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INSTRUMENTATION
Introduction
DR Mediatheque Lafarge
A.SABIL
A.SABIL
Santé
2
Respect
3
Côté pratique
Work-
arrangements
Communication
Transport
4
Tour de table
Nom
Fonction , usine
Ancienneté
Vos attentes
5
Objectives
6
Objectives
7
Objectives
8
Sommaire
1 Généralité / Métrologie
2 Température
3 Pression
4 Débit
5 Niveau
6 Analyse
7 Dosage
8 Régulation
9
CIMENT
INSTRUMENTATION
Généralités
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A.1/ Constitution d’une chaîne de mesure
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A.2/ Le transport du signal mesuré en 4-20mA
A.2.1/ Avantage
Immunité aux parasites (pas de courant indésirable dans la boucle)
Aucun affaiblissement du signal ( les pertes en ligne sont supportées par
le générateur de courant du convertisseur)
Facilité d’emploi (possibilité d’ajouter plusieurs appareils en série en
tenant compte de la charge maximum du convertisseur)
Détection immédiate d’une coupure de signal (4mA pour l’échelle mini
équivalent à un « zéro vivant »)
12 VDC mini
24 VDC
Z charge maxi : 24V –12V = Z = 600Ω
20 mA
12
A.3/ Qualité de la mesure
13
A.4/ Qualité des instruments de mesure
Précision :
• capacité de l’instrument de mesure à donner un résultat
correspondant à la valeur vraie
Sensibilité :
• c’est la plus petite variation mesurable par l’appareil
Fidélité :
• capacité d’un appareil de mesure à donner un résultat identique pour
plusieurs mesures d’une même grandeur
Justesse :
• Un instrument de mesure est d’autant plus juste que la moyenne des
indications qu’il donne est plus voisine de la grandeur à mesurer
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A.5/ Erreurs de la mesure
Erreur systématique :
• erreur amenant un décalage constant de la mesure
Erreur accidentelle :
• erreur dont on ne peut connaître ni la valeur ni le signe même si
l’origine est connue
Erreur relative :
• C’est le quotient de l’erreur absolue par la valeur a laquelle cette
erreur ce rapporte
Erreur moyenne :
• Moyenne arithmétique des erreurs
Erreur limite :
• En plus où en moins « tolérance »
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B-Métrologie
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B.1/ Introduction
17
B.2/ Fonction métrologique
18
B.3/ Métrologie et chaîne d’étalonnage
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B.4/ Les étalons
Étalon :
• Mesure matérialisée, appareil de mesure ou système de
mesure destiné à définir, conserver ou reproduire une unité
ou plusieurs valeurs d’une grandeur pour servir de référence
– Exemple kg étalon en platine iridié
Étalon de référence :
• de la plus haute qualité métrologique disponible en un lieu
donné. Il sert à étalonner les étalons de transfert ou les
étalons de travail
Étalon de transfert :
• Étalon utilisé comme intermédiaire pour comparer entre eux
des étalons ou des appareils de mesures
Étalon de travail :
• Étalon qui étalonné par comparaison avec un étalon de
référence est utilisé couramment pour étalonner ou contrôler
des mesures matérialisées ou des appareils de mesure
20
B.5/ Les besoins métrologiques
21
B.6/ Le choix de la méthode de mesure
22
B.7/ Le choix des équipements de mesure
23
B.8/ Le choix du raccordement des mesures
24
B.9/ Gestion des appareils de mesure
Dossier technique
• Dossier où seront stockés tous les documents concernant un
matériel (cahier des charges, commande, PV recettes,
notices, certificats d’étalonnage)
Fiche de vie
• Document qui doit accompagner chaque matériel de mesure.
Elle permet de suivre l’évolution dans le temps depuis la mise
en service jusqu’à son déclassement
Étalonnage ou vérification initiale
• Opération réalisée avant la première mise en service
permettant de qualifier l’appareil
Marque de qualification
• Cette marque atteste de la qualification de l’équipement et
initialise les opérations d’étalonnage ou de vérification à
effectuer périodiquement sur l’instrument
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Choix du matériel à suivre périodiquement
• Dépend de l’importance de la mesure dans le dispositif
permettant d’atteindre les objectifs de qualité ou garantissant
la sécurité des personnes ou des biens
Les appareils d’indication
• Ne nécessitent pas de suivi stricte
Les appareils qui agissent sur la qualité ou le bon
fonctionnement des installations
• Ces appareils sont gérés prioritairement et suivis
périodiquement dans le temps
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Étalonnage
• Ensemble des opérations établissant dans des conditions
spécifiées, la relation entre les valeurs indiquées par un
matériel de mesure et les valeurs correspondantes de la
grandeur réalisées par les étalons
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Vérification
• Opération qui consiste à s’assurer que les écarts entre les
valeurs données par un instrument et les grandeurs de
référence sont inférieures aux limites définies
• On procède à une vérification dans les cas suivants:
– Besoin de savoir si l’instrument de mesure est toujours à
l’intérieur des imites prédéfinies (erreur maximale tolérée)
– Garantir la tenue de l’ensemble des spécifications en particulier
quand l’instrument de mesure
– Il est nécessaire d’assurer l’interchangeabilité des instruments
de mesure
– L’utilisateur n’est intéressé que par l’autorisation de remise en
service
– Suivre des spécifications dans le temps en enregistrant les
informations sous forme d’acceptation/rejets
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B.11/ Fiche de vie
30
B.12/ Gamme d’exécution
31
CIMENT
INSTRUMENTATION
Température
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1/ Thermocouples
1.1/ Introduction
C’est le physicien Allemand SEEBECK (1770 – 1831) qui
découvrit en 1821, l’effet thermo-électrique
Il constata que, dans un circuit fermé, constitué de deux
fils de métaux différents, joint à leurs extrémités, il y avait
naissance d’un courant électrique si l’on portait les deux
extrémité de ce circuit à des températures différentes
33
1.2/ Correspondance et choix thermocouple
34
1.3/ Soudure froide et fils de compensation
T2 Tref
35
1.3/ Soudure froide et fils de compensation
36
1.4/ Norme, types de thermocouple et
classe de précision
Les thermocouples répondent à la norme CEI 584 qui définit les
tolérances permises. Il existe plusieurs types de thermocouples
pour différentes plages de température, sensibilités et
caractéristiques d’emploi
Le thermocouple J est utilisé pour sa haute sensibilité mais il y a
une contamination possible du fer en atmosphère oxydante à
partir de 400°C ,on évitera son utilisation
Le thermocouple T a une forte sensibilité et est utilisé pour la
mesure de températures négatives
Les thermocouple N ou K ont une excellente stabilité
thermoélectrique, sont peu sensible aux phénomènes d’oxydation
à haute température (plage utile de 0 à 1000°C)
Le thermocouple S est utilisé pour les hautes températures
37
2/ Pt100
2.1/ Introduction
Le principe de mesure de ces capteurs repose sur la
variation de résistance du fils métalliques en fonction de la
température
La platine présente une bonne linéarité, précision, stabilité
avec l’avantage de pouvoir être tréfilé en fils très fins. C’est
pourquoi, le capteur à résistance de platine, désignée par
Pt, est généralement utilisée en milieu industriel
Les fils étant très fins on veillera à utiliser des montages
anti-vibratoire pour éviter la casse de l’élément de mesure
Longueur utile
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2.2/ Norme et classe de précision
La norme internationale CEI 751, dérivée de la norme DIN 43 760
définit les valeurs nominales ainsi que les écarts admissibles
Les tables ont été établies notamment à partir d’une résistance de
100 ohms à 0°C (d’où le terme Pt100). A 100°C la rési stance est de
138.51Ohms
La norme définit deux classes :
Tolérance Classe A : +/- (0.15 + 0.002 [t]) de - 200°C à + 600°C
Tolérance Classe B : +/- (0.30 + 0.005 [t]) de - 200°C à + 850°C
La classe A donne une précision environ 2 fois meilleure que la
classe B. En règle générale, la classe B est d’usage industriel et la
classe A est destinée aux laboratoires
La plage d’utilisation dans nos installation : -50 + 400°C
39
2.3/ Méthode de mesure et branchement
électrique
La précision de mesure est notamment influencée par la résistance de ligne
du câble de raccordement, d’où différents types de montage en fonction du
degré de précision recherché. La mesure est généralement effectué en
pont de Wheatstone en montage 2 ou 3 fils. Le montage 3 fils est le plus
couramment utilisé dans l’industrie. Le montage 4 fils est destiné aux
laboratoires et aux bancs d’essai (certain automate comme Siemens par
exemple exige un branchement côté automate en 4 fils)
En montage 2 fils, l’erreur due au câble est d’environ 0.06°C par mètre
pour une section de 1mm2
40 Montage 4 fils
Montage à pont de Wheatstone
Le système est basée sur 3 résistances connues et une
résistance inconnue, celle de la thermo-résistance
Mais, seule la sonde est soumise à la température à mesurer, ce
qui oblige de la relier au pont par des fils prolongateurs. La
résistance supplémentaire de ceux-ci faussent la valeur mesurée.
