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groupes topologiques
et des
algèbres de Lie
A. Guichardet
CEDIC/FERNAND NATHAN
Dans la même collection
« Textes mathématiques »
Structures métriques pour les variétés riemanniennes. M. Gromov;
rédigé par J. Lafontaine et P. Pausu.
2 Cohomologie des groupes topologiques et des algèbres de Lie.
A. Guichardet.
3 Introduction à la théorie des équations aux dérivées partielles
linéaires. J. Chazarain et A. Piriou.
4 Géométrie riemannienne en dimension 4. Seminaire Arthur Besse
1978179.
Editions CEDIC
93, avenue d'Italie
75013 PARIS. Tél. : (1) 569.61.85
«Toute reproduction, même partielle, de cet ouvrage est interdite. Une copie ou repro-
duction par quelque procédé que ce soit. photographie, photocopie, microfilm, bande
magnétique, disque ou autre, constitue une contrefaçon passible des peines prévues par
la loi du 11 mars 1975 sur la protection des droits d'auteur. »
i
INTRODUCTION
Le lecteur aura certainement déjà compris que ce livre ne veut pas être
un traité d'Algèbre Homologique, ni même reposer trop lourdement sur cette
théorie ; dans chacun des trois chapitres, les considérations de catégories
et de foncteurs dérivés ont été seulement esquissées et rejetées loin vers la
ii
fin du chapitre. Mais cela ne signifie pas non plus que l'on définisse les
groupes If( G,E) directement ~ partir du complexe c"* (G,E) des cochaînes
usuelles sans aucune connaissance préliminaire sur les complexes, car on se
Pour tenter de situer le présent ouvrage par rapport aux autres existant
sur les mêmes sujets, disons que ;,otrP. exposé de la cohomologie des groupes
discrets et des algèbres de Lie est plus élémentaire et plus complet que les
Parmi les questions voisines de celles traitées ici, mais plus ou moins
CONTENU DE L'OUVRAGE
§ 1. Généralités concernant les modules sur les anneaux et sur les groupes;
les morphismes forts (i.e.,en gros, scindés en tant que ~ - morphismes)
entre ces modules ; les complexes de modules, leur cohomologie, leurs mor-
phismes et les homotopies entre ces morphismes ; enfin les résolutions
standard des G-modules.
§ 2. Généralités sur les résolutions fortes relativement injectives lemme de
comparaison des résolutions.
§ 3. Définition des groupes Hn(G,E) comme groupes de cohomologie des éléments
G-invariants d'une résolution forte relativement injective quelconque de E ;
·calcul de ces groupes à l'aide de la résolution standard ; cochaînes, cocy-
§ 11. Définition des groupes Ext~(A,B), leur isomorphisme avec les groupes
Ifl(G , Hom{A,B)) ; application de l'ensemble '::f nf {A, B) des n-extensions
cohomologie relative de son algicbre de Lie. D'autre part on suppose dès le dé-
but que h est réductive dans E. ; cette hypothèse intervient pour démontrer que
§ 11. Cas des algèbres de Lie semi-simples: nullité de Ext 1 h et Ext 2 pour
g,_ E.
les _g_-modules de dimension finie ; pour ceux de dimension quelconque, on
§ 12. Calcul explicite des Extn K et des Extn pour les (_g_,K)-modules sim-
_g_, E.
ples lorsque G = SL(2 , 1R )•
§§ 13 à
15. Résultats· partiels concernant les Extn K pour les (_g_,K)-modules
E.·
simples lorsque G = SL(2 , d:..) , S00 (n, 1) , SU(2, 1).
§ 3. Nullité de H°(G,E) s'il existe une mesure centrale a support compact ;-4
simples ; suite spectrale de van Est pour un sous-groupe compact K non ma-
)f • ..n
ximal ; relations entre H x ( G,E) et H (g:,E) ; cas ou certains Ht. op (G)
sont nuls.
que Relative.
xi
pee aMliene.
de Lie.
UA ,b et 1-cocycles.
xii
APERÇU HISTORIQUE
on lira avec fruit l'exposé très détaillé de S.Mac Lane [87]. Cette théorie a
été introduite et développée dans les années 40 par divers auteurs (Eilenberg -
!liac Lane 1943 et 1947, Hopf 1944, Eckma.nn 1945) pour expliquer certaines rela-
tions, découvertes par Hopf, entre le premier groupe d'homotopie 7l 1(x) d'un
Cette théorie permit aussitôt d'écrire la relation H"" (G ,?L) "-' Ht·~ (BG .~)
op
o~ BG est l'espace "classifiant" d'un groupe quelconque G ; elle fut aussi re-
liée dès sa création au problème des extensions de groupes et permit d'interpré-
ter comme des 2-cocycles les "multiplicateurs" utilisés par Schur au début du
siècle dans sa théorie des représentations projectives des groupes finis. La dé-
finition de ~ (G,E) ~ l'aide de résolutions libres et le "lemme de comparaison
utilisées dès 1890 par Hilbert dans sa théorie des Syzygies. La relation entre
la cohomologie d'un groupe et celle d'un sous-groupe distingué a été découverte
par R.Lyndon en 1946, puis reformulée dès 1953 par Hochschild et Serre dans le
gie relative des algèbres de Lie (Chevalley - Eilenberg 1948), qui fournit
cul par des méthodes purement algébriques de la cohomologie des espaces ho-
xiii
mogènes des groupes de Lie compacts via l'isomorphisme Ht:p ( G/K, #2.. ) ,..__,
H )' (_g,~, 1J1-.) (cf. chapitre III, n° 7 .2).
ciatives, algèbres de Lie) ont été replacées dans le cadre plus large de
suite spectrale dite de van Est (cf. chapitre III, § 7). G.D.Mostow. en 1961,
montre entre autres choses que cette cohomologie est identique à celle de van
Est lorsque Gest de Lie et E différentiable. La cohomologie Ht:r(G,E) dé-
Depuis 1970 on assiste a' une tendance nouvelle : une étude systématique,
conduisant a' des descriptions aussi explicites que possibles, des groupes de
cohomologie et des groupes Extn pour les représentations de dimension infi-
nie des groupes et des algèbres de Lie. Cette tendance se fait jour en 1970
avec le mémoire de H.Araki sur les représentations lies groupes de courant,
- page iii, ligne 4. Au lieu de H *" (g: , 7l. ) lire H ~ (g: , IK) .
- page 100, ligne 4 du bas. Au lieu de Xn lire Xn+ 1 .
- page 101. Complément au lemme 2.2 (résultat communiqué oralement par M.Duflo
h
f\ (ad X) n.X )
n
ou q + h 1 + ..• + hn = r-1 , ou'
- page 197, ligne 5. Lire "un élément /-" positif du centre "
- page 216, ligne 6. Au lieu de B1(H,E) lire H1(H,E).
- page 218. Complément ~ la remarque 5,4, Ces résultats viennent d'~tre géné-
de septembre 1978 et a été précédé par le mémoire "On invariance groupa and
lagrangian theories" (J.Ma.th.Phys., t.18, 1977, p.502-516).
Chapitre I. COHOMOLOGIE DES GROUPES DISCRETS.
2
si h =g
~ (h)
g
sinon ;
on a
ég h
g.(e 1 + e 2 )
(gl g2) .e
Les 2:. - modules ne sont autres que les groupes abéliens. On note EG le
sous-groupe d'un G - module E formé des éléments G - invariants ; HomG(E,F)
l'ensemble des G - morphismes entre G - modules E et F ; s'il existe un G -
isomorphisme, on dit que E et F sont isomorphes ou que les .actions de G dans
E et F sont équivalentes.
3
Soit E un groupe abélien ; pour tout entier n > 0 on note ''f (Gn,E)
le groupe abélien formé de toutes les applications de Gn dans E ; c'est un
G - module pour l'action régulière gauche définie par
' -1 -1 )
( 1.1) f(g g1, •.. ,g gn
( 1.2)
V
via l'automorphisme f t----:l> f ou
Supposons maintenant que E soit un G - module ; l'automorphisme r défini par
-1 -1 )
( 1.3) g, f ( g g1, ... ,g gn
( 1.4) ~ (e)(g) e
Un complexe K est dit fort si chaque dn est fort ; exact {ou acyclique) si
pour tout n?,. 0 et Ker d0 = 0; on voit facilement
que tout complexe formé de A - modules semi-simples est fort ; et qu'un comp-
lexe est fort et exact si et seulement s'il admet une homotopie contractante,
c'est-a-dire une suite de 22_ - morphismes sn pour n~1
vérifiant
id V nJ:1.
t1
Un lemme utile relatif aux homotopies contractantes.
~ 1 •1 • Si un complexe de A - modules
0 - K0 ----? ......
ad.met une homotopie contractante (sn) , il en admet une autre, soit (s•n) ,
vérifiant s'n o s,n+ 1 O
car
De plus
0 .
CQFD
(vn) de K1 dans K2 ; ces morphismes sont dits homotopes s'il existe une
homotouie entre (un) .tl (vn), c'est-à-dire une suite de~ - morphismes
s Il
r, ~~-1 Il ~ vérifiant
0 0 1 0
u V s "' d1
n Il n-1 n n+1 Il
u - V d2 c s + s " d1 pour n ~ 1
On voit qu'une homotopie contractante d'un complexe K n'est autre qu'une homo-
Bn(K)
(
-(
0 si n=O l éléments appelés n - cobords ou
Im dn-l si n~1J'
n - cocycles triviaux
:if(K)
Deux cocycles sont dits égui valent§. si leur diïffrence est triviale. Les Hn(K)
( 1.6) t (e)(g0 ) e
( 1. 7) (dnf)(g , •• .,g 1)
o · n+
Proposition 1.1. La suite (1.5) est une résolution forte de E avec l'homoto-
pie contractante (sn) définie par
.
Notons maintenant f Gn+1 ,E )
or:-( le sous-G-module de :;- (Gn+l ,E) formé
Notice historique.
plus loin (voir § 13). Une résolution du type de celle de la définition 1 .6 est
dite relativement injective si E0 , E1, ..• sont relativement injectifs.
Proposition 2.1.
(i) Pour tout groupe abéllien E et tout n ~ 0 , le G - module r') ( Gn+1 ,E )
(2.1)
et un complexe de G - modules
'1 0 ô0 1
(2.4) 0 - - 7 F ·-----? F -------? Jll'
(2.5) 0 ____,. E0 ~ E1
dans le complexe
(2.6)
prolongeant u •
(ii) Tout G- morphisme de (2.5) dans (2.6) prolongeant le morphisme nul est
homotope a 0 avec une homotopie formée de G - morphismes .
Démonstration.
(i) Comme F0 est relativement injectif, il existe un G - morphisme· u 0 de E0
vérifiant
On a
0 '
posons
t
11
on a
p c Sn c j <.; p
Corollaire 2.2. Supposons que le complexe (2.4) soit égal au complexe (1,5)
ou au complexe (1,9) on peut calculer un en utilisant (2.2) et on obtient
(2.7)
(2.8)
Définition 2.2. Pour g0 , ••• ,gn ~ G on note ô ® ... <81 ô le ;2. - mor-
go gn
-~ ( Gn+1 ,E )
phisme de r dans E défini par
f(g , ... ,g )
o n
12
(2.9)
0 1
(2.11) O --;, E -----"'" E2 - E2 -7
Démonstration.
(i} D'après la proposition (2,2)(i) , il existe des morphismes de complexes
u : (2.10) ---';!> (2.11) et v : (2.11) ~ (2.10) commençant par
i~ ; d'ou des morphismes
u 1 : K1 - K2 v1 __,,,. K1
;)t Jf' ,.'( _,,.
: H (K 1) ·---?>- H (K2 ) : H (K2 ) ---? f-1 (K 1)
Si main cenai1t
.L
'D E ,,,,n(K•2 ) et i'n(b) = dn1- 1 (c) avec c E Cn- 1( K 1 ) , on a
d~- 1 ( t~(b))
- dn-\tn(b))
2 2
un(dj-\c)) - dn-1 ( tn(b))
2 2
d:l-1
2
un-1 (o) - t~(b)
'""'-./ 0 dans K2
Notice historique.
tout n:;; 1 •
O~E-~E-70
Corollaire 3.1. Pour tout ffroupe abélien Eon a Hn(G, J(Gm+ 1 ,E)) O
gie du complexe
(3. 1)
vérifiant
(3 .2)
On pose
(3.6)
On pose
lf(G,E)
(d0 x)(g) g x- x
d'~ H0 (G,E) =é
Cas de n=1 :pour Fé;C 1(G,E) ona
(3 .8)
F 1·~ u o F
(3. 11) lf' (g1, •.. ,gn-1)(g) = f (g-1, g1, •.. ,gn-1)(1) .
(3, 13)
que E ( E ) < r-
f K( G,E ) ; que dn( r:-
f K( Gn+1 ,E )) c. r-
f K( Gn+2 ,E ) ; que
(3, 17) f(kog1k1 'k~1g2~ , ••• , k~~1 8Ilkn) = ko. f(g,, •.. ,sn)
Remarque 3.2. On définit parfois "i K(Gn+- 1,E) de la façon un peu différente
suivante: on définit d'abord un automorphisme de l'espace vectoriel i;r-(Gn+- 1,E)
,
par f <'---'> F ou
( t- l.=1
(-1)i.f[go(gl''"'gigi+1' .. ,gn+-1)] + (-1)n+1.f[go(g1, .. ,~)]
enfin les éléments de 'f K(Gn+ 1,E) sont caractérisés par
21
On a
si p = O
sinon
Ç J(Gp+1, E)G si q = O
( 0 sinon
si q =0
sinon
d'ou enfin
lf(G,E) pour n
pour n /,.- 2
t
pour g ~
(3.19) f(g)
0 pour g = 0
-1
>
k.:g
Tk(x) pour g "" -1
(3.20) 0 pour g1 = 0,
-=-1-
> pour g1 ·~ -1 .
~1
21"
On vérifie sans peine que (dF - f)(g 1 , .• ,gn) est nul dès que g1 1 , et
Notice historique.
g.(e.)
1
= (g.e.) ; et que sa somme directe est le sous-G-module
1
& Ei
constitué des familles (e.) vérifiant e. 0 sauf pour un nombre
1 1
If(G , n E.)
1
en particulier si Hn(G,Ei) est nul pour tout i, Hn(G , $1 E.) ne l'est pas
1
nécessairement ; on peut seulement dire que tout cocycle est limite de cobords
en ce sens que pour tout f f. Zn(G, $Ei) et tous g1 , •.• ,gn~ G il
existe Y' E Cn-1( G , Eb) Ei ) tel que d Cf (g1 ' •.. 'sn> = f(g1' ... ,gn)
24
Défini tien 4. 1 . On dira ici qu'un G - module A' est une extension d'un
G - module A" par un G - module A s'il existe (ou plutôt si l'on s'est
donné) une suite exacte
A , A' et A" sont reliées par une sui te exacte infinie. Notons s une section
arbitraire pour v,. I,es morphismes u et v ,définissent des morphismes de
groupes abéliens
vn Ifl(G,A') ~ Ifl(G,A")
~
(voir§ 3 , Fonctorialité de H (G,E) .••.• )
lemme 4. 1 • On a Im un = Ker vn ,
dn (v " s " f) 0
enfin
u "dni dn(u " i) dn(s o dn-lh) dn(s " f) u "g
d'oÙ dni = g
CQFD
n wn([f])
On peut donc définir w en posant [g]
est exacte.
u 0 g
\
Ker wnc Im vn on suppose g = dnj ou j E cn(G,A) on a
s 0 f - u 0 j E zn(G,A')
immédiat ;
V o (s " f - b) f - V ub 0
Définition 4.2. La suite exacte (4,2) est appelée suite exacte de cohomologie
0 ~A ~t(G,A) ~ 'f"(G,A)/A ~ 0
V
On peut aussi transformer cette action par l'automorphisme f i----+ f défini
\
au§ 1 ; on obtient alors l'action (g ,f) ~ g Tf ou
i l existe
fi é Cn-1 ( G,E ) tel que d
n-1 1_c.
o = 'f '-f - u c, t:J est un
cocycle, donc s'écrit dn-2 ,~ o~ ~ { cn-2 (G,F) ; il suffit alors de poser
r{g) g. s(p{g- 1 )) E H
~\ {g,x)
on a
r{g)
/\ {g g' , x)
Ce H - module est relativement injectif. Résultat analogue pour 0 'f (Gn+l ,E).
Démonstration: comme à la proposition 2.1 en remplaçant (2.2) par
muni de l'action
(g.f)(g•)
F(x) f(s(x))
f(g) r(g- 1 ). F(p(g))
l'action de G devient
(g.F)(x)
~ H ~ 2 H
(5.6) 0 --..:,. t (G,E) ~ r (G ,E) ----":> ••••••
,- H .~ .2 H
(5,7) 0 ____,. t (H,E) ---=> f- (Il ,E) --:> ......
Les complexes (5,4) et (5,5) sont des résolutions fortes relativement injecti-
ves de E (lemme 5,1 et corollaire 2.1) ; on définit des morphismes de complexes
de H - modules :
(un) (5,4) -;;;. (5.5)
(vn) (5.5) _.,,, (5,4)
par
réciproques de complexes :
définis par
( r(g-1g1··gn-1)-1.r(g-1g1··gn)-~--
32
w(b){g) w0 {g-1b) .
c) On considère la résolution standard de E
?- ,-- do .. ~ _;:i
0 ~ E ~ f (H,E) ________,. -r (r ,E)
i (f){g) f (f{g))
Notice historique.
Le "lemme de Shapiro" semble n'avoir jamais été publié par son auteur
il se trouve énoncé et démontré dans plusieurs ouvrages sur la cohomologie
des groupes, mais sous une forme non explicite sauf dans le mémoire de Cassel-
man et Wigner [18] oÙ est donnée une formule analogue a (5.10).
34
( 6.1) O~A~H~G~1
On dit que l'extension (6.1) est inessentielle, ou que H est produit semi-
direct de A par G , si v admet une section multiplicative, ou encore si
A admet un sous-groupe supplémentaire dans H .
fo(g1,g2) li g·
1
Alors
(i) f est un élément de z2 (G,A) (pour une action évidente de G dans A)
dont la classe [f] ne dépend pas du choix de v ;
(ii) il existe un relèvement v qui est un morphisme si et seulement si [f] = 0
(iii) si [f] =0 il existe une bijection entre l'ensemble des relèvements v
qui sont des morphismes et z1 (G,A).
Démonstration.
a) On vérifie immédiatenent que toute application biadditive est un 2 - cocy-
cle ; si de plus elle est antisymétrique, le 2 - cocycle est non trivial, car
tout 2 - cobord est une application symétrique, et une application à la fois
symétrique et antisymétrique est nulle parce que A ne contient pas d'élément
d'ordre 2.
b) On vérifie immédiatement que si f est un 2 - cocycle, les 2 - cochatnes
fs et fa définies par
fs(g1,g2) f(g1,g2) + f(g2,g1)
Remarque 6.2. On verra plus loin (voir§ 14, exemple 1) que pour G = ~ n
et A = ~ avec action triviale de G , HP(G ,d_ ) est isomorphe au groupe
des applications p - additives antisymétriques de GP dans A , soit Hp(G ,Z
z:_l~),
38
<rf ) (
g,, ... ,gn
)
=
_, _, )
r. f ( { g,, .... y gn
on voit facilement que cette action permute ~ l'opérateur cobord, i.e, cha-
que f définit un automorphisme du complexe C-lf (G,E) , d'o~ enfin une act-
ion de f dans H *" ( G,E).
