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Premiè1•e Année - N° 3 DIX CENTIMES Do 29 Novembre au 6 Déc~m!'!'e 189:i J
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LE LIBERTJ\IR
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uitlistères

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ué à I'im- t•

~li~.1:: t Fondé par Sébastien FAURE


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P.A.Fl..A.XT TOUS LES S.A.:MEDXS
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des grands
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ABONNEMENTS POUR LA FRANCE
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ADMIN18TRA'l'ION ET RÉDAC'l'lON
Eu.gène
POUR CE QUl CONCERN~1 :
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::NNEMENTS POUR c;;Tt:~.
1e sait rien
Wll! précê- l Trois mois 1 , ... 50 L'Atlministrativn, s'adreseer à M. MA'l'HA, 5, rue Eugène SUo, J>,u+<. Six Illois, . 1

:M~R~!l ~ La Rédaction, à M. CONSTAN'l' MARTIN, 5, n10 Eugêuo Süo, Parts, Troie moil . !l
1
Ml!I.BS,
Quels horrfbles décombres, et. com-
mnaire ln-
·A nos Lecteurs bien on n hûte que tout ait disparu ! CONFÉRENCES '~'ouie éelrnpp(,C' involontaire Je sn vlta- teurs 'de 11011 rê\'e! <:migriez ,Je toueher
l1té débordante sora 8i•vt•rctnentehûtii'e. à tette Aille fragile et n.e 1J'a.pp1w1t,:
arrondisse- Naos avons affirmé qu'une fraction Mais aussi quelle joie quand on ne ,\ }Oil ftge luxuriant, Je lui on C.\ige qu'avec les plus grandl:I m~nagemè,14!
àllb Baron, importante de l'opinion publique attend verra plus souffrir! Louise MICHEL <1u 1! égale eu sérteux, en grnnté, le Respeetez-la :~u moins l'ôgal deirfrèlé.~ a
pédagogue à s111ir;-l'rQid qui lui c11Reigne. bibelota qui ornent vetre clic.>otinée et 'lu"
NI familiale, son journal. Le succès du Libertafre,
destiné, dans notre esprit, à répondre à
Ah ! si, au lieu d'une personne, on • , I Outre cette contrainte physique, on vous
1 Pfëtiiù~ ~
'n d311s mie ce besoin, prouve que cette affirmation voyait revenir les camarades survi- Sébastien } AURE s'appliquera h fausser son cerveau, à
craindrie.1 de bri41erl ·
Ou, ovan.t d'.1· tooch~r, à cette Ame,
lite. est fondée. vants des mitraillades de Cayenne où AU BËNJ4.'rci,; DES JOURNAUX déformer son entendement par une parfoh1 d'abord énigmati11ue,· penche-
Nous aurions pu ajouter qu'il existe, on tirait sur eux connue à la cible; si Les . , accnrnulation continue de prêjur;és, de vo1,1,J1 sur elle et !tadiez-Ja .. Ii:t li1elle ne
~1'6, 1 emp.. Nouveaux, I,11 Soclnlo / conceptions erronées ou iucomplètes ; on
dans le monde des écrivains et des pen- vous dit rie..n, si mn!gré ,·olil aa'orts, .tle
ENa"IJU;r&,
seurs, des esprits indépendants en quête Lorion et tant d'autres nous étaient et de la Revue Sur le T'r-Imur-d pe_rl'e!·tira 80n sens moral par la multi- voui, r~w fermée, n'en aecu111·z .que
d'un organe disposé à laisser à leur rendus - etnon seulement eux, mais pheatwll d'exemplss historiques Rotte- votre m:iladres•&. <:'e1,t que 1•ou11 '!l'aurez
ers ont plâ-
pensée et à leur plume toute la liberté tousceux qu'enferment tous les bagnes Le Samedi 80 Novembre 1895 ment cholsis, par un,' apologie('onstnnte paa su trouver le mot magique qui J'e1H
1 jourmmx
distribué la• désirable. à 8 h. 112 du soir des crimes couronnés de succès et lu ouverte-. ç'eiµJUB VOOI n'aurez pal KU
e, pa.r~Ul, La liste déjà longue de nos collabora- du Capital et de l'État. A LA SALLE D'ARRAS réprobation virulente des dévouements lui in11pirer.confianee; o'.1!11t tia'elle aur-,.
,ois. l teurs s'enrichit en effet chaque jour du Si des familles Pntières, vieux petits, 3, ·>·ue à'.tl-rra~ (près /a 1 -ue Monge) 1 sans profit; on exaltera son imagin. ation pressenti chez vous inirrudlt ou incmn-
nom d'un ou plusieurs artistes, poètes, hommes et femmes n'avaient plus . . , . . . par les descriptions dètaillées de scënes préhension. - ,