Cet inconvénient est éliminées grâce au montage trois fils dans
lequel les fils ont des longueurs et des résistances
rigoureusement identiques. On notera que les fils sont montés
dans deux bras du pont, de sorte que leurs influences se
compensent exactement (donc aucunes influences de ces fils).
Le troisième fil ne véhicule aucun courant et ne fait que
transmettre la tension existant à un sommet du pont
41
Montage 3 fils
3/ Pyromètres optiques
3.1/ Introduction
La pyrométrie optique est une méthode de mesure de la
température basée sur la relation entre la température d’un corps
et le rayonnement optique (infrarouge ou visible) que ce corps
émet. Prenons par exemple, une résistance électrique,
alimentons celle ci par une source de courant. Elle est d’abords
noire,mais elle commence à émettre de la chaleur, c’est le
rayonnement thermique invisible appelé infrarouge. Ensuite la
résistance devient rouge et émet un rayonnement visible
L’intérêt de la pyrométrie optique est de permettre la
détermination d’une température sans contact avec l’objet :c’est
donc une méthode appropriée quand les conditions d’installations
ne permettent l’utilisation de capteurs thermométriques
classiques :
– Température très élevée (> 1200°C)
– Mesures sans contact
– Environnement très agressif
– Pièce en mouvement
– Localisation des points chauds
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3.2/ Principes physiques
Tout corps émet spontanément et en permanence un
rayonnement électromagnétique dont le spectre continu a une
répartition énergétique fonction de la température : c’est le
rayonnement thermique. Les lois de cette émission sont d’abord
établies pour un corps idéal, le corps noir, caractérisé par une
absorption totale de tout rayonnement
3.3/ Émissivité
L’émissivité dans le cas qui nous intéresse,exprime la capacité
des matériaux à émettre l’infrarouge. La valeur peut être
comprise entre 0 et 1. Un miroir a par exemple une émissivité de
0,1 tandis que les corps noirs affichent une émissivité de 1
Si l’on règle une émissivité trop élevée, la température affichée
sera inférieure à la température effective
L’émissivité des matériaux dépend de différents facteurs, dont :
• La température
• L’angle de mesure
• La géométrie de surface,l’épaisseur et l’état de surface
(polie,rugueuse, oxydée…)
• La bande spectrale de la mesure
• La longueur d’onde (en µm)
43
44
3.4/ Principes généraux des pyromètres
optiques
45
3.5/ Pyromètre monochromatique
C’est une lunette optique monochromatique, et comme son nom
l’indique, ne mesure qu’une partie étroite du spectre visible du
rayonnement émis, c’est à dire dans une couleur déterminée
La mesure s’effectue en comparant l’intensité lumineuse d’un
filament de tungstène d’une lampe à incandescence chauffée
électriquement, avec celle du corps chaud au travers d’un filtre
coloré qui ne laisse passer que des radiations correspondant à la
longueur d’onde du spectre choisie (bande étroite autour de 0.65
µm)
Si l’on règle le chauffage du filament de telle façon que son
intensité lumineuse soit égale à celle du corps chaud, le courant
absorbé par le filament donne une image de la température
Oculaire
Filtre
Objectif
Source
Filament
Alimentation
du filament
46
3.6/ Pyromètre à radiation
La lunette à radiation totale comporte un ensemble optique (lunette +
diaphragme) et un détecteur composé d’un ou plusieurs
thermocouples couplés en série. Le rayonnement émis par la surface
dont on veut mesurer la température est concentré par l’ensemble
optique sur le détecteur. L’échauffement des soudures chaudes des
thermocouples du détecteur permet de déterminer la température du
corps mesuré
La lunette à radiation partielle n’est sensible qu’au rayonnement
thermique dont les longueurs d’onde sont voisines de 1. L’appareil
est constitué d’un ensemble optique lentille + diaphragme et d’un
détecteur. Le détecteur est un dispositif semi-conducteur fournissant
un signal en relation connue avec le rayonnement reçu,dans la
bande étroite de longueur d’onde 0.6µm à 1.1µm
Objectif
Source Récepteur
Circuit de mesure de
47 l’écart (θ- θa)
3.7/ Pyromètre bi chromatique
Ce pyromètre peut être considéré comme un double pyromètre
monochromatique exploitant deux plage voisines de
rayonnement thermiques centrées sur des longueurs d’onde λ1
(0.65 à 1µm) et λ2 (1 à 2µm). La mesure devient proportionnelle
au rapport des 2 émissions, donc insensible au facteur
d’émissivité
La gamme d’utilisation de ce type de pyromètre est de 700 à
3000°C avec une précision inférieure ou égale à 1%
Filtre λ1, λ2
Source
Prisme
Cellules
photoélectriques
Amplificateur
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CIMENT
INSTRUMENTATION
Pression
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A.SABIL
1/ Définitions
50
1.3/ Les définitions des pressions
Le vide
Il correspond théoriquement à une pression absolue nulle. Il ne peut être atteint, ni
dépassé. Quand on s’en approche, on parle alors de vide poussé.
La pression absolue
C’est la pression réelle, elle est mesurée par rapport au vide.
