TCM Chapitre2

Comportement
des matériaux
1. Principales classes de comportement
2. Plasticité cristalline
3. Comportements lors de la mise en forme
4. Comportements en service
5. Le cas des matériaux adaptatifs
II- 1
2 D21 Ch. II Comportement des matériaux
1. Principales classes de
comportement
Question posée : quelle est la réponse d’un volume V de matière
soumis à un ensemble de sollicitation ?
Forces, déplacement imposé, champ de température
champ électrique, champ magnétique, …
r r
θ(r ) E (r ) H(r ) Exemple : Traction uniaxiale
ST rd Déplacement
u imposé
rd r Su
F
V Surface
( )
libre
σ& (r ) = f ε& (r ), θ& (r ), E& (r ), H
& (r ),....
(
ε& (r ) = g σ& (r ), θ& (r ), E& (r ), H )
& (r ),.... Loi de comportement
II- 2
Applications des lois de
comportement
• Calcul et dimensionnement des structures
• Prévision du comportement en service des structures

soumises à des sollicitations complexes
• Simulation et optimisation des opérations de mise en forme
• Création et amélioration de matériaux nouveaux
Lien pratique
et
physiquement fondée
Caractéristiques microstructurale Comportement macroscopique
II- 3
Résolution d’un problème de mécanique
• Loi de comportement = loi d’état du matériau
Gaz parfait
Exemples PV=nRT
Paramètres matériau Variables de contrôle
Outil de base :
la thermodynamique σij = Cijklεkl Elasticité
• Equations de base de la mécanique

r r
div σ( r ) + f ( r ) = 0
1
(
εij = u i, j + u j,i
2
)
Equation d’équilibre Compatibilité des déformations
• Conditions aux limites rd r rd r

u = u0 F = F0
II- 4
Identification des lois de comportement
Analyse de contrainte par DRX Cartographie d’orientation par EBSD
Camera
CCD
Grille
Détermination des modules élastiques Mesure de champs cinématique

par mesure ultrasonore Doc. ENSAM Chalons
II- 5
Application en magnétoformage
avant
Emboutissage
Ii
nd
uit
B Générateur
I Pm
B agn
après
Générateur
Force de Laplace : Générateur
dF = I .dl ∧ B
Formage de
jantes
aluminium
(épaisseur
5mm)
Magnéto soudage Magnéto soudage

Aluminium – acier inoxydable Aluminium - titane
Source : Document Ecole Centrale de Nantes

II- 6
Application en microtechnique
Chargement électrostatique
Bicouches SiO2 / Au
Source : document ENS Cachan, ESPCI

II- 7
(c) 0
Autres exemples
o
PMN-32%PT, [110], 20 C
-5
Comportement d’un monocristal -10

piézoélectrique PMN-32%PT
σ 22 (MPa)
pour différent champs électrique -15
[C. Lynch, Georgia Tech]
0 MV/m
E3 -20 0.25 MV/m
0.50 MV/m
σ22 0.75 MV/m
-25
R 1 MV/m
-30
-0.3 -0.2 -0.1 0 0.1
ε 22 (%)
Comportement à différentes températures

de l ’acier austénitique instable AISI304.
II- 8
1400
Traction uniaxiale
1200
Contrainte vraie (MPa)

1000
800
Cisaillement
600
Influence du mode de sollicitation

Acier multiphasé (austénite 17,5% ; ferroté 55% ; bainite 27,5%)
400
200 [UCL, Belgique]
0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25 0,3 0,35
Déformation vraie
500
Contrainte macroscopique (MPa)
450
400 10000 min.
1000 min.
350 100 min.
300 20 min. Prédéformation 2%
1 min.
250
200 Chauffage 170°C
150
Influence du temps de maintien
Acier à Bake Hardening
100 prédéformation
50
0
0 0,02 0,04 0,06 0,08 0,1 0,12
Déformation macroscopique
II- 9
Bake-Hardening dans les aciers
stress
H
σel After Baking
BHX (painting)
σp 300 MPa
Thèse S. Berbenni
LPMM
After stamping
‘ BH ’
250 MPa
strain
pre-strain Ageing (T,t)
Temps courts Temps long
Atmosphère de Cottrell 2 mécanismes

