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Séquence : Activité cardiaque et régulation de la pression

artérielle
Situation problème :
Le cœur est un organe autonome. Il bat à un rythme régulier qui peut augmenter grâce à des
émotions fortes, des douleurs, des chocs ou des sensations élevées, …Chez un individu qui se
rétablit progressivement après ces évènements, son rythme cardiaque peut être rétablit à la suite
d’un effet régulateur et à l’action combiné des autres organes.
- Explique le mécanisme de régulation du rythme cardiaque.
- Cite quelques organes qui interviennent dans la régulation du rythme cardiaque.
Activité 1 : Pression artérielle
Support 1 : Figures du document I
Les figures du document I illustrent le mécanisme de variation physiologique de la pression
artérielle chez un individu sain.
Consigne 1 : A partir e l’observation de ces différentes figures :
1. Propose une définition à la pression artérielle.
2. Cite et donne la description du cardiogramme.
Synthèse :
1. Définition :
La pression artérielle ou « la tension » est la pression exercée par le sang sur les parois des
artères. On peut aussi la définir comme un paramètre physiologique représentant la pression du
sang dans le système circulatoire. La pression artérielle est une variation physiologique réglée.
2. Description :
Le graphique représente un seul battement cardiaque ou une révolution cardiaque ou encore un
rythme cardiaque.
Une révolution cardiaque comprend deux phases : une phase auriculaire et une phase
ventriculaire.
a. Phase auriculaire : ABC
La phase auriculaire correspond au mouvement des oreillettes. Elle comprend :
- Portion AB :
Phase ascendante, la systole auriculaire est la phase active de la contraction des oreillettes. C’est
la période où les fibres musculaires du cœur se contractent pour chasser le sang dans les artères.
- Portion BC :
Phase descendante, la diastole auriculaire est la phase de décontraction des oreillettes. C’est le
mouvement de dilatation du cœur et des artères, qui alterne avec celui de la phase systolique, par
lequel le sang entre dans les veines.
NB :
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La portion BC marque le début de la diastole auriculaire, il se prolonge jusqu’en E. en effet, la
diastole peut être considérée comme la période qui s’écoule entre deux systoles consécutives.
b. Phase ventriculaire : CDE
La phase ventriculaire correspond au mouvement des ventricules. Elle comprend :
- La portion CD : systole ventriculaire
Cette portion ascendante correspond à la contraction des ventricules. Elle débute juste au moment
où la systole auriculaire s’achève.
- La portion DE : diastole ventriculaire
La diastole ventriculaire correspond au relâchement ou la décontraction des ventricules. Cette
phase débute en D et s’achève jusqu’en F.
Remarque :
Les systoles correspondent aux phases d’activités du cœur et les diastoles, les moments de repos.
Les périodes de repos des oreillettes et les ventricules sont plus longues que celles des activités,
d’où cette expression que « le cœur se repose plus qu’il ne travaille ».
Activité 2 : Régulation nerveuse de la pression artérielle
Support 2 : Figures du document II
Les figures du document II représentent le mécanisme de régulation nerveuse de la pression
artérielle.
Consigne 2 :
En exploitant ce document, explique le mécanisme de régulation nerveuse de la pression artérielle.
Synthèse 2 :
La régulation de la pression artérielle est une régulation nerveuse (et hormonale) intégrée au cours
de laquelle les effecteurs (le cœur, les artères, artérioles et les veines) reçoivent en permanence
des messages nerveux qui sont à l’origine du contrôle du débit cardiaque, du calibre des vaisseaux
et du maintien de la pression artérielle.
1. En cas d’augmentation de la pression artérielle :
Les parois de la crosse aortique et du sinus carotidien possèdent des récepteurs sensitifs à une
augmentation locale de la pression artérielle. Ces récepteurs convertissent cette distension des
parois en un message nerveux afférent, conduit par les nerfs de Herring et de Cyon vers le
centre bulbaire parasympathique cardiomodérateur.
Le centre bulbaire (partie inférieure du tronc cérébral situé entre le cerveau et la moelle épinière)
intègre et envoie le message nerveux afférent par les nerfs pneumogastriques au cœur ; cela
entraîne un ralentissement du rythme cardiaque. En même tempsl’influx afférent qui arrive au
centre cardiomodérateur inhibe les nerfs sympathiques cardioaccélérateurs et vasomoteurs du