La pression atmosphérique – la pression barométrique
La pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer, à 15°C, est de 1013
mbar. Elle peut varier, de +/- 25mbar, avec la pluie ou le beau temps. Elle est
fonction de l’altitude (hydrostatique)
La pression différentielle
C’est la différence de pression entre 2 pressions
La pression relative ou effective
C’est la différence de pression par rapport à la pression atmosphérique. Les
capteurs de pression relative sont en fait des capteurs de pression différentielle dont
une chambre est à l’air libre
51
1.4/ Manomètres hydrostatiques
52
1.5/ Manomètres à déformation de solide
53
Utilisation
• Les manomètres à tube de Bourdon sont utilisés pour le mesure de pressions
positives ou négatives des fluides gazeux ou liquides, à condition que ceux-ci
ne soient ni hautement visqueux ni cristallisant.
• Les étendues de mesure s’étalent sur toutes les plages de 0.6 bar à 4kbar.
Pour les étendues jusqu’à 40 bars inclus on utilise normalement la forme en arc
et à partir de 60 bars la forme hélicoïdale.
• Les appareils sont fabriqués avec le raccordement vertical ou arrière. Il
convient de les protéger contre les risques de surpression ou de dépassement
d’échelle.
• Le tube de Bourdon ne permet pas de mesurer les phénomènes rapides et
évolutifs de pression.
• L’incertitude de mesure varie de 0.02 à 0.2 pour le domaine de mesure de 0 à
3kbar
Avantages et inconvénients
• Avantage : précision, domaine d’emploi
• Inconvénient : prix, complexité
54
1.6/ Manomètres à membrane
Fonctionnement
• La membrane est tendue entre 2 brides.
• Par un trou dans le raccord, le fluide à mesurer arrive dans la chambre de
pression en dessous de la membrane.
• La membrane se déplace sous l’effet de la pression.
• Le déplacement de la membrane est proportionnel à la pression mesurée et est
transmis par l’intermédiaire du mouvement de l’aiguille et affiché sur le cadran en
tant que valeur de pression.
• Afin d’être protégé contre les détériorations, le système de mesure, le cadran et
l’aiguille sont montés dans un boîtier.
• En cas de risque de corrosion due à des fluides agressifs, on peut protéger
toutes les parties en contact avec le fluide par enduction de plastique ou par film
de protection ou membrane inverse
55
Utilisation
• Les manomètres à membrane sont utilisés principalement pour la mesure de
faibles pressions positives ou négatives de fluides gazeux ou liquides.
• Les étendues de mesure possible s ’étalent sur toutes les plages de 16mbar à
40 bar.
• Les membranes de ces manomètres sont très minces ou ondulées.
• De par leur forme, ils sont moins sensibles aux vibrations que les manomètres
à tube et sont plus faciles à protéger contre les surcharges et les fluides
agressifs.
• Pour l’utilisation avec les fluides hautement visqueux ou cristallisant il est
possible de les équiper de brides ouvertes.
• Les appareils sont fabriqués avec un montage de membrane horizontal (à
angle droit par rapport au cadran ou vertical (parallèle par rapport au cadran)
56
1.7/ Manomètres à pression absolue
Fonctionnement
Le principe de mesure de la pression absolue est indépendant de la forme de
l’organe moteur.
La pression du fluide à mesurer est mesurée par rapport à une pression de
référence qui doit être égale à la pression absolue (vide absolue).
C’est à dire le côté de l’organe moteur qui n’est pas en contact avec le fluide à
mesurer doit se trouver à cette pression de référence.
Selon la forme de l’organe moteur, on atteint en évacuant et rendant étanche soit
une chambre de référence soit le boîtier enrobant le système.
La transmission du mouvement de l’organe moteur s’effectue comme pour les
manomètres pour pression relative
1 – Organe moteur
2 – Chambre de référence
3 – Chambre de mesure
4 – Soufflet métallique
5 – Biellette
Utilisation
• Les manomètres pour pression absolue sont utilisés pour la mesure de
pression sans subir les variations de la pression atmosphérique environnante.
Les étendues de mesure possibles s’étalent sur toutes les plages selon DIN de
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0.10mbar à 0.100 bar absolue
1.8/ Manomètres à pression différentielle
Fonctionnement
Une capsule montée dans un boîtier étanche résistant à la pression, est
soumise, de l’intérieur et de l’extérieur, à une pression.
La différence de pression entre les deux parties provoque un mouvement de la
capsule. Ce déplacement proportionnel à la différence de pression mesurée est
transmis, par l’intermédiaire du mouvement à l’aiguille sur le cadran en tant que
valeur de pression différentielle.
Les deux pressions individuelles ne sont pas affichées
Utilisation
Les manomètres pour pression différentielle sont utilisés pour mesurer la
différence de pression de deux pressions individuelles.
Ils sont construits avec toutes les formes d’organe moteur tels qu’ils sont
utilisés dans les manomètres pour pression relative.
Les plus courants sont les tubes de Bourdon, les membranes et les capsules
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2/ Les procédés de conversion
2.1/ Conversion par variation de résistance
Rappel de physique
• La résistance d’un conducteur s’écrit :
– R=ρxl/S
Avec :
R : la résistance en Ω
ρ : la résistivité du conducteur en Ω.m
L : la longueur du conducteur en m
S : la section du conducteur en m²
Principe de fonctionnement
La piste résistive est placée sur la partie fixe du capteur et le mouvement
mécanique à mesurer est accouplé à un curseur qui se déplace sur celle-ci.
Ainsi, la résistance entre un point fixe et la partie mobile du potentiomètre est
fonction de la position à mesurer.
