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Bejaia :

Bejaïa, Vgayet en Kabylie (berbère), Bougie étant l'ancien nom français de


la ville en raison de la fabrication locale de chandelles, Saldae au temps
des Romains et Vaga (les ronces) en libyco-berbère) est une ville d'Algérie.
Elle est aussi le chef-lieu de la wilaya (département) du même nom.

Les habitants de Bejaïa sont appelés les Bougiotes ou les Bédjaouis. Avec
ses 210 000 habitants en 2009, Bejaïa est en termes de population la plus
grande ville de Kabylie. C'est aussi, grâce à sa situation géographique, le
plus important pôle industriel de la région, notamment par la
concentration de nombreuses industries, et la présence d'un des plus
grands ports pétroliers et commerciaux de Méditerranée Béjaïa est
également dotée d'un aéroport international (Soummam / Abane
Ramdane).

Connue à l'époque romaine sous le nom de Saldae, elle devient au Moyen


Âge l'une des cités les plus prospères de la côte méditerranéenne, capitale
de grandes dynasties musulmanes. D'abord connue en Europe grâce à la
qualité de ses chandelles faites de cire d'abeille auxquelles elle a donné
son nom, Bougie a également joué un rôle important dans la diffusion des
« chiffres arabes» en Occident.

Le mot bougie est apparu dans la langue française au XIVe siècle. Tiré de
Bugaya, cette ville d'Algérie qui fournissait une grande quantité de cire
pour la fabrication des chandelles. La bougie comme telle fut développée
au milieu du XIXe siècle, et se distingue de la chandelle par sa matière
première et l'utilisation d'une mèche de coton tressé. Le tressage permet à
la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La
misérable chandelle disparaît alors, et la cire perd de son intérêt.

Yama gouraia
Yemma Gouraya est là, surplombant l’île aux pigeons et la baie de saphir
à veiller sur Vgayeth et ses habitants tel un infatigable soldat qui les
protège.
Pour y monter, il faut emprunter son chemin fait de pierre usé par le fil des
âges. De là haut, le paysage ne peut que couper le souffle et on frôle les
nuages d'un regard émerveillé.

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Haut perchée, à 660 mètres d’altitude, surplombant l’île aux pigeons et la
baie de saphir dominant la ville de Béjaïa qui, blottie dans son giron
s’estime bien protégée, Yemma Gouraya continuera à intriguer touristes et
visiteurs.
Curieux seront plutôt les historiens et même certains habitants de Béjaïa,
qui, de tout temps, ont été fascinés par les multiples légendes liées à la
sainte mère que le mystère sur ses origines rend encore plus
passionnantes.
Pour les anciens, la question demeure sacrée. Ils se basent surtout sur les
croyances populaires. Les uns racontent que Yemma Gouraya, à l’instar de
ses deux sœurs, Yemma Bridja et Yemma Yamna, a préféré la ville de
Bejaïa pour y élire domicile sur les hauteurs de ses montagnes, afin de
pouvoir méditer, et divulguer son savoir aux habitants de la contrée, très
au fait de ses connaissances théologiques.

Pour quelques-uns, le nom de Yemma Gouraya dérive de Yemma El Koraïa


(La mère enseignante). Et elle aurait effectivement enseigné le soufisme.
Pour les archéologues, l’emplacement du site sacré (marabout) de Yemma
Gouraya, n’est autre qu’un sordide fort espagnol, rénové par les Turcs, et
édifié auparavant sur les ruines d’un ancien mausolée. En dialecte
espagnol à la même époque «Ya Goura» signifiait promontoire
d’observation.
En remontant plus loin, nous avons constaté que les Vandales désignaient
aussi la ville par le nom de «Gour» (Montagne). Certains historiens
avancent l’hypothèse de Gour-Alia (La haute ville ou la haute montagne)
d’où dérivera Gouraya, nom transformé par le temps et les civilisations.
A l’époque hammadite, la montagne portait le nom d’Amsiouen, et comme
les Espagnols n’ont envahi l’antique Nacéria que cinq siècles plus tard,
l’hypothèse des historiens paraît plus logique que la légende véhiculée par
les autochtones.

