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LES PROBLEMES

D’ORDONNANCEMENT

Maria ZRIKEM

Ensa de Marrakech

Ensa de Marrakech, Théorie des graphes, 1

Définition du problème
En vue de réalisation d’un objectif ou d’un projet (construction d’une villa), un certain
nombre de tâches ou d’opérations doit être effectuer.

Le problème d’ordonnancement consiste à déterminer la date de début de chaque tâche


tout en minimisant la durée de réalisation totale du projet, sachant que toute une série
de contraintes doit être satisfaite

Ensa de Marrakech, Théorie des graphes, 2


Définition du problème
Étant donné un projet constitué de n tâche de durées d’exécution fixes et soumises à
des contraintes de postériorité stricte, le problème consiste à déterminer un «calendrier
d’exécution» qui minimise la durée totale d’exécution du projet.

Notation
1, 2, …, i, …., n l’ensemble des tâches
t(i) : la date de début de la tâche i
d(i) : la durée de la tâche i

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Contraintes temporelles

- Contraintes de localisation temporelle

La tâche i doit débuter après la date a(i) :


t(i) ≥ a(i)
- Contraintes de postériorité stricte

La tâche j ne peut débuter avant l’achèvement de la tâche i :


t(j) ≥ t(i) + d(i)
-Contraintes de postériorité avec délai
Un délai minimum f(i,j) doit être respecté entre l’achèvement de i et le début de j :
t(j) ≥ t(i) + d(i) + f(i,j)

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Contraintes temporelles
- Contraintes de postériorité partielle
La tâche j ne peut commencer avant que la tâche ait atteint un degré d’avancement
α(i,j) suffisant :
t(j) ≥ t(i) + α(i,j) * d(i) où 0 ≤ α(i,j) ≤1
-Contraintes de continuité
Pour que la tâche j puisse débuter, il faut que le temps écoulé depuis le début de la
tâche i ne soit supérieur à tij :
t(j) – t(i) ≤ tij
Remarque
Dans certains problème d’ordonnancement, les durées des tâches d(i) sont connues
avec certitude, dans d’autres, ce sont des variables aléatoires.

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Contraintes sur les moyens mis en oeuvre

Appelées aussi contraintes cumulatives, elles concernent les limitations de matériel ,


financement et main d’œuvre à un instant ou pendant une période donnée.

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La méthode PERT (Program Evaluation and Review Technique
Appelée aussi méthode du chemin critique, elle a été introduite aux états unis en 1958
pour la réalisation d’un programme de recherche et de construction des fusées Polaris.
Cette méthode tient une place dominante par sa simplicité, son efficacité et la variété
des extensions qui ont pu être développées.
La méthode PERT ne prend en compte que les contraintes temporelles et suppose les
durées des tâches connues avec certitude. Elle consiste à ramener le problème de
détermination du « timing » des opérations à la recherche des chemins extrémaux dans
un graphe valué.

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Représentation du problème par un graphe valué


• On considère un graphe contenant autant d’arcs qu’il y a de tâches à effectuer.
• Le sommet initial d’un arc représente le début de la tâche et le sommet terminal
représente la fin de la tâche.
• Chaque arc est affecté d’un nombre représentant la durée de la tâche correspondante

d(i)

Début de la tâche i Fin de la tâche i

• On ajoute à ce graphe deux sommets supplémentaires représentant respectivement, le


début et la fin des travaux.

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Représentation du problème par un graphe valué


• Pour représenter les contraintes temporelles du problème, on les écrit sous la forme :
t(j) ≥ [t(i) + d(i)] + α où α∈ℜ

et on trace un arc de valeur α depuis la fin de i jusqu’au début de j.

d(i) α
d(j)

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Représentation du problème par un graphe valué


Exemple :

1) La tâche j doit débuter au moins 5 semaines après le début des travaux :


t(j) ≥ (t0 + 0) + 5

5 d(j)
début

2) La tâche j ne peut commencer que lorsque la tâche i est achevée :


t(j) ≥ [t(i) + d(i)] + 0

d(i) 0
d(j)

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Simplification du graphe
Pour limiter le nombre d’arcs et de sommets, on essaye autant que possible de simplifier
le graphe, ainsi, deux sommets joints par un arc de valeur 0 peuvent être confondus.

d(i) 0
d(j)

d(i)
d(j)

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Simplification du graphe
Attention : ne pas introduire des contraintes qui n’existent pas dans le problème.

d(i) 0 d(j)
d(i) d(j)
Faux
0
d(l)
0 d(k)
d(k) d(l)

Vrai

d(i) d(j)

d(k) d(l)
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Ordonnancement
Il résulte de la mise en graphe que :

- La date de début au plus tôt de la tâche i notée ES(i) (Earlist start) sera donnée par
le chemin de valeur maximum joignant le début des travaux au début de i

En réalisant ce calcul pour chaque tâche, on obtient l’ordonnancement au plus tôt et


par la même occasion la durée totale minimale T des travaux.