Clusters
(atomes de C)
et/ou précipités
II- 10
Changement de trajet dans les aciers
σ D B C Bauschinger
C B Cisaillement
Trajet
A Orthogonal
ε
A Recuit D Orthogonal
Trajet
Bauschinger
Trajets
Monotones
[LPMTM, Paris 13, 2000]
II- 11
Rappel : ε& =
dε
dt
[s ] −1
Influence de la vitesse de sollicitation Influence de la température

Acier ARCELOR à transformation de phase pour un aluminium
[A. Rusinek, LPMM] [A. Rusinek, LPMM]
II- 12
1200
1000 a Influence de la vitesse de sollicitation

800 b sur un acier austénitique instable 301 LN
Stress (MPa)
Stress(MPa)
[R. Berrahmoune, LPMM]

600
400
200 ε’ =6. 10-4 s-1

a: V=2mm/min
ε’ =6. 10-3 s-1
b: V=20mm/min
0
0 10 20 30 40 50
Strain (%)
Influence de la vitesse de sollicitation

sur la contrainte d’écoulement
à ε = 0,15 pour un cuivre recuit
[A. Molinari, LPMM]
II- 13
Du Micro au Macro
Mécanismes
élémentaires de
déformation
Hétérogénéité Comportement
microstructurale de chaque phase
100 µm
Comportement
1600 2
1,8
1400
moyen du VER 1,6
F raction volum ique de M artensite

1200
C ontrainte équivalente (M Pa)

1,4
1000
1,2
800 1
0,8
600
0,6
400
0,4
Comportement 200
0,2
macroscopique
0 0
0 0,05 0,1 0,15 0,2 0,25
Déformation totale
II- 14
Méthodologie
• Choix de l’échelle de description

• Analyse des mécanismes de déformation significatifs
• Définition du Volume Elémentaire Représentatif
• Modélisation du comportement de chaque phase
• Modélisation du comportement du VER
Comportement d’un monocristal Ni3Al Emboutissage d’une tôle en acier TRIP

[D. McDowell, Georgia Tech] [Thèse Régis Kubler, LPMM]
II- 15
Exemple : méthodologie de l’ERT Mise en forme de l’acier
« Développement d’outils d’optimisation de la microstructure
de l’acier pour une meilleure réponse aux besoins des utilisateurs »
Responsable :Véronique Favier
Equipe de Recherche Technologique

II- 16
Différente classes de comportement
- Comportements dépendant et indépendant du temps
σ ε& 3 σ
ε& 2 ε&1 ≠ ε& 2 ≠ ε& 3
ε&1
ε ε
- Comportements héréditaire et non héréditaire
σ σ
ε ε
- Matériaux vieillissant et non vieillissant
σ σ
t2 t1 ≠ t 2
t1
ε ε
II- 17
Elasticité, anélasticité, inélasticité
• Elasticité : Relation bi-univoque réversible entre σ et ε
σ
σ0
ε0 ε
• Anélasticité : Dissipatif, réversible.
σ
Energie dissipée
ε
Exemple la viscoélasticité
II- 18
Comportement élastique
Paramètre de charge Analogie mécanique : le ressort
dσ
Q
dε Q
Module tangent
σ
Module sécant q
ε
f (Q ; q ) = 0
Paramètre de déformation q
Q Elastique Elasticité linéaire
Q = Aq + Bq 2 + Cq 3 + ...
rigidifiant
Elastique assouplissant
Elasticité linéaire
σ dσ
=
ε dε
Energie de déformation q
Q= E q Loi de Hooke
II- 19
Comportement visqueux
« Tout solide est un fluide qui s’ignore »
Paramètre de charge J. Lemaitre, J.L. Chaboche
dσ
Q Analogie mécanique : l’amortisseur
Viscosité dε&
tangente
Q
Viscosité σ
sécante
ε&
Vitesse de déformation
.
q
Q Comportement f (Q ; q& ) = 0 Viscosité pure
épaississant
Viscosité linéaire
Viscosité linéaire
σ dσ
Comportement =
fluidifiant . ε& dε&
q Q = η q& Loi de Newton
II- 20
Comportement visqueux (suite)
Sensibilité à la vitesse
de déformation Energie de déformation
Q q& 2 Q
Energie dissipée (chaleur)
q& 1
Energie
stockée
q q
Origine physique :
Mouvements réversibles retardés

