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Burkina Faso

*****
Institut Supérieur de Génie Electrique
*****
ISGE/IT/RST/2017
Ouagadougou

Filière: Réseaux et Systèmes de Télécommunications

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE CYCLE


ETUDE ET DEPLOIEMENT D’UN RESEAU
FTTH A LA CITE AZIMMO DE OUAGA 2000
 

POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME


D’INGENIEUR DE TRAVAUX

Stage effectué à ONATEL-SA du 15 Mai au 15 août 2017

Soutenu le 11 Septembre 2017 par :

OUEDRAOGO HAROUNA

Devant le jury composé de :

OUEDRAOGO Eloi Président (ONATEL-SA)


LAHINIRIKO M. Olivier Encadrent (ISGE-BF)
KABRE Mohamadi Encadrent (ONATEL-SA)
THIOMBIANO Jérémie Rapporteur (ISGE-BF)

Année Académique 2016-2017


Étude et déploiement d’un réseau d’accès FTTH a la cite azimmo de Ouaga 2000

DEDICACES 
Je dédie ce rapport à :

Mon père et à ma mère ;

Mon petit papa Abdallah pour tous les sacrifices


consentis en dépit des ressources limitées.

OUEDRAOGO Harouna

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REMERCIEMENTS

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, je tiens à


remercier vivement toutes les personnes qui ont contribué à la réussite de ce stage tant
par leur soutien opérationnel que professionnel.
Je tiens à adresser mes remerciements au Directeur General de ONATEL-SA,
Monsieur Sidi Mohamed NAIMI qui m’a accordé le privilège de passer mon stage au
sein de son entreprise.
Je tiens également à adresser mes vifs remerciements à mon maitre de stage
Monsieur Mohamadi KABRE, Ingénieur des travaux option réseau Informatique et
télécommunication pour son accueil, sa disponibilité et toutes ses remarques pertinentes.
Je remercie M. LAHINIRIKO Michel Olivier, professeur de suivi, Enseignant à
l’Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso, pour le temps précieux qu’il a
consacré à l’orientation et au suivi de notre rapport ;
Je remercie infiniment Monsieur M. COMPAORE N Innocent, Directeur
Général de l’Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso pour son suivi du
bon déroulement des cours et son appui dans nos initiatives scolaires.
Je remercie mon épouse pour le soutien inconditionnel qu’elle a eu à mon égard
;
J’aimerais aussi adresser mes sincères remerciements à tous les enseignants et au
personnel administratif de ISGE-BF, qui nous ont guidé et formé.

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 SOMMAIRE
dédicaces ............................................................................................................................ii
remerciements...................................................................................................................iii
 Sommaire..........................................................................................................................iv
Résumé........................................................................................................................................v
Sigles et abréviations..............................................................................................................vi
Liste des figures........................................................................................................viii
Liste des tableaux.......................................................................................................ix
Introduction générale...................................................................................................1
CHAPITRE 1: Présentation de ISGE-BF ET DE ONATEL-SA...........................................2
1.1 Présentation de ISGE-BF...............................................................................................3
1.2 Présentation de ONATEL-SA........................................................................................6
CHAPITRE 2: Généralités sur la fibre optique....................................................................12
2.1 Les différents types de câble à fibre optique................................................................13
2.2 Les différents types de fibre optique............................................................................14
CHAPITRE 3: Généralités sur les réseaux de type FTTX...................................................19
3.1 Les types d’architecture de desserte en fibre optique..................................................20
3.2 La technologie FTTH...................................................................................................22
CHAPITRE 4: Étude et déploiement d’un réseau FTTH à la cité Azimmo de Ouaga 2000.........28
4.1 Présentation de la cité Azimmo et de son réseau actuel................................................29
4.2 Conception de la solution FTTH..................................................................................35
4.3 Le déploiement des services.........................................................................................55
4.4 Les enjeux de la solution FTTH...................................................................................56
4.5 Les couts de réalisation................................................................................................58
Conclusion générale.................................................................................................................59
Bibliographie & webographie..................................................................................................ix
Annexes.......................................................................................................................................x
Table des matières....................................................................................................................xii

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Étude et déploiement d’un réseau d’accès FTTH a la cite azimmo de Ouaga 2000

RESUME
Nous sommes à la veille d’une évolution essentielle et révolutionnaire dans
l’histoire des réseaux de télécommunications à travers le monde : la migration du haut
débit vers le très haut débit rendue possible grâce au déploiement de nouveaux supports
de transmission. Il s’agit du renouvellement de la boucle locale fixe qui, aujourd’hui est
en cuivre. Cette évolution a déjà commencé dans plusieurs régions du monde offrant
ainsi un meilleur service aux utilisateurs.
En effet le réseau d’accès cuivre déployé depuis des décennies n’arrive plus à répondre
à la demande des utilisateurs de plus en plus nombreux et exigeant en termes de bande
passante.
Pour le cas du Burkina Faso, l’augmentation des besoins des utilisateurs a suscité
l’attention de l’opérateur historique Office National des Télécommunications Société
Anonyme (ONATEL SA), à revoir l’architecture de son réseau. L’entreprise a déjà fait
une grande rénovation de son réseau en remplaçant les SR part des MSAN et la
partie transport par la fibre optique. Cela permet déjà d’augmenter le débit chez
l’utilisateur pour supporter quelques services. Pour satisfaire aux exigences des
utilisateurs nous proposons à l’entreprise d’amener la fibre jusqu’au domicile des
abonnés.
L’objectif de ce travail est de porter une réflexion sur la stratégie éventuelle que peut
suivre ONATEL-SA afin de mieux répondre aux attentes de sa clientèle et résister à la
concurrence à travers la solution FTTH.

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SIGLES ET ABREVIATIONS

AON Active Optical Network


ADSL Asymetric Digital Subscriber Line
ATM Asynchronous transfer mode
B-PON Broadband PON
CC Coupe Circuit
CPL Courant Porteur en Line
CTO Centre de Transmission de Ouagadougou
EPON Ethernet Passive Optical Network
FO Fibre Optique
FTTB Fiber To The Building
FTTH Fiber To The Home
FTTO Fiber To The Office
FTTU Fiber To The User
GPON Gigabit Passive Optical Network
IGMP Internet Group Management Protocol
IMAP Integrated Multi-service Access Platform
IMG Integrated Média Gateway
IP Internet Protocol
ITU International Telecommunication Union
LASER light amplification by stimulated emission of radiation
LED Light Emitting Diode
LSZH Low Smoke Zero Halogen
MSAN Multi-Service Access Node
NA Nœud d'Accès
NF Nœud de flexibilité
NGN Next Generation Network
NRA Nœud de Raccordement d'Abonné
NRO Nœud de Raccordement Optique
OLT Optical Line Terminal
ONT Optical Network Terminaison
ONU Optical Network Unit
OTDR Optical Time-Domain Reflectometer
P2M Point To Multi Point
P2P Point To Point
PC Point de Concentration
PE-HD Polyéthylène Haute densité
PLC Planar Lighwave Circuit
PON Passive Optical network

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PT Point de Transition
PVC Polychlorure de vinyle
RE Répartiteur d'Entré
SLA Service Level Agreement
SNMP Simple Network Management Protocol
SR Sous Répartiteur
VLAN Virtual Local Area Network

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LISTE DES FIGURES


Figure 1 : Organigramme de ONATEL-SA..................................................................................8
Figure 2 : Organigramme du CNMO..........................................................................................11
Figure 3 : Schéma d’un câble à fibre optique.............................................................................13
Figure 4 : Schéma d'une fibre optique........................................................................................15
Figure 5 : Schéma illustrant la propagation de la lumière dans une fibre multimode à saut d’indice.........16
Figure 6 : Schéma illustrant la propagation de la lumière dans une fibre multimode à gradient d’indice. .16
Figure 7 : Schéma illustrant la propagation de la lumière dans une fibre monomode.................17
Figure 8 : Architecture générale d'un réseau X-PON..................................................................23
Figure 9 : Les trois couches avec les équipements qui les composent........................................24
Figure 10 : Schéma d'une liaison point à point...........................................................................25
Figure 11 : Architecture d'un réseau AON..................................................................................25
Figure 12 : Architecture d’un réseau PON..................................................................................27
Figure 13 : Plan de la cité Azimmo............................................................................................30
Figure 14 : Répartition de la cité en 4 zones de raccordement....................................................31
Figure 15 : Schéma d'un réseau d'accès à cuivre.........................................................................32
Figure 16 : Photo d'un répartiteur d'entré....................................................................................33
Figure 17 : Structure du PON.....................................................................................................36
Figure 18 : Outils de raccordement de fourreaux........................................................................38
Figure 19: Une prise optique de la société SFR..........................................................................42
Figure 20 : Une jarretière FC/UPC- FC/UPC.............................................................................43
Figure 21 : Une jarretière FC/UPC-SC/UPC..............................................................................43
Figure 22 : Boitier de raccordement optique...............................................................................45
Figure 23 : Tiroir optique...........................................................................................................46
Figure 24 : Photo d'un réflectomètre...........................................................................................47
Figure 25 : Photo d'un photomètre..............................................................................................47
Figure 26 : Photo des différents types de châssis d’IMAP..........................................................50
Figure 27 : Schéma détaillé d’un IMAP de type AT-TN9400....................................................51
Figure 28 : Schéma de synoptique..............................................................................................52
Figure 29 : Schéma illustrant le rôle des ONT............................................................................54
Figure 30 : schéma de câblage....................................................................................................54

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LISTE DES TABLEAUX


Tableau 1 : Les différents types de fourreaux télécom....................................................37
Tableau 2 : Les différents types de chambres téléphoniques..........................................39
Tableau 3 : Caractéristiques d'un connecteur de prise d'abonné.....................................44
Tableau 4 : cout de réalisation.........................................................................................58

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INTRODUCTION GENERALE

Depuis le début de ce millénaire nous assistons à une grande mutation


technologique. Cette mutation est essentiellement due à l’évolution du style de vie des
utilisateurs. Nous vivons dans un monde hyper connecté. Dans chaque institution,
chaque entreprise ou chaque foyer il y’a plusieurs machines et plusieurs smartphones
connectés et exécutant des applications multimédias. Cette augmentation des
équipements connectés à pousser les réseaux cuivre à atteindre ses limites. Les
opérateurs partent donc à la recherche de nouveaux supports de transmission.
Dans ces contextes, les réseaux optiques apparaissent comme une solution à cette
évolution grâce à leurs débits élevés. En ONATEL a entrepris un vaste projet de
modernisation de son réseau cuivre. Ce projet consiste à remplacer la partie transport de
son réseau cuivre par la fibre optique en utilisant la solution MSAN. Pour répondre à
toutes les exigences des abonnés, nous proposons d’amener la fibre optique jusqu’au
domicile des abonnés.
Dans ce rapport, nous présenterons brièvement la structure de formation (ISGE-BF) et
la structure d’accueil (ONATEL-SA), ensuite nous aborderons les différents types de
solution que l’on peut avoir avec le support fibre optique. Pour terminer nous
présenterons la solution et les enjeux de sa mise en œuvre. Nous allons nous limiter
uniquement au déploiement du support.