---
littèrateurs ou philosophes, heureux Sujet traité : L esprit révolutionnaire de c~urago et de violence poétisées à Ce ne ffl>nt pll.8 a.lora tout&R 1'08 brut&Je.q
d'oiîrîr le concours de leur talent à une pour objectif la Seine accessible à dessem, par une hèrotûcutlon de la force injonotioll!l qui la décideront l, 11'6pm1-
•l'a.pparition feuille qui, ne s'inclinant de'l"antaucune tous plus que le boisseau ùe charbon Le Dimanche, 1" Déoembre 1895 brutale, du vol, du pillage et de 1•a.,sas- cher. Plu6 M11e,pérérno11t 11ue •jxumilf,
«Sur Z..fri.. à 2 heures de l'après-midi sinat ; _on lui inculquera le respect de .elle se réfugiera de.nR la nait du .lilence.
Autorité, ne se courbant devant aucun qu'il faut acheter.
ications des Pouvoir, permet à chacun d'exprimer sa à la SALLE DU COMMERCE l'autorité et de ceux qui la détiennent Poot-êt.re, itlj! guerre l1111~e, fera.-t..Ue
Si ceux qui s'aiment, passant la
telle, parais- pensée toute entière et sous la forme qui , . . . ~fp~jfa~gi? ~l~l[!,°~!; 0
.~ q
1 4ue)qW!fl simu.iaCJ'll!I rl'aveux. ~. uw~
~~~~~~j ·
is, main dans la main, se choisissant 0

!, cet organe
lui convient. B Sujet traité : La peine de ~?rt, 1 en luttant pour. l'aûruncbissenrene de ' ~:;;t-·aîô;t-ii~C>é~~:''.,,ou-e
Le Libertaire a le plaisir d'annoncer librement d'affinités semblables, en L~:~ et prisons , Le cas de Girier- l'humanitg, l'amour des famlReB g-loires, irili1ip<m-~~;
itale du mou- qu'il publiera, à dater de décembre, des avai ent fini avec les tortures des rua- intervention ·n'aura.,J)!rodoiL ,q1111 nMU1-
question q~ du clinquant, du panache, du drapeau, soµge et hyJ>OCrÎ.lli~. ,t;t il on.se.ra tou-
articles de MM. Laurent Tailbade et la haine aveugle et stupide des peuples jow·~ 11ii111i lorsi1u.'à. sa ,vpluuw,' vous
oppement du Adolphe Retté. Sous la rubrique: « les riages du vieux monde; si to11S étaient Le Lundi 2 Décembre 1895 d'au-delà tel ruisseau, l'infatuation de aurez sub11tit11é Ja v6t.re. ,
e tous les so- vilenies du Christianisme>. M. Laurent heureux et libres, par conséquent, à 8 h. 1{2 du soir sa propre race et le déâai n de toute autre,
tons ceux que 'I'ailbade dont tous les lettrés apprécient conscients et bons, qui donc regrette- Au~si, Jai~scz l'enfant libre/ libre de
ssent, A LA SALLE . CHAYNE l'adulation du riche et le dégoût du mi- penser, li\>re de. pn.r.ler, ti>,re. d'•rir.l Si,
la subtile délicatesse et l'élégante origi- rait le coupe-gorge qu'on appelle la séreux; lui seront vantés Alexandre le du tait de.ll{.l libetté,.qoelque. dangtrif,,
en outre une nalité, signalera, chaque semaine les , . !2, rue d'Allemagne, 1.2 1 Grand, César, Louis XIV, Napoléon, menaçait, .éc.,rt~i-le ~e lui; !>UJ>ien.11i-
et l'indiTidua-- c2_.ilenies, imbécilités et dégoutations fa- société civilisée ? Sujet traité: La République et l'Empire etc., tandis que le ridicule ou l'odieux gnal.e1.-le lui, douc;eQient, a_mioaleiu.ilnt,
que sur l'Idée uûîières au clergé et daubera sur « l'es- poursuivront en son esprit Diogène, Vin- en fréreaîné p!mi expfriment~ • .s'il Jf~fll~
prit nouveau ».
ie à nos cama- .,.,, Tandis que j'écrivais ces choses qui Prix d'entrée : 50 centimes dex, Catilina, Huss, Jean de Leyde et tend pas raisou, fait.Bll dh·elJii.9ii,. oJrez
toutes les victimes anciennes ou récentes lvi un rwsir r!uf ~tt~~_van\ q~le ,J.&ll-
ue les jeunes, Notre amie Louise Michel publiera arriveront aussisûrementquemontera de la tyrannie, de l'intolérance, de la . lfer recfout6, --:-,n!!ll,n e..t worulc1com.rpe
1e'nsèe se met- Jans le Libertaire sous le titre de « Épi,- en gerbes la moisson confiée à laterre,
l'i:aitâative de
1ient réalisée3 .
Me$ de ma vie » le récit des faits tes je pensais oonrusément que la pro- La Liberté de l'enfant duplicité et de la lâcheté gouvernemcn-: l'ëwit de l'enfaiit._.M;,.ii' ~1fë,j~ ïs il
tales. ne sonte S/1 ,·o.wnl,é subJugpepar la \'Ôtrfl.
plus intéressants de son existence si pagande fait tache d'huile , s'é- Chez lui, cette inûuenee pernicieuse· Q,u'il 'vous ~e1ite liOO &8',41 'it, ~11 11011
eme les abon- iuouvemeutèe. On sait que, depuis 30ans,
Octave Vél'8t, Est-il préjugé plus fortement enraciné ' se continuera, Bourgeois, on lui impo- maîtr~, que°toutc \'Ot~e wp/tri~rf~ il.,pe
Louise Michel s'est trouvée mêlée au largissant' toujours, que I'anarchie et plus générale!Ilent répandu que la sera l'observ~nce respectueuse d'une
'lâtriers; à. M. mouvement rêvolutionnaire ; on connaît roulant par le monde fait boule de prétendue nécesstté d'asservir l'enfant foule de pratiques sans raison d'être, la Yoie q~'"'1: un .P!.Y~.1;ra11cl,fa.vo!r, .t'~
liothéeaire, 87, l\ne. 'p1us ;rande txp~ne'!~Ae~ v!e, qui
la part importante qu'elle a prise à tous neige et que l'humanité ne peut pas de toutes façons et à tous moments sous auxquelles il I ui sera interdit de se sous- rer911t J.e vous 11 ses YC(!X so.n 1ir11too~~ur
les évènements de ce dernier quart de prétexte que, livrée ll. elle-même, ;a na- traire sous peine de manquer gravement, elatrii. , , ·
· à li, Ebers, siècle. Ses mémoires seront donc d'un être assez bête pour s'enfermer volon- ture ne saurait, en son développement aux « convenances » et de passer pour ,O,ii; tout est l\: <Ù!,yeofr è!--;~~r r~111i
!l't, Paris-Gre- intérêt palpitant pour tous ceux que tairement dans l'horrible geôle dont prendre une saine dlreetion?
'Odéon. ' un malôtru ; ûls d'ouvrier, l'exemple de <le Res eu fauté. Et.,·011"' ue 1 oqu~nd,ez,
préoccupe l'agitation croissante de notre elle peut briser les portes, et en même Combien de gens, et des mieux inten- la. résignation servile de ses parents .à cet Î11estiruaule r6sùltat;q·u1en. lais.~1. à
!!!!!!!!!!!'!!! époque troublée. tiounés, croient de leur devoir de Je cir- leur situation sociale et l'inconscience l'enfant sa pleî11e él entiëre litier(k. ~-.
lance Après l'étude de notre camarade temps aussi qu'il a fallu toujours, à convenir constamment, dans Je but ré- qu'ils étalent de leur dignité d'hommes, libre avec vôus, il né ,·ous craindra J>Ïs.,.
Élisée Reclus sur son projet de construc- chaque révolution, donner le coup putélouable de réprimer chez lui toute ne pourront guère contribuer à élever il vous aimera .. Les znillti et lllil~ rue,uui,
fa.Ifs de votre tion d'un globe terrestre à l'échelle d'un d'épaule qt;1i met la force au service du manifestation extérieure d'aucun senti- son niveau moral. Dans toutes les clas- soins de 1'6<lueatiou ne lui apparMtro11t
que votre pre- cent millième, le Lioertaire publiera, à ment catalogué pervers oo inconvenant! ses, l'obéissance, la soumission à la-vo- pa11'comuie les déuiil,; il'une ~r\'ÏCU/.1.e,
la même pl.ace, une nouvelle remarqua- droit et que toutes ces cloches, en- Encore.l'enfant peut-il s'estimer heu- lonté d'autrui, l'abnégation de son indi- màls comrne de~ se~vit:es dOllt' il ,~uH
enrs, grands ou ble : « l'Initial » de notre collaborateur voyées hier de Savoie et demain de roux qu~nd cette répression est exempte viduali!é, la _r~pression en lui de toute saui-a gré et dont il vous rèeowpéusera
erons heureux. Théodore Jean. Paraitront ensuite : Russie, pourront bien un jour, avec de grossièreté ou de brutalité. expansion ongmale et personnelle, sont de son estilll(1. Jç_sa ~on1.iaJ1.Ce:J4.de.~
« Épi.sodes de ma. vie » par Louise Mi· De l'instant de sa venue au monde exigées de lui sans rêpliq ue. O'est t'obéis- atrer.:tion. - -
chel, leurvoix d'airain,sonner à plein vol
le dernier tocsin qui réveillera tous jusqu'à l'â~ viril, l'enfant grandit dans sance militaire dans toute sou étendue, .~:>a1,V~MRL>
une servitude de toutes les heures ser- moins, quelquelois la brutalité, filais
ceux qui veulent la liberté. vitude physique et psychique, d'a~tant avec, en plus, l'asservissement moral.
rue MoUlletard,
lle, Paris.
Question Sociale LoUlBE MrcHEL, plus terrible qu'elle est voulue rai-
sonnée, érigée en système, et qu'~n de- pas tout savoir.
Qustionne-t-il? - Un enfant ne doit D-YPTXQU.E
lfll.tte, Paris, hors d'elle, l'ignorance et la bêtise bu- intervient-il en conversauon pour ' I C r ,.Af,; ~\ll;llrtj'-i~l'I,
Combien terrible je l'ai vue dans les
maine n'aperçoivent que dangers et émettre un avis?-L'eufantdoitsetaire I.' Auto rité -... k.\.o.L ..J
' Paris.
lSSednB~. milliers <le lettres que [e recols depuis Une Amie d'Irlande préjudices. et écouter. (;011ct,·1ialllo, VtJt~e $Cf)ptre ~t1'1( fliJlr:z~"r:::

--- huit jours! - je la connaissais.


Il y a là, sur ma table de travail, je ~edi~r Ji:pte:~~t
1 8!0~i~is!'{;r;:oi::!
AlLSsitôt qu'il est né, ou l'immobilise en
des langes fortement serrés comme pour te mêles-tu?
Fait-il un ac Le d'initiauve ? - lJe quoi Qw1 ta Sattvagerlt d û:Ji I1ull1u:ùbarlxzr;1t
011t 1>r,1' tù ru/Jt., a 1k dln 11w1/Ü rare,,:
,u,>leafM&ru, bien lui faire comprendre, dès son entrée Et ainsi de tout. Lambeaux dt rl,alr" a p/,ur,t dt, vlat,,ua
pour un million et plus de demandes bien le français que ma langue mater- dans la vie, quelle sera sa situation en
; som 'l'tm-rayû de 11ecourçour de poignantes misères;
nelle. Rien, rien ne lui est permis sans au- 1 riUa11t.
e. pa,,, lliîle ü Voici le fait: il y a trois ani1 devant cette bienheureuse société. Dès qu'il torisation. Jfaîtr,,.,,·011I.,,,ls11>1,t,u tén&rt-Pr'Û<l>tts!
! flOUI BOln me., et s'il était possible tic trouver ce le spectacle deR proscrits, arrivant de sait traduire un désir ou une volonté on C'est I'étouïlement continu de son (),) 1,.,gt9lttr$,-OtJtlrrea.w:: /Jfrw111";II laJu;.tl,:,!
