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PARTICULARITES des EXTENSIONS en RE2020 de

surface de référence inférieure à 50 m²

Règles d’application pour les constructions et extensions de surface de


référence inférieure à 50 m² ainsi que les extensions à usage autre de maison
individuelle de surface de référence comprise strictement entre 50 et 150 m², et
inférieure à 30% de la surface de référence des locaux existants :
(La surface de l’extension correspond à la somme des surfaces de référence des
différentes extensions d’un même bâtiment lorsque le calcul concerne plusieurs
extensions)

- L’article 19 ne s’applique pas


Pas de nécessité de faire un test d’étanchéité après travaux

- L’article 20 ne s’applique pas pour le 1er niveau d’une surélévation


Pas de nécessité de faire un contrôle du système de ventilation après travaux

- L’article 22 ne s’applique pas


Pas de nécessité de faire un contrôle du ratio de ponts thermiques et du PSI L9
moyen

- Les articles 27 et 28 ne s’appliquent pas si l’extension utilise le système


énergétique de l’existant,
Pas de nécessité d’installer un système de comptage

- Article 23
Le contrôle de l’article 23 (respect de la surface mini des baies de 1/6 de la
surface habitable) peut s’effectuer sur l’extension uniquement ou sur la
surface totale du bâtiment (extension + existant)

-L’extension doit respecter l’ensemble des valeurs minimales définies dans le


chapitre III de l’article 50.3 de l’arrêté du 22 décembre 2022 (voir pages
suivantes)
Les dispositions du 1 à 6 ci-après ne s'appliquent qu'aux parois des locaux chauffés
ou refroidis, donnant sur l'extérieur ou en contact avec le sol, aux parois des locaux
chauffés donnant sur un volume non chauffé, et aux parois des locaux refroidis
donnant sur un volume non refroidi.

Pour les extensions, les dispositions du 9 à 11 ci-après ne s'appliquent qu'aux


équipements installés pour alimenter ces extensions.

Cumulativement :

1 . Les performances thermiques des composants du bâtiment ou de la partie de


bâtiment respectent les performances minimales fixées par les articles 1er à 4,7, et 9
à 12 de l'arrêté du 17 novembre 2020 susvisé (voir en annexe de ce document, p.5
à 14), dans sa version applicable au 1er juillet 2022.

Type de paroi Performances minimales

Mur extérieur R>=3,7 m².K/W

Rampant et plafond de combles R>=6 m².K/W

Toit terrasse R>=4,5 m².K/W

Fenêtre et porte fenêtre Uw<=1,3 W/m².K et Sw>=0,3


Ou Uw<=1,7 W/m².K et Sw>=0,36

Fenêtre en toiture Uw<=1,5 W/m².K et Sw<=0,36

Double fenêtre Uw<=1,8 W/m².K et Sw>=0,32

2 . Le coefficient de transmission thermique des planchers bas est inférieur ou égal à


0,33 W/ (m². K).

3 . Le coefficient de transmission thermique des portes non soumises à l'article 9 de


l'arrêté du 17 novembre 2020 susvisé est inférieur ou égal à 1,7 W/ (m². K).

4 . Le coefficient de transmission thermique des verrières, calculé conformément à la


partie 3.2.15 de l'annexe IV du présent arrêté, est inférieur à 2.5 W/ (m². K).

5 . Le coefficient de transmission thermique des vérandas, calculé conformément à la


partie 3.2.16 de l'annexe IV du présent arrêté, est inférieur à :

-2.1 W/ (m². K) à compter du 1er janvier 2023 ;

-1.8 W/ (m². K) à compter du 1er janvier 2025.


6 . Le coefficient de transmission thermique des lanterneaux en contact avec
l'extérieur ou un volume non chauffé est inférieur ou égal à :

-2 W/ (m2. K) pour les lanterneaux d'éclairage ponctuels fixes ;

-2,5 W/ (m². K) pour les lanterneaux ponctuels ouvrants et les lanterneaux


continus fixes et ouvrants.

7 . Le bâtiment ou la partie de bâtiment respecte les exigences de l'article 24 du


présent arrêté.

8 . Le ratio de transmission thermique linéique moyen global, Ratio ψ, des ponts


thermiques du bâtiment ou de la partie de bâtiment, au sens de l'article 22 du présent
arrêté, n'excède pas 0,6 W/ (m²Sref.K) ; cette exigence ne s'applique pas au premier
niveau créé en surélévation.

9 . Les émetteurs de chauffage à effet Joule possèdent les fonctions suivantes :

-régulation ayant une amplitude inférieure à 0,3K et une dérive inférieure à 1K;

-détection automatique et intégrée à l'appareil de l'ouverture d'une fenêtre par


passage en mode “ arrêt chauffage ” ou “ hors-gel ” ;

-détection automatique d'absence intégrée à l'appareil par réduction d'allure et


passage progressif jusqu'au mode “ éco ” ;

-indication de surconsommation par information visuelle du consommateur


ayant à minima 3 niveaux de consommation basés sur la température de
consigne et représentés par des couleurs.

