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Performances recherchées et calendrier

prévisionnel[modifier | modifier le code]
Avec le LTE et la 4G, les industriels et les opérateurs proposaient en France en 2013, des débits
réels moyens descendants mesurés aux alentours de 30 Mbit/s et des débits montants moyens
compris entre 6 et 8 Mbit/s11, avec de fortes variations qui s’expliquent par les raisons listées au
chapitre précédent. Avec les générations de terminaux (catégories 4, 5 et +), les opérateurs
permettent depuis 2014 un débit crête atteignant 150 Mbit/s (terminaux catégorie 4) et visent
300 Mbit/s et plus à moyen terme via le « Carrier aggregation » (agrégation de porteuses)
proposé dans l'évolution LTE Advanced. Le débit maximal théorique de la technologie LTE
Advanced est supérieur à 1 Gbit/s.

Normes et fréquences[modifier | modifier le code]


Normes 3GPP[modifier | modifier le code]
La standardisation par le 3GPP de la 1re version de la norme LTE s'est achevée au début 2008
(3GPP version/rel 81) et la disponibilité des premiers équipements pour tester la norme LTE a eu
lieu en 2009. En 2009 et 2010, plusieurs opérateurs nord-américains qui utilisaient la
norme CDMA2000 ont décidé de passer à la norme LTE dès que les équipements seraient
disponibles, abandonnant ainsi leur technologie historique : le CDMA, ce qui a offert la
perspective de créer sur la base du LTE une norme mondiale de communications mobiles.
Le but du LTE est de permettre l'utilisation du haut-débit mobile, en utilisant l'expérience acquise
dans les réseaux 3G afin de permettre une évolution rapide et avec une compatibilité ascendante
des terminaux vers les vrais réseaux de quatrième génération 4G « LTE Advanced », dont
l'objectif est d'atteindre des débits encore plus élevés (> 1 Gbit/s).
Deux variantes exclusives de la norme LTE ont été définies au niveau radio : le FDD (Frequency
Division Duplexing) qui utilise 2 bandes de fréquences distinctes pour l'émission (upload) et la
réception (download) et le TDD (Time-Division Duplex) qui utilise une seule bande de fréquence
avec des ressources dynamiquement allouées à l'émission ou à la réception des données
(multiplexage temporel)12.
La variante TDD a l’avantage de s’adapter facilement à des
débits upload / download déséquilibrés, ce qui est souvent le cas pour le trafic des smartphones
utilisés pour consulter Internet ou pour visualiser des vidéos13 ; l'ensemble des sous-
porteuses définies par la modulation OFDMA peuvent être utilisées pour émettre et recevoir avec
une répartition de la bande passante entre les débits montants et descendants qui est définie par
l'opérateur mobile. Cette variante nécessite une synchronisation plus précise de tous les
constituants du réseau, y compris les terminaux mobiles. La Chine a choisi de privilégier cette
variante13.
La variante FDD a été la première commercialisée (plus de 90 % du marché en 2013), elle est la
plus simple à mettre en œuvre dans les antennes relais et les terminaux LTE ; les fréquences
centrales des bandes de fréquence émission et réception y sont séparées d’au minimum
30 MHz14 ; elle implique des contraintes de synchronisation moins sévères entre les terminaux
mobiles et les stations de base car les terminaux utilisent en émission une bande de fréquence
différente de celle de l'antenne-relais. Début 2014, les smartphones les plus récents sont
compatibles avec les 2 variantes : FDD et TDD. L’Europe (via la CEPT) et la France ont choisi au
début des années 2010 pour les réseaux européens la variante FDD et les bandes de
fréquences associées.