million, ce ne 1:1 erait pas, en compa- tous côtés, sur le pavé de Londres, l'idée s'attache li le contrarier du matin' .au Initiative, de sa personnalité. Actes, pa- La l't,·ul, 1, DroU ,Yaturtl, la IlaiÎ,o,,,
me vint d'offrir ma part li ces misères. soir, car il ne faut pas e gil.ter » les en- roles, pensées, il doit tout conformer En clu,f;lb,ball/01mA 11,i11 proie lii·°'""V(·k:~s,.
==,. raison de tous ceux qui souffrent, plus Hélas! Elle est lente à venir. - Voici ce fants. Cette résistance l'irrite-t-elle on aux modèles paternel et maternel. A lui, Vo~ Arg11»iMUso1<taa ff.ùtt,, a· du ~pl,.t.,
qu'un grain de poussière en eompa- que c'est : s'empresse de la renforcer d'une p~ni- il lui est interdit d'être lui. Etonnez,
Je possédais dans mon pays d'Irlande t~oo, _privation d'un plaisir ou soumis- veus, après.cela, de la persistauce achar- · A ta: fous wus répoiula JIÙ~ .u, Ulu doupfu,
(,'ufous,qu! vont dama tù ltt fta M" •i>M adl.$,
e Peinard ralson de la terre entière.
Comment faire comprendre à, ceux toit. ~rs~! ..~~!
8
aj~~n~~f !e~uf~~iti~::tui~ sion imposée h un ennui, car l'enfant uëe des prêjugès ! Mau ce Sll.enc.e da ea<:hot.. d ru, .!~acre...
doit apprendre à obéir. Et pourtant, pour qui sait lire en l'âme lût là l'ol:le, qui graJ14U da,u le tom;,•, ft
ixte et un grand qu.i meorent de froid, de faim, d'an- J'ai, pendant deux ans, travaillê pour L?rsque,dans~oncer,·eauplr:isatrermi, de _l'enfant, quelles richesses d'Imagi- 1 CCîltraCre
xiété, que nous ne pouvons lestirerde les fenêtres, elles sont mises ; je tra- les idées se prècisent et que s'éveille en. nation, de sentiment, <le bonne volontè ; J,a glolr~ deunartvr~tt l'lwrreurdl-11/>a,utlt.;,
1times par poste. vaille maintenant pour le toit. Quand lui la féconde curiosité des causes envi- quels trèsors de poésie, quelle Jrateheur n. Libertë
!li de l'Aünç na èh peine? il sera posé rotl'rirai cet asile ll. n'importe ronuantes, on se débarrasse, en l'en- de coloris et quelle origiualité sensitive!
x <le X,a Boc!<tlt, Quand des malheureux sont surpris igglaf!~scri ou malheureux de là cause voyant à l'école, de ses fastidieuses in- 1 ,A. vec quelle intensité s'épanchent ses 1:,1tunirta,.,1,au t0111JtùU.1 ~ etf1!.Jleu.ru.
dans des accidents de mine ou de che- terrogations en même temps que de sa. 5?ieio et se~ douleurs ~t avec quelle dé- /)el6.\11utij1Jtl/e,ir1J1r,..pu.;x;t1·11i.v~rHr:ép111,ut,i1t,
l Ttntfouie: lnA WHITE turbulence croissant avec la. vitalitè de hcatesse vibre, au moindre contact, son L'uutt tr.1lz tupifJ.d 11ttcMR1u"tJ ~ ~ .80'4rst.
1

du èat>llole; au mins de fer, on les entend longtemps ses forces physiques. âme toute eutièrel Le cœur de J'enfant Dt:• c,,1011w,x, dl'..f 1!1• ,t tif/$ <'lu>ut.<. !.t'nl/111/r-
,ue Llltay~rau gémir .:ivant de pouvoix les retirer des lu1ü./lt{1t.
tte, Là, du matin au soir, sauf de courts est vaste comme l'espace qu'il sonde par-
rue ~us-Fort, -décombresr nous sommes comme ceux ELISÉE RECLUS très coLU1.S instants, il devra demeurer k fois d'un inèétlni11Sable regard. Fruik ,;ertu,,<t1,r,niot.uoJJ d'hûrenftn.ll<Grl:u,
Le vkmara u l'tll/a,a f"apMf'H1a lall' of-
-qui ôtent les è,ébria pour délivrer les son banc, tranquille, silencieux et at- Et vous, eœurs étriqués et desséchés 'f""',µµ.
1 dotnlclle dans la Son projet de construction d'un globe 1entif. Un maître d'école, généralement par les petitesses et les platitudes de la Jf treau:,, 1t11U lourd,1,c'6>T lol qwl Ile~ lati
vtcttm es qu'ils ~c1·asent. terrestre à l'échelle d'un cent millième a grincheux et déplaisant, lui inculquera vie, de quel droit vouërles-vous le ré- lrnlt<NV
dw. lMie-rtat.re: La, mâture qui s'écroule c'est le été l'objet de quelques articles et entre- une foule de choses en soi peu attrayantes trécir ll. votre image? De quel droit le Et qm. tù w ~arléfall la Terre·,11l"811"'ill~,
fJébllSUl!ll Fau,e1 vieux .monde ; nous arrachons tontes filets de la presse conserva.trice et répu- et qµ 'il aura soln de lui off'rir- sous leur comprimer, le pressœer, le piétiner de J(ec,auaanqi·••ierpw Toi, qul do 1m<,1< l'Amo !U' , l.aJau a ta: Buauti,
·o.:· .... r fJ"J )
blicaine. Mais celle-ci s'est bien gardé de aspect le plus désagréable et le moins votre maleneentreuse autoritê? Cecœur
113.tlilant.e& les pierres maudites, pour lui accorder toute l'attention qu'il mérite. facilement assimilable. Là. encore, du- tout épris d'un idéal knntain et i11d{)fini JJJc fÙ CÀ41),d'aiw~. em.,,lu Ut l'fuo.l <tu """"·
, av eœur ,a
DOton#,

le11 jetor 81 loin qu'elles n'éer88'eront Le Libertaire a eu à cœur de placer soue rani ces interminables heuràB, il devra de quel droit le rabaisser IL tout in.st&nt; Beq ard1 ou loqu,a C, <1111 ,~ dfJJÎ:/tl ,iollfoü ...
~ant :M.l,.'J:Hf plue personne; C'est tout ce que nous les yeux de ses lecteurs le te:,;u mEnw de , s'astreindre à comprimer, à ~tolUfer au de par votre égol1me, au terre-a-terredea .lin _, rule "'"'"'u, tn rot',euto Je otov,
ce p:rojet, C'est un docum ent que nos amis plus profond de lui-même 14impérieuse calculs journaliers? 0 Llbuté, """" au mon4e ,n h4r11WnU1
rette, Paria. pOUVWJti faire. nous sauro nt gré de publier. poussée de son ex11bér~~ .,natureUe. Ohl laissez-le s'élancer verdi les hau- Tdooou J ......
LIT'Mt:ES ~IS
. . . . .. .- .
A11 Llbf1fl,c,1r·~:
~
. . . . .. ... ' .
--,t'ê-;...,,.,
~
Ob!-pol\fi.11,i parl'?l';~ne 11$1!te? En 1uppl
q~une ~ mêrue .dè ,·ingt ans,peut- quill'
eUe m~r~JlPel\u~un? - ' l','TBIO'N8'IJ<: '~ii Uo
Mais, qeand C't'S vingt ans, si· courts Tremplin-lilet où st' lai11Sent rom tout
pour une vie, si longs pour la souffrance, le.~ clown« g-ou\·ernemt"ntnux, aftn d'Atr1
ont été vécus tout <le privations aggra- ces ai
vées par la solitude, n'est-ce pas un be- reprendre leur élan, quand ils sent.
Be~
soin.pour celui qui connaît ('08 souffran- lï•,ruilihrt· manquer sous leurs pieds. Ulioc
ces, qui a entendu ou devinè les gémis- l,.Ol réclp1
sements, de les dire. -(
On ne üûra jafuiis a1isez li 'quoi son] Fill.'t dont les puiR~nt~ voleurs se 8191,1-: ca.rca·
exposés les enfants des prolétaires, ce vent le
pour attraper menu frét.in n~ -(
qu'ilssooft'rent,ce que leur cœur endure. r<aire, à I'allmentatlon journalière de la\ et le
lis faut avoir vécu cette vie pour dé- 1111\gi~trature, et dont les rrniillell sont: tlon 1
peindre.mëmefalblement, toutes les mi- arrangée~ de telle ~orle que, le petit mort.
sëres qu'ils supportent.
.. poisson n'en peut jamaiR sortir; tandis Cc<
qu'avec un peu do bonne volontè, lea n'i>8t ,
* gros finissent toujours par s'en êvader. drOSB e

. .. . . . . . . . . .
Dès que nous avons pu nous échapper
..... . . C11. D rtaw KB T .
malaq
c·c~t p
pcoaal
des bras de notre mère, quel a été notre nooess
sort? Attendre, blottis sur le seuil de la
porte, l'arr ivéedll. ~ re et de la mère; en
Bihlioth~oè ·du Lihertaire \'(•au r
Ami
hiver la pluie, le vent ou la neige nous qu'eat
·u:Lnti !,• but ,lo ravorîg0r l't de d,h·eloppor
fouettaient le ,-i~age et notre corps l" ;:,..-,Or dll r,Hud" ,•t dq b J,wiore, LB U- bonot'!1
transi i nous n'osions rentrer dans notre BEBTAU\E \'l,tr<', pruohrdu.-JJ1m1t, ou\'rfr de· liL
pauvre logis - la peur et le
froiù nous une hlbiiulht'>quo d4ut IMj!Wllo on pmirra parce~
en cba&Saient bientôt. Combien de foist 811 1,roourer, i\ d,,,.1,ri~ BUilll réd.,ilt.. qu .. liOCll\té
n'avona-nnus pas pleuré tous les quatre, )'u,sll,!,·, wu~ I<'- ou, ra::,;• pbllo•uplti<tue>i, de fou
nous tenant par la main,quand le temps !i<ÎCJ1titlqu1Jo, liU•·r;,irc,4, wciolog1·J\I(·&, se cette a1
nous paraissait trop long. EL d'autres U1'Jl•lrt.1ot :\ lu» id,-,.,. sage, n
fois encore nous nous mettions à les ap- ~·,u• t!lr,,n~ eonu.,hr•• ri.-.u~ peu la. lin Oai;,
peler et nous sui(J11S cependnn r qu'ils d,:$ œnvr<'l mis"a en ~ ente 1,ar 111. 1,lbllo- <lu ,wn
Los mouibres du gruupc, socluhsto de l~ Lh?;,JUl-l du LlBERTAlRB.
ne nous répondraient pas. Que de lar- l.<'5 c:im«r«ù(•• .,,nt pri.'.:s J., •ii::-nJ.lcr
le mal
mes versées, que de froid enduré pen- (.)IJ:unbr,· sÎ),;ont cutt>Js Jicn1r·uJJrir à leur EN PROVINCE son lgn,
l';ul11Ji1lititrati11n l;,s J.ncs et hr~hun11
dant les heures qui s'écoulaient de la :t111i Basly une veste d'houneur - :1 dou 1,IP qui · r,.,urrai1·Ut lli:urnr ,farrd nvtre col• tiona, fl'
sortie de la classe à la rentrée de nos pa- fac,-. wclion. naître
Nu~ n uris' Loui-.e Mich,,1 <'t Sèl,:is1ien
ren ts! ~ue de win; nous avons attendu L'organisation soeiale actuelle où les l!'olilF
:P:tUrf ,o f't'ùpu."1 n-t dl• f!,irc-. Nou .. p~u un1"1 IMalde
ainsi! Jusqu'au jour où notre mère est
arrivée, plus lasse que Je coutume, et
uns possèdent tout - où la fnim et la
force font de ceux qui n'ont rien, de
M. ll~rengt'r Lie_ RL'l'i' La. l'ud~ur1 Jvut 011
connait l'anir~ion.,pour le" nu», consa('r(I
touruee ,l,e. ('.c,l)f,,r .. n,·--~ en prnvimw .. \ll
point<le \'U P Ul:.t.•rii'll, cill,• IOUl'IH'O aur.,lt
- L'
llX
,r·r:u·t d' one 1 C ttr e d e rranço
Il
8
1· Cn.
-,
Mail
raître ,
s'eat couchée pour ne pins se relever ..... pauvres esclaves, n'épargne personne ; t>uu ll\litemcut do. ::t~n~lteur a.u ~ùul:q.:?;l·- pour uhjeit cl or~:i.ui~l'l' nuO'\? tlfhl1 1nt<' de -- pr/lcb.ac
Oh I alors nous n'avions plus besoin de les plus petits et les plus faibles sont los 1uent J.es 1nrtlhéurl Ui 1.1ue l:1 wi~L'fl' •'111·
1