Un émetteur électrique possédant une certification NF Electricité-performance


catégorie 3* œil est réputé satisfaire les exigences du présent 9.

10 . Les radiateurs et convecteurs disposent d'une régulation présentant une


variation temporelle, telle que définie dans la méthode de calcul en annexe III du
présent arrêté, inférieure à 0,6K lorsqu'ils sont utilisés en mode chauffage et
supérieure à (-0,6K) lorsqu'ils sont utilisés en mode refroidissement.

11 . Pour les pompes à chaleur de type air/ air de puissance calorifique nominale
inférieure ou égale à 12 kW, les coefficients de performance selon le règlement (UE)
206/2012 de la Commission du 6 mars 2012 portant application de la directive
2009/125/ CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les
exigences d'écoconception applicables aux climatiseurs et aux ventilateurs de
confort sont supérieurs ou égaux à :

-4,2 pour le coefficient de performance saisonnier (SCOP) ;

-6 pour l'efficacité énergétique saisonnière (SEER).


Pour les pompes à chaleur de type air/ air d'une puissance calorifique nominale
supérieure à 12 kW, les efficacités énergétiques saisonnières (Etas) selon le
règlement (UE) 2016/2281 de la Commission du 30 novembre 2016 mettant en
œuvre la directive 2009/125/ CE du Parlement européen et du Conseil établissant un
cadre pour la fixation d'exigences en matière d'écoconception applicables aux
produits liés à l'énergie, en ce qui concerne les exigences d'écoconception
applicables aux appareils de chauffage à air, aux appareils de refroidissement, aux
refroidisseurs industriels haute température et aux ventilo-convecteurs sont
supérieures ou égales à :

-pour une pompe à chaleur (hors pompe à chaleur en toiture) :

-145 % pour le chauffage des locaux ;

-250 % pour le refroidissement des locaux.

-pour une pompe à chaleur en toiture (rooftop) intégrant le chauffage, le


refroidissement, la ventilation, le rafraîchissement par surventilation nocturne
et la filtration :

-130 % pour le chauffage des locaux ;

-150 % pour le refroidissement des locaux.

12 . La puissance installée pour l'éclairage est inférieure ou égale à 1 watt par mètre
carré de surface utile et par tranche de niveaux d'éclairement moyen à maintenir de
100 lux sur la zone à éclairer.

13 . Les article 26, 29 et 32 du présent arrêté sont respectés.

Art. 26 => Consommation énergétique des automatismes

Art. 29 => Dispositifs d’arrêt et de régulation de chauffage par local

Art. 32 => Régulation des installations de refroidissement

14 . Les exigences de moyens définies aux articles 13, 21 à 24, 26, 28, 32, 34, 36 à
40, 42, 43, 45 et 46 de l'arrêté du 3 mai 2007 susvisé sont respectées (voir en
annexe de ce document, p.15 à 19).
ANNEXES

Art. 1er à 4, 7, 9 et 12 de l’arrêté du 17 novembre 2020 :

Article 1

Les chaudières à très haute performance énergétique, mentionnées au 1 de l'annexe


1 du décret du 14 janvier 2020 précité, respectent les conditions suivantes :

-a) Lorsque la puissance est inférieure ou égale à 70 kW, une efficacité énergétique
saisonnière pour le chauffage, définie selon le règlement (UE) n° 813/2013 de la
Commission du 2 août 2013 susvisé, supérieure ou égale à 92 % ;
-b) Lorsque la puissance est supérieure à 70 kW, chaudières à condensation
présentant une efficacité utile pour le chauffage, définie selon le règlement (UE) n°
813/2013 de la Commission du 2 août 2013 précité, supérieure ou égale à :

-87 %, mesurée à 100 % de la puissance thermique nominale ;


-et à 95,5 %, mesurée à 30 % de la puissance thermique nominale.

Conformément à l'arrêté du 3 mai 2007 susvisé, les chaudières mentionnées au a et


au b sont équipées d'un régulateur relevant de l'une des classes IV, V, VI, VII ou VIII
telles que définies au paragraphe 6.1 de la communication de la Commission 2014/
C 207/02 dans le cadre du règlement (UE) n° 813/2013 de la Commission portant
application de la directive 2009/125/ CE du Parlement européen et du Conseil en ce
qui concerne les exigences d'écoconception applicables aux dispositifs de chauffage
des locaux et aux dispositifs de chauffage mixtes et du règlement délégué (UE) n°
811/2013 de la Commission complétant la directive 2010/30/ UE du Parlement
européen et du Conseil en ce qui concerne l'étiquetage énergétique des dispositifs
de chauffage des locaux, des dispositifs de chauffage mixtes, des produits combinés
constitués d'un dispositif de chauffage des locaux, d'un régulateur de température et
d'un dispositif solaire et des produits combinés constitués d'un dispositif de chauffage
mixte, d'un régulateur de température et d'un dispositif solaire.

