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Développement d’un régulateur de charge/décharge de batterie à seuils

configurables pour des applications éoliennes

Article  in  Journal des Sciences Pour l Ingénieur · December 2010

DOI: 10.4314/jspi.v12i1.67976

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4 authors:

Ababacar Ndiaye Vincent Judalet

Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) 1 PUBLICATION   3 CITATIONS   
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Cheikh M. F. Kébé Papa Alioune. Ndiaye

Ecole Supérieure Polytechnique/ Université de Dakar Cheikh Anta Diop University, Dakar
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 Journal des Sciences Pour l’Ingénieur N°12 (2010) 57 - 62

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Développement d’un régulateur de charge / décharge de batterie

avec seuils configurables pour des applications éoliennes

A. Ndiaye, V. Judalet, C. M. F. Kébé, P.A. Ndiaye

Université Cheikh Anta Diop (UCAD), Ecole Supérieure Polytechnique (ESP)

Centre International de Formation et de Recherche en Energie Solaire (CIFRES)
Fann, BP : 5085 Dakar-Fann, Dakar, Sénégal
ababacar.ndiay@gmail.com

RESUME : Dans cet article, nous présentons le développement d’un régulateur de charge et de décharge d’une batterie 24 V ou 12 V
utilisée dans des applications éoliennes de faibles puissances. Ce régulateur permet d’une part de protéger la batterie contre les
phénomènes de surcharge et de décharge profonde. D’autre part, il permet de protéger l’éolienne contre les vents forts. Il est piloté par
microcontrôleur PIC 16F778A. Cette fonction de régulation est réalisée à l’aide d’un algorithme qui compare constamment la tension de la
batterie à des seuils de charge, de décharge et de basculement vers des résistances de dissipation. En plus, ce régulateur permet de
connaître le niveau de charge de la batterie via des diodes électroluminescentes. Des résultats expérimentaux seront présentés pour illustrer
le fonctionnement du régulateur proposé.

MOTS-CLES : Régulateur de charge - Seuils de régulation – Microcontrôleur – PIC16F778A

ABSTRACT: In this article, we present the development work of a 24 V or 12 V battery regulator in a low power wind system. This
regulator allows battery protection from overcharging and deep discharging. In addition, it makes to protect the wind mill against the
strong winds. It is controlled by microcontroller PIC 16F778A. This function of regulation is realized using an algorithm which
constantly compares the tension of the battery with thresholds of load, discharge and swing towards resistances of dissipation.
Moreover, this regulator inform about the level of load of the battery via electroluminescent diodes.
Key words: Regulator of load - Thresholds of regulation - Microcontroller - PIC16F778A

L’importance d’un régulateur de charge/décharge

1. Introduction
Comme dans les systèmes photovoltaïques, les
applications éoliennes intègrent le plus souvent des batteries
pour le stockage de l’excédent d’énergie et pour alimenter les
charges de faibles ou moyennes puissances. Les batteries
sont fragiles devant les phénomènes de surcharge et
décharge. Ces derniers influent négativement sur la durée de
vie des batteries qui constitue un point faible pour les
énergies renouvelables. Pour protéger les batteries et allonger
leur durée de vie, on utilise un régulateur.
Pour les systèmes photovoltaïques, le régulateur permet
uniquement de protéger les batteries. Le principe souvent
utilisé pour les régulateurs solaires porte sur la déconnection
du générateur photovoltaïque des batteries. Cette
déconnection intervient lorsque les batteries sont bien
chargées ou bien déchargées.
Pour les applications éoliennes, le même principe ne
peut être utilisé. En effet, on ne peut se permettre de
déconnecter l’éolienne des batteries pour la laisser à vide au
risque de sa destruction par emballement. Le principe à
adopter pour la régulation de la charge/décharge des batteries
pour les systèmes éoliens doit tenir compte de cette
contrainte. L’éolienne doit être toujours chargée par les
batteries et/ou d’autres charges (utilisation, résistances de
décharge). En plus des batteries, le régulateur protège aussi
l’éolienne.
dans un système éolien autonome comme solaire n’est plus à
discuter. Cependant, il doit être réalisé dans le plus grand
soin afin de répondre aux exigences de fiabilité, de
simplicité, de portabilité et de coût.
Comme dans la réalisation de tout composant, celle
du régulateur aussi pose un certain nombre de problèmes liés
à l’existence de plusieurs architectures possibles pour le
contrôle de charge [1,2] (charge à intensité maximale de
courant avec contrôle de la tension de batterie, charge à
tension constante avec contrôle du courant de batterie, charge
avec intensité ajustable avec contrôle de la tension batterie,
etc.) et la décharge des batteries [1] (contrôle direct de la
tension de batterie, contrôle de la tension de batterie avec
compensation ou non du courant de décharge, contrôle de la
décharge à travers l’état de charge de batterie. Plusieurs
solutions sont envisageables : analogiques, numériques ou
mixtes.
Les contraintes supplémentaires imposées au
régulateur, telles que la possibilité de varier les paramètres de
l’algorithme de contrôle et d’afficher le niveau de charge,
augmentent sa complexité et nous poussent à opter pour une
solution intelligente à base de microcontrôleurs.
Cet article présente les différentes étapes de mise en œuvre
du régulateur de charge/décharge de batterie 12V/24V pour
des applications éoliennes, fonctionnant sous le contrôle du
microcontrôleur PIC16F778A.