Mais la légende demeure vivante, et au-delà des vestiges-ruines du fort


espagnol - les Bédjaouis s’amusent à échafauder mille et une suppositions
à l’égard de celle qui, si elle avait été homme, aurait formé la boucle du
100ème saint de la région, qui en cumule pas moins de 99.
De ce fait, nous retrouvons le surnom de «Petite Mecque» à Bejaïa.
Appellation attribuée par ses propres habitants qui épouseront la croyance
spirituelle pour vous assurer qu’il ne manquait qu’un seul saint pour que la
terre sainte et le berceau du Prophète soient la contrée de Bejaïa.
Mais au lieu d’un saint, c’est plutôt une sainte qu’on retrouve pour le
centième noeud, et qui n’est autre que la fameuse Yemma Gouraya. Une
simple femme, qui ne pourra rivaliser avec les «pouvoirs masculins» pour
former la chaîne sacrée.
Yemma Gouraya est d’origine arabe, nous dira-t-on...!? Ses deux sœurs et
elles sont donc venues (On ne sait pas encore d’où) pour propager l’Islam
et instaurer la paix. Elles furent persécutées impitoyablement par les non-
croyants, mais tinrent quand même à rester dans la région et à lutter pour
une cause qu’elles jugèrent juste et sereine.

Yemma Gouraya, plus que ses deux sœurs, luttera davantage et gagnera
le respect et la considération des autochtones, qui consentirent en fin de
compte, à ce qu’elle s’établisse sur le sommet de leur montagne, où elle
s’y retirera vers la fin de sa vie pour de longues méditations, et sera un
modèle incomparable de courage, de sérénité, et d’abnégation.
Survivant à ses deux sœurs, elle continuera à propager son savoir jusqu’à
un âge avancé. A sa mort, les habitants de la contrée firent de son lieu de
méditation un mausolée et un lieu de dévotion et de prière.

Elle est pour les Bédjaouis, ce soldat infatigable qui veille sur leur ville, et
la protège grâce à la bénédiction divine qu’elle aurait reçue. Quelles que
soient ses origines, Yemma Gouraya continuera longtemps encore à
protéger ses enfants, à guider les marins, et à exaucer les vœux de ceux
qui lui sont dévoués et qui font appel à sa sainteté. On dit que sa baraka
n’a pas d’égal.
Du point de vue touristique, Yemma Gouraya fascinera toujours par sa
beauté et son élégance. La hauteur de son site vous subjuguera et la
splendeur de la ville qui s’étale en amphithéâtre à ses pieds, vous pousse
au rêve et au romantisme. De loin, et en particulier à l’entrée de la ville,
(Bir Essalam) vous la verrez telle une esquisse contournant le corps
étendu d’une femme dont la tête est en altitude et le reste du corps
allongé sur le flanc de la montagne. Une «fiction réelle» en somme, qui, au
fil des temps, a poussé les gens à tisser plus d’un mythe.

Pour rendre hommage à la sainte du bled, des familles entières organisent


des sorties, et des pique-nique sur ses hauteurs. Quelques-unes iront
jusqu’à faire des offrandes annuellement, et convient les visiteurs à des
waâdates. Beignets et café ou carrément un grand couscous à la viande
d’agneau. Des moutons sont égorgés sur place, et les repas sont préparés
et offerts à toute l’assistance. Une façon comme une autre de prouver la
reconnaissance des gens envers leur mère protectrice. Ces sorties,
programmées des jours à l’avance, permettent surtout aux gens de se
rencontrer, de faire connaissance et de tisser des liens d’amitié. Sur le
plan santé et forme, l’air des hauteurs de Yemma Gouraya, attire les
sportifs, et même les non sportifs, qui viennent se ré oxygéner, et oublier,
ne serait-ce que pour un moment, le stress de la vie quotidienne. La
magnificence de l’endroit est spécialement désignée et recommandée.

Avant de clôturer ce chapitre, nous avons jugé opportun de vous rapporter


cette légende (fort belle d’ailleurs) racontée et véhiculée par les
authentiques habitants de la ville.
La légende raconte que dans les temps anciens, c’était le saint Sidi
Abdelkader qui veillait sur la ville et siégeait sur le sommet de la haute
montagne.

Un jour, en scrutant l’horizon, il aurait constaté que la mer, avide et


toujours à l’affût de terres avoisinantes, voulait s’emparer de Bejaïa, et
étaler ses eaux sur les roches environnantes, tout en mordant dans la
montagne, dont elle n’en fera qu’une bouchée. Dès lors, Sidi Abdelkader
qui aurait eu cet écho par la voie sainte, convoquera les 98 saints de la
région et les sommera de veiller sur la ville et de repousser les
gigantesques vagues envahissantes de la grande Bleue...

