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En informatique, un modèle de données est un modèle qui décrit la manière dont sont représentées les
données dans une organisation métier, un système d'information ou une base de données.
Composantes
1. Structure de données : définit comment les données sont organisées (hiérarchique, réseau,
relationnel, orienté objet).
2. Intégrité des données : fournit un langage ou des règles implicites pour la maintenance de
l'intégrité des données dans le modèle de données instance.
3. Manipulation des données : fournit un langage pour créer, mettre à jour et supprimer les
données.
4. Recherche de données : fournit un langage pour chercher les données.
Par exemple, dans le modèle relationnel, toutes les données sont représentées par des relations
mathématiques (ou, pour être précis, une version légèrement extrapolée à partir de cela). Il existe un
langage général de spécification des contraintes (first-order logic), et pour les manipulations et la recherche
de données, on a introduit l'algèbre relationnelle, tuple calculus et domain calculus.
On peut trouver des informations complémentaires sur ce sujet dans système de gestion de base de données.
Niveaux de préoccupation
Une théorie de modèle de données définit généralement des niveaux de préoccupation. Par exemple, dans
la méthode MERISE ou dans les modèles entité-relation employés dans les modèles (SSADM, SDM/S), on
définit des niveaux de préoccupation tels que :
Conceptuel,
Logique,
Physique.
Le contenu des modèles pour chaque niveau peut varier selon la méthode.
Le cadre d'architecture Zachman contient également ces trois niveaux de préoccupation. Les données
correspondent à la question " quoi ? " (le cadre Zachman est holistique, il existe donc cinq autres aspects).
Les niveaux logique et physique apparaissent dans DoDAF, ainsi que dans AGATE. Dans MODAF, ces
niveaux de préoccupation n'apparaissent pas d'une façon évidente.
Les besoins sont généralement exprimés à travers un modèle conceptuel de données et/ou un modèle
logique de données. Ces modèles sont ensuite transformés en un modèle de données physique, qui décrit
les bases de données physiques employées.
Pour une application spécifique, on définit les tables (objets, relations... les conventions de nommage
dépendent du modèle général). Par exemple, on décrit "client", "commande", "article", ainsi que les
relations entre eux ("un client commande des articles").
Si on utilise un modèle relationnel, on doit définir des ensembles de contraintes spécifiques (clé primaire,
clé candidate, clé étrangère), en utilisant le langage approprié conformément au modèle général (par
exemple SQL).
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