ch,·<11ti<tUtR ,.,,ui111uiltis 1 t d4 ~ -J!f{)Corer \f!-.. Baiera, JIDt.:em-lirr Jfs9t,. Que tall
descendre pour l'attendre - mais nous premiers touchés. . pi'chc de so ,•Mir. ' ' 1 1 on I'enc
1 T JI l~tt,-0, rP l. "~""'"" _; .--l..,1,,1-ç-c'.',l. LIU li. ·~e':!/~':1./~, 1~"~:·.),;', ,:~:·~~ .;'~/-;~;:;'/:;~ Xotr~ chaine i11<Jl,l~u1•lle u'est forKM
ËtJ~jÔÛrÔti..ii'o"n'è !1ai'ô;;~~'tii;fdiée,
}J_
des rares échos des souffrances que su- :l<?h<1t11iu('IJ\ea1 v,•rij lu q,u,lidi-c,,. 1 que p:,r la pour de le!. liberté d'autrul,
r&ide et froide, nous avons bien compris bissent dans le peuple les plus spolies. Vrn c1 rcs ,·11,l·1, ,J.\n ... h. -,..,1. pll'lit•::; ti\u·r:tr·· Nou:,, pouvons af'û rmr-r ,,ue l'huma.nitié
que nous n'avions plus de mère ... Suc-
comber de privations, épuisée de travail
ront los ~or.t~r .. udc-r,;
Dijou, Lyon, 8ainL, J:,ii~n.1", 1\'lmes, ~1.1r-
· e,l rnor-te d,• p,·ur: f,1>1 philu11oµlH,, !..a
plus 1>:igf'• lé'll peo«•UJ"II le& plus h:,nfll
.a
voilà sort
le d'une bonne mère. De Libutùire.,~t a,sur~ la CVI bboratlon
scl lle, Tvulun, MontJ,dlie,, 'I'oulouse, Bor-
do:iu~, N:ull,c6, Lhncig~~. 'l'u~r~, Hou.en,
tuus so11t ;,mu~ v1-:i.iuw11t lie brlser 11, ,~
JJ••ur cirtltlci!!ll,•, <'let dt> votlt.n <lé' Mule NoWl
Maudite société! le libertaire quotidien de cinq Ndacti,urs qui veulent bien Stl
charger de la revue bibliol{r:<pl.ti•.[UQ. Lt~iv;.~,~;'.,'.~/:f:t,:~~' !~1~!:~Il:1r:~ . nos inm tutiùnd iyrounlque:1 .. large J)l
Le rheil du lendemain, fut plus ter-
n"ble encore; on nens fit entendre que, Ce Journal ronura compte, ~n toute in sont p riés ·c1c s'occujio r" imDiMia.tcrnerit Dcpu,a 1l-01l origln<! b .,,c,6té n'a roul6 L4l m,
notre mère morte, notre përe ne pouvait Le Ltbertaire deviendra quotidien d.ipendanco et quel qu'en suit l',LUteur, d,i
tuus les livr~s et brochure~ ,1ui lui serunt
d'une sallo, c,,IJu-ci d<'vr;1. ilt:r,,, sutsnt
possihlo, la plus vaste r,t la
q,,e··;
uiiv,ux .;ituèc
qµ. c de. I:~ c~ru. mu-u:i.uté autt,rltnire :i la
J,l'vprlét-0 Indiv iduelle, en u11 UJot ea e Eta,
tégorlea
snbvenir · aux besoins de nous tous : il aussitôt que son service ùe vente, adressés en double exempl:-.ire et (!Ui se- leur gra ·
fallait nous séparer. de Ia virle. • d,, lo/11 • nou~ :tlllrwuns dooe, 1uc.dan1
d'informàtions et de eorresnondants ront de nature à intéresser los lecteurs du Priéro de donner Iee indications suivan- une Sodéte, vivnm on • Et!,t do toit • ln~
Les atnés, avons déclaré que nous von- étant organisé, il atteîndra ~1 tirage l.,i/Jertai,.«.
tos : sous le masque de •ticurité réciproque (,,t let! fa
l.ions rester libres, mais la plus jeune, suffisan t. 1• Nom cl adresse esacte.de la 81\Jlc. , l'homme n'c>11t qu une choso qul de bie..; tl'1ntérê1
leéede sept ans, à qui on .promlt beau- :/' Sa contenance approximnttvo sans, ttàio~r.
coup de choses, se laissa conduire où ll y a une pla"ce spéciale et impor- Les esclaves blancs qu'une 1
ex.rgèrntion et "" dnscnpClou. Oui nous le répétons, la chaîne du m,,{
l'on wulut. Dans ce monde où tu arri- tante à prendre dans la Presse quoti- 3° S<!s dh,po~itiollt!lntérieur,·:1. n·cst furgéo qu,• p:,.r 1:. peur de la libertê Dès q
vais à peine et où tu ne de-vais pas vivre dienne. Il existe une fraction ùe '" 4• Son, pxix de lo<;aûon. du ,11.m m~i. falrt!, ru
longtemps, on te trompait déjlll - Et
l'opinion publique qui attend sc«
Allons MM. leR richards-' députes et r,• Les jours_ où elfé est li?re: · _ JJ:to, coa ,.,me<-piiouw incCJUlf,lét.cs Bt•lfo- « Oltrum
notre père ne s'indigna pas de cette sé- séuateur~, curés, patrons et toute Pour Clis .d'.;'crsc:a "':1M11; 0_<·1U_ent.. roi·- garrigue nuus <t:t: « Vou, croyez <JUG aur
paration inhumaine, son cœnr ne se ré- journal, l'organe qui exprimera ses dra. COI!'
la bande de~ exploiteurl:!, grugeu.r~, J!u"Pt:i•g~;u/:,c~:i.r9~11t>ta~t Ma,.rtu,, f>, rue c la t<'rre il, y :r. do.1 tyran•~ détrowpez-
volta paa à l'idée de cet exil ; il trouva pensées, ~e,;, révoltes, ses espérances, miel'l!COI
uccapareurs et ment.eurs, -venez vou· g '. • vous. Un y a eu CJU•! d~ usclavll .. qui
cela inèvitable,fatal : que ses bras si ro- ses volontés. turbiner YO:; esclaYe:; - ce n'est pas ,Nota. - Cou,lant .\1ari!n a di•ja- une cin-, • ont CXJUdenti a
obioir. » Eb. bien! nou le tare d
bl18tes et Bi laborieux ne pais sent suffire 1111
A ceux et ~ ceües qui, en nous ti- loin dans Paris rue de Cambrai _ quanfainc, de jettr~s ay:,nt µour ul,jct de_ arnr111on.i, nollll, que, rur la terre li n'y a A ce
à donner la pàtée à son dernier entant? il ,: en a cinq ~ents qui sont d'an bon prier les coutcNn~,eJ·~ ,1 .-Joufr•r tell~ ~u eu •·t qu'il u'y a que des oubnt& dév11yês agni.nille
Les brumes éPillsses qui enveloppafeat sant, estim eront que le Libertaire, de- . . 1 telle ville :i c"U~s qui d:;'ureo~ sur J a.vi, et :1ouffra.n1.,; qui ùnl p<·ur de u. Jibort(' d,
nipport et YOUS poul'ez fa1r-e là ooc~, ci-des.us. ttc - c fixes et
aon cerveau rempêc.haient de voir que venu quotidien, peut répondre :i ce l'bomm . et c' t
son tra 'tail nourrit des maîtres qui.eux, même la charité, avec leur belle ga- L<luise Mi<!h<'l ci .SHJastll"n Faure, ne toutes ~ croyc;,Dc: peur ~~1 on~n.ta réglons.
besoin, de soutenir et de répandre cet 1 1
ne font rien; il assista,impa.ssible,ll. l'éloi-
gnf ment de son enfant qu'il aimait peut-
organ e avec assea d'entrain pour que lette. .
. lis appart1eun e11t. au gro~pe de.H col-
::~~;:~~è~~7ii.Ü~~~(;\,:~1ti:~oii\ !:e'IJ~~!
le~ villes iodiqué~s. fü fl!roilt, un peu plus
0
p~priêtè, .goov<'l'n~r:ie:;', 1:et: '>:~;ra~~=:
1 1

drPux. o~ diables: eo un mot tout C(J qui a.


C La Ckr<
auJvamh
être! Notre petite sœur fut enfermée ce projet trouve prochainement sa t1neurs des magasins géneraux de la tard, 1rne autre sérjo de (;()Jlfl!rence,,,.i vj. bl<rtè I atlranchru.. mcnt eomplet de l'io- En prt
dans une prison dénommée couvent, où réalisation. Villette - ils sont tous forts, robustes, siterout les villes ni•gligfo~., dividu; c'est par tU!ttb J>Our que l'bomm<: vie local

lo

Projet de Construction tive fuvante que


gl~ ~=~~~~;&a:~i~ii~e1ert:r~~~!
l'on a sous les veux.
~~m~~ t ~i!'e '!frisse::i~i:.'ki;~~~
1 8
Toute!oi
lesmérite.<
fJ , ~i ..._ It"n
planéW,lre ·e.st son caractère d'unité. ~t~~'l~;:c.~~r{:;[!;. uJ;;it~Me~/0J; los plus di
liomùème.
L'habitude prise par chacun de nous papier à'etnpflent. les unes lltir les autres; démonire l
GLOBE TERRESTRE d•étudier notre propre pays -ur des cartes
détaillées et les p&Jb i,loigué:. sur des
cartes générale,- très somma ires, sou vent
une armoire peut en contenir des cen-
taines, tandis <1 ue des globes artificiels1
même cle faibles dimcn~ious occupent
en faitder
reatre~ par

==
à l'échelle du Cent-millième aussi trè-, inçxactes, entretient chez le un ei1pnce bit-n à part et sont g-én&rale- les cartes,
PU ÉLUib: lù;ci.t't1
lecteur des illusions dont Je plus savant
n'arrive pas a se défaire: li faut que le
Suisse, le Belge, le Hollnudais ait recours
::~t c:·)~iu~è:~::r~~~:t ~:n~!::;ï
difficBe.~luant aux globes dont la cir- de111111œee,
conféreoce tlép:is,e 3 ou -! wAtres, ll~ occupéd'11D
aux statistiquës o!licielle, pour sa OepeDdalu,
A mérite éga l comme œuvre de recher-
cbe et de soin, la forme sphérique pré-
persuader 'lue telle contrée représentée
d'ordinaire dans les mêmes proportious ~~~ill~éJ~r~Î~!t~~~ J:.~ :~ît~ i~·i/t1\: 1 ments plas1
comparable
1!~~iJ~~an~~:;,~~}0~,~~'le~l,1~~fJ ~::tî:!fs ~~?i·;:1:~t~~~~f~~i:, ,!,;~j.i~ rt~~~"{rn°:ot?n"t ~!r1:~~~~;,~~;it,~~,~;~
1

gloLeartiticicl aucune mèprise n'est pos- ou H'occure d'nutant moms de le.~ronsul-


ment indis1
échellecoID
~!:e Ki':::. t~u~ cii:tec~;e;~{!?J~eh
cet ~ d; il nous suffira de résumer la
iii.hleauo~jt:~<le Ja~!ll'"rfü:ie relative Jet
diverses 111,l11-ldua!1t~, terrestres î c,,llc~~
ter 11ue ce sont pour la plupart dt'li ''mo-
unrnenr~ irf•ngraphiciue~ plu,, 1•11rlem/ par
ractére d'u1
deuxiéwet,
Ibis quel
se montrent à c,,té les ones ,le, irnt1'<'11 •'l leur am:icnuelé riue par leureirac titude.
question en quelques mots, d'emblée la comparaison se fait ,tnu~
Evidemm
Or. une tigurutiou de la ~pbère ti'r-
L'abord le globe l'emJJC!rte sur la earte
par le caractère de vêrftê : H représente
fa planète dans sa véritable structure, ,e
l'esprit avec une précision suïtisnute.
Un troisième avantage, et nun moins
restre naimcnt <ligne de œ nom ne doit
p111i être un siruplemeuble,mnis une œu- =gr::;~:'l
g-_uer le reh
modèle exactement sur les vrais con- important que le., deux premiers, e,.t,1u u ue dïmpt,rtauce tulle qu'rlle con~titue l>Jeet dans~
1111 éùilice 1,ropre, du \'a.,,;teg dimen,ion~ .. n part, Ier
~~~!e~8;~!!1?!8 ~~p~t~~:~~t~~enitti: ~~~;ru~1tu•:fîrt%~rri1:~ra~'.l!u,~i~~tr~{~ d'11cct•, facile et parfaiternenL ,lispos,~ cl6paseer u,
plue considérable ile la surface plané-
taire, ne peuvent qoe tromper le lecteur
sanie, une échelle cennuuno aux trcis
duaeustons, longueur, largeur l'l hau- ITï~-:~:Yr::::i
dan, ce
'i~:~ d:ri::'t~r:J 'l1~itt
a,·ec un ~ucd-s relatif.
sPns
1
CODBtnlctio~
taitim~ l
sur les dimensions relatives des régious teur. La carte reste plate, tundls •111e la
Ai11si r .. ~ Lou,looicml ont eu
lonr.,>1emrs
cea opi>oeée
di:tférentes: heureusement lel:I <lis tor11ions surface du globe peut se 111011tn·r avec IJM!nven ierm•
du tracé varient suivant les divers mo- ses reliefs et ~e~ creux, s'animer. 1,onr sur uu tic leurs ;11uare,, lé globe creux dl.il lème; (

