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Sommaire 

Introduction

I. situation géographique

II. Historique du peuple guéré

III. Vie artistique du peuple guéré

1. L’Art guéré

2. Rites et croyances de l’Art guéré

I. Le “GLA “ guerrier entre caractéristiques , aspects


et fonctions

Conclusion
Introduction
La Côte d’Ivoire est un pays de l’Afrique
de l’Ouest avec une population estimée à
plus d’une vingtaine de millions
d’habitants parmi elle se trouve un peu
des plus importants qui se regroupent
dans le grand groupe il s’agit de guérir qui
sont-ils quelle est leur histoire le respect
leur croyances et les cultures voici un
autre le but de notre exposé entre
mystère allons à la découverte de ce
peuple.
I. SITUATION GÉOGRAPHIQUE DU PEUPLE WÊ (GUÉRÉ)

Les Guéré sont aussi connus sous le nom de Gewo et Wé et


font partie du groupe Kran en Côte d’Ivoire. On les retrouve
aussi au Libéria.
Les Guérés désignent un groupe ethnique de la Côte
d’Ivoire, vivant dans la région ouest du pays s’étendant du
fleuve cavally, en passant par le sassandra jusqu’au Libéria. Il
est installé dans les départements et sous préfecture de
Facobly, Bangolo, Duékoué, Blolequin, Guiglo, Kouibly, Taï et
Toulepleu et vit en Eburnie depuis plus de sept siècles.

Si ce peuple vit aujourd’hui principalement entre le fleuve


Cavally (frontière libérienne), le fleuve Sassandra (à l’est) et au
sud des régions des 18 montagnes, dans le passé il fut installé
plus au Nord, dans l’actuel pays Dan, mais fut peu à peu
contraint de se retrancher dans la forêt qui caractérise sa
région, à cause principalement, des invasions Mandingues du
XVIIe siècle. Jadis, il occupait une plus grande partie du
territoire forestier il perdit peu à peu leurs terres au fil du
temps. Leur nombre peut être estimée à plus d’un demi-
million.
II. HISTORIQUE DU PEUPLE WÊ
(GUÉRÉ)

Bien que les colonisateurs les ont recensé sous la connotation


de wobés pour ceux du nord, guéré pour ceux du sud de la côte
d’ivoire et krans pour ceux du Libéria. L’ Histoire des Wé
débute dans la grande forêt, refuge des Krou avant la
colonisation.
La tradition orale et les témoignages des premiers navigateurs
européens ayant abordé les côtes du Liberia et de la Côte
d’ivoire montrent les populations Krou, dont fait partie le
peuple Wé, sont implantées depuis au moins le Xvème siècle
sur les territoires où elles sont encore aujourd’hui. Elles
occupaient jadis un espace qui s’étendaient à la fois plus au
nord et plus à l’est, au-delà du Bandama. Les invasions
Mandingue (= dioula) au nord et Akan à l’est ont, en effet,
contraint ces peuples à abandonner la zone des savanes et à
limiter leur habitat à la grande forêt primaire du Liberia et de la
Côte d’ivoire.pays Wé est ainsi resté relativement à l’écart des
influences extérieures jusqu’au seuil du XX éme siécle du fait,
en premier lieu, des formidables barriéres naturelles que
constituaient la forêt tropicale et les montagnes du pays Dan
(=Yacouba).
Mais les causes de cet isolement étaient aussi économiques
car, ormi la noix de cola, qui alimentait un commerce actif
entre le nord du pays Wé et la région de Séguela, la grande
forêt avait peu de biens précieux à offrir aux marchés
cosmopolites du Sahel ou aux traficants européens de la Côte.
L’or d’Ity n’avait pas encore été découvert et la région ne
participait pas au traffic des esclaves.
Ajoutons que les populations forestiéres Wé comme leurs voisins
Dan, Krou et Bété étaient connues pour leur farouche esprit
d’indépendance autant que pour leur férocité au combat, ce qui a
probablement dissuadé bien des marchands et des envahisseurs de
s’aventurer dans ces régions. Le nom de « Côte des Malegents » (=
Côte des mauvaises gens) avait même été donné à la moitié Ouest de
la facade maritime de la Cote d’ivoire.

III. Vie artistique du peuple guéré


1. L’art guéré
L’art guéré si on peut le définir se caractérise par ses masques
(institutions sacrés). Comme les Wobé, les Guéré ont produit des
masques aux traits puissants recouverts d’accessoires divers.
Apparaissant durant les funérailles, ils se caractérisent souvent par
un visage triangulaire, une bouche entrouverte, un grand nez, des
yeux tubulaires. Ils portent parfois des cornes. L’art est utilitaire dans
la société wê.

2. Rites et croyances dans l’art guéré


L’art dans un sens hautement symbolique aux rites et croyances
occupe une place indéniable dans la société guéré. L’habitat du
peuple guéré en zone forestière et montagneuse de l’ouest du
pays.De sources infondées cet habitat aurait impacté la vie artistique
du peuple we.