Fréquences utilisées[modifier | modifier le code]


Les bandes de fréquences hertziennes prévues par les normes 3GPP pour le LTE et le LTE
Advanced sont très nombreuses (plus de 30) et s'étalent de 450 MHz à 3,8 GHz. Celles situées
dans la zone des 450 à 900 MHz sont utilisables sur tous les territoires et sont particulièrement
adaptées aux zones rurales car elles ont une plus grande portée que les micro-ondes de
fréquences plus élevées. Le rayon de couverture de chaque cellule est variable, allant de
quelques centaines de mètres (débits optimaux en zones urbaines denses) jusqu'à 30 km (zones
rurales).
Dans l'Union européenne, les discussions sur l'utilisation des bandes de fréquence des
700 MHz et 800 MHz qui étaient auparavant utilisées pour la télévision analogique UHF (canaux
50-60 et canaux 61-69), ont abouti en 2011, puis fin 2015, à l’affectation progressive de ces
bandes spectrales aux réseaux mobiles 4G LTE. En France, les canaux de la bande des
800 MHz sont disponibles depuis début 201215, ceux de la bande des 700 MHz le seront
entre avril 2016 et mi-201916, à la suite de la libération de ce que l'on appelle le « dividende
numérique », obtenu par le passage à la TV numérique (TNT) dans tous les États membres
européens.
Les autres bandes hertziennes affectées au LTE ont des fréquences plus élevées
(entre 2,5 et 2,7 GHz en France et au sein de l'UE) ; elles sont plus adaptées aux villes et aux
zones urbaines. Pour ces fréquences, la taille de la cellule radio (zone de couverture) est de
quelques kilomètres ou moins (quelques dizaines de mètres pour les femtocells et quelques
centaines pour les small cells).
Pour pouvoir utiliser les bandes des 900 et 1 800 MHz, il est nécessaire d’effectuer un
« réaménagement » du spectre en libérant des fréquences initialement attribuées au GSM (2G)
et à l'UMTS (3G). Dans de nombreux pays européens, de nombreux opérateurs réutilisent déjà
une partie ou la totalité de la bande de fréquence des 1 800 MHz pour le LTE ; cette bande de
fréquence est la plus utilisée dans les réseaux 4G/LTE européens depuis 201217.
En France, l’autorisation d’utiliser une partie de la bande de fréquence des 1 800 MHz a été
accordée à Bouygues Telecom par l’Arcep le 14 février 2013, avec une date de mise en service
fixée au 1er octobre 201318. Cette bande de fréquence a et aura pendant quelques années une
utilisation mixte 2G (GSM) et LTE. Bouygues Telecom a, par exemple, commencé par attribuer
10 MHz duplex de sa bande de fréquence des 1800 MHz au LTE, puis à partir d’avril 2014 il a,
dans certaines zones géographiques, élargi à 15 MHz la part affectée au LTE (au détriment du
GSM)19 ; cette autorisation a été étendue aux 4 opérateurs français à partir de mai 2016.

Attribution des fréquences en France


métropolitaine[modifier | modifier le code]
Bande des 700 MHz[modifier | modifier le code]
Bande LTE no 28 FDD20,21. La norme 3GPP 36.10122 définissant cette bande de fréquence a
évolué en 2015 pour prendre en compte les contraintes de la TNT en Europe23.
Le duplexeur utilisant les fréquences basses de la bande 28 (2 x 30 MHz) est utilisé en Europe24.
Cette bande de fréquence est utilisable pour le LTE et le LTE Advanced25. Elle est devenue
disponible, selon les régions, entre avril 2016 (région parisienne) et juin 2019 (dans le Nord de la
France)26.

Obligations de déploiement[modifier | modifier le code]


Les titulaires de cette bande de fréquence sont tenus d'assurer un taux de couverture minimum
par son réseau mobile à très haut débit, selon différents critères qui sont rappelés en annexe des
autorisations d'émission délivrées par l'ARCEP27,28,29,30:

Échéance 17 janvier 17 janvier 8 décembre


2022 2027 2030

Population métropolitaine 98 % 99,6 %

Zone prioritaire 50 % 92 % 97,7 %

Population de chaque département 90 % 95 %

Axes routiers prioritaires 100 %

Communes du programme "zones


100 %
blanches"

Lignes de train (couverture nationale) 60 % 80 % 90 %

Lignes de train (couverture régionale) 60 % 80 %

Les axes routiers prioritaires sont les autoroutes, les axes routiers principaux reliant au sein de
chaque département le chef-lieu de département (préfecture) aux chefs-lieux d’arrondissements
(sous-préfectures), et les tronçons de routes sur lesquels circulent en moyenne annuelle au
moins 5000 véhicules par jour. Si plusieurs axes routiers relient une préfecture à une sous-
préfecture, le titulaire est tenu d’en couvrir au moins un.
Les lignes de train quotidiennes désignent les parties non souterraines des lignes où circulent:

 Des trains du réseau TER des régions métropolitaines, hors de l'Ile de france, et la Corse.