L’élément sensible est constitué d’un support sur lequel est déposé une pâte
résistive qui incorpore un liant plastique et du carbone (cas des capteurs à piste
résistive) ou un bobinage résistif (cas des capteurs à fils résistif)
60
Cas des capteurs de pression différentielles
• Les pressions P1 et P2 sont transmises par l’intermédiaire d’une huile de
silicone à la membrane déformable, ce qui entraîne une variation de la capacité
entre les armatures et la membrane déformable
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2.3/ Conversion par variation d’inductance
Rappel de physique
• Un bobinage de fils conducteurs, parcouru par un courant électrique, crée un
champs magnétique B
• Dans ce cas, on peut écrire :
– NxI=RxΦ
Avec :
» N : nombre de spire
» I : courant en A
» R : réluctance du circuit magnétique en H-1
» Φ : flux traversant les spires en Wb
62
Principe de fonctionnement
Un noyau magnétique se déplace à l’intérieur d’une bobine. Ce déplacement
entraîne une variation de l’inductance de la bobine
63
3/ Les Différents montages
64
3.2/ Mesures de débits de gaz
65
3.3/ Mesures de débits de vapeurs
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CIMENT
INSTRUMENTATION
Débit
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1/ Généralités
1.1/ Définition
• Le débit, c’est la quantité de fluide qui s’écoule ou qui est fournie par unité de temps
• Il existe deux type de débits, le débit massique et le débit volumique
• Le débit massique (Qm) et le débit volumique (Qv) sont liés par la relation
Qm(kg/s) = ρ(kg/m3) x Qv(m3/s)
– S : la section de la canalisation
69
2/ Débitmètre volumiques
2.1/ Présentation
La connaissance de la vitesse du fluide et de la section de la
canalisation suffit pour déterminer le débit du fluide. Lors de la mise
en place de ces capteurs, on s’attachera à placer les capteurs dans
les parties droites de canalisation, et à distance de toute modification
géométrique de la tuyauterie (on s’efforcera de maintenir le relation 3
fois le diamètre avant le capteur et 5 fois le diamètre après)
2.2/ Débitmètre à tube de Pitot
La mesure des pressions statique et totale permet de connaître la
vitesse du fluide
70
3/ Débitmètre à organe déprimogène
3.1/ Présentation
Un resserrement de la conduite ou un changement de direction créent entre amont
et aval une différence de pression ∆P liée au débit par une relation de la forme :
Avec
ρ : masse volumique du fluide en kg/m3
k : constante en fonction de l’organe
Cette équation est vérifiée dans une certaine gamme du nombre de Reynolds. Les
principaux organes déprimogène sont :
72
4/ Débitmètre à coupelle,à hélice, à turbine
ou à roue dentée
4.1/ Présentation
Ce type d’anémomètre, désigné aussi comme moulinet, comprend un corps
d’épreuve formé d’un ensemble de coupelle ou d’une hélice qui est mise
en rotation par le fluide en mouvement. La vitesse de rotation est
mesurée par un dispositif tachymétrique
73
4.3/ Domaine d’utilisation
• Des précisions de l’ordre de 1% peuvent être atteintes. Cependant, la réponse peut
être faussée par de fortes turbulences et par des variations de vitesses importantes
• Leur domaine d’utilisation est de 0.1 à 30m/s pour les gaz et de 0.05 à 10m/s pour
les liquides
• Les fluides doivent être très propres et non abrasifs
74
5/ Débitmètre ultrasonique
5.1/ Présentation
• Un émetteur ultrasonique émet des trains d’ondes, la mesure du temps mis par le
signal pour parcourir la distance L nous permet de connaître la vitesse du
fluide.Chaque élément est tour à tour émetteur puis récepteur
• Le temps mis par l’onde ultrasonore pour aller de l’émetteur vers le récepteur est :
Avec
- c : vitesse de propagation du son dans le fluide
- U : vitesse du fluide
- α : angle entre U et la direction définie par le couple émetteur /
récepteur
5.2/ Métrologie
• L’intérêt de ce dispositif est qu’il est non intrusif : l’ensemble du dispositif est à
l’extérieur de la canalisation. Il est donc insensible à l’agressivité du fluide, et
n’entraîne aucune perte de charge
• Il permet des mesures de débit compris entre 0.1m3/h et 105m3/h, selon le diamètre
de la conduite qui peut être compris entre quelques millimètres et plusieurs mètres
75
6/ Débitmètre à tourbillon de Karman ou
effet vortex
6.1/ Présentation
• Un barreau est placé dans le sens de l’écoulement, des tourbillons alternés
sont produits dans le sillage de ce barreau, à partir d’une certaine valeur du
nombre de Reynolds
– Avec :
- D : diamètre de la conduite
- U : vitesse de l’écoulement
6.2/ Métrologie
• L’avantage de ce dispositif est sa gamme de mesure qui, en principe, s’étend
sur trois décades et sa bonne linéarité. Par contre son utilisation n’est pas
recommandée pour les faibles vitesses
• Sensible aux vibrations et aux perturbations (longueurs droites)
76
7/ Capteur de débit massique
7.1/ Débitmètre à fil ou film chaud
7.1.1/ Présentation
Un fil ou film chaud porté par effet Joule à une température supérieure à la
température du fluide est placé dans le sens de l’écoulement. Il se produit
alors un échange de chaleur par convection. La température d’équilibre du fil
ou du film est déterminée par la mesure de sa résistance, elle est fonction de
la puissance Joule dissipée, de la vitesse, la température et la masse
volumique du fluide
77
7.2/ Rappel de physique
7.2.1/ Débitmètre électromagnétique
Si on considère un conducteur ab se déplaçant dans un champ magnétique uniforme B,
on peut alors écrire
7.2.2/ Présentation
L’induction magnétique, de l’ordre de 10-3 à 10-2 T, est produite par 2 bobines placées
de part et d’autre de la conduite de mesure
La conduite est en matériaux amagnétique et est revêtue sur sa surface d’une couche
isolante
Deux électrodes de mesure sont placées aux extrémités du diamètre perpendiculaire au
champs B. Les bobines sont alimentées par une tension alternative (30 Hz par exemple),
afin d’éviter une polarisation des électrodes
Si on considère un conducteur ab se déplaçant dans un champ magnétique uniforme B,
on peut alors écrire
78
7.2.3/ Caractéristiques métrologiques
Les liquides doivent avoir une conductivité minimale de l’ordre
du micro S/cm (l’eau potable a une conductivité comprise
entre 200 et 1000µS/cm, l’eau pure = 0µS/cm), pour que la
résistance interne du générateur soit inférieure à la résistance
d’entrée de l’appareillage électronique
79
7.3/ Débitmètre massique thermique
7.3.1/ Présentation
• Deux capteurs de température sont placés aux points A et B, de
part et d’autre d’un élément chauffant. La différence de
température, Tb – Ta est liée au débit massique
• Le capteur fonctionne correctement dans un intervalle de débit
81
7.4.2/ Présentation
• On utilise comme capteur une portion de canalisation horizontale en forme U
soumise via un champ électromagnétique alternatif à une vibration horizontale
• Le fluide s’écoulant dans le tube est évidemment contraint de suivre cette vibration,
mais à l’entrée dans ce tube il se produit un phénomène de résistance à la déviation
et inversement à la sortie, le phénomène étant de plus inversé pendant la seconde
moitié de la période
• Il en résulte une torsion du tube détecteur dont l’amplitude est directement
proportionnelle au débit massique du fluide dans le détecteur
82
7.4.3/ Caractéristiques métrologiques
83
CIMENT
INSTRUMENTATION
Niveau
DR Mediatheque Lafarge
A.SABIL
A.SABIL
1/ Méthodes hydrostatiques
1.2/ Flotteur
• Un capteur de position est monté sur un flotteur qui se maintient à la surface du
liquide
• Le capteur délivre un signal électrique correspondant au niveau.
• Sa position est peu dépendante de la masse volumique du liquide
85
1.3/ Plongeur
• Le plongeur est un cylindre immergé dont la hauteur est au moins égale à la
hauteur maximale du liquide dans le réservoir. Il est suspendu à un capteur
dynamométrique qui se trouve soumis à une force F (le poids apparent), égale
au poids du liquide correspondant au volume immergé :
– F=P–ρxgxsxL
Avec :
» P : poids du plongeur
» s : section du plongeur
» ρ : masse volumique du liquide
» g : accélération de la pesanteur
86
1.4/ Mesure de pression
• Fonctionnement
• Un capteur de pression mesure la pression relative au fond du réservoir.
• Cette pression est l’image du niveau L du liquide :
– P = L x ρ x g soit L = P / (ρ x g)
Avec :
» P : pression
» ρ : masse volumique du liquide
» g : accélération de la pesanteur
87
Mesure en réservoir fermée
Si le réservoir est fermé, on utilise un capteur de pression différentiel.
Il existe alors deux montages différents.
Si l’atmosphère est sans condensation, on utilisera un montage avec une
canalisation sèche.
