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Nouvelles
méthodes
d’étalonnage
des boucles
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Nouvelles méthodes
d’étalonnage des boucles
Les instrumentistes suivent des pratiques qui ont
été établies depuis de nombreuses années, et il
n’est pas rare d’entendre « c’est comme ça que nous
avons toujours fait. » La technologie de la prise de
mesure, quant à elle, continue de s’améliorer et
évolue.
L’approche typique de l’étalonnage a été de tester régulièrement
les instruments qui influencent l’efficacité de la régulation,
la sécurité des opérations, la qualité ou d’autres domaines
critiques. Dans la plupart des cas, la planification se fait de
manière conservatrice et les méthodes ont évolué lentement
avec le temps. Les instrumentistes suivent des pratiques qui ont
été établies depuis de nombreuses années, et il n’est pas rare
d’entendre « c’est comme ça que nous avons toujours fait. » La
technologie de la prise de mesure, quant à elle, continue de
s’améliorer. Elle devient de plus en plus complexe : pourquoi
tester un transmetteur fonctionnant sur bus de terrain de la
même manière qu’un transmetteur pneumatique ? Effectuer
une procédure standard en cinq points montée/descente
avec une erreur maximale tolérée à 1% ou un écart de 2%
ne s’applique pas toujours aux applications plus sophistiquées
d’aujourd’hui.
Le concept de boucle peut
signifier différentes choses pour
de nombreuses personnes selon
leur expérience professionnelle et/
ou le secteur industriel duquel elles
proviennent.
En règle générale, les tâches d’étalonnage requièrent des
compétences spéciales et un investissement en équipement de
mesure. Un appareil d’étalonnage avancé, de haute précision
et multifonction tel que le calibrateur et communicateur de
terrain avancé Beamex MC6 est nécessaire afin d’étalonner
efficacement des systèmes sophistiqués tels que des
instruments à multivariables et des instruments intelligents/
numériques. Avec la complexification de l’instrumentation,
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l’instrumentiste est plus que jamais sollicité. Il n’est pas
facile de remplacer un technicien ayant plus de 30 années
d’expérience qui part à la retraite par un technicien plus jeune,
ni même d’en trouver un.
Les besoins en documentation deviennent de plus en plus
communs pour améliorer la qualité, surveiller l’environnement
et répondre aux normes. Un logiciel d’étalonnage tel que le
logiciel de gestion de parc et de métrologie Beamex CMX est
nécessaire pour enregistrer et analyser des données détaillées
ainsi que pour créer des constats de vérifications, des certificats
et des rapports d’étalonnage. Tous ces facteurs font que les
pratiques actuelles doivent être étudiées et évaluées. Des
procédures plus simples et plus efficaces doivent être mises en
place pour assurer le fonctionnement correct de l’usine.
Il ne s’agit pas là d’un concept nouveau, et ces techniques
d’étalonnage avancées sont basées sur le test de boucle. Dans
certains cas, la meilleure pratique est d’effectuer l’étalonnage
d’instruments individuels afin d’obtenir la plus grande
justesse possible (ex. comptage transactionnel). Cependant,
il existe des méthodes viables où une boucle est testée d’un
bout à l’autre. Si les relevés se trouvent dans les tolérances
acceptables, la boucle n’a pas besoin d’être ouverte pour tester
les instruments individuellement. Pour être efficace, il faut
faire preuve de bon sens afin de minimiser les temps d’arrêt et
de maximiser l’efficacité du technicien tout en garantissant un
contrôle fiable et en préservant la sécurité de l’environnement
de travail.
Qu’est-ce qu’une boucle ?
Le concept de boucle peut signifier différentes choses selon les
personnes, leur expérience et/ou le secteur industriel duquel
elles proviennent. En pratique, une boucle est simplement un
groupe d’instruments qui, lorsqu’ils sont combinés, effectuent
une seule mesure ou affectent une action de régulation dans
une usine. Un exemple typique pour la température consisterait
en un élément de température (capteur de température résistif
(RTD) ou T/C), connecté à un transmetteur, lui-même
connecté en série à un indicateur local et enfin à une carte
d’entrée de système de contrôle commande (DCS ou SNCC)
Le signal s’affiche ensuite sur un ou plusieurs panneaux de
commande et la mesure est finalement utilisée pour contrôler
le process. Lorsqu’on évalue une boucle pour la tester, il est
important de choisir s’il faut effectuer un test de boucle fermée
ou un test de boucle ouverte.
