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· irs et positions aDloureuses

avec Glara 2lrory-a.l2e

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G/ara :Jll~rJal1e symbol/se
ulljollrc/'bui sans COI1/es/e
le /1ouuelérolismef-al1ça ù .
Ou jraÎcbew- e/ sa douceur
Iw/ure/fes, aÙ1si rue Son
cbarisme, la desfinen/ à
un allell"- ar/is/irue des
plus prome/leurs_
Positions Amoureuse§
a ()ec Clara .?JCoryane

Textes de Jean-Paul Dc1fino

.4:JE)CAN
Acsimut - 1140. rllc Amptrc - 13795 Aix -cn-Pro\'ence Cedex 03
ISBN 2 <)_'16Snl-S
,.

IIQuand/oi découvert le J(inna ot;//'a, ie me suis aperç,-ue rue c'élwï un h'orefor;u/~(/.Y.


gl/Je se h/mYe pas à présenler (les posJlùms amoureuses. !ll/Jolls (]ppr~ndà Gimer l'amol/r,
L ' l'(IInOClr.
([, auner,au'e
.

!JIoec leu; on redd~ouvre le cO/7-'s dé j'a aire. !Jl{ais aussi son propre corps. 7.]aùers, ejJ1ellremen!s,
péllélra!iolls, élreù}/es lem!res ou !orridés : je J(âma C5tHra es! (//1 manuelamOllreŒI. inchSpensab./è .1

C'est pour !oules ces raisons rlle lai voulll poser pour ,fle,slrer ce liore. Be JCaÎna o ûlra
a plus~eurs cell!aÙles d1C//wées. /le n loi rue viny! ans. D!pour/alll, Je me recol1/w/s en lui . .. Il
/
v .
.:;. i .. \.,
------. ~ .
~p souvent encore, le seul nom du Le Kâma Sûtra n'est. en fait. ni l'un ni l'autre.
W Kâma Sûtra reste lié, dans l'imaginaire Ce Livre de l'Amour. car c'est ainsi que le traduit
du plus grand nombre, à une suite d'estampes où l'historien Jean Papin. constitue l'une des pierres
l'érotique le disputerait au pornographique. Sans angulaires de la littérature mondiale. Écrit vrai-
rien y connaître, sinon sa réputation graveleuse. on semblablement entre le deuxième et le sixième
évoque alors pêle-mêle. dans un joyeux désordre siècle de l'ère chrétienne. cet ouvrage échappe à
orchestré par sa propre ignorance et ses fantasmes. toute classification. II est. tout à la fois. traité de
~:s postures étranges. des corps enchevêtrés et philosophie. témoin du passé. ouvrage sociolo-
ahanant de concert. des unions contre-nature... gique patiné d'humour et de sarcasmes. Mais aussi
recueil poétique. livre de cuisine et de magie.
Pour les plus avertis en matière de sexualité, manuel éducatif. guide de savoir-vivre pour les
le Kâma Sûtra n'évoque. en revanche. rien de ces notables raffinés et les courtisanes. codes religieux,
~

orgies. À l'ère de l'image audiovisuelle et de juridique et moral. Et. bien évidemment. ouvrage
l'Internet. ce vieux livre n'est ab~olument pas syno-
('
6:otique !
nyme d'excitation et se résume à des positions
amoureuses vues et revues. des enluminures naïves Tou tefois. sur les sept chapi!res
fleurant l'Orient et d'un exotisme suranné. qui composent le Kâma Sûtra.
des statues poussiéreuses surprises en pleine copu- notre civilisation occidentale n'en a retenu qu'un:
lation immobile. Rien de bien apte -à déclencher, celui qui traite de l'unio·n sexuelle. et des positions
un ~riapi!lme salutaire. amoureuses

.. ------------------~------------------.----~------
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àbttoe,,~~
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Le /(à111a SÛt
re' ra lie co .
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; ClJells de t. IlstnUe lJe l'
De ' CXtes aYallt . g Un des
pIUS gue J" • tral! â }"

c , :, ~ôr"l~e le; Kâm: Sùtr~ iOi'.1, io~r. l'In d, 64 paragraphes. tout ce qu'il est bon de savoir. pour
. relatiolls h ecritllre existe
aUteu
L erOtisme.
c arllelles il ins . : e thème des

~: .,,:~ at~e1Dt
rs. rOmall . pIre de ml '
lapogee , cle'sO\ll age cl or sous un jeune individu. à propos de l'amour et de ses âges et '10 CIers et poètes' U tsples
lJ.1 alltour d . a travers 1
U globe. ' es
le règne 'des rois Gupta. Politique. arts. culture ct mystères. Avant que ne soit entreprise' cette tâche Ainsi.oll . .
.1 P peUt CIter. d
é-co~,bmi~. ~9*
l '
florissants. ' À 'cette époque faste.
..
colossale. il existait cependant de nombreux textes il il révert. : a1l8 1I11 ill v • •
ver8es' lA: APOlllllaire (L ' J eatalre
'J, e 'Ylar lJ ' e~ J 000
exempte de .. tout excès de puritanisme. rien ne sur ce sujet. Le premier était l'œuvre de Shiva et 011 les mali!, . g lS de Sade
CUrs de 1
il .'
IIStlll e
,
(L Cs c1l all a vertu) p '
'semble p~uvoir bouleverser cette :b~nne marche du comportait 1 000 chapitres réunis sous le nom de 'S SOllS dc B'l' ,
{' OlllJets lu.' ,
. lerrc L
1 litS). LI1 ' . OU);s
~ ;.
(Em ' Xurteux) BI ' retJlI
monde. Sur le plan érotique. lescho,;f s de l'amour. ct Kâma Shâstra. Le second traité avait été écrit par ( F:. melle-moï au 10' aIse C endrars
mmanlJeJle A ' Ut du mOlld )
tout ce qui encadre l'acte amoureu"~::; sont codifiées.
'dédramatisée~, expliquée~ aux 1eu~es gens de façon
. .
Shvétakctu Auddalaki.
Cet ouvrage. le premier à affirmer qu'il ne {aut pas l . B
A I' R
lDa e)'es (L b
de nOn b
rsall (E.

J r.elJx po '
mmillluelle)
e OUc11 er)
allde1aire F Cmcs de VCrl a' . SSl
• rancis C
.
,malS alJ .
. llIe.
e•
' .

simple et péda?og~que. L'érotisme ri'est alors. tout coucher avec la femme d'autrui. et à définir ainsi . . atco, ctc. '

comme la peinture ou l'architectüif. qu'une forme plus formellement la notion de couple amoureux.
d'art p.arrrii tant d'alltTes. Elle participe de la création comportait encore 500 chapitres. Mû sans doute par
, d'un être ' instruit 'et raffiné. souvent membre des un désir légitime de syntJlétisation. un nommé
./
tastes supérieures. Babhru reprit alors le texte à son compte . et le
/
réduisit à ISO chapitres .
' .\; }, Selon les sOl).rces. c'est un 'Brahmane r~i.dant dans 1~
:~ :: ,;~~l1t:.'d~ Pataliputra~~ U-n sagf ct gr~nd i~ftré nommé . c.. " .
" Ç lâoe 9u'P/a cueille [es /FUlls mUrIS au."X
. sIêcles /".écéden/s.
t1 7.f . . . f. Il

. \; :.\~,ât~Y'iy.~ra.. quic.a·çdthpOSé le Kâma sü;i~.Cet érudit ta .7 t. Ir. éh' / cft. J JUs/oI/'e tnOlenIJe.
Oleslle plus (;1'1110121, le plr.IS l'af/lncl, e p us eyan e
:}~:' éfécij; ~le réunir en un seul vQlume de li~ versets, / c1 tV 1
( Qean ·../'<AUC/OU- '"
G'J/isloÙ'e cYnivcu'sef!e - Ga :Pléiade)
~ii;, 'soit ,36 chapit~es divjsé~ en 7 sections ~~prenant
t:; , .-, ,; . :;~~::~,~
,{ - " 1
d. . f). 'el' devant lin obi" de c""iosi/rJ. '1" 1 /JOli.' !fI"
n7J'vec c<?S J(àOl0 dû/pa. IIOUS sO/lunes Olle 1 . Ise el u/

-........ --.. . . . .f( 1 Jc hois prée/eu.\ déposé S U" IIOS "",es /"'" f(/ mc" ",,,/ayc,
Ol1orrr com/ne '111 ~O/lÎ(! " ~ - 11
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. ' . br. de nolrc mere f' ""de.
/~ { .r 1 · A ,'és JI'iYlm'(1fW(!,f {nep,usa ~ es
Ivlp(U1f,r~1 (l(' JlJ/ - /lle/IW I( ./
rn . r,< rtrA --a .sû/ra _ !ln/rodaction - Ga Pléiade)
(flcan ..rapm - {.:Oes JV2lll

lf1J1!J ien que les différentes versions du Kâma Sûtra. Deux ans plus tard, en France: cette fois, cc texte traduit

UiJ et notamment celle de Vâtsyâyana, aient ~té par Théodore Lisieux déchaînera la même réaction de
écrites entre le deuxième et le sixième siècle, ce n'est révolte et de dégoût mêlés.
qu'au dix-neuvième siècle que l'occident en aura
conna1ssance. Aveuglées par un sentiment de toute puissance,
nations triomphantes n'y virent alors qu'une suite de 1,

Il faudra en effet attendre: 1883 pour que le linguiste et descriptions scabreuses et ont - volontairement ? -
anthropologue Richard Burton publie sa traduction des ignoré toutes les richesses intrinsèques de cette œuvre.
Kâma Sûtra dans l'Angleterre victorienne. Figée dans En fait. c'est grâce à la révolution de la fin des années 1960
un puritanisme alors à son summum, la Great Albion que le Kâma Sûtra sera enfin reconnu par les intel1ectuds
reçut cet ouvrage comme un camouflet à la vertu et aux comme un ouvrage d'une importance primordiale •
valeurs morales. L'éditeur, qui ne se faisait sans doute
aucune illusion sur le nombre: de ventes final. n'en tirera
d'ailleurs pas plus de 250 exemplaires!
-...
~

-- ~...

Sixième section: 4'fU'b


~ CO lirtis.an.e&

Troisième sect ion : $ recIzercAe, dtUIR/ ép(J((&b


&gUlba!e &
Première section: (9o~l Cha pitr e 1 : La recl1er~
hed!ùil'amani.
courantes pour le choix b6n am ant
Cllapitre 1 : Dispositions Co mm ent s'attacher le
plan de l'ouvrage . e amante
Ch apitre 1 : Pro log ue ct d'une jeune fille à marier Cha pitr e 2 : Co ndu ite d;un
: Etu de des troi s valeurs terrestre~ Co mm ent la me ttre en confiance mm ent sou tire r de l'argent
Cl1apitre 2 Cha pitr e 2 : Ch api tre 3 : Co
ie véd ique: les devoirs. fair e sa cour et faire
admises par l'ortl1odox Ch api tre 3 : Co mm ent à un amant 1
r les possessions et l'amour ent s à la jeune fille convoitée renouer avec une ancienn
e
1
! l Cl1apitre 3 : Les connais
sances et les 64 arts
tidienne d'un hom me
remarquer ses scn tim
Cha pitr e.4 : Ce à quoi
1'11omme doi t s'appliquer
fille, et ce que celle-ci doi
t
Ch api tre 4 : Co mm ent
liaison
Cl1apitre 4 : La vie quo
dis ting ué: sa mai son . ses relations,
pour conquérir la jeune
aussi faire pou r le sou me ttre
Cha pitr e 5 : Hab ilet é aux
Ch api tre 6 : La rec her che
gains
des gains. 1
ses divertissements diurne
s et nocturnes
Cha pitr e 5 : For me s par
ticulières de mariage incertitudes concernant
f j Chapitr e 5 : Co
à fréqueÎl ter, les
nsid
.am
éra
is et
tion
les
s diverses sur les femmes
intercesseurs
((&b
Les per tes. Am ple ur et
les pertes et profits. Div
ers types de courtisanes

Q uatrième sect ion : 4 ~(J


~t k~
Septième section :~
ù~ d'une femme fidèle
Deuxième section : 4 ~ Cha pitr e 1 : La conduite
1 1 es en présence et en l'ab sence de son époux
Ch api tre 1 : Les moyen
s d'accroître le cha rme
; 1