- la date de fin au plus tôt de la tâche i : EF(i) = ES(i) + d(i)

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Ordonnancement
- La date de fin au plus tard de la tâche i notée LF(i) est celle dont le dépassement
provoquerait un prolongement de la durée totale des travaux. Elle s’obtient en retranchant
de T la valeur du chemin maximum joignant la fin des travaux à la fin de i

- La date de début au plus tard de la tâche i : LS(i) = LF(i) - d(i)

On obtient ainsi les dates de début et de fin au plus tôt et au plus tard de chacune des
tâches de manière à terminer les travaux au temps T.

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Tâches critiques, marges libres et totales


- Une tâche i est critique si ES(i) = LS(i)
Ce sont les tâches qui constituent les chemins de valeur maximum (T) entre le début
et la fin des travaux. Tout retard sur ces tâches entraîne un retard équivalent sur la
durée total de l’ordonnancement.
- La marge totale de la tâche i : MT(i) = LS(i) - ES(i)
Elle représente le délai maximal de mise à exécution de la tâche i
- La marge libre de la tâche i : ML(i) = minj suit i[ES(j) – EF(i)]
Si {j/ j suit i} = ∅ alors ML(i) = MT(i)
Elle représente le retard qu’on peut se permettre sur i sans perturber les dates au
plus tôt des tâches qui la suivent

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Exemple
En vue de l’exploitation d’une mine, on désire construire :

- Un port sur le canal qui passe non loin de là


- Une route,
- Une voie de chemin de fer reliant la mine au port,
- Une cité ouvrière

Tâches durée Contraintes


PP : installation d’un port provisoire 2 --
D : déblai route et chemin de fer 3 --
MM: commande du matériel minier 5 --
MP : commande du matériel portuaire 6 --
IP : installation du port 2 Après PP
R : construction de la route 4 Après D
F : pose de la voie ferrée 1 Après D
P : installation portuaire 8 Après MP
C : construction de la cité 5 Après PP, D, IP,R
M : installation minière 3 Après D, MM, MP, F, P
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Tâches durée Contraintes


PP : installation d’un port provisoire 2 -- Graphe associé
D : déblai route et chemin de fer 3 --
MM: commande du matériel minier 5 --
MP : commande du matériel portuaire 6 --

IP : installation du port 2 Après PP


R : construction de la route 4 Après D
F : pose de la voie ferrée 1 Après D
P : installation portuaire 8 Après MP
C : construction de la cité 5 Après PP, D, IP,R
M : installation minière 7 Après D, MM, MP, F, P
PP(2) IP(2)

C(5)
D(3)
début R(4)
fin
F(1)
MM(5) M(7)

MP(6) P(8)

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Graphe simplifié
PP(2) IP(2)
C(5)
D(3)
R(4)
fin
début
F(1)
MM(5) M(7)
IP(2)
MP(6) P(8)
C(5)
PP(2) R(4)
fin
D(3) F(1)

début M(7)
MM(5)

MP(6)
P(8)

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Solution du problème : ordonnancement

Tâches durée Contraintes ES(i) EF(i) LF(i) LS(i) ML MT Tâches critiques

PP 2 -- 0 2 14 12 0 12

D 3 -- 0 3 12 9 0 9

MM 5 -- 0 5 14 9 9 9

MP 6 -- 0 6 6 0 0 0 √

IP 2 Après PP 2 4 16 14 3 12

R 4 Après D 3 7 16 12 0 9

F 1 Après D 3 4 14 13 10 8

P 8 Après MP 6 14 14 6 0 0 √

C 5 Après PP, D, 7 12 21 16 9 9
IP,R
M 7 Après D, MM, 14 21 21 14 0 0 √
MP, F, P

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Solution du problème : ordonnancement

Tâch durée Contraintes ES(i EF( LF(i LS(i ML MT Tâches


es ) i) ) ) critiques
PP 2 -- 0 2 14 12 0 12
D 3 -- 0 3 12 9 0 9
MM 5 -- 0 5 14 9 9 9
MP 6 -- 0 6 6 0 0 0 √

IP 2 Après PP 2 4 16 14 3 12
R 4 Après D 3 7 16 12 0 9
F 1 Après D 3 4 14 13 10 8

P 8 Après MP 6 14 14 6 0 0 √ IP(2)
C 5 Après PP, D, 7 12 21 16 9 9
IP,R C(5)
M 7 Après D, 14 21 21 14 0 0 √
MM, MP, F,
PP(2) R(4)
P

D(3) F(1)

début M(7)
MM(5)

MP(6)
P(8)
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Solution du problème : ordonnancement

IP(2)

C(5)
PP(2) R(4)
fin
D(3) F(1)

début M(7)
MM(5)

MP(6)
P(8)

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Représentation des résultats
On peut représenter les résultats au moyen d’un graphe simplifié, à chaque sommet on
associe :

- la date de début au plus tôt à laquelle peuvent commencer les tâches dont ce sommet
représente le début (case gauche).