Article 2

Les équipements de chauffage ou de fourniture d'eau chaude sanitaire fonctionnant


au bois ou autres biomasses, mentionnés au 2 de l'annexe 1 du décret du 14 janvier
2020 précité, respectent les conditions suivantes :

-a) Chaudière à alimentation automatique fonctionnant au bois ou autre biomasse,


de puissance inférieure à 300 kW, associée à un silo d'un volume minimal de 225
litres, neuf ou existant :

-l'efficacité énergétique saisonnière est supérieure ou égale à 77 % lorsque la


puissance est inférieure ou égale à 20 kW, ou à 78 % lorsque la puissance est
supérieure à 20 kW ;
-les émissions saisonnières de monoxyde de carbone sont inférieures ou
égales à 400 mg/ Nm3 ;
-les émissions saisonnières de particules sont inférieures ou égales à 30
mg/Nm3 ;
-les émissions saisonnières de composés organiques gazeux sont inférieures
ou égales à 16 mg/Nm3 ;
-les émissions saisonnières d'oxydes d'azote sont inférieures ou égales à 200
mg/Nm3 ;

-b) Chaudières à alimentation manuelle fonctionnant au bois ou autres biomasses,


de puissance inférieure à 300 kW, associée à un ballon tampon, neuf ou existant :

-l'efficacité énergétique saisonnière est supérieure ou égale à 77 % lorsque la


puissance est inférieure ou égale à 20 kW, ou à 78 % lorsque la puissance est
supérieure à 20 kW ;
-les émissions saisonnières de monoxyde de carbone sont inférieures ou
égales à 600 mg/Nm3 ;
-les émissions saisonnières de particules sont inférieures ou égales à 40
mg/Nm3 ;
-les émissions saisonnières de composés organiques gazeux sont inférieures
ou égales à 20 mg/Nm3 ;
-les émissions saisonnières d'oxydes d'azote sont inférieures ou égales à 200
mg/Nm3.

Pour les chaudières mentionnées au a et au b, l'efficacité énergétique saisonnière et


les émissions saisonnières de monoxyde de carbone, de particules, de composés
organiques gazeux et d'oxydes d'azote sont calculées ou mesurées à 10 % d'O2 et
conformément aux dispositions du règlement (UE) 2015/1189 de la Commission du
28 avril 2015 susvisé.
Une chaudière possédant le label Flamme verte 7*, ou un label équivalent, est
réputée satisfaire les conditions ci-dessus relatives aux émissions atmosphériques.
Les chaudières mentionnées au a et au b sont équipées d'un régulateur relevant de
l'une des classes IV, V, VI, VII ou VIII telles que définies au paragraphe 6.1 de la
communication de la Commission 2014/ C 207/02 précitée.

-c) Equipements de chauffage ou de fourniture d'eau chaude sanitaire indépendants


fonctionnant au bois ou autres biomasses, qui respectent les conditions suivantes :

1. Pour les appareils à granulés ou à plaquettes :


-l'émission de monoxyde de carbone rapportée à 13 % d'O2 est inférieure ou
égale à 300 mg Nm3 ;
-l'émission de particules rapportée à 13 % d'O2 est inférieure ou égale à 30
mg/Nm3 ;
-le rendement énergétique est supérieur ou égal à 87 %.

2. Pour les appareils à bûches ou autres biomasses :


-l'émission de monoxyde de carbone rapportée à 13 % d'O2 est inférieure ou
égale à 1 500 mg/Nm3 ;
-l'émission de particules rapportée à 13 % d'O2 est inférieure ou égale à 40
mg/Nm3 ;
-le rendement énergétique est supérieur ou égal à 75 %.
Pour l'application des 1 et 2, l'émission de monoxyde de carbone et le rendement
énergétique sont mesurés selon les référentiels des normes en vigueur :

-pour les poêles : norme NF EN 13240 ou NF EN 14785 ou NF EN 15250 ;


-pour les foyers fermés et les inserts de cheminées intérieures : norme NF EN
13229 ou NF EN 14785 ;
-pour les cuisinières utilisées comme mode de chauffage : norme NF EN
12815.

L'émission de particules est exprimée en mg/ Nm3 et mesurée selon la méthode A1


de l'annexe A de la norme CEN/ TS 15883 ou une norme équivalente.
Pour les appareils de masse artisanaux de conception unitaire, les valeurs
d'émissions et de rendement sont exprimées selon le référentiel de la norme NF EN
15544. L'appareil (dont la chambre de combustion, l'accumulateur de chaleur et le
conduit de fumée) est dimensionné sur le fondement d'une note de calcul détaillée,
réalisée à l'aide d'un logiciel de dimensionnement dont les références sont rendues
publiques sur le site internet du ministère chargé de l'énergie.

Article 3

Les équipements de chauffage ou de fourniture d'eau chaude sanitaire fonctionnant


à l'énergie solaire et dotés de capteurs solaires, installés avec appoint intégré, et les
dispositifs solaires installés sur appoint séparé, neuf ou existant, pour la production
de chauffage ou d'eau chaude sanitaire, mentionnés au 3 de l'annexe 1 du décret du
14 janvier 2020 précité, respectent les conditions suivantes :

Les capteurs utilisés disposent d'une certification CSTBat ou Solar Keymark ou


équivalente. Ils peuvent être thermiques à circulation de liquide ou d'air, ou hybrides
thermiques et électriques à circulation de liquide. La surface hors tout de capteurs
installés est supérieure ou égale à 1 mètre carré.

