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Une pompière ? C’est affreux ! »
Étude lexicale de la féminisation
des noms de métiers et grades en France
Rémi Adam van Compernolle
remi@unt.edu
University of North Texas
Introduction
Depuis des années, on entend beaucoup parler des changements en cours
vis-à-vis des femmes sur le plan sociopolitique en France. Il est souvent
question d’accès équitable aux métiers traditionnellement dominés par
des hommes et de parité de rémunération entre hommes et femmes (voir
Lanot & Robin 1997 ; Direction de l’Animation de la Recherche des Études
et des Statistiques 2004a, 2004b). De plus, la montée des femmes sur le
marché du travail et dans la sphère politique a entraîné divers problèmes
langagiers, surtout en ce qui concerne les appellations professionnelles (voir
Lamothe & Labrosse 1992 ; Barrera-Vidal 1995 ; Evans 1995 ; Houdebine-
Gravaud 1992, 1998, 2003 ; Fleischman 1997 ; Pogacnik 1999 ; Martel
2001 ; Michard 2003). La présente étude vise à situer la féminisation des
titres dans la société française actuelle, en s’appuyant sur une enquête faite
auprès de 230 étudiants universitaires français.
La féminisation des titres n’est pas une controverse récente. Dès le début
du siècle précédent, les femmes ont commencé à accéder aux secteurs tradi-
tionnellement dominés par des hommes. Aussi a-t-on vu apparaître la forme
féminine de certains titres professionnels (Trudeau 1988 : 79-80). En revan-
che, les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix connaissent les plus vives
luttes pour et contre la féminisation des titres. En 1984, une commission
créée par le Premier ministre d’alors, Laurent Fabius, est chargée d’étudier le
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vocabulaire relatif aux activités des femmes alors que l’Académie française,
qui n’avait pas été consultée, se déclare contre la féminisation des noms de
métiers (Académie 2005a). En 1986, une circulaire du Premier ministre
recommande de procéder à la féminisation des titres dans les textes adminis-
tratifs. Puis, en 1997, certaines ministres se font appeler Madame la ministre.
L’année suivante, le Premier ministre, Lionel Jospin, charge la Commission
générale de terminologie et de néologie d’explorer encore une fois la ques-
tion de la féminisation des noms de métiers. En 1998, la Commission rend
son Rapport sur la féminisation des noms de métier, fonction, grade ou titre,
trouvant « qu’il n’y a pas d’obstacle de principe à une féminisation des noms
de métier et de profession ». Enfin, en 1999, la féminisation des noms de
métiers devient officielle lorsque le gouvernement français publie Femme,
j’écris ton nom… guide d’aide à la féminisation des noms de métiers, grades, titres
et fonctions (CnRS 1998). L’Académie reste pourtant contre la féminisation
des noms de métiers, s’appuyant sur l’argument que le genre dit masculin
est en français le genre non marqué : « l’Académie française déplore les
dommages que l’ignorance de cette doctrine [que le genre masculin est le
genre non marqué] inflige à la langue française et l’illusion selon laquelle une
grammaire ‘féminisée’ renforcerait la place réelle des femmes dans la société »
(Académie 2005b). Mercier (2002) défend également le genre dit masculin
comme le genre non marqué, aussi bien que niedzielski (1987) qui retrace
l’évolution du neutre en français du XIIIe au XXe siècle. D’autres, craignant
la dégradation de la langue française, vont jusqu’à s’attaquer à la féminisation
des titres (voir Rey-Debove 1998 ; Druon 1999 ; Muray 2000).
L’emploi des formes féminines des titres n’est pourtant pas courant dans
la société française. Une préférence pour l’emploi de la forme masculine
d’un titre professionnel a été observée et documentée dans la presse française
(Gervais-le Garff 2002) ainsi que dans les circulaires des partis politiques
(Brick & Wilks 2002) – quoique les partis de gauche tendent à se montrer
plus ouverts à une féminisation grammaticale que la droite (voir aussi Dister
& Moreau 2006). D’une part, il semble que la préférence pour la forme
masculine est due en partie à la familiarité orthographique et phonétique
du terme – la forme féminine étant parfois inconnue, voire même étrange.