Une vérification sur boucle fermée est un test d’un bout à
l’autre ; dans l’exemple de la boucle de température (figure 1),
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FIGURE 1 – EXEMPLE DE BOUCLE DE TEMPÉRATURE
XMTR Affichage local Affichage SNCC
88888 88888
Sonde
de temp.
la sonde de température aurait besoin d’être placée dans un
four d’étalonnage, comme un Beamex FB/MB par exemple,
ou dans un bain d’étalonnage en température afin de générer
la température utile d’étalonnage. La mesure finale affichée
serait alors comparée à la température générée et l’erreur
calculée. Une vérification en boucle fermée est la meilleure
pratique ; si une température précise est produite pour la
régulation, peu importe les performances individuelles de
chacun des instruments. La valeur DCS/SNCC est celle qui est
utilisée pour effectuer n’importe quel changement de contrôle,
les alarmes, les notifications, etc. Cependant, si la mesure de la
boucle donne une erreur importante, alors, chaque instrument
de la boucle doit être vérifié et ajuster individuellement pour
que la mesure finale revienne à la tolérance requise.
Dans certains cas, il n’est pas possible de réaliser la
procédure en boucle fermée. Dans l’exemple, il se peut qu’il
soit très difficile ou coûteux d’extraire la sonde du process
ou encore que la sonde ne puisse pas être insérée dans un
four/bain d’étalonnage. Si tel est le cas, il est alors possible
d’étalonner en boucle ouverte, où la sonde est déconnectée
du transmetteur et un calibrateur est utilisé pour simuler
le signal au transmetteur. Comme dans la vérification en
boucle fermée, la mesure finale affichée serait comparée à la
température simulée et l’erreur calculée, etc. Tant que la boucle
est ouverte, il serait bon de vérifier la sonde. Peut-être qu’une
procédure de test en un point unique pourrait être effectuée en
insérant provisoirement une sonde/un thermomètre certifié(e)
dans le process et en comparant cette mesure avec celle de la
sonde quand elle est connectée à un calibrateur.
Analyse de l’erreur de boucle
Les limites d’erreur peuvent être parfois difficiles à déterminer
et l’on se trompe souvent au moment de les définir. Un critère
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commun est de baser la tolérance de mesure du process sur les
spécifications du fabricant. Certains fabricants sont meilleurs
que d’autres, mais le service marketing peut avoir autant à dire
sur une spécification de précision qu’un ingénieur de recherche
et développement. De plus, les déclarations de précision sont
généralement une valeur « prête à l’emploi » qui n’inclut
aucun critère tel que la stabilité à long terme (une composante
d’erreur typique et importante), la répétabilité, les effets de
température etc. L’exactitude du capteur et du transmetteur
devrait être un des critères à considérer pour le calcul de la
tolérance de mesure du processus mais pas la valeur finale.
Une bonne manière d’estimer
l’erreur est de partir de la grandeur
d’entrée de la boucle.
La meilleure méthode est d’engager une discussion
collaborative entre la maintenance, la qualité et/ou la sécurité
et l’instrumentation pour définir des tolérances réalistes et
pratiques. Il est extrêmement important de garder à l’esprit
que plus la tolérance est faible, plus il peut être coûteux non
seulement de prendre la mesure, mais aussi de maintenir cette
mesure. Il faut trouver un compromis entre les tolérances
requises pour créer une régulation efficace, préserver la
meilleure qualité et maintenir la plus haute sécurité tout en
minimisant les temps d’arrêt, en maximisant l’efficacité du
technicien et/ou en utilisant l’équipement de test optimal. En
pratique, on trouve généralement un écart de ±1% (ou ±2%,
voire même ±5%). Toutefois, ceci ne s’applique pas facilement
aux mesures de débit (typiquement un pour cent du relevé
ou du débit) ou aux instruments d’analyse (pH ou ppm, par
exemple).
Une bonne manière d’estimer l’erreur est de partir de
la grandeur d’entrée de la boucle. Pour ce qui est de notre
exemple de boucle de température (figure 1), la discussion doit
être la suivante : quelle erreur de température minimum crée
la plus haute efficience de production sans compromettre la
qualité ou la sécurité et peut être mesurée de manière réaliste
par le calibrateur/l’appareil de test ? Une autre complication
pour l’erreur de boucle est que la précision d’une boucle
donnée n’est pas plus précise que le composant le moins précis
qui contribue à la prise de mesure. Les transmetteurs actuels
sont extrêmement précis et offrent d’excellentes performances.