2. Présentation d’un système éolien
2.1 Principe de fonctionnement de l’éolienne
La turbine éolienne est un dispositif qui transforme l’énergie
cinétique du vent en énergie mécanique. L’air en mouvement
passe par la section de la surface active S de la voilure. La
puissance de la masse d’air traversant cette surface active est
partiellement récupérée par la turbine sous forme d’énergie
mécanique. Selon la loi de BETZ seule 59 % de cette
puissance est récupérable.
Il est nécessaire de connaître le plus précisément possible le
comportement de l’éolienne en fonction de différents
paramètres. La figure 1 ci-dessous montre la courbe de
puissance d’une éolienne en fonction de la vitesse du vent.
Après une partie (A) où aucune puissance n’est délivrée pour
des vitesses de vents inférieures à la vitesse de démarrage
Vmin. Si on extrait la puissance maximale de l’éolienne pour
chaque vitesse du vent on obtient une évolution cubique de la
vitesse du vent, partie (B). Au-delà d’une certaine limite de
vitesse du vent, la puissance nominale de la turbine est
atteinte ; celle-ci doit être arrêté ; ce qui montre l’importance
des tracés de caractéristiques
Fig. 1 : Courbe de puissance d’une éolienne en fonction de la
vitesse du vent
2.2 La régulation d’une éolienne
Sur la plupart des sites, le vent ne souffle jamais à
une vitesse constante. Il existe de temps en temps des
périodes de rafales du vent qui font subir de sérieuses
contraintes mécaniques aux pièces en rotation. Afin d’éviter
sa destruction lorsque les vents sont de forte intensité,
l’éolienne doit être équipée d’une carte de régulation. Cette
carte est en même temps utilisée pour exploiter l’énergie
électrique que délivre l’éolienne, en chargeant des batteries.
La tension délivrée par l’aérogénérateur est un système
triphasé. Elle attaque un pont de diode pour qu’on ait une
tension continue. C’est cette tension continue qu’utilise la
carte pour charger les batteries. Quand les batteries sont
suffisamment chargées, l’excès de production doit être utilisé
pour éviter l’emballement de l’éolienne.
Fig. 2 : Ensemble éolienne/régulateur/batterie/charge
Journal des Sciences Pour l’Ingénieur. N° 12/2010
3. Principe de régulation
La fonction première de notre régulateur est de permettre la
charge de la batterie tout en veillant à ce que celle-ci ne soit
pas surchargée. En effet, la batterie dispose d’un seuil haut de
charge donné par le constructeur.
Si la tension de la batterie dépasse ce seuil de manière
prolongée, cela peut entrainer une destruction des batteries.
Pour réaliser cette fonction de contrôle de la charge, on a un
bloc dédié. Le principe sur lequel fonctionne ce bloc de
contrôle de charge est le suivant ; on va mesurer en
permanence la tension vue par la batterie. Si celle-ci dépasse
le seuil haut, une résistance est connectée en parallèle avec la
batterie pour dissiper l’excédent d’énergie produite pas
l’éolienne. Cette résistance doit être variable afin de pouvoir
être adaptable à la puissance à dissiper qui elle aussi varie
avec la production (le vent).
La fonction seconde du régulateur est de permettre la
décharge de la batterie tout en veillant à ce que celle-ci ne
soit pas profondément déchargée. En effet, la batterie dispose
d’un seuil bas de décharge donné par le constructeur. Si la
tension de la batterie dépasse ce seuil de manière prolongée,
cela peut entrainer une destruction des batteries.
Le bloc de contrôle de la décharge fonctionne selon le
principe suivant ; on va mesurer en permanence la tension
vue par la batterie. Si celle-ci est inférieure au seuil bas, on
applique le délestage des charges éventuellement connectées.
Le régulateur intègre une troisième fonction dont le rôle
est d’informer l’utilisateur sur le niveau de charge de la
batterie en temps réel. Cette information se fera à travers trois
diodes électroluminescentes : vert, jaune et rouge. En effet,
en plus des seuils haut et bas donnés par le constructeur, on
définit une plage de transition comprise entre le seuil bas et le
seuil haut.
Cette fonction est réalisée selon le principe décrit ci-
dessous. On mesure en permanence la tension vue par la
batterie.
Si celle-ci est inférieure au seuil bas alors la diode rouge
s’allume. Cet état correspond à un niveau de décharge
profonde et donc les charge sont délestées.
Si celle-ci est supérieure au seuil haut alors la diode verte
s’allume. Cet état correspond à un niveau de charge correcte
et donc les charges peuvent être connectées.
Si l’on se trouve dans la plage comprise entre les deux seuils
haut et bas alors la diode jaune s’allume. Cet état correspond
de première alerte.
4. Développement de la partie matérielle du régulateur
Le régulateur de charge/décharge que nous avons
développé est divisé en trois blocs : le bloc de commande, le
bloc de puissance (charge et décharge) et le bloc vumètre
(niveau de charge).
 A. Ndiaye et al 59

