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Quatrième Run – L'armée des 12 singes

Une organisation terroriste ultrapuissante a mis la main sur des technologies crades. Ils ont pour
projet de raser Marseille au moyen d'un explosif ultrapuissant. Normalement, les runners héroïques
accourent. La bombe va arriver en ville en pièces détachées. les pièces seront planquées dans des
clones/biodrones/autre truc sale. J'ai bien dis DANS. Comme dans DEDANS. Et il suffit qu'ils se
réunissent dans un rayon de 5 mètres pour activer le bordel. Le piège : ils ont l'air d'enfants de 5 à 8
ans.

TerraFirst!
TerraFirst! est une organisation éco-radicale. La plupart des gouvernements et des corporations
considèrent TerraFirst! comme une organisation éco-terroriste.

Histoire
TerraFirst! plonge ses racines avant le début du XXIème siècle, quand des éco-activistes radicaux
en ont eu assez des groupes écolos trop passifs à leur goût.
Lorsqu'au début du siècle la frontière entre la désobéissance civile et le sabotage a été franchie,
l'organisation s'est divisée et est rentrée dans les Ombres.

Organisation
TerraFirst! est structuré en petites cellules indépendantes qui ne se connaissent pas entre elles, pour
des raisons de sécurité et d’efficacité. Une cellule regroupe généralement de 3 à 8 membres.
Quelques cellules comptent de brillants informaticiens, corporatistes ou chercheurs dans leurs
rangs.
TerraFirst! entretient des camps d’entraînement à la guérilla partout dans le monde.

Doctrine
Leur doctrine est que les pollueurs ne s’arrêteront que s'ils y sont contraints économiquement.
Ils utilisent le sabotage pour infliger des dégâts économiques aux corporations polluantes. Leurs
cibles sont les sites polluants, les quartiers généraux des corporations, les sites de déforestations ou
d’exploitation minière et les champs d’espèces génétiquement modifiées.
Ils recourent également à l'agression et au meurtre contre les cadres corporatistes, les scientifiques
et les élus qui ont une attitude sans scrupule vis-à-vis de la pollution, qui sont engagés dans des
actions polluantes, ou qui attaquent les éco-activistes modérés.

Relations avec d'autres organisations


TerraFirst! entretient des relations avec les trafiquants d'armes, les contrebandiers, les pirates et
même les syndicats du crime.
«Même sans identité légale, payer ses factures reste un poids lourd à porter. Les récentes
améliorations cybernétiques dont vous avez fait profiter votre organisme à pratiquement
englouti le budget cacahuète. Reste plus qu'à aller faire un tour sur Shadowland BBS pour
voir si un job est à prendre. C'est calme plat en ce moment , sûrement du à cette putain de
canicule qui persiste. Hier c'était 42° et aujourd'hui ont doit encore flirter avec les 40° et +.
Y'a 40 ans avec une chaleur pareille les pinèdes aux alentours de Dragonville aurait cramé.
Mais bon ça fait belle lurette qu'il n'y a plus de pinède autour de la conurb.
En fait il y a juste un petit job. Un truc tranquille apparemment. 4 ou 5 types pour récupérer
un colis. Ca coûte rien de réunir l'équipe et de voir ce que veux le Dupont.»
En mars 2069 un équipe de runner a attaqué un laboratoire de Saeder-Krupp, affilié sous la bannière
de Esprit Industries, implanté la Mède, district de La Fosse.
Des recherches en bio-ingieéries y ont été dérobés. Ces plans destinés à équiper les militaires
consistaient à des charges explosives hautement puissantes et surtout bio-implantables. Une
opération bénigne aurait permit de remplacer un organe subsidiaire (rein, poumon, rate,etc) par un
substitut contenant l'explosif devant se déclencher selon une procédure programmée à l'avance.
Le commanditaire de ce raid réussi était le groupe éco-terroriste local Pavillon Noir sous la houlette
de Francisco Vargas. Ils se sont fait oublier depuis cette date, réunissant la somme nécessaire pour
acheter dans un laboratoire clandestin des biodrones ayant l'aspect d'enfants. Quelques opérations
plus tard les voilà pratiquement prêt à lâcher leur kamikazes sur Marseille.
Esprit Industries a volontairement étouffé l'affaire et continue de nier toute existence du projet,
abandonné depuis lors. Seul un chercheur idéaliste a enquêté seul et a réussi à glaner quelques
pistes tangibles. Parmi ses contacts un hacker qui a intercepté un virement de crédit récent pour
l'achat de biodrone. C'est là qu'il fait appel aux service des runners.
Corinne Sansidonni est chercheur pour esprit Industrie sur le laboratoire de La Mède.
Il s'agit d'un rendez-vous physique cette fois çi. Le rendez-vous est fixé en plein jour dans un espace
public, place Castellane à Marseille. C'est les quartiers chics, ceux hautement fliqués, et pas
questions débarquer avec un mini-gun à la main (Dissimulation vs DD 14). Le chercheur vous
donne rendez-vous dans un fast-food, Little Kingston, sur la place.