 Des trains du réseau Réseau express régional d'Île-de-France (lignes A à E).
 Des trains du réseau Transilien d'Ile de France (lignes H, J, K, L, N, P, R, U).
 Des trains du réseau de chemin de fer de la Corse.
Si une ligne de train devait être fermée, l'obligation de couverture ne s'applique plus pour cette
ligne.
Bande des 800 MHz[modifier | modifier le code]
Bande LTE no 20 FDD12,7. Cette bande de fréquence est dédiée au LTE et au LTE Advanced31 et
est disponible depuis janvier 2012.

Bande des 1800 MHz[modifier | modifier le code]


Bande LTE no 3 FDD12,7. Cette bande de fréquence a une utilisation mixte 2G (GSM) et LTE32.
Du 1er octobre 2013 jusqu'au 24 mai 2016[modifier | modifier le code]
En France métropolitaine, Bouygues Telecom bénéficie depuis fin 2013 d'une largeur de bande
de 21,6 MHz duplex qu'elle peut utiliser pour le GSM et le LTE (il y avait quelques exceptions
locales jusqu'en juillet 201533). Depuis le 1er janvier 2015, Free Mobile bénéficie aussi d'une
largeur de bande de 5 MHz duplex (il y avait quelques exceptions locales à Nice et Paris
jusqu'en juillet 2015)34.

Depuis novembre 2014, la société Free Mobile était autorisée à utiliser 5 MHz duplex dans la
bande de fréquence des 1 800 MHz couplée (agrégée) avec les fréquences qu'il possède dans la
bande des 2 600 MHz pour tester, sans but commercial, la technologie LTE Advanced.
Depuis le 25 mai 2016[modifier | modifier le code]
Dans toute la France métropolitaine, Bouygues Telecom, Orange35 et SFR36 peuvent partager
cette bande de fréquence entre le GSM et le LTE. Free mobile bénéficie d'une largeur de bande
de 15 MHz duplex dans cette bande de fréquence37 exploitée progressivement depuis mi 201638.
Les bandes de fréquence des 3 autres opérateurs ont été réduites à 20 MHz duplex.

Bande des 2100 MHz[modifier | modifier le code]


Bande LTE no 1 FDD12. Les fréquences dans la bande des 2 100 MHz sont historiquement
utilisées pour l'UMTS. Néanmoins depuis le 16 juin 2017, l'Arcep a autorisé les
opérateurs Bouygues Télécom et SFR à utiliser ces fréquences, ou une partie de ces fréquences,
pour la 4G39 ; Orange a reçu la même autorisation le 14 septembre 201740. L'Arcep a indiqué que
les autres opérateurs (Free mobile) peuvent également en faire la demande.

Bande des 2600 MHz[modifier | modifier le code]


Bande LTE no 7 FDD12,7. Cette bande de fréquence est dédiée au LTE et au LTE Advanced41,42,43,44.

L'Arcep dans ses décisions du 22 décembre 201131 et du 17 janvier 2012 accordait un droit
théorique d'itinérance dans la bande des 800 MHz à l’opérateur Free mobile sur le réseau 4G
de SFR, car l'appel d'offre de l'ARCEP prévoit ce droit pour l'opérateur ayant obtenu une
autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande des 2 600 MHz et pas dans celle des
800 MHz ; en 2018, ce droit n'a pas été utilisé par Free mobile qui a passé des accords
d'itinérance avec Orange.
Avantages et inconvénients des diverses bandes de
fréquences[modifier | modifier le code]
La plus grande disponibilité des fréquences hautes (ex: 2 600 MHz) a permis d’attribuer à chaque
opérateur mobile des bandes de fréquences plus larges (15 ou 20 MHz duplex en France) ; ces
bandes supportent plus de sous-porteuses (voir article OFDMA) et permettent donc des débits
plus importants comparé à la bande de fréquence des 800 MHz qui en France est découpée en
sous bandes de 10 MHz duplex par opérateur.
Par contre, les fréquences basses ont une plus grande portée (une meilleure propagation dans
l’atmosphère) et permettent donc de couvrir des zones de plus grande surface car l’atténuation
des ondes électromagnétiques entre 2 antennes décroît avec la longueur d’onde ; une fréquence
plus basse (donc une longueur d'onde supérieure) permet aux opérateurs d’atteindre plus
d’abonnés avec un même nombre d’antennes.