~:=
dee de ccnstruetlon, teUe méthode exa- ainsi dire, de la vie plané-taire. Tandls tréll int6r e6ll aDt consl.ruii par lc'~éog-ra- de nombreu
que la lecture de la carte avec !lé-S hachu-
gérant les dimensions de .la partie cen-
trale, telle autre celle des parties exté- res, ses ombres, ses œurbes .Je niveau, ~~it!~d:io1~aa:\~1Î~~':u!~f~i~o:ro1; ques,-tAlllo

1 1 ~~ 1JIJ~~~
!1;~\~.1Ïii~~~ci~c tifit;~~j~
ses divers procêdës simples ou complexe.'! aun..i """
~,~~!:X::: ~r~tf:S ~!.~~:!t ~8:sst::J:; demande uue attention patiente et une
un immense laminoir, telle autre les
,élargi888nt au eontraire sons une for111e
lo~lljl habirude , la coiuprêlrenvion
d'un plan-relief ~e fait sans aucun effort: ~!~l~~~";'~~j~1:r·:~ ~~1; lîa"'~t); ~i~ rar.=.au IDII
'-et. Cc,d,,i
ridi,rnale anglaise: a 1-iwànb~e, nl'n loin
Î~Ît ~~~·;~~en;tu::liït1~Îrr~0~?;/~r~i
BI
maaive et trapue. .En ètudlaat chaquE! de ll,,urnf'mouth. On poatrrutdtt>rd'all-
~ il-faut, 8&lll cesse tenir compte de trell e~sai~ du même l{enrt>· t.>t '1Uelquell-
d't:1_irreur
: . introl'luite dans tel ou tel ég-ard un certain a.Yp.n~age, pulsque les
f' ,, nntp. dee1dn de la prgjection de11 trait!! inûniment détaill~s du mO<lét,, 11c uns, de plos forte;. JrrOport.ion~; sont en-
rore en projet. Mai s co11 ,ouvres. autant
_ ..._ ·.i,babile que l'on soif del
venu là-l~toii des cartes, on ne t'es
~
~-feU.r oe pas ~e laisser in-
f~enJ~::s~~~f/!.s.1Jim.plewmt.sou11 une
L'étude de la géog1•a.pbietpar le mown ~:::~:~:ri'~t~~l!:::i:i:
a
ce sont de11 mas.se.~
s ;~;u:;11~~::
la superficie plus
Bueacer pu IN linéaments en perspec- du relief, beaucoup plue que par l'emploi
-l
il.'!'11:i
t pour
fo11<l<·-
'
1
\
~·r

'
s'est Jovù~<' et corrompu, c'est :\. cette
peur à cet écueil iiwtgin:1ire, que toujours
est ,-~nu se briser l<' progrès bumatu: et
P"r le 11é11nt du progrè- humanitaire, le
pr11g.rè~ scientifique et lndustriol qui de-
vrait r,·jouir los houim'eH, ne ,ipvient qu'un
croître notablemeut son iutluenee ; 1::11
répondant ntnsi aux iutfrNs de cha-
que région, Il uéveloppem l'Idée. Pour
mettre ce projet à exécution sous une
forme parttcullëromont nttachnnte,"il
faut que dans tous les contres, et no-
Un autre dement :
Je te promets ile ne pas rire
Lorsqu« je te verra! plP11 rer
0 beautés poêtiques l
Peuple spirituel! Tu es beau, lorsque
moi, e. i,a (Jrl>oe desji11·uero1M est l'œu-
vre la plus infAme que ce pseudo-pqHe
des pnunes ait dictl>e aux vieilles
douairières qui ont « protégé » la car•
rière de cet effronté malfaisant. On ln
récite <mcore et, <l'ordinaire, le erétinqui
DIALOGUE DES PRIMITIFS (t)

Ruse- Violence
Ï<JIH's, t supplice affreux pour Je dèsb<'rité et un
qui t'Ï1-·~ atroce pou1· relut qui possède.
Homme, tu as tout conquis, tout dompte;
tammont Lyon, Marseille, Toulouse,
à