Mais hélas, devant le pouvoir des eaux, aucun saint ne s’estimera en


position de force, et chacun réintégrera son lieu de méditation sans
donner suite à la sollicitation du grand saint Sidi Abdelkader El Djillali.
Ce dernier, motivé par une force supérieure, se retournera donc vers la
sainte Yemma Gouraya. Mise au courant des faits, Yemma Gouraya, qui
avait élu domicile à cette époque-là, à l’emplacement actuel du marabout
de Sidi Abdelkader, consentira à monter plus haut sur la montagne pour
veiller sur la ville, tandis que Sidi Abdelkader, redescendra et prendra
l’ancien promontoire de la Sainte, pour repousser les vagues terrassantes
de la mer...
Et c’est ainsi nous raconte-on que Yemma Gouraya, se retrouva
définitivement sur la plus haute crête de la montagne afin de protéger la
ville de Bejaïa, et Sidi Abdelkader, le saint protecteur des marins, juste à
l’entrée de la porte du port....

Sétif
La préhistoire
A l'instar des autres régions du pays, la wilaya de Sétif recèle d'un
patrimoine archéologique digne de tous les intérêts. Ainsi, les premières
traces d'occupation humaine dans la région de Sétif remontent à la
préhistoire. Des fouilles effectuées en 1928 et 1931 (Paulmassiera, Plante,
C.Aranbourg) ont révélé des stations datées du paléolithique inférieur (Ain
Lahneche) et de l’épipaléolithique (Mazloug et Ain Bouchrit) et la
découverte de gisements d’industries et de silex ainsi que les ossements
et ruminants et d’autres animaux.
L'ère de la Numidie
Sétif a été Numide avant de subir la domination romaine. Le nom de Sétif
n'est pas tiré du Latin, mais c'est un mot berbère "Zdif" qui signifie
"terres noires" allusion faite à la fertilité de ses terres. Occupant une
position stratégique (Porte d'entrée Ouest des hauts Plateaux
Constantinois) et un point d'eau important grâce à ses nappes
phréatiques, située au pied des montagnes au seuil d'une plaine immense,
Sétif avec tous ses avantages était un point de passage stratégique entre
la partie orientale et la partie occidentale de l'Algérie. Sétif faisait partie
du royaume des messasyliens et en l'an 225 avant J.C elle était la capitale
d'un royaume berbère, titre qu'elle perdit lorsque Juba lui préféra Cherchel.
C'est près de Sétif que Jugurtha livra une grande bataille à marius.

L'ère de l'occupation romaine


En 57 après J.C Sitifis, son appellation de l'époque, pour sa situation
géographique intéressa énormément l'empereur Nerva qui décida d'établir
une colonie de vétérans, cette dernière reçut différents noms 'Colonia
Nerviana' 'Augusta Martialis' 'Vétéranium Sitiansium'.

Au cours des périodes historiques et avant l’époque romaine, peu de


repères archéologiques ont révélé que Sétif était ville importante.
Cependant les sources latines nous informent qu’elle faisait partie des
royaumes Numides. Des moments particuliers et importants de l’histoire
de Sitifis, ville romaine fondée par l’empereur NERVA vers l’an 96 après J.C
sous le nom officiel "Colonia Nerviana Augusta Martialis Veteranorum
Sitifensium" et sous l’empereur Caracalla "Respublica Sitifensium
Nerviarorum Antoninianorum".

A l’image du musée de Djemila qui regorge d’une inestimable richesse, les


divers sites antiques qui font la fierté des Sétifiens, attirent par leurs
simple énumération composée d’une ville païenne et d’une autre
chrétienne, la ville de Djemila (Cuicul) s’étend sur une superficie
approximative de 42 hectares, en suscitant des interrogations quant à sa
tragique disparition mais aussi des curiosités de par son baptistère, ses
deux basiliques, son arc de Caracalla et ses luxueuses demeures de
BACCHUS CRESCONUS, amphitrite et Europe. Le grand mausolée de
SCIPION l’africain situé dans la ville de Sétif. Sa partie supérieure,
conservée, clôturée, restaurée, raconte l’ensevelissement douloureux
d’une autre partie inférieure essentiellement composée d’une chambre
funéraire. L’antique château d’eau Barral qui s’use dans l’alimentation en
eau potable d’une ville riche de par son prestigieux patrimoine. Le jardin
d’Orléans (dotée de 200 stèles épigraphiques colonnes à inscriptions
latines et chapiteaux) est considéré comme étant le premier musée
lapidaire d’une ville qui comporte d’autres sites dont ceux de Mons et
d’Ain Soltane. Mentionné comme étant Dar-El-Hidjra, le site médiéval
d’Ikdjane est une ville fortifiée et base opérationnelle des troupes chiites
du IXème siècle après J.C, ville par ailleurs fort encerclée par des
mosquées et zaouias dont celle d’Amazine, Tignathine, Chorfa Olia,
Tighlite, Theguerionette et Tizi Ain Chiba.

