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PRESSION SANGUINE ARTERIELLE (P.S.

A)

I. DEFINITION

La Pression Sanguine Artérielle (P.S.A) est la pression du sang qui règne dans les
artères sous l’influence de l’énergie contractile cardiaque. Cette pression dépend de 3
facteurs :
- Le débit cardiaque
- Le volume sanguin
- Les résistances périphériques

Etant donné que le cœur fonctionne comme une pompe à piston, donc à débit
intermittent, la P.S.A dans les artères varie elle aussi constamment entre deux limites :
- Limite supérieure encore appelée pression maximale ou systolique
- Limite inférieure encore appelée pression minimale ou diastolique
En effet, en enregistrant simultanément la pression dans un ventricule (droit ou
gauche) et dans l’artère d’évacuation qui lui correspond (artère pulmonaire ou aorte), on
met facilement en évidence
* que les variations de pression artérielle entre ses valeurs maximale et minimale
sont synchrones de la fréquence cardiaque,
* que la P.S.A atteint sa valeur maximale au moment de la systole et que cette
pression systolique a exactement la même valeur que celle régnant au même instant
dans le ventricule,
* que la P.S.A atteint sa valeur minimale au moment de la diastole ; elle est dite de
ce fait pression diastolique.

Variation de la pression sanguine dans les différentes parties de l’appareil circulatoire

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II. METHODE DE MESURE DE LA P.S.A

La mesure de la P.S.A. peut se faire :

1- Directement :

Par la brèche d’un gros tronc artériel et branchement de son bout cardiaque à
un manomètre. Cette méthode sanglante, ne saurait être applicable chez l’homme en
dehors de quelques circonstances chirurgicales.

2- Indirectement :

Par des méthodes de pratique courante car non sanglantes (facilement


applicables chez l’homme.
On recherche la contre-pression qui, appliquée à l’extérieur de l’artère d’un membre,
équilibre la pression dans le vaisseau.
Il existe 3 méthodes indirectes de mesure : palpatoire, auscultatoire et
oscillométrique. Seules les deux premières méthodes seront détaillées au cours de ce TP.

A- Méthode palpatoire :

- Matériel :

Appareil de Vaquez, constitué d’un brassard muni d’un manchon pneumatique


relié à un manomètre gradué en mm de mercure (mmHg) et à une poire de gonflage
munie d’une vis d’échappement.

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- Méthode de mesure:
Après avoir vérifié que le manchon ne contient pas d’air, la vis d’échappement
étant ouverte, fixer le brassard au niveau du bras (au dessus du pli du coude)
- Repérer le pouls radial avec trois doigts
- Gonfler le manchon à une pression supposée supérieure à la pression maximale, le
pouls disparaît.
- Décomprimer lentement pour noter la valeur de contre -pression correspondant à
la réapparition du pouls. La lecture sur manomètre, de la pression régnant dans le
manchon au moment où apparaît la 1ère pulsation donne la valeur de la pression maximale.

En continuant progressivement la décompression, les pulsations deviennent de plus en


plus fortes et acquièrent un caractère vibrant qui cesse brusquement. Au moment où
disparait la vibrance, la pression dans le manchon est égale à la pression sanguine artérielle
minimale. En fait, cette méthode ne fournit guère que la pression maximale.

B- Méthode auscultatoire :

- Matériel Appareil de vaquez et Stéthoscope.


:

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- Méthode de mesure :

Le principe est le même que pour la méthode palpatoire, mais à l’aide d’un
stéthoscope. On mesure généralement la pression dans l'artère brachiale. Pour cela, le
brassard est placé autour du bras et le stéthoscope sur la saignée du coude à
l'emplacement où le pouls est détectable avec le bout des doigts.

1- On gonfle le brassard avec la poire, valve fermée, jusqu'à une valeur supposée être supérieur
à la pression systolique pour interrompre la circulation dans l'artère brachiale
(approximativement 180 à 200).Il faut Faire attention à ne pas maintenir longtemps le brassard
gonflé.

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2- On écoute dans le stéthoscope tout en dévissant légèrement la valve pour faire diminuer
lentement la pression du brassard. Dès que le pouls devient audible, on note la valeur de la
pression lue sur le manomètre : c’est la pression systolique (PS).

3- En continuant à dégonfler progressivement le brassard et dès que le pouls devient inaudible,


on note la seconde valeur de pression ou pression diastolique(PD)

Conseil pratiques :

 Faire une mesure sur chaque bras et prendre la moyenne des deux.

 Si l'on échoue à mesurer la pression artérielle sur un bras, recommencer sur


l'autre bras.