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CHAPITRE 1: PRESENTATION
DE ISGE-BF ET DE ONATEL-SA

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1.1 Présentation de ISGE-BF


1.1.1 Historique

L’Institut Supérieur de Génie Electrique du Burkina Faso (ISGE-BF) a été créé


en 2003. C’est un établissement privé d’enseignement supérieur à but non lucratif
soutenu par la Chambre de Commerce et d’Industrie et dix-huit (18) entreprises du
secteur de l’énergie et des télécommunications. Ces entreprises fondatrices sont GPI,
SOPAM, ONATEL, Groupe Fadoul, ASI-BF, SONABEL, SOGETEL, CITEC,
SOFITEX, GPTIC, TAN-ALIZ, CNPB, AFRIQUEELEC, GRAPHI SERVICE,
BRAKINA, PPI-BF. Depuis 2003, l’ISGE-BF a pour
vocation la formation des jeunes cadres en génie électrique afin de répondre au besoin
du marché de l’emploi et de contribuer au développement de l’Afrique et notamment le
Burkina Faso. Aujourd’hui l’ISGE-BF offre les formations suivantes :
 Des Techniciens supérieurs dans trois filières à savoir :
 Electricité Industrielle,
 Maintenance Industrielle,
 Réseaux Informatiques et Télécommunications.
 Des ingénieurs de travaux en Système Electrique et Réseaux et Système de
Télécommunication. La formation comporte trois fonctionnalités :
 La formation initiale en cours du jour,
 La formation continue qualifiante en cours du soir
 La formation sur catalogue au profit des entreprises.
 Des ingénieurs de conception dont le cycle a été ouvert en 2016 en
partenariat avec l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Génie Electrique
(ESIGELEC). Le cycle offre les deux spécialités suivantes :
 Génie des Systèmes Electriques (électricité industrielle et énergie renouvelable)
 Génie des Systèmes Numériques (informatique réseau et télécommunication)

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Tous les diplômes délivrés par l’ISGE-BF sont reconnus par le CAMES excepté les
diplômes d’ingénieur de conception.
A ISGE-BF on compte plus d’une dizaine de nationalités : burkinabé, Congolaise,
Gabonaise, Camerounaise, Nigérienne, Tchadienne, Malienne, centrafricaine,
comorienne, togolaise, béninoise.
Situation géographique
Initialement installé à la Chambre de Commerce et d’Industrie, L’ISGE-BF se situe
aujourd’hui à la ZAD II sur la circulaire du SIAO (boulevard des tensoba n°2073), près
de CFAO MOTORS et en face du CMA du secteur 30 et du Laboratoire National de
Santé Publique.

1.1.2 Les partenaires pédagogiques de ISGE-BF

ISGE-BF est associé principalement à l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs en Génie


Electrique (ESIGELEC) de Rouen en France et à d’autres partenaires tels que l’Ecole
Nationale d’Ingénieurs (ENI) de Bamako au Mali, la Haute Ecole de la Communauté
Française en HAINAUT/Mons au Belgique, la Coopération française, la Coopération
chinoise, l’université polytechnique de Bobo- Dioulasso, l’université de Ouagadougou,
l’université de Montons au Canada, l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar (ESP) et
l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESMT).

1.1.3 L’Equipe pédagogique de l’ISGE-BF

L’institut est composé de professeurs permanents, de professeurs vacataires issus


du monde universitaire et industriel. Elle compte également des professeurs
missionnaires d’Afrique et d’Europe qui interviennent surtout en cycle d’ingénieur de
conception.

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1.1.4 Infrastructures et équipements pédagogiques

ISGE-BF dispose d’un bâtiment R+2 comportant des salles de cours, des
laboratoires pour les travaux pratiques, une bibliothèque et les bureaux administratifs.
ISGE-BF a aussi une représentation à Bobo-Dioulasso où des formations initiales et
continues sont dispensées. Dans les provinces, l’institut est représenté au sein des locaux
de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.

1.1.5 Les grands projets de l’ISGE-BF


ISGE-BF a en projet la construction d’un nouveau bâtiment pour le cycle
d’ingénieur de conception ouvert à la rentrée 2016-2017, d’une résidence universitaire
pour les étudiants, d’un plateau omnisport, des laboratoires pour les recherches et
travaux pratiques.

1.1.6 Déroulement de la formation à l’ISGE-BF

Le déroulement de la formation comprend une phase théorique axée sur le


transfert de contenus et une phase pratique qui porte sur la réalisation d’un stage en
entreprise. Celle-ci permet à l’apprenant de mettre en pratique les connaissances
théoriques acquises durant la première phase et d’affiner le savoir-faire dans le domaine
de l’informatique.
C’est dans ce sens que nous avons eu le plaisir d’effectuer notre stage académique de 03
mois au sein de l’Office National des Télécommunications (ONATEL-SA), plus
précisément au centre CNMO.

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1.2 Présentation de ONATEL-SA

1.2.1 Historique

ONATEL-SA est l’opérateur historique des télécommunications au


BURKINA FASO. Son historique pourrait se résumer par les dates suivantes : 1960 :
création d’un service des postes et télécommunications géré par un département
ministériel.
1968 : création de l’OPT sous le statut d’établissement public à caractère industriel et
commercial.
Février 1987 : l’OPT est scindé en ONP, chargé des services postaux et en
ONATEL pour le volet télécommunications.
Novembre 1994 : ONATEL passe du statut d’Office à celui de société d’Etat.
Décembre 2006 : Privatisation de ONATEL, qui passe sous tutelle de Maroc
Télécoms (détenteur de 51%des actions), lui-même détenu par Etisalat.

1.2.2 Organisation et Services offerts

 ORGANISATION

ONATEL est dirigé par un Directeur Général nommé par un Conseil


d’Administration. A la Direction Générale sont rattachés six (6) départements, trois (3)
directions centrales et cinq (5) directions régionales.
Les six (6) départements sont :
 le Département Réglementation et Affaire Juridique,
 le Département Affaires Générales,
 le Département Communication Institutionnelle et Relations Publiques ;
 le Département Organisation et Qualité,
 le Département des Ressources Humaines,
 le Département du Contrôle Général.

Les trois (3) directions centrales sont organisées en départements auxquels sont
rattachés des services. Ces directions sont :

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 la Direction Services,
 la Direction Réseaux,
 la Direction Administrative et Financière.

La Direction des Services est structurée en quatre départements : Marketing/Ventes,


planification, Services Clients et Opérateurs. Sa mission est de mieux identifier et
répondre aux attentes des clients. L’objectif visé est d’assurer une connaissance globale
des besoins de chaque catégorie de clients pour tous les types de produits : Fixe, Internet
et Mobile.
La Direction Réseaux est composée de deux départements : Réseaux et Systèmes
d’Information.
Elle a pour tâches essentielles :
Le pilotage des choix technologiques majeurs, en cohérence avec les priorités
stratégiques de l’entreprise et particulièrement avec les évolutions des autres directions
(architecture des réseaux, veille technologique…) ;
La mise en œuvre des plans d’actions stratégiques pour développer la compétitivité
technique de l’entreprise ;
La définition de la politique « systèmes d’information » et les objectifs en matière
d’organisation et de développement informatique.
La Direction Administrative et Financière est aussi composée de deux
départements : Finance, Achats et Logistique. Sa principale mission est de recueillir,
négocier et assurer la satisfaction des besoins des entités clientes internes en matière
d’achat/Finance et Gestion dans le cadre d’une relation de sous-traitance formalisée.
Elle assurera donc un double rôle de support/ prestataire à l’ensemble des entités de
l’entreprise.
Enfin, les cinq Directions régionales sont localisées dans les plus importantes villes que
sont :
Bobo Dioulasso, Ouahigouya, Koudougou, Fada et Kaya. Elles ont pour missions de :
 Coordonner les agences commerciales afin de dynamiser l’activité
commerciale du territoire de leur compétence ;
 Participer avec la Direction réseaux à la définition de la stratégie régionale de
développement du réseau ;
 Garantir la qualité de service rendue au client.

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L’organigramme de l’ONATEL est donné par la figure ci-dessous :

Direction Générale

Affaires Générales
Département Règlementation et Affaires Juridiques

Département de la Communication Institutionnelle et Relations Publiques Département Organisation et Qualité

Département des Ressources Humaines Département du Contrôle Général

Direction Services Direction Réseaux Direction Administrative et Financière


Directions Régionales

Figure 1 : Organigramme de ONATEL-SA1

 SERVICES OFFERTS

1
Réalisation personnelle

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ONATEL-SA offre une multitude de service de télécommunication aux


différentes catégories de client. Nous pouvons les repartir en trois solutions à savoir :
La téléphonie Fixe : ONATEL-SA est le seul opérateur au BURKINA à offrir le
service de téléphonie fixe filaire. Il possède en effet une couverture assez importante et
surtout dans les grandes villes burkinabè. Les nombreux actes de vandalisme sur les
câbles de transport constituent un réel handicape à son développement. C’est ainsi que
le CDMA a vu le jour en réponse à ce problème. En effet le poste CDMA est un
combiné ressemblant au poste fixe mais son réseau d’accès est sans fil.
La téléphonie Mobile : ONATEL offre également à sa clientèle un service mobile.
En effet l’entreprise offre la 3.75G dans les grandes villes du pays. Ce service offre des
communications plus fluides et un débit internet beaucoup plus important permettant les
appels vidéo. La téléphonie mobile constitue la principale source de revenu de la
société.
Internet et les Données : Comme les prévisions globales le montrent, le futur de la
télécommunication repose principalement sur les données. Au vu de tout cela, le leader
des télécommunications au Burkina Faso anticipe en améliorant sa connexion internet
grâce à la pose de plusieurs accès vers l’international et la mise en place d’un réseau
d’accès en fibre optique. Les clients disposent désormais de plusieurs technologies pour
accéder à internet :
Pour le Haut Débit on a les liaisons spécialisées(LS), les dessertes en fibre optique, les
modems haut Débit, UMTS, HSPA+
Pour la connexion Moyen débit on a le EDGE et le GPRS
ONATEL dispose de nos jours d’un réseau en fibre optique basé essentiellement
sur la solution MSAN. Cette solution consiste à remplacer les SR par des MSAN qui
sont reliés au central par la fibre optique. Elle permet d’avoir un débit élevé sur la partie
transport donc un meilleur service offert aux clients. Avec cette solution, plusieurs
institutions et entreprises ont pu être desservies en fibre.