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Cependant, les capteurs de température, en général, sont loin
d’être aussi précis, et selon le process, ils peuvent montrer
des dérives importantes. Si une sonde résistive RTD typique
est évaluée à ±0,3 ºC, un technicien ne peut pas s’attendre à
mieux que ±0,3 ºC pour réguler le process. En réalité, même
si la conversion analogique-numérique de l’émetteur et du
SNCC peut être beaucoup plus précise, il faut reconnaître
que ces composants ajoutent une erreur supplémentaire à la
mesure de la boucle. Une pratique commune de calcul de
l’erreur de boucle est d’utiliser une moyenne statistique ou
une moyenne quadratique. Dans notre exemple de boucle de
température, imaginons que notre capteur RTD est évalué à
±0,3 ºC, l’écart du transmetteur est de ±0,10% (échelle = 50 à
250 ºC) et l’écart de la carte d’entrée du SNCC est de ±0,25%
(échelle = 50 à 250 ºC). L’erreur de boucle pourrait être évaluée
comme suit :
0.3 2 + (0.001× 200) 2 + (0.0025 × 200) 2 ≈ ±0.62 °C
L’approche la plus conservatrice serait de simplement ajouter
les erreurs (0,3 + 0,2 + 0,5, soit ±1 ºC). La décision finale
devrait aussi tenir compte de l’importance, critique ou non,
de la mesure ainsi que de l’évaluation de l’impact que l’erreur
aura sur le process et/ou les risques impliqués. La discussion
ne doit pas s’arrêter là. Le technicien fera de son mieux pour
obtenir le chiffre le plus bas possible (±0,62 ºC), mais il existe
d’autres facteurs. Une évaluation de l’équipement de test est
requise. La précision d’un four d’étalonnage en température
standard est comprise entre 0,2 ºC et 1,0 ºC, et la bonne
pratique est d’avoir un rapport 4:1 entre l’équipement étalon
et la mesure du process. Pour effectuer une simulation de
température correcte, il faudrait utiliser à la fois une sonde de
référence (RPRT ou SPRT, thermomètres de référence) ainsi
qu’un appareil de mesure de la température précis, comme
un Beamex MC6 associé à la sonde RPRT , pour obtenir une
erreur de mesure améliorée de 0,06 ºC à 0,1 ºC. Ceci pourrait
supposer un investissement important en équipement de
référence, selon le secteur industriel, et il faut noter que ceci
supposerait également un coût de maintenance plus élevé pour
cet équipement étalon plus précis. Par exemple, que faire si le
technicien de qualité annonce qu’une erreur de ±2,5 ºC est
suffisante pour obtenir un bon produit ? Pourquoi imposer une
charge inutile au service d’instrumentation? Si l’instrumentiste
n’a aucune objection (ainsi que les considérations de fiabilité,
sécurité, etc.), une approche pratique serait de définir une
tolérance de boucle de ±1,0 ºC, en assumant que la précision
du four de température est de ±0,3 ºC sur la plage de 50 à 250
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ºC. Bien que ceci ne soit pas aussi précis que l’instrumentation
de la boucle, le rapport obtenu de 3:1 est bien meilleur que
celui qui est requis pour fabriquer un produit de qualité et
permettre à l’instrumentiste d’utiliser une combinaison simple
d’appareils.
Ceci ne représente bien sûr qu’un des scénarios possibles,
mais la bonne pratique est de déterminer le « maillon faible »
de la boucle et de ne pas définir de tolérances de performances
irréalistes. Si les coûts de carburant ou le rendement du process
sont des éléments importants, ce type d’analyse pourrait
facilement justifier un investissement plus important en
équipement de mesure ainsi que la réalisation plus fréquente
de vérification et d’étalonnage si l’erreur de coût/risque est
élevée. Les objectifs de fabrication peuvent être atteints en
faisant preuve de bon sens, en trouvant le bon équilibre et en
évitant les demandes d’étalonnage déraisonnables.
EXEMPLES DE TESTS DE BOUCLE
Exemple de test de boucle de température
Si une usine possède des centaines de boucles de température
telles que celle de l’exemple (figure 1), le test de boucle
présente de grands avantages. Alors que les tests effectués
avec des fours d’étalonnage prennent du temps, le technicien
d’étalonnage peut vérifier de manière efficace 2 ou 3 des
instruments, voire plus, qui composent la boucle. Avec ce
type d’approche, il est tout à fait raisonnable d’investir dans
des sondes plus robustes et/ou plus précises afin de minimiser
les défaillances. Selon le process, il est possible qu’il faille
effectuer des tests plus fréquemment, mais dans tous les
cas, la direction de l’usine pourra avoir un haut degré de
certitude que les mesures effectuées seront précises. Avec des
méthodes de travail répétables, les techniciens reconnaissent
les problèmes communs, ce qui devrait permettre des gains
en termes de rendement. Si les étalonnages sont documentés,
l’analyse des périodicités d’étalonnage peut être faite et il est
très probable que les intervalles puissent être prolongés ou
du moins optimisés. Il faudra aussi tenir compte du besoin
de détection des pannes et des réparations d’urgence, mais le
cycle de la boucle doit être réinitialisé chaque fois qu’un tel
événement se produit. Cette approche méthodique permet de
toucher chaque instrument de l’usine tout en minimisant les
perturbations de l’intégrité de la boucle et en fournissant les
meilleures mesures possibles au système de contrôle.