 Laisser un temps de repos suffisamment long entre deux mesures sur le même
bras.

 Les vêtements à manches longues et serrés ne conviennent pas.

 Ne pas mettre le pavillon du sthétoscope sous le manchon pneumatique.

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Cette méthode est la plus utilisée, elle donne des valeurs de la pression maximale
légèrement supérieures à celles obtenues par la méthode palpatoire et plus proches de
la réalité (c’est-à-dire plus proches des valeurs obtenues par mesure directe). Elle indique
en plus la valeur de la pression minimale ou diastolique ce qui permet de calculer la
pression différentielle : La pression différentielle = Pression systolique – Pression
diastolique.

C- Appareils oscillométriques
Les appareils oscillométriques utilisent un capteur électronique de pression avec
une lecture numérique de la tension artérielle. Dans la plupart des cas, le brassard est
insufflé puis dégonflé moyennant une pompe et une valve électriques ; le brassard peut
être attaché au poignet (élevé au niveau du cœur), bien qu’il soit préférable d’attacher la
manchette à la partie supérieure du bras. Au début, le brassard est insufflé à une pression
supérieure à la pression artérielle systolique ; ensuite, la pression est diminuée jusqu’à un
niveau se situant en-dessous de la pression diastolique. Une fois que le flux sanguin est
présent, mais limité, la pression du brassard varie périodiquement en synchronie avec
l’expansion et la contraction cycliques de l’artère brachiale. L’oscillation la plus forte est
équivalente à la pression artérielle moyenne, et un algorithme permet de calculer les
pressions systolique et diastolique

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III. VALEURS NORMALES ET VARIATIONS PHYSIOPATHOLOGIQUES DE LA PSA :

Classification des niveaux tensionnels (Société Européenne de Cardiologie -2013-)

La TA augmente normalement lors d'un effort physique, d'un stress, de l'absorption de


certains médicaments, entre autres, mais les médecins s'accordent à parler d'HTA
lorsque les valeurs dépassent régulièrement 140 mm de mercure (ou 14 cm) à la systole
et 90 mm de mercure à la diastole. A noter aussi que ces valeurs doivent être corrigées
pour les personnes âgées, chez lesquelles la PA augmente de façon physiologique, ainsi
que pour les enfants qui ont des valeurs normalement inférieures. Par ailleurs, chez les
personnes diabétiques ou présentant plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire , la
limite doit être fixée plus bas (déjà à 130/80 mmHg).

IV- MANIPULATION

1) Mesurer la pression artérielle par la méthode auscultatoire et palpatoire au niveau


des deux membres supérieurs chez le même sujet, en position assise puis debout et
transcrire les résultats obtenus dans un tableau.

2) Préciser laquelle des deux méthodes est la plus précise. Justifier votre réponse.

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Adaptations physiologiques de l’organisme au cours de
l’exercice musculaire

Objectifs

1. Comprendre que l’exercice physique est une situation de stress pour l’organisme,

2. Enumérer les principales adaptations physiologiques de l’organisme au cours de

l’exercice musculaire

3. Représenter sur un tableau les 3 sources d’énergie utilisées au cours d’un exercice

physique avec leurs caractéristiques différentielles

4. Décrire l’évolution de la consommation d’O2 au cours d’un exercice à puissance sous

maximale constante

5. Décrire la relation de l’évolution de la consommation d’O2 au cours d’un exercice à

puissance d’augmentation progressive

6. Appliquer l’évaluation indirecte de la VO2 max au cours d’un exercice de pédalage

sous maximal sur un ergocycle de Fleich en utilisant la surveillance de la FC et le

nomogramme d’Astrand.

7. Retenir un exemple de test simple d’évaluation de la performance du sportif : test de

Ruffer

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1. L’exercice musculaire est une situation de stress

L'exercice musculaire représente un stress (syndrome général d’adaptation) majeur pour


l'organisme. Il déclenche une cascade stéréotypée de réactions organiques pour augmenter la
disponibilité des substrats énergétiques nécessaires pour les cellules musculaires.
La réponse face au stress emprunte 2 axes :

1. a. système hypothalamo-sympathico-adrénergique (axe rapide)


Au cours de la phase d’alerte, le système hypothalamo-sympathico-adrénergique libère deux
catécholamines : l’adrénaline et la noradrénaline. Ces deux hormones entraînent des
changements physiologiques au sein de l’organisme. Ces modifications physiologiques
permettent d’alimenter rapidement et massivement le cerveau et les muscles en oxygène

Figure 1 : Système hypothalamo-sympathico-adrénergique (le stresseur=l’effort physique)

1. b. Le système hypothalamo-hypophyso-surrénal (axe retardé)


Intervient en deuxième lieu lors de la phase de résistance du syndrome général d’adaptation.
Ce système implique l’hypothalamus, l’hypophyse et le cortex surrénal. Il a pour action
principale de favoriser le métabolisme de base de l’organisme, en faisant fonctionner
l’ensemble de notre corps avec une dépense accrue. C’est une réaction d’endurance.

