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UNITE 1 :
NOTICE TECHNIQUE N° 6
A/ Terminologie
GRILLE : (définition)
Assemblage de barreaux constituant une clôture ou l’ouvrage de défense d’une ouverture. Une grille de
protection est généralement composée de travées de barres verticales maintenues par deux cours de
traverses horizontales. Les travées peuvent être délimitées par des pilastres maçonnés, ou par des
montants plus forts scellés à leur base et souvent confortés par des arc-boutants.
Désigne aussi divers équipements de fermeture et de protection de larges baies, telles que les devantures
de locaux commerciaux.
En bref : 2 types de grille : 1°) les grilles de cl ôture (ouvrantes ou fixes)
2°) les grilles de protection des baies(ouvrantes ou fixes)
B/ Typologie
Quelle soit défensive (des biens ou des personnes), ou décorative, nous allons voir maintenant les
différents types de grille en fonction de :
2°) La réservation
Cavité ou orifice ménagé dans la construction d’une paroi en prévision du passage de gaines, conduites,
tuyaux, câbles, fixations, etc…afin d’éviter de devoir procéder ensuite à des percements. La réservation
consiste à signaler avant exécution d’une maçonnerie l’emplacement et les dimensions des scellements.
L’entreprise de gros œuvre les réalisera par l’incorporation de polystyrène lors de la réalisation de la
maçonnerie. Ceci évitera de les percer par la suite.
Toutefois lorsque la hauteur de chute n'excède pas 1 m, il est recommandé d'établir à la limite
contiguë au vide, un obstacle fixe de faible hauteur tel que muret, acrotère, jardinière, etc.
B/ Terminologie
Main courante
Montant ou poteau
barreau
fixation
Platine de fixation
Vue de face
Main courante
lisse
Remplissage Barreau
travée
Joint de dilatation
Partie coulissante
Placés tous les 6 m, les joints de dilatation courant se situent près des poteaux de fixation.
garde-corps :
Un garde-corps est un ouvrage qui a pour rôle de protéger contre les risques de chute fortuite dans le
vide les personnes stationnant ou circulant à proximité de ce dernier, mais non de leur interdire le
passage ou l'escalade forcé ou volontaire
garde-corps rampant :
Ouvrage de protection établi au bord des zones de circulation inclinées, ou à l'extrémité des marches
d'escalier. (Dans ce dernier cas, on dit encore rampe).
balustrade :
Garde-corps composé d'éléments répétés, en forme de piliers appelés « balustres » et couronnés d'une
tablette.
Par extension, la balustrade désigne un garde-corps ajouré dont les éléments constitutifs sont
généralement minces.
barre d'appui :
Élément, indépendant d'un garde-corps, servant d'appui.
main courante :
Partie supérieure d'un garde-corps ou d'une rampe d'escalier destinée à être prise en main.
barreau :
Élément généralement vertical de petite section par rapport à sa hauteur.
barreaudage :
Ensemble des barreaux.
lisse (ou traverse) :
Élément continu, horizontal ou rampant, de petite section par rapport à sa longueur.
panneau :
Élément de remplissage relié à l'ossature du garde-corps.
nu intérieur du garde-corps :
Plan vertical à l'aplomb de la partie du garde-corps la plus saillante vers l'intérieur située à 0,60 m ou
plus au-dessus de la zone de stationnement normal, et limitant l'avancée du corps.
potelet (montant) :
Élément vertical
d'ossature directement en
liaison avec les dispositifs
de fixation.
Cas particuliers :
Le dessus de l'élément inférieur du garde-corps est également considéré comme Z.S.N., lorsque sa
dimension, comptée parallèlement au garde-corps, est supérieure ou égale à 0,30 m et que les cotes
des figures ci-dessous sont satisfaites, c'est-à-dire lorsque l'on peut glisser le pied vers l'extérieur ou
lorsque la main courante est en déport vers l'intérieur.
Cas particulier :
Dans le cas d’un garde corps où l’espace entre les
barreaux « e » est compris entre 100 et 110 mm, la
ZSP est prise sur le dessus de la lisse basse.