Bordeaux, Nantes, Rouen, Lille,No.ncy,


vingt musiciens sous la conduite d'un
monsieur en frac, cravaté de blnue, a(•-
compaguent <lu leurs cuivres et bois, un
l'interprèt,• pr~nd de!! airR ausNi gro-
tei<riues •1ue tragiques. Cet acadérnicien Au ee>ht du bol•
tout t'appartient: N tu ,u; encore peur Limoges ctc., des correspondants Hé- histrion qui beugle, mourra en lnhisant une l'éput.ation lé- l..e l'i&k11J. - Oh I oui, je sui!, un fier
omh,·r · d'être Iihre ! )lais qu'espères-tu dune dans 1,,endaire. :Son corbillar,! i;era s1u1.s
lin <le ces angoisses ? malhetu·oux. neux et as,lidus se mettent en relutlon 1:J11foit la couturttre, irubNiilo de ne pnll rue Nervir des indivi-
Pal' derrtère, par derrière. doute ('<}lui des pauvreH quïl a cha11tl·N: dus qui ~out, plu~ faiblès que moi !. ••
entent Regard<', nml : cc que tu appelles civili- avec nous et nous envoient leurs com-
ds, sation n'est qu'un ïunesto apprlvoieement munications. et que tu applaudis! l'eux qui ont une sébile Il la main, les
nutrei, étant, au gré de ce pufüson, de)!
I,e Ru.•ll • ._ lt;t moi auesi,j'en 11uis un
réciproque. fier,de ne pas uc1er deA êtres q11i oont plus
·- Ce que tu appelles morale n'est qu'un 111alfaitours, lorS'[U~ gréyi~tes: des fai- na'i!Aque moi! ...
carcan qui te garrotte. Cependant, mettons une sourdine à néant11.
se ser- DiYOl'S('l:! personnes nous écrivent TA!. Vfof('1ll.-,Mon ami, ton argument
nèces- - Ce que hl appelles propriété;« le tien nos protestations. Dans llU0l(JU6H CIi· C'oncluoM en citant Je cas de Jule'1 e~ pPremptoire.
de la et le mien, :o que tu prends pour l'émula- pour ~e plaindre de n'avoir pas trou- veaux, où l'on a renoncé aux romances Jouv. li a écrit <les marseillaiH81l à
J,e Rw,1. _, Cornmt' le tien, est- judi-
tlon de la vio, n'<'>« (!UC l:\ lutte pour la vé Le Ltbertaire chez leur marchand sentimentales, s'entend parfois l'âpre l'u,.;Ô.gc de tou;i le-1 grévistes, deH ehnnt!l cieux.
s sont de journaux.
mon. verve <l'un rèaliste qui clame haut des rél'olutionnaireij pour tons les g-roupe!I
e petit f,e l'!ot~.ml. - Oh! Je ne Ji!I' vas que
Ce que tu aµp,,lk, Etat, gouvornemeut, Notre service de uistrlbutton , à colères inconnues à ce publie. Il pleure 1:it. <lu C,·i t.111 JJ('11ph·, QOfl ~t:rnees en-
tandis n'est qu'un cheval <le frhe que chacun Parts et eu provtnce, doit cependant j'ait' raison, ruai~ Je n':ii pas tort, certes.
les nnsères, les persècutions, les brhu a- llamm('t!H 8't•nvohirent, meRNag8r:i de sa .Je 1miii le p}uq fort; donc le• ph19 faibler,
té, 1~ dresse par la peur ù<' la liberté du voisin,
être fait de manière ù. npprovtslonuvr defl et leR tortures , il tnaudit Birlbt et lt> g-loirc ~t colporteurA d'une réputation doivent ~n·ir l11s plo~ forts, 1•oi 11m e il
vader. mais qui St> trouve barrlère à son tour, et Bagne, dénonce la Veuve; il tape, il gnmdiose. Apogée.
'ER T. c'est par cette peur que tu le cro is indis- suttlsamment les marchands, tranche, il mord et l'Idée lentement s'in-
e11t écrit que leR hareng~ doivent être 111
pensable au mainticu de l'ordre; mal Le plus sûr moyeu de corriger les Avec nos e~pérances, il a l'ait fait sa proie<lu requi!!!·· ,
nécessaire, disent nos socialistes au cer- vices de notre mise on vente, c'est ue
veau fainéant. -
filtre dans ces cerveaux fumeux, y trace trou6e, Houdain, Jules Jouy dépouilla le
un sillon que ne peut recouvrir entière- vieil homme. Ne s'twisa,UI pas d'aller
Le Ru~~. -' Ofk !é 'ne prétend~ pas
persister à réclamer partout L1:1 Liber- que ce soit la,juAt'icl·, mais ce n'AAt ce-
Ami, qui que tu soi», veux-tu savoir- ce ment le vent de Sottise, g'Egoîsme et ch11rmer, en con1pagnie de l'hi11trion pendant p11<1 l'ini•1nJ~ . .le !!ni!I lè- plu~
qu'est un anarchiste ? ch ! bien, c'est tout taire. De cette fai:on les. marchands d'Infarnie. Paulus, une soirée du Pr&fet de l'olice, malth; donc le!J plus ilalf'.'! ,Joivent subir
elopper bonnement un homme qut a su s'aûrauchir qui n'en ont pas, en demanderont et Aussi, ce nous fut une grande joie recevant ~eN rigenta et leurs damesi' On Ill. foi de<t pl1!11 malin!', comme -0 eiit é~rit

.
LE LI- de la peur'. dè la ltberte cl~ l'homme, et finiront par en avoir. d'ouïr, dans un de ces ètablissements, le neïente pas en r,dn une pareille al'en-
, ouvrir que les p&ules· doh·èrit i:tTe man1r6e11 par
pourra parce que cet homme a eu ee courage, la poète, Gabriel Ilandoo., en ses Soliioque« tnre. Tous ces groins le flairaient, car il le renarJ... i
1it,, <jU8
société le traite d'énergumèuo, dl- bandit, *,. tln Pauvre. Oh! la belle ironie, les cin- ~entait l'homme à doi;;siet·. IJn eliquetiR
· ·

de fou .... .Ami, .svouona ensemble que Le VfoMnl, ..... i} toi, quflu ,lescend~
ihiques, glantes apostrophes! Plus d'un trépi- de menottes, de cabriolets, il<' clefs d(! du renard!
cette société est d'une sagesse drôlement · ·
Illt.'S,. se Les personnes qui nous envoient de gnait. Le chantre <les mièvre-vies amou- prison, une odeur nam16abondc, marée
sage, n'est-ce pas? la copte, sont priées de n'écrire <tue Le 1(11.,1 • ..,,_ Ii:t toi, du requin!
la liste Oui; enlevez au moi la 1,()ur de la liberté reases, des viciosités précieuses de Jo, ou boucannerie, des poignées de mains 7,c Vloltttt. - Enfin, Ill 'n'e!!t point ta
biblto- du ncmmoi et dans moins d'une gén,<r,1tion sur un côté seulement de ln feuille. ,n Lo et Zo, Catulle Mendès, I'hugolâtre visqueuses, la fétidité de cent halefn'es <111ostion ... L:i nl\lnre nous a faitfl ce que
le mal n'aura plu, de racines . .l vec tout joreoer, était indigné. li trouvait odieux corrompues - c'en était de trop pour la nous somme~. Or, e~t-il ·w ai que nous
~n.1ler à son ignoble eortège de préjugés, d'Institu- ce langage imagé. Et Randon, impertur- constitution do notr<:> chansonnier. Le avonR heauMup'<le d«;11ir11· insatiiif&.itil?
ochures tions, s'écroule e l'Etat dc)ois > pour faire bable, anathèmntlsait, déshabillait la souvenir de cette funeRtc soirée troubla J&t·il réel que' nm/ temp(oraments ne
.re co~
naître l'Etat de inœurs ou anarchiste - Résidu d'abrutissoi r Bienîaisaaoe et si la bougresse n'était ses rllves jadis sereins, la ril)le se <léro- soient pM do~éil (ltîur le itravail pénible
idéal de l'humanité. pas belle, ses souteneurs en revanche bàit en l'appelant Judas, U échoua clanA ou utile aux compa~"llon'l? .. Al111si, notte
Mais direz-vous, comment faire dispa- apparaissaient gras, dodus; ils avaient un cabanon.
li y a des personnages singuliers ; et ambition doit -'tre de nous af!'ranchir
is Guy raître cette peur ? Tout bonnement en
prêchant le courage par-dessus tes toits. lorsque, s'isolant des concepts élevés,
une telle santé qu'ils en donnaient la Trahisons de poète,~, trahisons d'artis- des entrave)i qu'oppose "' la Slltf&fac-
Que fait-on à l'égard de l'enfant peureux? des théories, des contingences et des nausée. Et voilà : le jour où le barde, au tes, que n'avons-nous pas vu? N'est-ce tion de no8 apjJbtitR gloutons l'horizon
1895. abstraetions philosophiques, on va res- rythme cadencé, daigne descendre des pas là du résidu d'abrutislloits'l
on l'encourage, pareil ! bGttli> des boJUme~ et des chOl!e!I. Notro
, forgée pirer l'atmosphère de divers milieux, il régions olympiennes, muscler ses déli- La dernière fut celle de ce cravonneux ço)onté doit être de ·qûpj>rimertoot ce
rui. semble que l'on rêve. quescences et regarder autour de lui, son qui, jadis, illustra les fantaisies anticlé- qui peut nous gêner dans notre libre
umanitè Ab! le rêve n'est pas beau, l'idéal œil perçoit un horizon de vilenies et sa ricales de Léo Taxi!, au temps où celui-ci jouissance ... Quant k moi; je 8UÎ$ ré3olu,
,he~ les .A.Vis Divers s'embrume à certains contacts! On re- lyrit susurrante devient une harpe aux n'avait pas trouvé son'chemin de Damas, pat la puiAsahce-de mes musclé!!, par le
hardis, garde, stupéfait, des êtres vêtus comme accords puissants. triste chemin, car les jésuites peu recon- spectacle meaaçan t de1mon !nergie bru-
r à cette
Nous avons I'Intention de faire une soi, aux fonctions animales identiques, Nous avons, souventes fois, songé aux naissants lui ont flanqué Gouzien, dit tale, ll. frapper l'esprit des faibles, à les
e toutes
large plaee au mouvement social. mais combien difl.'érents ! Et l'on se prend chansonniers talentueux, aux poètes •rerre-Cuito, dans les ... jambes. terrifier ou à me faire applaudir d'eux,
:a.roulé Le mouvement comprend deux car- à murmurer : « où est le fou? » d'avenir que le besoin de vivre et les fla- Alors que le peup'Je reconnaft instinc- quitt.o, s'ils résistent ou·11e rebellènt; à
,ire àla tégories de fait,; : les faits qui, par Tout un peuple fréquente le café-con- gorneries des « bien en chair », ont ,. tivement ses véritables amis et lessalne les saorifiEtt iÎnpitayablement. :
en• Etat j leur gravité ou leur caractère spécïal, cert, jouit à l'audition des sornettes qui transformés en d'inutiles cigales. au passage, ce caricaturiste, en quête de Le Rasé. - H!n èfl'et, pour sMtir de
Ce fut Dupont, aux chants mâles et 25 francs, iusulte en une page ignomi- notre stagnation, de ootre médiocrité,·il
,u.e .dans . r Intéressent les lecteurs de tous pays s'y débitent, se crée un idéal, une pen-
~e lois" [ sée fleurant I'immondlce et l'on s'étonne majestueux, se traînant derrière la voi- nieuse notre vaillante amie Louise Mi- est nécessaire que nous spéculions sur
nproque, et les faits de moindre importance ou ture de Badinguet. On le prit pour un chel.
1 de l'abrutissement de nos concitoyens? la médiocrité déa &litres, .. •Deux « mé-
se laisse d'intérêt local qui ne préoccupent Comment, à une époque aussi troublée révolté; "ce n'était qu'un mendiant implo- Il convient de mépriser une semblable diocire • tont nn c pas!Îàbl& li, 'îteni:' < pas-
qu'une région restreinte. qu'est Ia nôtre, où les plus graves pro- Q rant une faveur. insanité, mais il nous plaît de la signaler sable» itn « a8Séz bieri' »;'ét: cliit&ra. Un
du moi \ Dès que nous serons en état de le blêmes attendent une solution qui, ne Béranger, le pensionnaice des princes. pour montrer dans que1le abjection peut certam nombre d~ médk:icrit~'devront
a liberté
faire, nous ouvnrens une rubrique : peut tarder sous peine" de décadence Il chanta tous. les régimes. Nadaud que se vautrer un pseudo-artiste. Ce n'est ddnc- abdiquer devant' 111 nOtre· chaque
.es Belle- « Ohrontçue Rëçionate » qui contien- ou dedègênêrescence, des gens peuvent- la princesse Mathilde honorait(?) de sa peut-être après tout qu'une victime de, fois que a.oos serons, toi; 1~ plus nolent,
i que sur dra ces derniers, tandis que les pre- ils conserver leurs ressources intellec- bienveillance. l'atavisme: un familier de l'ordure! ' moi, le plus madré. ~tir ee ~u.h-ètéve
.trompez- miers continueront à être compris sous tuelles, leurs eïïorts mnémoniques aux Un jour, le vaincu de Pharsale .BLACK Fn !A R, de ma com'pétence, je m'ingéfoerai à'se-
lavct'!ui le titre de Jofouvement sociai, fions-fions, aux landérirette et autres ]}I'offrit un dîner d'un écu; mer d'eml:ltlcbes1k ptmpler' d;afiiilcèi!; la
Le pain est noir; la nappe est sale,
en! nous A ce moment, des quatre. pages tra-Ia-Ia ? Je n1 irai pas chez te vaincu. route éphémère des viciimes quefj'aurai
·e il n'v a
agrandies du Libertaire, trois seront Des vieillards chantonnent : Mais que la cousine d'Auguste
Notre petit quotidien 1tistles. Par me~ talents subt11s et va.~s,
dévoyés
ibertè de fixes et s'appliqueront à toutes les Enieruis-tù la voix du pinson M'invite en sa noble maison1 je -0omestiquerai lès 'naJfg, je les cfrcon-
Du rossignol et des fauvettes 1 J'y cours, j'y suis à k'hieure Juste, Sous cette rubrique~ Notre prtit quott· viendrai, je les forcer-ai iL l'admiration-
i enf.&nta régions. La quatrième comprendra Du printemps voici la chanson, Chansonnier, vous ave,z raison. dieu ~. Le Libertaire publièra une revue
ons, lois, « La <Jhr<>nique Régûmale » et variera, rapide des faits saill11.nts de la scma.iiie. à ~a duperie! · • . ·- '· · '
C'est la saison des violettes. lui a décoché Lamartine, furieux d'un Chaque jou.r comporte son actµalité; il y I..e Violent . ...! M.on°ehk'~amr, le oom-
morales, suivant les régions.
L ce qui a De hors, il fait froid, brr ! un hère dépe- lapin bien vulgaire que lui avait posé a intérët pour un journal libertaire à épin- mètce de-ton illdustrieme.sour'it ... Nous
et de I'in- En prenant une part directe à. la. naillé, sana asile, accompagne le refrain, 'Nadaud. gler celle-ci, à la signaler, à. la commenter i)OUl'ODS 1feve~ir les mltl!res ifês ~onts
, l'homme vie locale, le Libertaire espère ac- les mâchoires claquant en castagnettes Ne citons M. Coppée que pour mé- enCo quelques ligues.
&era l'obje.t do notre petit quo ilidiM . I'\ (lJ Vo(r le UllJDéro prée& e.ni.