0
(7.2) 0 ~ f ....._ r;-
E ~ f ( G,E ) ~ d ~ 7c ( G2 ,E) E ~ , , , , , •
BO s1
par
.If
H (G,E). Enfin il est immédiat que le passage des cochaînes homogènes aux
inhomogènes transforme vn
g
en un les raisonnements du § 2 permettent
g
de construire une homotopie entre vn et l'identité, ~ savoir
g
n-1 .
? 2=" (-1) 1 sr:1
i=O
ou sr: : 'f
1
(Gn+ 1,E) ~ t (Gn,E) est définie par
On en déduit la
Proposition 7.2. Supposons qu'il existe un élément h de &'.'.. (G), central (i.e.
vérifiant h(g g•} = h(g•g} V g, g' <:: G), vérifiant 2__ h(g} = 1 et
g
enfin tel que l'endomorphisme U = t h(g} .g - id de E soit inversible.
g
On définit un endomorphisme de la résolution standard de E en posant
u0 f
' 0 sinon
d'après la proposition 7.2 il suffit de trouver une classe C telle que U(hc)
soit différent de id . Supposons donc U(hc) = id pour toute C ; pour
tout x f E on aura
(card c)- 1 . L U
g
X X
g~ c
comme les U sont unitaires, ceci implique U x x pour tout g , ce
g g
qui est contradictoire.
Notice historique.
triction :
res : Hn(G,E) ---? lf1(H,E) ;
la proposition 7,1 montre que son image est contenue dans lf1(H,E)G où l'on
définit une action de G dans Ifl(H,E) par
D'autre part on a facilement Im inf C Ker res ; mais l'égalité n'a pas
lieu en général.
Exactitude en H1(G,E).
on a facilement
g.f - f <il(~ (g))
~ (h) f(h)
i.e.
(8.4) F(g)
Exactitude en H2(x,Et1) •
Soit X~ z2 (x,il). Si X est de la forme (8.3), on a X~ p = d f .
Réciproquement si X " p est le cobord d'un élément ,\ de 1c
C G,E), on pose
f = >. IH ~ z
1 (H,E) ; on a g.f - f = c\J(,\(g)) pour tout g; on peut
poser i'j (x) = A (s(x)) et on a alors (8.3).
Cas particuliers.
(8.3) se réduit a
(8.5)
46
q( cr (g h)) q(o(g))
,,...
donc q o ~ passe au quotient en une application T de X dans G// T
est une section pour l'application ô de la suite exacte
47
\
ou 0 q 0 ~ • On peut écrire un diagramme connnutatif
Enfin on a
rCxCx,y)) T (x), T (y). T(xy)- 1
. \
ce qui prouve que c([f]) est la classe de cohomologie associée a l'extension
comme = 0 ,
.- (G,E) I E)H ,....,, .-
(r f (G,E) H/EH ; la proposition 4, 2
montre que
(voir § 9).
Notice historique.
Reprenons le complexe
(9.1) 0 -::> E --7' t(G,E) ~ f(G2 ,E) ~ ......
p.,
rg l'action suivante sur le m~me groupe :
( ,.
g
f)(h, .. .,h)
o n g, f ( g-1 h 0 g , .•• , g-1 hn g )
L'action o( définit par p!l.Ssage au quotient une action de X sur 't (Gn+ 1,E)H,
d'o~ une action de X sur ~(L), qui devient ainsi un X - module. L'action 0
conserve 'f'(~+ 1 ,E)H (vérification immédiate), d'o~ une action de G sur
Hn(M) ; on voit facilement, en p!l.ssant en cochatnes inhomogènes, que cette
dernière action est identique ~ celle considérée au début du §8 ; la propo-
sition 7,1 montre que H opère trivialement pour cette action, de sorte que
~(M) et If1(H,E) deviennent des X - modules.
lexe (9.2) défini par un(f) = f 1~+ 1 ; on sait (corollaire 2.5) qu'il
posons
définissons d'
On a d' d" + di' d 1 = 0 de sorte que (Kp,q , d' , d" ) est un bicomp-
lexe. On a, en utilisant les notations du§ A.5 et le lemme 9,1
d'ou
puis
le lemme 8.1 montre que 't (Gq+1 ,E)H est un X - module relativement injectif,
donc
0 si p ~ 1
d 1 0Ù
Proposition 9.1. Les objets G, li, E étant définis comme au début du présent
paragraphe, il existe une suite spectrale (E~'q) , dite de kyndon - Hochschild -
Serre, vérifiant
\ 2
ou H (G,E) 1 est le noyau d'un morphisme Jf(G,E) --;;;. ii(H,E)G.
Hn(G/H , ~) ~ i1(G,E)
G/H
Hn(G,E) --7 Hn(H,E)
trivial ~.
remarquant que
(a,b,c) (a,o,o). (O,b,O). (o,o,c - ab) ,
on obtient
~
d'oÙ enfin H2( G,E ) ·""'--' IL 2 .
Notice historique.
par Cartan et Leray (voir au n° 14.2 la suite spectrale qui porte leur nom).
56
s1 D U0 i~
u
n
. sn+1 id A
Lemme 10.1. Si S est une 1 - extension, les conditions suivantes sont équiva-
lentes
(i) S est forte
(ii) uo admet un ·z - morphisme inverse a' gauche
1
(iii) u1 admet un Z - morphisme inverse a droite.
V
0 v1 V
T 0 ___,,.. c ·----?>- F1 ~ .... ~Fm ~ B ~o
57
O~F~E
p+ 1 -~ ••.• -~E.---?'A.~O
m.
ou F = Im up = Ker up+ 1
tm+1 s1 E1 ·--;> F
m
S.
].
E.]. --?>
Ei-1 pour i = 2, •.• ,n+1
r E1 ·--?> Fm
t.
J
F.
J
·--7> F.J- 1 pour j = 1, .•• ,m
r B -;;. F
uo m
vm r E1 .__,,. B
S.
].
Ei -----7' Ei-1 pour i 2, ... ,n+1 •
58
complexes
u u1 u2 u
0
s : 0 ----'> B ~ E1 ---~E2-~ .•.. ·--?> En ~ A - - 0
,\ l rl t l
Às 0---;;. B' ~
u'0
n
id
-------il>
u
n
A ~O
u 1 (b 1 )
0
= p (b 1 ,0)
Àt rt i~
-
idl idi
B' +------ E'1 ~ E2~ +---- E A
a'2 n
s'1 s'n s~+1
rf -
s1 sn-1 s
B~ E1-- .... ~·. E
n-1
n ..
...___ É
n
8 n+1
A
idî
i4
B
--s'1 El - -
s~(en,a') s (e )
n n
pour i ~n-1 ,
60
No~ice historique.
plication /\ sont dda ~ Yoneda [138], qui les a établis dans le cadre des
catégories abéliennes, lequel cadre contient non seulement les modules sur
les groupes, mais aussi les modules sur les algèbres de Lie et sur les algè-
bres associatives.
61
(11.1)
ou
Ext 0 (A,B)
G - module suivante :
g.u V u ~ Hom(A,B) •
. G
On a donc HomG(A,B) Hom(A,B) .
do
( 11.4) 0 ~ Honu(A,t=°(G,B)) ~ HomG(A, t(G2 ,B))
puis le complexe
do ,..._ 2 G d~
(11.6) 0 ~ ":f (G,Hom(A,B))G -~ -f' (G ,Hom(A,B)) ·----?>
Démonstration. La suite
est exacte et il suffit de prendre la suite exacte de cohomologie qui lui est
associée.
O~ A~A·~A"~O
63
I E1. - 7 r; (Gi+l , B)
"" i
définis par
(11.9)
(11.10)
s 0 ---7
id!
B
f: o,...-
--?> -t · (G,B)
idt
__;,f (G,B)
--;;>
do o,.-
••• 1"
cr.-
(Gn-1,B)
idt
_un-2
E
n-1
~i
·-
un-1
ir}
A ~O
on a donc
If/ (a) }
(11.11)
g.('('-'lf')
et
66
Donc (11.11) définit, par restriction et passage aux quotients, une applica-
tion biadditive
(11.12)
Hn(G,Hom(A,B)) ~ Ifl(G,Hom(A',B))
Ifl(G,Hom(A,B)) ~ Ifl(G,Hom(A,B'))
(11.13)
O~B~E~A~O
Une extension est dite triviale si elle est équivalente en ce dernier sens à
l'extension définie par E = B @A avec l'action somme directe.
On va voir dans un instant que pour les extensions fortes, ces deux notions
d'équivalence sont identiques ; il est en tous cas clair que la seconde imp-
lique la première. Remarquons que le 1 - cocycle inhomogène <f associé par
Notons maintenant S '+' l'extension associée a' un 1 - cocycle If' par ( 11.16)
i l suffit de vérifier que si 'f et r 1 sont équivalents, soit
'f''(g) - r ou r f Hom(A,B)
69
Démonstration.
S 0--;.B~C~A--=»0
s• 0 ----?> B'
Rappelons que
avec
D (B' Ill c)/ [ (f (b) , - u(b)) / b é B }
70
y( p(b',c)) v(c)
t(c' ,a) a .
D dans E par
S.
1
0
- Fi-1
fi
-~ E.
ti
1
·-~i.+1 F.
1 -o
S! 0 ---:;>
Fi-1 - - - 7 E!1 ~F! ·-?> 0
1 1
'
ou ,\ !
1 ,À·; 1F
1 i-1
,\ 1
1 = () , /\ 1
n+1 = .'( .
D'après la partie a) de la démonstration on a
À! S. ;v S! ). !
1 1 1 1+1
'
d'ou, en utilisant (11.13)
h.b v(h). b \1 b E B
tions du § 5.
,___, Exi;: (~ , E)
par
(T M){f){x) M(x){f(x)) 'r/ M<:" Ind(Hom(A,B)), f E Ind A
Ext~(Ind A ,Ind B)
donné par
On vérifie facilement que si [ <-[:] est représenté par une n - extension forte
u u
0----:)- B ~ E, ~······;;:=En~ A ~o ,
a, sn+1
u u
0 --------':> Ind B - o ' Ind E1 ,_ > .•.... ~Ind En ~ Ind A~ 0
G - module induit Ind E est aussi un module sur la 'd' - algèbre c{ / (X)
(ensemble des applications de X dans &' ) pour l'action suivante :
74
et on a la relation
v' v'1
0
0 ·-7 Ind B ··-··-·-? F' ;;;- Ind A ---> 0
Notice historique.
f z_ f(x). ~ V f E
X
XE X
ditives A x B --;;. C •
ailleurs ; on a donc
f L. E
X
Œ> f(x)
X (:X
f =
pour toute f €; f 0
(Gn+ 1,A) .
.-.
Supposons maintenant que A est un G - module alors r (Gn+î ,A)
0
en est un
-1 -1 )
g.f ( g go ' .•• ' g ~
et on a
A~G B
on a en particulier
A ®G;f:'. = GA
même que leo complexes forts, sont définiG de faç.Oil évidente ; 0!1 considérera
pour un G - nodule E •
vement projectif.
ro ,
,-- (Gn+1 E) - - > B
V
'..V- (f)
> E
go
~ ••• r& t
gn
~ f(g ,. . ,g ) •
o n
78
(12.2)
Corollaire 12. 1 • la suite (12.2) est une résolution forte relativement pro-
1
jecti-re de E
Remarque 12.1. Prenons pour E le G - module trivial '1L. ; alors 'j0 (Gn+l ,E)
= '+0 (Gn+1 ) ; on introduit classiquement la notation sui vante
n- 1J)
1[g .. • g
••• g
o n- 1]
la résolution du G - module :Z ainsi obtenue est appelée résolution barre
(cf. [86], ch. IV, § 5),
Considérons le complexe
., 1 d'0 d'
( 12 ,3) 0 -i:. Hom(A,B) ~ Hom( 'F0 (G,A) ,B) --;::. Hom( tf0 (G2,A),B) ~
ou '1 ' et d' s'obtiennent en composant l'j et d avec Hom ; et le complexe
n 0 n
é f d' ,- 2 d' 1
(12.4) 0 __,, Hom(A,B) ---?> Hom(A, j=°(G,B)) ---?> Hom(A, f (G ,B)) - - 7 ....
(12.5) 0
et
- d'
HomG( :t°0 (G,A),B) ~ HomG(
d'o
'F0 (G2,A),B) ---7
d'1
d' 1
(12.6) 0 -:;. Ho~(A, fr(G,B)) --7 HomG(A, 'f"(G2 ,B)) -----7
( Groupes Tor~
Définition 12.6. Etant donnés deux G - modules A et Bon note Torn (A,B)
le n - ième groupe d'homologie. du complexe
(12.7)
ou'
(12.8)
le corollaire 2.5.
I.e groupe Torn (A,B) est donc en particulier le n - ième groupe d'ho-
mologie du complexe
(12.9)
Jo(Gn+1,A) ® B ~
Proposition 12.3. I.e groupe Torn (A,B) est le n - ième groupe d'homologie
du complexe (12.7) ou encore du complexe
ou'
81
H ( G,E) Tor (Z , E)
n n
'
ou 'l est le G - module trivial. On a en particulier
Torn (A,B) V n~ o
celui des f 0
(Gn+ 1 , A® B) •
Calcul de Hn(G,E).
z
g
ou encore
T (f g ~ ••• ~ é. ® e)
0 ~
82
-1
®e ) J on peut donc identifier
gogn-lgn
ce dernier groupe est alors noté Cn(G,E) et appelé groupe des n - chaînes
de G dans E • Le complexe (12.11) devient alors
d2 d1 d
(12.12) •••••• -------? c1(G,E) ~ co(G,E) ~ E -~ 0
ou' l'operateur
, dn est donné par
(12.13)
ou encore
d~(-f~-@~··_·_®~E~-®~e-)~~t~-®~·-_~~l~~®~g7_1 _e~+·_J
(12.14)
n g., gn+1 g2 ~+1
..
(
Cet opérateur dn est appelé opératell;I' bord ; on note Zn(G,E) et Bn(G,E)
respectivement le noyau de dn et l'image de dn+l ; leurs éléments sont les
cycles et les bords • On a en pa.rtiaulier, pour n = 0 :
~ ( g- 1 • f(g) - f(g)),
g
En résumé
83
< a, b > 0 0
(12.15) >
et les morphismes dn : en( G,A) ~ en+ 1( G,A) et dn
C (G,B) sont duaux ; il en résulte que
n
Remarque 11.2. Les relations (12,16) n'ont probablement pas grand intérêt en
84
Notice historique.
Les groupes Hn(G,E) ont été introduits en m8me temps que les ftl(G,E)
(voir notice historique du§ 1).
85.
no 13 .1. Les groupes Extn comme foncteurs dérivés dans des caté-
gories relatives.
pJn) = Torn
3 (A ' • )
F(o)
(i) 1 = F.
l.
les suites
F3 (B 1) ~ F3 (B2) ~ F3 (~)------'? 0
sont exactes ;
86
(iv) si la suite exacte (13,1) est forte, il existe des suites exactes
infinies qui " corrigent " l'inexactitude des précédentes :
logie du complexe
(13.2) ~ ..... .
est une résolution forte relativement injective quelconque de ·A •
On peut bien entendu considérer des catégories non relatives, ce qui si-
gnifie que toute suite exacte est considérée comme forte ; alors on remplace
(13.2) par une résolution injective. Par exemple, dans la catégorie des G -
n .Z(G)
modules non relative, on définit les foncteurs Extà' (G) et Torn comme
dérivés de HomG et ®a ; dans le cas de Ext~(G) cela revient aussi ~
remplacer :f ~ par ":fn (cf. § 10) •
Ext~(G),~ (~, E)
cela provient du fait que la résolution (12.2) pour E = :~. est aussi pro-
jective. En effet si on a un G - morphisme surjectif u : A ~ B et
un G - morphisme v : Î 0
(Gn+l) ---,-
_____,,. B on définit un G - morphisme
w : 't 0 ( Gn+1) --? A vérifiant u 0 w = V comme suit :
\
ou, pour tous g 1, •.. ,~6 G, a est un élément quelconque de A
g1, •• ·~
situé au dessus de v ( f 1 Ciil é C!a ••• ~ f ) .
g1 gn
88
Pour K f 1} on a évidemment
Ifl(G, K, E) Ifl(G/K·, ~) .
89
no 13,4.Foncteurs cohomologiques.
(i) H0 (G,A) = AG
(ii) la suite (4.2) est exacte (suite exacte de cohomologie)
On peut bien entendu donner des caractérisations analogues pour les foncteurs
homologiques et, plus généralement, pour tous les foncteurs dérivés.
Notice historique.
Les catégories et foncteurs ont été introduits par Eilenberg et Mac Lane
[34] ; les foncteurs dérivés - par Cartan et Eilenberg [15] . L'algèbre homo-
logique relative, exposée un peu plus systématiquement à l'Appendice C , est
due à Hochschild [ 62] •
90
k 0 (o) 0
0
kn(a 1, •.• ,a )
o n
(a1 , .. ,a. 1 ,o,a., •• ,a)
1- 1 n
V i = 1, ••. ,n+1 .
Soit maintenant X un espace topologique ; un n - simplexe singulier de X est
une application continue 6 de .6 n dans X ; on note R (X) l'ensemble de
·~ n
ces applications et S (X)
n
'f o (Rn (X)) le groupe abélien libre engendré
X -f (X)
0
les éléments de s (x) sont appelés n - chaînes singulières. Les faces d'un
n
,- i
n - simplexe singulier ô sont les applications 0 i =
o, .•• ,n; le bord de c est l'élément
. .,...
'i<-1>i.6i.::
i=O
avec
,j 1 (x) = X V X.;: X
Lemme 14.2. On suppose que TI est un revêtement et que G opère librement sur
g ( 6)t 0 )) ; r,
- 2
et g ,, C 1 sont deux applications continues
'ÏÏ 0 <.. p
= _)_ ki. ( c) . - 6 1 )
i=2 l.
= f i=2
k.
1
~ (gpG1 -
L
G) <: r.
93
d) Montrons enfin que les 6 ' ou <S parcourt R (Y) forment une base du
n
'Z (G) - module S (X). Tout d'abord ils sont indépendants car supposons que
l'on ait une relat:on ~
i=1
a. 6 !
1 1
= 0 où les a.
1
sont des éléments de
~ (G) et les tJ.1 des éléments deux ~ deux distincts de R (Y) ; cela si-
n
gnifie que
r
( 14. 5) L 0
i=l
comme G opère librement sur X, les éléments g" ô i. sont deux a deux dis-
tincts et (14.5) implique a.(g)
1
= 0 pour tout i et tout g .