Partie 1 – Run baby, Run

«Les enseignes néons flashy sur fond jaune, vert et rouge laisse planer le doute un court
instant avant de lire l'intitulé des plats : Soja-Rastafary ou menu Soja-Men XL. Plus de doute,
on est dans un temple de la sous-bouffe. La foule s'y pressant est bigarrée, pas de distinguo de
couleur ou de méta-races, comme à l'accoutumé dans le magaplexe. Pourtant l'humaine assise
seule qui lit une tablette en sirotant un Soymilk-cola détonne dans le contexte. Pas de doute,
voilà votre contact, une femme en plus, c'était pas prévue...»
Corinne relate son appartenance à un labo sans en révéler le nom. Elle indique rechercher des gens
capable de vérifier une transaction dans un labo concurrent en toute discrétion (nom de l'acheteur,
produits, quantité, prix). Elle ne veut pas déclencher une guerre corporatiste. Elle possède un code
de sécurité permettant d'accéder au serveur du labo valable pour les prochaines 36 heures. Novice
en la matière elle n' pas d'argent sur elle. Elle ne sait pas non plus négocier le tarif de la run. Elle
dispose de 27 000€ sur ses comptes. Prise de cours si les Pj disent «pas de thune, pas de run» elle
récupère le plafonds de 3000€ qu'elle peut débloquer via son PAN et le transfert sur le compte du
face PJ.
Le labo en question se nomme Simon&Kachcar, implanté quartier de Malpassé. La Cave à Momo
connaît le coin (Renseignement DD 15). Petit Alamo à lui tout seul, le site est bien protégé sur les
3 plans. Par contre tous les jours des livreurs s'y rende avec des colis en provenance de partout. Une
fois au quai de livraison un programme lancé depuis le PAN devrait fonctionner. Momo arrange la
logistique pour 500€.
Comme à l'accoutumé il faudra user de ruses (Bluff, Profession, Artisanat, etc...) et de talent en
informatique (Hacking et Informatique DD? - Index 1)
Il faut retarder la livraison d'un colis pour permettre au hacker de réussir son infiltration.
Les infos obtenues sont un achat de 4 bio-drones pour un montant de 60 000€ au total, pour le
compte de la société Frégate, dirigé par un certain Roger Jolie.
Ce que les runners ne peuvent pas anticiper c'est que la vente des bio-drones est protégée par un
logiciel espion (Informatique DD 25). Ce dernier informe sans délai l'accès aux informations et le
groupe Pavillon Noir réagit violemment. Un commando d'une équipe de runner adverse intervient
et fait le ménage de façon expéditive. Le labo est anéantit, ses personnels sont tous éradiqués.
L'accès du véhicule de livraison est déterminé, et une course contre la monter s'engage.
Les Pj apprennent la destruction de Simon&Kachcar par tridéo ou Shadowland BBS. Celà devrait
leur mettre la puce à l'oreille.
S'ils ne prennent pas de dispositions particulières ils sont repéré comme des pros de l'Ombre. La
cave et Momo subissent des questions qui déboulent sur des dommages collatéraux (Momo ne veut
pas lâcher vos noms) et engendre une certaine défiance dans vote jeu (-3 en réputation). Depuis le
planque de Momo votre piste est remontée par caméras de surveillance jusqu’à Little Kingstown et
votre entretien avec Corinne Sansidonni, qui est rapidement identifiée. La vie de cette dernière est
donc en suspend.
Corinne Sansidonni veut donc accélérer les choses. Elle explique que les bio-drones ont la forme
d'enfant de 6 à 8 ans et qu'ils vont recevoir un implant hautement explosif pour légitimer une cause
écoterroriste. Elle évoque son job, le raid de 2069, son enquête. Elle assure être idéaliste et ne plus
supporter ces guerres d'opinions. Elle propose 20 000€ pour solutionner définitivement le sujet. Si
elle n'est pas mise à l'abri dans les 6 heures qui suivent elle est abattue à son domicile. Fin de
l'histoire...