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Exemple de boucle multivariable

Spécification Plage
Les mesures de débit peuvent être très exigeantes et nécessitent
souvent des tolérances de performance très strictes. Dans le cas Plage de pression d’entrée 0 – 250 inH2O
des mesures de gaz naturel ou de vapeur, une petite erreur peut Plage d’entrée RTD -200 ºF – +800 ºF
entraîner des erreurs importantes de facturation, cela engendre
une surveillance supplémentaire de la part de l’administration Température de process
450 ºF
de l’usine. Un exemple commun est de compenser la pression normale
différentielle en tenant compte de la température du process Plage d’entrée de pression
et de la pression statique. Ces trois mesures peuvent être 0 – 800 psi
statique
traitées par le SNCC pour donner un calcul précis du débit.
14,735 psia
Cependant, il existe aujourd’hui des débitmètres à pression Pression barométrique
(pression barométrique
différentielle (appelés « multivariables ») avec une mesure ambiante
locale moyenne en 2012)
de température intégrée et mesure de pression statique qui
fournissent une sortie de mesure de débit compensée ; le calcul 4 – 20 mA
du débit est intégré au transmetteur intelligent. Sortie (plage typique de 0 – 1500
Si les trois mesures sont traitées de manière indépendante par lbs/h, ±1% du relevé)
le système de contrôle, les procédures d’étalonnage classiques
s’appliquent, mais un test de boucle doit être effectué pour Pour cet exemple, un test non linéaire doit être préparé où
la sortie en lbs/h attendue est calculée pour des points de test
d’entrée de pression spécifiques, en assumant une température
FIGURE 2 – EXEMPLE DE BOUCLE MULTIVARIABLE
typique de 450 ºF constante et une pression statique de 14,735
psi, car le côté basse pression (BP) du transmetteur est exposé
XMTR Affichage SNCC à la pression atmosphérique pour le test. En consultant le
Pression statique
technicien d’instrumentation, les mesures attendues peuvent
Pression différentielle Débit compensé
(sortie mA)
88888 ressembler à ceci :

inH²O mA Lbs/h
Élément
de temp. 0.00 4.0000 0.0
30.00 7.6250 339.8
60.00 9.2202 489.4
vérifier la précision du relevé de débit compensé. Bien que les 90.00 10.4787 607.4
appareils de mesure multivariables semblent complexes, un
120.00 11.5717 709.8
étalonnage de boucle peut être mis en place afin de vérifier
rapidement que l’appareil mesure le débit de manière correcte 150.00 12.5634 802.8
à un pourcentage de précision du relevé souhaité en identifiant
180.00 13.4872 889.4
les composants de mesure. Prenons une application à vapeur
en exemple: 200.00 14.0738 944.4
225.00 14.7845 1,011.0
250.00 15.4743 1,075.7

Le Beamex MC6 offre des fonctionnalités uniques pour

étalonner les transmetteurs multivariables. La procédure peut
être renseignée dans le logiciel Beamex CMX pour créer le
mode opératoire et ensuite être transférer dans le MC6. De

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plus, les trois entrées du process peuvent être étalonnées par
comparaison et configurées en HART, protocole utilisé dans le
calcul de sortie compensée. Le seul outil de test supplémentaire
requis serait un four d’étalonnage Beamex.
La boucle doit simplement être une vérification en 5 points
de la pression en inH2O comparée au débit en lbs/h à 0%,
50%, 100%, 50% et 0%. Si toutes les mesures ont une erreur
inférieure à 1 % du relevé, le technicien peut remballer ses
outils et passer à l’instrument suivant. Si le résultat de test
de la boucle est marginal ou non conforme, alors il faudra
effectuer 3 tests - comparaison pression différentielle/HART,
température RTD/HART et pression statique/HART - et
effectuer les réglages nécessaires. Une fois que le test des trois
variables qui affectent le calcul du débit est terminé, une
vérification rapide de la sortie 4-20 mA doit également être
effectuée. En assumant qu’une ou plusieurs des entrées aient
besoin d’être réglées, un test de boucle final « après réglage »
de la sortie de débit compensé indiquera si l’appareil de mesure
est en bon état et le travail de documentation de cet étalonnage
devra être réalisé. Le fait de se concentrer sur la comparaison
entre l’entrée non linéaire et la sortie de débit d’une boucle
multivariable permet d’économiser un temps précieux et
facilite grandement la tâche de maintenance du technicien
d’instrumentation.