-a) Pour les équipements de production de chauffage fonctionnant à l'énergie solaire


et les dispositifs solaires installés sur appoint séparé, neuf ou existant, pour la
production de chauffage, l'efficacité énergétique saisonnière, définie selon le
règlement (UE) n° 813/2013 de la commission du 2 août 2013 précité, est supérieure
ou égale à :

-82 % dans le cas où l'efficacité énergétique saisonnière de l'appoint séparé


est inférieure à 82 % ;

-90 % dans le cas où l'efficacité énergétique saisonnière de l'appoint est


inférieure à 90 % ;

-98 % dans le cas où l'efficacité énergétique saisonnière de l'appoint est


supérieure ou égale à 90 % et inférieure à 98 % ;

-supérieure d'au moins 5 points de pourcentage à l'efficacité énergétique


saisonnière de l'appoint dans les autres cas.
-b) Pour les équipements de fourniture d'eau chaude sanitaire fonctionnant à
l'énergie solaire et les dispositifs solaires installés sur appoint séparé, neuf ou
existant, pour la production d'eau chaude sanitaire pour les immeubles situés en
France métropolitaine, l'efficacité énergétique pour le chauffage de l'eau, définie par
le règlement (UE) n° 814/2013 de la Commission du 2 août 2013 susvisé, est
supérieure ou égale à :

L'efficacité énergétique saisonnière mentionnée au a et l'efficacité énergétique pour


le chauffage de l'eau mentionnée au b sont appréciées dans les conditions
climatiques moyennes au sens du règlement (UE) n° 813/2013 de la Commission du
2 août 2013 précité.

Pour les dispositifs solaires mentionnés au a et au b, l'efficacité énergétique


saisonnière ou l'efficacité énergétique pour le chauffage de l'eau sont calculées par
l'installateur à l'aide d'un logiciel dont les références sont rendues publiques sur le
site internet du ministère chargé de l'énergie. L'installateur utilise les données
communiquées par le fabricant ou le distributeur, ou les données indiquées sur les
composants séparés, pour calculer l'efficacité énergétique saisonnière ou l'efficacité
énergétique pour le chauffage de l'eau. Il remet au commanditaire la fiche de
résultats éditée par le logiciel.

Pour le calcul de l'efficacité énergétique saisonnière mentionnée au a comme pour le


calcul de l'efficacité énergétique pour le chauffage de l'eau mentionnée au b,
l'installateur renseigne dans le logiciel l'efficacité énergétique saisonnière de l'appoint
lorsque l'appoint assure à la fois la fonction de chauffage des locaux et celle de
chauffage de l'eau sanitaire. Il se réfère pour cela à la valeur indiquée sur la fiche
produit pour les appoints soumis à la directive 2009/125/ CE du Parlement européen
et du Conseil du 21 octobre 2009 susvisée, à la directive 2010/30/ UE du Parlement
européen et du Conseil du 19 mai 2010 susvisée ou au règlement (UE) 2017/1369
du Parlement européen et du Conseil du 4 juillet 2017 susvisé. Pour les appoints
pour lesquels l'efficacité énergétique saisonnière n'est pas connue, l'installateur se
réfère aux valeurs conventionnelles indiquées ci-dessous :
Pour les chaudières fonctionnant au bois ou autre biomasse utilisées comme
appoint, le critère requis s'applique à l'indice d'efficacité énergétique au sens du
règlement délégué (UE) 2015/1187 de la Commission du 27 avril 2015 susvisé.
Lorsque l'indice d'efficacité énergétique de cet appoint n'est pas connu, la valeur
conventionnelle utilisée est de 98 %.

Pour les équipements mentionnés au a, et installés sur planchers chauffants,


l'efficacité énergétique saisonnière est calculée grâce à un logiciel en utilisant les
valeurs conventionnelles suivantes pour le ballon de stockage : volume de 2 000
litres, classe d'efficacité énergétique A +. Les références du logiciel sont rendues
publiques sur le site internet du ministère chargé de l'énergie.

-c) Pour les immeubles situés en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à Mayotte


et à La Réunion, les équipements de fourniture d'eau chaude sanitaire fonctionnant à
l'énergie solaire, et dotés de capteurs solaires, installés avec ou sans appoint
intégré, et les dispositifs solaires installés sur appoint séparé, neuf ou existant, pour
la production d'eau chaude sanitaire, pour les immeubles situés à La Réunion, en
Guyane, en Martinique, en Guadeloupe ou à Mayotte, mentionnés au 3 de l'annexe 1
du décret du 14 janvier 2020 modifié précité, respectent les conditions suivantes :
L'efficacité énergétique pour le chauffage de l'eau, définie par le règlement (UE) n°
814/2013 de la Commission du 2 août 2013 portant application de la directive
2009/125/ CE du Parlement européen et du Conseil en ce qui concerne les
exigences d'écoconception applicables aux chauffe-eau et aux ballons d'eau chaude,
est supérieure ou égale à :

L'efficacité énergétique pour le chauffage de l'eau est appréciée dans les conditions
climatiques moyennes au sens du règlement (UE) n° 813/2013 de la Commission du
2 août 2013 précité.