L'ère de l'occupation byzantine

L'itinéraire des vandales en Afrique, de Tingi (Tanger) vers Carthage passa


naturellement par Sitifis atteinte probablement au début de l'année 430. A
l'an 419, Sitifis subit un violent tremblement de terre qui la détruisit au 5/6
ème. Lorsque les Byzantins arrivèrent à Sitifis après le passage des
vandales, ils trouvèrent une population forte réduite.
Ainsi, en l'an 539, la ville est occupée et redevint capitale d'une province :
La Mauritanie Première. A cette époque, Solomon édite l'enceinte de la
forteresse Byzantine, dont les murs Ouest et Sud sont encore visibles près
du parc d'attraction.

L'ère de l'occupation arabe et turque


En l'an 27 de l'Hégire (647 après J.C) eut lieu la première invasion
musulmane en Afrique. En 40 ans, de 660 à 700, la colonisation Arabe
s'est réalisée grâce à des armées organisées, la population (Les berbères)
résista à l'occupation arabe. Lors du triomphe de la doctrine Chiite, des
missionnaires partis de l'orient travaillent à gagner des prosélytes
(nouveaux convertis) à la cause d'Obeide Allah qui aspirait à l'imamat,
c'est à dire à l'héritage de l'autorité temporelle et spirituelle de Mohamed
dont il se prétendait de descendant. Un de ces missionnaires Abou
Abdallah qui avait trouvé des adeptes chez des berbères Kotama de la
petite Kabylie mit le siège devant Sétif. La place finit par capituler et fut
ruinée de fond en comble, la muraille qui l'entourait fut détruite en l'an
904. De grands états berbères se constituèrent et même en 972, El Moezz
issu de la tribu des Kotama de la région de Béni Aziz située à quelques
kilomètres de Sétif, dernier Emir fatimide de Kairouan fut appelé au trône
d'Egypte et quitta l'Afrique du nord. L'arrivée des Béni-Hilal, lancée vers
1050 de la haute Egypte contre les princes berbères Hammadites qui
s'étaient déclarés indépendants, triomphe d'abord de toutes les
résistances et s'établit en dominatrice dans les plaines. Seule la grande
bataille qu'à livré les Almohades contre les Hillaliens témoigne de
l'importance de SETIF dans le nouveau pouvoir du royaume qui unifie le
pouvoir musulman au maghreb.

Au bas du moyen âge, Sétif a continué à relier les grandes villes


musulmanes de Fès à Tunis et de Tunis à l'orient.
L'intensité des changements politiques et économiques des pouvoirs à
l'époque des royaumes musulmans à causé la décadence urbaine de la
ville de Satif et a orienté l'implantation de nouvelles capitales a proximité
d'elle. Sétif décrite comme petite ville à la fin du 15ème siècle, été
rattaché au royaume Hafside à Bougie.

L'ère de l'occupation française


A l'époque turque, Sétif était dominée par les grandes familles locales
dont les Ameurs étaient la grande fraction et gouverné par les chefs
Turques envoyés par les Beys de Constantine. Cette organisation
nomaniale a laissé la ville de Sétif loin des pouvoirs politiques et a mené la
marginalisation de la ville jusqu'à l'arrivée des troupes françaises le 15
décembre 1848 par le Général Galbois qui reconnut la ville, mais ne s'y
installa que l'année suivante, leur installation se fit hâtivement, les
constructeurs de ce temps là, n'eurent aucun égard pour les vestiges
anciens, ils utilisèrent une quantité importante de pierres de tailles
Romaines pour les fortifications militaires.
Une ordonnance royale créée officiellement la commune qui fut entourée
d'un mur d'enceinte percé de 4 portes, celle d'Alger, de Biskra, de
Constantine et celle de Bejaia. Seule la porte de Bejaia qui existe à ce jour
et qui est une des entrées du Parc d'attraction.