Qui plus est, bien des femmes travaillant dans des secteurs traditionnelle-
ment dominés par des hommes ne sont pas pour la féminisation des noms
de métiers, s’appuyant sur l’argument que les noms de professions sont des
substantifs qui correspondent au travail que l’on fait et non à la personne
qui exerce le métier (voir Fleischman 1997 : 837). D’autre part, la relation
des français à une certaine « norme de la langue » (souvent conservatrice)
joue un rôle tout aussi important. Ainsi que le remarque Houdebine-
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1. Démarche méthodologique
Cet article porte sur des données recueillies à partir de question-
naires, à l’automne 2005 à l’Université de Tours (France)1. On a demandé
aux répondants d’identifier toutes les formes officielles2 (masculines et
féminines) de 17 désignations professionnelles (voir annexe). Pour chacune
des 17 désignations professionnelles, il y avait quatre choix, soit, le terme
au masculin et trois formes féminisées. Dans le cas où il y avait plus d’une
forme officielle au féminin, les répondants pouvaient en choisir plusieurs.
Toute réponse a été identifiée et analysée selon plusieurs paramètres (e.g.,
domaine d’activité, nature de la terminaison, etc.) afin de dégager les ten-
dances existantes.
1. Ce projet a été approuvé par le Committee for the Protection of Human Subjects de
l’University of north Texas en juillet 2005 (Project Application #05-176).
2. Le terme forme officielle sera entendu dans ce texte comme une forme admise par le
gouvernement français d’après Femme, j’écris ton nom... Guide d’aide à la féminisation
des noms de métiers, grades, titres et fonctions (1999).
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2. Analyse des données
2.1. Le sexe en tant que paramètre d’analyse
Puisqu’il s’agit d’un échantillon de population plutôt homogène, la priorité
sera donnée au sexe du répondant dans les analyses suivantes. Le tableau 1
(T1) compare la fréquence à laquelle les répondants – hommes et femmes
– ont pu identifier les formes féminines officielles dans le questionnaire.
5. Le terme une doctoresse apparaît dans Femme, j’écris ton nom (France 1999 : 81) avec
la remarque : « La forme doctoresse, parfois sentie par certains comme désuète, est
toujours en usage ». Il sera discuté plus loin, compte tenu de la fréquence à laquelle il a
été choisi.
« UNE POMPIÈRE ? C’EST AFFREUX ! » 113
Les termes une pompière, une docteure, une docteur, une colonelle et une
professeure ont été rarement choisis (moins de 20 %). D’autres formes
n’ont été choisies qu’à une fréquence de 50 % ou moins (une professeur,
une policière, une écrivaine). En revanche, certains termes ont été choisis
par plus de 90 % des répondants (une serveuse, une avocate, une cardiologue,
une baby-sitter, une exportatrice, une traductrice, une psychologue). Une expli-
cation possible pour cette disparité est que certains titres de professions ne
s’emploient, traditionnellement et d’après les dictionnaires, qu’au masculin.
Selon le Trésor de la langue française, les mots serveur et traducteur sont les
seuls dans cette liste à s’employer et au masculin et au féminin pour dési-
gner une personne. Les mots avocat, cardiologue, exportateur et psychologue
ne sont pas donnés au féminin, alors que la forme une colonelle est définie
comme la femme du colonel. Les termes pompière et exportatrice ne s’em-
ploient au féminin qu’en tant qu’adjectif.
Il convient aussi d’explorer le rapport entre le nombre de femmes dans un
secteur professionnel donné et le taux de féminisation grammaticale dans la
présente étude. En 2002, 10,8 millions de femmes avaient un emploi, soit
45,3 % de la population active (Direction de l’Animation de la Recherche
des Études et des Statistiques 2004a). Quoique le taux de féminisation ne
cesse de croître dans presque tous les secteurs professionnels, certains d’entre
eux demeurent encore relativement « masculins ». Tandis que les femmes sont
majoritaires dans les secteurs de la communication et de la documentation,
l’action sociale, culturelle et sportive et les serveurs de cafés-restaurants, elles
sont minoritaires dans les secteurs concernant le droit, les cadres administratifs
et financiers, la médecine, la fonction publique, le commerce et la recherche6.