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bulbe rachidien et de la moelle épinière. Cela provoque aussi le ralentissement du rythme
cardiaque et la vasodilatation des petites artères.
2. En cas de baisse de la pression artérielle :
Les barorécepteurs de la crosse aortique et du sinus carotidien sont moins stimulés et par
conséquent, envoient le message nerveux vers le centre bulbaire cardiomodérateur.
L’affaiblissement de l’activité de ce centre cardiomodérateur déclenche l’accélération du rythme
cardiaque. De même, les nerfs sympathiques cardioaccélérateurs et vasomoteurs n’étant plus
inhibés par les effets d’une hausse de la pression artérielle, participent à l’accélération du rythme
cardiaque et à la vasoconstriction des petites artères. Ces actions conjuguées concourent à la
remontée de la pression artérielle afin qu’elle retrouve une valeur consigne entre ses limites de
référence.
Activité 3 : Régulation hormonale de la pression artérielle
Support : Figures du document III
Consigne :Observe attentivement les figures du document III et explique le mécanisme de
régulation hormonale de la pression artérielle.
Synthèse :
1. Régulation par les reins :
Le rein est une véritable porte de sortie d’eau contenu dans le plasma sanguin.
Une diurèse (élimination de l’urine) entraîne une baisse de la pression artérielle, baisse de la
volémie (quantité totale de sang dans l’organisme) et une élimination de sodium (sel) dans
l’organisme.
Les reins possèdent aussi des cellules spécialisées dont les capteurs réagissent en déversant des
enzymes dans le sang appelées les rénines, qui transforment l’angiotensionogène en une autre
hormone circulante appelée l’angiotensine. L’angiotensionogène est une hormone élaborée et
sécrétée par le foie.
L’angiotensine est un vasoconstricteur qui permet le retour de la pression artérielle à la normale.
Elle agit sur la corticosurrénale et stimule la sécrétion de l’aldostérone. Cette dernière agit sur les
néphrons des reins et provoque la diminution du taux de Na + et par conséquent, une baisse de la
diurèse.
2. Régulation par la médullosurrénale :
La médullosurrénale sécrète, en cas de stress ou de forte émotion, deux hormones : l’adrénaline et
la noradrénaline. Ces deux hormones ont pour effet de préparer l’organisme à l’effort et provoquer
une accélération du rythme cardiaque et la vasoconstriction des artérioles : ce sont des hormones
hypertensives.

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Conclusion : La régulation de la pression artérielle est une régulation à la fois nerveuse et
hormonale.

Synthèse générale

Pression artérielle : Une variation physiologique réglée


Le cardiogramme permet également d’apprécier la faible amplitude de la systole auriculaire. Cette
amplitude correspond à un travail musculaire réduit ayant pour effet d’envoyer le sang dans les
ventricules ; par contre l’amplitude de la systole ventriculaire, beaucoup plus forte et plus
puissante, correspond aux activités musculaires des ventricules qui chassent le sang dans tout
l’organisme.
Les valeurs de la pression artérielle sont les suivantes :
- Valeur maximale : 120 mm de mercure.
Cette valeur correspond à la pression systolique et est la conséquence de la contraction des
ventricules.
- Valeur maximale : 70 mm de mercure.
C’est la pression diastolique et correspond au relâchement ou périodes de repos du cœur.
La pression artérielle dépend du débit cardiaque, de la fréquence cardiaque et de la vitesse
d’écoulement du sang, en fonction de la résistance des vaisseaux périphériques ; la pression
augmente également avec les exercices physiques, le stress et diminue lors du sommeil.
Cependant, ces variations doivent être rapidement corrigées par des mécanismes de régulation.
La pression artérielle est mesurée au niveau des artères et diminue progressivement au fur et à
mesure que l’on s’éloigne du cœur, selon le trajet :

Cœur artère artérioles capillaires veines veinules.

Pour que l’organisme ne coure pas de danger, la pression artérielle doit être maintenue entre
certaine limite, 70 à 75 battements par minutes, et cela nécessite des mécanismes de régulation.

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