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On appelle univers (ou univers des possibles) l’ensemble de tous les résultats possibles de l’expérience, noté souvent Ω.
Chacun des éléments de Ω est appelé éventualité ou cas possible ou épreuve ou issue. ex : Ω = { 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 }
Dans toute la suite, l’univers sera dit « fini » (constitué d’un nb fini d’éléments).
A : « obtenir un nb pair »
A={2;4;6}
On dit que deux évènements A et B sont incompatibles (ou disjoints) ssi leur intersection est vide. A B = Ø
(c-à-d s’ils ne peuvent pas se réaliser en même temps).
On appelle réunion de deux évènements A et B, noté A B, l’évènement qui est la réalisation de l’un au moins des deux
évènements A ou B. Il est constitué des éléments qui appartiennent à la partie A ou bien à la partie B.
Propriétés :
P (A B ) = P (A) + P (B) – P (A B)
La probabilité d’un évènement est la somme des probabilités des évènements élémentaires qui le composent.
La somme des probabilités de tous les évènements élémentaires d’une expérience aléatoire vaut 1.
Cas particulier : lorsque tous les résultats possibles ont la même probabilité de se produire
Définition : On dit qu’il y a équiprobabilité lorsque tous les résultats possibles ont la même probabilité.
PA (B) = 0,60 = probabilité qu’un élève apprenne le breton sachant qu’il apprend l’allemand.
C’est une probabilité dite « conditionnelle ».
Rappel de 3ème : pour calculer p(A ∩ B), on multiplie les probabilités écrites sur les branches du chemin
Contenant A et B. Ainsi, en suivant le chemin le plus haut de l’arbre, on obtient : p(A ∩ B) = p(A) x PA (B)
Définition : soient A et B deux évènements d’un même univers Ω. On suppose que p(A) ≠ 0.
On appelle probabilité conditionnelle de l’évènement B sachant que l’évènement A est réalisé,
le nombre, noté PA (B), défini par : pA (B) = .
Preuve : donc p(
=
= pA (B)
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1er cas : l’élève qui apprend le breton apprend aussi l’allemand, c’est l’évènement : B
2ème cas : l’élève qui apprend le breton n’apprend pas l’allemand, c’est l’évènement : B ̅
Ainsi, B est la réunion des deux évènements B B ̅ , ce qui se note : B ̅
4. Indépendance :
Remarque : on démontre de même l’équivalence suivante : A et B sont indépendants ssi PA (B) = p(B)
Quand on fait tourner la roue, elle s’arrête de façon aléatoire et la flèche ne peut indiquer qu’un seul secteur.
Gain Moyen: -0,00309 série 15
Définition :
Dans toute la suite, Ω désigne l'univers associé à une expérience aléatoire.
On suppose Ω fini, et on note n le nombre d'éléments de Ω. (n est appelé « cardinal de Ω », on écrit : card(Ω) = n)
On note : a1, a2, … , an les éléments de Ω.
Définir une variable aléatoire réelle X, c’est associer à chaque événement élémentaire {ai} un nombre réel xi.
X:Ω X(Ω) = { x1 ; x2 ; … ; xp } (p ≤ n car deux évènements élémentaires peuvent
a i xi avoir la même image)
p( X = xi )
Définitions
Soit Ω l'univers associé à une expérience aléatoire et X(Ω) = { x 1 ; x2 ; … ; xp } l’ensemble des valeurs prises par X.
Définir une loi de probabilité sur Ω, c'est associer, à chaque valeur xi prise par la variable aléatoire X,
p p
la probabilité de l’évènement (X = xi). Notons que nécessairement : pi =
i 1
p (X = x )
i 1
i =1
Quel est le gain moyen qu’un joueur obtiendrait s’il jouait un très grand nombre de fois ?
Au lieu de parler de gain moyen on définit l’espérance mathématique de la variable X .
n
Définitions : L ’espérance mathématique de la variable aléatoire X est le nombre E ( X )
px
i 1
i i
n
px
n
pi xi E ( X ) ou V ( X ) E( X )
2
La variance de la variable aléatoire X est le nombre : V ( X ) 2
i i
2
i 1 i 1
L’écart type est la racine carrée de la variance : X V X
Remarque : Pour une mise de 0 €, si le gain moyen est de 0 alors on dit que le jeu est équitable, s’il est positif, alors le jeu est
favorable au joueur, enfin, s’il est négatif alors le jeu est défavorable au joueur.
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Définitions :
Soit l'univers associé à une expérience aléatoire. Soit X une variable aléatoire définie sur .
Soient n ℕet p [0 ; 1]. On dit que X suit une loi binomiale de paramètres n, p, et on écrit :
𝑋 ↪ ℬ 𝑛 𝑝 lorsque : - X() {0 ; 1 ; ... ; n}
𝑛
- pour tout k {0 ; 1 ; ... ; n}, P(X k) = 𝑘 pk (1 – p) n – k
On appelle schéma de Bernouilli, une épreuve de Bernouilli répétée un certain nombre de fois,
noté n, de façon indépendante.
Propriétés :
Pour un schéma de Bernouilli, si X est la v.a. donnant le nombre de succès,
alors X suit une loi binomiale de paramètre n, p où :
n est le nombre de fois où l’épreuve de Bernouilli est répétée de façon indépendante
p est la probabilité du succès.
E(X) = np et V(X) = npq = np(1 – p) (admis)
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8. Coefficient binomial ( )
Définition
Soit n un entier naturel et k un entier naturel compris entre 0 et n.
On considère une expérience aléatoire constituée de la répétition de n épreuves de Bernoulli identiques et
indépendantes, représentée par un arbre. Il s’agit donc d’un schéma de Bernouilli.
mot de 3
Illustration pour lettres
( ) 1 2 3
S S E
S E S
E S S
Remarque : ( )est :
- le nombre de façons de choisir k éléments dans un ensemble contenant n éléments.
- le nombre de parties à k éléments que l’on peut effectuer dans un ensemble contenant n éléments.
Cas particuliers :
n n
= 1 car est le nombre de chemins contenant 0 succès : il n’y en a qu’un seul, c’est le chemin EEEE…..E (où
0 0
E représente l’échec), les n épreuves de Bernouilli ont la même issue : l’échec
( )= 1 car ( )est le nombre de chemins contenant n succès : il n’y en a qu’un seul, c’est le chemin SSSSSS…..S (où S
représente le succès), les n épreuves de Bernouilli ont toutes la même issue : le succès
n n
= n car est le nombre de chemins contenant 1 seul succès : il y a n façons d'avoir 1 seul succès exactement,
1 1
c'est quand toutes les épreuves de Bernoulli sont des échecs sauf une.
En effet, si un chemin contient k succès, alors il contient échecs, donc le nombre de chemins contenant
k succès est égal au nombre de chemins contenant échecs .