é~!~~
:: l~~:
is qu'elles ,
1 Toutefois ces plans, quels qu'en soient
lesméritesJ.sont construits aux échelles
les plus différentes, du millième au mil-
lionoième. L'inventaire de ces richesses
démontre l'absence coruptëte de méthode
dans les limites d'une perception nette,
D'ailleurs, il arrive en maints endroits
que les inégalités du relief coïncident
r:seco~ ~;e~rs!t1~e1e~o~~?i~~;;!~u;~l;
un relief de quelques !11,étres carrés; mais
1
t:i~~ ~:p~l;!~ttf: ~tf:tï~~i~~f!:t
mécanicien devient plus ardue; elle sol-
licite même toute la puissance -de son
suffirait de voir à distance la représen-
tation des formes continentales, serait
peinte à la bro~se, de manière à lais!ler
une impression génêrale des grandes
us scieu- en fait de reprêsentarleri des formes ter- consèquenr des couleurs ou nuances <liYisions du globe : tout la détail lat,o-
génie quand il s'agit de construire et rieusemcnt reproduit serait réservévour
·avail: un 1
reatres par le modelé sphérique : pour différentes pourraient aider à la eom- d'èquilibrer une enveloppe sphérique
voulues , les cartes, plus nombreuses,-on a depuis prèbensiou preeise et rapide du tableau le ,·éritable rdief contenu à l'iutér1eur,
ayant une circonférence d'environ 400 le seul objet sérieux, celui qui aurait
unats les f 8 géographique.
/1 u':!~ Une mètres. 'I'outefois," si grande que soit été dressé 11 l'échelle normalé du ccnt-
globe le
, peut ser- l
1~tion des ,.
!:irli:efi:;t!1e~ m~Îupt::~sà
des autres, maison ne s'est point encore
oocupéd'en !aire autant pour le11 reliefs.
fois les matériaux utili~abie.s re-
produits a l'échelle vou1!!,e,)I s'agi,rai! de
raire un ensemble eontrnu. Les reliefs
1~~~b~:tre~~1eu~~!t/e;
8
i~~~tS~~ ~~
~}v:i
des tours qui nous émerveillent aujour-
1 m.illiwne. 'l'out l'échafaudage de galeries
d'e~calier et d'Mccnseurs nécessaire aux

~~!· ~r~n1!"~/)1ft'fpe0t8éd;/}
>lt par la 1 Oeparu1&n4 afin d'utiliser tous ces élé- de la Suisse, de la Savoie, du Jura, ceux cartographes et aux étudiants serait dis-
n de pré-
1
ments plastogra11hiqnes et les rendre des Pyrénées, ceux des Alpes et des :~~i~!f0cl fgi~h~~t~::-"u~0s!~~b:01:~~èlli,~~;:t~~-a\~
Or, lem-, i
,ef, après f ::ff:}t;~:~r:;1:'J!'1:~ ~d~ii~:~~ t¾;~~'î:; ~~î;t!t~" ~f \t~tn3in1~ai~\;: rèaliser un objectif trl'.-s import:int de la
irl'ience, ce sera jutltice d'en faire nn mo-
aussi q,w cette masse ronde, r<'poii:rnt
·t-il pas à :
,r.o,luetion ti
échelle comruune,<le leur donner uu ca-
nous offrent les levé» des topo~rapheH,
ractère d'unité dèflnitive. <.:e serait là w1 seraient ainsi réunis de manirre à prè-
nument de pui!l.~ante archit'oeture, aprl·l! :i~s 1!sli~:'~~~~\ l~ ~.~';e~~
1
fa
1
~tredu;er;
photQ~e,.- ; deuxième travail dans I'œuvre projetée·. senter la vraie forme de la surface plané- f~~~-ie~~ii~~dS,i~~~flie~~lm~l:~~~: dforce électriy ue. afin de présenter à ren-
roit côn ve nablo la régiondésiréc suh;an t
certurne- ,, Mais quelle serait l'échelle à adopter? taire dêja mesurée avec soin dans
,s l'indu.,- ,.
bon cons- ,
E·videmment une échelle suffisante l'Europe méùit.P.rranéenne et atlantique.
Même travail ei;t à faire en Allie, en pre-
~e;~e"e;~~~uf:s e~:\~~u~g!~ J:em~~iè~~d: les riécc~~itt'>s du travail ou de l'Jtude. '
Quant aux phénomènes de rot:Ltion de
,r que l'on l fu';g1!~l~<J~l:~t e;t~!~:;; p~issC:rdfs\t~~ nant pour point d'appui la cartographie
donner pleine satisFactiou à la fois au
fiavant, au constructeur, à l'artiste. la planHe, aux altPrnauce~ d'ombre et
ne redue- !, guer le relief k la Cois dans son onsem- de l'Inde; et çà et la, sur le 1·ehto. Je la <le lnwiére pondant les nuits et lei, jouN!,
lJ'aborcl il importe d'ûcnrter toute so- au Jours et r<'tcurs de11 sai$Ont~, au mou-
ble et dans ses principi.ux détails. D'au- ~ondeur terrestre, on pourrait indiquer lution dépourvuo d'élégance. Ainsi nouti \' CJDeu l <lu soleil ijUr l'éclipth1ue cotre
tre part, les dimen•ions ne sauraient au molns I'amoreè du relief. repousl!ons d'avance toute idéo d'un les deux ligneA tropicale~, ce sof1l là del!
1e nous
entr<;; le' l'
pris, dépasser une mesure qui rendrait la C'est li·prè11 du dixième de la superficie globe artificiel repo~ant sur le Rol com-
, divtn;es' ·
et bihh()-
construction d'un globe complet tout à
tait impossible. Entre ces deux exigen-
continentale ques'éléve déjà la partie de
la terre préparée pat les gêodé!Jien11, les
me la boule d'un jeu de quilleR ou bien ;!~~B~;~~~;
iiW!Tl~!j}~?t
enfermé dallll une eonRtruclion c1ui en par <les appareils portatif&. Il e~t donc
!~~;1!::U~~t
rai,h. Ie e~t J . ces opposées il nous a semblé que le dessinateurs et les grav~ur~ pour l'œu- caelie la vue. li est indiRpenSl\hle <Jue la mutile de s'en occuper dans ce ~néwoire
, le erort, moven terme devrai! être celui <lu Cent- vre de reproductic,n /{~stique telle que
~~~!r1il! Î~~~~~J~!! J!~~~~ee!.:e~Ltna~~i~;~~
miflième; c'est l'échelle choisie pour 0 et d indiquer lps effets étonnant'~ que
~6iirfi~: ,.
id soin et
de nombreux monuments µ-éographi-
qnes, - telle la cane de la Suiase,-elle
:~~: !e~ fe~'l:s ~n~1f\~~
de tenter la figuration avec exactitude
proùulrait l'(,elaira~o d'un phare sur le
gr: :::i:i::ti::t ~~:;b~~Îii~~I j~~~~:~t f~i;:, ti:.~~ ~~\l~~ita~l~::q~j~~deD~~t
1

,ntrées re- aurait en outre l'avantage de se prètar s'sccrott de.plusieurs millie.rs de kilomè- déjll un es_pace considérable. Mais dall.'I
naturelles
e: tels les
à tous les calculs df>cimaui,:, notamment
pour la comr,araisou avec la ca.rte g(•né-
rale au millionuir-me proposée par M.
~~:r~~~éi~ cftil\Ji°p~~snt~!~lflè~e;;;~
mettent de préciser encore d'avantage
~~~,~~~~1e ~:fii~fiï~~~!~ri~u:,;r~~~~ét
une siluahoa au:isi exposée, et même en
qu11lqae lieu crue ce sort, sous nos climats
scie111ifiqne, il suflira de l'œuvre pure-
vri, u ées et, c'e g:cl et de dégel, de froid et de chaud, ment géographir1ue d'un plan-relief de
virons desi'" l'enck. Convtruit à cetteéehell~1 Le globe ta partie du travail déjh faite et d'en de sec alternant avec l'humide, un trn-
propo11é off'rira1t une salllla ffes uppa- accroître la vérité. la. terre pour néce11~iter 11ne Jtl>mme trl.s
'Iature, Le vail au~si précieux que le serait UTI relief considéral,le dt' <lépt·nRes. Le document
1ue indi••: tente d'un oentimi>lre pour cbar1r1e k1!0- Mais les progrès mêmes de l'œuvre sculptè r"·ec précillion courrait trop de
~tre de hauteur d'un 1Uillit1r'.;1re poor annexé à nui propm1itio11 Jonoe, d'apro,
::inli1îi,i1!tt if.i~i:a:°!~n: l! P:i~'.''t·
1 tlang!'l's pour qu'il ne fût paq nécessaire
, falre sera j un éon~tructeur et ingénieur des plu~
ebaque hectomeirtt; grâce au jeu des
~:::u~f~~l li~Y:'ceft:d~w~:1:;:ffrtît1~t·n~::·
reprêaeritation des formeH terrestres fe&
difficultés m-eantq ues de la construction
~;Jf t;~~grr r::;;:,er:~~e~~r~e fi~~; compétents, tou8 les !Jlanl! de. l'œune
ainsi qne le devJq des frai~ ciu·'elle en-
·oporticms, · <le MontmartJ"e a Paris; serait encorè l::iane doute, 11 est facile de' placer dana
1
traînera.. La Mlllme totale 1'évalue à de
le vrai re- a~::.~eert1~~~r~i g~i,~q::h:! e~~!~l~~ nombreux million1;1, même llll.ns v ajouter
un mllllée ou d'appendre aux murailles Cette blouse extérieure, snr laquelle il la continuation du travail à mêsure que
"-- - - - ~ - - ...._ _ _ _... _ _ ,........ ;,_ _j'~ ----- ~ ---

et.des ff&ÏD.~. d~ 1ieuves et,:de11 mars.