L'efficacité énergétique pour le chauffage de l'eau est calculée par l'installateur à


l'aide d'un logiciel dont les références sont rendues publiques sur le site internet du
ministère chargé de l'énergie. L'installateur utilise les données communiquées par le
fabricant ou le distributeur, ou les données indiquées sur les composants séparés,
pour calculer l'efficacité énergétique. Il remet au commanditaire la fiche de résultats
éditée par le logiciel.

Les équipements ont :

-une certification QB dont le domaine d'emploi de l'avis technique couvre


explicitement les départements d'outre-mer ;

-ou des caractéristiques de performances et de qualité équivalentes, établies


par un organisme localisé dans l'Espace economique européen et accrédité
selon la norme NF EN ISO/ CEI 17065 par le Comité français d'accréditation
(COFRAC) ou tout autre organisme d'accréditation signataire de l'accord
européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de la coordination
européenne des organismes d'accréditation.

Pour justifier de l'équivalence à la certification QB dans le domaine d'emploi


considéré, le procédé doit comporter, pour les appareils à circulation forcée, a
minima une certification Solar Keymark “ Capteur ” ou équivalent et, pour les
appareils thermosiphon et les auto-stockeurs, une certification Solar Keymark “
Système ” ou équivalent, et les justificatifs suivants :
1. Pour la résistance à l'arrachement :

-seuil de tenue à l'arrachement du vitrage du (des) capteur (s) supérieur ou


égal à 3 000 Pa mesuré selon la norme d'essai ISO 9806, obtenu par un
laboratoire accrédité conformément à la norme NF EN ISO/ IEC 17065 ;

-note de calcul réalisée selon les Eurocodes par un bureau d'études


indépendant, validant la tenue des fixations vis-à-vis des charges mécaniques,
climatiques et sismiques spécifiques de la zone d'installation de l'équipement.

2. Pour la corrosion, un rapport d'étude d'un organisme tiers ISO 9001 validant :

-la tenue à la corrosion des matériaux aux atmosphères extérieures définies


dans la norme NF P 24351, soit a minima de type E17 en ce qui concerne le
châssis, la visserie et le système de fixation et a minima de type E16 pour le
capteur et le ballon de stockage ;

-la compatibilité des matériaux face aux environnements extérieurs


spécifiques en outre-mer, par une étude du couple électrochimique induit par
l'assemblage de ces matériaux.

Dans les deux cas, la certification porte :

-sur la globalité du système pour les appareils auto-stockeurs et à


thermosiphon ;

-sur les capteurs solaires thermiques pour les appareils à circulation forcée.

Article 4

Les pompes à chaleur, autres qu'air/ air, dont la finalité est la production de
chauffage ou d'eau chaude sanitaire, mentionnées au 4 de l'annexe 1 du décret du
14 janvier 2020 précité, respectent les conditions suivantes :
-a) Pompes à chaleur dont la finalité essentielle est la production de chauffage, dont
appoint le cas échéant, ayant une efficacité énergétique saisonnière pour le
chauffage supérieure ou égale à 126 % pour celles à basse température ou à 111 %
pour celles à moyenne et haute température :

-pompes à chaleur géothermiques eau/ eau et pompes à chaleur air/ eau, y


compris solarothermiques, pour lesquelles l'efficacité énergétique saisonnière
pour le chauffage est calculée selon le règlement (UE) n° 813/2013 de la
commission du 2 août 2013 précité ;
-pompes à chaleur géothermiques sol/ eau, pour lesquelles l'efficacité
énergétique saisonnière pour le chauffage est calculée selon le règlement
(UE) n° 813/2013 de la commission du 2 août 2013 précité pour une
température de 4° C du bain d'eau glycolée, conformément à la norme EN
15879-1 et une température de condensation de 35° C ;
-pompes à chaleur géothermiques sol/ sol pour lesquelles l'efficacité
énergétique saisonnière pour le chauffage est calculée selon le règlement
(UE) n° 813/2013 de la commission du 2 août 2013 précité pour une
température d'évaporation fixe de-5° C et une température de condensation
de 35° C.

-b) Pompes à chaleur dont la finalité essentielle est la production d'eau chaude
sanitaire, dont appoint le cas échéant, ayant une efficacité énergétique pour le
chauffage de l'eau, définie selon le règlement délégué (UE) n° 812/2013 de la
Commission du 18 février 2013 susvisé, supérieure ou égale à :

Pour les pompes à chaleur mentionnées au a et au b, lorsque leur puissance est


inférieure à 25 kW, l'intensité au démarrage est d'au plus 45 A en monophasé ou
d'au plus 60 A en triphasé.