L'occupation de la ville a été faite pour des raisons bien précises. La


position centrale et l'histoire se rattachent à son passé. Une partie de
l'enceinte Romaine permettait d'abriter des troupes en cas d'attaque et
surtout pour ses terres fertiles, riche en arbres fruitiers et en légumes de
qualité supérieure.

De 1870 à 1930, le système colonial commençait à se stabiliser au seul


profit de la population européenne. Ce n'est qu'à partir de cette date que
des groupements qui refusent l'inégalité se multiplient et étendent leur
influence.
Au cours de la même période se produit un mouvement de renouveau
culturel et religieux appelé la Nahda sous la direction de Cheikh Ibn Badis.
Son action trouve un immense écho auprès de la population musulmane
de la région de Sétif, qui ne cessait de réclamer des réformes.
Djemila
Sont les ruines des villes romaines en Algérie. Situé dans la partie nord-est
du pays dans la région de Sétif. Elle s'élève à une altitude de près de 1.000
m, à environ 80 km à l'ouest de la ville Constantine. Djemila ville a été
fondée dans le 1er siècle après JC comme le siège de la garnison militaire
romaine. Au cours des siècles, mais en raison des activités agricoles sont
devenus d'importants centre commercial. Par conséquent, il a été construit
un grand forum, basilique, le baptistère, le théâtre, rues, maisons et autres
bâtiments. Le 5e - 6 siècle après J.-C., lorsque le Saint-Empire romain s'est
désintégré, la ville fut abandonnée Djemila. La plupart des bâtiments,
cependant, est restée relativement en bon état jusqu'à aujourd'hui. Depuis
1982, les ruines de la ville 47.586.897 inscrits sur les UNESCO Liste du
patrimoine mondial

Autre lieu historique de Sétif :


Le site d’Ain Lahneche :

Lieu : Wilaya de Sétif, Daïra d'El Eulma, commune de Guelta El Zargua.

Le gisement de Ain Lahneche fut découvert en 1947 par le professeur


"Camille Arambourg", d'après les restes d'ossements d'animaux
découverts, l'âge de ce gisement est estimé à 1,8 millions ans (pléistocène
inférieur).... (En savoir plus).

Le site de Mezloug :

Lieu : Wilaya de Sétif, Daïra de Ain Arnet, commune de Mezloug.


Site découvert en 1927 par "Paul Massiera" et "Planté" puis étudié par "R.
Vaufrey", daté d'après ces ossements d'animaux et son outillage de
silexde l'épipaléolithique, période très répandus dans la région des hauts
plateaux; connu sous le nom de "Escargotière".

Le site d’Ain Bouchérit :

Lieu : Wilaya de Sétif, Daïra d'El Eulma, commune de Guelta El Zargua.

Site découvert par "C. Arambourg" en 1931, l'ensemble de ces restes


englobe une faune d'animaux en particulier des ruminants et une variété
d'industries en silex.

Le site de Zraia :

Lieu : Wilaya de Sétif, commune de Beida Bordj (Localité Zraia).

Une découverte de gravures rupestres qualifiée d'exceptionnelle a été


faite dans la localité de Beida Bordj dans la wilaya de Sétif en 2006 par
une association d'activités de jeunes. Les gravures ont été découvertes au
lieu dit Kef Ezzemane, selon le responsable de la conservation
préhistorique du musée national archéologique de Sétif. La découverte a
été l'œuvre de M. Djamel Dine Khennache, président d'une association
d'activités de jeunes à Beïda Bordj, est qualifiée "d'exceptionnelle" par les
spécialistes venus assister à l'inauguration du mois du patrimoine à Sétif.
Des représentations du buffle sauvage, caractéristique de l'étage Bubalin
et correspondant au néolithique ancien, permettent de dater ces gravures
de 7 000 à 8 000 ans, a indiqué la même source. Recouvrant des grands
rochers, les dessins gravés et peints, illustrent également des autruches et
des félidés, comparables, selon, M. Lahreche, aux gravures rupestres du
Tassili N'Ajjer". Les responsables du Musée archéologique de Sétif ont
indiqué qu’en vue Des dispositions à même d'assurer la protection et la
conservation de ces gravures d'une valeur culturelle inestimable, vont être
prises. "

Sites antiques

Le site de Djemila

Lieu : Wilaya de Sétif, Daïra de Djemila, commune de Djemila.