Ensuite les tr 1 engendrent le 4:.. (G) - module S (X) car, d'après b),
n
pour tout "L E R (X) il existe g ". G tel que "L=gv(iTuT)•
n
Proposition 14.1. On suppose que X est contractile, que 'iî est un rev8tement
et que G opère librement sur X ; alors on a
i1(G,A) rv i\op(Y,A)
Démonstration. D'après les deux lemmes précédents, (14.1) est une résolution
forte relativement projective du G - module trivial LI!'. ; d'après les n°
12.2 et 12.3, H)\-(G,A) et if'"(G,A) sont respectivement l'homologie et la
cohomologie des complexes (sn(X) ~1 GA) et (HomG(sn(X) , A) ; le lemme
14.2 montre que
.'"\./ S (Y) ® A
n
94
n° 14.3. Exemples.
~( 1 , A) /V ~op( r\G/K , A)
que
on en déduit que
HP( ~ n , 7L ) """' H (
p
~ n , ?__ ) '"'-" ·1._ ( ~)
(voir~ ce sujet la proposition 6.2) .
§ 9, exemple 1.
1a b: az+b
'. z
1
'· c d/ c z+d
,a
des matrices ~} f SL(2 , 'Z ) telles que a et d soient impairs, b
( c
pour n = 1
pour n ~2
Remarque 14.1. On démontre (cf. [31] ) que pour tout groupe G i l existe
·x
un espace topologiqu~t une action de G sur X vérifiant les hypothèses de la
proposition 14.1 ; Y est unique à équivalence d'homotopie près, appelé espace
Notice historique.
§ 1. Généralités.
Dans ce qui suit on consid?Jre une algèLre de Lie réelle de dimension finie E.
morphismes.
ant W o U = V •
et un complexe de E. - modules
0
0 ------;. E ~ E2
0 1
( 1 .2) O __,, F -----» F 2 ___,, F 2 - - 7
a gauche.
u ='V(g). v = ucu>.
no 2.1. Construction d'une résolution de chaînes du modt!].e trivial
F
n
U® An(g/.h)
et définissons des représentations 'iT et f de g_ et h dans Fn par
(2.1) 1\ (x).(u® ( x1 /\
.
•••• 1\ xn)) X u® ( X1 /1 ••• A Xn)
. X1 ~
(2.2) f (Y) .(u@ ( X1 A •••• .A xn)) - U Y@ ( ••. _A Xn) +
N\
+ L= A X )
n
i=1
On a
F F /G
n n n
([~l" x1 1\ ••• \
.A
.
/\
i< j
' a un sens et définit une application linéaire de Fn+ 1 dans Fn qui est un E. _
(2.5)
d'o~ un complexe
(2.6)
On définit une homotopie contractante b" pour (2.6) en choisissant une base
f
(-1 )r e .... e.
11 1 q-1
si
1
jr < iq
Jr
Il en résulte que (2.6) est exact ; en utilisant des sections pour les applica-
tions jP ~l'P/F°P-- 1 , on en déduit facilement que (2.5) est exact.
n n n
(On pourra consulter [62])
102
El!! , /\n(z/!!) sont des (z.,.h) - modules pour l'action adjointe, donc aussi
Posons
Hom cFn , E)
En est donc l'ensemble des applications
0
- f(Xu , x1 , ..• • x)
puis une sui te
103
E do
o ·O ~ E1
(2.9) O ~ E _....,,.E 0 ·---··7
0 ~ •·····
On va maintenant remplacer le complexe (2.9) par un autre qui lui est iso-
morphe mais qui est plus maniable.
Notons En l'espace des applications
(2. 13)
. .
f(u X, X1,. •• ,Xn)
considérons la suite
~ o d0 ·2
(2. 14) 0 - E --- E ----'» E --->:> ......
104
ou'
Lemme2.6. La suite (2.14) est un complexe isomorphe ~ (2.9), donc est une
1
résolution .h - forte de E •.
pour g é En on pose
Proposition 2.1. Soient hune sous-algèbre réductive dans _g, E un_g - module.
Ia suite (2.14), o~ En,€, dn sont définis par·(2.12), (2.13), (2.15),
(2.16), est une résolution h - forte h - injective de E ,
Remarque 2.1. (Cas des (_g,]1) - modules). Supposons que E soit un (_g,]1) - module
eth réductive dans _g ; les lemmes 2.3 et B.2 montrent que le module
(2 .17)
les ECh) sont des objets injectifs de la catégorie des (_g,]1) - modules,
Ceci montre donc que tout (_g,h) - module admet une résolution injective dans
la catégorie des (_g,]1) - modules (pour les questions de catégorie, voir aussi
§ 9)..
106
Remarque 2.2 (Cas des (g,K) - modules). Supposons que ~oit un (g,K) - module
(voir § B.3) ; faisons opérer K dans U et dans /\n(_g/Js) par la représenta-
tion adjointe Ad , puis dans Hom (U ®/\n(Efk) , E) par
. . -1 -1 • -1 • )
(k.f)(u,X 1, ••. ,~) k. f ( Ad k .u , Ad k .x1 , ..• , Ad k .xn
est un complexe exact. De plus on voit facilement que les ECK) sont des
objets injectifs de la catégorie des (g,K) - modules.
Ceci montre donc que tout (g,K) - module admet une résolution injective dans
0
n° 3. 1. Calcul de Ifl(g,.Q.,E).
Jlosant
on voit que (En).B: s'identifie ~ l'ensemble Ho~ (/\ n(g/.Q.) , E) des éléments
r
(3 .1)
de
-
Hom (/\ nW.h) ' E)
i <. j
Cas particuliers.
= ~.
Pour n = 1 on a
1x cn(g , E) -4 cn(z. , E)
ix cn(g , E) ~ cn-1(,g , E)
'
ou
(1.x f)(x 1, ••. ,xn) = x.f(x 1, •.• ,x)
n
- 2i f(x 1 , •.• ,[x,x.], .. .,x)
i n
On a facilement
(3 .3)
c'est-~-dire encore
ix f 1x f = 0 V X€ .h •
Proposition 3 .4. L'espace H1(g,,h,E) est inclus dans H1(g,E) , et lui est
égal si H 1(,h,E) = 0 •
X ~ f(X) - X.e
et
~(Efh' #) .
(iii) Si de plus E est un,g - module trivial, l'opérateur cobord est nul et
on a
Ho~ ( /\n .h.' , E) .
Démonstration immédiate.
Démonstra_ii_O..!!.
1). (g) - module) et si Fest un (g,_I}_) - module admissible (cf. [7-1, I.2.8
dont l'un au moins est de dimension finie, Extn 1 (E,F) es-:; mrnoniquemcnt
Kd
m n "-'A./) ' m = dim .dh (11 dualité de
isomorphe au dual de Ext -. ( E , F ou
fü.!l
Poincaré" ; voir [7], I.2.9). Par coutre ce ,-,•est plus vrai si dim E =
dim If (_g,,h., E)
Extn K (E,F)
_g_,
OO
Remarque 3,5, Soit maintenant E un G - module C (voir § D.4) on peut
encore considérer le complexe
If(_g, K, Hom(E,F))
puisque Hom(E,F) est encore un G - module Cc.o (cf. lemme D. 14). Comme
/\ n(g/k) est de dimension finie, tout élément de Cn(g, K, E) prend ses
valeurs dans E(K) (qui est un (_g,K) - module, cf. § B.4), donc on a
If(g, K, Hom(E,F)(K)).
:;[
i=1
Alors l'injection canonique Ch (g , G) ----?- Cn(_g , G) induit un iso-
morphisme en cohomologie (cf. [29 J ) .
Extn (E,F)
E.
(iii) Il existe une suite spectrale vérifiant
(iv) Il résulte de (ii) et (iii) et du lemme B.2 qu'il existe une suite spec-
trale vérifiant
A.4 que
Extn (E,F) Extn h (E,F) pour n 1' 2.
E. E. .._
116
3 .4 aue Extn (E,F) est de dime;1sio;1 !'ide si B es;; un _g_ - !:lodu.k de type fini
- ,,.
""'
et F - m1 (g_,_g) - module aw:ri.ssi~le.
Notice historigue.
dre des réstüutions fortes relativement injectives par Cartan - Eilen·oerg [ 15]
appelle extension d'une algèbre de Lie g_ par une algèbre de Lie abélienne A
toute suite exacte
(4. 1)
Proposition 4.1, les formules (4.2) et (4,3) définissent des bijections mutu-
ellement réciproques entre If{K&) et l'ensemble des classes d'extension de
g_ par A telles que l'action de·g_ dans A qu'elles définissent soit l'action
donnée.
extensions de E. - modules
considérées ici sont supposées .h - fortes ·, i.e. on suppose que v admet une
section qui est un]! - morphisme; cette condition intervient pour que s 0 f
appartienne~ Cn(,g_,.!:!,,A') ; ceci étant, on construit comme au ch. I, §4 unè
suite exacte de cohomologie
0-----?> F - F0 - - - 7 F 1 ~ •••••
BO= Û )
dn-1 n n+1
o a + a <>
r-
ai donc 'f est un n - cocycle, i l est le cobord de (~\ -r )-l Bn'f
Démonstration. Notons B la forme de lïlling de E., X1, .•• ,Xp et Y1 , •.• ,Yq
des bases de .!!: et 1!. vérifiant
Notice historique.
ante sur_g_, (e<>I) et (e~), ..,i = 1,2, ... , dimJ5. des bases de_g_ vérifi-
par
Alors
Démonstration.
C Z...• •
... , l.
(-1)if[e
o(
,X.].G>(e' ,x 1, ..
i 1 .:>{
,~., i
.. ,X) + e
n e>(
.w([e' ,X.],x 1, ..
1 · ol i
~i
.... ,x)}
n
et i l
suffit de montrer que } = 0 ; pour _cela on peut prendre les xi
[e , e' J 2.
,{ f r
la vérification est alors facile.
que (Jn<p)(x 1 , ... ,Xn_ 1 ) est nul d:,s qu'un Xi est dans,h; i l en est de m~me
*
C (z.,.!f,E) est nul et on a
(le premier Ho~ désigne les application Il\- linéaires; le second - les
Démonstration.
B( e
ol
, e
f'
) pour o1. •f > dim f
pour ol. ~ dim Jl , ~ > dim .ll
posons
pour .( ~ dim .E,
e' =[ e.(
o(
- e-< pour .i > dim .E,
l'élément C L e
D(
e'
.{
est bien celui de l'énoncé et (5.1) s'écrit
b) Les produits scalaires sur .ll (forme de Killing) et sur E définissent des
123
produits scalaires sur -P.c , puis sur An -P.c et enfin sur Hom (An -P.c , E)
On a
~
= L..__ ~
4-(-1)
i+1
(e« . • <..f(eol. ,..,eol."''ec! )
/'. 1
"!,(.(ol.N\. i i 1 i n
_ L_
~~ /' 1
t:Ç-J<f(e,(, , •• ,eoi.·"''eo< ) e~ .lf(eol .'eri , .. ,eo( , .. eol ))
/\
c< (..(ol i 1 i n i i 1 i n
~ ""
e "'- ,. .. ,eol. ))
1 n-1
d'ou' d<f = 0.
Remarque 5,1. la démonstration ci-dessus est en fait une partie de la" Théorie
de Hodge pour les espaces vectoriels 11 ; cette théorie est exposée dans [7 J,
ch. II, ou l'on montre aussi que la proposition 5,1 reste valable lorsque
E = E0 © E1 o~ E0 est quasi-si11ple de dimension finie et E.•.. - quasi-simple
unitaire avec même Casimir que E0 (c'est le cas si E1 a même caractère infini-
11-
tésimal que E ou que E ).
0 0
124
triction à .k de E+ ou
0
1r0 est une sor.JP.1e de Dm avec m impo.ir, donc
+
Ho~ ( /\ n 11c , E~ ) 0 pour tout n •
si n o, 2
dim ~(_g_,_k, ~,o
"1 { 0 sinon
+ 1 si n
dim ~(_g_,,k, Er1 = { 0 sinon
Notice historique.
.•••. Y. )
rÀ (ex.YJ1 = Y.•... Y.
Jq J, Jq
r;\(e,. Y....• Y.
I ,À J1 Jq
0 si ,\ 1 /:. /\ .
On a
u L. et\ • r,\ ( u) V u € 1Â. (Ji)
À
A~B
~ i s
Hom (1.{ (Ji)@/\n Ji, E)
· h d0 h d1
(6.3) 0 - Hom(U (g} , EY:, ----7> Hom( U (K) ~ K , E)- · - - ? .....
est isomorphe *
~ H (,h.,E) •
1
On suppose a partir de maintenant que .h est un idéal de K et on identifie
U (g/,h) au quotient de U (Ji) par l' idéal .~ gauche (ou ~ droite) ~ engendré
par .h (cf. [28] 2.2.14).
Hom (t{ (g} ®/ln Ji, E) vérifiant f(u Y, X1, •• .,Xn) = 0 pour u €U. (Ji)
des morphismes
par
127
Lemme 6.4. Considérons l'action de E. sur (6.2) définie par (2,13) ; elle ent-
raîne une action sur (6.3), puis sur H-!f- (.h,E). Considérons d'autre part l'
action suivante de E. sur (6.5) :
elle définit une deuxième action de E. sur Hlf-(h,E). Alors ces deux actions
de E. sur HJt (.h_,E) sont identiques et, de plus, triviales quand on les res-
treint a.h •
Démonstration • L'action de E. sur (6.3), transportée par l'isomorphisme de
(6.3) sur (6.4), devient l'action f-> suivante :
f (u v, x1 , ••• ,xP) •
Posons
=
avec des opérateurs cobords d1 et d" analogues ~ (2.16) (voir notations du
§ A.5). On a
en effet le E/h - module Hom ('Jj.(,g) ®/lq ,g , E)h est injectif d'après le
"Ep,o
2
H"p,q (K) Hom ('L{(g/h) ® fl,P(,g/'J!) , Hq('!! , E) )E/h (corollaire 6 • 1)
inf 2
--~ H (_g_,E) •
inf et res sont définis comme au chapitre I , § 8 ; enfin C est défini comme
suit.
Choisissons des sections linéaires s et G pour les applications canoniques
p E. ~ dl!
~ E - - 7 B1 (.h , E)
Soit fun élément de z1(,h,E) dont la classe est z. - invariante ; pour tout
X€ z. , X.f appartient à B1(,h,E) et on peut considérer 6 (X.f). Pour
U et V E:- dh posons
X~ f(X-s(p(X))) +6(s(p(X)).f),
h
puis que X est un 2 - cocycle sur .d.h ~ valeurs dans EF ; sa classe [X]
ne dépend que de [f] et on définit C par C([f]) = [X] .
la sui te ( 6, 9) est
.
exacte en H1c-h, E)K car
tion ~ .h du cocycle
f est _g: - invariante, donc f définit un cocycle X' ' z 2 (,g/.h , mll) ;
('X. 1 - '.X ) o p est le cobord de
et [;t:J = c([f])
Cas particuliers.
et les applications
(iii) Si les conditions (i) et (ii) sont remplies siI11Ultanément, C est nulle
et on a une suite exacte
(6, 14)
le Efh - module est somme de modules isomorphes à E qui est simple et non
0 pour tous p et q_ ~ 0
Notice historique.
(X.f)(u) f (u x)
mi_ l'action de li et le cobord sont définis par des formules analogues ~ (2.8),
(2.10) et (2.11) ; puis les suites de h - modules
avec les actions et cobords analogues ; (7,1) est une résolution injective
du z. - module Coind E (lemme 2.6 et proposition 2.1) ; (7,3) est une résolution
injective du .h - module E pour les m~mes raisons ; enfin (7,2) en est une aussi
en vertu des lemmes 2.6 et 6.1 ; donc H (z., Coind E) '* est la cohomologie du 1
complexe
(7,4) 0 ~Hom ('U(z.) , Coind E)i!.. ~Hom (U(z.) ® _g, Coind E).B'. ~ ••••.
défini par
f(u,x 1, ... ,xn)(1) ,
donc
De plus, en utilisant le morphisme de (7 .5) dans (7 .?) défini par 'f1 ,..._,,. 'f o~
définie par
(7.s)
En résumé :
Cn(h , E) définie par (7 .8) fournit, par passage aux quotients, un isomor-
(s g)(a)(u) = Bg(c(u))(a)
rv Ext,h (\_ , E) .
(8.1) s O~F~G 1
uo
~
u,
·---
elle est dite .h - forte si elle admet une homotopie contractante formée de .h -
u
n
E~O
lemme 8.1. (i) Si S est .h - forte, elle admet une homotopie contractante formée
(8.2)
Définition 8.2. On dira que l'élément /\ (S) de Extnfi,_h (E,F) est représenté
par la n - extension S .
o-F~G--+E-o
o~ F- G'~ E ~o
sont dites équivalentes s'il existe Uilfi - isomorphisme de G sur G' rendant le
diagramme commutatif.
140
Remarque 8.1. On vérifiera sans peine que les extensions représentant deux
cocycles 'f 1 et Cf 2 sont isomorphes en tant que E. - modules si et seulement si
les classes de <f 1 et 'f 2 sont toutes deux nulles ou toutes deux non nulles et
proportionnelles.
'f E ~(g:,l!,Hom(F,G))
Cf'-" '!' est l'élément de zm+n(g,l!,Hom(E,G)) défini par
2=
s E: J
Il 11
l
ou J est une section pour l'application canonique de G m+n sur son quotient
des (_g,_h) - modules ; une telle ·extension est automatiquement .h - forte (cf.
proposition 1.2), donc la formule (8.3) lui associe un élément de Extn h(E,F)
_g:,_
d'autre part on démontre, comme ~ la proposition 8.2 et en utilisant la remarque
2.1, que tout élément de est représenté par une n - extension
formée de (_g:,,h) - modules. On a donc démontré la
des (_g,K) - modules ; une telle extension est automatiquement K - forte (cf.
proposition 1.3) ; on peut donc écrire la formule (8.4) qui définit, cormne on
le vérifie facilement, un élément de Hn(_g:,K,Hom(E,F) (K)). D'autre part on dé-
montre, comme 'a la proposition 8.2 et en utilisant la remarque 2.2, que.
tout élément de Extn K (E,F) est représenté par une n - extension
_g_,
formée de (g,K) - modules. ~n a donc démontré la
l
ou
= Fn ®E
munissons En de la représentation produit tensoriel
(9.2) o( (uoSI e) ~ ( u) .e
. (9,3)
\
ou
,.., +" • ·~ .
(9.5) .., (-1)i+1 ( )
,;_ x 1 ·" ._. " xi/\ .. AXn+l ®xi e +
i=1
i+j _:,.__ • ~ -~ ~
+ L: (-1) ([xi,xJ.J.11x1 ...., •. Ax1 Xj /\•. AXn+ 1 )@ e
i<j
, vE'U(.h) ).
\
Démonstration. On identifie a
Corollaire 9 .2. On a
1 _g,h
Torn - (E,F) "'-" Hn (_g,,h, E ® F) •
(9.6)
ou' ..•. ___,,, E1 - E0 ------;. E ----:;. O est une résolution .h - forte
.h - projective quelconque de F •
(i) 0 h (E,F)
Extg_,_ Hom (E,F) .
.8.
(ii) Extn h (E,F)
g_,_ . 0 pour tout n ~ 1 si F est .h - injectif
0 - 0 h(E,F ) -
Extg_,_ 0 h(E,F ) -
Extg_,_ 0 h(E,F ) . _ Ext 1 (E F ) ~ ....