- la date de fin au plus tard à laquelle doivent finir les tâches dont ce sommet représente
la fin (case droite)

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Représentation des résultats


T D C ES EF LF LS ML MT TC
IP(2)
2 14 7 16 PP 2 -- 0 2 14 12 0 12

C(5) D 3 -- 0 3 12 9 0 9

PP(2) R(4) MM 5 -- 0 5 14 9 9 9

3 12 21 21 MP 6 -- 0 6 6 0 0 0 √

D(3) F(1) IP 2 Après PP 2 4 16 14 3 12

R 4 Après D 3 7 16 12 0 9
0 0
M(7) F 1 Après D 3 4 14 13 10 8

MM(5) 14 14 P 8 Après MP 6 14 14 6 0 0 √

C 5 Après PP, D, 7 12 21 16 9 9
MP(6) IP,R
P(8)
M 3 Après D, MM, 14 21 21 14 0 0 √
6 6 MP, F, P

Ce graphe contient toutes les informations que nous avons dans le tableau précèdent

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Représentation des résultats : diagramme de GANTT

On peut associer au problème un diagramme où chaque tâche est représentée


par un segment, qui commence au plus tôt et qui est de longueur proportionnelle
à la durée de la tâche. Sa lecture est aisée et permet de prendre en compte les
contraintes cumulatives. Par contre, il ne contient pas toutes les informations du
tableau; on prolonge par pointillé le segment de chaque tâche jusqu’à sa fin au
plus tard.

Ensa de Marrakech, Théorie des graphes, 24


Représentation des résultats : diagramme de GANTT

F IP(2)
2 1 7 16
R C(5)
IP PP(2) R(4)
3 12 21 21
MP D(3) F(1)
0 0
M(7)
MM
MM(5) 14 14
D
MP(6)
PP P(8)
6 6

2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
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Méthode des potentiels

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Méthode des potentiels : mise en graphe
• Les sommets représentent les tâches à effectuer.
• Les arcs sont associés aux contraintes de type :
t(j) – t(i)≥ a(i,j).
• l’arc (i,j) est affecté de la valeur a(i,j).
• on ajoute 2 sommets : tâches début et fin des travaux.
Exemples :
T(i) ≥ a(i)

T(j) ≥ t(i) + d(i)


a(i)
0 i

d(i)
i j

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Méthode des potentiels : mise en graphe


Exemples :
T(j) ≥ t(i) + d(i) + f(i,j) d(i) + f(i,j)
i j

T(j) ≥ t(i) + α(i,j) * d(i)

α(i,j) * d(i)
i j
t(j) – t(i) ≤ tij

-tij
t(j)= t(i) + tij i j
j commence exactement
tij unités de temps après le tij
début de i i j

-tij

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Méthode des potentiels : mise en graphe


Exemples :
• la fin de j doit suivre la fin de i d’au moins tij unités de d(i) – d(j) + tij
i j
temps : t(j) + d(j) ≥ t(i) + d(i) + tij

d(i) – d(j) + tij


• la fin de j doit suivre exactement tij unités après la fin j
de i : i

d(j) – tij – d(i)

a(i)
• la tâche i doit démarrer exactement à la date a(i) :
0 i

-a(i)

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Méthode des potentiels : mise en graphe

T d Contraintes
IP

PP 2 2 PP 2 --
2 C D 3 --
R MM 5 --
4 5
0 3 MP 6 --
D 3
fin IP 2 Après PP
0 3
3 F R 4 Après D
début 0 MM 1 7 F 1 Après D
0 5 P 8 Après MP
M C 5 Après PP, D,
6 8 IP,R
6 M 3 Après D, MM,
MP P MP, F, P

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Ordonnancement
Il résulte de la mise en graphe que :

- La date de début au plus tôt de la tâche i est la valeur du chemin maximum joignant
le sommet i au début des travaux.

- la date de début au plus tard de la tâche i est la valeur du chemin maximum


joignant le sommet i à la fin des travaux.

- les autres dates ainsi que les marges libres et totales se déduisent comme pour la
méthode PERT.

- les résultats se présentent de la même façon.