Autres exemples de boucles
Une boucle de pression peut facilement être vérifiée en
appliquant une pression sur le transmetteur d’entrée et en
la comparant avec son indicateur local ou celui du SNCC.
Ceci peut se faire très rapidement et peut être beaucoup plus
efficace que le simple fait de tester le transmetteur. N’importe
quelle boucle de régulation doit être évaluée pour le test de
boucle dans l’objectif de rendre le travail du technicien plus
efficace tout en vérifiant que les mesures de contrôle sont aussi
précises que possible.
Cette même technique doit être considérée pour
l’étalonnage de vanne de régulation où une entrée en mA
dans l’I/P est comparée à une sortie en mA (rétroaction).
Ceci s’appliquerait également aux positionneurs de vannes
de régulation intelligents en utilisant un communicateur
pour actionner la vanne par étages et surveiller la rétroaction
numérique. En effectuant des points de test de 10 %, un test
rapide sur une vanne permettra de vérifier qu’elle fonctionne
correctement. Dans la plupart des cas, le test devrait réussir
et le technicien peut effectuer une ronde rapide de tests des
vannes de régulation les plus importantes.
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Un des composants d’une boucle que l’on oublie souvent
est l’élément primaire (orifice de jaugeage, annubars ou tubes
de Pitot moyennés).
Ces éléments sont essentiels pour une mesure correcte du
débit, et bien qu’ils ne puissent pas être étalonnés, ils doivent
être inspectés en cas de dommages ou d’usure.
Des tests de boucles doivent également être envisagés pour
les systèmes instrumentés de sécurité (MMRi ou IPS). Quand
le process est à l’arrêt, il est commun de suivre une liste de
procédures de test pouvant inclure l’étalonnage d’instruments
simples. Cependant, chaque fois que possible, tentez de
vérifier l’ensemble d’une boucle aux endroits où l’intégrité
d’une mesure essentielle peut être vérifiée, particulièrement
pour les mesures de température (à l’aide d’un four/bain) ou
de pression. Il peut également être possible d’effectuer des
tests rapides et simples sur un MMRi tandis que le process
est en marche afin de garantir que les systèmes fonctionnent
correctement.
Conclusion
Dans de nombreuses usines, l’étalonnage s’effectue simplement
en vérifiant le transmetteur. L’utilisation d’un four/bain
d’étalonnage en température prend du temps, mais il faut
penser à l’importance de tester tous les dispositifs impliqués
dans le relevé d’une mesure donnée.
Les transmetteurs ne sont pas les seuls appareils qui peuvent
dériver. Les sondes de température dérivent à cause du stress/
choc thermique et des vibrations ou des dommages physiques.
Les cartes d’entrée SNCC/PLC dérivent autant, voire même
plus, que les transmetteurs. Si les boucles ne sont pas testées,
comment peut-on prendre une bonne mesure ? Sans bonne
mesure, comment peut-on garantir des résultats optimaux en
termes de régulation, de sécurité, de fiabilité et de qualité ?
L’instrumentation et l’automatisation évoluant
constamment, les méthodes d’étalonnage des instruments
doivent aussi évoluer. Le test de boucle n’est pas un concept
nouveau, mais il est sous-utilisé en tant que stratégie
efficace de test d’instrumentation. Avec Beamex Integrated
Calibration Solution, tout type de mode opératoire et de
procédure d’étalonnage peut être configuré pour répondre
à une variété d’applications. La solution Beamex offre le
niveau d’automatisation le plus élevé tout en fournissant une
documentation détaillée et des rapports numériques.
En regardant l’activité d’étalonnage sous un nouveau jour,
il existe un grand nombre d’opportunité de « faire plus avec
moins » et de contrôler chaque instrument de l’usine de
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manière plus efficace en utilisant des stratégies d’étalonnage

de boucle. Une planification logique et soignée des stratégies
de test de boucle permettra d’améliorer les performances du
contrôle sans compromettre la qualité, la fiabilité ou la sécurité
des opérations de l’usine.

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