Exemple :
Un garde corps constitué de :
- d’une lisse basse en 35 x 10,
- d’un vide entre cette lisse et le sol de 110 mm,
- une distance entre barreaux de 106 mm,
devra avoir une hauteur totale :
H ≥ 110 + 10 + 900 (H’) = 1020 mm
dimensions en mètres.
b) Hauteur réduite (H’)
La hauteur réduite de protection est de 0,90 m. Cependant, pour les garde-corps d'épaisseur supérieure
à 0,40 m, elle correspond à la hauteur normale de protection.
c) Cas particuliers
DOM
LES GARDES-CORPS DROITS
Les sections de profils et les entraxes de poteaux, sont donnés à titre indicatif .
La flèche maximum au sommet des poteaux et au point le plus défavorable le long de la main courante ne doit pas être
supérieure à 30 mm. La charge uniformément répartie à appliquer pour les dimensionnements est de :F = 60daN/Ml
DESSINATEUR D’OUVRAGES DE METALLERIE
Cas particulier : Lorsque une passerelle est exclusivement réservée à l'accès à certains appareils et permet le passage de
U 1 / NT 6
front d'une seule personne, la charge à considérer peut être réduite à : F = 30daN/Ml
(d’après NF EN ISO 14122-3)
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DESSINATEUR D’OUVRAGES DE METALLERIE
LES GARDES-CORPS DROITS
Portillon de sécurité :
Portillon comportant les mêmes éléments constitutifs que le garde-corps, dont la fermeture est assurée
automatiquement, par exemple par gravité et dont l'ouverture ne peut se faire que vers le plancher de
circulation.
2°) Le chevillage
a) Généralités
Largement utilisées sur le chantier, les chevilles se sont substituées peu à peu aux scellements
traditionnels (au plâtre, au prompt, etc.). Cet essor est également dû au fait que le matériau support, le
béton, est omniprésent dans toutes les constructions.
Avant guerre, on ne connaissait que les chevilles en bois , utilisées ponctuellement et plus sûrement les
scellements traditionnels et au plomb.
On distingue aujourd’hui 3 grandes catégories de chevilles :
- les chevilles plastiques ou assimilés,
- les chevilles à cône d’expansion,
- les chevilles chimiques.
Dans la profession, les plus couramment utilisées sont les 2 dernières catégories.
Les chevilles vont permettre de fixer des ouvrages tels que ; garde-corps, rampes, cadres, etc. Elles
devront donc résister à un certain effort mécanique (traction, cisaillement…). On pourrait prévoir, par
défaut, plus de fixations que nécessaire pour se placer en sécurité.
D’autre part, les chevilles ont une certaine résistance qui varie en fonction de paramètres divers :
diamètre du boulon, nature et qualité du béton, épaisseur de la dalle béton, positionnement des chevilles
entre-elles, etc. Afin de cerner la résistance de ces chevilles, les fabricants ont réalisé des milliers
d’essais. Les essais qui ont été validés par des bureaux de contrôle ont permis de sortir des cahiers des
charges d’utilisation. C’est avec cela que travaille la profession.
Les principales marques de chevilles utilisées, dans la profession sont :
« HILTI » et « SPIT »
b) Description des chevilles
Les chevilles mécaniques
Elles sont toutes basées sur le même principe : un cône d’expansion situé en haut de la cheville
va permettre d’écarter localement le corps de celle-ci et faire pression sur le béton. Une première
compression apparaît au serrage et une deuxième à la mise en charge.
L’expansion de la cheville est obtenue soit par l’application d’un couple de serrage sur la vis ou
l’écrou ( clé dynamométrique), soit par frappe sur un cône introduit dans la douille.
La résistance à l’arrachement sera liée au bon écartement du cône d’expansion de la cheville.
CHEVILLES FEMELLES
type « HILTI »
type « SPIT »
CHEVILLES MALLES
type « SPIT »
type « HILTI »
CHEVILLES A EXPANSION PAR FRAPPE
Les autres
pour matériaux pleins :
Cheville à expansion par friction : La tenue est assurée par un élément d’expansion introduit en vissant
ou en frappant dans la cheville. Il en résulte un coincement très important du corps de la cheville contre
les parois du trou.
document « SPIT »
pour matériaux creux :
Cheville à tenue par verrouillage de forme. La cheville, par sa déformation, se crée des appuis dans le
matériau support et peut même se sertir sur les parois du matériau.
document « SPIT »
c) La mise en œuvre
Les types de pose
La pose d’une cheville peut se réaliser soit :
Au travers de la pièce à fixer : avant la pièce à fixer :
document « Hilti »
document « Hilti »
Le cône de compression
Chaque cheville, lors de son expansion ou de sa mise en charge, exerce une compression sur une zone
de béton qui peut aller jusqu’à casser la dalle de béton.