1.2.3 CNMO

Il a pour mission :

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 De mettre en œuvre et coordonner la politique de développement et de


maintenance des réseaux d’accès ;
 De mettre en œuvre la politique de déploiement et de maintenance des câbles à
fibre optique du backbone transmission et des entreprises.

Les principales attributions se présentent comme suit :


 Mener les études des travaux programmables de création, d’extension et de
désaturation des réseaux locaux ;
 Mener les études de travaux programmables de fiabilisation,
d’assainissement et de réaménagement des réseaux d’accès ;
 Gérer la documentation nationale des réseaux d’accès ;
 Etablir les quantitatifs pour les devis et exécuter les travaux de
déplacements et de modifications d’infrastructures de réseaux d’accès ;
 Mener les études des travaux de réseaux demandées par les tiers ;
 Exécuter et superviser les travaux programmables de création,
d’extension et de désaturation des réseaux locaux.

L’organigramme du CNMO est donné par la figure suivante

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Figure 2 : Organigramme du CNMO2

2
Réalisation personnelle

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CHAPITRE 2: GENERALITES
SUR LA FIBRE OPTIQUE

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2.1 Les différents types de câble à fibre optique

2.1.1 Composition

Le câble à fibre optique est constitué des fibres (cœur +gaine revêtement), les
éléments de renfort et de protection. Ces éléments de renfort et de protection diffèrent
en fonction des conditions dans lesquelles la fibre sera déployée. Ces conditions sont
entre autres : l’humidité, le soleil, l’électromagnétisme, les rongeurs.

Figure 3 : Schéma d’un câble à fibre optique3

Chez ONATEL-SA on rencontre deux principaux types de câble à fibre optique à


savoir le câble armé (armature en aluminium diélectrique dans les éléments de
protection) et le câble non armé.

3Source : DABIRE Irène, rapport de stage, les différents supports de transmissions : cas de la fibre optique

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2.1.2 Câbles à jonc rainuré

Ce câble a été le premier à être posé mais il n’est pratiquement plus utilisé. Il est
formé d’un jonc cylindrique central qui présente des rainures. Les fibres sont logées
dans les encoches du jonc. Sa contenance peut-être de 6, 10, 20, ou 30 fibres logées
dans les 10 encoches du jonc.

2.1.3 Câbles à tubes (cas de l’ONATEL)

Dans ce type de câble, les fibres sont logées dans des tubes rigides. Le nombre
de ces tubes varie en fonction de la capacité du câble. Ainsi on peut avoir un tube, deux
tubes, quatre tubes ou six tubes.

2.2 Les différents types de fibre optique


 Composition d’une fibre optique

Les trois éléments de base d’une fibre optique sont le cœur, la gaine et le revêtement.

 Le cœur : c’est le support physique qui transporte la lumière entre l’émetteur


et le récepteur. Il est soit en verre soit en plastique. Plus le cœur est épais, plus
la lumière sera transmise à travers la fibre.
 La gaine : elle sert à fournir un indice de réfraction plus faible au niveau de
l’interface du cœur pour créer une réflexion au sein du cœur et transmettre les
ondes lumineuses via la fibre. Elle sert également de barrière pour retenir les
ondes lumineuses dans le cœur.
 Le revêtement : il est généralement composé de plusieurs couches de
plastique appliquées pour préserver la force de la fibre, absorber les chocs et
fournir une protection supplémentaire à la fibre. Ces revêtements de structure
sont disponibles de 250 à 900 microns.

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Figure 4 : Schéma d'une fibre optique4

2.2.1 Les fibres multimodes

Elles sont les premières fibres à voir le jour. Elles ont un cœur de grand diamètre
par rapport à la fibre monomode. Elles permettent le passage de plusieurs modes
lumineuses. Elles sont généralement utilisées sur des courtes distances (< 5 km) et ont
une bande passante plus réduite (200- 600Mhz /km). Pour émettre dans ces types de
fibre, on utilise un LED à la longueur d’onde de 850nm ou un LASER à 1300.

2.2.1.1 Fibres à saut d’indice

Dans ce type de fibres, l’indice de réfraction du cœur ne varie pas, et le rayon


lumineux ne subit aucune déviation dans le cœur. Son trajet est dévié au niveau de
l’interface cœur-gaine là où l’indice de réfraction change de valeur. Ce type de profil ne
permet pas une transmission à haut débit car les rayons lumineux qui s’y propagent
suivent des trajets très différents les uns des autres et se déplacent à différentes vitesses
en fonction de leurs longueurs d’onde. Il y a donc à l’arrivée une déformation du signal
émis.

4Source : DABIRE Irène, rapport de stage, les différents supports de transmissions : cas de la fibre optique

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Figure 5 : Schéma illustrant la propagation de la lumière dans une fibre multimode à


saut d’indice5

2.2.1.2 Fibres à gradient d’indice

Avec ce type de profil l’indice de réfraction du cœur décroît radialement depuis le centre
vers la gaine. Cette disposition contraint les différents rayons lumineux à parcourir le
cœur, des trajets plus proches les uns des autres. A l’arrivé il y’a une faible déformation
du signal.

Figure 6 : Schéma illustrant la propagation de la lumière dans une fibre multimode à


gradient d’indice6

5
Source : DAMOUE, Cours de transmission par fibre optique, ESMT, 2016

6 Source : DAMOUE, Cours de transmission par fibre optique, ESMT,

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2.2.2 Les fibres monomodes (saut d’indice)

La fibre monomode n'autorise qu'un seul mode de propagation. La longueur


d’onde traverse le centre de la fibre. La lumière est réalignée vers le centre au lieu de
rebondir sur son bord comme dans la fibre multimode. En théorie sa bande passante
est infinie mais ce sont les équipements de transmission qui limitent sa bande.

Figure 7 : Schéma illustrant la propagation de la lumière dans une fibre monomode7

 Avantages de la fibre optique et de la solution FTTH

Les avantages de la fibre sont nombreux :


 Des débits très élevés (plusieurs Gigabits/s, même si les propositions
commerciales au niveau des abonnés peuvent être limitées à des valeurs
beaucoup moins élevées, 50 à 100 Mb/s par exemple) ;
 Un débit optimisé et plus équilibré : Contrairement à l'ADSL, la fibre offre des
débits symétriques, c'est-à-dire qu'elle permet la même vitesse de transfert en
téléchargement et en chargement ;
 Une atténuation linéique très faible (ce qui permet des liaisons directes de
plusieurs centaines de kms),
 Une insensibilité totale aux perturbations extérieures.

Un réseau d’accès tout en fibre apportera les avantages suivants à l’utilisateur :

7
Source: DAMOUE, Cours de transmission par fibre optique, ESMT,

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Étude et déploiement d’un réseau d’accès FTTH a la cite azimmo de Ouaga

Des débits plus élevés : la fibre optique est capable d’acheminer des débits
considérables, environ 100 fois plus élevés que le réseau actuel en cuivre (technologie
ADSL).
Des débits de meilleure qualité : Contrairement au support cuivre, la fibre optique
transporte des données sur de très longues distances, quasiment sans atténuation du
signal, quelle que soit la localisation du logement. Elle est aussi insensible aux
perturbations électromagnétiques, ce qui garantit une meilleure qualité.
Des débits symétriques : les flux de données remontants (de l’utilisateur vers le
réseau) sur le réseau en fibre optique peuvent être aussi rapides que les flux descendants
(du réseau vers l’utilisateur), ce qui permet le développement d’applications nouvelles.

Le principal inconvénient de la fibre est son coût intrinsèque et aussi le coût des
équipements de transmission et les accessoires de raccordement. Il faut aussi un
personnel qualifié pour son déploiement.

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CHAPITRE 3: GENERALITES
SUR LES RESEAUX DE TYPE FTTX

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3.1 Les types d’architecture de desserte en fibre


optique

3.1.1 Les réseaux de desserte optique jusqu’au point de


distribution

La fibre optique est déployée jusqu’à un point de distribution (entrée d’une zone
d’activité, quartier résidentiel...), puis le raccordement final des usagers est réalisé par
une autre technologique (câble, ADSL, réseaux hertzien, …).

3.1.1.1 Fiber To The Node (Sous répartiteur)

Dans ce type de réseau, le point de distribution peut être situé au niveau d’un
NRA (nœud de raccordement d’abonnés, appelé central téléphonique dans les réseaux
cuivre), d’une station de base (Wi-Fi, Wi-Max) ou d’un sous répartiteur. Le réseau RTC
prend alors le relais jusqu’au domicile de l’abonné.
La première approche est une évolution de la filière xDSL qui permet de réduire les
problèmes liés à la distance entre URAD et l’usager.
Chez ONATEL cette solution s’est traduite par le remplacement des SR par des
MSAN. Avec cette solution, la partie transport qui était en cuivre est remplacée par la
fibre optique. Ce qui permet d’augmenter la distance RE-SR sans atténuer le signal. Le
réseau de distribution reste intact et le client peut garder son ancien modem mais s’il
souhaite recevoir la télévision sur câble, il doit changer son modem par un autre qui aura
une sortie vidéo. Ce type de réseau permet à ONATEL d’offrir des données, de la voix
et de la télévision à ses clients avec des débits allant jusqu’à 40 Mbits.

3.1.1.2 Fiber To The Curb (Point de concentration)

Dans ce type de réseau, la fibre est déployée jusqu’à un point de concentration


(PC) ou d’une armoire de rue dans le quartier. Le plus souvent le point de concentration
est un ONU placé au pied d’un immeuble. Le rôle du ONU est de convertir le signal
optique venant du central en signal électrique pour les clients et vice versa. A partir de
cet ONU les abonnés sont raccordés par le biais de câble à cuivre.

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Il existe d’autres types de desserte telles que FTTLA mais elles sont rarement
mises en œuvre.

3.1.2 Les réseaux de desserte optique jusqu’à chez l’abonné

3.1.2.1 Fiber To The Building (Immeuble)

La fibre optique est déployée jusqu’à un équipement optique situé au pied


d’un immeuble (FTTO /FTTB, pour Fiber to the Office / Building). Cet équipement
comprend la fonction « convertisseur de media » ainsi que celle de switch ou routeur. Le
dernier tronçon peut être fondé sur des technologies découlant des réseaux d’entreprise
avec les contraintes de portée liées à ces technologies. De même, on peut utiliser
l’infrastructure de distribution électrique existante grâce à la technologie des courants
porteurs en ligne (CPL). Dans certains cas on peut envisager de mettre en œuvre des
technologies radio comme le Wi-Fi et WIMAX.