Caractéristiques des terminaux[modifier | modifier le code]


Les terminaux LTE (appelés User equipment ou UE dans les spécifications 3GPP) peuvent être
des téléphones (smartphones), des tablettes, des clés-modems USB ou tout autre type
d’équipements fixes ou mobiles (GPS, ordinateur, écran vidéo…).
Le 3GPP et l'ETSI dans les normes release 8 (version 8), ont défini 5 classes de terminaux LTE
correspondant aux débits maximaux (montant et descendant) que doit supporter l’équipement et
au type d’antenne qu’il intègre45. Tout terminal, quelle que soit sa catégorie, doit être capable de
s’adapter aux six largeurs spectrales allant de 1,4 à 20 MHz, définies par le 3GPP. Les débits de
données listés dans le tableau supposent une largeur de bande de 20 MHz par sens de
transmission (mode FDD) et des conditions de transmission radio optimales.
Catégories de terminaux LTE (3GPP rel.8)
Catégorie 1 2 3 4 5
Débits crête (Mbit/s) 10
Descendant 10 50 150 300
0
Montant 5 25 50 50 75
Caractéristiques fonctionnelles
Bande passante radio par sens de
1,4 à 20 MHz
transmission
Modulations Descendante QPSK, 16QAM, 64QAM
QPSK, 16QAM,
Montante QPSK, 16QAM
64QAM
Antennes
MIMO 2×2 Non Oui
MIMO 4×4 Non Oui

Les débits sont proportionnels à la largeur de la bande de fréquence attribuée à chaque


opérateur mobile ; par exemple, en France, les largeurs de bandes attribuées à chaque
opérateur dans la bande des 800 MHz sont de 10 MHz duplex, ce qui divise par deux le débit
crête pour chacune des catégories de terminaux lorsqu'ils sont utilisés dans cette bande de
fréquence.
Douze nouvelles catégories de terminaux LTE ont été définies par les normes 3GPP release 10,
11 et 12 (LTE Advanced), elles sont décrites dans l'article LTE Advanced.
Technologies 3G et 4G concurrentes ou
complémentaires[modifier | modifier le code]
 Le HSPA et le HSPA+ (3.5G et 3.75G) qui constituent une évolution naturelle (peu coûteuse)
des réseaux 3G UMTS existants, mais qui sont dotés de débits crêtes plus faibles
(42 Mbit/s en HSPA+ « Dual Carrier » en 2015).

 Le WiMAX, qui a acquis le 18 octobre 2007 le statut de standard international ITU comme
norme IMT-2000 (3G). Les détenteurs d'une licence 3G pourraient donc, en théorie, déployer
du WiMAX en sus ou à la place de l'UMTS, mais l’incompatibilité technique entre ces
2 normes et entre les terminaux mobiles associés, rend peu probable cette cohabitation.
o Le WiMAX mobile (IEEE 802.16e) a commencé à être déployé en 2009 chez quelques
opérateurs (KT, SK Telecom en Corée, Sprint aux États-Unis), cependant le débit
maximal offert de plus de 150 Mbit/s pour le LTE contre 70 Mbit/s pour le WiMAX ainsi
qu'une accessibilité supérieure (50 km en zone rurale) et le très faible nombre de
terminaux WiMAX (smartphones) disponibles expliquent la domination commerciale du
LTE depuis 2011.
o Le WiMAX et ses évolutions sont des antagonistes forts des technologies LTE ; la
disponibilité des technologies UMTS HSPA+ et LTE a réduit considérablement les
chances de succès de déploiement à grande échelle du WiMAX, en particulier dans le
domaine du haut-débit mobile. Le WiMax restera donc probablement limité, au marché
de la boucle locale radio (BLR).