Cette zone, appelée cône de compression, commence à la base de la cheville et finit à la surface du
béton.
Pour les chevilles chimiques, il n’y a pas d’expansion, donc la compression (cône) apparaît uniquement
à la mise en charge.
Cette zone de compression est donc moins importante pour une cheville chimique que pour une cheville
mécanique.
Pour une cheville placée au milieu d’une dalle, toute la surface de béton autour de la fixation peut
travailler. Nous pouvons donc lui appliquer la charge de service pleine dalle.
document « Hilti »
Par contre si cette cheville est implantée près d’un bord, une zone de béton n’est plus disponible pour
supporter cette charge maximum. Il y a donc une réduction de charge par un coefficient.
document « Hilti »
De même, le croisement des cônes de compression de plusieurs chevilles, sollicite plusieurs fois une
même surface de béton (cf. croquis). Il y a donc là aussi un coefficient réducteur.
document « Hilti »
La profondeur d’ancrage
La capacité de charge d’une cheville dépend de sa profondeur conventionnelle d’ancrage. D’une
manière simplifiée, plus la profondeur d’ancrage augmente, plus le volume de matériau support qui
reprend les charges est important. Donc, la capacité de charge en traction croît d’autant plus que la
profondeur d’ancrage augmente et ceci jusqu’à la limite élastique de l’acier constituant la cheville.
La plupart des chevilles peuvent être implantées à une profondeur plus grande que la profondeur
conventionnelle d’ancrage minimale recommandée, pour cela , soit on utilise une tige d’enrage plus
longue, soit on diminue l’épaisseur de la pièce à fixer.
L’épaisseur du support
L’épaisseur du matériau support dans lequel est implantée la cheville a également une influence sur la
tenue de celle-ci notamment lors de sollicitations en cisaillement dans la direction du bord libre du
béton. Lorsque l’épaisseur du support est faible, il faut réduire la charge de cisaillement par un
coefficient.
d) Règles de dimensionnement
Charges d’exploitation horizontales pour les garde-corps (qh) Selon la norme NF P 06-111-2/A1
L’effort transmis en tête de poteau est déterminé au cas par cas suivant l’entraxe des poteaux. Il se
détermine par : EFFORT en tête de poteau = F x e
Avec : F = Effort horizontal situé à 1 ml au dessus de la ZSN en daN/ml e = Entraxe des poteaux
Important : La cheville sera toujours dimensionnée par rapport à l’effort de traction, l’effort de
cisaillement étant négligeable.
Exemple de calcul
A/ Définition
La rampe est un garde corps spécial qui a pour rôle de protéger, contre les risques de chute, les
personnes circulant ou stationnant dans les escaliers.
Le terme de rampe s’étend au garde-corps qui prolonge la rampe sur les paliers. Suivant sa destination,
elle est parfois décorative.
B/ Terminologie
Débillarder :
Action de gauchir la lisse ou la main courante, préalablement cintrée en plan, afin de la faire passer par
des points parallèles aux nez de marches.
Doubler :
Débillarder un deuxième fer en le faisant parfaitement coller au premier.
Main courante :
Partie haute de la rampe sur laquelle glisse la main de la personne qui utilise l’escalier. C’est un profil
spécial qui peut être en acier plat, demi-rond, mouluré, en laiton, aluminium, plastique ou bois.
Col de cygne :
La rampe à «col de cygne» est une rampe à l’anglaise sans lisse basse dont chaque barreau se retourne
en scellement dans la paillasse de l’escalier.
D/ Le relevé de cotes
En tenant compte de la conception de la rampe, c’est au chantier que l’on déterminera tous les points de
la construction.
On effectue le croquis de la coupe verticale et de la vue en plan de l’escalier puis on y inscrit toutes les
cotes de longueur et d’angle de pente.
Il ne reste plus qu'à mesure la distance exacte entre les deux coups de pointeau, que l’on aura soin de
noter pour redéterminer la pente ou l’angle de coupe de la rampe en atelier.
