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prévisionnel[modifier | modifier le code]
Avec le LTE et la 4G, les industriels et les opérateurs proposaient en France en 2013, des débits
réels moyens descendants mesurés aux alentours de 30 Mbit/s et des débits montants moyens
compris entre 6 et 8 Mbit/s11, avec de fortes variations qui s’expliquent par les raisons listées au
chapitre précédent. Avec les générations de terminaux (catégories 4, 5 et +), les opérateurs
permettent depuis 2014 un débit crête atteignant 150 Mbit/s (terminaux catégorie 4) et visent
300 Mbit/s et plus à moyen terme via le « Carrier aggregation » (agrégation de porteuses)
proposé dans l'évolution LTE Advanced. Le débit maximal théorique de la technologie LTE
Advanced est supérieur à 1 Gbit/s.
Les axes routiers prioritaires sont les autoroutes, les axes routiers principaux reliant au sein de
chaque département le chef-lieu de département (préfecture) aux chefs-lieux d’arrondissements
(sous-préfectures), et les tronçons de routes sur lesquels circulent en moyenne annuelle au
moins 5000 véhicules par jour. Si plusieurs axes routiers relient une préfecture à une sous-
préfecture, le titulaire est tenu d’en couvrir au moins un.
Les lignes de train quotidiennes désignent les parties non souterraines des lignes où circulent:
Depuis novembre 2014, la société Free Mobile était autorisée à utiliser 5 MHz duplex dans la
bande de fréquence des 1 800 MHz couplée (agrégée) avec les fréquences qu'il possède dans la
bande des 2 600 MHz pour tester, sans but commercial, la technologie LTE Advanced.
Depuis le 25 mai 2016[modifier | modifier le code]
Dans toute la France métropolitaine, Bouygues Telecom, Orange35 et SFR36 peuvent partager
cette bande de fréquence entre le GSM et le LTE. Free mobile bénéficie d'une largeur de bande
de 15 MHz duplex dans cette bande de fréquence37 exploitée progressivement depuis mi 201638.
Les bandes de fréquence des 3 autres opérateurs ont été réduites à 20 MHz duplex.
L'Arcep dans ses décisions du 22 décembre 201131 et du 17 janvier 2012 accordait un droit
théorique d'itinérance dans la bande des 800 MHz à l’opérateur Free mobile sur le réseau 4G
de SFR, car l'appel d'offre de l'ARCEP prévoit ce droit pour l'opérateur ayant obtenu une
autorisation d’utilisation de fréquences dans la bande des 2 600 MHz et pas dans celle des
800 MHz ; en 2018, ce droit n'a pas été utilisé par Free mobile qui a passé des accords
d'itinérance avec Orange.
Avantages et inconvénients des diverses bandes de
fréquences[modifier | modifier le code]
La plus grande disponibilité des fréquences hautes (ex: 2 600 MHz) a permis d’attribuer à chaque
opérateur mobile des bandes de fréquences plus larges (15 ou 20 MHz duplex en France) ; ces
bandes supportent plus de sous-porteuses (voir article OFDMA) et permettent donc des débits
plus importants comparé à la bande de fréquence des 800 MHz qui en France est découpée en
sous bandes de 10 MHz duplex par opérateur.
Par contre, les fréquences basses ont une plus grande portée (une meilleure propagation dans
l’atmosphère) et permettent donc de couvrir des zones de plus grande surface car l’atténuation
des ondes électromagnétiques entre 2 antennes décroît avec la longueur d’onde ; une fréquence
plus basse (donc une longueur d'onde supérieure) permet aux opérateurs d’atteindre plus
d’abonnés avec un même nombre d’antennes.
Le WiMAX, qui a acquis le 18 octobre 2007 le statut de standard international ITU comme
norme IMT-2000 (3G). Les détenteurs d'une licence 3G pourraient donc, en théorie, déployer
du WiMAX en sus ou à la place de l'UMTS, mais l’incompatibilité technique entre ces
2 normes et entre les terminaux mobiles associés, rend peu probable cette cohabitation.
o Le WiMAX mobile (IEEE 802.16e) a commencé à être déployé en 2009 chez quelques
opérateurs (KT, SK Telecom en Corée, Sprint aux États-Unis), cependant le débit
maximal offert de plus de 150 Mbit/s pour le LTE contre 70 Mbit/s pour le WiMAX ainsi
qu'une accessibilité supérieure (50 km en zone rurale) et le très faible nombre de
terminaux WiMAX (smartphones) disponibles expliquent la domination commerciale du
LTE depuis 2011.
o Le WiMAX et ses évolutions sont des antagonistes forts des technologies LTE ; la
disponibilité des technologies UMTS HSPA+ et LTE a réduit considérablement les
chances de succès de déploiement à grande échelle du WiMAX, en particulier dans le
domaine du haut-débit mobile. Le WiMax restera donc probablement limité, au marché
de la boucle locale radio (BLR).
Le LTE Advanced, dont les travaux de normalisation au sein du 3GPP ont abouti, en 2011,
2012 et 2014, aux normes 3GPP releases 10, 11 et release 1246, est une évolution du LTE
qui le fait passer en « vraie 4G ». Ces évolutions apportent et apporteront les bénéfices
suivants :
o des débits plus élevés sur les liens montants et descendants du réseau, grâce à
l’agrégation de porteuses (en anglais : Carrier aggregation47) ;
o des performances radios accrues au niveau d'une cellule pour servir plus de terminaux,
grâce aux évolutions de la technologie MIMO ;
o la possibilité de déployer des relais radio à coût plus faible qui viendront étendre la
couverture d'une cellule ;
o une plus grande souplesse en termes de capacité de trafic et de nombre de terminaux
supportés par le réseau.
o moins d'interférences entre 2 cellules radio mitoyennes.