Extg_,_
1 2 3 g,,,h ' 1
ou du complexe
Remarque 9.2. Si l'on se place dans la catégorie des (E.,_h) - modules admis-
sibles, la situation est très différente, car les K - modules de la résolu-
tion (9,1) ne sont pas en général admissibles. On peut d'ailleurs démontrer
que si K est semi-simple et si .h est la sous-algèbre .Js. d'une décomposition
de Cartan .€! = .Js. © ;Q , la catégorie des (g_,h) - modules admissibles ne
contient pas d'objets projectifs ni injectifs (cf. [24]).Par contre la caté-
gorie (f de Bernstein - Gelfand - Gelfand contient de tels objets et on a
quelques résultats sur les Ext dans cette catégorie,
Notice historique.
K.
Torn (E,F) ont été introduits par Cartan et
K•h
Eilenberg [ 15] les groupes Hn(E.,À,E) et Torn (E,F) - par Hochschild
[62]
147
no 10,1. Notations.
[x1,~J 0
Pour?:=+ on posera
et on a
f i X~ , [x+,x_J 0 •
c X X
+ -
~ z~)
Ji\ X0 K = exp ~
,
$11\~
"' x1
on a
((' EEJ (X
X+
Prenant les vecteurs K - finis des modules ci-dessus, on obtient les (g,K) -
modules suivants :
i p 0
on a en particulier f p(c) O
( 1o.1)
(10.2) i r fm+E
Lez. - module Hom (Fp ,Fq ) est isomorphe ~ Fq-p , et il suffit done
de calculer les groupes Hn(_g,.!_,FP). Le k - module -l2c est isomorphe au_!. -
module F1 ED F_ 1 ; le _!. - module /\2 -l2c est trivial. Donc, en posant
149
Ho1\ ( /\n Re F )
p
on a
1 si p 0
dim c0 dim c 2 = { 0 sinon
si p ! 1
dim c 1 {0 sinon
Ho Co H2 c2 f
= =
+ comme Co c2
b) Prenons p = = 0 on a
H1 c1 ((
z::n t n,m f n
i (n-m) t n,m
Description de c 0 •
Description de c1 •
Un élément cf de C1 est un couple (cf+ , c/;>_) avec c/JE
soumis a la condition
i f. c:pt
i.e., sous forme matricielle,
(n - m - t). rf ,n,m 0 ;
Description de d0 c0 ~ c1
Si T = (tm) E c0 , les ol correspondant ~ d0 T sont donnés
E ,m
par
( 1,~.3) ol.t,m
Description_ft~ d 1 c1 ~ c2 ~
Description de H1 •
fient
151
ol.
-,o - al. +,-1
c'est-a-dire encore
( 1o.5) cp (XE. )
Description de If.
Un élément ·o/ de c2 est toujours un cocycle (puisque c3 = 0 ) et
aussi un cobord car il existe toujours des &i.. vérifiant (10.4). Donc
f ,m
Conclusion on a
si n o, 1
dim Extn k (E ,E )
K•- r r sinon
dim Extn (E ,E )
K r r
~l
2
0
si
sinon .
li
152
I 0 .
0 .
- pour p = 0
si n 0, 1,2,3
dim Hn(g , F )
p {0 sinon
- pour p = :!: 1
- pour p -/: o, 1, -1
Corollaire 11.1. Si E est un,g_ - module simple de dimension finie non triv:j_al,
on a if(,g_,,h,E) = 0 pour tout n~ 0 .
simple, l'assertion est vraie car s'il est non trivial, cela résulte du coro-
llaire 11.1, et s'il est trivial, on a
Hom (_g/[g,i) , E) 0 .
posons r 1 'f - 0
de ; toujours d'après l'hypoth·':se de récurrence, il
Ext~ h (E,F)
!
Corollaire 11.2. On a
dimension finie.
.t>.•-
= 0 pour tous g - modules E et F de
154
finie.
\
d'ou
0 Vp,q:)!O
S O~F--H~E---;>O
une extension non triviale o~ H est aussi un (g,K) - module. On dira que S
0 (
tels que
r.
Définition 11.2. Deux (_g,,K) - modules simples seront dits liés dans G s'ils
sont sous-quotients d'une même série principale. Deux (~) - modules simples
/'-
unitaires E et F seront dits liés dans G s'ils sont non séparés pour la topo-
logie usuelle de "' d(,,.,
G, i.e. s'il existÀ_.e suite d'éléments de /G' convergeant a•
la fois vers E et F (sur la définition de la topologie de'G, voir j?7], § 18).
Remarque 11.2.
,A ("\
a) Deux (g,K) - modules simples unitaires liés dans G sont liés dans G (ré-
sultat non publié de H. Kraljevic).
b) Si deux (_g,,K) - modules simples unitaires E et F sont sous-quotients d'une
même série principale Eç, V et s'il existe une sui te ( V i) convergeant vers
v et telle que E (), V. soit simple et uni taire, alors E() V converge vers
l. , i
~ A
E et F dans G , de sorte que E et F sont liés dans G [pour le voir, on iden-
tifie Er- et E 0 V a' un même espace de fonctions sur K ; on considère un
.. ,v , i
sous - K - module simple V de E ; les produits scalaires qJ 1 et <P 2 sur V
induits par ceux de EG' V et de E sont proportionnels on normalise le
) , i
(iii) si 1 K(V,E)
Extg, ~ O , V et E sont évidemment sous-quotients de EG' LI
V' V
mais, de plus, toute extension non triviale de V par E est contenue dans
E
()V' 11 V
tons .§.p , .ip• l!:.p les algèbres de Lie de SP, TP' AP ; posons
dim np
li. -
1
En particulier H P(g, K, Ep) est non nul. Réciproquement tout (g,K) - module
~
simple unitaire vérifiant H (g, K, E) ~ 0 s'obtient par ce procédé.
Remarque 11.3. On trouvera dans [7] , ch. X une formule du même type donnant
'I
E t (V E ) où V est un (g,K) - module simple de dimension finie et
X _g,K ' P, <i) '\/
o{i Ep t!r ,. a le sens indiqué au 9 B. 6 ·
' ,
159
Q!!elgues conjectures.
r.
(c1) Si E, FE "G et si Extn
g,
K(E,F) 1 0 E et F sont n - liés dans G
/\ ,A.
(c2) Si E, FE G et si Extn
g, K(E,F) 1 0 , E et F sont n - liés dans G
(c4) Sous les mêmes hypothèses que pour (C1), tout élément de Ext~,K(E,F)
est représenté par une n - extension formée de (g,K) - modules et pro-
duit de 1 - extensions dont les termes extrêmes sont des (g,K) - modules
simples.
ri i = o, ... ,n-1
Les conjectures (C1) et (C5) ont été partiellement démontrées par D.Vogan
([129], [130]), ~savoir :
X X
«
Dans les paragraphes 12 a 15 ci-après, on va exminer le cas des groupes
SL( 2 , 1/U, SL( 2 , ([ ) , SO0 ( n, 1) , SU( 2, 1) et vérifier partiellement les conjec-
tures ci-dessus.
160
Notice historique.
les lemmes de Whitehead sous la forme donnée ici, ainsi que le corollaire
11.1 pour h = O, sont daa à Chevalley - Eilenberg [19]; les autres résul-
tats de ce paragraphe sont beaucoup plus récents et ont été attribués à leurs
auteurs respectifs dans le cours du texte.
161
0 Y n .
(!) E = E 6", V = F ou
G' 0 Re V > 0 V I= 1,3,5, ... ou Re V 0 Im 1; ~ 0
+ \
(III) E E- F ou V o, 1,2, ••.
V
+
(IV) E Eo ou V 1,2,3, .•.
V ' F = E:. =
+
(V) E E- F Eo ou Il = 1,2,3, ...
V V
+
(VI) E E: F éV
ou V= O, 1,2_, ..•
162
Cas_ (I).
si n = O, 1
dim. Hn(_g_ , ,k , Hom(E,E))
sinon
(12.1) -
( X_ )-1
ÏI
+
o~ Ti désigne la représentation de _g_ dans E
Cas (II).
si n = 0,2
dim Hn(_g_ , .k , Hom(E,E))
sinon
(12.2) I
Cas (III).
si n = O
dim ~(_g_, .k, Hom(E,E))
sinon .
Toute extension non triviale est contenue dans la série principale dont E et
F sont sous-quotients.
163
Cas (VI).
si n=1 ,V =0
dim Hn(g , 1s. , Hom(E,F))
sinon
Exemple de 1 - cocycle non trivial </JE. Z \g: , 1<:. , HQllJ. (E~ , -E~)) •
<{J (X+ ) 0
( 12 .3)
si m =
cp(x_ ). fm ~ :-1 sinon
'~
Conclusion: les conjectures (C1) a (C3) sont vérifiées. On va montrer que
(c4) l'est aussi en construisant une 2 - extension qui représente la classe
du 2 - cocycle
s1 0 ~ E~,- 1 = <f ---'> Eg,_ 1 Q) E~,- 1 ---7> (Eg,_ 1 E9 E~,- 1 )/Eg,_ 1 ._____,,. 0
cC-o
par
N(f )
c m 'ri m = 2,4, ...
si p = O, 1
sinon .
Cas (I). On a
= [
1 si (p,q) (o,o) , (0,1) , (1,0) , (1,1)
dim Ep,q 0
2
sinon
{:
si n = 1
dim Extn (E,F) si n = 0,2
Ji
sinon .
si n = O, 1
dim Extn (E,F)
Ji sinon
si n = 1,2 et V 0
dim Extn (E,F)
E. sinon.
(II) E Eo F
t;, V
(III) E Eo F E+
0,v Ev,o = ~Il
(IV) E E~~
E+
6,,,, , F = Eo
o. y
(v) E E F = E y 6' o~ <) et V sont entiers, positifs ou nuls
6,v ,
et de parité différente.
D. @D. (j;)D. ou
. j = / j 1-j 2 1 , 1 j 1-j 2 1+1 ,. .. , j 1+j 2 •
J, J2 J
I.es K - modules l?c , /1. 2 l?c et /\3 l?c sont respectivement isomorphes à n1 ,
D1 et n0 •
Cas (V). On a
E/K @D.
J,
ou j1 ( t6 + 1'/J
donc les composantes simples de Hom (E,F)/K sont des Dj ou j est non
entier ; donc
Extn
_g:, K
(E,F) Ho~ (/\n l?c , Hom (E,F)) 0 V n •
Cas (III). On a
167
E/K é9 D.
J1
ou
\
j1 t<>. to + , ... , t V -
Extn k (E,F)
,g_,_
0 pour n = 0,3
dim Extn k (E,F) ~ 1
,g_,_
pour n = 1,2
comme E est une extension non triviale de E0 , on a
,
~V 6,v
1 k (E,F)
dim Ext,g_,_
2 k (E,F)
dim Ext,g_,_ = 1 •
si n = O, 3
sinon .
le cas ( I) n'a pas été étudié, mais ce oui préc1ede suffit pour affirmer que
A
168
Par contre on ignore si les suites exactes (B.7) sont ou non triviales.
On va montrer que
Extr k (E 1( À ) , E ( ,\ ) ) 0 si )1-ml>r.
E.•- m
On a, pour r = 0,1, ••. ,k:
O, •• ,O, 1, •. , 1
/\r /\2k+ 1-r D
l!c ."'-' l!c ·'\/
avec r uns et (k-r) zéros ; on remarque que la restriction de /\r l!c ~
SO(n-r) contient le module trivial ; donc si
B.10.4) on voit que les seuls If non nuls sont les suivants (qui sont de
dimension 1)
HO et ifk+1 pour Eo
O, .. ,O,k
H1 et H2k pour Eo
O, •• ,O, 1,k-1
........
If et Hk+1 pour Eo
1, •. ,1,0
On a ici
/\2k 0, •• ,0,1, .• ,1
/\r l?c = -r l?c = D
D'autre part les suites exactes (B.8) donnent des Ext 1 non nuls pour les
+ + .
couples (E 0 (t\ ) , E 0(,\ )) 0(
(E 1\ ) , E0 c;\ )) (E 1 (.A ) , E1 :t 1 ( /\ ) ) •
0 si l 1-m I > r
0 si 1 ~ r •
Ce qui préc~de, joint à la proposition 11.5, montre que les conjectures (C1)à (C3)
·4t ( C5) sont encore vérifiées.
Calcul de If(g_,_k,E) •
Les seuls If non nuls sont les suivants (qui sont de dimension 1)
Ho et H2k pour E0
0, .. ,0,k-f
H1 et H2k- 1 pour E0
o, .. 'o, 1,k-3/2
Hk- 1 et ~+ 1 pour E0
1, .. ,1,t
+
pour E-
1, .. '1,t
171
3 ~, D1 ,O"' D0,-1
l1c -· /\ l1c . ~ Q7
n1 + n2 - nJ - n2 E ?, .
n 1 ,n2 nJ,n2
(c) Si Hom (D , D ) contient D1 • 0 on a
n1 + n2 - n; - n2
et ou bien
n; - n2 ~ n 1 - n2
ou bien
n; - n2 ~
n 1 - n2 n2 ~ n2 ~ n 1 .
n1,n2 nJ,n2 0 1
(d) Si Hom (D , D ) contient D ,- , on a les relations déduites
de (c) en échangeant (n1 ,n2 ) et (n;,n2)
(II) E F ou ,\ ( Al
" "
(III) E F Il ou ,\ t A2
"
(IV) E F Eoo( ~) t •••• ' E22( À) ou ,\ ~ A
n1 ,n2 avec
~D n'
1
ceci implique
la propriété (a) ci-dessus montre que si Hom (E,F) contient une des compo-
Extn K(E,F)
_g_, Ho~ ( /\n -Po , Hom (E,F)) 0 Vn
~(II). La propriété (viii) du§ B.6 montre que
173
et aussi que Ext 2 est nul pour les couples ((0,0),(1,2)) ; ((0,0),(2,2))
((o,1);(2,2)) : il l'est aussi pour les couples ((0,0),(1,1)) et ((1,1),(2,2))
d'après la proposition 11.5.
Calcul de If (g,.!f, E) •
On pose 1\ = (3,1) ; en utilisant la proposition 5.1 et le fait que
tous les (,g,K) - modules simples ayant un caractère infinitésimal trivial
sont unitaires, on voit que les seuls If non nuls sont les suivants (qui sont
de dimension 1 )
174
on a
si p=n+i-j, n+i-j+2, ···:::;
sinon . C. n + j - i
§ 1. Généralités.
renvoie au § D.3.
Définition 1.1. Un G - morphisme u entre G - modules E et Fest dit fort si
l'application linéaire continue u est forte au sens de la définition D.1 ;
mAme chose pour les complexes de G - modules.
( 1. 1) 0 ~ E
et un complexe de G - modules
( 1.2)
( 1 •) ) 0 - · · ,. Eo ----;> E1 ~ •••••
177
dans le complexe
( 1.4) ··i!> • • • • • •
prolongeant u .
K.
l.
0 > HomG (E , F~) -·· ··· ·» HomG (E , F~) --- - _,,. .•.•..
Définition 1.4. Pour tout ELCS E et tout entier n ~ 0 on note {"(Gn+ 1,E)
l'espace des applications continues de Gn+1 dans E muni de la topologie de
la convergence compacte (voir n° D.1.3) et 0 t'(Gn+l ,E) son sous-ensemble
formé des f vérifiant
( 1.9) t. (e)(g) e
(1.10)
( 1. 14)
qui a le sens suivant )'. est une fonction c°"' à support compact d'inté-
grale 1 sur G pour toute sous-variété relativement compacte U de
l'application g ,__,,,x(.-0 1g). (v.g.s.g- 1 .b) j
u
est continue et a' sup-
port compact de G dans C~'° (U,E) ; on prend son intégrale, élément de l'espace
Ce:.:; (U,E) ; on obtient ainsi dez éléments des divers c'"'. (U,E) qui définis-
sent un élément de C -"-'(Gn+ 1 ,E).
_Démq_nstration. RemP.rquons d'abord que { et dn ont bien un sens gr~ce aux propri-
tés (v) et (vii) du n° D.2.2. Démontrons la première assertion ; on définit
w en utilisant ( 1 .14), mais ici ~ est continue a support compact et U est u.r1
n+l
col!lpact de G ; pour vérifier que w " u = v , on rer:Jarque que l'on a
181
et)
w(u(a)) = ./ ~..J g • v(a). dg ' ( go
,{ -1 g ) d'ou l'on tire,
en utilisant la propriété (iii) du n° D.2.2
posant
(snf)(go '. •. ,gn- 1) ; 'A:: (g). f(g' go , •.. ,gn- 1). dg
qui a le sens suivant : par la propriété (vii) du n° D.2.2, on peut définir
un élément F de L1P (G, L1P (Gn,E)) par F(g)(g , •.. ,g 1) = f(g,g , .. ,g 1)
oc oc o n~ o n-
puis on prend l'intégrale de l'application g •--~ ;{,(g).F(g) (propriété (v)
du n° D.2.2).
ou
de façon évidente.
et (3.5) ; pour les cochaînes Lfoc on doit remplacer (3.4) par le raisonne-
ment suivant : soit f E. Lf0 c(Gn+l ,E) ; par la propriété (viii) du n° D.2.2,
Il est clair que tout G - morphisme E ___,. F définit des applications liné-
X- ,+
aires continues H (G,E) ·--;;> H (G,F) , et tout morphisme contbu de groupes
183
G' ----? G - des applications linéaires continues H>'I- ( G,E) ------;;. H~ ( G' ,E).
Il est clair que "/" appartient a C :x,, ( Gn+ 1 x G , E) et dépend continilment ,de
f ; donc, d'après le n° D.1.3, lf appartient ii.. c""'-' (Gn+l, Cc.a (G,E)) et dépend
continilment de f comme on a
-"./
( 1 • 16)
ou \ est une fonction c-= ii. support compact d' inté,,Tale 1 sur G ; pour le
lement
et une formule analogu·e pour w1 , qui montre que _tout - cocvcle LPloc -
est- en
-
fait continu.
Remarque 1.3. On sait que i1(G ,f'(G,E)) = 0 pour tout n >, 1 , avec des
résultats analogues pour C~XJ(G,E) si E est quasi-complet, et pour LP1oc (G,E)
si E est complet, parce que le G - module considéré est relativement injectif
(ici E désigne un ELCS et on munit ~;(G,E), etc., de la représentation régulière
r,-auche). On peut préciser Cela en indiquant une homotopie contractante du comp-
lexe des Cn(G , <t'(G,E)), etc.
p0ur Lp
loc
185
1Corollaire1.4. On a Ext~(E,F)
Notice historique.
hilbertiennes.
~V
Pronosition 2.1. Si Gest compact, tout complexe fort exact formé de G - modules
quasi-complets admet une homotopie contractante formée de G - morphismes.
k.]. <' K .
(2 .1) O --7 E ~
'>'' ( G,E ) K · - + <..(.._;( G2 ,F. ) K ··--~
l
Démonstra,_tion. Il est immédiat que (2.1) est un sous-complexe fort exact de (1.8)
0 n+1
d'autre part C (G ,E)K est relativement injectif comme on le voit en repre-·
d0 1 d1
o~ c 0 (G,E)K --.'>' C (G,E)K - - : ; .
