)/n = 2 757,875 et (Xi*Xi)/n = 93.5

Xmoy*Ymoy = 2 918,156 et Xmoy*Xmoy = 72.25

D’où a* = 407,425 et b* = -7,543

Ainsi, y = 407.425 – 7.543x

2/ détermination des coefficients saisonniers

 ventes réelles ventes ajustées
observations trimestres (vr) (va) vr/va
1 1 332 399,882 0,830
2 2 350 392,340 0,892
3 3 364 384,797 0,946
4 4 414 377,254 1,097
5 5 417 369,712 1,128
6 6 418 362,169 1,154
7 7 433 354,626 1,221
8 8 489 347,084 1,409
9 9 492 339,541 1,449
10 10 505 331,999 1,521
11 11 513 324,456 1,581
12 12 622 316,913 1,963
13 13 592 309,371 1,914
14 14 626 301,828 2,074
15 15 620 294,285 2,107
16 16 703 286,743 2,452
total 136 7890 5 493,000  

moy période
période moy période ajusté
T1 1,330 1
T2 1,410 1
T3 1,464 1
T4 1,730 1

3/ programme des ventes pour l’année N+1

périodes prévisions ventes

17 279,200
18 271,657
19 264,115
20 256,572

I/ Connaissances générales

a) distinction entre planification, prévision et prospective.

La prospective, la prévision et la planification sont des formes différentes d’anticipation.
Toutes les trois suivent une démarche scientifique, anticipative et normative. Leur objet
d’étude demeure le futur, l’incertitude, les phénomènes aléatoires et la prise de risque.
- Pour la prospective, le futur est multiple. On parle de différents scénarios (appelés des
scénarios possibles) en se basant sur des faits porteurs d’avenir et des signes de rupture. Les
acteurs sont actifs (jeu d’acteurs) et construisent le futur voulu et attendu (la liberté d’action et
le volontarisme) en ayant une vision large. La démarche prospective est basée sur
l’anticipation des ruptures. Son rôle est de comprendre les mécanismes afin d’agir dans le
présent.
- La prévision, quant à elle, considère que le futur est unique. On parle de tendances lourdes
qui présentent une continuité du passé. Il suffit alors de se baser sur des données quantitatives
passées pour prévoir un événement futur (il s’agit d’un événement prévisible et inéluctable).
Les acteurs sont alors passifs. L’avenir est subi et inévitable. La vision du futur demeure
étroite. La démarche de la prévision est basée sur l’extrapolation des tendances lourdes. Son
rôle est de déterminer un événement futur à partir de certaines données quantitatives passées.
- La planification considère également que le futur est unique. Elle se base sur des données
aussi bien quantitatives que qualitatives et utilise les résultats prévisionnels. Les acteurs se
caractérisent par le volontarisme et la détermination. Ils ont des objectifs et des plans d’action
à réaliser. L’avenir est voulu mais la vision du futur est étroite. Son rôle est de définir ce
qu’on veut obtenir en préparant un plan d’action et en se basant sur les données
prévisionnelles.
La prospective est la forme moderne de l’anticipation. Elle est née à la suite de l’échec de la
prévision (ses erreurs répétées). Même si elle a recours à différents scénarios possibles, elle
utilise des données prévisionnelles. La prévision demeure, malgré sa crise, une forme
d’anticipation fondamentale qui complète toutes les autres. La planification, liée aux deux
premières, est considérée comme la phase finale de chaque démarche anticipative, la phase
d’exécution.
En conclusion, on peut dire que, même si ces trois formes d’anticipation semblent différentes
au départ, elles demeurent convergentes et surtout complémentaires.

b) attitudes à adopter suite à la détection d’écarts d’objectifs

Cela va dépendre du système de contrôle de gestion mis en place.

Soit à posteriori, dans ce cas revoir l’historique de l’exercice écoulé, en faire une analyse et
voir si l’on doit agir sur les variables d’action ou bien revoir l’objectif (ou les objectifs) pour
le prochain exercice.
Soit le problème posé ici est typique d’un contrôle de type cybernétique et il convient donc
dans le déroulement de l’exercice d’agir sur les variables d’action dans le sens de réduire et
d’éliminer l’écart constater ou bien, si cela se montrait insuffisant, revoir alors les objectifs
initialement fixés.