Partie 2 – Sale embrouille

La société Frégate existe réellement. Implantée dans un immeuble cossu rue de Lodi ce n'est qu'une
façade comme peuvent le découvrir facilement les runners auprès du concierge (Renseignement
DD 15 – 100€ l'info – Intimidation DD 18). C'est une simple boite postale, sans bureau ou équipe
exerçante. Les statuts déposés à la chambre du commerce indique que l'actionnaire majoritaire de
cette S.A. est Gabriel Archangeli. Ce natif phocéen est sulfureux, ayant participé à des
attroupements militant la cause animale, environnementale et climatique, et dans plusieurs ZAD.
(contact en PM puis Renseignement DD 15).
Le leader de Pavillon Noir habite 17 rue Pite-Pite aux Goudes. L'accès au réseau routier est
réglementé, faisant partie du Parc national des Calanques. On peut laisser les grands axes à la
Campagne Pastré et passé par le massif de Marseilleveyre et les collines pour dominer le quartier
des Goudes et avoir une vue directe sur la maison de Gabriel Archangeli.
«Le massif calcaire d'un blanc brut parsemé de taches verdures est sillonné de sentiers
abrupts et étroits. Paradis des randonneurs ou technovététistes Marseilleveyre est surveillé
par des drones volants ou des équipes de la Police Ducale. S'y rendre et s'y déplacer sans être
vu gage de solides compétence, mais un groupe de sportifs équipés de sacs à dos ne dérogerait
en rien aux habitudes».
La maison est accolé à d'autres bâtisse qui semblent avoir plus d'un siècle d’existence. Cependant
des aménagement ont été fait et celle de l'écoterroriste présente une terrasse sur laquelle circule un
garde armé d'un fusil d'assaut en permanence. La rue en contrebas est étroite,juste la place pour un
véhicule standard de circuler.
En faisant le pied de grue quelques heures les runners aperçoivent enfin une Suzuki Mirage se
stationner et notre homme en descendre ; il est accompagné d'une fille, elfe ou humaine difficile à
dire vu la distance. Le groupe entre dans le bâtiment et n'en ressorte pas avant le lendemain. Si les
runners optent pour une attaque frontale ils se heurtent à la rencontre (Index 1). Gabriel tente de
prendre la fuite en montant sur le toit pour rejoindre la rue et filer avec sa Suzuki. S'engage alors
une poursuite éventuelle sur les virages des Goudes, dangereux, comme les runners ont pu le voir en
venant.
Dans le cas d'une idée saugrenue permettant d'entrer sans fracas, ils peuvent entrevoir du matos
informatique un peu partout, mais aussi un atelier mécanique sommaire et un banc électronique. Il y
a du matos comme suit : Matraque tazer Jupiter (1D6 +2D6 électrique), lance-grappin, comlink
d'arme (SR4 page 221), Système Safe Target (empêche tirer sur cible amie), désignateur laser
(+1 pour toucher), 25 balles gel étourdissante 9 mm, 50 balles têtes creuses (+1 aux dégats), 4
grenades à fragmentation (6D6 – 4 cases de rayon), 2 grenades flashbang ( 4 cases -4 en INIT),
trench-coach Mortimer of London (+4 en CA, taille humaine), Combinaison de camouflage
Victory (+2 en Dissimulation, CA +3, max DEX +4, taille humain), Salopette Victory Industrious
(CA +3, max DEX +3, taille nain), pack Securetech PPP (avant bras, tibias, coquille, taille Troll),
GPS, ARVA, 2 paires de chaussettes anti-serpents, 3 sacs de couchage à régulation thermique
taille humain, purificateur solaire, 2 comlinks Renraku Sensei, 2 faux SIN, 1 faux permis, 1
nanoclé 1 contrat doc wagon standard, 2 trauma patch, 2 médikit indice 3 (3D8 de soins).
De plus les programmes matriciels utilisés contre les joueurs peuvent être téléchargés, de même que
les sorts lancés si réussite dans la compréhension du phénomène (Informatique et Arcane DD
variable (DD de sort + niveau du sort, DD de hacking+ niveau de programme)
Pour interroger Gabriel il fait employer la manière dure. Très dure. Tellement habité par sa cause
humanitaire il ne desserre les dents que si on lui fait très mal (perte de 1D6 points de karma devant
tant de haine). Il avoue avant de rendre son dernier soupir que «le spectacle fera date».
Il faut interpréter que cela devrait se passer le 14 juillet, fête nationale et feu d'artifice garantis sur le
Port (Culture populaire/Renseignement/Investigations DD20). Il reste à trouver où seront les
enfants dans la foule, et la cause milité par le groupe devrait donner des indications.
Une introspection dans les comptes archivés du groupe (Informatique DD 12) permet d'établir que
Pavillon Noir a lâché pas mal d'oseilles ces 15 derniers jours, près de 80 000€, dans du matériel, du
transport, les clones et des créditubes certifiés anonymes. Pas de traces... Jackpot, il reste 2983€ sur
un compte offshore référencé au Panama, et donc facilement accessible.