Les professions soumises à l’appréciation des répondants dans la présente
étude peuvent donc se diviser en deux catégories : 1) professions dans des
secteurs où les femmes sont majoritaires (i.e., serveur, hockeyeur7, baby-sit-
ter, traducteur et écrivain) ; 2) professions dans des secteurs où les hommes
sont majoritaires (i.e., pompier, docteur, pilote, sénateur, colonel, président,
professeur, policier, avocat, cardiologue, exportateur, psychologue).
On compte 913 formes féminines officielles choisies sur 1 150 pos-
sibles, soit 78,52 %, dans les secteurs majoritairement féminins. En
revanche, les répondants n’en ont identifié que 1 733 sur 3 220 pos-
sibles, soit 53,82 %, dans les secteurs où les hommes sont majori-
Les répondants avaient trois formes féminisées à choisir, dont une était
la forme officielle8. Aussi se peut-il que les enquêtés aient choisi une forme
féminine, mais non la forme officielle. Quels termes les répondants ont-ils
donc choisis ? Quelles autres formulations ont pu être préférées ? Le tableau
4 (T4) montre les formes féminines préférées des répondants.
un pompier une pompier (40,00 %) une pompier (23,03 %) une pompière (4,35 %)
8. Il y avait, bien sûr, deux formes officielles pour les termes docteur (une docteur, une
docteure) et professeur (une professeur, une professeure).
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préférée à une colonelle, une pompier à une pompière, une femme écrivain à
une écrivaine et, pour les femmes, une femme policier à une policière (encore
que 52,31 % des hommes ont aussi choisi le terme une femme policier).
Le fait que nombre de répondants aient choisi d’autres formulations
féminines nous oblige à examiner la fréquence absolue de féminisation.
En comptant tous les termes féminisés choisis par les répondants, on
voit clairement que le taux de féminisation augmente dans tous les secteurs.
En revanche, les données suggèrent qu’il existe néanmoins une disparité
entre les secteurs où les femmes sont majoritaires et ceux dominés par
des hommes. En effet, on compte 1 138 formes féminines choisies sur
1 150 possibles, soit féminisation à 98,96 %, pour la catégorie « femmes
majoritaires », contre 2 213 formes féminines choisies sur 2 760 possibles,
soit féminisation à 80,18 %, pour la catégorie « hommes majoritaires ».
Quoique l’on puisse constater une hausse de féminisation dans les deux
catégories, la féminisation grammaticale des professions dans des sec-
teurs où les hommes sont majoritaires reste relativement faible. Un test
c2 a trouvé que la différence était significative : c2 (1, N = 3 910) = 233.547,
p = .05. Il semblerait donc que la féminisation soit beaucoup plus acceptée
pour les professions à majorité féminine que pour celles dominées par des
hommes.
3. Morphologie
Ainsi que le remarquent Brick & Wilks (2002), la familiarité orthographi-
que semble exercer une influence importante lorsqu’il s’agit de féminiser un
nom de métier. Dans cette section, les règles de féminisation des noms de
métiers établies par le gouvernement français en 1999 seront résumées une
à une, et mises en rapport avec les réponses données par les répondants.
3.1. Le déterminant
Le gouvernement français a trouvé que, dans tous les cas, « la féminisation
implique l’utilisation d’un déterminant féminin » (CnRS 1999 : 22).
Puisqu’il ne s’agit que du choix entre un et une dans l’étude présentée ici,
l’analyse qui suit comparera le choix d’une forme féminisée – quelle qu’elle
soit – et le choix unique de la forme masculine.
Le T3 montre, rappelons-le, que de nombreux répondants n’ont choisi
que la forme masculine pour pompier, pilote et colonel. Ceci peut suggérer
qu’il existe une résistance profonde à la féminisation grammaticale de ces
métiers, même lorsqu’il ne s’agit que du changement du déterminant.