Dissipation de
de dislocation
l’énergie mécanique
de défauts ponctuels
Mécanismes sensibles à la température
Les effets augmentent avec θ
II- 21
Différents comportement visqueux
Viscoélasticité Viscoplasticité
Q Q
q q
Fluage Relaxation
ε(t) σ(t) ∆l
σ = constante ε = constante
ε0
Déformation instantanée
temps temps
II- 22
Comportement inélastique
Mouvement de défauts du réseau cristallin
Maclage
Mouvement de dislocations
• Dislocations
• Plan de macle
• Transformation de phase
Transformation de phase
II- 23
Comportement plastique
Plastique pur
σ
Inélastique à seuil
Instabilité plastique
ε
Elasto-plastique avec écrouissage
σ σ
ε ε
II- 24
Module Plasticité
Q d’écrouissage avec Analogie mécanique :
écrouissage Patin à frottement sec
Plasticité
parfaite
q
Energie de déformation
Q
Energie
stockée
Energie dissipée
(chaleur)
q
II- 25
2. Plasticité cristalline
σ
επ ε
Plusieurs mécanismes possibles :
• Cisaillement par mouvement de dislocation
• Transport de matière
• Glissement au joints de grains
• Maclage
II- 26
Plasticité par mouvement de dislocations
τ F
Elastique si
τ
χ θ
g
τ < τcr
n
τ Plastique si
F
τ = τcr
Prépondérant à basse température : T < 0,5 Tf
II- 27
Cission critique de glissement
χ
F
Plan de θ
glissement
section S
χ θ
n g
Direction de
τ glissement
Exemple réseau CFC

τ = σ0 cos θ cosχ
24 systèmes de glissement
4 plans de glissement, 3 directions par plan
Facteur de Schmid [111] (110)
II- 28
Cission critique de glissement
Métaux hexagonaux compacts (hc)
<11-20>
<11-20>
basal prismatique
(0001) (1-100)
<11-23> <11-23>
Exemple réseau CC
<11-20>
24 systèmes de glissement
6 plans de glissement [110]
2 directions par plan (111) pyramidal de 1ère espèce pyramidal de 2ième espèce
(1-101) (11-22)
Glissement sur les systèmes de facteur de Schmid maximum

II- 29
Surface de plasticité du
monocristal
τ < τcr
Comportement élastique
τ = τcr
Activation d’un système
de glissement
II- 30
Obstacles au mouvement des dislocations
Eléments interagissant avec les dislocations :
1. Réseau cristallin -> τo

2. Éléments d’alliage -> τss
3. Autres dislocations -> τd
4. Joints de grain/phase -> τgb
5. Précipités -> τp
τcr = τo + τss + τd + τgb + τ p

II- 31
Différents stades d’écrouissage
du monocristal
µ/200
σ
Stade III
Stade II
Stade I :
ε
Stade I : Glissement facile - Activation d’un seul système de glissement
Ligne de glissement longues et rectilignes
Stade II : Activation de systèmes secondaires –Le durcissement augmente
Formation d’écheveaux de dislocations
Stade III : Formation de cellules de dislocation
II- 32
Déformation plastique à froid
Déformation associée à l’activation d’un système de glissement
x1 γ
n m εijp =
1
2
( )
n i m j + n jmi γ = R ij γ
n : Normale au plan de glissement

m : Direction de glissement
γ : Intensité du glissement
x1 = sur ce système
R : Tenseur d’orientation du système
Déformation d’un cristal selon un ou plusieurs systèmes de glissement
1 n n
εijp = ∫ εij (r )dV = ∑ R ij γ
p
V V n
II- 33
Conséquence : Anisotropie
de la déformation plastique
n n
εijTotal = εije + εijp = Sijkl σ kl + ∑ R ij γ Dans hypothèse
petite déformation
n
Déformation élastique Déformation plastique