1
des sen s: les dif fér ent de l'épouse aîn ée; de la ent er la viri lité .
Ch api tre 1 : La vol upt é Cha pitr e 2 : La conduite de subjuguer l'au tre; d'au
gm
/ sor tes d'accouplement
en con sid éra tion des me n-
plus jeune épo use ; d'un e veuve remariée et vie rge ;
se de sa laideur.
Les apl1rodisiaques
l
surations. de l'ardeu r
de la durée. les quatre form
de la pas sion
es d'amour
inte s
.
de celle qui est évin
La conduite des femmes
cée à cau
du harem royal.
envers ses femme s.
Cha pitr e 2 : Les moyen
. Ch oix des mé tho des .
s d'exciter le désir.
rec ettes et magies diverses 11
qua tre étre d'un épo ux '1
Cha pitr e 2 : Les Manières d'agir
tif aux Védas - forme
Cha pitr e 3 : Le baiser rela
ue des textes sacrés
~
archaïque du sanskrit. lang ~
atio n des ongles et des dents Cinquiè me section :~ ~
Cha pitr e 4 : L'utilis
Pratiques amoureuses
Cha pitr e 5 : La morsure. s
érentes contrées spécifiques des homme
avec des partenaires de diff Cllapitre 1 : Car actères
diff ére nte s manières de se coucher. rqu oi les fem me s com mencent
Chapitre 6 : Les et des femmes. Pou s
de s'accoupler. de trou ver
la jouissance masculines. Les homme
par résister aux avances mes faciles
Les cou ps. Les sons de l'amour et t aux fem mes . Les fem
Cha pitr e 7: qui plaisen
des belles femmes
les soupirs Cha pitr e 2: Fréquentation
m-
qui jouent le rôle de l'ho leu r conquéte
Chapitre 8: Les femmes l'ho mm et attentions
e .
en vue de
ive. La tâch e de du com portement
me et prennent l'initiat Cha pitr e 3 : Examen
n
t Cha pitr e 9 : La fellatio de la femme
uel.
ement du commerce sex l'entremetteuse
Cha pitr e 4 : Le rôle de maître. Les devoirs
Cha pitr e 10 : Le déroul ure use s du
Diverses unions. Qu ere
lles amo Cha pitr e 5 : Les désirs
envers les femmes d'autrui
du Roi et des dirigeants
Les fem mes du harem royal.
Cha pitr e 6 :
1
--- "-- ...; .:.. -__ _~
_ _~~_ _ _ _ _
~_ _ _ _ _ _ _
_~L~a surveillance de l'ép
ous e
~ec cc recueil de sût ras (aphorismes versifiés destinés à être appris par cœur par Sur sa lancée. il porte aussi au pinacle l'art des courtisanes (ct non pas des pros-
~ ;'é1ève et commentés par le maître), Vâtsyâyana s'adresse en priorité aux nobles tituées) qui. pour lui. constituent fun des maillons essentiels et les plus nobles
de J'Inde ancienne, soucieux de mener une vie équilibrée et en harmonie avec les de la société indienne.
trois idéaux d'alors : le Dharma (acquisition de la vertu ct du mérite religieux). Enfin. Vâtsyâyana insiste aussi très clairement sur la nécessité pour les femmes. du
l'Artha (acquisition de la richesse). ct Je Kâma (acquisition de l'amour ct du plaisir). moins de haut rang. d'étudier son traité: "JIasl n otoire 'lue les filles dès A'in ces
Par son style direct, et quelquefois quasi-clinique tant les détails sont scrupu- el des hauls diyru"/où'es, ainsi 'lue les courlisanes, on/ une véryïable cormais.rance

leusement rapportés. Vâtsyâyana signe là Un ouvrage d'une modernité exemplaire des J{àf/la c..':,J)fi.rlra. Q,fne /ecme fomma (Ioil UcJf1C approiw(//r ces denïs, erllolali-
ct encore. à bien des égards. d'actualité. /cf ou an par/ie, el s 'ùuï/er à la prali'lua amoureusa sous kr condurïe d'urla amie

En effet. outre l'aspect érotique. il aborde aussi toutes les facelles du hien-vivre. 00n ùuïialrice à f 1éro/i'sme pourra êlra la fifle dè sa rlOun'/ca, ,\'a sœur dé larl,

À titre d'exemple, il va ~éme jusqu'à définir une liste des 64 arts que la femme si elfe es/ manëe, soi/ une cOfJfi'rlenle Irl?s sÛre, soi! Sa /cude nwlerfJeUe, sorl

civilisée se doit de connaître ct de pratiquer de façon régulière (cf. Encadré). une p eI'sorme â9ée ou Ime ~lIen(li(mle habrïuée à la fimufle, sorï eI~Il s a propre

Par cçtte liste, souvent -h~ute en couleurs. il campe le portrait de la femme idéale sœur SUI' rui efle p eul lou/ours comp/e/~ Il (:J(tima Oil/L'a - Ot2clion 1 - Chapi/re :J)

qui, loin de n'être qu'un corps sans âme. doit se rapprocher au maximum de Pour ceux qui douteraient encore de cet aspect libérateur du Kâma Sûtra. il leur

l'humaniste. suffit de voir avec quelle minutie fauteur décrit. point par point. les techniques

Nous le voyons. il est une.idée reçue qu'il convient de combattre fermement: le capables..pour l'homme, de donner du plaisir à sa partenaire. Ci;s techniques consti-

Kâma Sûtra n'est pas un ouvrage exclusivement réservé aux hommes. Si l'on est . tuent l'une des lignes fortes du Kâma Sûtra.

encort! très éloigné d'un mariifeste féministe. il faut pourtant reconnaître à ce Auparavant. il était légitime d'estime~ qu'un hom~e excité suffisait par sa seule

traité de nombreuses idées novatrices. En ~ffet. Vâtsyâyana. le premier. va oser présence à exciter sa parten~ire. L'homme était un brasier ct le .seul rôle dévolu à

écrire que le désir et le besoin de jouissance existent c11ez les deux sexes. Plus l'amante. était d'e s~>uff1er sur celui-ci. Avec les écrits de Vâtsyâyana. le plaisir

cncore. il affjr~e que la femme ~st supérieure à l'homme, tant sur le plan de sexud que doit ~pfouver la femme est nécèSSaire, fondamental pour réussir Il,ne

l'excitation ct du plaisir que sur celui de l'imaginaire., union harmonieu.c;~ •

,, '7. r· ., '.1' 1. ' 'Jo . S '/1~ ( ) con/rû/rls pal' le 111(!1;laf ,'f"i-mêlll<' (!Ji-i1 é p al' f(/ C'OflSC·,"eJ1Cf!
../l/Ül1a eS/Ill sA I .-r, fi'· / 0 11 l".~ c::. • • • • • • Il
.., '" l , . "dr. $ les J (/i/IJ" c~ûlr(/ <,1 (Ilou/vué p(ll'.fe's C:O lltJ(IISS<!tJ/W,
dr./ Ô"I, [ , "r! (lU J Oli//' "si C:W'SIVIIe ail

.)~~._.~.~~~-
( :JQma oûlra ' oediol} 1 - C/Japilre 2)
Selon Vatsyàyana,l'amante
parfaite doit étudier.
parallèlement au Kâma
Stltra. 64 variétés d'arts dont
ccrtaines. aujourd'hui. portent
volontiers à sourire.., Du chaut
à la stratégie militaire. ou du
macramé à la connaissance de la
i
médecine âyufvédique. la femme
idéale n'est pas un don du ciel.
mais le fruit d'un travail harassant! l

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~ elon V âtsyâyana, les jeux. érotiques et amou"reux do~vel1t


~ suivre, co~me toute .feciibiqu~ artistique, un ~itùel precis.
un cadre "rigide au sein duquel l~s amants pourront d~n.ner libre
cours à toute leur spontanéité, leur imagination. Cette rigueur
apparente exclue donc tout scénario pouvant se dérouler hors de i"

la chambre conjugale.

Les brusques embrasements des sens conduisant à des rapports en


pleine"nature. dans des lieux insolites intra ou extra-muros, ne sont
donc pas décrits dans Je Kâma Sûtra. Vâtsyâyana ne réprouve ni ne
condamne ces plaisirs immédiats. II n'en parle tout simplement pas.

En revanche, il passe au crible toutes les étapes qui conduisent vers


la jouissance absolue. En bon maître, il codifie chacune d'entre
elles et incite le lecteur à les suivre et à choisir, au sein de chacune,
cel1e qui correspond le plus à ses goûts. à ceux de sa partenaire.
mais aussi aux circonstances .

- 1 f, ,'a\i,le plus IIJ'l'è'Jle., /li m al.~lO f.i es."


nC)uand j(J roue de fa tJoJuplé .re rnal en 11'1tJlIlIel l!(!f] • • L - • .

- (Xâmo. ~ûlra ~ dac/ioll 2 ~ C/iapiÜ"e 2)


fl:S:J omme il est indiqué clairement dans le Kâma S ûtra, les
'tJ amants doivent être d'une propreté et d'une hygiène irré-
prochables. Dans cette optique, la prise en commun d'un bain parfumé
aux huiles essentiel1es, ou d'une douche vivifiante, favorise les
préludes à l'amour. Caresser l'autre avec une éponge naturelle, fouer
sur les diverses parties du corps avec le pommeau de la do~che eK'
variant la pression du jet. masser doucement son partenaire avec
du savon ou un peu d'huile. offrent des sensations et des plaisirs
délicats et raffinés. En matière d'hygiène. Vâtsyâyana écrit ainsi que:
~ ~ -

"Be cfïad/n bien élevé dolÏ se baùp}(!r


-
10lls les jOllrs, se faire masser
.
10lls les deu., fours, se sauOfmer lous les /rois jours. 70as les rualre

jours se couper [a ba.rbe elles mouslaches, le cinruième ou [e ch:nême

four se raser [es poils dé, se):e el des aisselles el, loujours, se pat/umer

pour masruer J'odeur de [a sueur des aisse[les el êlre d'un cOlJlael

ayréable." (.7Citma oti/ra - Oeclion J - Cilapilre:3) .


:1

~ e Kâma Sûtra insiste aussi sur l'importance de l'haleine d'une façon particulièrement
~ ferme. Cela est sans doute dû à l'hygiène buccodentaire de l'époque qui n'était pas. pour
le plus grand nombre. une priorité! Quoi qu'il en soit. et a fortiori de nos jours. une haleine lourde
et désagréable constitue un frein immédiat à tout acte d'amour. •
1

Avant de passer à la phase du baiser. il est donc impératif d'aborder sa partenaire avec une
haleine fraîche et pure. Aujourd'hui. dentifrices. brosses à dents. sprays. chewing-gums
ou bonbons mentholés sont légion. À l'époque de Vàtsyâyana. il fallait user d'autres
procédés plus artisanaux mais qui. selon Alain Danidou. auteur d'un Kâma Sûtra
commenté. étaient parfaitement efficaces: "..Ge crlachil pOllI' se laver les denlsI~ùai/
prdpof'{uj peU' des seJ'o.tïeul's, une semaùJe à l'rL()ance, un mékll~lje rie subslances

pa.tfi~mées. 'J) labord une poclf/Fe (/e sanlal élal"! mé/an!Jée à de l'urine

de vache drms Jà'1ue/fe onfoisaillremper ries [;tJ/ons à denls penrlan/ sep/jours ,-


\ ~.
e/1.r~1l1e, on !es /rempa.t1 rkms une ptJ/e fiJ/"/e de cc/r(/amome, rie oa.tmeffe,
rJ'71nja.tla, dlan/imoine, rie miel, rie poio.t:e /loir. Ces bâ/OIlS, ser van/ à nelloyer
les den/s, é/arf!./J/ consirlérés aussi rie bon aU1ure."(lcw,a r5tJtra ~ r5edio" J ~ Cliapitre 4)
...-
")

Avoir une haleine fraîche grâce à des ingrédients tels que l'urine de vache.
il fallait y songer... _
(1:JX ans de nombreus~s sociétés. et notamment au Brésil. le naturisme
. ~ est loin d'être une pratique courante. Sans doute est-ce parce que .
la pudibonderie morale réprouve ce type de jeux. Mais. sans doute est-ce
aussi parce que les Brésiliens ont compris depuis longtemps qu'un corps
nu est bien moins excitant que lorsqu'il est mis en valeur. méme par la
présence d'un string symbolique!

Même si le Kâma Sûtra ne fait que peu de cas. dans ses pages. des vêtements en tant
que piment des jeux amoureux, l'utilisation de tenues légères peut être considérée
comme un facteur d'excitation non négligeable. Toutefois, attention: la notion de
tenue légère n'implique pas de tomber systématiquement dans le cliché talons
aiguilles/bas/porte-jarretelles/string. Car, à moins que ce ne soient des tenues habi-
tuelles chez une femme, ce type de dessous, portés de façon trop ostentatoire. risque
de provoquer une gêne chez son partenaire. si ce n'est une crise de fou rire!

La règle la plus sage à suivre semble donc bien être celle-ci: la femme. tout comme
l'homme. ne doivent porter que des vêtements dans lesquels ils se sentent bien.
Et. quelquefois. le seul ajout à un corps nu de talons raisonnablement hauts. pour aller par
exemple de la salle de bains à la chambre, peut suffire à émoustiller son partenaire .
~ toute cérémonie. il faut un temple. Et la chambre constitue pour
~ Vâtsyâyana un sanctuaire idéa1. Afin de créer une atmosphère douce et
complice. préférez donc à toute autre une lumière tamisée. L'obscurité totale
( ..

priverait les deux amants du plaisir de la vue. et le plein soleil risquerait de


provoquer une sensation de gêne chez fun ou l'autre. voire les deux.