4.2 Le bloc de puissance

Le bloc de puissance comporte quatre blocs (Fig. 5) : le
bloc d’alimentation, le bloc de contrôle de charge, le bloc
de contrôle de décharge et le bloc de visualisation du
niveau de charge de la batterie.
Le bloc d’alimentation génère, à partir de la tension de
la batterie, une tension continue de 5 V destinée à
alimenter le microcontrôleur (Fig. 4). Il est réalisé autour
du régulateur 7805.
Les blocs de contrôle de charge et de décharge de la
batterie utilisent des commandes de type on/off série pour
le contrôle de la charge et de la décharge de la batterie.

Fig. 3 : Schéma synoptique de l’ensemble Les signaux de type TOR (Tout ou Rien) générés par
aérogénérateur/régulateur/charges le PIC commandent l’ouverture/fermeture des transistors
Mosfet IRF3205.
4.1 Le bloc de commande
La figure 2 montre le schéma du bloc de commande qui
est essentiellement constitué du microcontrôleur
PIC16F778A, de son circuit d’horloge à 20 MHz et de son
circuit d’initialisation. Il comporte également un circuit
d’alimentation 5V pour le microcontrôleur et un pont
diviseur de tension à résistances variables avec un
potentiomètre de réglage.
Le PIC 16f877A [3] est l’élément essentiel du bloc de
commande. Il permet d’exécuter le programme
correspondant au fonctionnement du régulateur. C’est un
microcontrôleur de Microchip.
Le circuit d’horloge est réalisé autour d’un quartz de
20MHz qui impose la fréquence de fonctionnement du PIC.
La « Remise A Zéro » (R.A.Z) permet de réinitialiser le
microcontrôleur afin de reconfigurer le régulateur.
Le circuit d’horloge est constitué d’un oscillateur à
quartz de fréquence 20 MHz à laquelle le PIC fonctionne.
La tension de la batterie Vbat est mesurée à travers la
patte RA0 du PIC configurée en entrée A/N. Le PIC n’admet,
en entrée analogique, que des tensions comprises entre 0 et 5
Volts. Il est donc nécessaire d’adapter la tension de la batterie
Vbat dans cette plage 0/5 Volts. Nous avons utilisé un diviseur
de tension constitué des résistances RV1, R14 et R15. RV1
est une résistance variable pour permettre l’étalonnage du
pont et avoir une meilleure précision. Le diviseur de tension
est constitué de RV1 et R14 pour une configuration du
régulateur en 12 V (Fig. 4).
Pour un fonctionnement du régulateur en 24 V (1), le
diviseur est constitué par RV1 et R14. La sélection entre R14
et R15 se fait via un jumper.
Fig. 4 : Schéma du bloc de commande
(1)
Pour la régulation, cinq transistors Mosfet IRF3205
sont utilisés reliés aux cinq résistances de débordement.
(2)
Chaque résistance a été dimensionnée relativement à une
La valeur mesurée à travers le diviseur de tension sera puissance maximale à dissiper correspondant à une
ensuite convertie en une valeur numérique Vn à travers un production énergétique excédentaire pour éviter la
convertisseur analogique/numérique intégré en interne. surcharge de la batterie. Selon le surplus de production, les