Isotrope ou Anisotrope
II- 34
Incompatibilité de la déformation
plastique
Exemple : déformation d’un bicristal
• Déformation élastique additionnelle
Contraintes internes σij = Cijkl ε ekl
• Activation de systèmes de glissement secondaires
II- 35
Hétérogénéité de la déformation
plastique
II- 36
Déformation plastique par maclage
Aciers TWIP
Fe-Mn-Si
Système de maclage
II- 37
3. Comportements lors de la
mise en forme
• Grande déformation
• Pièces de forme complexe
• Opérations successives
• Etat de sollicitation complexe
• Traitements thermiques intermédiaires
• Déformation plastique à froid
• Mise en forme à mi-chaud
• Mise en forme à chaud
• Mise en forme à l’état semi-solide (Thixoforgeage)
II- 38
Différentes classes de modèle
« Une loi est un modèle qui n’est plus (et pas encore) contesté »
J. Lemaitre, J.L. Chaboche
• Description point par point !!!
• Modèles macroscopiques
σ Exemple loi de Ramberg-Osgood
σ = σy + K ε( )p n
ε 2 paramètres matériaux K et n
• Méthodes d’homogénéisation
Eléments finis Transition d’échelle
II- 39
Ecrouissage isotrope et cinématique
σ σ
σy
σy R + σy
σy
σy
εp εp
R + σy
Effet Bauschinger
Interaction avec la forêt Interaction dislocations/précipités
II- 40
Surfaces de charge
σ3
( )
f σij = 0
f (σ1, σ 2 , σ3 ) = 0
f (I1, I 2 , I3 ) = 0
σ1 Von Mises σ2 f (J 2 , J 3 ) = 0
f (J 2 , J 3 ) = 0
J2 − K2 = 0
II- 41
Comportement à mi-chaud
σy ⎡ mQ ⎤ & m(T )
σ max = σ0 exp ⎢ ε
α+Fe3C α+γ γ ⎥
400 ⎣ RT ⎦
5. 10-3 s-1
5. 10-2 s-1 0,10 ≤ m(T ) ≤ 0,18
200
m
α+Fe3C α+γ γ
0
0,2
0,5 0,6 0,7 T/Tf
Evolution de la limite élastique en traction 0,1
avec la température et la vitesse de déformation
pour un acier XC42 (IRSID)
0,5 0,6 0,7 T/Tf
m : Coefficient de sensibilité à la vitesse

Q : Energie d’activation
II- 42
Modèles rhéologiques
Modèles 1D simples, illustrant les différents comportements
Elasticité
Q
f (Q ; q ) = 0
q
Viscosité
Q
f (Q ; q& ) = 0
Plasticité Attention :
ne pas chercher de bases physiques
à ces modèles
II- 43
Modèles de plasticité
Fonction de charge
F(σ) = σ - σy
Domaine élastique si : f<0

.
Décharge élastique si : f=0 et f<0
.
Ecoulement plastique si : f= 0 et f=0
II- 44
Viscoélasticité uniaxiale
Maxwell : ε& = σ& / E 0 + σ / η
Voigt : ε& = (σ − Hε ) / η
II- 45
Exemple de modèles composés
II- 46
Viscoplasticité uniaxiale
ε& vp = 0 σ p = σ − Hε vp ≤ σy
ε& vp > 0 σ p = σ − Hε vp − ηε& vp = σ y
ε& vp < 0 σ p = σ − Hε vp − ηε& vp = −σ y
II- 47
Bases de thermodynamique
Intérêt de la thermodynamique ?
Support rigoureux pour :
• Déterminer la réponse d’un système à un ensemble

de sollicitations extérieures
• Définir l’état d’un système dans des conditions

données (température, pression, volume, …)
Premier principe Conservation de l’énergie
Hypothèse système fermé Conservation de la matière
II- 48
Premier principe
r
d
(E + K ) = Pext + Q q
dt
E = ∫ ρ e dV Energie interne Taux de chaleur reçu