Figure 2 : Système hypothalamo-hypophyso-surrénal (le stresseur= l’effort physique)

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2. Principales adaptations cardiovasculaires et respiratoires à l’effort

2. a. Système cardiovasculaire
2. a. 1. Augmentation du débit cardiaque
Débit cardiaque (Qc) = Fréquence cardiaque (Fc ) x Volume d’éjection systolique (VES)
d’augmentation du Qc à l’exercice
Le Qc augmente à l’exercice :
- Chez les sédentaires : par augmentation de la Fc (principal mécanisme),
- Chez les sportifs : par augmentation du VES via la dilatation ventriculaire (principal
mécanisme).
L’élévation du débit sanguin à l’exercice permet d’expulser une plus grande quantité de sang
dans le système artériel.
2. a. 2. Augmentation de la pression artérielle
Pression artérielle moyenne (PAM) = Débit cardiaque (Qc) x Résistance périphérique totale
(RPT) .
La pression artérielle systolique augmente avec la consommation d’oxygène et le débit
cardiaque au cours d’un exercice maximal progressif. La pression diastolique ne change
quasiment pas ou s’élève légèrement.

2. a. 3. Redistribution sanguine
Grâce à la mise en jeu du système sympathique, le sang est dérivé des territoires inactifs vers
les territoires actifs dont les besoins sont accrus. Les muscles qui ne reçoivent au repos que 15
à 20 % du débit sanguin total, peuvent percevoir jusqu’à 80 à 85 % du débit lors d’un exercice
épuisant. Ceci est rendu possible par la diminution du débit sanguin à destination des viscères,
des reins, du foie, de l’estomac et des intestins.

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2. b. Système respiratoire
2. b. 1. Augmentation de la ventilation
Débit ventilatoire (VE) = Fréquence respiratoire (FR) x Volume courant (VT)
La demande en oxygène devient plus importante au niveau des cellules musculaires qui
participent à l'effort. Au début de l'exercice, il y a augmentation de l'amplitude et de la
fréquence des mouvements respiratoires. Cette élévation croit au fur et à mesure de
l'augmentation d'intensité de l'exercice musculaire. Si cette intensité qui était pénible au début
devient modérée, les rythmes respiratoires et circulatoires se stabilisent : il a équilibre entre la
consommation et les apports d'O2. C'est un état de stabilité.

Au moment ou l'exercice atteint des limites pour lesquelles tout l'oxygène disponible au
niveau musculaire est utilisé, on dit que l'athlète a atteint sa puissance maximale aérobie
(PMA). La PMA s'exprime en Watts et indique la puissance de l'intensité d'effort
correspondant aux possibilités maximales de l'athlète pour livrer de l'oxygène à ses muscles
avec un fort débit (VO2 Max).

2. b. 2. Désaturation du sang veineux


Au repos la concentration du sang en oxygène est de 20 ml pour 100 ml dans le système
artériel et de 14 ml pour 100 ml dans le système veineux. La différence entre ces deux valeurs
(20 ml – 14 ml) constitue la différence artério-veineuse (CaO2 – CvO2). Cette valeur
représente la quantité d’oxygène prélevée dans le sang par l’ensemble des tissus.
A l’exercice la différence artério-veineuse augmente progressivement avec l’intensité de
l’exercice essentiellement par désaturation du sang veineux (la quantité d’oxygène prélevée
par les muscles actifs augmente, ce qui diminue la quantité d’oxygène dans le secteur
veineux).