résistances se mettront à dissiper de la puissance de manière
alternative ou simultanée.
Pour le contrôle de décharge, le bloc est constitué de
trois transistors Mosfet IRF3205 chacun relié à une
résistance de tirage de 56Ω (Fig. 5). Ils sont commandés par
le signal TOR (0V ou 5V) généré par le microcontrôleur.
La connection de la charge (utilisation) se fait via ces
transistors. Ainsi, lorsque le seuil bas de la batterie est
atteint, les transistors sont ouverts et par conséquent la
charge est déconnectée. Lorsque le seuil haut de la batterie
est atteint, la charge est reconnectée.
Un bloc est chargé de mesurer la tension de batterie en
continu. Un diviseur de tension permet de convertir cette
tension dans la gamme de tension admissible par le PIC
entre 0V et 5V. En fonction de la valeur de ce signal, le
microcontrôleur génère le signal TOR qui mettra à chaque
transistor selon sa fonction à l’état fermé ou bloqué.
Un bloc de visualisation du niveau de charge de la
batterie est intégré à la carte. Il est constitué de trois leds de
différentes couleurs. En fonction du signal généré par le
PIC, les leds s’allumenet pour indiquer l’état de la batterie :
Verte (batterie bien chargée), Jaune (batterie moyennement
chargée) et Rouge (batterie déchargée).
Fig. 5 : Schéma du bloc de puissance
5. Développement de la partie logicielle du régulateur
5.1 Présentation de l’organigramme
L’algorithme à implémenter est schématisé par
l’organigramme principal de la Figure 6.
Cet organigramme, décrit le principe de fonctionnement
général du régulateur.
Le programme est écrit en langage C à l’aide d’un
outil de développement complet ‘SourceBoost IDE’ fourni
Journal des Sciences Pour l’Ingénieur. N° 12/2010
gratuitement par la compagnie SourceBoost Teechnologies
et permettant de compiler le programme C en format .hex
qui sera chargé dans le PIC.
Le programme est basé sur des tests consistant à
comparer la tension de la batterie aux différents seuils de
manière continue pendant le fonctionnement du régulateur.
Si Seuil_bat < Ub < Seuil_haut, les processus de charge et
de décharge de la batterie sont autorisés.
Si Ubat < Seuil_bat, la décharge est interdite et les charges
sont systèmatiquement délestées.
Si Ubat > Seuil_haut, la charge est interdite,
l’aérogénérateur est connecté aux batteries et aux
résistances de débordement. La charge (l’utilisation) peut
être connectée parallèlement aux résistances de
débordement.
Fig. 6 : Organigramme relatif à l’algorithme de régulation
5.2 Programmation
Pour programmer le PIC, il faut un programmateur.
Plusieurs kits sont disponibles
sur le marché. Cependant, certains ne permettent de
programmer qu’une catégorie de PIC, il est donc important
de choisir un programmateur qui doit reconnaître notre
PIC16F877A, [4]. Pour rester dans notre objectif de départ
qui était de développer entièrement notre régulateur, nous
avons également développé le programmateur pour le
régulateur.
 A. Ndiaye et al 61