Si l’atmosphère est avec condensation, le montage utilisera une
canalisation humide
88
Mesure de masse volumique
La mesure de la différence de pression (P2 – P1) permet de
connaître la masse volumique du liquide à l’intérieur du réservoir
89
2/ Méthodes électriques
2.1/ Introduction
Ce sont les méthodes employant des capteurs spécifiques, c’est à dire
traduisant directement le niveau en signal électrique. Leur intérêt réside
dans la simplicité des dispositifs et la facilité de leur mise en œuvre
• Domaine d’utilisation
• Il est utilisable uniquement avec des liquides conducteurs, non
corrosifs et n’ayant pas en suspension une phase isolante (huile par
exemple)
• La pression est comprise entre le vide et 160 bar et une température
comprise entre – 200°C et +250°C
91
2.3/ Capteurs capacitifs
• Lorsque le liquide est isolant, un condensateur est réalisé soit par deux
électrodes cylindriques, soit par une électrode et la paroi du réservoir si celui-ci
est métallique. Le diélectrique est le liquide dans la partie immergée, l’air en
dehors. L’implantation des électrodes pour mesure en continu ou en détection
s’effectue comme pour le capteur conductimétrique
• La mesure ou la détection de niveau se ramène à la mise en variation de
capacité qui est d’autant plus importante que la constante diélectrique εr du
liquide est supérieure à celle de l’air ; on prend généralement comme
conduction d’emploi de la méthode εr>2
• Dans le cas d’un liquide conducteur, on utilise une seule électrode recouverte
d’un isolant qui constitue le diélectrique du condensateur dont l’autre est
formée par le contact du liquide conducteur
92
2.4/ Ondes acoustiques
• Principe
En mesure continue, on utilise un transducteur fonctionnant successivement en
émetteur et en récepteur.
Ce transducteur placé au sommet du réservoir émet, dans un cône de faible
ouverture, des trains d’onde acoustiques qui après réflexion sur la surface du
liquide retournent vers le transducteur qui les convertit en signal électrique
93
• Principe
94
Radar
• Le principe de fonctionnement est le même que celui des ondes acoustiques,
celle-ci sont remplacée par des ondes électromagnétiques
95
2.5/ Absorption de rayon gamma
• Principe
• La source et le détecteur sont placés à l’extérieur, de part et d’autre
du réservoir ; cette disposition est particulièrement adaptée au cas
de liquides très corrosifs ou sous haute pression ou à haute
température
• La source est un émetteur gamma. Le détecteur est soit une
chambre d’ionisation soit un ou plusieurs tubes Geiger – Muller ou un
tube photo-multiplicateur. La mesure est non intrusive, indépendante
des conditions de process variables comme la pression, la
température, la viscosité, la corrosivité, ou des éléments internes
• Inconvénient :
– Balisage obligatoire
– Stockage spécifique
– Contrôle de fuite régulière
– Formation du personnel intervenant
– Mise en rebus tout les 10 ans
96
• Le blindage de la source est réalisé de façon qu’il y ait émission d’un faisceau
avec un angle d’ouverture qui balaie la hauteur totale du réservoir d’une part et
du détecteur d’autre part. La montée du liquide dans le réservoir réduit
progressivement l’intensité de dose reçue par le détecteur dont le courant de
sortie décroît donc de façon continue, à mesure qu’augmente le niveau
• Pour les réservoirs grands ou relativement étroits, la source d’émission peut
être montée à une plus grande distance du réservoir
• Dans ce cas, des mesures de sécurité supplémentaires sont nécessaires
• Pour des étendues de mesure importante, plusieurs récepteurs peuvent être
utilisés
• L’emploi de deux sources peut être dicté non seulement pour des grandes
étendues de mesure, mais encore par l’exactitude de la mesure
97
• Détection
• En détection de niveau, la source et le détecteur sont placés en regard, au
niveau du seuil à signaler. La source convenablement orientée émet vers le
détecteur un faisceau étroit et de faible divergence, le détecteur est monté
horizontalement
• Selon que le niveau du produit est supérieur ou inférieur au seuil, le faisceau
est ou non atténué, ce qui se traduit en un signal électrique binaire fourni par le
détecteur
• Mesure de densité
On pourra utilisé cette technique pour mesurer la densité du fluide. Le
récepteur sera monté en parallèle avec la canalisation transportant le fluide
98
Comparaison des différentes méthodes
99
CIMENT
INSTRUMENTATION
Analyse
DR Mediatheque Lafarge
A.SABIL
A.SABIL
1/ Caractéristiques des gaz
1.1/ Oxygène
L’oxygène (O2) est de loin l’élément que l’on trouve le plus
abondamment dans la nature. L’oxygène représente en poids :
• 46% de l’écorce terrestre (sous forme d’oxydes,de silicates, etc…)
• 89% de l’eau présente sur Terre (sous forme moléculaire)
• 21% de l’air que nous respirons
• 62% du corps humain (sous forme moléculaire)
• Sous sa forme la plus connue (il constitue 21% de l’atmosphère),
c’est un gaz incolore, inodore et sans saveur ; il est essentiel à la vie
et réagit fortement en présence de nombreuses autres substances
chimiques
• Sa concentration dans l’air est de 20,94% vol
101
1.2/ Monoxyde de carbone
102
1.3/ Monoxyde d’azote
103
1.4/ Dioxyde de soufre
104
2/ L’échantillonnage
2.1/ Le prélèvement
Définition de la sonde de prélèvement
L’échantillon gazeux est prélevé à l’aide d’une sonde
refroidie à l’eau et nettoyée par rétro balayage. Elle
comprend un tube de sonde et une unité de filtration
Le tube de sonde est en acier inoxydable et comporte les
raccordements pour les tuyaux de refroidissement
L’unité de filtration est constituée d’un filtre chauffé monté
dans un carter (le filtre doit être chauffé au moins à 120°C
pour éviter les points de rosée acide). Elle comporte un
raccord pour la ligne de prélèvement chauffée, les deux
raccords pour l’air comprimé de nettoyage ainsi que les
raccords pour le système de refroidissement
Le nettoyage de la sonde (appelé aussi ringardage) est
assuré par de l’air comprimé, propre et sec
Le refroidissement de la canne est assuré par de l’eau ou de
l’huile
105
| Critère de sélection
106
| Critère de température : Sonde
1800°C
AO, Aluminium oxide, ceramic, 1.5m
1400°C
CrAl2O3, 1.2m 1300°C
Kanthal, 2.5m 1200°C
Incoloy 956, 2.0m
Tête de sonde
900°C
Hastelloy C 2.4610, 2.5m
600°C
Inox 1.4571, 2.5m
400°C
Titane, 2.5m
150°C
PTFE + fibre de verre 0.5m
90°C
PVDF, 1.5m
0°C
107
| Sonde de prélèvement avec filtre
Tête de sonde
108
| Flux gazeux
Gaz process
Purge
Tête de sonde
109
| Avantage du pré-filtre externe
110
| Élément chauffant pour air de ringardage
Elément chauffant
Tête de sonde
Entrée gaz
Tube 6mm
111
| La ligne chauffée
112
2.2/ Le traitement des gaz