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3. Sources d’énergie utilisées au cours d’un exercice physique avec leurs
caractéristiques différentielles

Dans la pratique physique et sportive, on différencie 3 types d’efforts :


- Un effort en vitesse sollicitant prioritairement la filière énergétique anaérobie alactique,
- Un effort en résistance sollicitant prioritairement la filière énergétique anaérobie lactique,
- Un effort en endurance sollicitant prioritairement la filière énergétique anaérobie lactique.
Tableau 1: Voies métaboliques et sources d’énergie utilisées au cours d’un exercice physique

Voie Anaérobie Anaérobie lactique Aérobie


métabolique alactique
Type d’effort La Vitesse la Résistance L’Endurance
efforts explosifs efforts importants et efforts de longue
épuisants durée
Exemples de Sports de détente, 400-800 en course, 100- le ski de fond, les
de vitesse, de 200-400 en natation, le ski courses de fond, le
sports
puissance, sauts de alpin, le cyclisme, l’aviron,
cheval en patinage, la gymnastique, etc.
gymnastique, etc.
etc.
Durée de 0’’ à 20’’ 10’’ à 2’30’’ 2’ à plusieurs
l’effort heures/jours
Type de fibre fibres musculaires fibres musculaires fibres musculaires
musculaire rapides (blanches) mixtes lentes (rouges)
Substrats ATP et CP Glycogène musculaire Glycogène ,Lipides
utilisés et
Acides Aminés
Réactions Molécules stockées Glucose Glucose + oxygène
chimiques dans la cellule acide lactique + ENERGIE Eau + CO2 +
musculaire : ENERGIE
(ATP +PC)
ENERGIE
Quantité 3 molécules d’ATP à partir 37 molécules d’ATP
d’énergie d’une molécule de par la dégradation
fournie glycogène d’une molécule de
glycogène

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4. Etude de la consommation maximale d’oxygène

La consommation de l'oxygène (VO2) représente la méthode la plus utilisée pour évaluer la


dépense énergétique au cours de l'exercice musculaire chez l'homme (thermochimie respiratoire).

4. a. Relation entre VO2 et la durée de l'exercice (Figure3 )

Si on mesure VO2 pendant et après un exercice musculaire à puissance constante, on constate


que VO2 n'atteint son niveau maximum que progressivement. Quand ce niveau est atteint, un
état d'équilibre est alors installé. Pendant cet état, VO2 pulmonaire est égale au VO2 tissulaire.
Pendant la phase d'installation (surface A), le muscle tire son énergie à partir des PC, ATP de
réserve immédiatement disponible, de réserve d'oxygène de la myoglobine, de la dégradation
anaérobie du glycogène musculaire et de réserve d'oxygène irriguant le muscle. Il se constitue
donc une dette d'oxygène qui sera payée à la fin de l'exercice pendant la phase de récupération
(surface B).

3 Phase
Repos Régime stable Récupération
d'installation

dette paiement
2
A de la dette

1 B

0,5

0 2 10 temps (mn)
Exercice musculaire

Figure 3: Evolution de la consommation d'oxygène en fonction du temps


au cours d'un exercice musculaire à puissance constante

4. b. Relation entre VO2 et la puissance de l'exercice (Figure 4)


- VO2 augmente parallèlement à la puissance W de l'exercice, cependant quand W est très grand,
VO2 atteint un maximum 2 à 3 mn après cet exercice.
- Cette VO2 maximale (VO2 Max.) représente la capacité maximale aérobie du sujet.
- La puissance la plus faible pour laquelle VO2 Max. est atteinte correspond à la puissance
maximale aérobie.

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- VO2 Max. varie chez un adulte jeune de 3,5 à 5 L/mn. Elle dépend de trois facteurs essentiels:
. L’âge qui peut la diminuer de 8% par décennie d'âge à partir de 30 ans,
. Le sexe féminin qui peut la diminuer de 20% par rapport à l'homme,
. L’entraînement qui peut l’augmenter de 20%.
- De ce fait, VO2 Max. représente un bon élément pour apprécier l'aptitude physique du sujet.
Durant l’exercice, la consommation d’oxygène (VO2), augmente proportionnellement avec
l’intensité de l’activité physique jusqu'à atteindre un seuil pour lequel ce volume n’augmente
plus malgré la majoration de la charge de travail. Ce volume seuil correspond au VO2 Max.

4
VO2 Max
3

50 100 150 200 250 Puissance (Watts)


Puissance
Maximale Aérobie

Figure 4: Relation entre la consommation de l'oxygène (VO2)


et la Puissance (W) de l’exercice
4. c. Méthodes de Mesure de VO2
- Méthodes directe: (voir Métabolisme de Base).
- Méthode indirecte: grâce au nomogramme d'Astrand, VO2 Max. est estimée à partir d'une
mesure de fréquence cardiaque atteinte au cours d'un exercice musculaire effectué sur bicyclette
ergométrique de puissance sous maximale connue.

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4. d. Mode d'expression et valeurs moyennes
La VO2 Max. s'exprime en ml/ mn. Elle peut être rapportée au poids corporel et s'exprime alors
en ml. Kg-1.mn-1.
Tableau 2 : Exemple d’échelle de catégorisation de la VO2 max.