10 % d '- - -,
o es rlOmmes et 2.%
des femmes ont eu des
rapports sexuels avec deux
partenaires à la f '
7% des h OIS.
, ommes et autant
'" de femmes Ont d-" '.
'. . e/a ut!lJsé
,j un oblel pour ob," '
, enlr une
e~CJtatjon sexuelle.
Pour son odeur. mais aussi pour J'atmosphère qu'elle contribue à créer. l'utilisa-
tion d'une bougie parfumée ajoute une note très sensuelle et agréable à la

chambre. Prenez soin toutefois de ne pas choisir de fragrances trop marquées qui
ni. pourraient indisposer votre partenaire. et évitez aussi de disposer ces bougies
_..:--
\ ~
'-. --;=-: - ~;;d'~ iieu facilement inflammable (rideaux. couvre-lit. etc.).
En fond S0nore. une mu:!ique 'douce. ni lénifiante ni trop enjouée. complètera le
tableau. Enfin. une chose que Vâtsyâyana ne pouvait pas prévoir: prenez soin
d'éteindre votre portable et de décrocher le combiné de votre téléphone filaire.
Il n'y a en effet rien de pire qu'une. stridulation de sonnerie pour détruire' une

a1l!biance érotique!
.. '

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-----...." ~. \. - ",-0::'" ~_A--

. ~ ~ ~s ..a~~~
~ rès de votre lit. disposez un plateau comprenant Pourtant. le Kâma Sûtra préconise leur utilisation de façon

~ une carafe d'eau, deux jolis verres et une corbeille claire et précise. Ainsi, pour les godemichés. V âtsyâyana

de fruits frais. À la place de l'eau, vous pouvez aussi indique que "si le garçon est de très petit calibre. des gode-

choisir une bouteille de champagne ou un alcool fort. michés (Apadravya) peuvent être utilisés' afin que le pénis

Ceux-ci feront merveille pour chasser les tabous, soit en rapport avec la vulve qu'il pénètre. Pour l'auteur français Ddv3U.
le godemiché est ' un phallus
mais ils sont à consommer avec modération car de cuir ou de velours. avec ou sans
ressort. que les femmes libertines
ardeur sexuelle et alcool ne font pas bon ménage... De la même façon. et dans cette logique. l'utilisation d'un
ou pusillanimes substituent
vibromasseur ne relève en rien de la perversité. Vâ t5yâyan~ au véritable pbaHus de cbair...
Cet engin. aussi singulier qu'ingé.
Quant aux accessoires érotiques, notre socié- conseille aussi. afin de faire jouir une partenaire inassouvie nieux -le rival sérieux de l'homme
dont la vigueur est malheureusemcnt
té si sexuellement correcte ne veut pas en après l'acte. que son amant raide à atteindre l'orgasme avec un
limitée - est cn usage depuis que
entendre parler ! Selon ravis du plus instrument propre à cet effet. le monde es1 monde .....

grand no~re, ils ne sont que des objets ( '/Jic-/iOI1f1"ù-e ,!J'Oli,/u<'

pornographiques qui s'adressent uni- Enfin. accessoire incontournable pour t; us les a~ânt~ occa- /3cY'I'e Çllir(1urlj

-quement aux obsédés sexuels. sionnels: le préservatif. Puisqu'il risque de se déchirer lors de

déviants et autres dépravés., la pose ou durant les rapports. prenez soin d'en posséder tou-

jours une boite d'avance que vous rangerez discrètement avec

un tube de lubrifiant .
doit
an a, il ex iste pl us ieu rs types d'ind ividus que l'on
;Pour Vâtsyây
~t
tères di fin is : les carac térist iques de l'organ e génita
classifier en fonc tion de cri
ps passé à fo ire l'amour. /
l'ardeur du désir et le tem
(le ha ule laiD eDé a le co;-ps
é.
L'ÉLÉPHANTE : "e/Ie es/
(!jfJ}(""Si. il recense chez les fem me
ux che veu
s:
x, un cor ps m/n ce,
ma ssi f ks den ls sou
ven llo nyu es, sa p eau
es/ rie cou leu r

/ air pré dom ine dans


sti/ ulio n.
sa con
VANTILOPE : "el fe a cie bea r0u.tjeâfre. E 'éMmen
ray on de es/ /an /SI cha u-
JS es/ fiv id com me un el har mo nie ux. e Dé
pea u dor ée. ÔOIJ coq B e cor ps esl rob us/ e
}/e, ses
bea uco up, es/ ~hangerlf
Ulle
se, lès che veux de el lan /$! p'o ide , pa rle
is for /es , une voi x bas
/(me. e lle a des dén lI
de sue ur cf1éNphanl.
rm len / es! !jm pE ali fue
. ell e mrm lje règ les onl une ode ur
aboIIC/anls, son !em pér l'amour ~ ?lla in 0anié/O
u)
es son lpa r- (Xt ima ÔtJ/ra ~ le !7Jrévran-e de
rï, ses séc ré/ ions se:\ ueU
peu, son vis age esl élro
. aIs. . Il
f ne c./';.eJam
'é.. 'f)r il n'existe
/t:um ees ) Je disent en substance qu'
Les poètes de l'époque
mes. une
lar ges e/ for les; les sur dix m.illions de fem
LA JUMENT : "el le a les nar ine s qu'une femme-antilope
s, le se.xe lou~
nte sur
ers, les cuù ses épa isse mille. une femme-élépha
gen oux lm peu (le /nw femme -jument sur dix
...
des bra s len dre s elt jra
s sur les rue fs la femme-truie par tou t
fou rs ch au d e/k a mille. et que l'on trouve
es/ de cou leu r
es de sue ur ,. son cor ps
app a.r aùs en/ (les !l0 ul/
ur de VÙ W(! e,
sexuel les on/ une odè
c/à ire, les séc ré/ ion s
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Il
-------------- E

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LlÈVRE
'homme, luj. peut êt" ,

a , "g/ a k, l'lad" /a laille, le d~~i&Y', le, ",~n., el le, ~~IIe, l'a"'" la =ù

<kao , le, d=l, balle, al 6;",


el lés ony/es durs. Il
le ~yée" o~,," wf 700/0"" ,a~,anl, ,[ale 0""7< ~"d
En érection, Son sexe ne dépasse pas les 7,5 centimètres.

TAUREAU , "g/ a le OOa d;=~


=a belle d<fmard<, la p=me de, mén.• ,~uy",
le ~yard
=.wré. la p<aa da/re, an/0J;' u=/~
,vnd. g/"llou/o""flrtono!. "
En érection, son sexe ne dépasse pas les II.4 centimètres.

CHEVAL , "!7/a /~ oreill~, la IOle el/~ .r.~, al/ony.!e" ='nce, Une ohaudu",
dp~iu" d~ dolyl, JO"'7" le r"Y"rd/umln<uv, de yros"" 0",,,,,,. g/""I "'l'ide al a de
'H> Q0'lM

beaux onylés. Il,

En érection. son sexe ne dépasse pas les 15 centimètres. 1 J


'-
(..7(âma r5fi/ra ~ .le 2JdvIfZÙ'e de J'amour _ Yl!ain 'ZJami!.fou)
'.\

~
~

Sdo,
"" .
.
f mesl, Di"io...,re "o"q.
.

Pour ces derilleres, on peut not


. ..
Pour les hommes. cc a onnl:. a 1
"Iœ I~ étOM,"~' ",.,h. ""'~ . .' .;", d, Sci.,,,,...
. e de Pierre Guiraud. ill:xisfe des cent al.'Iles de ris
termes
callihristi.

portefeuille à moustal"';,· "~':~:~~~, 001 m.le ,"",11, do ,,1,,:1. '''''':''''m:',,, d, l'.me


,,,"oc, ' .
f plume charnelle. senngue a perruq •
db,,,, 1""""
.• . '
servantcorridor
à deSigner
• or anes génitaux des hommes et
les gbut mlg
d'amour.
.
1Pd 1 motte ou encore le fres chretIen, g. . herbe qui croit dans les mams. Zl=l
d~s.
. non de ficherie, humanlte,

2S _

J
,
uet de mariage. pierre à casser es o;u s.
~:11: toujours très chrétien bilton pastoraL.
.1
1
Fidèle à son souci d'exactitude et de justesse, Vâtsyâyana s~ pt;nche ·
aussi sur le chapitre du baiser avec un soin particulière1!lent
méticuleux. Sa grande science des textes e~ de l'amour
lui a fait dénombrer dix-huit baisers qui, 'tous,
possèdent u,!e,significatio.nlarticulière.

Outre le Jeu des .baisers. où le premier qui .réuSsit à s'emparer de~ lèvres de
l'autre a gagné. V â.tsyâyana évoque aussi le Baiser de la lèvre supérieure
(l'homme embrasse la lèvre supérieure de sa partenaire. qui klui rend tout
de son partenaire). et le Baiser frotté (y~ux fermés. eile lèche la lèvre aussitôt ). le'Baiser -enveloppé (saisir l~ deux lèvres de son partenaire avec
de son partenaire tout en tetlant ses mains dans l~s siennes). À ceux-ci. les deux siennes). suivi immédiatement après .du baiser Assaut de la langue
on pellt ajQuter encore le Baiser ordinaire (de face). le Baiser oblique (l'un des deux titille avec sa langue les ·dents. le pala~s ou la langue de
(tètes penchécs).le Baiser retourné (on !ourne le visage de sa partenaire "l'autre) •
avec la main}. le Baiser appuyé (la lèvre inférieure est pressé~ avec
- -- force) erkB~ t;ès -;ppuyé: . -\- ---:-r-- .,....,.....--,..._-_.
"1 , ~

Il rllsè p r al.r.rue en sar~issa~1 en/re c!~JX do~iJls la Iè~re il1prieure rie la


6ien~aimée el en lui applrruaJ1/ a~ec J~r('e la bOl/che dans l'espace
creu.' créé aiœ i enlre ses lèvres, sa.I1S loucher les denls. 1I
(:7Otma c5ûlra ~ c5eclion 2 ~ Gh"apilre.;J) "
, --....
-~
En F'rance. les di{f,-
aux b . erents nOms d .
Jlsers Sont fI ' onnes
classiques b' o~es et. Qutre les i
lses. baIser i
On parIe aussi v I ' s Ou bécots,
Enfin. Vâtsyâyina termine sa liste avec le Baiser qui excite la passion (les deux en p' 0 on tiers d · b .
1geon. à la flore ' c alSer
boudle. faire de 1 Mme. langue en
1
amants ne se quittent pas des yeux p~ur faire savoir à l'autre son désir). le Baiser de rouler Un p . s ~1Jgues, languete
f
diversion (pour détourner l'attention de son partenaire). le Baiser qui éveille
afIn VOl
. re une gamelle."
r, r
(lorsque l'un des deux arriye tard dans la nuit et trouve l'autre endormi.
il J'embrasse pour ~ui signifier son dé~ir). le Baiser d'intention (on le donne
à l'image de l'aimée réfléchie dans un miroir). le Baiser de transfert (que l'on pose
sur une peinture ou un portrait quelconque) et. enfin. le Baiser de sollicitation:

"Eorsru 'un homme s 'apprache d'UIle femme con~aIfJe, fa nUI!, au spee/acle au dans
fine 'asse;~bIJe de caste, el rt; 'Iflui baise SOIf un doiyl de la main, sail un orleIfsi eUe
esl assi.se, ou encare si unefenune en massanl Je corps de san aman! ole! le visaye s ur
sa cu~sse pour s'excIÏe;' el, fe1!Jnanl de s ieodormir, y dépase un baiser, on namme
cela ":JJaiser de solficr/alion:Il '(!Jà .ma r:51l/ra ~ c5ec/icJ11 2 - Chapih'e:1) •

" , ."
'/
. . r . /.s
1 le/eu aes amaTJ .
gis doivenl se rendre coup
. ' Il ?llIa(7u~ el canlrf!~a j lat!U eS son .
,. ( , "
poU.!' caup el ba1serpaur ba/seI'.
~
(JC&na r:5l1lra _ r:5ea/ion - CJ{apilra1) ~ ... .'
D écriés par les ordres.rèligieux -l out com~e par la m~rale durant
des siè~le;, lafellati~n ~t Ù.cu~nili~g~s :o~e~t encore aujourd'hui
d'une mauvaise réputf!.ti0rl: qui. n est absolument pas j ustifiée.
L a recherche du plaisir par des attouchements buccaux n est,
en effet, ni dangereuse, ni impure.

~ n Inde. à l'époque où Vâtsyâyana compose son Enfin. il conclut par:


.~ ouvrage. ces préjugés sont encore tenaces. "Bes serui!eurs cie cerfa;'flsjeunes h'ammes e:~éculenl sur
!-- Concernant la fel1ation. il entame son discours en assu· eu:>: la jeffalion. ']) IClulres "messieurs Il fui se cormaissenl

rant que les principaux amateurs de ce plaisir sont les bien, se /~nl cela l1lulueilemeIJl, en/pe amis el en l'absen-

eunuques. qui prodiguent ces dé1i~cs aux hommes grâce à la ce dès femmes. Il (:J'Cama 0 ûlr-a - 0eclion 2 - Chapil.t·e fi)
79 %des llommes (c .
oUVriers) ont _ mployes et règle des huit plaisirs (cl. '. Encadré p.32). En dehors de
pratwu '
leur vic le cu T '1 e au Cours de
des çadres et nnl 1Dgus. contre 70 OL ceux·ci. il ajoute. non sans malice. qu'elle peut également
51 %de . '0
s agf1 culfeurs. .
être pratiquée par des femmes indépendantes aux mœurs
légères et par des servantes ambitieuses...
La promotion canapé ne date pas d'aujourd'hui!
ru
Je faisù's 'effes
..-_ .,,~. - 'bées à ce Iype e p
1
. leffemenf alfac. . ouI' rle.s gens
ries COllrltsanes , . el charman /s P "
"011 a VU . ( anis rlisfiJ1.911e.~ ( cornacs.
. / (les am . i1 ft. es oU (Je
ab(lncfOll/laIell " 'ellaienl a es C av ..~_T Chapilre 9)
rl. basse COllrlilion el s epl (J{âm a 8û1ra _ 8ecljoTl2 -