V
Energie cinétique Puissance des efforts
1 extérieurs
2∫
dK = ρ v i v i dV
V
Q=− ∫ qi n i dS + ∫ r dV
∂V V
Pext = ∫ Ti vi dS + ∫ fi vi dV
∂V V
f
ρ e& = σij ε& ij + r − q i, j
T
Forme locale du 1er principe
II- 49
Second principe
Second principe : Le taux d’entropie est supérieur ou égal

au taux d’entropie liée aux échanges de chaleur.
d r q ini
dt ∫ ρ η dV ≥ ∫ T dV − ∫ T
dS
V V ∂V
Forme locale du second principe :
σij ε& ij − ρ (e& − T η& ) −

qi Inégalité de
T,i ≥ 0 Clausius-Duhem
T
II- 50
Dissipation intrinsèque
Remarque : En l’absence d ’échange de chaleur T, i = 0
∂T
(grad T = 0 ; =0 )
∂x
σij ε& ij − ρ (e& − T η& ) ≥ 0 Le système

dissipe
Exemples :
Puissance Energie Production Elévation de température
reçu interne d ’entropie lors de l’emboutissage
ou du laminage
On note D
la dissipation
D = σij ε& ij − ρ e& + ρT η& ≥ 0
II- 51
Méthode de l’état local
« A chaque phénomène sa variable, à chaque variable sa loi d’évolution »
J. Lemaitre, J.L. Chaboche
Variables d’état
Hypothèse : Le système reste à chaque instant à l’équilibre
Les phénomènes ultra-rapides sont exclus
Ces variables décrivent plus ou moins finement les phénomènes physiques
• Variables observables
Variables imposées par la nature du chargement thermomécanique
La température T
La déformation totale εTotale
En élasticité l’état thermodynamique ne dépend que des variables observables
• Variables internes σ
ε Total = ε e + ε p
Exemple : plasticité parfaite Deux variables internes
ε
Pour les phénomènes dissipatifs, l’état actuel dépend de l’histoire du chargement

II- 52
4. Comportements en service
II- 53
Catégories de lois*
• Les modèles de conception de structure (modèles, codes)
Simples d’utilisation. La robustesse prime sur la performance.
Stockage des connaissances acquises sur des conceptions analogues.
Règles de construction qui interviennent dans de nombreux secteurs industriels
pour lesquels la sûreté est prépondérante.
• Les modèles d’analyse de structure (modèles phénoménologiques)

Destinés à l’étude de problèmes de champ sur un objet dont la géométrie,
les matériaux, les conditions aux limites et les chargements sont connus.
Les limites de ces modèles sont liées à la connaissance des paramètres du modèle
et aux possibilités de résolution sous forme approchée du problème.
La performance et la robustesse font l’objet d’un compromis.
• Les modèles de compréhension du comportement de la matière

(modèles multi-échelles)
Compréhension fine du comportement à l’échelle locale.
La performance prime complètement sur la robustesse.
* Classement emprunté à Didier Marquis

II- 54
Le concept de mécanique des matériaux
• 1980 : Il y a un matériau dans la structure
• 1990 : Il y a une microstructure dans le matériau
• 2000 : Continuité entre structure, matériau

et microstructures
Exposé à l’Académie des Technologies, 3 Novembre 2003 (G. Cailletaud et al.)
II- 55
Exposé à l’Académie des Technologies, 3 Novembre 2003 (G. Cailletaud et al.)
II- 56
II- 57
Le top 500
Centre de calcul
Ecole des Mines de Paris
Centre des Matériaux
Source Académie des Technologies, 2003
Contraintes
équivalentes
de Mises
II- 58
Etat de contrainte intra-granulaire
Contraintes et déformations locales après une déformation globale de 1,5 %
Résultat Ecole des Mines de Paris
II- 59
Aube de turbine : calcul sur quelques centaines de cycles
Température
Temps
Modèle cristallographie de monocristal
Résultat Ecole des Mines de Paris - SNECMA
II- 60
Résultat Ecole des Mines de Paris
II- 61
5. Le cas des matériaux
adaptatifs
• Alliages à mémoire de forme
• Matériaux piézoélectriques
• Matériaux magnétostrictifs
• Polymères électroactifs (EAP)
II- 62
Alliages à mémoire de forme
Ni-Ti Cu-Zn-Al Cu-Al-Be Cu-Al-Ni Ni-Al Au-Cd …...
Stress (MPa)
Austenite
1000 -
T > Ms
Martensite
T < Ms
Strain (%)
10
II- 63
Transformation Martensitique
Austenite Martensite
Phase produit
Phase mère
de basse symétrie
cubique
c
a
a
Domaine d’emplacement
possible pour un atome de fer
Position probable des
atomes de C
II- 64
Définition de la transformation martensitique
Transformation du premier ordre
Sans diffusion
A caractère fortement déviatorique