3.1.2.2 Fiber To The Home/User (domicile)

La fibre optique est déployée jusqu’au foyer de l’abonné (FTTU / FTTH, pour
Fiber to the User /Fiber to the Home). Plusieurs systèmes peuvent être envisagés : les
systèmes « point à point » (P2P), les systèmes en double étoile active et les systèmes X-
PON. Dans ce présent rapport nous allons beaucoup plus nous intéresser aux les réseaux
X-PON.

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3.2 La technologie FTTH

3.2.1 Topologie de desserte FTTH (description)

Les réseaux FTTH sont structurés en plaques, organisées autour d’un Nœud de
Raccordement Optique (NRO). Les principales parties de ce réseau sont :
La zone de raccordement
Elle s’étend des prises d’abonné au premier coffret de brassage (PR). Elle peut être
câblée ultérieurement en fonction des besoins.

Le Point de Raccordement d’usagers PR


C’est le premier point de flexibilité. Le coffret, en fonction de la configuration de
l’habitat, peut être situé dans l’immeuble hébergeant les abonnés ou sur le trottoir. Le
PR ne contient pas de matériel actif.

Le Nœud de Flexibilité NF
Les points de flexibilité permettent d'affecter les fibres ou de réduire le nombre de fibres
à mesure que l’on remonte du point de raccordement vers le nœud d’accès en utilisant
des matériels actifs ou passifs. Ils permettent d’assurer la mutualisation de manière
transparente vis-à-vis de la couche système. Dans le cas des PON, ils accueillent les
coupleurs optiques. Dans un réseau de desserte on peut avoir jusqu’à trois (03) points
de flexibilité.

Le nœud d’accès
Il est généralement installé dans un local technique adapté, le plus souvent dans un «
shelter». Il héberge les équipements actifs du réseau d’accès et ceux qui assurent
l’interfaçage avec le réseau de collecte.

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Figure 8 : Architecture générale d'un réseau X-PON8

D’une manière générale, le réseau d’accès FTTH se compose de trois couches


 la couche d’infrastructure, composée notamment des fourreaux, des
chambres, des armoires de rue et des locaux techniques,
 la couche optique passive, comprenant notamment les câbles
optiques, les boîtiers d’épissurage et les baies de brassage,
 la couche réseau qui transporte les services. Elle est constituée des
équipements actifs.

8
Source C.R.E.D.O

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Figure 9 : Les trois couches avec les équipements qui les composent9

3.2.2 Les types d’architecture du FTTH

3.2.2.1 Architecture point to point


L’architecture Ethernet point à point (P2P) est la topologie de réseau la plus
simple car chaque raccordement d'abonné correspond une connexion distincte sur un
équipement actif situé au nœud d’accès.
Le transport de l'information s'appuie sur le protocole Ethernet et les équipements
d'extrémité sont le plus souvent du type Fast Ethernet (100Mbits/s). Pour aller à
1Gbits/s, ces équipements Fast Ethernet doivent être remplacés par des équipements
Giga Ethernet mais le support reste le même. En effet, la simplicité de l’architecture
permet une personnalisation des débits et services apportés à chaque abonné, qui dispose
d'un support d'accès non partagé jusqu’au nœud d’accès. L’inconvénient de cette
architecture est qu’elle nécessite beaucoup plus de ressource.

9
Source: C.R.E.D.O

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ONT
OLT ONT
ONT
Figure 10 : Schéma d'une liaison point à point10

3.2.2.2 Architecture en double étoile active (AON)

Ces systèmes sont fondés sur les mêmes principes que les systèmes « point à
point » mais, ils combinent les liaisons en deux niveaux de cascade. Des
équipements actifs sont placés entre ces deux niveaux afin d’assurer le routage et la
conversion optoélectronique des signaux, d’où le terme « double étoile active » (AON =
Active Optical Network). Ces équipements sont situés dans le nœud de flexibilité.

Dans ce type d’architecture, les débits des liaisons en amont (entre le NA et le


nœud de flexibilité) sont supérieurs aux débits des liaisons en aval (entre le nœud de
flexibilité et les clients).

Figure 11 : Architecture d'un réseau AON11

10
Réalisation personnelle
11
Source C.R.E.D.O

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3.2.2.3 Architecture X-PON (point à multipoint)

Par rapport aux architectures point à point, les architectures point à multipoint (PON)
présentent l’avantage de partager certains équipements entre plusieurs abonnés réduisant
ainsi le coût de construction initial.
Au plan fonctionnel, un réseau PON ressemble beaucoup à un réseau AON, puisque la
bande passante est partagée entre les différents utilisateurs. Il en diffère cependant par le
fait que le commutateur Ethernet actif est remplacé par un coupleur optique passif.
Sur le plan physique un réseau PON comporte un nœud de distribution centrale,
sur lequel sont connectées des sources multiples de services (vidéo, Internet et
téléphonie classique). Ce nœud localisé au NA est lui-même interconnecté, via la fibre
optique, aux utilisateurs finaux. Il a généralement une portée théorique de 20km.
Le PON est constitué de trois composants : l’OLT (Optical Line Terminal) ou
(Terminaison de Ligne Optique), des (splitters) et des ONT (ONU).
Du NA vers l’abonné, la transmission se fait en large bande puisque l’information est
envoyée à tous les abonnés. Afin d’assurer la confidentialité de l’information, les
données sont séparées par un cryptage spécifique à chaque ONT. Dans le sens
remontant, la bande passante est partagée entre les utilisateurs grâce à un multiplexage
temporel. Le PON utilise principalement deux longueurs d’ondes : 1490nm dans le sens
descendant et 1310nm dans le sens montant. Ces deux longueurs d’ondes sont utilisées
pour un service de transport de données (data, VoIP, VideoIP). Dans le cas d’un service
de de vidéo RF, une troisième longueur d’onde à 1550nm est utilisée pour transporter le
signal.

Les variantes du PON sont :


 Le B-PON (Broadband PON) défini dans la recommandation ITU G.983 qui
s’appuie sur le protocole ATM, Le B-PON peut offrir jusqu’à des débits de
1Gb/s en downLink et 622Mb/s en uplink mais il est plus utilisé pour des débits
de 622Mb/s descendant et 155Mb/s remontant ;

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 Le E-PON (Ethernet PON) défini dans la recommandation IEEE 802.3 qui


s’appuie sur le protocole Ethernet. Il offre un débit symétrique de 1Gb/s ;
 Le G-PON (Gigabit PON) défini dans la recommandation ITU G.984, qui
s’appuie sur la GEM (G-PON Encapsulation Method) pour transporter
différents protocoles. Le G-PON offre des débits de 2,5Gb/s dans le sens
descendant et de 1,25Gb/s dans le sens montant. Mais, sur le plan pratique, le G-
PON est vu pour fonctionner avec les combinaisons de débits 2Gb/s
descendants, 622Mb/s ou 1Gb/s remontants.

Figure 12 : Architecture d’un réseau PON12

12
Réalisation personnelle

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CHAPITRE 4: ÉTUDE ET
DEPLOIEMENT D’UN RESEAU
FTTH A LA CITE AZIMMO DE
OUAGA 2000

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4.1 Présentation de la cité Azimmo et de son réseau


actuel

4.1.1 Présentation de la cité Azimmo

Située au sud-est du centre-ville de la capitale plus précisément dans le quartier


de Ouaga 2000, la cité Azimmo est le nouveau quartier des hommes fortunés. La zone
est habitée par des ministres, des hauts fonctionnaires de l’État, ainsi que de grands
commerçants et autres chefs d'entreprises. Elle abrite également des représentations
diplomatiques telles que l’ambassade du Mali. Plusieurs joueurs de l’équipe nationale y
résident également. En somme, c'est l’un des fiefs de l'élite burkinabé. La cité compte
approximativement 120 parcelles. Nous avons choisi de porter notre étude sur cette cité
pour plusieurs raisons : ONATEL dispose déjà d’un réseau souterrain qui relie la cité
au central téléphonique de la patte d’oie. Ainsi ONATEL n’aura plus à investir pour le
génie civil ; La plupart des résidents de la cité sont intéressé par la fibre ce qui
permettra à ONATEL de rentabiliser son investissement.
Par ailleurs pour nous rassurer, nous avons mené un sondage sur le terrain. Sur 30
foyers interrogés, 27 ont estimé que leur débit actuel ne le satisfait pas. Plusieurs foyers
souhaiteraient suivre la télévision sur câble. Pour garantir ce service il faut leur fournir
la fibre optique.

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Figure 13 : Plan de la cité Azimmo13

13 Réalisation

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Pour assurer un bon dimensionnement, nous avons divisé la cité en quatre (04) zones. La
taille maximale de chaque zone est de 30 parcelles. Chaque zone se verra attribuée un
port EPON de capacité 1Gbit.

Figure 14 : Répartition de la cité en 4 zones de raccordement14

4.1.2 Présentation du réseau actuel

Présentement, le service téléphonique de la cité est assuré par la boucle locale cuivre.

La définition du réseau d’accès

14 Réalisation

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La boucle locale cuivre, ou boucle locale téléphonique, désigne la partie du


réseau téléphonique qui se situe entre le répartiteur téléphonique et la terminaison chez
les abonnés. Elle est constituée de câbles de transport, câbles de distribution et de
câbles de branchement.
En plus de ces câbles on rencontre des éléments passifs tels que les RE, les SR, les PT
ou PC, les coupe-circuit et les conjoncteurs femelles.
Tous ces éléments seront expliqués en détail par la suite.

PT CC
SR
RE Transport Distribution Branchement Installation

Figure 15 : Schéma d'un réseau d'accès à cuivre15

Les Fonctions des différents éléments du réseau Le


Répartiteur d’entrée (RE) :
C’est le lieu où sont regroupées les têtes de tous les câbles venant du central
téléphonique (commutation) appelées têtes horizontales et les têtes de câbles allant vers
le sous-répartiteur (SR) appelées têtes verticales. C’est à ce niveau que se font la
jonction du réseau d’accès au central à l’aide de fil de jarretières de couleurs différentes
selon le service utilisé.
Ce répartiteur a trois (03) rôles qui se présentent comme suit :
Rôle de protection : protéger les organes délicats du commutateur contre les dangers
de surtension ou de surintensité qui peuvent être acheminés jusqu’au central par les
paires de câbles cuivre ;
Rôle de coupure : on peut isoler une ligne d’abonné aussi bien sur la réglette
horizontale que sur la réglette verticale lors d’un dérangement pour détecter la partie
défectueuse ;

15
Réalisation

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Rôle de répartition : sur la réglette verticale la ligne du client est raccordée à une
paire correspondant au câble qui dessert la zone géographique du domicile ou du
bâtiment du client. Sur la réglette horizontale la répartition est numérique avec des
numéros d’abonné ou numéro d’équipement.