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Méthode des potentiels : mise en graphe

IP
2 2
PP
2 C

R 5
4
0 3
D
3
fin
0 3
3 F
début 0 1 7
MM
5
0
M
6 8

6
MP P

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Méthode des potentiels : mise en graphe
Calcul des dates au plus tôt
2
2 2
0 IP
2 7
PP
C
3 5
4
0 3
R
0 3
21

0 D 3
0 3 F fin
début 0 1 7
0 3
5 M
0
MM
14
0 6 8
P
6
MP 6

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Méthode des potentiels : mise en graphe
Calcul des dates au plus tard
2 14
2 2
0 12 IP
2 7 16
PP
C
3 12 4 5
0 3
R
0 9 3 21 21
0 D 3
0 0 3 F fin
début 0 1 7
0 9 3 13
5 M
0
MM
14 14
0 6 8
0 P
6
MP 6
6

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Prise en compte des contraintes cumulatives

Les tâches à réaliser font appel en général à des moyens (outils, machines,
hommes, …) qui ne sont disponibles qu’en quantités limitées.

On peut tenir compte de ces contraintes en jouant sur les intervalles de


flottement associés aux tâches (ML, MT).

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Prise en compte des contraintes cumulatives


Courbe de charge

Pour un ordonnancement donné, à chaque tâche est associé une courbe de charge
représentant au cours du temps les quantités cumulées des moyens à mettre en œuvre
pour réaliser les tâches en cours. Si ces quantités respectent les contraintes relatives à ce
moyen, alors pas de problème. Sinon,on détermine les tâches responsables de surcharge
que l’on déplace dans les limites de leurs marges totales.

Si ces déplacements ne permettent pas de satisfaire les contraintes, alors, la durée totale
du travaux doit être augmentée ⇒ heuristiques

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Prise en compte des contraintes cumulatives


Courbe de charge
Supposons qu’au sein d’un ensemble d’ouvriers, chaque tâche nécessite un nombre
d’équipes fixé comme suit :
PP D MM MP IP R F P C M
1 1 0 0 3 2 1 0 3 1

M
C
P
F
R
IP
MP
F
MM
D
R PP
0
IP R 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
IP IP C C C C C

D D IP IP R R R C C C C C
PP PP D IP R R R C C C C C M M M M M M M

2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
Ensa de Marrakech, Théorie des graphes, 37

Prise en compte des contraintes cumulatives


Supposons qu’on dispose à
chaque instant de 3 équipes. F
R
Intuitivement : IP R
IP IP C C C C C
1- on recule C de 2 semaines D D IP IP R R R C C C C C
PP PP D IP R R R C C C C C M M M M M M M
(c’est permet voir ML)
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22
2- on recule R de 2 Semaines 3- on recule IP d’une semaines
(moyennant le recul de C)
4- on recule F de 2 semaines

IP IP F C C C C C
D D IP IP R R R R C C C C C
PP PP D IP I R R R R C C C C C M M M M M M M
P 1 2 21
2 4 6 8 10 12 14 16
8 0
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Algorithme de MILORD

1- Ranger les tâches par ordre croissant de leurs dates de début au plus tard.
En cas d’exæquo, on prend la tâche qui a la plus petite marge libre.

2- considérer les tâches dans l’ordre obtenu et les placer au plus tôt compte
tenu de leur date début au plus tôt et des contraintes cumulatives.

Ensa de Marrakech, Théorie des graphes,


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Algorithme de MILORD : Application à l’exemple
1er étape :

N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

tâches MP P D MM R PP F M IP C
Début au plus tard 0 6 9 9 12 12 13 14 14 16
ML 0 0 0 9 0 0 10 0 3 9
Début au plus tôt 0 6 0 0 3 0 3 14 2 7
Contraintes cumulatives 0 0 1 0 2 1 1 1 3 3

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Algorithme de MILORD : Application à l’exemple
2ième étape :
- MP : 0, PP : 0 (non pas besoin d’ouvriers) N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
T MP P D MM R PP F M IP C
- D commence en 0, durée 3, 1 équipe
- MM : 0 LS 0 6 9 9 12 12 13 14 14 16
ML 0 0 0 9 0 0 10 0 3 9
- R commence en 3, durée 4, 2 équipes
ES 0 6 0 0 3 0 3 14 2 7
- PP commence en 0, durée 2, 1 équipe CC 0 0 1 0 2 1 1 1 3 3
D 6 8 3 5 4 2 1 7 2 5
- F commence en 3, durée 1, 1 équipe
- M commence en 14, durée 7, 1 équipe
- IP ne peut commencer avant 7, donc recule de semaines alors que ML=3, donc les

tâches qui suivent doivent reculer de 2 ⇒ C commence à 9 au plus tôt au lieu de 7


- C commence en 9, durée 5, 3 équipes

F IP IP C C C C C
PP PP R R R R IP IP C C C C C
D D D R R R R IP IP C C C C C M M M M M M M
2 6 8 10 12 14 16 1 2 21
4 8 0
Ensa de Marrakech, Théorie des graphes, 41

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