 Le LTE Advanced, dont les travaux de normalisation au sein du 3GPP ont abouti, en 2011,
2012 et 2014, aux normes 3GPP releases 10, 11 et release 1246, est une évolution du LTE
qui le fait passer en « vraie 4G ». Ces évolutions apportent et apporteront les bénéfices
suivants :
o des débits plus élevés sur les liens montants et descendants du réseau, grâce à
l’agrégation de porteuses (en anglais : Carrier aggregation47) ;
o des performances radios accrues au niveau d'une cellule pour servir plus de terminaux,
grâce aux évolutions de la technologie MIMO ;
o la possibilité de déployer des relais radio à coût plus faible qui viendront étendre la
couverture d'une cellule ;
o une plus grande souplesse en termes de capacité de trafic et de nombre de terminaux
supportés par le réseau.
o moins d'interférences entre 2 cellules radio mitoyennes.

 Plusieurs opérateurs ont commencé à déployer des réseaux d'accès hybrides qui utilisent le


LTE en combinaison avec l'ADSL pour atteindre des débits plus élevés, notamment pour
fournir des services d'accès Internet à haut débit en zones rurales.
De nombreux équipementiers (Alcatel-Lucent, Ericsson, Nokia Siemens Networks, Huawei…),
opérateurs télécoms (Verizon, AT&T, Orange, Vodafone, T-Mobile, NTT-DoCoMo, China
Mobile…) et fabricants de puces électronique (Qualcomm, Samsung), ont travaillé et travaillent
ensemble au sein du 3GPP pour compléter la standardisation des réseaux et des terminaux LTE
(Long Term Evolution) et LTE Advanced.

Tests puis commercialisation[modifier | modifier le code]


Modem USB LTE.

La société britannique Vodafone avait annoncé en 2009 avoir achevé dans ses laboratoires des


évaluations de produits LTE destinés à la plupart des pays européens où elle opère.
L’opérateur japonais NTT Docomo a commencé la commercialisation du LTE dès la fin 2009
au Japon, il avait plus de 6 millions d'abonnés LTE en octobre 2012.
Le 15 décembre 2009, TeliaSonera débute, en Suède et en Norvège, la commercialisation
d'offres proposant des équipements et terminaux LTE, en continuant avec des extensions vers
les autres pays densément peuplés du Nord de l'Europe. Pour le soutien technique de la dernière
technologie de troisième génération, TeliaSonera s'est appuyé sur Ericsson (Stockholm)
et Huawei (Oslo), tandis que les dispositifs de réception (clés LTE USB) sont fournis
par Samsung.
Aux États-Unis, la société Verizon Wireless a lancé une première offre commerciale LTE fin 2010
qui avait attiré, à la fin du 3e trimestre 2012, plus de 16 millions d’abonnés (1er réseau mondial
LTE)48. Les trois autres plus gros opérateurs mobile américains (AT&T, Sprint et T-Mobile US) ont
aussi lancé une offre LTE entre fin 2011 et mi 2012.
Une étude sur l'utilisation des terminaux LTE en environnement réel sur les réseaux d'AT&T et de
Verizon a montré fin 2011 des débits réels plutôt élevés, de 10 à 40 Mbit/s (crête) en réception
(download)49 et jusqu’à 10 Mbit/s en émission (upload).
En France, Orange et Bouygues Telecom ont annoncé le 22 mars 2012 leur intention de
commercialiser une offre LTE pour début 2013 et l'ouverture de réseaux pilotes dès juin
2012 (respectivement à Marseille et à Lyon50). À la fin du 2e trimestre 2014, la France avait
3,7 millions d’abonnés LTE51.
En Belgique, la 4G/LTE a été lancée par Belgacom le 5 novembre 2012 avec, pour commencer,
la couverture de 258 villes et communes belges52.
Le LTE avait conquis à la fin du 2e trimestre 2012, 27 millions d’abonnés dans le monde dont plus
de 15 millions en Amérique du Nord53 ; puis 58 millions d’abonnés dans le monde fin 201254 (dont
environ la moitié en Amérique du Nord).
Le nombre d’abonnés à des réseaux LTE dans le monde a dépassé 250 millions fin mars 2014,
dont plus de 100 millions en Amérique du Nord et 16 millions en Europe55 ; le total mondial atteint
1,292 milliard d'abonnés fin mars 201656.
En juin 2017, il y avait 2,37 milliards d'abonnés LTE et LTE-Advanced dans le monde57.
521 opérateurs mobiles dans le monde commercialisaient une offre LTE en août 201656 dont plus
de 100 réseaux en Europe, puis plus de 790 opérateurs début 202058.
En juin 2020, il y avait 5,55 milliards d'abonnés LTE et LTE-Advanced dans le monde59 puis
6,67 milliards d'abonnés fin 202160.