Sortie gaz 2x GL 18
Entrée gaz
Le refroidisseur
• La réduction du diamètre de
l‘échangeur à pour effet une
accélération des gaz. Associé
à la baisse de la température
rapide les gaz et les
condensats se séparent Echange thermique
• Après le refroidisseur, le Partie froide
nouveau point de rosée est à
5°C
Sortie condensat
113
| Refroidisseur de type Peltier
| Refroidisseur à compression
Mieux adapté pour les environnement
rudes et poussiéreux
Doit être équipée d‘une pompe
péristaltique
Sortie des gaz avec un nouveau point de
rosée de +5°C ± 0,1°C
114
| Comparaison
Compresseur
Peltier
Tête de sonde
115
L’évacuation des condensats
| Pompe péristaltique
Évacuation des condensats en continue
Avec anti retour
Faible vitesse
Doit être résistants au acides Tête de sonde
| Bac de récupération
En verre ou PVC
Doit être très résistants au acides
Le niveau doit être visible
116
| Les filtres
117
| Filtre universel : principe
Tête de sonde
118
| Filtre universel : circuit gazeux
119
| Filtre anti-acide
Pour la séparation
des gaz à effet
aérosols comme le
SO2 / SO3
Entrée gaz
Utiliser des filtres Sortie gaz
avec membrane
hydrophobe intégrée
La filtration se fait de
Une précaution l’intérieur vers l’extérieur
Tête de sonde
particulière doit être
prise lors de la L’intérieur de l’élément
maintenance contre filtrant à une très grande
porosité et l’extérieur une
les attaques acides porosité moyenne
Une membrane
hydrophobe empêche les
condensats de remonter
120
| Bouteille de lavage
121
Le Débitmètre
122
| Détection débit
123
La pompe à membrane
124
3/ L’analyseur
3.1/ Méthode d’analyse
Méthode In situ
On effectue une mesure In-situ quand le système de
mesure se trouve directement dans le process
(Cheminée, four…)
Avantage :
Directement monté dans le
process, ne nécessite pas de
conditionnement des gaz.Idéal
pour la mesure d’oxygène et de
COe (CO équivalent)
Inconvénients :
Impossible d’injecter un gaz étalon
pour la calibration
Un point de mesure pour chaque
gaz à analyser (prix de revient et
de maintenance élevés si plusieurs
125 gaz à analyser)
Méthode extractive
Avantages :
Possibilité de calibration avec des
bouteilles étalon.Multiplexage des
gaz possible avec un seul point de
prélèvement
Inconvénients :
Nécessite une bonne définition du
système de conditionnement en
fonction des gaz à analyser et des
conditions
Un temps de réponse du à la
longueur de la ligne de
prélèvement, au traitement et au
126 conditionnement
3.3/ Technique d’analyse
Infra-rouge et Ultraviolet (CO/SO2/NO)
Chaque gaz est caractérisé par une longueur d’onde d’absorption spécifique
(souvent en infrarouge ou ultraviolet)
Un disque, monté directement près de la source, crée un signal périodique,
traversant une fois la chambre de mesure puis la fois suivante le gaz de référence
Ce système de disque permet donc d’envoyer vers le détecteur soit un signal calibré
(100% de la lumière quand celle ci traverse le gaz de référence) ou un signal
atténué par l’absorption du gaz lorsque celui ci traverse la chambre de mesure
Une relation entre les amplitudes permet donc de déterminer la concentration du
gaz
Etage amplification
Détecteur
Fenêtre
Sortie gaz
Chambre de référence
Chambre de mesure
Entrée gaz
Disque
Source IR
127
Paramagnétique
La plupart des gaz sont légèrement diamagnétique et repoussés d’un champ
magnétique. L’oxygène fonctionne différemment, c’est un gaz paramagnétique, ce qui
signifie qu’il est attiré par un champ magnétique
Deux sphères, chargées en Azote (l’Azote est amagnétique), sont montées sur un
filament en platine assurant ainsi une libre rotation autour du filament. Un faisceau
lumineux est réfléchi sur un détecteur au travers d’un miroir qui est lui aussi monté sur le
filament entre les 2 sphères. Un fort champ magnétique est crée autour du système. Les
molécules d’oxygène en entrant dans la cellule sont attirées par le champ magnétique le
plus élevé. La pression partielle augmente et fait pivoter l’ensemble sphère + miroir. Le
faisceau lumineux n’est plus renvoyé vers le détecteur et un courant électrique est alors
généré afin de ramener le miroir à son emplacement d’origine. Ce courant est mesuré et
permet de déterminer la quantité exacte d’oxygène contenu dans le gaz ambiant
128
3.4/ Gaz étalon
Afin d’assurer le bon fonctionnement et un contrôle de
l’analyseur, des bouteilles de gaz étalon sont
nécessaires. Ces gaz ont une durée de stabilité qui varie
entre 1 à 3 ans. Pour cette raison, nous recommandons
de ne pas stocker ces bouteilles et d’utiliser plutôt de
petites bouteilles (type B5 par exemple correspondant à
5 litres de gaz) qui seront plus facile à manipuler
129
3.5/ Gaz étalon
130
CIMENT
INSTRUMENTATION
Pesage
DR Mediatheque Lafarge
A.SABIL
A.SABIL
1/ Mesure de débit des solides
1.1/ Introduction
• Dans un système de pesage statique (par exemple une balance de
lettre) , le système est beaucoup plus simple et l’arrangement des
différents éléments est très facile (il suffit d’un plateau, un système
de pesage et un afficheur)
• L’article à peser ne se déplace pas pendant la mesure
• Dans un système de pesage dynamique , la méthode de mesure
n’est pas si évidente…
132
2/ Pesage sur bande transporteuse
2.1/ Introduction
Pour comprendre le principe de pesage, nous considérons les deux rouleaux
qui déterminerons le pont de pesage
L
D D
F/2 F F F/2
F/2
F
F/2
Nous observons la quantité de matière sur la première moitié du pont de pesage. Cette
quantité à une masse qui donne une force F
Nous pouvons assimiler cette quantité à un corps solide se reposant sur ses deux
extrémités. La moitié du poids sera transmise au rouleau fixe (F/2)
Et la deuxième partie sera transmise au rouleau de pesage (F/2)
Même raisonnement pour l’autre partie du pont avec F
Et le résultat final est que le rouleau de pesage reçoit la moitié de tout le poids de matériel
contenu sur le pont de pesage
134
2.2/ Action dynamique
L
Pesage
utile
136
2.3/ Position du pont de pesage
Toujours dans l’exemple d’un transporteur horizontale, nous voyons maintenant
comment être sûrs que la longueur qui à été définie pour le doseur est
conforme au calcul et au paramètre du contrôleur
L
OK
La meilleure manière d’être sûre que les deux rouleaux détermine la longueur
du pont c’est de les avoirs plus haut que tous les autres rouleaux du
convoyeur. Pour cela on peut installer des cales
De cette façon, le contact entre la bande et les rouleaux est garanti
Et la longueur du pont est correctement définie
137
Si aucune cale n’est employée, ou si quelques rouleaux du convoyeur sont
plus hauts que le pont de pesage, la bande à vide, peut ne plus toucher les
rouleaux du pont de pesage
L????