Article 7

Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée double flux autoréglables ou


hygroréglables, mentionnés au 7 de l'annexe 1 du décret du 14 janvier 2020 précité,
respectent les conditions suivantes :
-a) Pour les installations individuelles (un seul logement desservi par le système de
ventilation), le caisson de ventilation relève de la classe d'efficacité énergétique A ou
supérieure selon le règlement délégué (UE) n° 1254/2014 de la Commission du 11
juillet 2014 susvisé. L'échangeur présente une efficacité thermique, mesurée selon la
norme NF EN 13141-7, supérieure à 85 % et certifiée par un organisme établi dans
l'Espace économique européen et accrédité selon la norme NF EN ISO/ CEI 17065
par le comité français d'accréditation (COFRAC) ou tout autre organisme
d'accréditation signataire de l'accord européen multilatéral pertinent dans le cadre de
la coordination européenne des organismes d'accréditation. Est réputé satisfaire
cette exigence d'efficacité thermique, un caisson de ventilation certifié NF 205 ou
équivalent.
-b) Pour les installations collectives (plusieurs logements desservis) :

-le système est autoréglable ;


-le caisson double flux est collectif ;
-l'échangeur statique est collectif et a une efficacité supérieure ou égale à 75
% selon les normes NF EN 308 ou NF EN 51-763. Est réputé satisfaire cette
exigence d'efficacité, un échangeur statique collectif certifié Eurovent Certified
Performance Echangeurs à plaques air-air (AAHE) ou Echangeur régénératif
(AARE) ou possédant des caractéristiques de performance et de qualité
équivalentes établies par un organisme établi dans l'Espace économique
européen et accrédité selon la norme NF EN ISO/ CEI 17065 par le Comité
français d'accréditation (COFRAC) ou tout autre organisme d'accréditation
signataire de l'accord européen multilatéral pertinent pris dans le cadre de la
coordination européenne des organismes d'accréditation.
Article 9

Les matériaux utilisés pour l'isolation thermique des parois vitrées, mentionnée au 9
de l'annexe 1 du décret du 14 janvier 2020 précité, respectent les conditions
suivantes :

-fenêtres ou portes-fenêtres avec un coefficient de transmission thermique


(Uw) inférieur ou égal à 1,3 (W/m².K et un facteur de transmission solaire (Sw)
supérieur ou égal à 0,3 ou un coefficient de transmission thermique (Uw)
inférieur ou égal à 1,7 W/m².K et un facteur de transmission solaire (Sw)
supérieur ou égal à 0,36 ;
-fenêtres en toitures avec un coefficient de transmission thermique (Uw)
inférieur ou égal à 1,5 W/ m².K et un facteur de transmission solaire (Sw)
inférieur ou égal à 0,36 ;
-doubles fenêtres, consistant en la pose sur la baie existante d'une seconde
fenêtre à double vitrage renforcé, dont le coefficient de transmission thermique
(Uw) est inférieur ou égal à 1,8W/m².K et le facteur de transmission solaire
(Sw) supérieur ou égal à 0,32.

Le facteur de transmission solaire Sw est évalué selon la norme XP P 50-777 et le


coefficient de transmission thermique Uw selon la norme NF EN 14 351-1.

Article 10

L'isolation thermique des murs en façade ou en pignon, mentionnée au 10 de


l'annexe 1 du décret du 14 janvier 2020 précité, est réalisée à l'aide de procédés
d'isolation.
Un procédé d'isolation est constitué de l'association d'un matériau isolant et de
dispositifs de fixation et de protection (tels que des revêtements, parements,
membranes continues si nécessaire) contre des dégradations liées à son exposition
aux environnements extérieurs et intérieurs (telles que le rayonnement solaire, le
vent, la pluie, la neige, les chocs, l'humidité, le feu), en conformité avec les règles de
l'art.
Les matériaux isolants utilisés à l'intérieur des procédés d'isolation destinés à
l'isolation thermique des murs en façade ou en pignon possèdent une résistance
thermique supérieure ou égale à :

-3,7 m².K/W pour les logements situés en métropole ;


-0,5 m².K/W pour les logements situés en Guadeloupe, en Guyane, en
Martinique, à Mayotte et à La Réunion.

La résistance thermique est évaluée selon la norme NF EN 12664, la norme NF EN


12667 ou la norme NF EN 12939 pour les isolants non-réfléchissants ou la norme NF
EN 16012 pour les isolants réfléchissants.
Article 11

L'isolation thermique des rampants de toiture et plafonds de combles, mentionnée au


11 de l'annexe 1 du décret du 14 janvier 2020 précité, est réalisée à l'aide de
procédés d'isolation.
Un procédé d'isolation est constitué de l'association d'un matériau isolant et de
dispositifs de fixation et de protection (tels que des revêtements, parements,
membranes continues si nécessaire) contre des dégradations liées à son exposition
aux environnements extérieurs et intérieurs (telles que le rayonnement solaire, le
vent, la pluie, la neige, les chocs, l'humidité, le feu), en conformité avec les règles de
l'art.
Les matériaux isolants utilisés à l'intérieur des procédés d'isolation destinés à
l'isolation thermique des rampants de toiture et plafonds de combles possèdent une
résistance thermique supérieure ou égale à :

-6 m².K/W pour les logements situés en métropole ;


-1,5 m².K/W pour les logements situés en Guadeloupe, en Guyane, en
Martinique, à Mayotte et à La Réunion.