Figure 16 : Photo d'un répartiteur d'entré

Le câble transport :
C’est un câble généralement de grande capacité qui relie le RE au SR. Ce câble est mis
en souterrain et peut avoir une capacité allant jusqu’à 1600/2 avec assemblage en
quarte.
Le Sous-répartiteur (SR) :
C’est le lieu où se rencontrent les câbles de transport et les câbles de distribution. A ce
niveau également la jonction se fait à l’aide de fils de jarretières.
Le sous répartiteur joue les rôles suivants :
 Il permet par un jeu de jarretières, d’orienter une paire quelconque d’un câble de
transport vers une paire quelconque d’un câble de distribution situé à l’intérieur
de la zone d’influence du sous répartiteurs.

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 Il permet d’isoler la paire de transport de la paire de distribution pour la


recherche de dérangement.
 Il constitue également un point d’accès facile pour les interventions (mutation,
transfert, localisation de défaut etc.)

Le câble de distribution

Le raccordement des sous répartiteurs aux points de concentration est réalisé par un
câble de distribution. Les câbles de distribution qui partent des sous répartiteurs arrivent
au niveau des points de concentration qui sont généralement situés en hauteur sur des
poteaux. Les câbles de distribution sont de plus petites capacités (600, 400, 100 paires).

Le PT (point de transition) ou PC (point de concentration) Lieu de


rencontre des câbles de distribution et de branchement menu généralement de module
qui protège les lignes des abonnés contre les surtensions. Cette boite appelée BMX a
une capacité 10/2 pour 10 clients

Le Câble de branchement :

La partie branchement est celle qui part du point de concentration jusqu’au poste
de l’abonné. C’est un câble à une ou deux paires. Généralement de 2/2, il permet de
raccorder les différents clients au réseau de ONATEL. Ce câble peut être de type 5 /99
ou 5/9.

Le Coupe circuit :
C’est une boite équipée de parafoudres permettant de protéger les installations
intérieures chez les clients.

Le Câble d’installation :
Ce câble fait la jonction du coupe circuit et le conjoncteur femelle. Il peut être de 2
paires ou de 4 paires.

Le Conjoncteur femelle :

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C’est une boite de petite taille fixée au mur à 30 cm du sol à l’intérieure des locaux des
usagers. C’est à ce niveau que vienne se fixer le conjoncteur male du poste téléphonique
ou le filtre ADSL.

Les limites du réseau cuivre


La bande passante
Les bandes de fréquence du cuivre sont :
• RTC : 300 – 3100 Hz
• ADSL Voie montante : 25 – 140 KHz
• ADSL Voie descendante : 140 KHz – 1,1 MHz

La vétusté du réseau
Dans un réseau téléphonique, de multiples paires de fils téléphoniques sont regroupées
dans un même câble. Les signaux créent des interférences magnétiques : c'est la
diaphonie. De plus avec l’ancienneté du réseau, les paires de cuivre se dégradent. Ces
problèmes limitent le débit offert aux clients. Compte tenu de l’insuffisance du réseau
cuivre de ONATEL en matière de bande passante et des plaintes sans cesse des clients,
ONATEL doit chercher d’autres solutions pour la satisfaction de sa clientèle. Ces pour
faire face à tous ces problèmes que nous avons choisi de porter notre étude sur la
solution FTTH. Dans les lignes qui suivent nous allons expliquer la conception de ce
réseau.

4.2 Conception de la solution FTTH

4.2.1 Conception et mise en place de la couche infrastructure

La couche infrastructure comprend les génies civils, les fourreaux, les chambres, les
locaux techniques, les armoires de rue, etc.
Les éléments suivants permettent de dimensionner l'infrastructure :
 La capacité des nœuds en nombre d'abonnés desservis : capacité NA, capacité
du ou des NF et capacité PR ;

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 La capacité des liaisons d'interconnexion en nombre de fibres : capacité NA- NF,


capacité NF-PR, capacité PR-PA ;
 La distance entre les nœuds d'interconnexion : distance NA-NF, distance NF-
PR, distance PR-PA.

Figure 17 : Structure du PON16

4.2.1.1 Le génie civil

Le génie civil concerne l’exécution des fouilles ou tranchés qui vont recevoir les
fourreaux télécoms. Dans notre projet, ONATEL dispose déjà d’un génie civil qui relie
la cité au central téléphonique de la patte d’oie. A l’issu de notre étude nous avons
trouvé qu’il existe jusqu’à 3 fourreaux vides, ce qui est largement suffisant pour la
réalisation de notre projet. De plus il existe des conduites au sein de la cité dans
lesquelles passent les câbles cuivre pour le téléphone. De la patte d’oie à la cité nous
aurons besoin d’un seul fourreau. A l’entrée de la cité nous allons aménager un local
technique qui va recevoir un IMAP, juste en face de ce local nous implanterons une
chambre de raccordement L5T. A partir de ce local nous allons faire de nouveau GC
jusqu’aux foyers des utilisateurs. Afin de minimiser les couts nous avons opté pour une
pose en allégé.
Ce GC se compose comme suit :
 Une strate contenant les fourreaux. Au minimum 20 cm de sable compacté
recouvriront les différentes conduites ou fourreaux ;

16
Réalisation personnelle

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 La strate entre le grillage avertisseur et le sable. Cette strate sera réalisée par
compactage des matériaux extraits de la fouille ;

 La couche de remblai final réalisée par compactage des matériaux extraits de la


fouille.
Pour éviter qu’un véhicule poids lourd casse les fourreaux nous allons recouvrir la grave
d’une couche de béton bitumineux d’une hauteur de 5 cm.

4.2.1.2 Les fourreaux et tubes

Dans le cas de cette infrastructure, les fourreaux seront de type PVC ; ces
produits sont adaptés à la pose de câbles optiques ou le sous-tubage par des techniques
de soufflage à l'air ou flottage à l'eau. Pour des liaisons présentant plusieurs
dénivellations, ou lorsque nous serons plus proche du client, nous utiliserons des
fourreaux PeHD conformes à la norme NFT 54072 classe A ou B.

Dimension du fourreau (mm) Dimension maximum du câble (mm)

 18,0 / 22,0  14,0


 21,6 / 26,0  17,0
 25,0 / 31,0  20,0
 26,2 / 32,0  20,0
 32,6 / 40,0  25,5
 40,8 / 50,0  32,0
 51,0 / 63,0  40,0

Tableau 1 : Les différents types de fourreaux télécom17

Il existe quatre familles de micro-tubes :


 les tubes pour sous-tubage de fourreaux PeHD,
 les multitubes pour sous-tubage de fourreaux PVC ou béton,
 les multitubes directement entérales,
 les tubes pour la pénétration à l'intérieur des immeubles.

Nous allons utiliser ces produits dans la partie comprise entre le nœud d’accès et les
utilisateurs et aussi pour la pose en façade.

17 Source :

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Les plus gros diamètres seront utilisés sur les parties transports et les plus petits
diamètres sur les parties raccordement.

4.2.1.3 Les manchons et dérivations

Pour assurer le raccordement de deux fourreaux entre eux, nous aurons besoin de :
 d’un coupe tube,
 d’un outil de chanfreinage,
 d’un manchon.

Les fourreaux qui sont conservés en attente sont obturés après réception par des
bouchons appropriés.

Figure 18 : Outils de raccordement de fourreaux18

Une norme européenne, en cours de rédaction, définit les caractéristiques des


bouchons, des raccords droits, des raccords passe câble avec étanchéité à l'eau ou au gaz
(pour pénétrer dans les immeubles).
Dans le cas de la dérivation d'un ou plusieurs tubes provenant d’un multitube, on
protègera la ou les dérivations au moyen d'un boîtier assurant une protection mécanique,
en chambre ou directement enterré.

18 Source :

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4.2.1.4 Les chambres et regards

Une chambre de télécommunication désigne un espace privatif qui donne, dans


chacune des directions, des accès à la multitubulaire.
Une chambre de tirage est composée des sous-ensembles suivants :
 Une ossature en béton armé correspondant à la chambre proprement dite ;
 Une rehaussé éventuelle permettant la compensation d’une élévation ou d’un
dénivelé du sol ;
 Une grille de protection ;
 Un cadre en acier ;
 Un ou plusieurs tampons.
En plus de ces éléments, chaque chambre possède :
 Des masques permettant la pénétration de la multitubulaire (des fourreaux, micro
conduites) ;
 Un puisard (cône en partie basse) pour l’évacuation des eaux de pluie et
d’infiltration ;
 Des accessoires complémentaires éventuels (support équerre de câbles, poteau
support de câbles, crosse de descente, échelons de descente, anneau de tirage
scellé ou vissé en fond de chambre ou sur paroi, etc.)

Au niveau des points stratégiques (desserte de zone, desserte de client etc.), des
chambres de raccordement seront implantées.

Chambre Dimension intérieure Cas d’emploi


L x l x P (cm)
L0T 42x24x30 Dérivation sans épissure
L1T 52x38x60 Dérivation sans épissure
L2T 116x38x60 Dérivation petits câbles ou multi conduites
L3T 138x52x60 Dérivation avec épissure
L4T 187x52x60 Dérivation avec épissure
L5T 179x88x120 Dérivation avec épissure
L6T 242x88x120 Dérivation avec épissure

Tableau 2 : Les différents types de chambres téléphoniques19

19
Source :

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Dans le cadre de ce projet nous n’allons pas implanter des chambres LOT et L6T car la
L0T est trop petite et la L6T trop grande. Nous allons beaucoup utiliser les chambres
L3T, L4T et L5T.

4.2.2 Conception de la couche passive

4.2.2.1 Choix de la fibre

La fibre la plus déployée chez ONATEL-SA est la fibre monomode G652.B &
G652.D (standard UIT-T). Grâce à son faible affaiblissement linéique et à sa large
bande passante, elle permet de réaliser des liaisons longue distance à très hauts débits.
Ces fibres sont préconisées dans les réseaux de transport et de distribution. De plus ces
fibres sont compatibles avec l'évolution des transmissions vers des plus hauts débits.
Afin de rapprocher la fibre au plus près de l'utilisateur, de nouvelles fibres moins
sensibles aux contraintes de courbures ont vu le jour ; elles répondent au standard G657
de l’UIT-T. Elles sont préconisées dans le câblage intérieur du PR à la prise de l'abonné
ainsi que pour les cordons éventuels de branchement de terminaux dans la zone
d’abonné. La G657 se divise en série A et B. Nous préconiserons la G657A car elle
offre une meilleure compatibilité avec la G652.