..-
e

.. Au sujet du cunnilingus. Vâtsyâyana se montre De même. il précise avec poésie :1I::A'près a;oiryayné la
cOllfcmce de hL /ellne flié e! avoû' oaJilcl/ sa pudelu~
moins disert. tout en reconnaissant que cette pra-
e/lè yTalle el caresse f' ûllérieur des cuisses après avoir
tique existe. qu'elle n'est pas recommandée. mais
ddnoué les phs du lJêlemelJ! ru/passe enlre ses !cunbes.
qu'elle n'est pas non plus condamnée - et ce. que Je cun-
( . . .) :/bur J'embrasser sur sa bar6~c;;e, elle [a saiuï
nilingus s'effectue d'homme à femme ou entre par le menloll (pubij) , .ljh"s,wnl le doiyl dam [a
femmes: IIClerlaines fèmmes amoureuses !N'aliruenl {enle." (:J(fima c5ûtra - c5ec:/ion2 - Ohapitre.!)
aus.ri ce .ljellre d'amusemenl ellire e/lès. CI lès biJmmes
Enfin. il est à noter que la position communément dési-
lefln! éyakmenl auxjèmmes en imikm! don !es baisers
gnée sous le nom de 69 prend. dans le Kâma S ûtra. une
sur I~ hOl/che.\1 (:J(fima c5tJlra _ &c:Iion 2 _ Ohapitre!))
autre appellation. bien plus poétique;
uE orsrue fllomme el [a femme s,;nl a[lonyés !ê!e-
bêc/ie el se sucen! j'U)} lautre, OIl appelle cela [e
Gony10,~ ,lu corbeau. Il
(:JC?ma &tIra -iSec/j'ln 2 - C!i.api/N!)) .
n t:
es. qui s o
d h u it étap o n la
compren vertes c t
V âtsyâyana. les lèvres
ou
ie. se lo n ce entre
ti o n réuss . o n la pla
U n e fe ll a sune main
: o n ti e n t
la verge dan .
A T IO N t les dents
L 1 NA U
GUR
la b o u ch e.
e av ec le s lèvres e
cement d
e de la verg
fr ô le dou les c ô té s {
S : o n presse

LE MOR
la main c
D IL L AG
ou v ra n t le
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O R D

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su r le g la nd e t asp
irent un p
eu.
Lesh °IllInes hétérose xueIs-et
en' .se . r: _-
1 '
'

vres se re s lèvres se monopart J.nJres dI. ll t pratIque


1

R E : les lè b ouche. le tio 9 %)


XTE R IE U
d~ment d an s la la pénétra vagInale (9 .1 ' 1
LA PRE
S S IO N E s profon les caresses mutuelles (91 %Dl , f
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1' erholl d'u ns le va gi ll
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2 %), m ~ ~ llbdoIlagt da
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mence rait d'une ir (JO %D.1l ,
resserren e on le fe (51 %), se [a masturber
l'em b ra sse comm le branle
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le ll n l Jl lg (2 8 % \ ' atioll
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main. on gland e t
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sod .Ie (1 %).
6j . la fe
R : le se xe bien en in si st a nt su r le (21 %). la OlD
L E BAIS
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u te sa surf rt .
erge sur to rre très fo
E : o n lè ch e la v
la v er g e c t o n la se
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L 'AS T IQ pire la m
A N G U E : on as
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C iO N D é. jusqu'à
L A S UC t· e t pre ss
tamment
dU :
ti è re m e n
x e es t avalé e n s d e ca resses, no .
: le se
ces plais ir
MESSE mpagner
LA PRO ss i ac co t d es té to ns.
ons. o n p
eut au ventre e
fesses. du
ef fe ct ua ~t ces fellati
u r d es cu isses. des
Tout en è' fi n té rie
a~ des b
ourses. d
nive
~~existe aussi un autre plaisir à la réputation. là encore. très sulfu-
r-
~ reuse. dont parle le Kâma Sütra. Il s'agit de l'inversion des rôles i Le terme de fellation vient du latin fellare.
lors des actes amoureux. Alors que. dans l'immense majorité des positions 1 qui signifie téter. Le terme de cunnilingus,
même si c'est celui qui est de 1I0S jours le
décrites ci-après. l'homme domine la femme en se plaçant de manière physique plus employé. est impropre. Formé des
racines cunnus et lingere (lécher). il faudrait
au-dessl!~ d'elle. V âtsyâyana reconnaît qu'il peut y avoir inversion des rôles en
donc dire cunnilinctus...
deux circonstances.

~ "
Tout d'abord. si son partenair~ faiblit. l'amante peut. et même doit. le secourir.
Avec son consentement. elle le retournera sous elle et prendra l'initiative.

Ensuite. par goût ,ou par feu, voire par curiosité, l'amante peut devenir domi-

natrice. virile. et sodomiser son partenaire ~vec un godemiché ce qu~,. se1'(n 1. •• lIOo-~~iN~~~
Vâ-tsyâyana. provoque chez 'les deux partenaires un plaisir.intense ~
13p rsr ue le .!larS/on, faliyué apri}s des exercièes sexuels inr-;t!-errompus,

cherche le repos el n lesl phls domIiuf par fa passion,

fa fiue, avee ou sans son accord, clescendJusfu Id

Sail cuf (71c1iali) el avec J'aicle cfUrl accessoire

(r:5â11âyya) fui impose son cOIT'podemen/ {Jirll

(:J(âma c5rllr'a ~ c5eclicm 2 ~ Ghàpilre.r) .


/

\
î '
~ "

~7 ' ~:_~ ~
_~ -~ ~ ---~: _~.fy / -
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,' . . ,...... ..:l . . ,~~
~1 ·~i· :~}:\~::1:i.{~~:;~
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. . ...., i ..... ~ '.:. '1'.' .


:)t. . : .;:_·'-r • .......-... ,', "', '7
.. ." :
...: :;.-
=\ •
, Pour des raisons de p udeur, d'interdits moraux
ou religieux, m ais aussi parce que l'existence dans notre société
s'est considérablement accélérée, l'acte d'amour s'est réduit
peu à peu à une peau de chagrin, et ne désigne
le plus souvent qu'une seule chose: le coït.

\. '. ~
1\ :. \: . {~ ~ , I?JlJ!.strein~~:!!:~ d~liFes amoureux à une simple pénétration
. i ~ . est non seulement une · erreur. mais aussi un profond
gâchis. En effet. l'immense majorité des érotomanes s'accorde à
1
penser que le coït est l'aboutissement d'un processus. Et non p~
une fin en soi
'"" _ __ ~ . O--
" ___"""" _

..-- ...~'~-'----"
--"-"
--
_o. - -- -- -- .- -
-.,.....
~"'"'
chante les loua~g es et..,._.la...-~~-
• Kâma Sûtra. Vâtsyâyana

gloire. à juste titre. des


préliminaires. Bien maî
~

tris~.s par un
~
off ren t
rev isit és. am élio rés par la pratique. ceux-Cil
couple. régulièrement
désir. et donc Je plaisir
illimitées d'accroître le
des possibilités quasiment
de la jouissance.

nécessaire que l'homme


ant d'a bor der ces apé ritifs amoureux. il est
Av
Et inversement. Savoir
ppr enn e à con naî tre le corps de la femme.
réa
jusqu'à quel degré.
tomie sont sensibles. et
queUes parties dun e ana
l'on cro it dominer.
plus connues. celles que
Redécouvrir les zones les
pas. par manque de
lles on ne songe même
mais aussi celles auxque
mal placée ... •
pratique ou par pudeur
Selon
. p'lerre G'
Ulraud et Son D " .
fIque. le pied d ' ' . IChonnalre éro-
eSlgneralf la part db'
voleurs se partanent' e utlD que des
o apres un larcin D l '
amoureux, la lem b' . ans es feux
me a len le d . d
son dü ... tOut comme l~ . rolt e recevoir
place de jouissance p _l/oslt'1tuée qui. en lieu et
trébuchants! ,re · re _es écus sonnants et
------.......-.,. ~ noter que celte expression n' .
violettes". Dan
> .
a celle qui dl't 1
• aVOlf es pi ds
d .
est pas apparentée
e en bouquets de
s Ce ernler cas. l ' .
t
que les orteils s' , ce a lDdult l'idée
~ ecartent au m
sance finale... Oment de la jouis- •
1
~ ..
Adorés jusqu a la folie par certains inconditionnels, IflS p ieds sont
encore trop souvent relégués au simple rang de p édibus, alors qu'ils
recèlent d'incroyables sources de plaisirs.

ue ce soit avec 1es mains et les doigts. ou encore avec les lèvres et la langue (dans ce cas
précis. Apollinaire parlait de technique du Petit Salt. dans son ouvrage des 11 000
verges). les pieds féminins ou masculins doivent être absolument réhabilités comme partie éro-
tique de premier ordre.

Restif de la Bretonne. être raffiné s'il en fut. vouait un culte fétichiste au pied et la simple vue
d'une chaussure était pour lui un puissant excitant sexuel. Pour Freud et Jung. le pied aurait une
signification phallique et la chaussure. qui est pénétrée par le pied, serait un symbole féminin r
· - ~ ~
Certaines ftmmes avouent ne pas être sensibles au;
l
l'fl? 't H''(',P,('

ejftctuées sur leur poitrine. Si cela peut arriver,


il foutiJien ·reconnaftre qu~' en règle générale, cet état l ·'
defait s'explique bien souvent par le manque \
de savoir.-Jaire du partenaire.
\ \
\

~ n effet. il n'est pas rare que des caresses sur un~


(fJ poitrine. tendrement prodiguées. avec art et
:mour; suffisent à déclencher bn orgasme violent.

Du bout de la langue ou à pleine bouche. légèrement mordillés


par les lèvres et les dents. le sein et son mamelon constituent une
zone h~utement réceptrice. Les hommes. pour leur part, sont aussi très
sensibles à ces stimulations même si, là encore pour des raisons de tabou.
ils n'osent pas l'avouer ou l'ignorent. tout bêtement!

if!!Jh~ ,
~ ·I)an~ J'iô~sçient
j
collectif. le sein droit symbolise le soleil et le sein gauche. la lune ... _
~ K. :;-,. 8 o)J/ ~
Chez l'homme comme ch
ez la femme, les jambes, et
les cuisses en particulier
ne doivent surtout pas être
négligées lors des prélimina
ires,
mais aussi durant l'acte d'a
mour, si la position le perm
et.

~ Mérimètre idéal • r mt eue


" ur des cuisses peut être d
on tant de l'intérieur du
tou te leur magie q d
l'
genou 'us " , '
ou cement gn'ffé

1 qu a lam e. ces caresses .


l' - nan a main du opèrent
' sar
partenaire . rêt e à l'extrêm
evres ou des testicules.,. e lim 't d
pour redescendre lente
ment et remonter aus1sitô e t,es

~i ., , ,
Dans l'Anti~ quité gre
cque. Ja CUl' Sse était tou
, • J' ' .

• ;, u,erV oles s0o.J' f t ' 1 f '


',. ~
o

~'!
' . ,&)loi '
,,'II"
ltl
"'Q 0
oree. support mobile) et
f' " (D '
emuune lonysos nalt
,
a a OlS masculme ( 1
après une période d une sec d f ' co onne.
Q,
l?..J'cfl?
J J
,/' e gestati'on dans la cuisse on e
•1
d'u n D leu
' S Ols a • vie.
~
Q/e • e)
uprem •
"", ~ r\
.'~
Q
, =Iremw', IXu, '«- ~
"" ~~f
Et? lan d;IS rue la ooi x / :/(au ~~{'Ii§
rue un p e u, ci JIam oureus verse' ' '
e a.
uniquement liées à sa poitrine, ses fisses ou son sexe :

1":")~r.sser longuement avec des huiles essentielles.


""W,r, griffer. mordiHer ou lécher Je dos du partenaire
(homme ou femme) témoigne ainsi de l'amour qu'on fui porte .
1 · ....: ·

..
~ d! '~I;~ oreilles, chez certaines perso~nes, sont des zones érogènes qui,
..~. , .: ~f elles'sont convenablement titillies, prov.oquent des poussées
4e dtsir subites et délicieuses.
Olt .~

-"

... .' '!.••~...

f:
-.,:.'
1~ . b'ai11eurs. il est amusant de voir que J'oreille. s-ymboliquement. possède chez les Dogons et
~a~b~~as du Mali une double valeur sexuelle : I~ pavil10n est la verge. et le conduit auditif.

=4
-
42

'. le vagw ... •
.
GO
. à j'énorme
[/. fesses rougieS
. ~ enla ses f}e es . aailant
alol'S el pr~,S ('12 crieU/ en J
. 10url)(I { fempal e
IIn/[e."'Ù1e se i e fI faIl(/is rue . f Il
.J' { (l'Ose e. .
. ~ eHr(l (/C1I1S la . " Ii. ' é ara 12/1 rI ail . . '
vil r el1 pE,n ,
olls.
'JI{'ais'.c{1fc(!~Jle es s 'P . '. _ ./ &l oflinaire)
[ 1 [es lel . ~ guillaume 'P
[12 Cff 12 (/B es Il 000 vel'!les ,

1
+- -
.. 11
vocatrices, stimulantes, les fosses excite.'nt l'homme to,~t autant qûé
. ,

",.,'" la fpnme par leurforme Ct leurfermeté, la d0ff.I:~ ~eur texture.


," . 11

~
; .. .rJ2Jous la chute des "io~ dl~ so~t synoorn:" d'int~,dits à buv« ct. selon les positions
@ amoureuses, elles offrent ega:lement des pnses erohques agreables et effICaces.

,::-,:: ~o~r les femmes. mais aussi pour c~rt~i~s homm~s bien plus nombreux qu'ils ne
l'ivouent. la carcs~e des fesses et ~~s b~is;rs qui les ~F-corripagnent sont source d'un
plaisir intense. L'anus, dans ce type .d~ ~mass~ge ou de baiser. ne doit pas être
oublié. S'il est correctement titill~ (~.n' par le alor~. poétiquement, de Feuille de
"rose), il déclenche immédiatemen't un désir intense .
liE~·e.T' él,r einles anrJOflCc?F1/ /e . '
COfllhlC?F'Ce
r
cI/arr/el Pour Vâtsyâyana, chaque fois que deux amants
C?I fiml bcmr.ku' lé /inra dt.?l'kNSÙ' n
se préparent à faire l'amour, ils peuvent agir
( :7Câma rS{)/ra - cSoclià~.. 2 - QY'"
'L:J.apIU'O
,)
2/
comme si cela était toujours une première fois.
A insi, il définit dans le Kâma Sûtra
quatre premiers types d'étreintes préliminaires.