(a)
X Y
Matrice
C
(b) Y
X
B
D Matrice
Matrice
A
Existence d’un plan invariant

II- 65
Matériaux piézoélectriques
PZT (Lead Zirconate Titanate) 1
0.9
0.8
0.7
Strain (%)
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
-3000 -2000 -1000 0 1000 2000 3000
Electric field (V/mm)
Single crystal (PZN-PT):

Pb(Z1/3Nb2/3) O3 PbTiO3 PZN-PT Single Crystal
II- 66
Mécanismes
• EXEMPLE DU PZT
PbTiO3
P
Tc
TRANSITION A LA +II -II +IV

TEMPERATURE DE
CURIE TC
II- 67
Mécanismes
Rotation à 180°
Rotation à 90°
II- 68
« Polarisation »
r
E
II- 69
Matériaux
magnétotrictifs
Galfenol: Iron-Galium alloys
(ex: Fe81.6Ga18.4),
Terfenol D (Tb3Dy7Fe2) …...
Properties of Gd5Si2Ge2 Lawrence Livermore National Lab.

II- 70
Polymères électroactifs (EAP)
Exemple : Poly(vinylidène fluoride-trifluoethylène)
Application :
Muscles artificiels,
Capteurs,
BioMEMS
II- 71
Polymères électroactifs (EAP)
II- 72

TCM Chapitre2

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Comportement

3. Comportements lors de la mise en forme

5. Le cas des matériaux adaptatifs

• Prévision du comportement en service des structures

• Simulation et optimisation des opérations de mise en forme

• Création et amélioration de matériaux nouveaux

Caractéristiques microstructurale Comportement macroscopique

Paramètres matériau Variables de contrôle

• Equations de base de la mécanique

• Conditions aux limites rd r rd r

Analyse de contrainte par DRX Cartographie d’orientation par EBSD

Détermination des modules élastiques Mesure de champs cinématique

Force de Laplace : Générateur

Magnéto soudage Magnéto soudage

Source : Document Ecole Centrale de Nantes

Source : document ENS Cachan, ESPCI

Comportement d’un monocristal -10

Comportement à différentes températures

Contrainte vraie (MPa)

Influence du mode de sollicitation

200 [UCL, Belgique]

Temps courts Temps long

Atmosphère de Cottrell 2 mécanismes

Influence de la vitesse de sollicitation Influence de la température

1000 a Influence de la vitesse de sollicitation

[R. Berrahmoune, LPMM]

200 ε’ =6. 10-4 s-1

Influence de la vitesse de sollicitation

moyen du VER 1,6

F raction volum ique de M artensite

C ontrainte équivalente (M Pa)

• Choix de l’échelle de description

Comportement d’un monocristal Ni3Al Emboutissage d’une tôle en acier TRIP

Equipe de Recherche Technologique

Mouvements réversibles retardés

Prépondérant à basse température : T < 0,5 Tf

Exemple réseau CFC

Glissement sur les systèmes de facteur de Schmid maximum

Eléments interagissant avec les dislocations :

1. Réseau cristallin -> τo

τcr = τo + τss + τd + τgb + τ p

Déformation associée à l’activation d’un système de glissement

n : Normale au plan de glissement

Déformation d’un cristal selon un ou plusieurs systèmes de glissement

Déformation élastique Déformation plastique

Exemple : déformation d’un bicristal

• Déformation élastique additionnelle

Contraintes internes σij = Cijkl ε ekl

• Activation de systèmes de glissement secondaires

Interaction avec la forêt Interaction dislocations/précipités

m : Coefficient de sensibilité à la vitesse

Domaine élastique si : f<0

Maxwell : ε& = σ& / E 0 + σ / η

ε& vp > 0 σ p = σ − Hε vp − ηε& vp = σ y

ε& vp < 0 σ p = σ − Hε vp − ηε& vp = −σ y

Support rigoureux pour :

• Déterminer la réponse d’un système à un ensemble

• Définir l’état d’un système dans des conditions

Premier principe Conservation de l’énergie

Hypothèse système fermé Conservation de la matière

E = ∫ ρ e dV Energie interne Taux de chaleur reçu

Second principe : Le taux d’entropie est supérieur ou égal

Forme locale du second principe :

A caractère fortement déviatorique