4.2.2.2 Caractéristiques du câble à déployer

Dans le cas des réseaux de desserte optique, la minimisation des travaux de


génie civil, la facilité et la simplicité d’accès aux fibres sont des paramètres primordiaux
pour la performance technico économique d’une infrastructure optique.
Pour répondre à ce nouvel enjeu, le câble doit répondre à de nouveaux besoins qui sont :
 La densification en fibres : nous aurons des câbles de contenance 36 FO, 24 FO,
12 FO et 6 FO. Les fibres seront logées dans des tubes par groupe de 6. Le code
de couleur sera celui de France Télécom (rouge, bleu, vert, jaune, violet, blanc,
orange, gri, marron, noir, turquoise, rose).

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 un encombrement et dimensionnel réduit,


 un accès plus aisé et rapide aux fibres : le câble doit être plus facile à opéré pour
des besoins de raccordement,
 une possibilité d’accès en plein câble (Mid span access) pour permettre le
piquage en ligne sur un câble optique.

D’une manière générale le câble doit avoir les caractéristiques suivantes :


L’étanchéité : nous préconisons qu’elle soit assurée par des éléments gonflants à
l’eau. Cette étanchéité sèche permet une bonne accessibilité des fibres sans gel à
nettoyer.
Protection contre les rongeurs : le câble doit comporter une armature en
acier entre la gaine intérieure et la gaine extérieure. Bien que cette armure rende le
câble difficilement maniable, elle le protège contre les rongeurs.

4.2.2.3 Câble adapté à la pose en façade.

Ces câbles doivent permettre la distribution des fibres optiques de la chambre de


raccordement jusqu’à la prise utilisateur. Ils seront de la norme G657 et de contenance 6
FO.
Les Câbles à Accessibilité Permanente sont les plus adaptés à la problématique
du câblage chez l’abonné en FTTH, car ils offrent la possibilité de déployer
progressivement le réseau, au fur et à mesure de la demande. Le câble est installé en
goulotte ou en colonne technique, en passage devant chaque zone des fibres resteront en
attente. Le câble sera ouvert ultérieurement, à la demande de connexion d'un ou
plusieurs abonnés, pour prélever une ou plusieurs fibres.

4.2.2.4 Les cordons d'abonné

Par « cordon d’abonné », on entend le cordon allant de la prise optique d’abonné


PA jusqu’à son équipement terminal (ONT).
Ces cordons (de 2 à 5m) peuvent être droits ou spiralés, ils renferment généralement
une fibre optique à faible rayon de courbure (G657) et sont

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équipés d'un connecteur à chaque extrémité. La gaine du câble est en matériau LSOH

Figure 19: Une prise optique de la société SFR

4.2.2.5 Les connectiques

Les connecteurs optiques sont des dispositifs normalisés terminant une fibre
optique. Ils permettent d’aligner et de coupler deux fibres optiques pour que la
lumière puisse passer. Ils servent également à raccorder les fibres aux équipements
d’extrémités tels que les convertisseurs média et les switches.
Les points de connexion sont très cruciaux pour la bonne mise en œuvre d’un réseau
d’accès FTTH, et plus particulièrement de la partie raccordement depuis le point de
branchement (PR) jusqu’à la prise d’abonné (PA). Le standard établi dans ce projet pour
la partie passive est d’utiliser des connecteurs SC au niveau de l’IMAP et IMG, et des
connecteurs FC au niveau des splitters.
Ces connecteurs sont utilisés en finition PC.

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4.2.2.6 Les jarretières optiques

Les jarretières auront un diamètre 2 mm. Les jarretières plus courts présentent
l’avantage, par rapport à l’ancienne structure de 3mm, de diminuer de plus de 50% le
volume occupé par les cheminements et stockage de ces jarretières.

Figure 21 : Une jarretière FC/UPC-SC/UPC Figure 20 : Une jarretière FC/UPC- FC/UPC

4.2.2.7 Le raccordement des câbles

Le raccordement des câbles en ligne et en chambre souterraine se fera par fusion. Cette
technique de raccordement sera également utilisée au Nœud d’Accès ainsi que dans les
tiroirs optiques. Cette méthode de raccordement est rapide et relativement simple à
mettre en œuvre.

4.2.2.8 Installation dans la prise d’abonné

Le raccordement de la prise d’abonné peut être réalisé soit en technique


traditionnelle pigtail + épissure, soit en mettant en œuvre un cordon pré- connecté, soit
directement en connectique de terrain. Nous avons opté pour la

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technique pigtail + épissure car elle présente l’avantage d’avoir le même type de
raccordement dans toutes les parties du réseau puisque dans toutes les parties nous
avons utilisé une épissure par fusion.
Cette connectique simplifie la mise en œuvre chez le client et permet de réduire
l’encombrement de la prise murale à un format voisin de la prise cuivre en T.

Caractéristiques principales d’un connecteur de prise d’abonné


Dimensions Suivant IEC61754 (norme SC)
Fibres 125µm, 250µm
Perte d’insertion < 0.3 dB typique, max. 0,6 dB
Réflexion type UPC < -40 dB typique
Longueurs d’onde 1310nm, 1490nm, 1550nm, 1625nm
Plage de température -40°C à +75°C
Coût outillage < 1000 €
Temps de montage < 3 minutes

Tableau 3 : Caractéristiques d'un connecteur de prise d'abonné20

4.2.2.9 Les accessoires de raccordement

4.2.2.9.1 Le boitier s’épissure.

Ce sont des boîtiers de raccordement à fibre optique installés dans les chambres de
télécommunication du réseau soit pour dériver des fibres vers des clients, soit pour
prolonger des câbles à fibre optique. Il y’a deux types de boitiers d’épissure : les
boitiers mastiques et les boitiers à joint élastomère. Nous allons opter pour des
boitiers à joint élastomère car ils sont munis d’une substance qui empêche l’infiltration
d’eau dans les cassettes.
Dans les réseaux FTTH, les boîtiers d’épissure ont de multiples applications et sont
utilisés dans différents environnements. Ils seront utilisés dans les trois cas suivants :
Joint droit : Continuité de câble sur la boucle principale ou pour un simple abonné
résidentiel ;
Distribution : Eclatement d’un câble vers plusieurs rues ou foyers.

20
Source : C.R.E.D.O

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Piquage : Alimentation d’une boucle secondaire à partir d’une boucle


principale.
Alimentation d’immeubles à partir de points de branchement montés en cascade sur le
même câble.

Figure 22 : Boitier de raccordement optique

4.2.2.9.2 Les tiroirs optiques

Ils permettent de réaliser l’épanouissement, le raccordement et le brassage des


fibres optiques. Ils se composent généralement d’un petit coffret contenant des cassettes
de stockage et ou de coupleurs. Le câble peut arriver soit par l’arrière du tiroir soit
latéralement en fonction des utilisations. Nous préconisons des tiroirs coulissant de la
société Nexans. Ces tiroirs comportent des pigtail de couleurs différentes facilitant ainsi
les travaux de raccordement et de maintenance. Ces tiroirs seront essentiellement
utilisés au nœud d’accès.

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Figure 23 : Tiroir optique

4.2.2.10 Test, recette et mise en service de la couche optique


passive

4.2.2.10.1 Test par réflectométrie

La réflectométrie consiste à injecter un laser dans la fibre à l’aide d’un OTDR ou


réflectomètre. La lumière en parcourant la fibre va détecter tous les points particuliers
(raccordement, courbures importantes, écrasement…) ainsi que la fin de la fibre.
L’appareil va ensuite estimer la longueur de la liaison, les différents évènements et
l’affaiblissement de la liaison et les afficher à l’écran. La réflectométrie étant adaptée
pour les longues liaisons, nous allons l’employer sur le tronçon Patte d’oie et l’IMAP.
Cette mesure doit être faite dans les deux sens et dans les longueurs d’ondes de 1310 et
de 1550. Toutes les mesures de réflectométrie seront conservées dans un fichier.

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Figure 24 : Photo d'un réflectomètre

4.2.2.10.2 Mesure d’insertion

Ce test consiste à injecter, à l’aide d’une source lumineuse, stabilisée et calibrée,


une puissance P1 à l’origine du lien et de mesurer le niveau de puissance P2 reçu à
l’autre extrémité.

L'affaiblissement est mesuré en dB avec un radiomètre calibré, à 1310 nm et 1550 nm.


Chaque fibre sera testée dans les deux sens.

Cette mesure peut être aussi déduite des mesures par réflectométrie. Elle constitue une
donnée de caractérisation de la liaison qui sera fournie au CTO et lui permettra de
mettre au point l’ingénierie des réseaux utilisant cette liaison.

Figure 25 : Photo d'un photomètre

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4.2.2.11 Maintenance

La mission de maintenance du réseau de desserte optique est cruciale pour


garantir une disponibilité maximum des services aux clients. Pour cela, en complément
des autres outils de test et de diagnostic, nous allons mettre en place une solution de
supervision et de test centralisé associée à une documentation informatisée et détaillée
du réseau. Les courbes OTDR, les dessins, les tableaux de mesures, les schémas
d’épissures, etc. seront disponibles sous différents formats électroniques ou sous forme
de papier puis classés et publiés.

Lors des modifications ou des évolutions du réseau, cette documentation


disparate est rarement mise à jour car elle n’est pas facile d’accès. Après quelques
années de fonctionnement, il devient très difficile d’avoir une documentation qui reflète
fidèlement l’état actuel du réseau. Il est alors nécessaire de compter sur la mémoire des
différents intervenants. Ce manque de mise à jour de la documentation pénalisera
l’exploitation et la maintenance du réseau. Pour éviter ces problèmes, à chaque fois
qu’il y’aura une modification sur le réseau, la documentation sera mise à jour et classée.

4.2.3 Conception et mise en place de la couche réseau

La couche « réseau » est la combinaison de tous les éléments actifs qui s’appuient sur la
couche optique passive pour transporter les services jusqu’aux équipements des usagers.

4.2.3.1 Ingénierie la couche réseau

L’ingénierie système doit tout d’abord permettre de positionner les nœuds principaux du
réseau d’accès, notamment :

 les NA qui assurent l’interfaçage avec les réseaux de collecte et hébergent les
matériels actifs de transmission sur le réseau de desserte,
 les nœuds de flexibilité (NF) qui reçoivent les matériels passifs.