Notes et références[modifier | modifier le code]


1. ↑ Revenir plus haut en :a b c d e et f (en) 3GPP Standards update, slides 7, 13 et 15[PDF] [archive] ETSI - 3GPP, février
2011.
2. ↑ L'UIT prépare le terrain pour la prochaine génération de technologies mobiles : la 4G [archive],
communiqué de presse de l'UIT, octobre 2010.
3. ↑ (en) ITU-T confers 4G status to 3GPP LTE [archive], 3GPP.org, le 20 octobre 2010.
4. ↑ UIT, communiqué de presse : « Ce terme (4G) peut également désigner leurs précurseurs, c'est-à-dire
les technologies LTE et WiMAX, apportant une amélioration sensible de la qualité de fonctionnement et
des capacités par rapport aux premiers systèmes de troisième génération » [archive], UIT (ITU-T), le 6
décembre 2010.
5. ↑ L'UIT utilise le terme « True 4G » pour les spécifications IMT-Advanced.
6. ↑ (en) normes LTE EUTRA [archive], 3gpp.org, février 2012.
7. ↑ Revenir plus haut en :a b c et d (en) [doc] norme LTE TS 36.101 v11.4.0 : terminaux (UE), Operating
bands : Chapter 5.5 [archive] 3gpp.org, juillet 2013.
8. ↑ La norme « Voice Over LTE » attendue en 2013 aux États-Unis [archive], reseaux-telecoms.net, mai
2012.
9. ↑ (en) How to Enable Verizon Voice Over LTE (VoLTE) on the iPhone 6 [archive] tekrevue.com, le 21
septembre 2014
10. ↑ VoLTE : des appels via 4G améliorés, le point chez les 4 opérateurs [archive] clubic.com, le 4 juillet
2014
11. ↑ 4G (LTE) : Attendez-vous à un débit de 30 Mbit/s en moyenne, moyenne faite sur
137 000 tests [archive], Frandroid.com, 12 avril 2013.
12. ↑ Revenir plus haut en :a b c d et e (en) Fréquences LTE [archive] radio-electronics.com, consulté en novembre 2015.
13. ↑ Revenir plus haut en :a et b (en) FDD-LTE versus TDD-LTE [archive], 4gsource.net, juin 2012.
14. ↑ (en) norme LTE TS 36.101 v9.12.0 : terminaux (UE), chapitre 5.7.4 : Séparation des bandes de
fréquences Tx/Rx[PDF] [archive], 3gpp.org, juillet 2012.
15. ↑ L'ARCEP publie les résultats de la procédure d'attribution des licences mobiles 4G dans la bande 800
MHz (le "dividende numérique") [archive] Arcep, le 22 décembre 2011
16. ↑ ARCEP, Le dividende numérique - Bande 700 MHz [archive]
17. ↑ (en) « Le 1 800 MHz est la bande de fréquence la plus populaire pour le LTE avec des réseaux
ouverts dans 29 pays dont 15 pays européens »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), GSAcom.com, novembre
2012.
18. ↑ L’Arcep autorise Bouygues à utiliser la bande des 1 800 MHz pour la 4G [archive], PCinpact, le 14 mars
2013.
19. ↑ Bouygues Telecom déploie la 4g-lte advanced grâce au refarming. [archive] bbox-news.com, le 11 mai
2014
20. ↑ 700 MHz : Orange grand gagnant devant Free Mobile [archive] frandroid.com, le 17 novembre 2015
21. ↑ [PDF] Revue stratégique du spectre pour le très haut débit mobile, bande 28 : pages 12 et
14 [archive] arcep.fr, mars 2015
22. ↑ [PDF] (en) Norme 36.101 rev 12.9.0, User Equipment (UE) radio transmission and reception, chapitres
5.5 et table 6.6.3.2-1 page 125 (bande 28) [archive] Etsi/3GPP, octobre 2015.
23. ↑ Réponse d'Orange en février 2015 à la consultation ARCEP sur la bande 700 MHz : "Il est également
à noter que la spécification des exigences OOBE (émissions hors bande, en l’occurrence pour la
protection de la télévision numérique) que les terminaux LTE700 devront respecter, est encore en
discussion  ; la norme harmonisée, produite par l’ETSI, à valeur réglementaire en Europe, n’était donc