La colonie de Cuicul (Djemila), sentinelle romaine au cœur d'un massif


montagneux, entre SETIF et CONSTANTINE, se dresse dans un site d'une
beauté sauvage et insoupçonné à une cinquantaine de kilomètre au Nord-
est de Sétif. Bâtie dans les dernières années du 1er siècle de notre ère
sous l'empereur Nerva, sur un éperon rocheux entre deux ravins. Le site
archéologique de Djemila s'étend sur une superficie de 42 hectares
environ. Il se compose de deux parties : La ville païenne et la ville
chrétienne. Le visiteur une fois sur le site est spécialement attiré par : Le
Batistère, les deux Basiliques, les grands Thermes, le Théâtre, l'Arc de
Caracalla, le Temple de Septime Sévère, le marché de Cosinus, le Forum et
les luxueuse maisons de Bacchus Cresconius, l'Amphitrite et Europe. Le
musée de Djmila est d'une richesse inestimable en particulier les
panneaux de mosaïques.

Le site de Mons :
Lieu : Wilaya de Sétif, Daïra de Djemila, commune de Béni-fouda.

Mons, lieu appelé "Henchir-El-Ksar", la plus ancienne inscription latine


datée trouvée dans le site est de l'an 157 après J-C on ignore à quelle
époque, Mons devient une municipalité romaine. Le site de Mons est situé
sur l’ancien itinéraire entre Sétif et Cuicul, il occupe une grande superficie.
Les restes archéologiques dans ce site se limitent au tracé de la forteresse
Byzantine, ruines visible d'un temple.

Le site d’Ain Soltane :

Lieu : Wilaya de Sétif, Daïra de Ain Azel, commune d’Ain Lahdjar.

Le site d’Ain Soltane est situé à 3 Km au Nord-Ouest du village d'Ain


Lahdjar. Il occupe une superficie de 120 Hectares environ.
C'est dans cette zone d'un projet de construction était prévu, mais suite au
découvertes dans plusieurs endroits, le projet fût arrêté. En effet, cette
zone renferme de nombreux vestiges.
Ce site se trouve mentionné sur la carte de "P.Salama" sur une route
conduisant de Thamugadi (Timgad) à Sitifis (Sétif) et dans l'Atlas
archéologique d'Algérie de "S.Gsell" feuille 16 N0 340.

Sites médiévaux (moyenâgeux)

Le site Ikdjane :

Lieu : Wilaya de Sétif, Daira de Beni Aziz, commune de Beni Aziz.

Le côté géographe du site lui a permis d’être un centre pour l’extension de


la doctrine chiite ismaïlienne des Fatimides au Maghreb. En effet, Ikdjane
était une ville fortifiée du pays des Kûtas. Pour avoir pu devenir capitale
des Chiites, Ikdjan devait se trouver près du centre de peuplement des
Koutamas, selon El-Idrissi, elle était proche de Sétif et accessible de là, par
une route rejoignant celle de Mila à Djidjelli, la ville fortifiée devait être en
retrait de la route.

Dans l’atlas archéologique d’Algérie, Bougie, Sétif, Philipe ville,


Constantine, Stéphane Cesele, signale des vestiges de remparts et de
ruines étendues sur un mamelon surmontant le plateau de l’oued « Berdou
» et d’où l’on domine toute la vallée de l’oued « Endjas » (pays des
Koutamas).

Tout près de là et exactement à Souk El Khemis, les fortifications de deux


constructions rectangulaires qui auraient pu compléter la défense du site,
probablement «ruines romaines». D’après le nom donné par les habitants
du site commande la vallée étroite de l’oued Mahdjar, peut être en
souvenir de la « Hidjra » faite par le Daï et ses compagnons et de là on
retrouve d’Ikdjan à Tazurt ‘dar El Hidjra).

Ikdjan fit son entrée dans l’histoire avec Abd-Allah qui regroupa là, les
adeptes de la doctrine chiite. Ce toponyme berbère recouvrait-il un site
ancien ? Ikdjan centre spirituel des chiites et base opérationnelle
mentionnée plus tard par Al-Muk

kadasi à la fin du 10e siècle parmi les grandes villes d’Ifrikya. Elle continue
de former des citadelles de la ligne de défense du royaume hammadite
jusqu’au 12e siècle.

Timgad

Sur le versant nord des Aurès, Timgad fut créée ex nihilo, en 100 apr. J.-C., par l’empereur
Trajan comme colonie militaire. Avec son enceinte carrée et son plan orthogonal commandé
par le cardo et le decumanus, les deux voies perpendiculaires qui traversaient la ville, c’est un
exemple parfait d’urbanisme romain.

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