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L’optimisation de l’architecture système conduit à trouver le meilleur compromis


technicoéconomique entre les éléments suivants :
 les nœuds de flexibilité : ils doivent desservir un nombre suffisant de prises pour
bénéficier d’une souplesse réelle dans le brassage des fibres, ils ne doivent pas
non plus desservir des zones très étendues, de façon à limiter les longueurs de
fibres, puisque cette partie du réseau est toujours en étoile.
 Le nœud d’accès : c’est le point de raccordement de tous les usagers de la cité. Il
doit avoir une capacité de façon à assurer la disponibilité du service à tout
moment.

4.2.3.2 Technologie et composants de la couche réseau

4.2.3.2.1 Optical Line Terminal

Un OLT est généralement un châssis rackable 19 " dans lequel sont insérées des
cartes d’interfaces permettant de connecter, d’une part le réseau cœur de l’opérateur côté
amont, d’autre part le réseau d’accès fibres en direction des abonnés, côté aval. Il assure
également la conversion du signal venant du réseau de l’opérateur (dans le cas où celui-
ci est électrique), en signal optique en direction des ONT usagers
Il peut recevoir des cartes de ports de technologies diverses : xDSL, GigEth, Fast
Ethernet, E1, GEPON… et une carte contrôleur intégrée permettant de configurer les
cartes d’interface et de gérer le protocole SNMP utilisé pour interroger ou modifier les
paramètres relatifs aux cartes d’interface et aux ONT.
Chaque port ayant une capacité de 1Gbit/s, en les distribuant à 32 utilisateurs,
chacun aura accès au minimum à 30 Mbit/s en continu et le débit maximal peut atteindre
1Gbit/s. Dans notre dimensionnement chaque client sera desservi par deux brins de
fibre. Un brin sera utilisé pour la mise en service et l’autre restera en réserve. Ce
dimensionnement va augmenter la nécessité en fibre, mais il permettra d’assurer la
disponibilité des liaisons. L’OLT assure les fonctions suivantes :

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 la gestion du protocole point à multipoint ;


 Les fonctions d’authentification des ONT et des usagers du PON ;
 la gestion de la qualité par l’allocation dynamique de la bande passante
disponible (Dynamic Bandwidth Allocation) ;
 la gestion de la classe de service ;
 la gestion du niveau de service (Service Level Agreement) ;
 la gestion de fonctions de partage actif tel que VLAN ;
 la fonction de proxy IGMP dans le cas de diffusion vidéo sur IP en
multicast

Il existe principalement trois types de châssis : le AT-TN9100 1U, le AT-TN9400 3U et le


AT-TN9700 9U.

AT-
TN9700

AT-
TN9400

AT-
TN9100

Figure 26 : Photo des différents types de châssis d’IMAP21

21 Source :

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Figure 27 : Schéma détaillé d’un IMAP de type AT-TN940022

4.2.3.2.2 Les coupleurs/splitters

Les coupleurs sont des éléments passifs qui permettent de partager le signal
optique vers n ONT dans le sens descendant et d’agréger n signaux optiques en un seul
signal dans le sens montant. Dans un réseau PON on peut avoir des coupleurs 1/4, 1/8,
1/16, 1/32, et 1/64. Les coupleurs ou splitters sont installés dans le réseau d’accès, au
NA ou au niveau des NF. On distingue deux sortes de coupleurs : des coupleurs
symétriques qui partagent la puissance optique équitablement si la topologie le requiert
et des coupleurs asymétriques qui ne peuvent extraire qu’une partie de la puissance
lumineuse.
Les coupleurs optiques sont totalement passifs et ne requièrent ni alimentation
électrique, ni protections environnementales spécifiques ou maintenance préventive. Ils
peuvent être installés sans protection sur le terrain

22
Source :

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mais par précaution, les opérateurs préfèrent habituellement les placer dans des
armoires ou dans des chambres techniques équipées d’abris de protection. Nous aurons
un seul niveau de couplage : des splitter 1/32 installés dans le local technique qui
héberge le nœud d’accès.

Figure 28 : Schéma de synoptique 23

Deux technologies de coupleurs existent : la technologie fusion étirage et la


technologie PLC (« Planar Lighwave Circuit ») :
Fusion étirage : elle repose sur la fusion et l’étirage de deux fibres optiques.
Cette technique a l’avantage d’être la moins chère, mais ces coupleurs occupent un
volume plus grand pour des taux de couplages supérieurs à 1 vers 8 et il est difficile
d’obtenir une bonne répartition (uniformité) du flux lumineux entre les branches. Cette
technologie est utilisée pour les petits facteurs de division (1 vers 2, 1 vers 4, voire 1
vers 8),

Realization personnelle
23

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PLC : cette technologie repose sur la création de guides d’ondes par


photolithographie (procédé similaire à celui utilisé pour la création de circuits intégrés).
Elle permet d’obtenir des composants avec une meilleure uniformité entre les branches
et dans un tout petit volume. Elle est utilisée pour des coupleurs à partir de 1 vers 8, 1
vers 16, 1 vers 32 et 1 vers 64.

4.2.3.2.3 Optical Networking Terminaison (ONT)

L’ONT est l’équipement actif installé chez l’abonné. Il transforme le signal


optique venant de l’OLT en signal électrique. Une « box » pourra lui être connecté pour
la livraison des services triple play (Internet télévision Voix).
Il réalise les fonctions relatives de Qualité de Service en liaison avec l’OLT. Dans le cas
d’un réseau FTTB, cet équipement est appelé Optical Network Unit (ONU).
L’ONT peut posséder:
 un ou plusieurs connecteurs RJ45, une connexion WIFI, une connexion CPL
pour le service de données,
 un ou plusieurs connecteurs RJ11 pour le téléphone analogique,
 un connecteur coaxial pour la télévision.
Dans certains cas, ces fonctionnalités sont éclatées entre plusieurs boîtiers :
 ONT délivrant une liaison Ethernet,
 « Home Gateway » ou « Passerelle Résidentielle » fournissant les prises R45,
WIFI, CPL et Téléphone,
 « ONT vidéo » assurant la fourniture des vidéos en mode de diffusion large
bande au poste de télévision.

Du NRO vers les utilisateurs, chaque donnée utilisateur est cryptée et émise sur le
support. Cette donnée est acheminée jusqu’à chez tous les utilisateurs qui partagent ce
support. A la réception l’ONT va utiliser sa clé pour décrypter les données qui lui sont
destinées. Ainsi toutes les autres données seront détruites.

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Figure 29 : Schéma illustrant le rôle des ONT24

Figure 30 : schéma de câblage25

24
Réalisation personnelle
25
Réalisation personnelle

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4.3 Le déploiement des services

4.3.1 Le service voix

Le service voix doit permettre à l'usager de communiquer au moyen d'un


téléphone analogique ou sur IP avec le reste du monde. Dans le cadre de ce projet le
service voix sera assuré par le central ONATEL situé à la patte d’oie. Nous allons mettre
un boitier de conversion numérique – analogique entre L’IMG et le combiné
téléphonique. Cela permet aux usagers de conserver leur poste analogique car les
usagers ne souhaitent pas forcement se séparer de leur téléphone analogique. Nous
allons nous rassurer que la voix soit prioritaire même en cas de congestion sur la liaison.

4.3.2 Le service vidéo

Un usager aura deux (02) façons d'accéder au service vidéo. Soit via une Set
Top Box, soit avec son ordinateur et un logiciel multimédia fourni par ONATEL-SA.
La diffusion d'un programme TV nécessite un accord avec le diffuseur. Les chaînes
payantes imposent la mise en œuvre d'un système de chiffrement des flux vidéo et une
authentification de l'usager. La diffusion de tels flux imposera à ONATEL l'usage d’un
système capable d'authentifier l'usager au moyen d'une carte à puce par exemple, et
devrait également être capable de déchiffrer les flux vidéo. Il y’aura également un
boitier entre l’IMG et le récepteur TV de l’utilisateur qui aura le rôle d’un décodeur.
Pour éviter les problèmes juridiques et techniques liés à la retransmission de ce type de
programme ONATEL doit négocier et signer un accord avec Canalsat en vue de
pouvoir diffuser ses bouquets. De plus pour avoir accès à ce service, les équipements
ONATEL doivent être connectés à ceux de Canalsat.

4.3.3 Le service data

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Le service data rassemble toutes les communications de l'usager qui ne font pas
partie des deux services précédents (voix et vidéo). Ce service permettra aux utilisateurs
de naviguer sur internet, de consulter leurs courriels et de faire des téléchargements.

4.3.4 La vidéo à la Demande

La vidéo à la demande (VOD) doit proposer à l'usager, au moyen d'une interface


interactive, un choix de programmes vidéo accessibles à tout moment. Il pourra
démarrer et arrêter le programme, ou avancer dans celui-ci à la façon d'un
magnétoscope. Les flux réseaux engendrés par l'utilisation de ce service sont
comparables à ceux du service vidéo, à l'exception de l'usage de l'unicast au lieu du
multicast.

4.4 Les enjeux de la solution FTTH

4.4.1 Pour l’opérateur

Ce réseau aura beaucoup d’avantages techniques. Ainsi :


 ONATEL pourra uniformiser les infrastructures de son réseau d’accès, la
société aura un seul réseau, ce qui facilitera la maintenance augmentant ainsi la
vitesse de relève des dérangements sur le réseau ;
 Il permettra à l’entreprise de répondre à toutes les préoccupations des clients en
terme de débit sans se soucier des contraintes techniques rencontrées sur le
réseau basé sur cuivre ;
 L’entreprise pourra faire évoluer son réseau progressivement vers un réseau tout
optique avec beaucoup de souplesse à moyen et à long terme ;
 Avec ce réseau, plus de souci quant à la vétusté du réseau et la dégradation du
support puisque le câble peut faire des siècles s’il est bien entretenu ;
 L’entreprise pourra offrir une meilleure qualité de service à sa clientèle avec la
stabilité et la disponibilité du réseau ;

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 L’entreprise évitera les pannes répétitives dues aux actes de vandalisme sur son
réseau à la recherche du cuivre.
 La société pourra louer une partie de la bande passante à d’’autre operateurs à
travers la mutualisation.

4.4.2 Pour l’utilisateur

Le FTTH permettra aux utilisateurs de bénéficier des services d’accès à Internet


et des offres multiservices (notamment les offres « triple play ») avec une meilleure
qualité et dans des conditions plus confortables qu’avec les réseaux à cuivre.
Un accès ultra-rapide à Internet
Le FTTH permet des téléchargements nettement plus rapides et confortables. Par
exemple, le téléchargement d’un film ne nécessite que quelques secondes avec la fibre
optique contre plusieurs minutes avec une connexion ADSL. De même, le temps
nécessaire pour déposer des photos sur un site peut être divisé par plus de 100.
La télévision haute définition et en 3D
La fibre optique permet d’apporter chez l’abonné des flux audiovisuels en haute
définition (HD) ou en 3 dimensions (3D).
De nouveaux usages
Les débits symétriques importants offerts par la fibre vont permettre le développement
d’applications nouvelles (télétravail, télémédecine…)
Des usages simultanés
La capacité de la fibre optique à transporter des débits très importants offre la possibilité
aux différentes personnes d’un même foyer de faire des usages simultanés sans
contrainte liée au partage des débits. Dans un même logement, il sera donc possible de
télécharger un film tout en regardant la télévision en haute définition.