œ ' , â première est constituée par le frôlement:


, "
. La troisième est définie comme le frottement :
,. BorsfuC!, sous un prelexle . fuekonfue, Wl hOlmJ:~e
" " ,i '
"2uanddeux amanls se'pI'omènenl auec lenteur dans l'obsell--
! . .: ' . ~- - . :

c;;e.l'C;;~, de face. ou de côIé" le COIllac!piiysl,?,ue d'une fomme ri/é, dans l;ne foule ou 'ul} encb'oIl solrl<?ire el éprJuuenl cie la joie

el app~·Oc.lle son co;'ps du sien, onpczl'Ie r(e.fiiJlemen! " à fi-oller leurs "corps 1 un conlre 111aulre, aIl parle cie foollemen!
' "

La deuxième së nomme le percement: ~a dernière est qu~lifiée d'enlacement très 'serré :


"ô; une femme, foiJ'I1UlzI de l'ama.!!el' flle/fue chose à tel'/'rz, "0/; en oU/l'e, /'(//; ries par/ena.i.l'CIS prY!sse de loul so/} poicf.s le

'-r----:- ~rëS.W'Së.s~-:;;~, eo;;J;·e un homme'deboul ou as~Ù, dans'unIie(1 COIï;s de J'a.utre cOlllre ~/'fl p///er ou U/~ mur, 'on rhï afon f({ 'If

~~~
.

"

sovr'far~'e~ el rue èelr.li--ci la sa,~isse dc1l1; ses m~ins, on tiuofue S '11" r ,


aJ" {; un enJaCelllel1'/ "ll'es serre.
, LI!
46
,""""""" .
aIilsi1e pel'cemer~l." (:JÛima db/ra - rSeclion 2 - C./i'apilre 2)
.r
1: , ; :H:~" ~', :~~":'~'!I,~'-Il:~:Il,~:n,~~ ·: H:
Après ce premier contact. il est temps d'unir les deux corps et de les laisser
,': .. r
.•
échanger leurs énergies. Voilà maintenant. sur les deux cents pages que come!e •
4, _ ~.

le Kâma Sûtra. les quarante qui évoquent directement ce qui a. fait le suecès-tle
cet ouvrage: les postures amoureuses ...
. .
Avant de parIer de coït proprement dit. Je Kâma Sûtra conseiHe' aux amants de
passer par une étape intermédiaire d'enlacements intimes. Ces enlacements sont au 1

nombre de quatre. là encore. et ont pour fonction de pousser le désir des deux
amoureux à son paroxysme . .

[~~,~~~~ t~vb~v
r-6lJ 'homme représente le tronc droit sur kquclla f~mme s'agri~pe et. la tête

~ tournée vers lui. elle semble réclamer un baIser. Pour Illustrer

ce désir de grimper comme une liane. elle élève sa cuisse et en presse l'intérieur

sur la hanche de son partenaire .

,1.

diffère peu de la précédente.

f(f •
ette posture

1
,
si ce n es1 que

d'appùI sur le pte


la femme a posé son pie
'd

. Sa main ayant
• d de son partenaire. •

se ose sur les épauleS de l'homme
quitté son cou. P
~longés sur le lit, l'homme partiellement couché sur sa partenaire, les deux
~ amants sont étroitement liés l'un à l'autre, imbriqués. bras et cuisses entrelacés.
Comme le souligne Vâtsyâyana, "ils se frottent dans une réciproque excitation" •
r-6J) 'homme est assis et sa partenaire s'est installée sur
~ ses cuisses.

i'
En signe de désir et de passion. elle

étreint les reins de l'homme avec ses deux jambes qui se croisent

dans son dos. Soudés ensembles, les deux amoureux évoquent

alors le mariage idéal du lait et de l'eau. ,.1

Enfin. et pour être exhaustif sur ce sujet. Vâtsyâyana cite

encore quatre variantes supplémentaires : l'enlacement des

cuisses (l'homme SUr le dos. la femme couchée sur lui enserre


,; .
entre ses cuisses rune des famhes de son
.' •
. partenaire). l'enlacement du 'Jaghana (la
' .,-
J
femme sur le dos.f~mbes fermêc;s. est

écrasée par le poids de son partenai-

re). l'enlacement du front .(blottis

l'un contre l'autre. debout; l'homme ( -


i .
embrasse le front de sa partenaire), et i~ " . '
r~
l'enlacement des seins {debout, les deux

partenaires pressent leurs poitrines l'une

contre l'autre tout en effectuant de petits


· ( .

k5 .
1 Il est de coutume de dire que le Kâma Sûtra comprend 64 postures.
~
~~ Toutefois, n'allez pas imaginer que ces positions relèvent du contorsionisme
l~~
iK' ou de-l'acrobatie, E lles sont connues du p lus grand nombre, même si
certaines d'entre elles méritent d'être redécouvertes.

f}:5:J efte réputation de postures irréalisables est trompeuse et peut éventuellement


'P s'expliquer par le fait que les artistes peintres qui ont mis en scène le Kâma S ûtra
- ont, selon les canons de beauté de l'époque, alambiqué ces postures à l'envi.

Pour celles et ceux qui désireraient des positions plus étranges. plus sophistiquées. on ne peut
... :j que leur conseill~r d'aller consulter les ouvrages portant pour noms l'Anangaranga (rédigé
mille cinq cents ans plus tard). ou bien encore les positions du Jardin Parfumé, traité écrit
par le Cheikh Nefzaoui à la fin du XVème siècle.
'1~ ..

~
-.!- Après avoir découvert les premières postures des préliminaires, ce chapitre s'attarde maintenant
S§ , -

_r _-'._ ~
sur les positions amoureuses qui ont fait le succès et la renommée du Kâma Sûtra •

r .--... • ....-.
mmes
m e d e s fe
k d é sir e ll 'e s li
sCiyes
i l' a m o u r, lo n k s lI
c fa l/ ir e r s u r .m f' ll 1 es d 'u n io n se
li O n e sl
a ss u ré u le s ce sf
o ie."
m e /l le Io r e;;;mlais
{u ef !e s o n (iL\p é ri c o u rs à sa prop
a v e c !e sf is se h 'b re -- .. ,
pi/re 6 /"
; e n o u /re, OF} la - < -'lee/ion 2 ~ Gha
x sr t/ ra
dyronau (:Jr&na o
E n tenaille impatiente, lesj ambes de l'amante
retiennent en elle toute la puissance
de son partenaire passionné.

fl:;J ette posture ne permet pas à la femme de ressentir un plaisir


~ maximum. car son clitoris n'est pas ou peu stimulé à cause des
cuisses qui barrent le passage à son partenaire.
En revanche. elle offre l'avantage à l'homme de pouvoir jouir. visuelle-
ment. des courbes de son amante. mais aussi de caresser ses seins pour
augmenter son désir.

Pour varier la profondeur et l'intensité de la pénétration. il suffit à la


femme de changer l'inclinaison de ses cuisses. Les mains jointes des
deux amants offrent un contact amoureux particulièrement fort.
Us sont ainsi amoureusement liés Il
(J;
~ça l
k/~&-e&tp~
6,5%desh
sex uc1 avec omm es 0111 con/J 1
~p
compare U/Je prostituée Il CUt premier
1920-1925 C~!li[[te % PP
aux 21 ce qui est peu 10:: ,ort
des fcmm~s o:~tptc Pdatt, 18 ~~::lIhx de la Béné~;~::
ICUr m ani/Be.
. el' -u 1eUr viI' ' ' .omm es et 34 %
Blnlte au 0
• mom~t~
.
->.
r
.~
-.,
!

J1f
n6 'es /eunes dpollses, les jèmme.f ,J'aufrai ou les courfùalWs fienrlro foujours1I
ell haufe es fime un homme e.>.perf (Ians les sohanfe~rualre
fechlllfCles.
(J[lima r:5ûlra _ r:5ecfioJ2 2 ~ GhapJÏre 10)

,
~ ~.5.5 .
~
'
'
1

~----------~----
("

Se donner l 'un à l'autre, sans retenue et sans tabou,

car l'amour autorIse et permet tout !

~l'i~ver~e de la première. ce~te position permet une


~ pénétration absolue et. de ce fait. doit être effectuée
avec ~ouceur pour éviter 'tout risque de blessures.
Les pieds de la femme sont à hauteur du visage de l'amant
qui peut ainsi. si tous deux Je désirent. les embrasser.
Là encore. l'homme peut apprécier le spectacle de sa parte-
naire tout en lui faisant l'amour.

On reste. en mo)'enne 26
un lit. Les 110mm d,ans de notre vie dans Avant d~ pratiquer ce~te posture. il est fortement recom-
es orment 77 h
• CUres par /luit mandé de s'étre livré à de longs préliminaires. afin que le
II n'existe - hêlas 1 _ 3contre 8.1 pOlir les lemn '
. ( . que % d r les.
S12e 200 x 200), et u~ Wate bO es lt~ français en king vagin de la partenaire soit parfaitement lubrifié et dilaté.
_· r ed
1lQUlde soit l' - - ContIent 900 l'
Hres de
Au Japon, 32 % des' l"e eQU1\'a1ent de 3 baignoires Cette précaution prise. les délices qui en découlent sont
'. • !' mmes d 16 . .
1ama1~ lait l'aIllou "11 e ans et plus u'out infinis pour chacun des amants .....
r al eUrs que dalJs un lit...
1'c5ûre de baùers savoureux
. i)clI1s le CO';1 des yeux, dOlis Je creaX
Des bras el sur Je boul des mamll2es,
rSûres de fa!Je/lOCllfJemell/
Vers ce buisson ardelzl des lemmes
7offemen/, /alla/ùluemenl /11

(!PauiVel'faine)
~
L es deux corps soudés deviennent une seule vague mouv ante

qui se dirige amoureusement vers les rivages du plaisir.


t- -~ __--r-~~ ~~~-- __ 23 %des fe
premier 0 mmes aVOuent avoir c
~: Q rgasme aVant 25
.uant à la duréc d'u •ans.
onnu leur

m,eme c1lez l'IJo m n orgasme. il est le


me
2 a 3 secondes "que c1ICZ la lem ,

@:j/ ariante du missionnaire. cette posture satisfera


plus amplement l'amante car le clitoris de celle-
la 1 • SUIVIes tOUt
p Jase réfractaire h
'

muscles SC déte d.' P asc durant laClucJl 1


env 1. n cnter une
a zr le corps enlIer.
'
l
me . de
aUSSItôt apres de

e es
torpcur agréa 0IIe
ci est en friction permanente. D'une apparence simple.
tout le secret de cette position consiste en ce que la
·.femme s'arc-boute et se cambre pour faire varier la
profondeur de la pénétré!tion. L'homme lui. comme dans
l'autre position béante. doit faire preuve d'endurance et
tenir fermement sur ses deux appuis : les mains et les
genoux.

Cette posture est tout à fait indiquée lorsque l'homme


sent son désir monter trop vite. En effet. puisque sa
partenaire ne peut pas maintenir la verge serrée en elle.
les sensations sont. pour l'homme. moins exacerbées .
Aussi divine et aussi sophistiquée
que pouvaz°t lëtre 1'é1>ouse
T du roi Indra.

~"'-3
"7Iuanl d'opé.1"eEj lOU/homme doE/ leniL'
COElzp/e auecprécùiof] du momelJl,
des asayes aussi Cien rue dé sapropre
Elalure e/ Choiui' alors fa pra/r'rue acMrual . Il
e
(.7Ûima c5il/ra - c5ec:l/on 2 _ G.ho ll'e!))
pr
I ~~

t~ our réussir ' cette posture délicate. il coL ient d'être


~ tout à la fois souple et très attentif aux .réa,ctions de
l'a~tre car.1a pénétration est très profonde. La fem1 e appuie ses

t pieds sur l'abclomen de son amant ct peut. de cette façon-là. réguler


1

13 profondeur de la pénétration ainsi que le rythme~Lui. en agrip·


, pant ses cuisses avec ~es mains. peut aussi varier la ~réquence du
rapport . .Lorsque la fréquence idéale est atteinte, l'homme peut
caresser la poitrine de sa partenaire tout à loisir ou. s'il le désire.
opérer pl~sieurs griffures sur les cuisses. les mollets~et les fesses.
J

~
~/~
P ~b.
OUr faire l' ~P
de rCnc . alllour, il '
20 0 ontrer J" . eXIStc III 'JI.
% des c alll c sccur: 1 C Cf Un III
.llllis c ouplcs s e ' °Ycns
omlll SOnt [.
Cette p~sition' est âi~si nommée en l'honneur d'Indra. le roi des profeS. '
SIOlJ l"
Uns. 11 %
0 po
Orrnés .
grac .
\" étud. ne ~es 12 % lIr dcs ' e a des
Cs. 9 % • o.i /J Clrcon
dieux hindous. mais aussi roi de la pluie et du tonnerre. Indrani aUssi p' 0 par la fan. '1.' n bal. 10 %0 d Stances
, ~~ ~~, ~
Sirs. en S associat' Ou ~c "oi ' nt les
était en effet son épouse. ct les descriptions que l'on trouve d'eUe pOrt Cn COre 9 %dans u101~s sPOrti"es Slnage. 9 %
, cO n ICll b 011 de 1. .
dans leS" anciens écrits védiques la qualifient d'une beauté et d'une nUit ct 1 0L rnlll /Jn. 1 % pu lic Ou 01-
/0 durant 1. 0 SCulclllcnt lin trans.
élégance remarquables . • es vJCJntes. en bOite de

4-;
~
~
Chaque mouvement, le plus infime des gestes devient

une déclaration d'amour passionnée.

1 ~s tendre. cette posture permet une réelle intimité de la totalité des deux
W corps amoureux. Les iambes enlacées accentuent encore cette sensation.

Les deux visages se faisant face à la même hauteur permettent de varier les baisers.

( Cette posture garantit aussi une pénétration importante ainsi qu'une stimulation

clitoridienne de qualité.