VO2 Max/ poids ( ml. Kg-1.mn-1) Degré d'entraînement

< 20 Très mauvais


30 - 35 Médiocre
35 - 40 Moyen inférieur
40 - 45 Moyen supérieur
45 - 50 Bon
55 - 60 Très bon
> 60 Excellent

5. Travaux pratiques

5. a. évaluation indirecte de la VO2max en utilisant le nomogramme d’Astrand (Pédalage


sous maximal sur ergocycle)
But
- Etude des modifications de la fréquence cardiaque (FC), de la pression artérielle systolique
(PAS) et de VO2 (mesure indirecte) au cours d'une épreuve de pédalage sur bicyclette
ergométrique.
- A partir de cette étude, on peut apprécier l'aptitude du sujet aux activités physiques et sportives.
Matériels
- La bicyclette ergométrique: c'est un ergocycle de Fleisch qui fonctionne sous une vitesse de
pédalage contrôlée et une puissance développée réglable. Cette puissance est déterminée, d'une
part, à partir d'une résistance utilisant un poids de freinage appliqué sur la roue, et d'autre part,
d'une vitesse de pédalage exprimée en nombre de tours.
- Un tensiomètre de Vaquez et un stéthoscope pour mesurer la PAS (méthode palpatoire).
- Un chronomètre.

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Protocole expérimental
- Le sujet doit être bien installé sur la bicyclette ergométrique,
- La mesure de FC s'effectue simplement par la mesure du pouls radial,
- Un brassard pneumatique est relié au bras du sujet pour la mesure de PAS,
- Enregistrement en fonction de la puissance de FC et PAS :
. Lorsque le sujet est au repos,
. Au cours de l'exercice toutes les 2 minutes, lorsqu'on demande au sujet de pédaler
régulièrement à une vitesse imposée de 50 tours par minute pendant 10 minutes,
. Toutes les 2 minutes, après l'arrêt de l'exercice pendant 4 minutes,
. Au cours de l'exercice, on augmente la puissance imposée de 50 watts à 150 watts avec des
paliers de 50 watts. La FC mesurée lors d’une activité de puissance de 150 watts correspond à la
FC maximale. Ainsi, la connaissance de la valeur de FC mesurée à 150 watts permet de
déterminer de façon indirecte VO2 Max. à l'aide des tables d'Astrand.

5. b. Test simple d’évaluation de la performance du sportif : test de Ruffier-Dickson


Il s'agit de mesurer la fréquence cardiaque à trois moments importants de l’adaptation du
cœur.
Ce test dit de Ruffier-Dickson se déroule en 3 étapes :
- Après être resté allongé environ 5 minutes au calme : prendre son pouls (P1),
- Réaliser 30 flexions complètes sur les jambes, bras tendus et pieds bien à plat sur le sol, en
45 secondes . Prendre son pouls juste après (P2),
- S’allonger de nouveau et reprendre son pouls 1 minute après la fin de l'exercice (P3).
Indice Ruffier = (P1 + P2 + P3) - 200 / 10.

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Tableau 3 : Interprétation du test de Ruffier-Dickson
Valeur de l’indice de Ruffier Niveau d’apptitude

Proche de 0 Excellent

Entre 0 et 3 Très bon

Entre 3 et 8 Bon

Entre 8 et 15 Moyen

Entre 15 et 20 Médiocre

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TP/ Adaptations physiologiques de l’organisme au cours de l’exercice musculaire

Compte rendu
Date :………………………………………Groupe :……………………………………………
Noms des étudiants :
……………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………..

A. Manipulation/ Ergocycle

Personne testée : Nom : ; Poids : kg ; Taille : M

1. Recueil de l’évolution de la FC et de la PSA systolique avant, au cours et après l’exercic

Temps (min) 0 2 4 6 8 10 12 14

Fréquence
cardiaque
(batt/min)

Pression
sanguine
artérielle
systolique

1. Courbes de variation de la Fréquence cardiaque et de la Pression systolique Ps en fonction du


temps pendant et après l'exercice (sur une même figure bien annotée/ Papier millimétrique).

Aggraver le papier millimétrique au compte rendu.

2. Calcul indirect de la V02 max (nomogramme d'Astrand)

Valeur=

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Interprétation du résultat :

B. Test de Ruffier-Dickson

Personne testée
P1 : ; P2 : ; P3 :
Indice de Ruffier :

Interprétation du résultat :

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Figure 5 : Nomogramme d’Astrand

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