PAS OK
Dans ce cas là, le poids de la bande transporteuse n’est pas mesurée
correctement et lorsque la bande sera chargée de matière et que le contact
avec les rouleau se fera, alors le poids de la bande sera considéré comme de
la matière
Dans une telle configuration, la longueur de pesage n’est pas mécaniquement
déterminée et la force (kilogramme) ne peut être traduite en charge (kg/m)
138
2.4/ Position du rouleau de pesage
• Nous supposons maintenant que le pont de pesage est correctement installé
• Un autre aspect important sera l’alignement du rouleau de pesage avec les
deux autres rouleaux
OK
PAS OK
PAS OK
140
• La tolérance pour un bon alignement est de +/- 2mm
• Plusieurs raisons peuvent remettre en cause un bon alignement initial :
– Les trois rouleaux du pont de pesage peuvent devenir sales et leur
diamètre original peut changer ou la rotation n’est plus circulaire (rouleau
ovalisé)
– La bande peut après réparation une épaisseur différente au niveau de la
jonction et à chaque passage devant le rouleau de pesage, elle est
comme si le rouleau était plus bas
– Une bande mal tendue
141
3/ Pesage de matière pulvérisé
3.1/ Introduction
• Dans le cas de matière fine (farine de cru, charbon pulvérisé, farine animale…)
on ne peut pas utiliser de doseur à bande classique pour une question pratique
et d’environnement (poussières)
• La matière se comporte dans ces cas là comme un liquide rendant difficile la
maîtrise et le pesage
142
• La plaque sensible à été étudié de façon à n’avoir qu’un seul déplacement
possible : un mouvement horizontale
• Ce qui en résulte que pour une force Fi seule la composante Fh va être mesuré
• Ce système va donc ignorer la force Fv permettant ainsi de garantir qu’un
changement de poids de la plaque par usure ou dépôt de matière ne va pas
perturber le zéro ou la sensibilité du système
• Pour le contrôle, une trémie intermédiaire monté sur pesons peut être installé
entre le silo et la plaque à impact. Lors de la calibration l’extraction est arrêté,
et la matière n’est extraite que de la trémie intermédiaire
143
3.3/ Le système Coriolis
144
3.4/ Le système à perte de charge
Le principe de ce système est d’utiliser La perte de poids de la trémie comme référence de
débit. La régulation se fait sur l’extraction de la trémie
HL
Trois pesons donnent la POIDS
valeur du poids
Le trémie et la vis LL
3 X.400 V
M
La vis et le bas de la trémie sont
toujours plein de matière
Un joint flexible pour la sortie de vis
Table de Au besoin une
Le perte de poids Débit conversion A correction est
dP
correspond au débit dt D appliqué à la
vitesse
P.I.D.
Le débit est comparé à la
VOLUMÉTRIQUE
consigne
145 Consigne GRAVIMÉTRIQUE
CIMENT
INSTRUMENTATION
Régulation
DR Mediatheque Lafarge
A.SABIL
A.SABIL
1/ Présentation
1.1/ Définitions
148
1.3/ Influence de la régulation
Bonne régulation
Régulation idéale
149
1.4/ Les servomécanismes
• On appelle servomécanisme, un système asservi dont le rôle
consiste à amplifier la puissance et dont la grandeur réglée est une
grandeur mécanique tel qu’un effort, un couple, une position ou l’une
de ses dérivées par rapport au temps, comme la vitesse ou
l’accélération
150
2/ Schémas de représentation
2.1/ Schéma TI
La norme NF E 04-203 définit la représentation symbolique des
régulations, mesures et automatisme des processus industriels.
Les instruments utilisés sont représentés par des cercles entourant
des lettres définissant la grandeur physique réglée et leur fonction.
La première lettre définie la grandeur physique réglée, les suivantes
la fonction des instruments
Grandeur concernée
151
2.2 / Schéma fonctionnel
– Sommateur et soustracteur :
Ce bloc représente l’addition ou la soustraction de
grandeurs physique de même nature
Sommateur Soustracteur
152
Représentation d’une boucle de régulation fermée :
153
3/ Caractéristiques statiques et dynamiques
d’un procédé
3.1/ Stabilité
• Procédés naturellement stables
• Définition :
– Un procédé est dit naturellement stable si à une variation finie de la grandeur réglante E
correspond une variation finie de la grandeur réglée S
Remarque :
• On dit qu’un procédé est de type intégrateur, si pour une entrée E constante, la
sortie S est une droite à pente constante
154
3.2/ Régime transitoire – Régime permanent
Définition :
• On dit que le système fonctionne en régime permanent ou établi,
lorsque son évolution dans le temps est stabilisée
• Dans le cas contraire, on parle de régime transitoire. Pour passer
d’un régime permanent à un autre, le système passe par un régime
transitoire
155
3.3/ Caractéristique statiques d’un procédé
Caractéristique statique :
• La caractéristique statique est la courbe représentative de la grandeur de
sortie S en fonction de la grandeur d’entrée E: S=f(E)
– Remarque : on ne peut tracer la caractéristique statique que d’un système
stable
• Gain statique :
– Si le système est naturellement stable, le gain statique est le rapport entre la
variation de la grandeur d’entrée E et la variation de la grandeur de sortie S
• Erreur statique :
– Si le système est stable, l’erreur statique est la différence entre la consigne W
et la mesure de la valeur réglée X
156
3.4/ Caractéristique dynamiques d’un procédé
Temps de réponse :
• C’est l’aptitude du système à suivre les variations de la grandeur
réglante. Dans le cas d’un échelon de la grandeur réglante, la croissance
de la grandeur réglée définit les différents temps de réponse
Dépassement:
• Le premier dépassement permet de qualifier la stabilité d’un système.