Cependant, il a été démontré que pour pilote et colonel cette résistance est
moins forte – 43,03 % des répondants ont choisi une forme féminisée pour
« UNE POMPIÈRE ? C’EST AFFREUX ! » 117
pas pour désigner une femme qui est agent de police. Par ailleurs, le
fait qu’une autre forme féminine (une femme policier) ait été choisie par
63,63 % des répondants (contre 23,03 % pour une pompier) suggère
qu’il existe moins de résistance à la féminisation de policier.
Il semble en être de même pour colonel, dont la forme féminine (une
colonelle) n’a été choisie que par 15,15 % des répondants. Cependant,
la forme une colonel a été choisie par 27,88 % des répondants. Puisqu’il
ne s’agit que d’un léger changement graphique (i.e., la sonorité du mot
ne change pas, à la différence des noms comme pompier, -ière et policier,
-ière) les deux termes pourraient être comptés ensemble, donnant un
pourcentage de 43,03 %.
section 2.2., les termes exportatrice et traductrice ont été choisis par 93,33 %
et 100,00 % des répondants respectivement. nous pourrions attribuer cette
très haute fréquence au fait que le terme une traductrice existe depuis assez
longtemps dans le lexique du français. De plus, la similarité orthographi-
que des deux noms et leur proximité dans le questionnaire – traducteur
suivait immédiatement exportateur – auraient pu influencer le choix du
répondant. Cependant, le terme sénatrice n’a été choisi que par 78,18 %
des répondants, un pourcentage plutôt bas par rapport aux autres noms se
terminant de la même façon. En outre, il est bien curieux que les formes une
docteur et une docteure aient été choisies par seulement 0,61 % et 7,88 %
des répondants respectivement, tandis que la forme une doctoresse a été
nettement préférée (83,64 %).
Total 383 (86,26 %) 119 (25,87 %) 932 (67,54 %) 627 (90,87 %) 614 (44,49 %)
4. Réactions des enquêtés
A première vue, les données semblent suggérer que plus la forme fémi-
nine proposée s’éloigne de sa forme masculine, moins elle sera choisie.
Cependant, le terme une doctoresse – qui diffère considérablement de sa
forme masculine – a été la forme féminine de docteur préférée par les répon-
dants. Les répondants ont également préféré mettre femme devant les noms
policier et écrivain, ce qui est en général considéré péjoratif (voir Fleischman
1997 : 836-837). En plus, le domaine d’activité semble déterminer en
grande partie l’acceptation de la féminisation. Les résultats suggèrent aussi
que l’utilisation d’un déterminant féminin n’a pas été problématique pour
la plupart des répondants. En revanche, le domaine « secours et mili-
taire » semble rencontrer une forte résistance à la féminisation des noms
de métiers, y compris l’emploi d’un déterminant féminin. Les extraits
d’entretiens ci-dessous rendent compte de certains facteurs et influences
qui pèsent sur la féminisation des noms de métiers9. La première chose qui
ressort des entretiens est la question de la sonorité du mot.
Extrait 1 :
E : qu’est-ce que vous pensez de la féminisation des noms de métiers en général
R1-F19 : c’est très bien euh j’en suis très fière
[passage omis]
R1-F19 : non euh je pense que c’est très bien en certain points mais euh ça
donne des noms pas très jolis à l’oreille
E : d’accord comme quoi par exemple
R1-F19 : comme une pompière
E : une pompière
R1-F19 : c’est affreux
E : c’est affreux
R1-F19 : c’est affreux non
E : et pourquoi
R1-F19 : [silence] euh ça sonne mal
Cette répondante n’explique pas pourquoi le terme une pompière lui paraît
affreux, mais il semble s’agir tout simplement de sa réaction à la sonorité du
mot. Elle revient sur cette forme plusieurs fois au cours de la conversation
en parlant de sa familiarité avec la terminaison -ière. D’autres répondants
ont offert plus d’éclaircissements, surtout en ce qui concerne la familiarité
phonétique d’un mot, comme en témoignent les extraits suivants.