" n
ou d est défini oornme a' la proposition 1.5 et ou' Cn (G,E)K est l'ensemble des
F ~ cn(G,E) vérifiant
Remarque_ 2.1. Ch peut aussi imposer aux éléments f de t"(Gn+l ,E)K la condition
supplémentaire suivante
-1
0 si gi gi+l <: K pour un i O, •.• ,n-1
0 si gi E K pour un i = 1 ,. .. , n
2 - 2 Re(g.e n 1 e n )
(g.e / e )
n n (g.e n - en len ) + 1 •
G est moyennable ; si G est de Lie, cela signifie encore que sa partie semi-
simple est compacte.
189
[37] ou [4.1] ; disons seulement que G est dit moyennable s'il existe une forme
linéaire f'1 sur l'espace r b( G) des fonctions complexes continues bornées
sur G, invariante par translations~ gauche et vérifiant !' (1) et
f (f) ~ 0 pour f~ 0; une telle forme est appelée moyenne invariante.
D'après [27], § 2.6, il revient au même de dite qu'il existe une forme linéaire
la dualité
""'
''----- + L (-1)i. '/) (g,, .. ,gi-1'g,g-1gi'"'gn) + (-1)n+1 't' (g,, .. ,gn,g)J dg
i=1
<y•'f''>
Résulte immédiatement du théorème de Hahn-Banach.
de G - modules unitaires Et (sur ces notions, voir par exemple [27]). On sup-
Alors _!f(G,E) = 0 .
Démonstration. D'après le lemme précédent il suffit de montrer que ..::. '(, o/ >
est nul pour tout 'f <:: Zn(G,E) et tout 'f' ~ Zn(G,E'). On se ram(:ne aussitôt
au cas d'un cha.~p constant d'espaces hilbertiens (cf. [26]), c'est-à-dire que
/ / <::..<-f(g1 , ... ,g )(t) .o/(g1 , ... ,gn)(t) >.dt. dg1 ... dgn 0.
K T n
191
Utilisant la propriété (vii) du n° D.2.2, on peut identifier y' et 'V a' des
éléments 0 et •r de LÎ 0 c(T, LÎ 0 c(Gn,F)) et L2(T, L2(K,F')) et on doit
montrer que
\.j/(t) ~ Z (G,F').
n
Montrons-le par exemple pour cf (t) • I l suffit de montrer que pour tout 'f E
Cn(G,E) on a d<p(t) = d(_{f(t)) pour presque tout t ; notons U et Ut
les représentations de G dans E et Et ; on a
±
i=1
(-1)i.u>(g,, •• ,gigi+1""gn+1)(t) + (-1)n+1<f(g,,..,gn)(t) ;
1
pour presque tout (g1 , •• ,gn+l't), le dernier terme est égal~ i((t)(g1, •• ,gn)
en vertu de la propriété (ix) du n° D.2.2 appliquée avec X = Gn+l , Y = Gn ,
sont exactes et fortes, d'o~ des suites exactes longues faciles à écrire avec
des Extn.
(isomorphisme aleébrique).
193
Corollaire 2·. 5. Tout 1 - cocycle continu borné ~ valeurs dans un G - module uni-
1
taire est un cobord.
Démonstration.
O+)
(i) - > (ii). Soit f" une moyenne invariante sur t'b(G), fun 1 - cocycle
faiblement continu et borné de G dans E' ; pour tout e E E définissons un
élément <f e de rb(G) par '-f e(g) = < f(g) , e > ; alors f est le
cobord de l'élément u de E' défini par < u,e >
(ii) =====';> (i). Posons X Yb(G) , E = x/Q .1 E' est l 'enaemble des
j-< E X' vérifiant f ( 1) O • Soit f' 1 €: X' tel que /A 1 ( 1) = ; dé-
finissons un 1 - cocycle faiblement continu borné f de G dans E' par f(g) =
g.f,-? 1 ;il existe f" 0 EE' tel que f(g) = g.r 0 -;-< 0 ;alorsla
forme linéaire r = f" 1 - f< 0 est G - invariante et vérifie /-'- ( 1) = 1 ,
donc G est moyennable.
A
Proposition 2.9. Si la représentation triviale est un point isolé de G (on dit
alors que Ga la propriété (T) de Kajdan), on a R1(G,E) = 0 pour tout G-
module unitaire E.
on a facilement
195
c~
?\
(g) -r?\C1>>li.r?\c1> + 1~
uniformément sur tout compact ; la représentation dans la somme hilbertienne
des K contient faiblement la représentation triviale, donc la contient au
?\
sens habituel, ce qui est contradictoire.
Comme la suite ("1-'n(1)) est bornée, elle contient une sous-suite, encore
notée '}' n. ( 1) , convergeant vers une limite 1 ; alors t' (g) converge
K ?\
uniformément sur tout compact vers 1 -Il f(g)ll 2 ; cette dernière fonction
est de type positif, donc bornée, f est bornée et il suffit d'appliquer le
corollaire 2.5.
Notice historique.
(3.2) (sI7)(g1 , ... ,g 1 ) = (u(r) - r)- 1 . 2-C-1)i+1 (F(g1 , .. ,g. 1 ,g,g., .• ,g 1).dµ
n- i= 1 J 1- 1 n- /
Corollaire 3.2. Soient E et F deux G - modules (E étant tonnelé) tels que les
actions de Z(G) sur E et F soient deux caract(ires distincts ; alors
Ext~(E,F) = 0 pour tout n ~ 0 •
197
Extg(E 1,E 2 ) •
Hom ( G ,é) s'identifie a Hom( G , l (Hom( (' 1 , l~)))
puis a
/'
Démonstration. (i) Pour tout voisinage V de i!. dans G , notons PV le projec-
/'\
teur spectral associé a, G V ; soit f un n - cocycle continu ; PV o f est un
cobord d'après la proposition 3.3 ; enfin PV c f tend vers f suivant le filtre
des voisinages de ~ •
(ii) E contient faiblement la représentation triviale, donc H1(G,E) est non
séparé (corollaire 2.3), donc de dimension infinie (proposition 2.4).
Notice historique.
La proposition 3.1 est une simple adaptation des résultats analogues rela-
tifs aux groupes discrets ; elle semble due à l'auteur de ces lignes ainsi que
plusieurs de ses conséquences (propositions 3.2, 3.3, 3.4).
200
g ~ G et x EX on pose
,\ (g,x)
On note E un H - module ; on va démontrer des " lermnes de Shapiro " dans diver--
ses situations.
(g .f)(g)
0
w est continue et son support L est compact ; <f est borélienne et transforme
tout compact en une partie relativement compacte ; v.J 'f est borélienne, a sup-
D.1.4) l'élément
ce qui montre que l'application b t-----?>fK est continue. Les diverses fK dé-
finissent un élément de ~(Gn+ 1 ,E) qu'on note w(b) ; on a donc
(4.1)
et w est une application linéaire continue de B dans <t'(Gn+ 1 ,E) ; enfin on vé-
CQFD
(4.2)
202
par
(unf)(h0 , ••• ,hn) f(h 0 , ••• ,hn)
qui ne sont pas mutuellement réciproques mais donnent des isomorphismes en co-
homologie (corollaire 1.1). D'autre part on a des isomorphismes mutuellement
réciproques de complexes :
'.4.8) = I Gn+
1X.(g~ 1 g x 0 ) ... ,X(g~ 1 g xn).tf(r(x0 ), .• ,r(xn)).dx0 •.. dxn
'
ou X est une fonction continue a support compact d' inté1.:;:r·u] e 1 sur G ; ces raor-
H* (G, Ind
c
E) et H* (H,E).
(4,9) 4>(h1•···•hn)
(
Corollaire 4. 1 . Soient ~: un H - module quasi-·complet et A un G - module tonne16
'r} Il >, 0 •
rollaire D. 1 .
204
section continue 6 au dessus de u:+' On va voir qu'on peut alors réaliser Ind E
c
coillllle espace des sections continues d'un fibré vectoriel de base X.
Pour tout g <: G l'application x ~ g. G'(g- 1x) est une section continue
On posera
r. (g)
l.
g. 6i ( p( g -1 ) ) 1/ g E P-1( u.l. )-1
À. .(g,x)
i, J
() i(x)-1 .g. û/g-1x) V g" G
-1
(g,e) A./ (g',e') ~3h1: H g' g h e' h e ;
(x,f)
CL(g,x) CL(G°.(x), f)
l.
( il")
rappelons que ceci a lieu si G est séparable, métrisable et de dimension finie
(cf. [97]).
205
L'action de G devient
(g.F)(x)
ou encore
Lemme 4 .2. Si p admet une section locale. continue, le lemme 4. 1 est valable
1
sans supposer E quasi-complet.
(4.11)
CQFD
On obtient la
Proposition 4.2. On suppose que p admet une section locale continue ; alors
(4.12) lJ)(h ,. •. ,h )
1 o n
(4.13)
206
/..,.....·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
207
o..::>
n° 4,3, Cas des G - modules induits au sens C
f{g}{h) h. f{g}
CQFD
On sait [13], § 6.2) que p admet une section locale Cc<> ; on peut donc
~emargue 4.1. Lorsque Gest de Lie, on montre comme a' la proposition 4.3 et
ex;
en utilisant le lemme D.12, que (Iid E) Ind E .
·.><>
Remar~ 4.2. On peut démontrer que I~d E est isomorphe a Lf0 c(X •r, E)
(o~ r est une mesure positive quasi-invariante sur X) avec des formules ana--
logues ~ celles du chapitre I, § 5,
210
1
Notons ~ le caractère réel de H défini par ~ (h) = ôG(h)/ôH(h) ou
ôG et ôH désignent les fonctions modulaires de G et H ; définissons une fonc-
tion strictement positive f sur G par f(g) = f(r(g- 1 )) o;J. r a le.
sens défini au début du paragraphe ; f est une f - fonction au sens de
[134], Appendice 1 , donc définit une mesure positive quasi-invariante f' sur
X caractérisée par
r 'P
G
(g). f (g). dg lx cf (x). df (x)
ou
On a
o( (g,x)
•
si g' = x • On sait qu'il existe une mesure invariante sur X si et seulement
si ~ =1
Considérons d'autre part un H - module de Banach E muni d'une représentation
t'V
U de H par des opérateurs isométriques Uh ; notons E le même espace E muni de
la représentation h ~ ~h f'J (h) 1/P. Uh . On définit comme suit le
G- ~ êp induit au sens Lp par E (cf. [ 134], 5. 1. 1) : ~ toute f E
'V
I~d E on associe une mesure positive f'f sur X caractérisée par
"-'
on note ~p l'ensemble ( sous--espace vectoriel de I~d E des f vérifiant
1/p
j/f Il Gp f<r(1) < + o0
enfin on fait opérer G dans ~p par translations~ gauche on notera t(P
la représentation (isométrique) obtenue.
211
f (g)-1 • Ur(g) Il P
F(x) f(tf(x))
1/p
f(g) = p (g) . U
r(g- )
1 . F(g)
(g.f)(:x:)
et on a
/(g.f) t' (r)
On posera
ê L\X •f')
c
0 1. f f e 1f (f) = 0};
f0 est un sous-G-module de /:! • On suppose ~ partir de maintenant qu'il
n'existe aucune mesure invariante bornée non nulle sur X ; alors ,E!G = 0
L.'
est un 1 - cocycle continu de G dans <... 0 , i.e. y;,_. E
(4.19) 0 --·~
Proposition 4,7, S'il n'existe aucune mesure invariante bornée non nulle sur
T(F) I U
6 (x)
. F(x). df (x)
Remarque 4.4. le. proposition 4.6 ne subsiste pas si X n'est pas compact ; pre-
nons par exemple H = { 1} et p =2 ; alors 22 L2 ( G) avec la repré-
sentation régulière gauche ; si Gest moyennable, H1(G ,E: 2 ) est non séparé,
donc de dimension infinie (cf. proposition 2.4 et corollaire 2.4) ; par ailleurs
pour SL(2 , 1R ) , H1( G , E2 ) est séparé et non nul (cf. proposition 8.5).
Notice historigue.
Les divers "lemmes de Shapiro" ont été démontrés par plusieurs auteurs
Pinczon et Simon [103] pour G de Lie, H cocompact et pour la 1-cohomologie
1ind~
des représentat:i:Onïirunrtaires ; Casselman et Wigner [18] pour G quelconque,
H admettant une section locale continue et pour la n - cohomologie des repré-
sentations induites au sens continu ; J.Pichaud [101] pour G quelconque, H
cocompact et pour la 1-cohomologie des représentations induites unitaires ;
P.Blanc [6] pour G et H quelconques et pour la n - cohomologie des repré-
sentations induites au sens Lfoc ; J.Pichaud [102] pour G et H quelconques
et pour la n - cohomologie des représentations induites au sens continu ou
co0.
214
ou L est le complexe
..... . ,
on doit montrer que
est.fort.
Enfin la condition (ii) ci-dessus est remplie dans chacun des cas suivants
a) H est isomorphe ~ 2 et op8re trivialement dans E
b) H est tm groupe de Lie ayant un nombre fini de composantes connexes, et E
est tm H - module produit tensoriel d'un H - module de dimension finie par
un H - module trivial complet.
U(f' ) - I soit inversible dans Hom(E,E) (on a noté U la représentation dans E).
(s11f)(g, •.. ,g 1)
o n-
1
(U(}'f) - !)- . ~
.?--
n-1
(-1) 1 0
. r·
f(g , .. ,g.,hg., •. ,hg 1).dM(
l l n- I -
1=0 ._,
0 si q ;::
admet une homotopie contractante formée de H - morphismes, donc que L est fort
é (s(x).r(-c) - r(·d)
- le 2 - cocycle X obtenu est borélien et localement borné, et on doit le
régulariser comme indiqué~ la proposition 1.7 pour obtenir un 2 - cocycle
continu.
0 .
n° 5.3. Exemples.
tibles de G selon Mackey (voir par exemple [83], ch. III). On choisit une
lt'"
orbite X de A dans B , un point x0 de X dont on note S le stabilisateur dans
A ; une représentation unitaire irréductible <i de S ; on note f la représen-
tation de B S définie par p(b s) exp (i <. b,x0 > ).6"(s) ; alors
la représentation 'iï de G , induite au sens unitaire par p, est irréductible
et ne dépend que de X et 6 et,inversement, les détermine entièrement ; si de
plus l'action de A dans B'il' est régulière (en ce sens que toutes les orbites
sont localement fermées), on obtient ainsi toutes les représentations unitai-
res irréductibles de G.
Remarque 5,3, Le cas d'wie orbite dont l'adhérence contient 0 est plus délicat
on peut démontrer (cf. [48]) que si A est wi groupe de Lie simple connexe et
si B ne contient aucwi élément A - invariant non nul, alors H1(G,E) 0
pour toute représentation unitaire irréductible non triviale sur B. Ceci s'ap-
plique en particulier au cas du groupe de Poincaré et d'une orbite conique ;
dans ce cas on a aussi H2(G,E) = 0 ([108]).
cv..>
b) Cas des r~ésentations induites ~ C
*
comme immergée dans B ). Les corollaires D.4 et 5,3 montrent immédiatement
que :
Remarg~ 5,4. (Pour plus de détails, voir [51]) Dans le cas o~ x1 = x2 (on
les note alors X), la remarque 3.1 , la suite exacte de Hochschild - Serre et
le lemme de Shapiro donnent wie suite exacte
219
Ext~(v 1 , v2 )
·.'Il
(ii) prenons pour G le groupe des déplacements de If-. avec
A = SO(n) , X = sphère de rayon ,> 0 , S = SO(n-1) ; alors
est égal a 0 si <J
1
~ .:;-
2
et ~ 1 si û 1 ,.,__, C 2 ,
avec 1 - cocycle non trivial <f1 défini par
si 0 ou
0 dans tous les autres cas
aussi [ 110] ) .
Notice historique.
Comme au chapitre I, § 13, on dit que les F(n) sont les foncteurs dérivés
~ droite de F en se plaçant dans la catégorie relative définie par le fonc-
Démonstration. La suite
est une résolution forte relativement injective aussi bien dans CG (propo-
C<>
sition 1.3) que dans CG (corollaire D.2).
(6.2)
0 OO G 1 <-><--' G
0 - - 7 ' ((E ) ) ~ ((E ) ) -----"' ......
Notice historique.
définie par
w.
g
g 0 f(g) 0 ( /\p il )-1 " /\p À -1 •
g ,g
f(g)
l'assertion est facile à vérifier à l'aide des formules des §§ E.3 et E.4.
_(}_ P(M,E)
224
(w(b)).
. g
(v.g.s.g- 1 ,b).
g
(7,2)
et il est facile dt voir que cet isomorphisme est bicontinu ; de plus le com-
plexe des .ClP(M,E)G est fort puisque ses él~ments sont de dimension finie.
Il suffit alors d'appliquer le lemme D.3.
Démonstration. On a
En effet Hom(E,F) est complet (cf. § D.1) et d'autre part (proposition 1.8)
~
Remarque 7.1. On vient d'utiliser un isomorphisme entre H (g, K, E) et la
cohomologie du complexe des .D.P(M,E)G; ceci a d'autres conséquences intéres-
santes. Notons G un groupe de Lie compact connexe, Kun sous-groupe fermé con-
nexe, <L le G - module trivial ; notons i l'injection canonique de
(l P(G/K)G dans (L P(G/K) et j l'application en sens inverse définie par
j(w) = Jg.w .dg ; j ,, i est l'identité et i o j est homotope~ 11
d'ou'
226
.lf $ i ,:e de J!.. , Gu ·un groupe de Lie d'algèbre de Lie ~ et tel que le
sous-groupe d'algèbre de Lie .lf soit encore K ; on voit immédiatement que
d'ou'
:il ~
H!I- (G , Q ) "'-"" H (g, .lf, <[ ) "" H {.g u' .lf, ([
avec
f (e}(m} e
p+1
~ . /'-
.c_ (-1) 1 • f(m , •• ,m., .. ,m 1)
i=o o i p+
Construction de (uP).
(7.5) /\Ôf)®e
p
la dérivation ~ ~ la variable m.
s(i) 1
car
p+-1
~ i .f
u p+-1 (?-(-1) @ •• ®f. 1 @1@f . . @f ®e)
1=0 0 1- 1 p
ou
(7.7)
p '
(Ü F)(X1, .. ,Xp)
•
2=6
s E
f s· dp 1
dt1" .dtp o .. o
F(exp t 1X
s( 1)
, .. ,exp t X
P s(p)
).
Construction de vP.
On pose v0 =id; supposons maintenant p~ 1 . Comme M est difféomorphe
à un espace IR. n , i l existe une famille de difféomorphismes Jt de M , pour
différentiable G(~0 , ••• ,~p) (voir notations aun°14.1). Pour cela on pose
229
ou'
a)
(7.a)
(7.9)
Proposition 7.3. Les formules (7.5) (ou (7.6)) et (7.8) définissent des G -
morphismes de (7.4) dans (7.1) et vice-versa, qui donnent en cohomologie des
isomorphismes mutuellement réciproques entre HP(G,E) et HP(g:, K, E). Les
(1-t)X .
231
et on a
1 1 1 50 'f
v1 u 1 f V u do <f V do 'f f
1 1
on voit de m~me que u V w L•..I pour toute u.I ~ Ker 5 1.