IV. Le « GLA » guerrier entre


caractéristiques, aspects et
fonctions
Il s’agit de la danse sacrée liée à la sortie du grand masque GLA
klagba (GLA « masque », klagba « grand » ou gnonkpo gla, (gnonkpo
«guerre ». Ce masque se trouve au sommet de la hiérarchie de tous
les masques niaboua. D’une forme imposante il a les yeux
protuberants au pourtour surchargé de clochette guéré, d’objets
métalliques. il porte une très grosse jupe de raphia GLA dro , et sa
coiffe est faite de plumes d’oiseau.
Pour aller sur la place publique, les chanteurs vont le chercher à
l’intérieur de l’enclos où ont lieu les rituels et lescortent. Tout le
village est en mouvement et plusieurs coups de salves sont tirés.
D’une démarche lente et majestueuses, il s’avance en tenant en main
une grande canne en bois ou en bambou kotou, un sabre gladrjè. il
exécute quelque pas symboliques. Il sort de façon épisodique pour
des cérémonies rituels, afin de la fête du rituel il bénit tous les
membres de la famille. C’est lui qui attire les faveurs des ancêtres sur
chacun car il est lui-même ancêtre. c’est lui qui éloigne de tous les
calamités que ce sont les épidémies l’infécondité, les mauvaises
récoltes et donc l’élément stabilisateur de la société selon les
recherches des historiens ces masques sont souvent anciens apparus
les premiers dans la famille des clans ils ont donné naissance à
d’autres masques… D’abord des masques danseurs, guerriers ou
encore chanteurs à cause de leur âge et expérience il a inspiré il
devient masques sacrées et alors ont un rôle religieux et juridique.
C’est son rôle religieux qui explique la mobilisation de tous les jours
de la sortie du masques parce que cette sortie du masque apporte la
sécurité, l’abondance et le bonheur. Moments de retrouvailles, cette
occasion rassemble tous les membres de la famille ou du coin à la fin
des cérémonies chaque participant émet des vœux pour lui mais
pour tout ce qui nous sont chers ils reçoivent des mains du masque
sacré du kaolin purificateur. à gorodi, le masque sacré porte le nom
de Yadi GLA, il est accompagné par des musiciens qui jouent des
hochets sonnailles sablé deux instrumentistes dont un joue une
trompe traversière en côte d’antilope Guingbo et l’autre une
tambour à une peau lacé GLA gbolo. Il est entouré par deux
accompagnateurs qui se différencie du commun des hommes par un
habillement différents une coiffure spéciale lors de manifestations. Il
essaie de frapper son entourage avec sa canne kotou.
Yadi Gla est également un masque guerrier et de justice. il sort une
fois par an pour adoré les divinités, des rivières sacrées djinonko et
seikpeplou. Il sort également lors du décès du responsable du
Masque et règle des litiges entre les villages voisins à Domangbeu ou
simplement sacré s’appelle tout simplement gla klagba. Au sujet du
rôle d’arbitres et de juge du masque sacré. Selon les historiens le
masque inspire la crainte néanmoins son impartialité est légendaire.
il connaît le droit et l’applique sans discrimination il est lui-même
législateur voilà pourquoi lorsque deux parties en conflits armés. le
masque peut prendre sur lui et intervenir le plus souvent il est
sollicité par les faibles. Lorsque le masque décide de s’interposer il
peut envoyer sur le champ de bataille un masque guerrier en son
nom. ordonne aux belligérants de cesser aussitôt les combats.
Aussitôt, les armes se taisent et les différentes parties s’explique
devant le masque sacré. nous instruit également sur le rôle justicier
du masque ses sorties de justice sont toujours précèdé d’un essai il
parcourt pour le village avec ses fétiches.
il est interdit aux femmes de le voir aussi bien sa tenue masculine
que lorsqu’il est en train de se battre se divertir par contre elle peut
voir le masque dans son costume.
La langue wè est utiliser dans le chant rituel lié à Yadi GLA afin de
montrer que cette institution traditionnelle est originaire de cette
région. ce qui l’anime ne joue pas à l’homme ordinaire ne peut pas
parler comme le commun des mortel sur. il s’exprime dans une
langue mystique en l’occurrence le guéré. Quant aux ‘’Glaé soldats’’,
les gardiens de la tradition soutiennent que ce sont de vaillants
guerriers qui jouent le rôle de brigadiers chez les Guéré et Wobé. Ils
ont aussi la capacité de détruire les mauvais sorts et de concilier de
grands belligérants. En langue locale, il leur est attribué la
dénomination de ‘’Té-Glaé’’.

Conclusion

Malgré la modernisation des sociétés africaines sous


l’impulsion d’une occidentalisation avec son corolaire de
christianisation, le ‘’Gla’’ reste vivant dans l’esprit du monde
Wê. Grâce à son existence, le peuple wè nous a légué son
inestimable patrimoine artistique.

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