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Un soir à 20h30, le commissariat du 18ème arrondissement de PARIS reçoit un appel d’une personne,

ne précisant pas son identité, mais disant habiter un immeuble situé rue Lepic, et alertant sur la
présence d’un stock de cannabis important qu’elle aurait pu observer par sa fenêtre, dans un
appartement du premier étage. Cette personne donne une autorisation verbale d’entrer dans
l’immeuble, et fournit les digicodes aux autorités. Quelques minutes après avoir raccroché, le
standard du commissariat préviennent les policiers qu’a été déposé une lettre non signée faisant
également état d’un probable trafic de stupéfiants à la même adresse. Sans désemparer, deux
policiers se rendent sur place.

Arrivés sur les lieux à 20h55, ils pénètrent dans l’immeuble et se rendent directement au premier
étage. La lumière étant allumée sous la porte de gauche., les policiers sonnent, la porte est ouverte
par un individu qui s’oppose à ce qu’ils entrent, mais ces derniers lui répondent qu’il n’a pas le choix,
puisqu’ils agissent en flagrance. Arrivés dans l’appartement, des paquets de cannabis, du matériel de
pesage et d’importantes sommes en numéraire sont découverts et placés sous scellé, puis pesés en
l’absence de l’occupant des lieux qui se trouve dans la pièce d’à côté avec l’autre policier, qui lui
notifie son placement en garde à vue et en profite pour prévenir le substitut du procureur de la
République par SMS, en lui indiquant : « M. MARTIN vient d’être placé en GAV à 21h35. L’ensemble
de ses droits lui a été notifié ». Il s’avèrera que celui-ci louait l’appartement sous un faux nom.

À l’issue de sa garde à vue, le parquet décide qu’il existe suffisamment d’éléments de preuve pour le
faire citer devant le Tribunal correctionnel, pour avoir « trafiqué des stupéfiants ».

Monsieur MARTIN, convoqué à une audience qui se tiendra dans une semaine, vous demande
d’assurer sa défense lors de celle-ci. Que lui proposez-vous ?

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