Le programme développé en C et compilé sur un

ordinateur doit être envoyé au PIC. Mais en sortie de
l’ordinateur nous avons un connecteur RS232 qui envoie les
informations en +12 V/ -12 V. Or le PIC ne supporte que des
tensions comprises entre 0 et 5V, il nous faut donc réaliser un
dispositif permettant de réaliser cette fonction de conversion
de +/- 12 V en 0/5 V. Ce dispositif en figure 5 est réalisé
autour d’un circuit intégré MAX 232.
Il possède une liaison série (J1) vers le micro-
ordinateur, et il permet de transférer facilement et
rapidement le programme C compilé en hex par l’outil
SourceBoost vers la mémoire flash du PIC via
l’environnement Tinybootloader.

Fig. 9 : Photo de la carte de régulation

Cette image de la carte correspond à une phase de test au
laboratoire.
Ce test est fait avec une batterie de 24 V.
-La led verte du bloc de visualisation est allumée : le seuil
haut configuré à 28 V à vide est atteint, la batterie est bien
chargée.
-Les 3 leds vertes du bloc de contrôle de décharge sont
allumées : l’utilisation de l’énergie par la charge est
autorisée, la charge peut être reconnectée.
-Deux des cinq leds rouges du bloc de contrôle de charge
sont allumées : les deux résistances de débordement relatives
vont se mettre à dissiper une partie de l’excédent de la
production énergétique

Nous avons réalisé le Typon correspondant en vue de la

Fig. 7 : Schéma électrique du programmateur du PIC réalisation de la carte de manière optimale relativement au
placement des différents composants et de leur routage. La
La carte de programmation ainsi réalisée est montrée sur figure 8 ci-dessous. La taille des pistes est de T40.
la photo de la figure 6 ci-dessous. On peut bien identifier le
MAX 232 autour duquel elle est réalisée, de même que les
liaisons reliant le programmateur et le micro-ordinateur
d’un côté et avec le PIC (carte de régulation) d’un autre
côté.

Fig. 10 : Typon de la carte

Fig. 8 : Photo de la carte de programmation
7. Conclusion
6. Présentation de la carte de régulation et des résultats
de tests préliminaires
L’objectif de ce travail était de développer une carte de
régulation aux seuils de régulation configurable. Ceci nous
La carte de régulation ainsi réalisée est montrée sur la
permettra d’utiliser des régulateurs souvent coûteux et
figure 9 ci-dessous. On peut identifier clairement les quatre
surdimensionnés par rapport à note besoin.
différents blocs précédemment décrits : le bloc de
commande, les deux blocs de régulation de la charge et de la
décharge et le bloc de visualisation du niveau de charge de la
batterie.
 Journal des Sciences Pour l’Ingénieur. N° 12/2010

Ce régulateur est basé sur le principe de comparaison de

la tension de batterie avec les seuils de régulation que l’on
peut configurer de manière continue.

Le microcontrôleur de type PIC de Microchip

Technology est programmé en langage C à la place de
l’assembleur qui est le langage naturel des microcontrôleurs.
L’utilisation du langage C facilite la configuration du
régulateur alors que l’assembleur exige une bonne
connaissance de l’architecture du microcontrôleur.

Les premiers tests effectués en conditions de laboratoire

tel que celui qui est donné dans l’article sont assez
satisfaisants et nous ont donné des pistes en vue de certaines
améliorations/optimisations.

Références

[1] E.P. Usher and M.M.D. Ross, ‘Recommended Practices

for Charge Controllers’, Report IEA PVPS T3-
05, August 1998.
[2] E. Koutroulis and K. Kalaitzakis, ‘Novel Battery
Charging Regulation System for Photovoltaic
Applications’, IEE Proc. Electr. Power Appl., Vol. 151 N°2,
pp.191 - 197, March 2004.
[3] Datasheet PIC 16F877A, 2003 Microchip Technology
Inc.
[4] P. Mayeux, ‘Apprendre la Programmation des PIC par
l’Expérimentation et la Simulation’, ETSF 2ème édition
2002.

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