L'amante. dans cette position. peut laisser libre cours à ses

désirs de caresses sur les épaules. le dos. les reins. mais

aussi' lës fesses de son partenaire. Celui-ci. s'il le - ...._ -

désire. a la possibilité de multiplier les baisers dans le cou. sur le visage et les oreilles )

de son amante. r

1
Dans le Kâma Sûtra. les cris ou les soupirs ont une importance non négligeable. Ainsi.

Vâtsyâyana recense sept types de cris (hi nasal. roulement de tonnerre. bruissement.

pleurant. soupirant. 'cri de douleur. violente expiration) ainsi que ceux qui font songer

à des 'cris d'animaux: pigeon. coucou. tourterelle. perroquet. abeille, rossignol. oie.
canard, perdrix .
\
1
"Cef u/ ru;' app/ /rue /ès soiw n/e 47 % des bommes et 23 % des fem'm
-r(/a lre es disent
moye ns (pas /ure s) prop osés pClL' avoir déjà vu un film pornographique,
47 % et 19 %ont lu au moins un maga
21âb lirauyo allei n/so n bul elob zine érotique.
/ienl lous -10 % des homm es et 3 % des femm
es
les succ~s aupr ès des fomm es rie rual/ lé. Il ont déjà eu la curio sité d'util iser un
numé ro de
téléplJone érotiq ue ou une messagerie
rose,
Toujours plus près, ils échangent leur amour
par chaque parcelle de leur peau.

__ ~~x équ~librée. puis:ue .l'amante n'a pas à supporter ~Ollt le


~,t pOlds de son partenaue, cette posture est plus adaptee à. ,un
rythme lent et doux avec une faible pénétr~tion. Les mains des deux
amants peuvent. en revanche. multiplier les caresses sans que l'effi-ciJ.cité
de cette position en souffre. On peut la recom~·ander pour le premier
instant qui suit les préliminaires. ou pour celui qui clôt l'amour. dès
que les deux amants ont joui.

. S i l'on en croit le Kâma Sûtra. le protocole à respecter p~ur qu~ cette


posture soit pleinement réussie est le 'suivant : l'homme doit être
allongé sur le côté gauche et la femme. sur le côté droit. Quoi qu'il en
soit, la position inverse est source, elle aussi, de plaisirs amoureux
intenses. Là encore, il est impératif de ne pas oublier de caresser son
partenaire. puisque les mains des deux amants sont libres de leurs
mouvements .
Si l'on en croit 1e.~
36 % des femmes est
chiffres,
64 % des homme
s ct
1
iment que rOl l peu
l'amour aVec Ull par t faire
tenaire sans pour-
amoureux de celui- autant êtr e
ci. De même. 27 %
et 17 % des fem~es des hommes
jugent que les inf
sagè:res peuvent ren idélités pas- 1
forcer l'amour ent
Au to}a1. les ho re deux êtres.
mm es on t été am
moyenne 4.5 foi oureux en 1
s dans leur voie.
seü1èiîrent p0u,r les con tre 3 foi s
femJIles.
~p"ülC~al6f/e,n,ne8/Ù/ éoitet:;
cIan&~g(J,JUI/JÛb~.wnP ."
i?J;}J) ~u éloignée de la position serrante. cette posture
~ n'est pas non plus sans rappeler le classique "les lépreuses, les folles. les femmes rejetées de leur caste. celles incapables
de garder un seCTet. les impudiques. celles trop â~é~S. à la peau trop bla~~he.
Missionnaire. Toutefois. la différence fondamentale tient à la eau trop noire, celles qlli sentent mauvais alDs1.que les parentes, ~e. es .
p . a d~s rapports d'amitié celles qui ont faIt des vœllx monastiques,
avec qUI 011 ~ • . 11 d s
dans le fait que la femme peut resserrer son vagin sur le pénis ai~si que les femmes de sa famille, les épouses d~ ses amIS :t cc es e

de son partenaire en faisant varier la pression de ses cuisses.


Brahmane.'> ct des personOl:s appartenant à la famIlle royale. \
Pour cette posture. comme pour la majorité de celles où la
femme est sur le dos et son partenaire sur elle. il existe un
moyen d'augmenter encore les sensations. Pour cela. il suffit
de glisscJ: un oreiller sous les reins de la femme qui pourra,

'.
~ ..
ainsi, s'offrir toujours plus aux délices de rétreinte.

Légèrement différente de la position serrante. puisque


l'homme ~e tient sur ~es mains, celle-ci offre l'avantage aux
deux partenaires de pouvoir s'observer. Et. bien souvent, rien
n'est plus troublant que le regard du partenaire au moment
où il fait l'amour .

$ •

Tout se joue à des petits riens: un regard,


un frôlement, une caresse, un mot, un sotif.fle...
Entrelacés, soudés, liés, imbriqués, tressés, unis,
jusquâ la délivrance finale...

~ impIe variante de la position pressante. cette posture permet


@ à la femme de se donner pleinement à son partenaire. Les

deux jambes le maintenant prisonnier. elle peut aussi le caresser et


l'embrasser durant le va-et-vient. Telle une liane. elle l'enserre forte-
ment jusqu'à ce que les deux corps ne fassent plus qu'un.
Cette position est plus particulièrement pénible pour l'homme
puisqu'il doit supporter tout le poids de son torse sur ses deux mains.
Elle recquiert donc une puissance des pectoraux non négligeable!

;.".
.. _~, " ,,:'7; ':,?~? L'es deux partenaires. dans cette
intimement liés. et la jambe de la femme. selon les
"'
pressions qu'elle exerce sur les fesses de son amant. indique de façon
claire ses désirs. tant en ce qui concerne le rythme que la profondeur
de la pénétration

=ti
'. ~
is
communément adm
des médicaments
Loin du· viagra et s pou vez op ter po ur
traditionnelle. vou
dans la médecine peut citer
ine s plu s dou ces. Pa rm i elles. on
des médec res se ava nt toUt aux
technique s'ad
J'ostéopathie. Ce tte uel s son t liés
pro blè me s sex
individus do nt les lement mécaniques.
nements essentiel
à des dysfonction carences en fer qui
. elle, combat les
La mi cro nu trit ion sse de la lib ido .
igine âu ne bai
peuvent être à l'or adeptes. tou t
sède elle aus ses
si
La phytothérapie pos t de pas ser ou tre la peur de
qui per me
comme J'hypnose ulations prématur
ées.
, notamment. d'éjac
l'échec dans le cas à fai re app el à des
tre choix. veillez
-Q ue l que soi t vo âu n diplôme
eut es sér ieu x. rec onnus ct titulaires
thérap
dè~médecine
!
Une Amazone peut chevaucher sans fttigue son fringant destrier
jusqu'à parvenir au sommet du plaisir.

fl:;J ette posture, que l'on aurait pu aussi désigner sous lctio~:de r~cuyère, offre
~ une multiplicité d'avantages ct doit être effectuée. au dép~rt. avec précaution.
L'homme, couché ou assis, est loin de dominer le combat amoureux. C'est donc la
"

femme qui règle le rythme de l'union. ainsi que la profondeur de la pénétration grâce
à ses reins, De même, dIe possède toute latitude pour se caresser les seins ou le sexe,
ainsi que les bourses de son partenaire.

L'homme, lui, peut en profiter pour embrasser sa partenaire. De même, il peut alter-
nativement s'appuyer sur son bras droit, son bras gauche, ou bien les deux à la fois.
La réussite de cette posture réside dans le fait que l'amante doit posséder des muscles
vaginaux les plus puissants possibles. Cc fourreau de chair doit tenir emprisonné
fermement le pénis ce qui. au final. augmente encore l'excitation des deux partenaires
jusqu'à la jouissance .
li m en /s ,
n ts e l cie se s .ren
s penCha jours
s u /e l cie évoile IOll
se
ne jè mme au lin h o m m e elle d
u e ,t o lÏ lI bevaucbe ésirs p ro
fo n d s, Il
"c5i se c rè le r ec e el se s cl
1 u a o dell io li m
sa Il a /u re ~)
/pi/ re
l 2 " G/iC
c'5~/ra ~ cSea/iol
(. 7(t2 m!i
r:- ---s,
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1 ~~:-~1-
J ( ' " i/)J
<\
~ ." .{
/ --" ' , '< 1
/ .,'~' 1

-- " ................. -....---.J

: ..
L es mollets de l'amante Je changent soudain en un tendre
licou dont il refuse de se défaire...

l:?J;}Jj resqu'à l'inverse de la posture de la jument. celle-ci permet à l'homme de reprendre


V- ' la direction des ébats. Les mains serrées sur les mollets ou les chevilles de sa par-
tenaire. il peut tout à loisir caresser ou embrasser ces derniers....
De même. la femme. se trouvant les deux cuisses jointes. serre au maximum son vagin et
provoque une friction plus prononcée et très excitante pour les deux partenaires. S es mains
restées libres peuvent caresser les cuisses de son amant des genoux jusqu'à l'aine. et donner.
ainsi des indications sur son propre désir quant à la fréquence et à l'amplitude de la pénétration.

Libéralisation des mœUrs obI" .


Cette posture. tout à la fois esthétique et sen~uelle. combine là encore trois plaisirs pri- Pass~ge a, l'acre se produit. de Ige. ce prel1Uer
lus en "
mordiaux dans l'acte d'amour: la pénétration. les caresses mutuelles. et le plaisir de la vue
chez les hommes (18 4 ' 171 p ) ~lus le~nc
• a ,ans, maIs aussI
pOUf. 1es femmes (21 'J a' 17,9 ans) .
C
durant le coït e 1assement de la "première f "."
d OIS entre les
eux Sexes est remarquable 10 ' "
ob rsqu on salt qu
au de ut du siècle il éta "t d' " e,
• 1 environ 3 ans!
.'

r
1

.
. 1 auo u'
r /t:e.mOle ne peu uen
r lUlle
" " , . lIlnOf
J'LI nf.la
llre ,
, con nai ssa nce du p!a ùir dpr ouo é pa r fal
~~!;. ks s(?fl"!i.!!len is cf lm h O./I1
/1U!,
On ne peu lpas'perce
,? "
déc rir e sa /ou is.w nce
Gomm enl po urr mf- on
- CII(ll'j/~'C 1)
( :J[ûma r501 m - r5ec /lem
2
W efte posture ne nécessite que très peu de
tp changements par rapport à la précédente.
Pour y parvenir. il suffit que la femme replie ses \
\"
deux jambes sur sa poitrine et qu'elle pose ensuite ses
pieds sur les pectoraux de son amant. Les pieds. \'\ _.... _...-' .__.-l

/
véritables parties du corps érotiques. ultrasensibles
mais aussi tout à fait appropriés pour dispen!!.er des
massages. sont à cet instant le centre de la position.

1
1

De plus. il est à noter que cette posture provoque une


rétractation du vagin qui. si le membre de l'homme
est trop important. peut éventuellement faire souffrir.
- le et relègue au rang
, " t alle dans un coup ,
Chaque coup de reins doit donc être initié 'avec d'in- Souvent, l'habltud~ slms uses parties de plaisir qUI
- 1 - t ln es f ugue ?
finies précautions. du souvenu Oln a , 11 DésamOur -
, ' t les relations scxue cs_ -
plmcntalen
Pas si sûr que cda ! cIle initiale. il Y a souvent un
pour rêactiver l'appétenc~ sexu, D rant l'amour. n'hésitez pas
L'amant. pour sa part. pourra participer à la montée ' l mm UD1quer " u l'
moyen Slmp e : co , . lui demander de réa 15er
. guider votre partenaire. a ,
du .p.~ isir en ,embrassant tendrem,ent les chevilles a c1s qu'ils sOIent. ' Vi .
vos fantasmes. qu ,', . bstance, Bons lan·
e disait eu su ,
ainsi que le dessus du pied de sa partenaire III Et n'oubliez pas cc qll ' . f cl ns l'œil de celUi
h ie n'existe pas, ,- sau a.
la pornograp
qui regarde!

A réaliser sans se presser le moins du monde,


p our en retirer toute la quintessence !
• 7:.r-~-"""'-~.... ~-,
; ,
i-"''''
.,.{! .,' • ,

'"; "F::
~ ariant~ déiici~~~ d~ 'la 'position p~cssée. cette posture présente deux avan-
-JI' .tagcs principaux. lout d'abord. elle favorise le frottement du ~litor~
contre le pubis de l'homme. Puis. elle réê/uit le raccourcissement du vagin. Les
deux mains plaquées sur le lit, ou serrées sur les cuisses de l'homme. la femme
prend ici davantage part à l'acte d'amour.
La jambe dépliée peut aussi. si l'amante le désire. enserrer les reins de son parte-
naire pour le maintenir toujours plus profondément en elle. En cas de fatigue, il
suffit alors à celle-ci de plier le genou et de laisser son pied se reposer sur le lit
ou sur ses fesses.