La résistance thermique est évaluée selon la norme NF EN 12664, la norme NF EN


12667 ou la norme NF EN 12939 pour les isolants non-réfléchissants ou la norme NF
EN 16012 pour les isolants réfléchissants.

Article 12

L'isolation thermique des toitures-terrasses, mentionnée au 12 de l'annexe 1 du


décret du 14 janvier 2020 précité, est réalisée à l'aide de procédés d'isolation.
Un procédé d'isolation est constitué de l'association d'un matériau isolant et de
dispositifs de protection (tels que des revêtements, parements, membranes
continues si nécessaire) contre des dégradations liées à son exposition aux
environnements extérieurs et intérieurs (telles que le rayonnement solaire, le vent, la
pluie, la neige, les chocs, l'humidité, le feu), en conformité avec les règles de l'art.
Les matériaux isolants utilisés à l'intérieur des procédés d'isolation destinés à
l'isolation thermique des toitures-terrasses possèdent une résistance thermique
supérieure ou égale à :

-4,5 m².K/ W pour les logements situés en métropole ;


-1,5 m².K/ W pour les logements situés en Guadeloupe, en Guyane, en
Martinique, à Mayotte et à La Réunion.

La résistance thermique est évaluée selon la norme NF EN 12664, la norme NF EN


12667 ou la norme NF EN 12939 pour les isolants non-réfléchissants ou la norme NF
EN 16012 pour les isolants réfléchissants.
Art. 13, 21 à 24, 26, 28, 32, 34, 36 à 40, 42, 43, 45 et 46 de l'arrêté du 3 mai 2007 :

Article 13

Les coffres de volet roulant séparant l'ambiance chauffée de l'extérieur, installés ou


remplacés, doivent être isolés de telle sorte que le coefficient de transmission
thermique Uc du coffre soit inférieur ou égal à la valeur de 2.5 W/(m2.K). Les coffres
isolés sur toutes les faces autres que latérales avec un matériau d'isolation
thermique conduisant à une résistance thermique supérieur ou égale à 0,5 m2.K/W
sont réputés satisfaire à cette exigence.

Article 21

Les pompes de circulation des installations de chauffage intégrées à la chaudière ou


situées dans le local de la chaufferie, installées ou remplacées, doivent être munies
de dispositif permettant leur arrêt.

Article 22

Les réseaux de distribution de chaleur et de froid et les raccordements aux réseaux


de chaleur et de froid, installés ou remplacés, et situés hors du volume chauffé, sont
équipés d'une isolation de manière que :

Ul ≤ 2, 0*d + 0,18 lorsque d ≤ 400 mm

Ul ≤ 0,66 lorsque d > 400 mm

Avec :

-Ul le coefficient de transmission thermique linéique applicable aux


tuyauteries, en watt par mètre Kelvin (W/ m. K) lorsque d ≤ 400 mm et en watts par
mètre carré kelvin lorsque d > 400 mm ;

-d le diamètre extérieur du conduit, en millimètres (mm).

Une isolation de classe supérieure ou égale 3 selon la norme NF EN 12 828 + A1 :


2014 est réputée répondre à cette exigence.

En cas d'installation ou de remplacement d'une installation de chauffage ou d'un


chauffe-eau, les canalisations d'eau chaude raccordées sont équipées d'une isolation
respectant l'exigence précédente lorsqu'elles sont situées hors du volume chauffé.

Article 23

Lors de l'installation ou du remplacement d'un réseau de distribution de chauffage,


celui-ci est muni d'un organe d'équilibrage en pied de chaque colonne. Le rapport
d'équilibrage établi à l'issue de l'opération contient, a minima :
-un schéma hydraulique simplifié des installations de chauffage précisant
l'implantation de toutes les vannes réglées et étiquetées sur site ;

-une grille d'équilibrage dans laquelle sont précisés, pour chacune des vannes
réglées :

-le numéro de repérage ;

-la marque et référence ou les caractéristiques hydrauliques (tableau de


pertes de charge ou équivalent) de chaque type et diamètre de vanne réglée ;

-le débit théorique visé ou, pour une température de départ donnée, la
température de retour théorique visée ;

-le débit final mesuré ou, pour une température de départ donnée, la
température de retour finale mesurée.

Tout rapport établi selon la norme NF EN 14 336 : 2005 est réputé satisfaire aux
dispositions du présent article.

Le rapport est établi par le professionnel ayant réalisé l'équilibrage, qui veillera
également à dater et signer le document.

Article 24

Tout nouvel émetteur de chauffage, hormis pour les appareils indépendants de


chauffage au bois, comporte un dispositif d'arrêt manuel et de régulation automatique
en fonction de la température intérieure du local, sauf s'il existe déjà un dispositif de
régulation du local ou en cas d'impossibilité technique.