CQFD
Il résulte de la que l'application
définie par
on a donc
F(g)
-
j 6(0,g) W
F(exp X) f 0
1
<WL"(t)'T (t)> .dt
1
O
1
exp tX. <. '/J, n- - 1 (1\~xp
1 '
tX( T (t))) >. dt
F(exp X) 1
0
1
1
exp t X . <. '/J, fi -1("-r'(o)) > . dt
(7 .11) F(exp X) i 0
exp t X. < qJ , X > . dt .
En résumé :
Proposition 7.4. les formules (7.10) et (7.11) (ou (7.12)) définissent deux
isomorphismes mutuellement réciproques entre d'une part les 1 - cocycles C=
sur G nuls sur K, et d'autre part les éléments de z1{K, K, E).
233
on a
0
cf (X,Y) -lJ([X,Y]) .
- SU(p,q) , p, q )• 1
- so0 (2,q) , q = 1 ou q ~3
- Sp(n , IK n;
11"
- SO (2n) , n ?- 2
de Ho~e (!, , 1R par u = ~(Du) , puis un élément cf:. de Ho!\:_(/\ 2..P. , 1(._)
2 ïî 1
par
<f" (X,Y) U([X,Y])
autrement dit f est la détermination continue (dont l'existence n'est pas évi-
dente a priori) de
Ceci, malheureusement, n'est pas trùs pratique pour faire des calculs explicites,
car la décomposition g = k p d'un élément quelconque g n'est pas très facile
235
a écrire. Mais on peut remarquer que si l'on a une fonction v' c:- c°' · (G , <i
vérifiant les conditions suivantes
1) v'IK u
2) v'I p >0
3) v' (k.p) u(k).v'(p) 'tf k <: K, p (': P,
alors
v•(g)/jv•(g) 1 = v(g) .
v' ~
g ,-- . ~ det·(' Tg vérifie les conditions 1) à 3) Par conséquent les
formules
(7.13)
f( 1, 1) 0
l'isomorphisme de Van Est (on a noté <P l'objet associé comme indiqué plus
vérifiant g j g
l'ensemble des matrices
J(·
j et det g
\
ou j = ( : 0
-I
) ; K est
0
k ( k,,
0 k22
u'(k) (det k
)p+q
11
Mais il en existe de plus simples, à savoir
v"(g)
f(g' ,g")
dans ce cas l'expression sous le signe " log " a une partie réelle ) 0 , et
" log " signifie " détermination principale du logarithme "
237
0 sinon
d 1 0Ù
D'autre part
C.:,x (Gp+l Hq (M E))G
' top '
(cela se démontre comme à la proposition 5.1 en utilisant le lemme E.1
et le fait, démontré dans [92], § 4.13, que M est produit d'une variété com-
pacte orientable par un espace 1!\ n).
D'oÙ
'EE'q '"'-' HP(G , Hfop(M,E))
Mais, d'après les§§ E.1 et E.3, Hqtop (M,E) est isomorphe~ Hqtop (M)~'E
et l'action de G sur Hqtop (M) est triviale ; par suite
Proposition 7.7. Il existe une suite spectrale (dite de Van Eat) vérifiant
• }f tf
n° 7.7. Relations entre li {G,E) et li (g_, E).
(7 .14) --.">
't' ( t) ! .t e
u.U(X)
. du. 'f (X)
et.u(x) _ 1
. lf· (X)
-'o u(x)
tre que g. c). - r:< est une constante qu'on note - f(g), de sorte que
- f(g) \1 g' ':: G
240
~ p est quelconque.
/"•../ p
Proposition7.10. Si H~0 p(G) 0 pour p 1, ... ,m, u est bijectif
1
pour p = 1, •.. ,m.
sion finie.
Notice histori~.
sition 7,7) sont d~s à van Est [125] ; la remarque 7.1 est due à Chevalley -
Eilenberg [19] et a joué un rBle historique important (voir !'Aperçu histori-
que placé au début du livre). La description explicite de l'isomorphisme de van
Rappelons qu'un groupe de Lie G est dit de type (R) si pour tout g E G
l'opérateur Ad g dans E. a toutes ses valeurs propres de module 1 ; alors
G/rad G est compact.
(rés1~
Proposition 8. 1. Soit G un groupe de Lie connexe de type (R). Les G - modules
unitaires irréductibles E vérifiant Hl(- (G,E) Io 0 sont en nombre fini et
de dimension 1 •
/'. k
Démonstration. a) Notons XG l'ensemble des E €:. G vérifiant H (G,E) Io 0
dans H et cette orbite n'est pas réduite à 0 ; mais G opère dans H par des
opérateurs dont toutes les valeurs propres sont de module 1 ; d'après [93],
cela entraîne que l'action de Gest distale, et en particulier que S ne con-
tient pas 0 ; alors le lemme D.18 et le corollaire 5.3 montrent que ~(G,E)
A 0
A® E J A @. E ) • • . . . • _) .A 1 ~ E .) 0
( r ([. Q..
et on a
(A. 1 ® Ê)/(Ai Q9 Ë) AJ B. ® E
1+ ~ <L 1(_
H'-t (G/H A ® E 0
2 c
0 etc.
Remarque 8.1. Dans le cas des groupes de Lie résolubles non de type (R), la
situation est très différente et plus difficile ; on sait seulement que si G
244
B1(G,E) n'est pas partout dense dans z1(G,E) sont en nombre fini et de di-
mension 1 (voir [21], th.,V.6) ; de plus H1(G,E) n'est pas nécessairement
séparé, car E peut contenir faiblement la représentation triviale, comme le
montre déjà l'exemple du groupe affine de ti\ .
Remarque 8.2. Les assertions de la proposition 8.1 et de la remarque 8.1 rela-
tiTes aux G - modules unitaires irréductibles sont encore valables sans modi-
fication pour les représentations unitaires factorielles ([21]).
remarque 5.1. Ensuite on utilise le fait que H1(G,E) "-' H1(g,E) (proposi-
tion 7.9), que l'action de !!. [g,g] sur E est triviale, et enfin la
sui te exacte
où les termes extrêmes sont nuls en vertu du corollaire 4.2 du chapitre II.
!
Proposition 8.3. Si Gest simple, d'algèbre de Lie g_ distincte de
1
su(n,1), on a H (G,E) = 0 pour tout G - module unitaire E.
so(n,1) ou
finit ~, f! , f'0 comme au n° 4.5 ; d'après [132], § 7.6.6, f' est donné par
['(man) a 2 f,
O ---7- H1 (A , (. f' ) ---7 H1(AN , <[ (? ) ·-7 HomA(N , ([f' ) ------'.7 H2 (A , 6:p ) ;
comme p est un caractère non trivial du groupe abélien A, les termes extr~mes
On a donc démontré la
Exempl~.
1
modules simples avec H non nul ; ils sont unitaires mais non de carré
intégrable ; leur somme directe est un quotient de [° 0 (cf. n° B.11.2,
cinquième cas avec 6 = o , j/ = 2).
15.2).
si V+ f = 0 Q 0
si v+ t 0 6 ./: 0
Notice historique.
§ 9. Compléments divers.
<CO
no 9.1. Utilisation des fonctions C sur les groupes localement compacts.
et que pour tout n , G/kn soit un groupe de Lie ; alors G/kn est une va-
riété. On définit C~ ( G)
c
comme limite inductive des C
c
= (G/kn ) , puis
C~~(G) comme ensemble des fonctions f continues sur G vérifiant
CX0 (G,E)
c
lim
__.,.
c""'"
c
(G/kn . E)
exemple :
(i) Pour tout G - module complet E, la suite
o<' ,_,,__. 2
0 ·~ E ---7 C (G,E) ·-> C (G ,E) -"> ......
lim (c00
__,,,,. (G/kn , E) n F)
3) Tout groupe de Lie produit semi-direct d'un groupe !P. n par un groupe
simple connexe a la propriété (P) (cf, [48)),
Notice historique.
Les résultats du n° 9,1 sont dds à J.Pichaud [10~] , ceux du n° 9.2 ont
été attribués à leurs auteurs respectifs dans le cours du texte.
253
nes sui tes exactes, Certains résu.è tats sero:1t adr.ùs sans démonstration ; le
lecteur intéressé en trouvera des démonstrations par exem1:>le dans [40], ch.I,
§ 4. 'l'eus les modules considérés ci-dessous sont des m,idules sur un anneau
fixé.
Définitiqn A.1. Une suite spectral_()_ est ui1e suite (Er , dr) ou"
r = o, 1, ••.
Er est U1! module et dr un endomorphisme de carré nul de Er , ce dernier
étés suivantes
mor~>hisme canonique
{'t) cette condition définit en réalité les sui tes spectrales di tes " de premier
quadrant Il ,
•
nous considérons uniquement celles-ci pour simplifier l'exposé
On a
Bp,q Ëp,q c zP,q zP•q Ep,q
0 < 0 < 1 1
c 0
c 0
morphisme canonique
zP,q (Tp'q)-1(zP•q)
2 1 2
0 zP,q Zp,q c
2 0
r. zP,q
r r
0 c zp,q
0
Proposition A.1. la suite ci-dessus est finie pour tout (p,q) plus précisé-
ment on a
255
(A. 1)
(A.2)
Corollaire A.1. On a
En particulier
Eo,o Eo,o V r 2
·"'- ~
OC> r
E1,o /'.._/ El ,o 'rf r ~2
<>"' r
Eo' 1 Eo' 1 V r ~ 3
= r
Représentation l"(Taphigue.
On représente souvent les Ep,q par des points du premier quadrant d'un
r
plan, par exemple, pour r 2
2. -
3 1
f2'
·t. 3
256
zP•O
OO
(A.4) Ep,o
2 --
?> EP•o
,,
~ .. •.. • ~ Ep,o ~ Ep,o
p p+1
(A. 7)
(A.8)
En particulier
Cas de dégénérescence.
lm d~r,r-1 0 pour r ~ p + 1 ou r = 2, .. ,m
r
zPrO pour r~2
r
(ii) pour r~ 2 p ~ 0 •
est dit filtré si l'on s'est donné pour tout p des sous-modules de AP
(A. 11) ) 0
de façon que
(A.12) 0 .
p' q E IN :
z;•q Arq !'1 ( dp-1-q )-1(A~;+ 1)
On démontre qu'on obtient ainsi une suite spectrale pour r?- 0 , i.e. que
On a en particulier
zp+1,q-1 Ap+q zP,q
-1 p+1 0
d'ou'
(A. 13)
(A. 14)
En résumé :
.f
· ';> H (A)
ou encore, si E~'q est facile à déterminer
Ep,q ) Hp+q(A)
2 p
-~ *
H (A).
260
(A.12) de If(A)
et on a
(A. 18)
infinie
(A.25)
Cas de dégénérescence.
En particulier
p 1, ... ,m-1.
avec en outre
\
d 1 ou une suite exacte
y p >,. 0
pourp=O.
On démontre de même que
V q~O
264
§ A.5. Suites spectrales associées à un bicomplexe.
vérifiant
d 1 d" + d" d 1 0 •
p~m
On a un isomorphisme évident
(A, 27)
rrJ!lm
q ?- m
265
(A.28) JélrP
On démontre que par l'isomorphisme (A.27), 'd0 s'identifie a' d" par suite
'E~'q est la cohomologie de K pour d" :
et
En résumé on a la
Notons respectivement H'p H"q (K) et H"q H'p (K) les cohomologies des
complexes
266
====? H ~(Tot K)
On notera que dans les deux dernières formules interviennent deux fil-
trations, en général distinctes, de Tot K , On utilise souvent ce résultat
dans la situation suivante
V p ~ o
267
PRINCIPALES.
§ B.1. g_ - modules.
"isomorphes" ou "équivalents".
0 XE _g.
- on dira qu'un E. - module E est guasi-simple si pour tout '1J t Z(Ec) (centre
- on notera I'\ l'augmentation de ·U(_g_) , morphisme de 'L( (_g_) dans 1f2, qui
A
On se donne maintenant une sous-algèbre de Lie h de _g ; on note h l'en-
semble des classes d'isomorphie de h - modules simples de dimension finie ;
A
pour tout _g - module E et tout ô € h , on note Eô la composante isotypique
la classe des (g,.h) - modules est stable par les opérations : sous-module,
avec '1
(i) E*(h) est la somme directe des E0H et est un (.g:,_h) - ~odule admissi-
ble ; on le note E ;
~
(ii) E est canoniquement isomorphe ~ E
,,...,
(iii) si E est unitaire, E lui est antilinéairement isomorphe.
Démonstration.
a) Montrons que tout sous-_h-module A de dimension finie de E ~ est i:1clus
)f
dans E9 E0 • L'ensemble A' des éléments de E annulés par tous les éléments
de A est un sous-,h--module de codimension dim A ; comme E est .h-semi-simple,
A' admet un supplémentaire .h - invariant B de dimension finie, donc inclus
dans un sous-espace de la forme E0 $ .... E!3 E0 ; si ô fc ô 1 , ••• ,ôn ,
Jf 1 X- n
on a E0 ( A' ; donc A c E0 + + E5
1 n
Lemme B.2. Si E et F sont des (_g,_h) - modules, Hom (E,F)(h) est w1 (g:,h) -
1
module.
est un E. - morphisme qui envoie Hom (E,!!~.h) dans Hom (F,E)(h) ; on définit
de m~me T' : Hom (F,i)(.h) --. Hom (i,i\11) = Hom (E,F)(.h) et on voit
facilement que T et T' sont mutuellement réciproques.
271
fiant
(i) (Ad k.X) .e k.X.k-l .e X <'o E. eE E
X.e d (exp t x)
.e 1
dt t=O
/\.
Dans ces conditions, pour tout ô E K , l'opérateur P0
On définit de façon évidente les (g,K) - modules admissibles, les (g,K) - mor-
1 ~mme B.5. Soient E et F des (g,K) - modules faisons agir _g_ et K dans Hom(E,F)
272
(X,u) ,___ X ~ u - u o X
(k,u) ~ k ou o k- 1 •
L'ensemble Hom (E,F)(K) des éléme~1ts K-finis de Hom (E,F) est un (_g:,K) -
module.
Vérification facile.
273
H(K) est la somme directe des P5 (H 00 ) ; le (E,,K) - module H(K) est admis-
sible si et seulement si H l'est ; simple si et seulement si H est irréductible.
On dit que deux G - modules hilbertiens sont infinitésimalement équivalents si
les (g,K) - modules associés sont isomorphes ; pour les G - modules unitaires
cela équivaut ~ l'équivalence unitaire des représentations. On dit que H est
On notera
,....
G l' ensemùle des classes d'équivalence infLLi_ tc.\simalo do renrése;, ~u tions
finition D.8).
275
R+ = 6 + <33 /\ +
f Ec = Pl!!c (9 f = demi-soi!lllle des racines positives
Be = forme de Y.illing de Ec
On a des décompositions
m $ h Ql Il
+
-c ~ --c
""1l!c
n h & +
Ec Eli --c Il
-gc ~
:t ::! :!;
n lfl .!1
~
.!!m
-c
tout UJ f Z(~) on a cp ' ( (,v ) t: U (hc) ; on peut donc considérer cfJ 1 ( 1..v )
comme un pol:1rnôme sur h I'> ; posons
--c
Alors <P est un isomorphisme d 1 algè.· l:Jres (dit de Haris!l-Chandra) de Z(Ec) sur
l'ensemble S~)
w
c des polynômes sur n: invariants "!Er Wc .
He )\(H).e V H~ .hc
Xe O VX f n+
~
'/). (E.) .e = E
\ Il ,,
ou 1\ est un élément de -c
h"' (le plus haut poids de E) ; alors E est quasi-
sont isomorphes. Rappelons que les poids dominants (= plus hauts poids) des
.À(Ho1.) ~ IN
278
notations du § B.5.
Soient V un élément de ~ * , 6" une représentation unitaire irréductible
(B.2) f X
11 f(k)ll 2 • df ck.) < + <-'°
(u 9 11 (g). f)(g')
1
(ii) E 6 _ 11 es'• i.Ul (g_,K) - !n·:dule admissible admettailt une müte de composition
finie.
279
·""'
(iii) E
6,V
= E
~
:;i
1 _V
(iv) Associons ~ toute Ho.o f € une application linéaire Tf de U (g)
~V
dans 'X6 définie comme suit on considère les éléments u de ·U(g)
particulier si l'un est simple, l'autre l'est aussi et lui est isomorphe.
( vi) Supposons JI imaginaire pure. Alors E 6", v est simple dans chacun des
(x) Tout (g,K) - module simple est un sous-module d'un E 6 V, et par suite,
'
est admissible (théorème du sous-module de Casselman).
(xi) Pour tout (g,K) - module simple de dimension finie V, il existe un unique
J) + r ~-
On choisit une section borélienne s pour l'application canonique de K sur
K/M BB HBJe ) 1 1 QJ!d ifQR tROllHPO (19etée âlrrn À ]a j AlÇIJ 1e (1er)) :pee1 €1 ie
.. t
Sn» B1lp u/M'ltl et on définit T par
T(f) r
.; X
ïf (s(x)). f(s(x)). df (x) Vf 6 H6
V'
,
V V
T est bien un G - morphisme car, prenant g E G et posant
man
2
on a d'abord (d'après [132];7.6.6) , dt'(g- 1x) a t' dt' (x) , d'oÙ
281
'ïl (g). /îl (s(g- 1x)). f(s(g- 1x)). df'(g- 1x) = ï1 (g).T(f)
B. Par définition, les (g,K) - modules tempérés sont les composantes simples
par ce procédé une fois et une seule tous les (g,K) - modules simples.
n° B. 7 .1. l'l"otations.
. cos t sin t }
(
K est l'ensemble des matrices -sin t cos t
A Il Il ou a est réel ~ 0
N ou b est réel
M = l I , -I ~ 0
Ec = sl (2 'ce)
Pour tout m ~ Z
f ( ~ -~) X
c
0 )2 + - (_~
-1
~) '
Ei )
-1
ou +
on a
2 Ei X
t
283
f {g. (
a b )
sg~a. 1ar"-1 • f(g)
O a- 1
ri c
ou Sg a {sg a)
L'espace HG,V a une base orthonormée formée de fonctions propres pour l'
action de K :
on a
eimt. f
m
On a
f;lDm pour m€24i'. + 6"
E(v IK
Sui te de composition de E g, /1 •
et irréductibles ; notons-les E+
6 V et Ecf 11 ; le quotient de E 6 JI
( ' (
0
est irréductible ; notons-le E6 11 ; i l est de di-
'
mension finie // , donc nul pour V = O.
(iv) les seuls isomorphismes entre les modules simples ci-dessus sont les sui-
vanta :
E6,Jt'""Ec,-v pour V ~ 2 -~
+ "+ 1
1: ·t-
no
"'r;, V /\./
0
E<1',-il Er;, Il,.,.,, E,...
.. , - V•
E1' V
.
ou Rev) 0 j/ ~ 2, 4, o, •.•
r
ou ile li= 0 Im Il> 0
,If
0
E" ou V t'= IN
E+ E- ou Il€: IN
V V
Il
m E 2 :z. + 1
On démontre (voir par exemple [38], tome 5, ch. 7) que ce sont les sui-
vanta :
E~ (module trivial)
principale unitaire)
j:
E (tout de la série princip!l.le unitaire)
0
~
1 i
! !
i
1 1
1
)(
Dl j1
1
1
!