pas achevée en février 2015." disponible dans http://www.arcep.fr/uploads/tx_gspublication/contribs-cp-
THD-mobile-700mhz-310315.zip [archive]
24. ↑ (en) [PDF] APT700 band (band 28), creating a global LTE ecosystem opportunity, pages 5 et 8 : lower
duplexer [archive] Ericsson.com, février 2014
25. ↑ Bande 700 MHz Résultat final de la procédure d'attribution [archive] Arcep.fr, novembre 2015.
26. ↑ BANDE 700 MHz : Les grandes dates : communiqué ANFR du 19 juin 2015 [archive] Arcep.fr, consulté
le 29 novembre 2015
27. ↑ Décision n°2015-1569 de l’ARCEP en date du 8 décembre 2015 autorisant SFR à utiliser des
fréquences dans la bande 700MHz en France métropolitaine [archive]
28. ↑ Décision n°2015-1568 de l’ARCEP en date du 8 décembre 2015 autorisant Orange à utiliser des
fréquences dans la bande 700MHz en France métropolitaine [archive]
29. ↑ Décision n°2015-1567 de l’ARCEP en date du 8 décembre 2015 autorisant Free mobile à utiliser des
fréquences dans la bande 700 MHz en France métropolitaine [archive]
30. ↑ Décision n°2015-1566 de l’ARCEP en date du 8 décembre 2015 autorisant Bouygues Télécom à
utiliser des fréquences dans la bande 700 MHz en France métropolitaine [archive]
31. ↑ Revenir plus haut en :a et b L'ARCEP publie les résultats de la procédure d'attribution des licences mobiles 4G
dans la bande 800 MHz (le « dividende numérique ») [archive] Arcep.fr, décembre 2011.
32. ↑ L'ARCEP autorise Bouygues Telecom à mettre en œuvre la 4G dans la bande 1 800 MHz, à partir
du 1er octobre 2013, sous réserve qu'elle restitue préalablement des fréquences (4G
- Refarming 1 800 MHz) [archive] Arcep.fr, 14 mars 2013.
33. ↑ Dans les zones très denses, Bouygues Telecom bénéficiait temporairement d'une largeur de bande de
23,8 MHz duplex : à Lyon jusqu'au 1er janvier 2015, à Marseille-Aix-en-
Provence jusqu'au 1er avril 2015 et à Nice et Paris jusqu'au 1er juillet 2015.
34. ↑ [PDF] Décision n° 2014-1542 de l'Arcep [archive] Arcep, le 16 décembre 2014
35. ↑ [PDF] Décision du 30 juillet 2015 modifiant la décision n° 2006-0239 autorisant la société Orange à
utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz et 1800 MHz [archive] Arcep, 31 juillet 2015
36. ↑ [PDF]Décision du 30 juillet 2015 modifiant la décision n° 2006-0140 autorisant la société SFR à utiliser
des fréquences dans les bandes 900 MHz et 1800 MHz [archive] Arcep, 31 juillet 2015
37. ↑ [PDF] Décision autorisant la société Free Mobile à utiliser des fréquences dans la bande 1800
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40. ↑ Orange autorisé par l’ARCEP pour utiliser le 2100 MHz pour sa 4G [archive] degroupnews.com, le 28
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41. ↑ Décision autorisant la société Bouygues Telecom à utiliser des fréquences dans la bande 2,6 GHz en
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42. ↑ Décision autorisant la société Free Mobile à utiliser des fréquences dans la bande 2,6 GHz en France
métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public,
Décision no 2011-1169 en date du 11 octobre 2011[PDF] [archive].
43. ↑ Décision autorisant la société Orange France à utiliser des fréquences dans la bande 2,6 GHz en
France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public,
Décision no 2011-1170 en date du 11 octobre 2011[PDF] [archive].
44. ↑ Décision autorisant la société française du radiotéléphone à utiliser des fréquences dans la bande
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