Toutefois, lorsque le chauffage est assuré par un plancher chauffant à eau chaude
fonctionnant à basse température ou par l'air insufflé, ce dispositif peut être commun:

-à des locaux d'une surface totale maximale de 100 m2 pour de nouveaux


émetteurs,

-à des locaux desservis par l'émetteur existant.

Article 26

Tout nouveau dispositif de chauffage centralisé, comporte un dispositif de commande


manuelle et de programmation automatique de la fourniture de chaleur selon a
minima les quatre allures suivantes : confort, réduit, hors gel et arrêt chauffage, et
une commutation automatique entre ces allures.

Cette programmation peut être assurée par une horloge ou une horloge associée à
un optimiseur de relance en fonction de l'inertie du bâtiment, de paramètres
d'occupation ou de paramètres de météorologie locale.
Article 28

Pour les chauffe-eau électriques à accumulation installés ou remplacés, les pertes


maximales Qpr exprimées en kWh par 24 heures au sens de la norme NF-EN 60 379
sont les suivantes :

Chauffe-eau de V inférieur à 75 litres :

0,147 4 + 0,071 9 V2/3 ;

Chauffe-eau horizontal de V supérieur ou égal à 75 litres :

0,75 + 0,008 V ;

Chauffe-eau vertical de V supérieur ou égal à 75 litres :

0,22 + 0,057 V 2/3.

Où V est la capacité de stockage du ballon en litres.

Ces dispositions peuvent ne pas s'appliquer pour les bâtiments achevés depuis
moins de 15 ans par rapport à la date des travaux d'installation ou de remplacement
de l'équipement visé.

Article 32

Les pompes de circulation des nouvelles installations de refroidissement doivent être


munies d'un dispositif permettant leur arrêt.

Article 34

Avant émission finale dans le local, sauf dans le cas où le chauffage est obtenu par
récupération sur la production de froid, l'air n'est pas chauffé puis refroidi, ou
inversement, par des dispositifs utilisant de l'énergie et destinés par conception au
chauffage ou au refroidissement de l'air.

Article 36

Les auxiliaires de ventilation, d'une puissance électrique absorbée inférieure à 30 W,


installés ou remplacés dans les locaux d'habitation devront présenter une
consommation maximale de 0,25 Wh/m3 par ventilateur, qui peut être portée à 0,4
Wh/m3 en présence de filtres F5 à F9.

Article 40

Dans les bâtiments ou parties de bâtiments à usage autre que d'habitation, le


dispositif de modification manuelle des débits d'air d'un local pour un nouveau
système de ventilation est temporisé.
Article 42

Dans les circulations, les parties communes intérieures verticales et horizontales et


les parcs de stationnement, une nouvelle installation d'éclairage comporte un
dispositif automatique permettant, lorsque le local est inoccupé :

-soit l'abaissement de l'éclairement au niveau minimum réglementaire ou à un


niveau d'éclairement contractuel durant une durée déterminée si un besoin
fonctionnel le justifie ;

-soit l'extinction des sources de lumière artificielle, si aucune réglementation


n'impose un niveau minimal.

Un même dispositif dessert au plus :

-une surface maximale de 100 m2 et un seul niveau pour les circulations


horizontales et les parties communes intérieures ;

-trois niveaux pour les circulations verticales ;

-un seul niveau et au plus une surface de 500 m2 pour les espaces de
stationnement.

Article 43

Dans les bâtiments ou parties de bâtiment à usage autre que d'habitation, une
nouvelle installation d'éclairage d'un local autre que ceux visés à l'article 42,
comporte une commande centralisée à destination du personnel de gestion, ou un
dispositif automatique lorsque le local est inoccupé, permettant :

-soit l'abaissement de l'éclairement au niveau minimum réglementaire ou à un


niveau d'éclairement contractuel durant une durée déterminée si un besoin
fonctionnel le justifie ;

-soit l'extinction des sources de lumière artificielle, si aucune réglementation


n'impose un niveau minimal.

De plus, dans les locaux visés à l'alinéa précédent, occupés majoritairement de jour
et ayant majoritairement accès à l'éclairage naturel, une nouvelle installation
d'éclairage comporte :

-des sources de lumières artificielles à gradation de puissance, régulées


automatiquement en fonction de l'éclairage naturel du local ;

-des dispositifs de régulation en fonction de l'éclairage naturel couvrant


chacune une surface maximale de 25 m².

Selon l'usage du local, ce dispositif peut être associé à une commande manuelle
d'abaissement au minimum réglementaire ou d'extinction de l'éclairage, placée dans
le local.
Article 45

Dans les bâtiments ou parties de bâtiment à usage autre que d'habitation, toute
nouvelle installation d'éclairage, dont l'allumage et l'extinction sont gérés à distance,
comporte un dispositif qui permet de visualiser l'état de l'éclairage au niveau de la
commande.

Article 46

Dans les bâtiments ou parties de bâtiment à usage autre que d'habitation, les locaux
ayant plusieurs usages requérants des niveaux d'éclairement très différents tels que
les locaux sportifs et les salles polyvalentes sont équipés d'un dispositif permettant
plusieurs niveaux d'éclairement.

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