Contrairement aux apparences, l'homme ne dirige pas tout durant cette posture.
En effet. le pied qui se plaque sur sa poitrine maîtrise la profondeur de ·la
. 1
pénétration et le mouvement des hanches féminines en fait varier l'intensité Î

L es frissons se multiplient au fur et à mesure


des caresses échangées amoureuse'f!lent.

'.
'\0\ ':
,;"J ,~
~ ;iMpte&,ûI&
{-

dtvJ'uh It

54 %des ho
mmes et 42
avoir ut il is % des femm
é un pr és er es disent
sexuelle. H va ti bu co
élas. ce tt e urs de leur
pr op or ti on vie
que de 61
%chez les 20 n'était en 1995
multiparten -2 4 ans. P ar
aires.les ch m i les
tants : 39 % iffres so nt
inquié-
des homm
es et 58,%
femmes n'en des
on t jamais
ut il is t:

tt')Cu/ lé p a
ri e l cl a u cu
n m om en !, là p a
ssio n n e con n a i/
de r è.1fe s, d
d cl ar e V â
/syâyana.fi
( :J(jima o
fl /r a ~ O cc
iion 2 - G/lapilr-e
3)
Un nom parfumé d'exotisme . qui tient
.

toutes ses promesses amoureuses; et bien d'autres encore.

~ ans doute plus en adéguation avec i'idée que l'on se • •


Pour v:ats)'a)'all
. ï
tec1111iques d ,a: 1 CXlste neuf
. 1
(
@ fait d'ordiriaire du Kâma Sûtra, cette posture
,
pOstures du K-
e pelletrat'
IQll pour les
ama Sutra.
L approcltc : les .
requiert indéniablement une c,e rtaine "souplesse chez la
Lc baraUclllC sexes sc fmttcllt l'Ull
femme. Celle-ci doit, durant les va et vient, poser sa jambe tourncr aut nt: lc Pénis biell Cll ,COlltre l'autrc.
La pcrcéc ol:r du sexc féminin maIn. on lc fait
f
gauche sur l'épa-ule: de son partenaire et, â son rythme, al" ou ~c b~ton . 1 f, •
III que lïllté ' • a cmmc se f
vers le naut neUr du vagirl apparai p le ,Cll deux
effectuer le même mouvement a~ec sa jambe ~r.oite. Outre Lc frotta ':
, 8C • lc froft
sse dcgagé
-/
1
un rétrécissement du vagin, cette alternance crée aussi un Illférieure d . emellt se fait l
La poussé . u VagIll, SUr a part'
IC
changement de sensations appréciable pour les deux viol c ou lc cr uc] . 1
emmCllt la fem • . e pnallus péIlètr
Ull 10ll . me et reste e
membres du couple.' L C cou cf,
g mOment,
. . P c tObncrrc 0 l '
re/ll!roduire lc
Le COun d
pre~sé aVec r

u Oura8an , Tet'
pnallus avec rip 'd' •, lrer puis
{Oree
{
.. U sao8f 1 Ifc Ct f,
L'homme, s'illle veut pas écraser sa partenaire, doit éviter de d"ull seul ' . 1Cr : effectuer d . Crmetê,
Lc cou COte d". vagin. , es ya-et-viellt
se reposer complètement sur elle. Celle-ci, avec ses deux l P du taureau' 'd '
cs deux CÔtés d • ~ em. Illais Cll ait
mains restées libres. pourra explorer de ses caresses toute la
La volé 'cf, • u VagIn. Crllallt
!! c 1ll01ncau
a1tcrllcr t ~ , " Ou lc diVcrt ' •
. , res. rapIdcI . ISSClll d' . •
partie supérieure du corps de son amant . seml-péll ' . nellt pellét ' . Cnt OIScau'
ctratioll. ratlOll Ct . '
r ". " 1 de f ioresse érolif{ue
f f , " ~ " ùnOU/SIOJ1S Na/S sen
117.JendanllClccoupj(tmenllou es ceoS T J r J Il
A Ik sonl <JFbJ1raù"es el desoroolll1ees.
du 1120II](tl1/ ,. CO/lUlU? les l'eues. e ~s "
(](ânla .!Sû/ra ~ .!Sec/ion 2 ~ Chapilre 7)

Quand l'originalité se transforme en une alliée


pr!.ciel!se de lërotisme.. .

"7 "
~ujours plus originale. cette posture figure le marteau (jambe de la femme) et le clou
fd/ (tête ~e l'homme). Nommée aussi J'empalement. cette position. où les deux jambes de
la femme viennent se poser alternativement SUT le front de l'homme. est synonyme de nom-
br.eux plaisirs grâce à la variation de la position du vagin autour du pénis. À J'aide de ses mains
P-9sées sur les hanches de J'homme. la partenaire "peut réguler tout à la fois le rythme. mais aussi
J'importance de la pénétration.
1

Dans cette post~re.l'hom~e ~j~~tera un piment non négligeable à la montée du désir en.e~brassant.
léchant et mordillant· le mollet. la cheville. le pied et les orteils de sa partenaire .
nelles romantiques.
Les femmes apparaissent comme d'éter
seraie nt 91 % à avoir été amou reuses lors de leur premier
Ainsi. elles
rapport sexuel, contre seulement 67
%des hommes.
res: 9.fem mes sur 10 sc sont
En d'autres termes. ct d'autres chiff
es par amou r, contr e seule ment 6 hommes sur 10 !
donné
-f
J
Particulièrement agréable pour les deux amants,

qui ne font alors plus qu'un.

(L::J omme un crabe rétractant ses pinces, fa femme replie sur son ventre ses
tp jambes qui r~stent plus ou moins écartées, selon ses désirs. En fonction de
l'écartement, le vagin sera plus ou moins ouvert et la gamme de sensations qui en
découlera est infini~. L'homme, de son côté, peut caresser le torse de sa partenaire ou,
au contraire, s'accmcher à ses genoux pour régler l'éèartement desj ambes.

1;\ ~,,~ .Ju, Crd~:1


Cette posture n'est pas des plus courantes ct il faut une réeHe communion entre les
., ! deux amants pour parvenir à la réaliser. To~tèfois. eHe permet de découvrir le corps de
l'autre d'une manière agréable et assure aussi une jouissance profonde. une communion
forte, d'intenscs vibrations. ct un vrai bonheur pour la femme comme pour J'homme
....
~~
~ iI&
~j»ft!tentie
Les hommes,
aa:> P
sans do ut e par
leur virilité, ten un désir d'a ffi
draient à su re sti rm er
leur vie sexl~elle me r notablem
passée. Ainsi. ent
se xu el le m en ils auraient connu
t, en m oy en ne
du ra nt les cin , 2.7 pa rte na ire
q années passé s
l. 4 pa rte na ire s po es co nt re se ul
em en t
ur les fe mm es
Ce rte s, il y a ...
un peu plus de
d'hommes dans fe mm es que
la population.
M ais là...

..
.
Il]3i en ru e fa
r; ue anlOUJ eu se el cer la irls .
; ou:; bf en / pa }; cOli/raire ,
/ rf ois prOu ue r
COJl1po r ,e nls se m er
en
r Je ux se Xes re or en o ,
fa na /u re sp e C1 U.e oeS
1 ;(;
T

r'".
;J r . \1
, ra fonGUe, se Jr o 11s.
a J( J
s
. ?
r!)ecltOfl - _ Chapitre 7
J'
"
(JCâma iW '" -
lo u ll e m o n d e.
n o ie n n e n f p as à
ur ne co
ahrues
d 'a m o
"ùnp o d e
ruand."
liC e s p r n p lu s n
t a s n o ilr e 7)
se fon p 2 - C.Cap
e ll e s /] e cS{jlr a -
0e cl io n .'
;:!;:::
(X â m a


f1:iX'une difficulté extrême pour tout un chacun.
~ la position du lotus s'inspire librement de
:.·celle inventée par le yoga. Malaisée à réaliser dans le
~quotidien. cHe devient source de plaisir dans les
,rapports amoureux. à condition que la femme soit
d'une souplesse à toute épreuve.
.>if.

Les avantages de cette posture tiennent surtout dans


le fait qllc.le vagin est comprimé au maximum et que
les deux amants peuvent. de ce fait. ressentir un
plaisir intense. Pour des raisons de commodit~. il est

\---~
-~~ \
préférable de réaliser cette union lorsque les deux
partenaires,sont sur le point de jouir.
Un autre avantage indéniable à cette posture: les deux \ ."- \
visages sont positionnés face à face et l'enlacement. \ 'J .-J
ainsi que le baiser. deviennent possibles . --
\ '---~--. -

W~
L a femme devient unefleur sacrée
quand l'homme sait être attentionné et doux.

-r)
~-------------------------------
/
Sans aucun doute, la plus difficile des positions à réaliser!

f
/
('. . . J
11\, .......
\.'... ~. . . . (6l) es passionnés de gymnastique et de souplesse vont être ravis! Cette posture.
" ~'-" I
l e~_",_ ~ qui se déroule en quatre phases. nécessit~n effet un grand entraînement et
/~ 1
1
1
une parfaite synchronisation entre les deux parte,naires.

~ On l'aura compris. cette position tournante. source de nombreux pla~ sirs inédits.

P hase 1 : Tout commence doucement, par la


t nécessite toutefois souplesse. précision et. pour l'homme. une grande force dans
les pectoraux ct les avants-bras .
c1assi'{ue position .du Missionnaire où l'homme
garde ses jambes entre celles de son amante. .;

P hase 2: Toujours abordable. l'bomme fait pas-


ser sa jambe gaucbe par-dessus la jambe droite
de sa part.enaire. sans sortir son pénis du vagin.
P hase 3 : Plus complexe. la rotation se poursuit
fusqu'à ce que les corps des deux partenaires
forment un angle droit.

P hase 4 : Enfin. les deux amants se retrou-


vent tête-bêche pour un coït original.
L'homme pourra honorer les pieds et les
chevilles de sa partenaire et ceUe-ci. à l'aide
de ses mains et de ses ongles. caressera
d'une façon inédite les cuisses et les fesses
de son amant.
"Qh'- c/,; r
.~eut:ZJ eIl1bof// .
r . e cOniU1Ue
Oes lassé r · so COUL'Se en;.é ..-
/" 0, oes lL'ous el -he > ,//f 'T.!ee, sons soue· J
, Ges dlonys." r Oe,r poleou,\;
1

J
.j

Une union délicate à concrétiser sans une certaine


habitude, mais synonyme d'un plaisir certain. '

r;?];}JJ our parvenir à réaliser cette posture de façon


V- convenable. il est nécessaire que l'homme puisse
s'adosser contre un mur ou une colonne. Là. il formera un
sièg~ avec ses deux mains sur lequel sa partenaire pourra venir

s'asseoir. Elle. pour conserver son équilibre, s'agrippera au cou


de son amant, faisant preuve par là même de toute sa passion.

Toutefois. attention : cette position peut être douloureuse


pour la. femme, selon la taille du pénis de son amant. En effet,
entièrement ouverte. elle est "enfilée comme par un pal", ct la
pénétration doit donc être progressive et les brusques coups
de reins sont déconseillés. Si l'amante possède suffisamment
de forces. cHe pourra aussi sc rehausser à l'aide de ses bras ct
plaquer son buste contre celui de son partenaire .
/''.

.
re
\ l/iorwerJ! pas doi uen l81
r"e les c5b âsl ra ne meI
"1)riJers efllai;{emenls I un.e
enc ju, ils eI/! ;'C;Î'I/(W
ior/ se; wel le sr;.bie n enl
pra l/r "és pen dan t fltrn issa/1ce. /1
auy ine rlta lùm Je kl jou
A \
rS{}/ra ~ rSec/ioP 2 - G/lapilre 2)
(X~a
1

\
Toute la beauté dune statue, tout
.., le bonheur d'un enlacement

privilégié entre deux amants.

fi:;) eUe variante du congrès suspendu offre l'avantage. non négligeable


. 'P pour l'homme. de ne pas a~oir à supporter tout le poids de sa partenaire
avec ~s Jll.ains. Celle-ci garde en effet un pied au sol. tandis que ; on autre
jamb~ enveloppe la cuisse de son amant. pour rendre la pénétration à la fois plus
1

pr9fonde et plus aisée .

. Lorsque les · deux partenaires connaissent une différence de taille Qlarquée.

}a seule solution consiste. pour l'homme. à écarter ses jambes et .à se tasser sur
ses cuisses; pour la femme. à se hisser sur la pointe des pieds le plus possible.
Afjn de pimenter ce jeu amOureux ct combler i;éc;ar t entre les tailles. l'amante
. .
pourra aussi chausser des e~carpins. plus ou moi.n~ hauts selon la nécessité.

.~
...
Dans ces conditions. lë congrès appuyé connaîtra une véritable réussite!
.......:
.
Complicité et souplesse riment alors

~
, avec une irrésistible montée du .désir.

I / ~ans le .meme
.

' espnt. que ce 1 . dal ' . tournante. cette


~1
positIOn ~ pos~ure
Phase 1 : Dans un premier temps,
la femme le chevauche. accroupie
sur son bassin.
'1 nécessite une grande. habdete de la part des deux partenaIres.
Cette fois-ci. c'est la femme qui est dessus. qui domine l'homme.
,1
Celui-ci. couché sur le dos. ne ~ut aider sa partenair!= qu'en la maintenant
II' en équilibre à l'aide de ses bras . 1

- ----\

\~~~ \
P hase 2 : Puis. eHe passe ses deux jambes sur \ "\?f;~
.;
le côté gauche de son amant. tout en com-
\ -, .'

V ' '.

mençant à lé caresser de ses deux mains libre.