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4.5 Les couts de réalisation


Matériel Quantité Prix unitaire prix total Total matériel
Fibre 7500m 2500F/m 18.750.000
Boitier+ coupleur 27 80000 2.160.000
Tiroir 4 70800 283.400
Génie civil Existant
OLT 1 2.670.850 2.670.850 56.981.100 FCFA
ONT 117 271.050 31.712.850
Prise optique 117 12000 1.404.000

Personnel Personnel de ONATEL-SA


Tableau 4 : cout de réalisation

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CONCLUSION GENERALE

Le câble cuivre a connu un grand essor dans le monde des télécommunications.


Mais avec l’augmentation des abonnés et l’apparition des applications multimédia, ce
support qui a tant fait ces preuves n’arrive plus à répondre au besoin des opérateurs.
C’est ainsi que la fibre optique a vu le jour. C’est un support quasi insensible aux
perturbations extérieures avec un affaiblissement linéique très faible. Elle est utilisée
pour les liaisons longues distances avec une vitesse de transmission presque instantanée.
La fibre déployée dans le réseau d’accès permet d’offrir des débits très élevés aux
abonnés. Plusieurs opérateurs dans le monde ont testé et ont commencé à déployer des
architectures NGN qui permettent de satisfaire les besoins de leurs clientèles. C’est
dans ce cadre que s’inscrit notre projet de fin d’études. Il en est de même pour le
Burkina Faso ou le leader des télécommunications a commencé à mettre en place des
MSAN. Des analystes pensent que dans quelques années la demande pour un simple
accès Internet, sera identique à ce que l'on attend aujourd'hui d'un réseau local (100
Mbits/s au moins). Dans ces conditions parmi les supports existants de nos jours, seule
la fibre peut offre un tel débit.
Cependant le déploiement d’un réseau d’accès tout en fibre requiert de l’expertise. En
effet le travail doit se porter sur trois parties, à savoir le dimensionnement de la couche
infrastructure, de la couche passive et de la couche réseau.

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BIBLIOGRAPHIE & WEBOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE
[1] OUEDRAOGO Eloi, support de cours des réseaux haut débit, ISGE-BF, 2017.

[2] DAMOUE, Cours de transmission par fibre optique, ESMT, 2016.

[3 DIATTO Cy, Cours de tirage et raccordement des câbles multipaires, ESMT, 2016.

[4] KABRE Mohamadi, rapport de stage, introduction des solutions FTTX dans le
réseau d’accès de ONATEL-SA. Quels enjeux pour l’onatel.sa face aux besoins
croissants en bande passante des utilisateurs, IST, 2012-2013.

[5] KINDA Guillaume, rapport de stage, mise en service et intégration d’un site 2g
dans un réseau existant : cas du site nsn loumbila2.

[6] ONATEL, Formation Onatel iMAP.ppt, 2015

WEBOGRAPHIE
[1] https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0ah
UKEwi4o8Sg-vzVAhVELFAKHbaYA- 0QFggmMAA&url=http%3A%2F
%2Fwww.cercle- credo.com%2Fdocs%2Fdeveloppement-des-reseaux-a-tres-haut-
debit- ftth.pdf&usg=AFQjCNGh5rRCblc4ikEdq4yjBBdLzK1tgQ, 10/06/2017 à 9h.

[2] https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&
uact=8&ved=0ahUKEwiP4sbd-_zVAhXMEVAKHVZ- AIUQFggmMAA&url=https
%3A%2F%2Fwww.scribd.com%2Fdocument%2F3476813 82%2FAA-200803-regles-
ingenierie-ftth-orange-v1-pdf&usg=AFQjCNH82ft1BjDhM- gpiY--cQoVNFX13w,
15/06/2017 à 14h

[3] http://www.onatel.bf/onatel-sa/decouvrir-onatel/qui-somme-nous.aspx, 4/07/2017 à


10h.

[4]http://www.isge-bf.org/?page_id=770, 4/07/2017 à 11h.

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ANNEXES

Annexe 1 : l’usage d’un VLAN

Annexe 2 : utilisation de splitter en cascade

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Annexe 3 : Formulaire d’enquête

OUEDRAOGO ISGE/IT/RST/ x
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TABLE DES MATIERES


dédicaces ...............................................................................................................................................ii
remerciements.......................................................................................................................................iii
 Sommaire.............................................................................................................................................iv
Résumé...........................................................................................................................................................v
Sigles et abréviations....................................................................................................................................vi
Liste des figures.........................................................................................................................................viii
Liste des tableaux.........................................................................................................................................ix
Introduction générale.....................................................................................................................................1
CHAPITRE 1: Présentation de ISGE-BF ET DE ONATEL-SA............................................................2
1.1 Présentation de ISGE-BF...............................................................................................................3
1.1.1 Historique.................................................................................................................................3
1.1.2 Les partenaires pédagogiques de ISGE-BF.............................................................................4
1.1.3 L’Equipe pédagogique de l’ISGE-BF......................................................................................4
1.1.4 Infrastructures et équipements pédagogiques..........................................................................5
1.1.5 Les grands projets de l’ISGE-BF.............................................................................................5
1.1.6 Déroulement de la formation à l’ISGE-BF..............................................................................5
1.2 Présentation de ONATEL-SA........................................................................................................6
1.2.1 Historique.................................................................................................................................6
1.2.2 Organisation et Services offerts...............................................................................................6
1.2.3 CNMO......................................................................................................................................9
CHAPITRE 2: Généralités sur la fibre optique.....................................................................................12
2.1 Les différents types de câble à fibre optique................................................................................13
2.1.1 Composition...........................................................................................................................13
2.1.2 Câbles à jonc rainuré............................................................................................................14
2.1.3 Câbles à tubes (cas de l’ONATEL)......................................................................................14
2.2 Les différents types de fibre optique............................................................................................14
2.2.1 Les fibres multimodes............................................................................................................15
2.2.1.1 Fibres à saut d’indice.....................................................................................................15
2.2.1.2 Fibres à gradient d’indice..............................................................................................16
2.2.2 Les fibres monomodes (saut d’indice)...................................................................................17
CHAPITRE 3: Généralités sur les réseaux de type FTTX....................................................................19
3.1 Les types d’architecture de desserte en fibre optique.................................................................20
3.1.1 Les réseaux de desserte optique jusqu’au point de distribution.............................................20
3.1.1.1 Fiber To The Node (Sous répartiteur)...........................................................................20
3.1.1.2 Fiber To The Curb (Point de concentration).................................................................20
3.1.2 Les réseaux de desserte optique jusqu’à chez l’abonné.........................................................21

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Étude et déploiement d’un réseau d’accès FTTH a la cite azimmo de Ouaga

3.1.2.1 Fiber To The Building (Immeuble)...............................................................................21


3.1.2.2 Fiber To The Home/User (domicile).............................................................................21
3.2 La technologie FTTH...................................................................................................................22
3.2.1 Topologie de desserte FTTH (description)............................................................................22
3.2.2 Les types d’architecture du FTTH.........................................................................................24
3.2.2.1 Architecture point to point............................................................................................24
3.2.2.2 Architecture en double étoile active (AON)..................................................................25
3.2.2.3 Architecture X-PON (point à multipoint).....................................................................26
CHAPITRE 4: Étude et déploiement d’un réseau FTTH à la cité Azimmo de Ouaga 2000.................28
4.1 Présentation de la cité Azimmo et de son réseau actuel..............................................................29
4.1.1 Présentation de la cité Azimmo.............................................................................................29
4.1.2 Présentation du réseau actuel.................................................................................................31
4.2 Conception de la solution FTTH..................................................................................................35
4.2.1 Conception et mise en place de la couche infrastructure.......................................................35
4.2.1.1 Le génie civil.................................................................................................................36
4.2.1.2 Les fourreaux et tubes...................................................................................................37
4.2.1.3 Les manchons et dérivations.........................................................................................38
4.2.1.4 Les chambres et regards................................................................................................39
4.2.2 Conception de la couche passive............................................................................................40
4.2.2.1 Choix de la fibre............................................................................................................40
4.2.2.2 Caractéristiques du câble à déployer.............................................................................40
4.2.2.3 Câble adapté à la pose en façade...................................................................................41
4.2.2.4 Les cordons d'abonné....................................................................................................41
4.2.2.5 Les connectiques...........................................................................................................42
4.2.2.6 Les jarretières optiques..................................................................................................43
4.2.2.7 Le raccordement des câbles...........................................................................................43
4.2.2.8 Installation dans la prise d’abonné................................................................................43
4.2.2.9 Les accessoires de raccordement...................................................................................44
4.2.2.9.1 Le boitier s’épissure..................................................................................................44
4.2.2.9.2 Les tiroirs optiques....................................................................................................45
4.2.2.10 Test, recette et mise en service de la couche optique passive.......................................46
4.2.2.10.1 Test par réflectométrie.............................................................................................46
4.2.2.10.2 Mesure d’insertion...................................................................................................47
4.2.2.11 Maintenance..................................................................................................................48
4.2.3 Conception et mise en place de la couche réseau..................................................................48
4.2.3.1 Ingénierie la couche réseau...........................................................................................48
4.2.3.2 Technologie et composants de la couche réseau...........................................................49
4.2.3.2.1 Optical Line Terminal...............................................................................................49

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Étude et déploiement d’un réseau d’accès FTTH a la cite azimmo de Ouaga

4.2.3.2.2 Les coupleurs/splitters..............................................................................................51


4.2.3.2.3 Optical Networking Terminaison (ONT)..................................................................53
4.3 Le déploiement des services.........................................................................................................55
4.3.1 Le service voix.......................................................................................................................55
4.3.2 Le service vidéo.....................................................................................................................55
4.3.3 Le service data........................................................................................................................55
4.3.4 La vidéo à la Demande...........................................................................................................56
4.4 Les enjeux de la solution FTTH...................................................................................................56
4.4.1 Pour l’opérateur......................................................................................................................56
4.4.2 Pour l’utilisateur.....................................................................................................................57
4.5 Les couts de réalisation................................................................................................................58
Conclusion générale.....................................................................................................................................59
Bibliographie & webographie......................................................................................................................ix
Annexes..........................................................................................................................................................x
Table des matières.......................................................................................................................................xii

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