1
1
{
;
0
286
Classification de Langlands.
no B.8.1. Notations.
X+ , X , C
xo.fm i m fm
X .f ( V+ 1 + 2-m). fm+2E.
E m
on a
c v2 - 1
~,
par f V +1 ' f V +3 ,... est stable et irréductible, le quotient P6
(
est irréductible.
F ({ v est irréductible.
1
(v) Les seuls isomorphismes entre les modules simples ci-dessus sont, en plus
de ceux du § B. 7
288
On posera, pour Re V~ O :
F
6', V { E0v (cf. § B.7)
F
6;v
déjà défini
si o = 0,1
si o /:. o, 1
, VE (2Z+C+ 1), V/:. 0
, VE :!::(2?Z +<"+ 1)
-t-
E- si V€ IN
F
±
V = { G
V
G,v
si V t/ JN , en notant 6 l'unique élément de (2 ;?i'.:tY+ ~~
~
no B.8.3. Liste des (g,ls,) - modules simples.
ou Rel/=0, ImV>O
F
± ou VE' [o , +Oô [
V
F±
V
~ V= 1, 2,.... (représentations de carré intégrable modulo le centre).
289
/'
Schéma de G •
6
i..~~~~___,.,...,.,.,.,,..,....,.......,..,.--rr.-r7f--,.,.,-.,.,....,~,..,....~~~~+-~~~ ......~~-
o-o~~~~-'-'--""'.LI..l-'-'-'-'-'--~....u........_~-'""""'""'-~.~~~x.,..._~~~L-~~~-x~~~~~~~~
v,
0 1 "l ~
N
On définit K, M, A, N comme au § B. 7 ; on note G le re~tement uni-
A- ,,,,.._ /V /V
versel de G , K , A , N les sous-groupes de G d'algèbres de Lie .!f. , .!! , n •i
"'"' ,,_,
M le centralisateur de.!! dans K , F le morphisme canonique de G sur G ; l'ap-
'\.. ~
.on peut démontrer que E6" es~ isomorphe au ~ - module des vecteurs k-
<V
finis de H
6,v
290
n° B.9.1. Notations.
M Il Il
(: a
0
-1 ) ou a est complexe de module 1
-1
Wa un seul élément non trivial ; il opère sur M et A par g ,~ g
1.0. X
ensemble des matrices (
O } ou x est réel
-ix
~
k
s'identifie 'a Q 2 par l'application qui à tout couple (ol ,f) é Q.'
2
X = y + i Z ~y + i r Z
Z(Zc) sur l'ensemble des polyn8mes de deux variables complexes~ et(> qui
sont invariants par les trois transformations ci-dessus ; on appliquera ceci
plus loin avec î. = V , f = () •
On identifie a"
-c
~ (' et M a
À'
a:'. , le caractère de M correspondant a
\
étant
avec l'action
6 = 6 ' , Y=JI'
Ô =-<f 1 , Y =-Y'
o =il', V=6'
J ce qui suppose Y et v ' entiers.
C =-V' , 11 =-o'
,._,
Dualité : E (, 11 E-6",- Il•
Restriction àK:
pour j E tlôl+ IN
(i) Si *
V 4 '! ( 16( + 2 {N ) , E C. // est simple.
Jt
(ii) Si V é 1ô 1 + 2 (Ill , le sous-espace
(iv) les seuls isomorphismes entre les modules simples ci-dessus sont
E+ 'V E+ Eo ~
Eo
6, Il -6,-V ,;, ~· - (1 ,- V
E+ /'-' E
G, V VI<>
\
Jr'
ou Re Il= 0 , Im V > 0
ou iJ= o , 6":;:.o
0
E (."1 V ou
les modules de dimension finie sont les E0,... V avec dim E0 = (V 2 - 6 2)/4 ,
D 1 V( 1/
rente
et Ev,c
'
ou Gé 6!., Vf 1(/+1- IN.
r
cipale unitaire)
c::: ·f
G = - t.
c::: - ') V
c) "L
294
n° B. 10 •.1. Notations.
Restrictions ~ SO(n-1)
m1•··•1\: 1 n1''"'~-1
si n = 2k , on a D so(n- 1 ) cf) D ou
n,, ... ,~ \
- si n E!;) D ou
vérifiant
t
~n )
\
g J g J ou J
det g
295
Sur tout ce qui suit, on pourra consulter [57], [58], [70], [74].
A
Un élément C de M est défini par des entiers n 1 , ..• ,~ vérifiant
on posera 1\:+l + :>c..> • Iil groupe de Weyl W a un seul élément non tri-
On a $
Dm1' ... •ll\c ou
0
E61 11 est un sous-module de si V < 0 et un quotient si v > O.
On pose
s'il est irréductible
dans le cas contraire.
E
- C-,- V
2k+1.
E ' Re V
ou > 0 ou ïte V= 0 , Im V ."> 0 ou ~· = 0 , n1 .~ 0
6,•
ou
v = /n 1 /+1, ••.. , n 2 , n2+2, ..... , n,+1,. ..•.. I\:+k-2, nk+k, i\:+k+l, •....•
0
EG111 est de dimension finie si o'; seulement si Il= I\:+k, I\c+k+1, ..... trivial
Modules unitaires :
il ne l'est pas et on a
pour 1 >1
.{ pour 1 1 •
Tous ces modules simples ont un mllme caractbre infinitésimal X/\ réci pro-
298
(B.7) ~E (,,\ ) - - 0
m
Parmi les E1 (.À ) sont sous-quotients d 1 w1e ml!me série principale les couples
(E1 ( ) ) , E1+1(}. )). Par dualité on a aussi des suites exactes en sens inverse·
sont writaires.
On a E
6,V K
j -- ~ Dm, ' .•• •!\: avec
Il ! (n 1 + t , n2 + ~ , ••. . , 1\:- l + k - i );
dans le cas contraire il admet deux ou trois sous-quotients simples notés E~
.. , tt
.
/ m1 1 s n, f, m2 ~ ... nj ~
mj+1 .s,, IV 1 - j -t b nj+1 ~ ~
'\
lm 1l n, .,:, m2 s ... nj ~ IVi- j +t ~ mj+1 ..:, nj+1 ~ ~ 1\
"'
E0 r.} (li . est un sous-module de ~
E 'J,. t/
si U< 0 et un quotient si tt '> O ; on
pose
E,
,,.v s'il est sipple
F,... {
J," Eor. . clans le cas contraire .
..,•,V
300
E(,V "-"
Eç ,-11
a
E !) V
1
'\/ Ea
v,-v ou a = 0
'
+
' -' X
EJ'<G°, V '\/
Eo(} 'I (/
' ou V :t (nj + j + t , ... ., nj+1 + j - t)
n'p n
p
pour p -1 j n'. =IVl-j+t , V' n. + j - t
J J
F
G,v
0
Er il V 1
'2 ,. • ., n1 - '2
1
n1 + 3
2 , ... ' ~ +t
..... ,
,
J'
~-1
+ k - 5 , 11c-1 + k - t +k+t, ........
2 ' ~-1
,v=t, .... ,n1 -t
0
les modules de dimension firùe sont les E C, v avec V :;>-. ~- l + k - t
ce module est trivial pour o = ( o, ... ,O) , V = k - t ,
Modules urùtaires :
F ,...1
•
,,
V
E ~~ t/
pour il imaginaire pure (série principale unitaire)
FG", v E
f, V
, pour O = n 1 = .... = nj-l <: nj j 1, ... ,k ,
]O , j - t[ (série complémentaire)
avec 1 zéros et (j-1-1) uns E6 1 ,1+t n'est jamais simple ses sous-
Eo E+ E- si 1 0
6 o'21 G 0 ,t 6 0 ,t
Eo Ex 1 si 1 > 0
t1"1,1+t <S 1,1+2
(E+(,, V , E-6"", Il ) •
Posons
E ( ,\ )
0
(B.8)
(B.9)
E+ E- Eo Eo
' .... ,
1, ... ' 1,t 1, ... '1,t 1,. . .,1,t 0,1,. .. ,1,3/2
Eo
O, •.• ,O,k-t
Tous les (g,K) - modules simples ayant un caracti~re infini tésirnal trivial
sont unitaires.
303
A
Schéma de G pour SO (4,1)
0
c X X
3 )1 X X
... .,,
'"" )(
1 "
"
0 V
"
304
no B.11.1. Notations.
( r2
;t 0 ) •
g J g = J ou J
0 -1
v2
~)
0
-V
M est l'ensemble des matrices m
V ( 0
0 0
ou lvl
2i 0 0
a pour base la matrice 0
0
-i
0 -i
0
)
0 0 0
.!! a pour base la matrice
( 0
0
0
0
}
a+ib
~~ib)
0
-ic
sl (3 , ()
Ec
h
-c
est l'ensemble des matrices H
x 1 ,x11 (
2x'
0
0
-x'
x"
0
x"
-x'
0
(: SL(3 , (')
t (3)1 11 -.>. 1 , _)'-À") , t (-1\ '-3)." ')Il - .À') , t (-;Ε - 3,\ 11 , ,\• -.>..'').
I.e groupe W a un seul élément no:r. trivial ; i l opère sur !4 trivialement et sur
-1
A par g ---;;. g
Représentations de M et de K .
A
On identifie M à ; 2 en associant a tout C G" ~ Z la représentation
~
0
y ) r--------!> (2n 1+n2 ) x + (n 1+2n2 ) y
r: 0 -x-y
306
-n ,-n
Ia contragrédiente de est D 2 1 sa restriction à M est n 2 te
Produits tensoriels
n1-n2 n 1+n2+k , n 2+nj-k
n 1 ,n2 n; ,n2
œ
lc=O
D si n1-~ ~
n'-n'
1 2
D Q9 D
n 1-n2
n 2+nj+k , n 1+n2-k si n1-~ ~ n1-~
© D
lc=O
On a
E
(v' E_ ~.-v
f
infinitésimal de E G", V est ;l:' A o~ /'\ = (3 (;' 'V) car a:; = 3 r (cf.
§ B.6, (vii) ).
6= o ,vc:-2'22'.
ou
r:: f. 0
E
&,.v
. )
1
(ici et dans la sui te on consid<:re , etc. a la fois coll!"1e des modules
On a
Eo
6V K
/ n2 /./
'"'
r <C.'- n1 .(<::: - 2 () -
'
Troisième cas G'" f - 32 {/\/* , V 0 • On a
E
G'I V
E~,v /K
() .::< n
1
E12
7(-
*H--
0
0
6', V
0
0
E01
~,v
,.
02
0 0 0 Eli, 11
11 1
EG'/ K
1 /{ 1t
Sixième cas : () E 1 + 3 IN , V E- /}J n ( 3 C - 2 Ill/ ) . <ln a
E 11 0 y.
E
0,11 (
6,v
0
0
E22
.fiv
0
fr
E12
ir,v
)
E 11 / n2 << -t(v+6")<< ç << n1
C,v K
Eoo 0
*
)
c,v
E
5",v·
( 0
0
E11
0
ri( V
E01
)f-
5:- ~:
309
Eoo 1
tr,v K ~ << (j << n 1 << - t (v + o) - 1
E01 1
;y K ~ << (} « -t (V+ o) <(«: n1 « t(v-~)-1.
sous-quotients isomorphes.
Rappelons que les éléments de h.,iç sont notés ( ,.\ ' , ,.\.Ill) avec ,,\ ' , /\ " E'
-c
posons
~1 h*
f À E -c 1~· E ~ )
E2 1;\t h
-c
If 13 ,.\11 - À' € 2 ~ )
~3 r/' { hli/3)1"+À'€2Z
.:' ~
t Pt ~ 1,) 1 , À Il € ,g ' 0 !! ,.\ Il ~ ;\• l
f' Î 1\ { f' / À ' { IN 1~ " G ~ nJ , ..\ ' - ,\" E ~ fN ;
A = 'f ,\ f- f l 1\
I 1 € 3 +IN ' /\ Il {IN 'If ' ) 1 -)" f 2 N"' l
A1 = ~ ,1 f t' r / ,\ 1 = ,\ 11 E !A/ * l
A2 l ;) E r/ /) ' f 2 IN" , ,.l 11 = o } .
>."
310
les autres A .
On a
ë,, F1 ,, ~ r,, f 2 /\ t 3
t' f 1 f
11 .'1 2 .'I f.73
Si deux séries principales ont même caractère infinitésimal, elles sont toutes
pales non conjuguées par le petit groupe de Weyl W ; alors ) ' et /\ " sont
Soit À é <e 1
- (Av A1 v A2 ) ; alors les séries principales dont ,\ est le
notera :
,,,
Eo( ~) E ,\,
_ , I \"
E2(;\ ) E
-21\ "- )• ',\•-1\"
6 2
0
Eo( ,\)
E-U'• 0
3
E1(,À) 1 1
E~, )\'
3 ·--
E_2)•, 0
3
E2 ( ;\ ) 2
E~
I ' I~·
3
on posera
0
E-;\',À'
6 2
1
E ,.\' 0
3
2
Eà.,!,O
3
simples notés E00 ( ~\) , E0 1( ;\) , E02 ( .il) , E11 (/' ) , E 12 () ) , E22 (/\).
G, v E02
f'' V
dans le cinquième cas
E12 dans le sixième cas
r;;,v
E01 dans le septième cas
IJ, v
313
\ 1 If
F ou G'"f 3 &'., Rev> o ,vq 3() +2Z'.
~. ~'
ou ReV=O, ImV>O
ou (° E J ( 222 + 1) , V = 0
~ Â ,.!'-
ou •J = 0 Re V >0 , V 'T 2 //'v
ou Re V= o , Im v>,.o
F!)
1
V = E2f« Il E2(3 Il ,3 tJ) ou
1
F,..
l) 1 t/
= Eo
(.", 1/'
E0 (-6o, o) ou C€ -31 I~,"' V= -3 r
c'est-à-dire Eo( /\) ou ,( 6 A2
Fç.
,v = E02
·~ v'
E02 (t(3 V-3 6), t(3 {,"+ v)) ou
\
o€ 1.z
3 ' V~ 31•ï + 2
c 1 est-a'.-dire E02( ,\) ou' ,\(: A
F ~V (
E0 (- ~ 6"' , - ~ 6)
ou
E1(-~G', -~C')
1
E ,- 0 E 1(3 (', 0) .Il
' ou ÔG 2 iN
2
E o,O E2 (3 (}' , o) s 3
\
c'est-a-dire E1(,\) et E2()) ou ,\ f A2
314
les modules de dimension finie sont les E02 , le module trivial est ti!02
0,2
r,;v
Modules unitaires
1 ,,,.
F r:;,v E '() E3~ ' Re Il= 0 Im V >0
IJ,v (série princi-
ou bE 2 (2~ + 1) V 0
pale unitaire)
3
ou ~= 0
'
Re V= 0
'
Im v:;:... O J
F E &<o- ..l (2~ + 1) ' l.i ]o, 1[ (série com-
}
É·
~V C', V ' 3
ou (" = 0 ve ]0,2[ plémentaire)
'
2
F1 1 _,
E1 1 E2 (1,1)
-1
3 3
F 1 Eo = E0 (2,0)
1
- 3' 1 -3· 1
F0,2 (module trivial)
A'
E12 E12 (3 b, 1) ou ("<[; 1 + 1. }À}
F cf, 1 r,' 1 3
~
EO\~-( 3-3 6") , -H-3 ri -1)) - 32 iJJ
E01 ou ()ç: - 1
Fr;-,1 o, 1
\
Eo(,.\) et E1( ;\ ) ou 1\ <: A1
E1(,\) et E2 (1\ ) ou ;\ <: A2
On a
315
__.
Eo, v ,.._.,. E_ b' v
Eo2c A r ,. ,. Eo2ct,.1 )
(i) pour 1\ ~ A1
(ii) pour ,, E A2 :
(B.11) 0 -7 E1(1\) ~
* ·--7
EO( ;i ) ---7 0
(iii) pour ,\ é A :
0 ~ E0 1 ( 11) ·-----3'
* ·----;> E02 (À ) · - 7 0
\
1
0 --3> E1 \,\ )
0 -·'=' E22(/~)
·-;>
·-;)>
~ --;> E01 (,\ )
X- ---:JE 12 (.,\ ) · - 7 0
---;> 0
1
\ 0 ---7> EOO( ~ ) --;. fr- ----:> Eo1 ( A ) -----7 0
316
A
Schéma de G •
!t..
')
.
t.. ,
1 ..
X 'Il
,
"0
)()C
~
,
.'. .··
!,
)
,
ô
;
~ 4
§ C.1. Généralités.
*
ExtA,B(E,F) la cohomologie du complexe
ou
•.•... ·--;>F1 - - ' l > F0 ·~ F -70
muni de l'action
(c.1)
(6.s.a
g· n
.v)(ao , .. ,an- 1 ,1).
320
(c,3) -o
ou
'l (ao©e)
d (a ~ .. ®a ® e)
n o n+ 1
Vérification facile.
(c,4)
ou'
"'
Calcul de ExtA,B(E,F).
On a un isomorphisme
d'ou' la
Proposition C.3. *
ExtA,B(E,F) est la cohomologie du complexe
d0 1 d1
0 -----:> c0 (A, B, Hom(E,F)) ~ C (A, B, Hom(E,F))
ou'
( dn<fJ) ( a 1 , ... , an+ 1) ( e)
an+1)(e) )
En particulier pour n =0 :
'}(
Corollaire C.1. ExtA,B(E,F) est aussi la cohomologie du complexe
ou
ff°(A, B, E)
Lorsque B = K on écrit
Proposition C.4. Pour tout n ;>,. O posons Un = A ~B ... ®BA (avec n+2
facteurs) et munissons-le de la structure de A - bimodule suivante :
ou
;l (ao ® a1) ao a1
n+1
d (a ® ...
n o
rgi a 2)
n+ L
(-1)i. ao ® .. ©ai ai+1 ® .. li5)an+2
i=o
est une résolution forte relativement projective du Ae - module A avec l'homo-
Vérification facile.
323
rt~ ( a 1 , •. , a. , b a. 1 , .. , a )
't' J. i+ n
et ou
On a en particulier
c0 (A, B, E) =
î e E- E 1 b e e b V b (; B }
(d0 e)(a) a.e - e.a
Définition C.3. On dit qu'une algèbre A est augmentée si l'on s'est donné une
augmentation de A , i.e. un morphisme w de K - alg(,bres de A dans K ; K se
trouve alors muni d'une structure de A - bimodule
a.k.a' W (aa•).k ;
324
on notera ~
w
(resp. Kd
(A)
) le A - module ~ gauche (resp. ~ droite) sous-
jacent. Pour tout A - module à gauche E on pose
If1..... (A, B, E)
H;: (A, B, E)
Proposition C.5. On a
(l>( n cf, )(a 1 , ... ,an) c.o/(a 1 ,. .. ,an) - <P (a 1 , ... ,an).c
n-1 .
(Sn 4' )(a 1 , ••• ,an_ 1 ) '?:-- (-1 ) 1 • ~ (a 1 , •. ,ai,c,ai+l ' .. ,an-l)
l.=0
u"(f)(a) u(f(a))
on a
(C.7) HomA(Ind E , F) A-/ Ho~(E,F)
(C.8) : pour <f ~ HomA (F, Coind E) on définit 41 E Ho~(F,E) par 'f (f)
= q7(f)(1).