\
\ .. - --
-_.. -.:.. -~
P hase 3 .. Enfin. dle lui tourne le dos sans que
.
. . le pénis ne quitte le fourreau de son
1amals . vagm.
.
Assez acrobatiques et difficiles à réaliser. tous
ces mouvements doivent être exécutés avec une

grande douceur. sous Peine_ de meurtrir


. ou blesser
"
les organes genltaux des deux partenalfes.

,~ ..'.,,~vi fa vila_
. filé 'masClIfù1e.
-~1..-.. lé caracfen.'le ' .- , Hé sonl
· éluosl .[[; l ' Ilé. oouceu
IIm Jesse e Imp r r el amen
..JW ajjec JU .
fi' .
se~\e ~'.~'~""
ls ue fendJ'esse,
1· in."
<Jano r elllln . . 7' 1
r f, Jances propl ~~..~ __ ~" ~."': - ,sec/ion 2 ~ ~ap~./
leS en ~ ..,~"" (:Jeâma .su/ra, ~ _ .
fi:

Il fout absolument essayer cette p osture


pour en goûter toutes les saveurs.. .

~ssise ou allongée, la balançoire permet à la ~emme de


~ régler le rythme et la profondeur de la pénétration
gr'âce aux mouvements de va et vient de son bassin.
1 i À genoux. serrant fortement les chevilles de l'homme: entre
ses mains. elle maîtrise totalement la situation et imprime
, :'

/ alors la cadence qu'elle souh,aite. L'homme. pour sa part. peut


caresser sa partenaire d'une m~i'n tout le long d~ la colonne ver-
tébrale. zone fortement appréciée par la 'majorité des femmes.

Cert.e posture est partic~lièreme~t .érotique pour l'amant qui .


~.p~ut. ainsi, jouir du spectad~'~es reins-~t des fesses de sa parte- :
; , '!lairc. on~~l~nt. à chaque mou,vement -

J.~."
.f~
r,
j1a;-f d' am ou
f ex pe rf da;lS
IIG e/ ui rl d es ur,
sr" 'Tué f an fe
m w Îl sa pr op re j~rce ain
ru i co aJ /re ss e,
de sa/e un e m
el /a w!Juli'ur
/a leIJr/ress e
oe m ei lfs
pl e de ee s m ou
eI oi /le ni r co m
i 1\
el êl re pr ud e/l
lo rr en lu eu_,
- Of iap i/r e 7)
a - c5ec/icJr1 2
(JC &n a c5tÎ/r
..
~

--1l

Quand la flmme domine l'hommephysiquement,


mais aUfsi.du regard, le plaisir augmente instantanément.
o#"~. l
" ~
....::1

-~
fl5J ette posture ressemble fortement à la première phase de la
'tJ toupie. sauf que la femme est y est alors à genoux. Tout le
secret de la réussite de la paire de pincettes réside dans la capacité
de la femme à savoir contracter ses muscles vaginaux. Véritable
étau de muscles. son vagin permet de garder profondément le pénis
de son partenaire et de le masser par des pressions douces et répétées.
Dans le même mou-vement. elle pourra aussi se caresser afin d'ac-
croître sa propre excitation.

Permettant une pénétration très profonde. cette position est idéale


pou;que les deux amants atteignent l'orgasme de manière simultanée.
Une fois la jouissance atteinte. la femme pourra. sans bouger son
bassin. venir se blottir entre les bras de son partenaire .
f?:r'X ans cette variante du Missionnaire. la femme se
.::::L.J
,
trouve sur le ventre tandis que l'homme la pénètre
vaginalement par derrière. Ce type de coït permet aussi une
pénétration maximale. Les plaisirs qui découlent de cette
posture peuvent aussi être notablement augmentés si la
femme parvient à serrer ses propres cuisses pour maintenir

• le pénis-de son partenaire prisonnier.

Si c'est l'homme qui impose le rythme des va et vient. c'est


en revanche l'amante qui contrôle la profondeur de la péné-
tration. Malaisée pour échanger des baisers. cette posture
permet pourtant à l'homme d'embrasser ou de mordil1er le
haut du dos, la nuque et les orei11es de sa partenaire .

Une union équilibrée, passionnante et passionnée,

\
1
qui ,offre un plaisir partagé.

/
U
.;;.rt/
" n; Ll/""OIl1Il>
Ge f1 a cc o u p _e al .Se, ro tÏ
le mJL
en l aares m u ll i li
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a n in zatp 1e
W l sa uo ac ;eca
s esil on s cl ef"O U"Is
clam es/. " sa nc e en
Ir u es' e l d s ,In. sj Ju. "a
és o is ea u x" nl
1I
(:J{âma .s
ûu'ra - c- e<:l;
CJ Ion 2 - C.Viapi/re 6 )

."

.. . ,!'
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"O n pe ul , dé la m €m e m c9 ,
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Il lo n/ er un e fe m m e
an ùn au x, m e un li gr e,
/a ruer co m
e lin ch al , al
r' co m m so lco nu ne
J'olie
e un éldpba
n~ gr a/ !e r le
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_ pr ël in e lm ch ev al
ch er com m
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~ Oe c/ion 2 ~ Gb
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.
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.....
1"

\
.... \~ . ......._ : ...... 1 "'

,1

:;

J
L e plaisir incomparable d'une position
trop souvent décriée, mais à redécouvrir à deux.

(l5:J ette union. que l'on désigne communément


~ sous le no~ vulgaire: de levrette. peut s'effec-
tuer soit debout. soit à quatre pattes. Pour 'agrémenter
cette position. l'homme peut aussi caresser le sexe et le
clitoris de la femme avec ses doigts et embrass~ l~ dos.-
, ~'~"
la nuque et les oreilles. De plus. le contact du pubis
" "';', ' . ..~.'
masculin sur l'anus et ·le périnée .de la femme accélère
î
) 1
l'excitation de celle-ci.
~
~ t "--
j

Considérée. dans l'inconscient collectif. comme une


55% desf,
enlIlles [
masturber D . rançaises décIa
d ". err' rellf
OUte pas avec Je~e Ce chiffre. u' Ilefam ais;se
.

ta(Jt Ull tabor b~xactJtude la réalit~ l Ile revèJe SiDS


J lell réd J' e, se cacb
~
1
f
posture dégradante pour la femme - sans doute à cause • .1
fU<.Iéo-cb.rét · • Jé à toUt e POUr-
leDDe L I ' e Illle éd . 1
mal,l,ollteux. . cp alsir pOUr Je 1 .. ucarioll
des exemples donnés par la sexualité animale .le congrès Et POUrtallt p aJSJr serait
L .
de la vache garantit pourtant une montée de l'excitation a masturbation Co .
parvenir à J'Or a llStltue, Outre Je "
et du plaisir pour les deux partenaires. Afin d'assurer la excelJclIt 8 sme seloD son p mOYcll Idéal:dc
moyen d f. . rOpre b .
Sentir, tOUt ' e aire baisser l ryt me, uri
meilleure prise possible. l'homme peut saisir son slmplemeDt· e stress et d
. mIeux! e se
amante au niveau de ses hanches .
\.
/

(6J) e lecteur de .cet ouvrage n'aura eu qu'une vision partielle du


,~ Kâma Sûtra. Pour obtenir plus d'informations. il est lui

donc conseillé de se référer au texte lui-même ainsi qu'à divers ouvrages


1
commentés qui sont consacrés à l'œuvre de Vâtsyâyana (cf. - bibliogra-

phie en fin d'ouvrage).

Dans ces volumes. iltrouvera ainsi le texte à sa source et découvrira de

nombreux aspects de ce traité de l'amour. non évoqués dans ces pages.


\\ i ,

De plus. dans un appendice intitulé Les Secrets de magie ou Des

Pratiques occultes (Aup;u)Îshadika). Vât~yay~~a~on~eÜle des , b~euvages.

des m~'ts ou des onguents !.q,X' a~ants ~~i ne seraient pas satisfaits de

leur pouv'o ir dç: ,s.~dl;~·fl,~;ç)l! de leur puissance s~xuelle. '


\
1

Ces, r~SS;f~~~~~i
.. ;.< .
~~nt ·a~j(jurd'hui. hélas. que difficilement réalisabJes.
. ,".'.. ,"'-"f~~~tefois. pour donner une idée au lecteur du contenu de 'cette section. on
.~ ..,.....-;

peut citer 'deux conseils de sage.


..

Pour accroître sa virilité. il faut "compoo,er un bF"fJua.1(! at:Jc .d~ laIÏ sucré où Douloureux. mais les Dravidiens utilisaient. paraît-il volontiers. cet
fa" a fil/1 bowfli r UI} teslicule de béliero cSe.. l'<!/"Ius sad céR1bres pour aU'lmenler fa onguent dont les effets bénéfiques durent toute une vie!
uiyuC?flr se.\ lu?/k,1I ,., .."p".

(lOimaor!)filr a - cS..i~/ion 7 - Cliapilz'e 1)


..
~~ ;.. ' Enfin. et puisque nous sommes dans une société où la pratique du
..~.,! "'~.o. '
0"\ li sexe est, hélas. devenue synonyme de danger (MST. SIDA, etc.), il
..-';. - .~ . Ou encore. pour accroître la longueur d'un penls :t, il faut
0>""0;'
> lise fi'iclionner le mem6~'a avec le p OI/urlicanl r:Ie certains tflsec/es lu\ an/ dans est impératif de rappeler que tout acte sexuel ne doit s'effectuer
' - ~~
O~;t les a.rCras el eT/salÏe calmer leJé" ({vec Je flÎw!e r:Ie sésame aP:.!,r'fJ1J(eIldanl qu'avec l'utilisation de préservatifs .
", '\ dà l1ui/s. ( .. .) g l se produil //11 1011lemeni yradu'f.{.<ft1fdQIIT"({ oblrjel' 112

\ palienl à aménayer "n Irl suspenJ;, 7/~alirllle.ra une Ol/(J(?l'llIra


par le dessous. _Cl! se couclÎer:;,;/J.piifI ventre, laissera pencfj'e p gç.je. /POU Soll

membre 1/l1116p(1 ef rIomu~:~:;it:l~~penrfaïino;~7;; kpdriod-e·rhlll'atÏemenl.u


.(:J(fima cSt1/r~--:' ~::;~:1]-7'~-Cliapifre 2) . ..
BIBLIOGRAPHIE

.1.. ('S I( fim a ,'irÎlra


Valsyayana - traduit du sanskrit cl présenle: pa r Jean Papin - Editions Zul/lla - 1991

·l t j
llw ,),Î I I'(/ - .1.. :,., 71/"(:li/,ni'l' '/0' Im!!(JI//' - 7 /'t'li/J r/'f:/'O/Ù//w tic' ?iJI ' 'J/ltJ 'II/(/
Ajain Danic10u - Edit ions du Rocher - Jean-Paul Derlrand Editeur - 1992

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Anne Hooper - Editions hors c.olleetioll pOil!' la traduClion française - 1998

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Textes choisis cl présentés par Jacques COlin - Editions Philippe Pic<Juicr - 2001

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Anne Johnson - d'après la mduction originale de sir Richard Burton - Sélec.tion du Rcadcr's Digesi - 2000

Sudhir Kakar - Le Seuil - 2001

'Vit'Iionno ù'c! érr.,jùllIe


Pierre Guiraud - Grande bibliothcquc Payol - 1978 - 1984 - 199,J

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Présentation de l'vlarc de Snu:dt - Editions ;VlincfVa (Suisse) - 1998

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Jean Chevalier et Alain Gheerbrant - Robert Laffont - 1984

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CérJfd Mermet - Larousse - 1994
CRf~DITS

CHÉDITS PHOTOCRAPHIQUES
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de ccl OIJ\Tage: sont la propriété d':\DCAr-\ Edition,
j r.::xceplion des gra\'ut'l~s ancien Iles : Crédits agence SIPA PRESS (pages 4. 8.10.16),

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- Assiste de Philippe VOTRIN

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ASSISTANTE DE PL:\TEAU
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CONCEPTIOi\ ET RL\ L1SAIIO:\


vVol"k{lbolù~( Studio > Denis Hf~RISSON, t ric LACAl\:
Assistés de Virginie FAVRE

CALLIGRAPHIES
INTHAVONG
Inlhasack

Pou r leur collaboraI ion i ce: J(âJJW Sûlra, P/,/ùirJ- et PosilioJIS amoure/1J('J. merci à
Chrysld MANFREDI -MATRINCE
Xavier SAVALL-ESCUDIER
l:impressioll CI le fJçonnagc
dc cet oun~gc
onl etc: effeclues
à rImprimcric l.USSAUD
8~200 Foulcnay-le: Conlie
Dépot légal 1" trimestre 2002
11° .1443

N° d'impression: 20210'1
Cet ouvrage propose une vision réso-
lument moderne de l'ull des plus grands
textes de J'humanité: le Kâma Siltra.
)
De la préparation jusqu'à l'acte d'amour, sans
oublier l'importance des préliminaires et des
enlacements érotiques, ce livre d'art somptueuse-
ment illustré vous permettra de faire vos premiers
pas dans un univers envoûtant.

De plus, de nombreuses informations et anec-


dotes contemporaines permettront aux lecteurs
plus avertis d'aborder ce traité de l'amour d'une
manière différente.

Clara Morgane apporte, par sa plastique et sa


spontanéité, une touche tout à la fois sensuelle
et tendre, érotique et délicieusement troublante.

III
782951 657212

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