Plus celui-ci sera important, plus le système sera proche de l’instabilité
– Dans certaine régulation, aucun dépassement n’est toléré
– Dans l’exemple ci avant le premier dépassement est de 20%
157
4/ Les régulateurs
4.1/ Structure de principe d’un régulateur
Définition :
• Un procédé est direct, quand sa sortie varie dans le même sens que son entrée
• Dans un régulateur, la mesure est considérée comme une entrée
• Dans le cas contraire, le procédé est dit inverse
Choix du sens d’action du régulateur :
• Si le procédé est direct : il faut mettre le sens d’action du régulateur sur inverse
Si le procédé est inverse : il faut mettre le sens d’action du régulateur sur directe
5.1/ Présentation
• La fonctionnement se caractérise par deux états possibles pour la
commande. Celui qui correspond à la commande maximale (100%)
et celui qui correspond à la commande minimale (0%)
• Un seuil hystérésis limite la fréquence de commutation du système
pour éviter une fatigue prématurée des organes de réglages
• Le réglage du régulateur se fait à l’aide de deux paramètres :
– La consigne W, fournie en unité de mesure
– Le seuil DIFF est donné en % de la consigne ou en grandeur
process (ex:+/- 2°)
• Ainsi dans le cas d’ un régulateur à action inverse, on a le
fonctionnement ci dessous
160
5.2/ Fonctionnement
Remarque : sauf exception, la mesure ne peut pas être constante dans ce type
de régulation. Le système est en régime d’instabilité entretenue
5.3/ Influence du paramètre hystérésis
• La valeur d’hystérésis influe sur la fréquence des commutations et
l’amplitude de la variation de la grandeur mesurée. Plus il est faible, plus
la fréquence est élevée, moins l’amplitude est grande. Une augmentation
de la fréquence réduit d’autant la durée de vie de l’organe de réglage
(sauf pour les systèmes statiques)
• Ce système simple peut s’appliquer au système à forte inertie ou temps
161 de réponse long
6/ Régulation Proportionnelle Intégrale
Dérivée - PID
6.1/ Action proportionnelle
Rappel :
• Pleine échelle : c’est l’ensemble des valeurs que peut prendre l’entrée
mesure du régulateur ; X de 0% à 100%. Elle est généralement réglée au
niveau du régulateur par deux paramètres, Xmin et Xmax
Présentation :
• La commande Y du régulateur est proportionnelle à l’erreur mesure
consigne (W-X)
• Le régulateur agit en amplificateur ou multiplicateur de l’erreur, son
coefficient peut être appelé bande proportionnelle ou gain
• La bande proportionnelle est définie en % de l’écart mesure consigne
• Le gain est un coefficient numérique, exemple si G= 0.5 et écart = 1 la
sortie = 0.5
162
Fonctionnement
• Lors d’une variation en échelon de la consigne, on a :
163
Détermination du point de fonctionnement :
La régulation d’un procédé peut être représentée par le schéma suivant :
164
Influence de la bande proportionnelle :
• Comportement statique : on s’aperçoit graphiquement que plus la bande
proportionnelle est petite, plus l’erreur en régime permanent est petite.
Dans le graphe ci-après, Xp1 < Xp
Si la bande
proportionnelle se
rapproche de 0, le
système devient instable
En effet, un
fonctionnement en TOR
correspond à une bande
proportionnelle nulle
165
Représentation fonctionnelle d’une régulation proportionnelle :
• Dans le cas d’une régulation à action inverse, on peut représenter le
régulateur dans un schéma fonctionnel de la manière suivante :
166
6.2/ Action intégrale
Influence de la perturbation sur la valeur statique Influence du changement de consigne sur l’erreur statique
On s’aperçoit alors qu’il serait bien d’avoir une action de type décalage
qui évolue dans le temps : c’est l’action intégrale
167
Qu’est ce qu’une action intégrale ?
• On veut :
– Une action qui évolue dans le temps
– Une action qui tend à annuler l’erreur statique
• Cette fonction est remplie par l’opérateur mathématique : intégral par
rapport au temps
• Ainsi, dans un régulateur, on définie l’action intégrale à partir d’un des
deux paramètres Ti ou Ki avec :
Action conjuguée PI
• En générale, le régulateur ne fonctionne pas en action intégrale pure
(trop instable). Il fonctionne en correcteur Proportionnel Intégral (PI)
• Le couple, Bande proportionnelle – Temps intégral, définit deux types
de fonctionnement
170
6.2/ Action dérivée
171
Supprimer l’action dérivée
• Pour annuler l’action intégrale, il suffit de mettre Td à zéro
172
Déterminer la structure interne d’un régulateur
• Mettre le régulateur en mode automatique, et le système en boucle
ouverte
• On regarde la commande Y du régulateur en réponse à un échelon
de la mesure X
• Pour avoir des mesures aisées, on prendra les valeurs suivantes :
– Xp = 100% ou 50%
– Ti = 10 s
– Td = 10 s
173
Influence du paramètre temps dérivé
• Comportement statique : Aucune influence
• Comportement dynamique : Plus Td est grand, plus le système est
rapide
174
7/ Méthodes simples de détermination des
actions P,I et D
7.1/ Principes fondamentaux
175
7.2/ Les modèles de base
176
• Premier ordre à gain unitaire :
Étape 1 :
• Autour du point de fonctionnement, on relève la réponse du système,
à un échelon du signal de sortie Y du régulateur,sans saturer X
180
7.4/ Réglage en boucle fermée
Méthode de Ziegler Nichols
• Étape 1 :
– Le système est en régulation proportionnelle (actions intégrale et dérivée
annulées). On diminue la bande proportionnelle jusqu’à obtenir un système en
début d’instabilité, le signal de mesure X et la sortie du régulateur Y sont
périodiques, sans saturation
• Étape 2 :
– On relève alors la valeur de la bande proportionnelle Xpc, ainsi que la période
des oscillation Tc
• Étape 3 :
– La mesure de la période des oscillations Tc et Xpc permettent de calculer les
actions PID du régulateur
181
Remarque :
• Cette méthode a été établie à partir d’expérimentations sur divers
systèmes à régler en retenant comme critère un bon amortissement dans
le fonctionnement en régulation. Elle donne des résultats variables, il faut
parfois retoucher les réglages pour obtenir des résultats de performance
(stabilité, précision, rapidité) plus proches de ceux désirés
Méthode du régleur
• C’est une méthode qui échappe au cas général
• Le réglage du régulateur se fait par petit pas. Le système fonctionnant en
boucle fermée, autour du point de consigne :
• En régulation proportionnelle, on cherche la bande proportionnelle
correcte en observant la réponse du système à un échelon de consigne
182
En régulation proportionnelle intégrale, on cherche le temps intégral
correct en observant la réponse du système à un échelon de consigne
183
8/ Étude de divers types de boucles de
régulation
8.1/ Boucle fermée simple
C’est la régulation que l’on a étudiée jusqu’à présent. La mesure est
comparée à la consigne afin de calculer le signal de commande.
Cette régulation est d’autant moins adaptée que le temps mort est
grand
8.2/ Boucle de régulation cascade
• Une régulation cascade est composée de deux boucles imbriquées.
Le système peut être décomposé en deux sous systèmes liés par
une grandeur intermédiaire mesurable. Une première boucle, la
boucle esclave, a pour grandeur réglée cette grandeur intermédiaire
• La deuxième boucle, la boucle maître, a pour grandeur réglée la
grandeur réglée de la régulation cascade et commande la consigne
de la régulation esclave
184
Exemple d’utilisation :
• On peut utiliser une régulation cascade dans une régulation de
niveau. La boucle esclave est la régulation du débit d’alimentation du
réservoir
• Ce type de régulation se justifie quand on a une grande inertie du
système vis à vis d’une perturbation sur la grandeur réglante, ou sur
une grandeur intermédiaire
• Il faut d’abord régler la boucle interne, puis la boucle externe avec le
régulateur fermé
185
8.3/ Boucle de régulation de rapport
– Exemple d’utilisation :
On peut utiliser une régulation de rapport pour établir le rapport air /
combustible d’une régulation de combustible
186
8.4/ Boucle de régulation prédictive – mixte
– Exemple d’utilisation :
Dans cette régulation de température, la mesure du débit du liquide
chauffé, permet d’anticiper la baisse de température engendrée par
une augmentation du débit d’eau
187
8.5/ Boucle de régulation par partage d’étendue
– Exemple d’utilisation :
Pour éviter les problèmes de cavitation, on utilise deux vannes de
régulation avec des capacités de débits différents. Une vanne sera
utilisée pour contrôler les débits importants, l’autre pour les débits
faibles
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