Partie 3 – Feu de joie, Feu qui chante

Plusieurs sites vont regrouper beaucoup de personne pour le traditionnel feu d'artifice.
(Connaissance Businnes DD 20 ou Faits Courant DD 25) limite le choix à 2 endroits. Notre
Dame de la Garde pour son symbolisme et son site de pouvoir et le vieux stade OM Médias
Vélodrome pour son côté corporatiste. Des discours doivent avoir lieu avant le feu d'artifice, donc
un pamphlet pour la sauvegarde de la terre par un groupe d'enfant. Un lâcher de ballons par des
enfants doit avoir lieu sur la pelouse du stade à l'occasion d'un match d'exhibition caritatif (la Rue
DD 15/ culture Populaire DD 20).
Cruel dilemme, le groupe devrait se scinder en 2 car aucune piste n'est plus tangible que l'autre.
Pavillon Noir a réussi à placer les enfants dans plusieurs écoles de foot et compte faire exploser le
Vélodrome. Pour amorcer le système que les clones ignorent être porteur, il faut que les enfants
soient à proximité du drone tridéo utilisé pour retransmettre le discours officiel du Préfet de Région
et du PDG d'OM Médias. Le drone est piraté et agit comme Wi-Fi sur le code de séquence. Dès le
premier enfant à moins de 10 mètres du drone le compte à rebours de 180 seconde est enclenché;
peut importe où se trouve les 3 autres clones, l'explosion dévaste tout dans un rayon de 50 mètres et
provoque des dégâts colossaux aux structures immobilière provoquant un effondrement des
tribunes.
Repérer les enfants dans la foule est une gageure. Signature thermique identique, aspect idem.
L'explosif a une composition organique, donc pas de scan possible. Par contre les enfants n'ont pas
de signature astrale, donc apparaissent comme noir dans l'environnement magique (Arcane DD
15). Snip ou cou tordu ?, à vous de choisir. Vite il reste moins de 150 secondes... et comment va
réagir la foule ?

Index 1 : 6 écoterroristes et 1 molosse satanique.

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