Extrait 2 :
E : pour pompier c’est pompière une pompière
R2-H23 : ah bon
E : ouais donc vous ne l’avez pas choisi
R2-H23 : bah c’est la phonétique
E : la phonétique
R2-H23 : j’ai jamais entendu parler…j’ai jamais entendu dire une pom-
pière je savais pas que ça se disait
Conclusion
On a montré que, d’une part, la population interrogée dans cette étude ne
connaît pas les politiques linguistiques de son gouvernement et n’est pas
capable, pour la plupart, d’identifier les formes féminines officielles. D’autre
part, il existe des facteurs linguistiques, socioculturels et psychologiques qui
influencent l’emploi d’une forme féminine. Certains métiers dans des domai-
nes d’activité qui sont majoritairement « masculins » (ou l’ont été tradition-
nellement), par exemple, résistent encore à la féminisation, de fait que peu
de femmes les exercent. Ce qu’exprime en ces termes Houdebine-Gravaud
(1998 : 34) : « Un argument est parfois avancé, d’ordre référentiel. L’absence
de femme, dans le métier ou la fonction, bloque la désignation : un métier
qui n’existe pas n’aurait pas à être nommé. Une théorie linguistique est alors
à l’œuvre chez le sujet qui perçoit la fonction symbolique de la langue, son
«articulation des données de l’expérience» ; elle reste alors conçue comme une
nomenclature désignant les «objets du monde» et un monde possible, autre,
n’est pas envisagé. «A-t-on besoin de nommer ce qui n’existe pas ?». Pourtant
la langue et les sujets inventent les mots de leurs rêves ». Cette conclusion
présente un certain nombre d’interrogations quant à l’emploi des noms
« UNE POMPIÈRE ? C’EST AFFREUX ! » 123
Références Bibliographiques
Annexe
Questionnaire : étude lexicale de la féminisation des noms de métiers
et grades en France
Renseignements démographiques
Merci de répondre aux questions ci-dessous avant de remplir le questionnaire,
s’il vous plaît.
Age : ….......... Sexe : H F
Lieu de naissance : .................................................................... (ville et pays)
Depuis quand habitez-vous en France ? ........................................................
(Si vous êtes né(e) en France, veuillez indiquer l’année de votre naissance.)
nationalité : ..................................................................................................
Profession : étudiant(e) ; employé(e) ; autre ....................... (veuillez préciser.)
niveau d’éducation : .....................................................................................
Questionnaire
Veuillez encercler la ou les forme(s) féminine(s) et masculine(s) oicielle(s) de
chaque métier ou grade ci-dessous. Dans les cas où il y aurait plus d’une forme
oicielle (c.-à-d. admise par le gouvernement français), veuillez encercler toutes
les formes oicielles.
1. une serveur, une serveuse, une serveure, un serveur
2. une pompier, une pompieuse, une pompière, un pompier
3. une docteure, une docteur, une doctoresse, un docteur
4. une pilote, une piloteuse, une pilotrice, un pilote
5. une sénateur, une sénateure, une sénatrice, un sénateur
6. une femme hockeyeur, une hockeyeure, une hockeyeuse, un hockeyeur
7. une colonel, une colonelle, une colonelleuse, un colonel
8. une président, une femme président, une présidente, un président
9. une professeur, une professeuse, une professeure, un professeur
10. une policier, une femme policier, une policière, un policier
11. une avocat, une avocate, une avocatrice, un avocat
12. une cardiologue, une cardiologueuse, une cardiologuière, un cardiologue
13. une baby-sitter, une baby-sitteuse, une baby-sitteure, un baby-sitter
14. une exportateure, une exportatrice, une exportateuse, un exportateur
15. une traducteure, une traductrice, une traducteuse, un traducteur
16. une écrivaine, une écrivain, une femme écrivain, un écrivain
17. une psychologuesse, une psychologue, une psychologueuse, un psycho-
logue
Merci de votre participation.