(c.9) : l'application F QilJ\. Ind E ~ F ®BE est donnée par f ~A (a ®Be)
1-':> f a ®B e .
En Homn+l(B,E)
0 ---7 E _!:_,,. E0 ~ E1
o~ les symboles ' et " ont les sens indiqués au début du paragraphe.
(i) Si A est libre en tant que B - module à droite, (C.10) est une résolution
forte relativement projective ;
(ii) si A est libre en tant que B - module~ gauche, (C.11) est une résolution
forte relativement injective.
(f .)
une base du B - module à droite A, de
iE I 1
s
n
(a@B(b Q9 •• ~b 1 ©e))
o n-
= :=i E1.•~B(1®r.(a).b
1 o
® .. ®b
n- 1
®e).
(snf)(a)(b , .. ,b 1)
o n-
(-1)n Li f( ë .)(b , •. ,b 2 ,b 1r.(a), 1)
1 o n- n- 1
si n?,. 1
CQFD
l.A.)(a) L a(g)
g
H ( G,E) Hw(A,E)
n n
Tout comme dans la cas des groupes. A admet un antiautomorphisme (dit P.rinc:!:.~.!)
et un coproduit.
La notion de module coi!;d.ui t introduite au chapitre II, § 7, est identique à
celle considérée ici ; enfin A est libre en tant que B - module à droite et a
gauche (cela résulte du théorème de Poincaré - Birkhoff - Witt).
331
Complexes d'ELCS.
ou les En sont des ELCS et les dn des applications linéaires continues véri-
fiant dn+ 10 dn = 0 • On munit Zn = Ker dn et Bn = Im dn- 1 de la
On dira qu'un complexe du type E * est f..Qrt si toutes les dn sont fortes
un complexe est fort et exact si et seulement s'il admet une homotopie contrac-
tante formée d'applications linéaires continues. Les morphismes de complexes
sont toujours supposés linéaires continua, et par suite définissent des appli-
cations linéaires continues en cohomologie. M~me chose pour les homotopies ;
en particulier deux complexes homotopiquements équivalents ont des cohomologies
topologiquement isomorphes.
Lemme D. 1. Les espaces Hn associés au complexe E sont séparés dans chacun des
cas suivants :
(i) le complexe est fort
( ii) les En sont des Fréchet et les Hn de dimension finie.
333
uo Jîvo U lJî v1
0 ~Fo F1
ôo
\
soit homotope a l'identité. Si le premier complexe est
fort, le second l'est aussi.
Notons
pn En ~En/Ker dn
n
les applications vérifiant dn 0 Pn = dn ôn o"îï n = ôn u 0 pn
ïT n o un . Il existe par hypothèse des applications linéaires continues
334
n ef1 ~ Ker dn
a
bn En+1~ En/Ker dn
vérifiant
I bn o dn I
an 1 Ker dn
Vérification facile.
335
Définitio~ D.2. Etant donnés deux ELCS E et Fon note Hom (E,F) l'ELCS formé
est continue.
- u(e) +. \i(e.
.. 1
- e)
336
I.9).
337
Vérification facile.
n° D.2.1. Généralités.
semi-normes
( j .Il f(x) Il p. dr-(x) )
1/p
L'espace Lfoc (X,E) est donc un ELCS complet sa topologie est définie par
les semi-normes
PK ,q (f) ou K E K(X) , q E Q(E)
s: E est un Fréchet, sa topologie peut être définie par une suite de semi-
normes, et on peut représenter les éléments de LP1 (X,E) par des classes
oc
d'applications modulo les ensembles négligeables ; de plus Li0 c(X,E) est
lui-même un Fréchet.
~o
tels que pour tout q , fq soit nul sur X\ K. Soit f un tel élément ; pour
tout q on peut considérer e
q
= j K f q (x) .df- (x)é E
q
; la famille (e )
q
341
tout q_E Q(F) définit un élément q' = q_ouE_ Q(E) et une application
sme
relativement compact ;
b) ,
pour toute partie V - ne;;ligeable Y0 de Y , u -1( Y0 ) ,
est/" - negligea-
ble
Soit f E. LP1
oc
(Y,E) ; grace à la condition a), f
q
o u a un sens pour tout
q , et la famille . (fq o u) définit un élément de LP1 (X,E) noté fou ;
oc
de plus
1/p
PK (fou) ~ sup ;:).. (y) • P_ (f)
,q yé'u(K) u(K),q
dère le diagramme
o(
Lp (T ' Lioc(Y,E)) ~ 1 ioc(T ' Lioc (X,E))
loc
tJ
i' LP ("
lJ
1 ioc(Y ' Lp (T E))
loc '
~
loc -" ' Lploc (TE))
'
l
ou
Ô et ô sont les isomorphismes définis par (vii)
§ D.3. G - modules.
n° D.3.1. Généralités.
() - compact).
Démonstration. (i) et (ii) sont équivalentes ([lo], VIII.2.1) ; (i) + (ii) im-
plique (iii) car si gi tend vers g, on peut supposer que gi reste dans un com-
pact, alors les U sont équicontinus et leur convergence simple implique
gi
leur convergence uniforme sur tout compact ([12], X.3.7). Ensuite (iii) impli-
que évidemment (iv) ; enfin si E est tonnelé, (iv) implique (i) ([10],VIII.2.1).
344
toute f< ~.- Mc (G) , on peut considérer u(r) t- Hom(E,E) défini par
convergence simple ; dans ce cas tout élément de Hom(E,E) permutable à U(G) est
scalaire ([134], 4.2.2.3). Dans le cas des représentations unitaires, cette no-
tion est identique à celle d'irréductibilité.
345
Modules Hom(E,J!I').
l'intégrale a bien un sens parce que l'application g ...-----;. g u g-1 e est con-
tinue et bornée.
(g.f)(x) = f(x g)
PK
,q
(g.f) ( JK. 1
(q(g.f(g-x))).dx)
p 1/p
;
d'o~
1/p
PK
,q
(g.f) 5,. ( fK' (q'(f(x)){dx) PK' ,q '(f)
en des opérateurs linéaires continus dans r{0 c(Gn,E) , encore notés f.~
g.f est continue pour f~ ('(Gn,E) qui est dense dans Li0 c(Gn,E) (n° D.2.2),
Lp (Gn E) est un G - module.
loc '
Lemme D.9. On suppose que n = et que l'action de G sur E est triviale
d'o~ f = e •
4.1.2.4).
347
n° D.4.1. Généralités.
u.e (A';;°')( 1)
OO
E • Si u est un G - morphisme E ~ F , i l induit un G - morphisme de
,--._...
Ecv dans F°"° et on a u(e) uoe pour tout e <;= E"""; on peut donc parler
oO
du foncteur E r----'i> E
C
"'° (X,E) - A <;..
l (X x G , E) ~
B 0?
t
·
(X , '('(G,E))
cl
~(X X G , E) ~ r'(G , f'.'7(X,E))
\
ou
(A f)(x,g) g.f(x)
(B <f )(x)(g) 'f (x,g)
(c<p)(x,g) <f ( g-1 X ' g)
(D '/-')(g)(x) t' (x,g)
A est injective, B, C, D sont bijectives ; pour f E Cc.o (X,E) on a
,,..,,__,,
f(x) (BA f)(x) 'rf X€ X
,...,
f(g) (DCA f)(g) Vg E G
donc
349
OO c:.:> c<> OO
f €. C (X ,E ) <-> BA f E C (X ,C (G,E))
f ( c°"' (X °"'
,E) ~ D C A f E C
oo
(G ,C
OO
(X,E))
et la topologie de C
oO
(X ,E
OO
·) (resp. C
= (X,E) ôO
) est induite par celle
C>D 0<:7 C><? DO
de C (X ,C (G,E)) (resp. C (G ,C (X,E)). Le lemme résulte alors de
ce que B, C et D induisent des isomorphismes topologiques sur les sous-espaces
~ormés des fonctions C= (cf. n° D.1.3).
Démonstration.
a) Notons V l'application de tf c(G,E)
0 dans ;J'(G,E) Hom (c00
c
(G) , E)
350
définie par
<.Vf,'f> flf .f . dg
f <f T
. Xf . dg
-f èf • lim
t=o
t- 1(exp tX. f - f). dg
- lim
t=o
t- 1 If .(exp tX. f - f). dg (cf. n°D.2.2,(v))
- lim t- 1 j(exp(-tx).f-<f). f. dg
t=o
tend vers 0 dans Cc>LJ ( G,E). Ces propriétés étant locales, on peut remplacer
C -= (C,E ).
351
i l est clair que BE Co:> (G,E) ; d'autre part A E c00 (G,Hom(F,F)) d'après
[134], remarque après 4.4.1.7. D'après le lemme D.13, l'application
est c 00 de G dans F et on a
352
o(IV oi
(D.5) (D u )(g)(e) (D f)(g)
o/.,...,
(la dérivée D u est prise dans Hs).
tend vers (Dr B)(g) uniformément en restant dans un compact - ce qui est
facile.
formément par rapport à g et e (ce qui est facile) et que les opérateurs
(Df'(l )(g) , g €: K , sont équicontinus,ce qui résulte du fait que les f (g)
sont équicontinus et que f est une représentation.
Démonstration. On a
~
i.e. /"--'
u( e) cp o ( '; , '; )
,,__
donc (lemme D.13) u(e) E c""' (G,F) et
o{ ,,..._,
D u(e)
OO ·:>V
Montrons que si ei tend vers 0 dans E , u(ei) tend vers 0 dans F
\ ~ ,.--....,.
c'est-a-dire que pour tout ol et tout compact K CG , (D u(e.))(g) tend
l.
est équicontinu : cela résulte du fait que l'ensemble t ~ (g)} est équicon-
tinu et que 'iï et f sont des représentations ; (DO~) C<s) tend vers 0 uni-
lemme D.14.
Vérification facile.
w
x2
la fonction x, I~ w (x, 'x2) ; pour tout f E r (!:' 1 ) ' l 'applica-
se vérifie immédiatement.
/'
On suppose ici G abélien, on note G le groupe dual (noté additivement),
/\ 1 ·""' 1
~ l'élément neutre de G , A = 1 (G) , A = 1 (G) + ([" o ou o est la me-
/'
sure de Dirac en 1 . Pour toute j-'- € M1 ( G) et tout x é G on pose
A
t' (x) f< X ' g ::> • dr(g)
./'. '
on note A0 l'ensemble des f EA telles que f soit a support compact.
(Cette notion, introduite par W.Arveson [3] dans son étude des groupes d'automor-
phismes des algèbres d'opérateurs, est exposée en détails dans [116] où le support
est appelé "support spectral" et noté sp U.)
Exemples. a) Si E est unitaire, supp E n'est autre que le support de sa mesure
spectrale.
b) Définissons E comme au lemme D.16 ; pour /-'.;, M1(G) , u(r) est l'opérateur
./'\ -·
de multiplication par la fonction X~ ;v' ( .'\ x) et on voit facilement que
supp E est l'adhérence de /\ (X).
357
Lemme D. 18. Si
--
su pp E ne contient pas é. , il existe f E t:c (G) telle que
~ f. dg
1
= 1 et que U(f) - I soit inversible dans Hom(E,E).
A /\ ~
que V( <f ) = U(f" ) et d'autre part que t" 'f o T , d' ou résulte que
1\. ,1\.
supp f" ( G \ supp E et U(f' ) = 0 •
par
W(g,h). T V(h} o T o U(g} V g,h E G T€ Hom(E,F)
soient ol., f é A
0
vérifiant
/' /\ A
d sur K supp .t. C G \ supp U
A
f> sur L
La fonction Cf est limite de combinaisons linéaires Li <.V,. ô'J
].
W.
].
ou 'fi
et v-'i é A ; alors
Soient M une variété et E un ELCS ; on note c00 (M,E) l'espace des applica-
la valeur prise par -~ sur f. On note V (M) 1 1 ensemble des champs de vecteurs
Pour tout entier p ~ 0 , on note .(1 P(M,E) l'espace des p - formes diffé-
cio '
rentiellee C sur M a valeurs dans E ; dans le cas ou E = tC , on écrit
Q.P(M); si E est complet on a D_P(M,E) = .QP(M)@E (cf. (43], II.3.3).
la valeur de w en m ; pour tous x1 , ... ,XP ( 1J (M) on note < L...J ; x1 , ... ,XP
la fonction
<X,f'> = <.df,X>.
Si on a deux variétés M1 , M2 et une application C ~ u de M1 dans ~ ,
().;,)
Soit 0 une application C d'un intervalle ]a, b[ dans M ; on note 0 ' (t)
sa dérivée en t ; on a donc
(g.f)(m)
(Dg) -1 (X -1 )
g m g m
voisinage de fi.P dans M ; enfin qu'une chaîne de tels simplexes est une
la formule de Stokes
(E.6) f () c
w /
c
dW
On a aussi
(E.7) / -1 lv V gEDiffM.
g c
<. Lw
-X
X1•···· X>
p
<X,<t..v X1' ... , X >
p >
On a
(E.8) 1x .
OO
Enfin si on a deux variétés M1 , ~ et une application C u de M1 dans M2 ,
on définit une application u * de î2 P(~,E) dans fl. P(M1 ,E) par
w 0 AP((Du) )
u(m) m
363
· Lemme E.1. On suppose que E est complet et que Mest produit d'une variété com-
pacte orientable M1 et d'une variété M2 difféomorphe ~ un espace /1~ n. Alors
(i) Htp (M) est de dimension finie
op
(ii) le complexe n
1(-
(M,E) est fort (voir définition D.1)
(iii) Hptop (M,E) est topologiquement isomorphe à Htpop (M)@ E
On considère ici un groupe de Lie réel G opérant ~ gauche sur une variété
(E.9) ~ Y g,h ( G , mE M •
gh,m
par
(g.f)(m} = g. f (g- 1m)
(>.:.> ' A
On vérifie que .O. P(M,E) devient un G - module C , isomorphe a {}_ P(M) ®E
on en déduit une application G de&. dans 'tf (M) définie par <9 (X)m = Gl m(X),
{ 1 (0) Q (X)
m
expuX. 0 (t) r (t + u)
(E.14) >-
exp uX, r<t)
<r ·<t>> If ' (t + u)
Lemme E.2. Si G est connexe, son action sur (déduite de l'action ci-
1
dessus sur _(). P( M) ) est triviale.
prop. 1).
366
on en déduit un isomorphisme n
>, g,o E Hom (T 0 (M) , T. (M)) Y g E G
g
tien t1-.
L'ensemble 1f(M)G des champs de vecteurs G - invariants s'identifie ~
d 1 ou ~
' enfin un morphisme
(E,20) a·Ct) = /\
y( t)
(J •(o))
368
on a
UAA', b+Ab'
b(f)(x) b(f(x))
Acyclique (complexe) 4
Antiautomorphisme 329,330
Augmentation 267,323
Bicomplexe 264
Bord 82
Cochaîne)(complexe de) 77
Cocycle 6
n - extension 5, 138
Face d'une chaîne singulière 90
Filtré {complexe) 258
Homotopie contractante 4
Homotopiquement équivalents (complexes) 6
Induit (A - module) 326
Induit (G - module) 29,200,207.
208,210
Inessentielle (extension) 34
Infinitésimalement équivalents (G - modules) 273
Inflation 42
Inhomogène (cochatne) 16
.h - injectif ( g_ - module) 97
Irréductible (G - module) 344
Isomorphes (G - modules) 2,344
Isomorphisme d'Harish-Chandra 276
Lemme de comparaison des résolutions 9
Lemme de Shapiro 31, 135,200
Lemmes de Whitehead 154
n - liés ( (g,K) - modules) 156
n - liés (G - modules) 251
Localement .h - fini (g_ - module) 268
A - module 2
G - module 2,343
373
OO
G - module C 348
g_ - module 267
(g,!!) - module 268
G - morphisme 2,344
Moyennable (groupe) 189
Moyenne invariante 189
Multiplication des n - extensions 56
E - négligeable (ouvert) 356
Plus haut poids 277
Poids dominant 277
Produit de n - extensions 56
Produit semi-direct 34, 140
Produit tensoriel de groupes abéliens 75
.h - projectif (g_ - module) 142
Propriété (P) 251
Propriété (T) de Kajdan 194
Pull-back 59
Push-out 58
Quasi-simple (g_ - module) 267
Quasi-simple (G - module) 273
Réduction de la cohomologie 27' 118
Régularisation des cochaines 183
374
Résolution 7
Résolution barre 79
Restriction 42
Simplexe singulier 90
Simplexe standard 90
'l'ransgression 44
376
Chapitre I.
n° 3.1. ~(G,E)
n° 3.2. Cn(G,E) , Zn(G,E) , Bn(G,E) .
n° 3.3. f"K(Gn,E)·
n° 11 • 1 • Ext~(A,B) , Extn(A,B)
Chapitre II.
cn(g_,E) , Hn(g_,E) , ix , 1x .
n° 3.6. Extn K(E,F) , Hn(g,K,E) , Cn(g_,K,E)
ii.•
n° 4.3. Z(Zc) .
§ 7. Coind E , Coin~ E
§ 8. ':f h(E,F)
n
, /\ ~ fh(E,F)----+
n
Extn h(E,F) , '-../ (cup-produit) .
Jii.,_
To~'.h(E,F) , Hn (g_,.Q,E) .
377
Chapitre III.
n° 1.1. Ext~(E,F) , H°(G,E) , ~(E,F) , l!n(G,E) .
G ( Gn,E ) , o&(
no 1.2. C l Gn ,E ) , C c....'o ( Gn ,E ) , oC <.>J ( Gn ,E ) , Lloc
p ( Gn ,E ) .
n° 2.2.
lL7 n
r (G ,E)K , C
= (Gn ,E)K
L;(x,E) , rb(G)
r(g) , A (g,x)
n° 4.2.
Ind E
Ind
p
E
tp·
n° 6.1. 'Jf(A,B)
Il
C>O
n° 6.2. CG ' CG
<...~
n° 9.1. C °""' (G,E) , Cc (G,E) (G groupe localement compact).
Appendice A.
§ A.1.
§ A.5.
Appendice B.
§ B. 1. 'U (g) , Z(Kc) ,
§ B.2.
§ B.3. E •
§ B.4.
+
§ B.5. ~._E,.!!_,.!!!_, f ·.!!·.!! , .!! , ~ , M , M' , W , A , N , B , C ,
V +
a ' .!!. ' .!!. ' gc ' !!!c ' hc ' -hc ' ,n;;-c ' ô ' f -c
m ' f -c
te ' Be ' Hoo '
378
Ç>:7
§ B.6. Hé ' 11 , U <J , I' , E G, i; , H t; , V , Û V , V V , ~ , Ap , Np ,
Appendice C.
§ c.1. E®A F.
~ndice E.
§ E.3.
Appendice F. s H • s He • EXP X • uA,b
379
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388
Introduction. i
Contenu de l'ouvrage. iv
80
n° 9.1. Utilisation des fonctions c°"" sur les groupes localement compacts.249
n° 9.2. Relations entre cohomologie et topologie de ·"'
G. 251
393