Rien ne saurait résister li. notre êgolsme
L· cioleiü, hilare. - Ri! Ili! L'im-
pertinent ! ... il discutait presque. Je
I'avals prévu qu'il tu1Ul.ier:iit à l'eau ..... ueûces des Industriels se sont accrus dans
J. • f ,rll•• pru)'ortious. De nos jo111·•1 l'ou-
Dans ces lianes eulw.antes. que voulez- vrier t,,Jllll<'!Îer prvJuit d:1vallta1:,,•. t:\:U,t
VIENT DE PARAITRE •
savais bien qu'il avait tort ... La belle vous faire Y J,, demeure imi:,ui,~ant. .... suruH•u(• ÎUljJÏiuyal,lCllll'Jlt :. J,,; <>l~\:r1,•r,,
~~~:;;;t"1;1~nto~~\~-n~;: '.ti;;;'i11tf:~~
audacieux. Nous dominerons aisément.
Et je vais à. l'instant, exposer la raison terre vraiment, l'abondante moisson de mon paune ami ... 1

de ma musculature, éprouver l& logique légumes et de fruits,.. et, j'ouhliais Le Sh11J)le. --Ah! bavard! .. , Je suis ;~ :.:: 1

l'excellent &ihler { ... ~faintenant, si je paralysé par ces herbes .•. Le déplorable duo,• <'h~,11~~1..·ttoi,; qui ~1e ~u}guai!•nt q~ U.lll! 41~
de mon eourdm, et les consacrer par un LI y a:, 1,e1ne J1,--hu1t 11101s, en su.•
succès, lequel, sans précédent, en créera rejoignais mon collègue.v. Aura-t-il raisonneur! ... J 'immerge ... Ah! l'imbè- gne11t ;,uJour,l'hui doux ot t ruis, 1,(, , bon-
un, de fort bon aloi et de pratique légale aussi bien opêrè et réussi que moi ? ... elle l... Aaah ' ... nPtif.•r~ sur iuet iers clrculnirt-s s,,ignent <le Vient de Po.raitre
- puisque c'est moi qui ferai la loi! ... Oh ! mes meilleurs souhaits ... L, Itusé, riant. -- Enûn ! ... Imbécile, 7 à 10 uiaehlne- . .-\. ('(' 111·up,cs, ~ignalo11s L'Alm<Jll-llt"ll .s,,,·iu/i,t:/l"'[ill~·!'-Jrt\\ n-.. :U)' \:{ ;,
Hi! hi! hi! moi Y Et lui 'lui se noio ' ... Il u été puni 111w innovation <tUi vient ,f,•tro faite à pul,li,• p.,r ~f.,uri1·,•Cl.tar11.1_,.
Le Rusé. - Mon doux ami, cours à. ta •* * I'usiue M:rn,·h:rnfü-,, (J,·pa.rtclllCUl circu-
par où îl a pèchè ...• \u secours? ... Si tu lairt•): i<>, bounetior-, auxque:, ou a :«:1- l'rix : ;JO ct•utiml',, frimcv ·10 Centiml'S.
Adre~.er 1,.,. deurnmi<-, n ~1. J\fouri<'t'
destinée! ..• Je vole a La mienne •.. Legé- Au bord de lo rlvlè-re attendsautant que tu m'as Iait atteudre ... joiut UIJ uranœuvrv ,·b:i.rg,1 <i,• la mise en Chnrnay, 51, rut• Saint-Sauy,•nr, ;\ l':,ri>.
nie de mon égoîsioo est tel, que je me Enfin, la superbe pêche! ....le savais place des bobitws J., coton, soignent :W-
Le rusé. - Je suis plein d'espoir, j'ai bien qu'il aurait tort de nepas me donner tuelleuient ,l'!z<' uiachiuc-, Deux 1t4nipe~ COMMUNICATIONS
sens capable de démontrer à l'Humanité ta certitudedemon butin ... Aujourd'hui,
qu'elle, n'a qu'avantages à retirer de raison ... Il l'a payé un peu cher, mais travaillant ,imultan,·ment onze heures
chaeunes assureut le fouctlo11uement con- Ro"-'>"E· - Le Libe,·taire, la Sociale, l,s
je me sens un appétit d'ogre, une soif cela n'est d'aucune importance ... Le bien- tinu des tuaehlne ••
notre tutelle des choses , je me sens ca- Tempt .Yo11vtatl'1', suni ,,n vente cllct
d'éponge ... Quels vont ètre les èlus de être est au renard et au requin ! La ruse ){. Riu1aud, 70, rue ,:u Clermont. On y 9!!'!!!
pable de lui arracher un pacte de ser- Outre c<'J! proc,~dtl-s de tabrk&tion, toutes
de ma fourberie'? ... Mais ce pêcheur, là- et la violence sont les aruies Je la.jouis~ les usines de notre ville i;'agr-<1odis:;ent trvu V<! tou.te~ le, ul'OI. .rnr,•s libert,.ïrs·s, on
v~e, pacte qu'elle signera sans rire ou bas, oui, ce pêcheur... je mangerais bien porte à domi.,ile. __ A
sana pleurer, et qu'elle exëcutera sans sance ! L'égoïsme, mon ~l8n1e soit-Il eousldèrablement, c<1 qui prouve bleu que
du pécheur, moi... non, du poisson, l'inftuenco prépoadèraure des produits de
muemurer.••• AJlo11s, tes bras ne sont pas l'idéal du monde ! ... la bonneterie troyenne s\lr Ies diverti mar- La Soâata ne s'est p:ui cunt<1ntée d'élar-
veux-je dire... Il est robuste, mais il Or, si j'alliiis à la rencontre de mou ho- chés dos d<111% uieades ne craint pu la Un a
a.nl-yloséa, ma langue n'est pas paraly- gir ~e~ aile.l; elle veut aussi servir au,r.

...
m'a l'air confiant ... Ohé f l'ami, est-ce norable collègue ? ..... Mes vœux l'ac- concurrence (tra, ,g~r(, ce J.ada que DOJI c:unaradCli une plus grande ,·arlet,; d'arti· Sb: Il
sée,non plus que ma cervelle •.. Allons!. .. que ça mord? ... Es-tu satisfait? ... compagnent, le cher ! Nos exploits... exploil~urô eutourcheut chaque fois que ele~ ~t d'études. Troi.
Le simple. - Oui. frère. Tu vois, j'en D'ailleurs, je sais encore plus d'un tour los uuvriere tout wioe de ue pa.• vouloir C'est ainsi qu'a"ec le numéro de dim:1n-
ai lm plein panier que j'aurai peut-être se l.dsser rogner leur salaire. ehe, elle commence lll publication d<! iiiii.i
Da.Dalebola
du mal à porter ... à. jouer en ohemin que je voudrais es- l!:.BEl(HJ.
Le Violent. - Oh! je dominerai, je Le rusé, - Oh ! je t'aiderai, si ce pérer lui narrer ce soir ... :aE:EUii5EN
dominerai ? •• , Les moutons enragés, on n'est que cela ... Même, si tu véux, tu (A sutvr-e.) etl&
lea ~t ! J'ai soif de sang. J'ai faim peux me les confier, je me rendrai à ta
caverne,
Nouvelles de la Guyane Rl:VOLUTION VIU
de chair La vie est courte ; qu'elle
coule ou roule, campe ou rampe, loge ou Le Simple. - Merci. Je plaisantais, NOUVELLE
pataug-e dans la jouissancë violente dn
parlaitégolst.e!... Mais,j'aperçois là-bas...
merci.
Le Rusé, contrarié. - Je n'insiste pas.
CONFÉRENCES Les parents du compagnon Victor 1"0-
rest ont reçu de ses nouvelles. Il est à
l'Ile du Salut: Pénitencier deSt-Joseph,A
l>U IIO(l ropt.l,e d'une co,if~reru:,e
de
~
l
Oh! dis, mon l\lIÙ, tu permettras, je Viet.or BARRUCAND
pauvre chasseur! ... il parait intell~nt, matricule 261:.>o.
~1
mais il est cMtif... il porte sur son n'avais pas bien regardé le contenu de Louise MICHEL Accusé d'avoir pris part à la révolte {füite le '.17 mar,; 1S<J5, deYant le, étudi;u,t,;
épaule le 1ribier qu'il a surpris ... Pauvre ton panier, tu gardes pour manger cette anarchiste dans laquelle six des nôtres ~odallste; intern:itionaliirtes.
homme, 6 la première victime de mon
premier crime ! .••
espèce-là? Méfie-toi, c'est une espèce
mauvaise Il paraît que le foie de ces
poissons distille un poison redoutable...
Sébastien FA URE furent exécutés sommairement, Forest
a été acquitté le 22 juin dernier, grâce à.
son avocat, dit-il. CONVOCATIONS
1 « Je
« CQ/11:
I
AU B~'ÉFICE DES JOUR!xAUX
Le Malingre. - Je vais leur faire « tu·r.
tiens, il y a une demi-lunaison, deux Les Temps Nouveaux, Ln Sociale Les camarades n'ont pas oubliê qu'il
plaisir, à. Ia caverne ... La belle chasse! .. , y a trois ans Forest fut condatllné à per- 1&v.u.w111-PRW1.ET. - üruupe d'utudès « ,lf. 1
Lesenfants, la mère, l'aïeul, vont s'élan- hommes de la Grotte qui se trouve près et de 1A Revue Sur le Trimard
cer à mon cou en m'embr ... du Grand-Chêne sont morts dans d'hor- pétuité pour tentative de vol de lapins,
à « l'Urbaine », qu'il fut atrocement
sociales, les Libertaire~, réunion tOl,Li ~
jeudi~:;. huit heures do.· 60ir, sallé Yèn- 1 « uut.l~

Le Vlolen: lui sautant à la gorge. - ribles convulsions, dévorés par le feu au Le Samedi SO Novembre 1895 rette, llG, rue Gravel. Entrée gr,ituite.
battu, au poste, où d'un coup de sabre
Donne-moi ça! ... Je le veux ... ventre ... Crois-m'en ... à 8 4. 1'(2 du soir un agent lui cassa un bras, &uv
Le Malingre. - Q.noi ? ce sont là les Le Simpte. _ Je ne partage pas ton I A LA SALLE D'ARRAS Le compagnon Girier (Lorion) im- Jeunerise révolutionnaire du l'i• (Group<"! üap.m
~cal conseil... _Au :o~traire, c'est un pliqué dans le même proeèa a été con- des Egaux1, tou~ le11 mercred1i soirs·, a
transports, las baisers que je rêvais ? . 3~ MU d'Arro s (près la .,.u.e Mong~)
Quel fauve me )aboureainsi les chairs? .
:Le VkiUmt. - Donne ça! sans expli-
animal à la chair exquise ... tes souve-
nirs te trahissent, sans doute...
. t t t·
8 uje rai e :
L' ·t é ti
espn r vo1u 0 = · damné à mort; il attend la rèvisioa de
son procès.
8 h. lfl, ,;alle Hérat, 68, rue Demoun, \a
l'angle de la rue Rennequin.)
cation ... C'est à moi. Le Rusé. - Non, non, crois-m'en ...
Le MaUngre. - Mais c'est moi.., Le Simple. - Tu divagues et tu m'a- Le Dimanche, 1" Décembre 1895 N"-'"-V,-::- {ln groupe d'é«l~~Qll._,oci:tle
aaah t ... qui l'ai tué ce gibier pour .. , gaces. à 2 heures de Paprès-midi Au Moulin de la Galette \'ient de se tormer dans cette ville; U se
propose d'organi,,er une série de oonféren-
a,aah! Le Rusé.-A!Ions, après-demain, j'irai a\ la SALLE DU COMMERCE ces dans cette loe:i.lité; à cet effet, le
assïster à ton repas funéraire, à celui 94, r,+e du Fav.bourg·dt1rTemple, 94 Trés belle réunion,le samedi 23coura.nt, groupe fait appel aux oratelll':$ de bonne
Le l,'t.Qlent. - Que m'importe! Je le au :Moulin de la Galette. Publie fort nom· volonté de tous les partis, pour ,·ènir ap-
Teux et je l'aurai.
Le Malingre.. - Non, je~e défend.rail
• des im~rudent~ qui....
Le ,$,impl.e (jetantv~I~=ent.lav1an-
. 1 Sujet traité : La peine d'e mort,
Bagnes et prisons, Le cas de Girier- brlon;1:! ~~E!r Jlf.lti~i:f ~:re, Torte-
lier, Leboucher, tous les orateurs l>nt été
porter parmi enx, l:i. parole de vérité.
Pour to WI renseignements, s'adresser au
Le. Violewt . - Non? Eh l!ien, 'Puisque de soupçonnée dans. la rivière). -Allons, Lorion. secréta.ire du gruupe, Ch:1rleci Jacq~e.i,
tull(tqéœ gibier. tu vas être, à ton tour, tais-toi l. .. Hop! à. l'eau, les poissons
dangereux 1... Es-tu content. mainte-
ti~~~e~ifl b;=~~t ~uJ~ir~~
l'auditoire a été fort intéressé par l'ex-
rue Jeanne-d'Arc, 6'9.
Les adhésions do groupe, se font tuu. I~
. ~on g:ibie.. - Et je te tue l Le Lundi 2 Décembre 1895 Îosé des conceptions révolutionnaires
nant?... ' à 8 h. 1 r2 du soir samedis, de 8 heures à. 10 heures du sotr,
- Le J{al\ngre, râlant. - Aaahl... le 1:mises par uos camarades. au caté do Marché; place du :Marché.
traître l le lâche L.,. Abhorée soit la race Le Rusé, blême. -Arrête !. .. Pourquoi A LA SALLE. OHAYNE
que tuelli"endreras... .Aaahl malh eur ! •. ,
jeter ces ...
Le Simple. - Puisqu'ils sont dange-1 12, Rue d'Allemagne, 12 ABONNEMENTS Vient cù paraUr~ :
mes ~mes.•• A.aah 1... j'expire .. , Nous àvons'déjà reçu un grap,d nombre
Le Ywlent, riant aux êctats, - Hi l reux ! Sujet traité : La République et l'Empire
hi I hi !... lJ osait se défendre! I'inso- Le Rusé. - Peuh! ça n'y faisait rien ...
d'abonnnements. il importe que ce mouve-
ment continue. Nous comptoM, pour cela, L'Almanaeh du Père Peinard
Le Simple. - Tu es un drôle de per- sur nos amis connus et inoonnus. Que tous Pour i89&
!8&t. .. Je lui ai prouvé que j'avais rai- ENTRÉJf: 50 C~Tll,Œl; ceux qui le peuvent s'abonnént eu:x-
sonnage. Plus de soixanw pa.g<;s do w:i:te ut uo grund
1100 ••• La belle cha.Sse, vraiment! ...
Ba! la lutte met en appétit. .. li n'y a Le Rusé, contrarié. - N'en parlons :~:f:a~ fffe~:~!;~s
personnes de leur nombre do dessins.
Prix 0.2!> ceut.i.tnos; O.~ oontimcs par postu.
que kt premier pas qui coûte.,. hil hi!
hi!;_ Tiens, et là-Qas? ..• c'est un Iabou-
pl~,p~quelem~eurest_co,ns~=é ... 1
Ah , mais, cette fo1;9... hem . dis, mon
MOUVEMENT SOCIAL Petite Correspondance
.Adre,,s or toutes le.s dcma.ndes de l'..ll!'IW na ù,
dtt Ptre Pe/.JWrd aux Lurcaux de La. Social<',
16, ruo Lavlcuvlllo, Paris.
reuq11.i arrosesonchamp desa sueur . ami, n'as-tu pas peur de dépeupler la
ll ne riç.oltera pa.s ~e qu'il a semé . rivière en effectuant des pèches aussi l..o Llber-tAlrè est en venw à Toulo.ue :
Glullon•tllur-Saùne
hithi!... Je suis celui qui le dit, la va- exagérées ? Tu sais que d'autres .espèrent Au k.\osqull des Oa seadd du -Oapltole; au
Aux chantiers du Petit Creusot on sem-
nité qui l'affinne, le jouisseur qui le non mo ins en cette eau courante... J'ai ble s'occuper du sort des- ouvriers. Ceux- kJosquo des Am,·rle&IWI, a,·.,nae L&!Jlyette; aa
crainte que tu ne leur ravisses leur part ci en effet sont fréquemment augmentés Klosqu<1 Ro1186, alliies Lafayette.
jure ! .. .'.Par mon~olsmesacré, ce brave Lo eamarado :s'&l'Clsse, i, rue Marlo..-~·ort,
Iègltime de nourriture? ... - mais pas de salaire, ils ne sont augmen- porte à domicile.
homme est bien malade... Je vais donner
à ce, travJLilleur émérite le repos qu'il a Le Simple. - Ton "'observation est tés que de travail. La direction a fait des Le camarade DWll.àS porte i domlelle dausla
région do Salnt·Etlelllll!.
d'une conscience scrupuleuse, d'on cœur essais de travail aux pièces permettant de

...
bien gagné..• Hi! hi! ... Allons! ... Ho! ...

Dua8 la plabte
se rendre un compte exact du maximum
généreux et prévoyant. Cependant n'aie de production possible. Et .maintenant, il
l'ombre d'aucun souci ... Lors même que ne reste pltîs qu'à mettre à. pied ou flan-
j'amorcerais dix fois plus de poisson, il en quer définitivement à la porte, ceux qui
Le 2- ,n,a.lhagre. - Q.uoi donc, frère ? resterait, rien qn'où je me trouve, de rapportent le moins de bénéfices.
La direction s'en acquitté à. merveiile.
ùtJiolent, sardonique.-Tu te donnes quoi sustenter vingt familles ... F.
bien du mal pour rien, être faible? Le Rusé. - Tant mieux, si mes crain-
Le. 2' œa.Ungre. - Je ne suis pas très tes ne sont pas justifiées, car j'aurais eu Mo!lBieur de J,fahy a tait samedi dernier
robw.te, e'eet vrai, mais, pour vivre, que droit à une bonne part de ta prise ... Ma au théâtre de Chalon une conférence au
faire? •.• D'aillel11'8, pourquoi dis-tu que caveraêe est très nombreuse et j'avoue sujet de Madaga.,;c a;.
c Des souffrances du commerce et de
je peine pour rien "I Comment, pour que je compte encore sur ta bonne YO- c l'industrie il est résulté, a-t-il dit, comme
rien? ... lont.é pour me céder la moitié de ton « un malaise qui pousse parfois les déshé-
Le violenl. - Ne cherche pas et puis, poisson... c ritéd à des récriminatiuns violentes. Ma -
tu ne eomprendrais pu ... J'ai dit : pont' Lé Simple. - Tu plaisantes, n'est-ce < dagascar pourait jouer dans ce malaise
-rien, car ce champ que tu cultives est pas? ... Si je travaille, c'est pour ma ,. social le rôle de soupape de süretè. »
Sucez-moi cet osl Voyez-vous ce cher
à mol. communauté, pour moi, et non pour les monsieur, qui decla.re iul-même, qu'on a
Le 2" malln{ff"e. - A toi... à. toi ? gens valides comme toi, lesquels au lieu dépensé 180 milliond et tué des milliers
Qu'est-ce que cela signifie : à toi ? ... Je da ... oui, pourquoi an lieu de me regar- d'hommes, uniquement pour assurer à.lui
travaille ici pour les gens de ma grotte, der, de faire l'oisif depuis une heure, oe et aux. sales bourgeois d~ son acabit, une
comme eux travaillent ponr moi •.. Rêci- pêches-tu pas toi-même? ... digestion plus tranquille:
c Que ceux qul ne sont pas contents s'en
procité ... Justice... Tu n'as peut-être Le Rusé, contrarié. - Je n'in.si!l'te aillent> t"oil;i a quoi se résume la. questlon A. et T. Saint-Etienne; Y. au Havre; C.
pas de grotte ? ... E.h bien, travaille avec plus, si telle est ton attitude via-a-vis de sociale pour ce repus que le suffrage uni- H. et B . .l. Lyon.-A. V. R. et B. à A.ngera.-
moi ... moi.i. Je m'en vais.... Adieu et bonne verset eograh.se. M.. de Y.aby aurait-il eu
C. L. o. P. B. S. N. R. A., a Lyon.- B. R.
G. S. T. M., à Paris. - N. C. A. IL G. S.
Le vtaent. - m1 ru , ... Moi, tra- chance ... tu vois que je ne te garde pas ce cynique toupet daus une réunion con-
trad tctolre r T. M., à BordeauL - R. 'l'. J. A. H. et V.,
vailler ? Bi I Bi ! Bi 1 ... Allons je te ré- rancune, car..• oh! qu'aperçois-je la, QUIDITOU~. a Toulou»e.- B. et R., à Châlon.,sur-Ma.rne.
pète que ce champ est à moi, et je te sons toi, an pied de la roche: ..• je te - A. C.V. G. W. A. M., a Chàlon-snr-
prie d.e l'évacuer. porte bonheur malgré moi. .. regarde ce Rectlfleatlon. - On nous écrit de Châ- S:1one, reç.u abonnements.
Le 2' malhlgre. - Lors, tu es fou, brochet splendide qui file près de ces lon-sur-êaëne, que notre 1.lvn11e foi a eté
men frère? .•• herbes... ici. .. oui... vois-tu? ... surprise et que, ccntr.dremeut a ce que
nous disiun- dans outre dernier numéro, N. a '.l'oulouse; D. à Saint-Etienne; V. à
Levit>le,m. - Tant mieux l Asse;,; de ù Simple, se penchant. - Je ne vois la présence de :.!. Gillut n'a pas été cons- Troyea; J. à Granville; L. à. Oherbourg;
l: discours ! Je vais enclore la place. rien! tatée dan~ cette ville, B. et V. à Lyon; R. à Nantes; C. à Bre11t;
Le 2" 'IIUilinffl'e. - Non, rien n'est à Le R11st. ---li vient de s'engager dans En effet, grâce à l'excellence de notre a
J. Lille; A. à Dijon, L. et G. à. Bordeaux;
personue, et tu n'es qu'un bravache ... l'épaisseur des herbes ... elles s'agitent ... service d'inforlllaliOXu;, nous pouvons at-
ûrmer, après oné winntieuse et laborieuse
C. à Agen; reçu timbres et mandats,merei.
Le vkllent, le terrassant. - Eh bien, Prends garde, ami, tu vas tomber ... enquête, que l'huoorable en question -
puisque ee terrain fert.ile n'est à per- Le Stmple. - Je ne vols rien, sinon .. iste 011 ce momont aux 11éa.nces de la. A. LIRE
sonne, il est à moi... tu viens de l'avouer. l'onde qui frissonne de la mort du so- Cl:amurl·.
~- tcui ta sont au plus '1ramé ... Ce plus
A1l'aJn6 c'ei;t mol, par rapport à toi.. , - leilLe Ruié. - Tu te penches trop, tu v ..as 1
.. m Troyes
1 La •<>claie, 15,
&Dr 1e TrllDA,r cl,
rue1, L&vlenvtUe, Parù. P&r 1B
rue de• PJ,Atrt~,
Et jete tl.fe 1 tomberv., . L'iuduatrÎu de la bol)netel'Je, dont La ne..oe Blaae1ae, 1, l'llll t.acnti., l'arlB.
Le 2' mtùtf,g;e, rAlaut. - Aaab 1 ... Le Stu1.ple. - Je ne vols rien.1 , 'I'roye~ (•st le eentre, J,ate de temps Immé- La Plu-, 81, r® Bona.pattu P..rla
VeDge&nce 1 ••• :Malédiction sur toi, sur Le Ruat, qui glisae et pousse l'auu-a / llloru,L Le waohipism~ a &'7!n.lement ag- La llfe>••eUe a__.s., Ll~e.Roté, U&lo
t& race t ... Aaah t ... je meurs,,. dan.e le vide. - Puisque je .. , ate I •.. Je fl"llV~ le ;ort dw tra1>a.1Uelil',, male le, be- do là r,u., J:'locon, P~IJ.

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