1er cas :
2ème cas :
F/ Précintrage
La lisse d’un escalier en plan circulaire est une hélicoïde de petite largeur dans laquelle :
r est le rayon à la fibre neutre sur la vue en plan
NOTA : Cette formule s’applique également pour trouver le rayon de cintrage des plans horizontaux de
limons d’escalier ou pour tout autre hélicoïde.
H/ Le déport de trous
Pour les rampes dont l’assemblage des barreaux avec les lisses se fait par vissage, il est nécessaire de
faire ce que l’on appelle couramment un déport des trous pour les vis d’extrémité des barreaux.
Trou déporté :
Le déport de X par rapport à l’axe de la coupe
permet une capacité de filetage beaucoup plus
grande.
Exemple :
Pour une vis de Ø 6 (diamètre courant pour ce
genre d’assemblage), l’axe du trou sera à 5
mm du talon de la coupe.
A/ Terminologie
Les grilles sont des clôtures métalliques à jour utilisées: à l’extérieur comme limite de propriété, à
l’intérieur, comme élément décoratif de séparation d'appartement.
Elles comportent des parties fixes ou dormantes et des parties ouvrantes à un ou deux vantaux.
Une grille est essentiellement constituée de barreaux verticaux régulièrement espacés, maintenus à leurs
extrémités, et quelquefois en leur milieu, par des traverses horizontales. La longueur de barreau
comprise entre deux traverses se nomme portée.
Les traverses sont, à leur tour, supportées de place en place par des montants et par des pilastres.
Les pilastres peuvent être métalliques, mais ils sont le plus souvent en maçonnerie.
L'intervalle compris entre deux montants ou entre un montant et un pilastre se nomme travée.
Les grilles se réalisent économiquement en fer profilé de faible épaisseur ou en tube, anciennement, la
construction en fer plein était 1a plus robuste et la plus durable.
Les grilles peuvent être plus ou moins richement décorées et, dans ce domaine, le talent de l'artiste qui
conçoit, l'habileté du praticien qui réalise, peuvent se manifester pleinement.
B/ Dispositions constructives
1°) Dimension des vides
Le vide ou intervalle compris entre deux barreaux doit être compris entre 120 et 130 mm. Cet intervalle
doit être identique entre tous les éléments d'une même travée. Il doit, par conséquent, être respecté non
seulement entre deux barreaux voisins, mais également entre un barreau et un montant, entre un
barreau et la maçonnerie voisine. La distance d'axe en axe des fers fixant la position des barreaux et des
montants varie donc avec l'épaisseur des fers utilisés.
Les travées ne doivent pas avoir une trop grande longueur pour ne pas imposer une charge susceptible
de faire fléchir les traverses. Une longueur comprise entre 1,4 et 2 m est une dimension courante
permettant de 10 à 14 divisions, soit 9 à 13 barreaux par travée.
2°) Le barreaudage
Les barreaux se font généralement en fer rond de 1,60 m, il est recommandé, pour éviter un
ou carré dont la dimension nominale est fléchissement possible, de prévoir un barreau
comprise entre 12 et 20 mm pour les ouvrages plus long au milieu de la portée. On fait. reposer
courants, dimension qui peut être portée à 30 ce barreau sur le bahut, on peut également l'y
mm pour les ouvrages très importants des sceller.
monuments publics. Le barreau carré peut être
L'assemblage des barreaux avec les traverses
disposé sur plat ou sur angles. Il peut être
se fait soit par interruption du barreau au droit de
également torsadé.
la traverse, soit par pénétration du barreau dans
la traverse.
L'assemblage le plus simple est celui du barreau
rond qui trouve place dans des trous percés
Des variations dans la composition de la grille dans la traverse. Une goupille ou une soudure
peuvent être obtenues en utilisant ces trois solidarise le tout. Ce montage présente
modes de présentation du barreau carré l'inconvénient d'affaiblir la traverse au droit de la
lesquels peuvent également comprendre l'emploi section de passage du barreau.
du barreau rond. Dans les grilles anciennes, lorsqu'il est fait usage
L'extrémité du barreau peut est être appointie d'éléments décoratifs en fonte, rapportés aux
par meulage, forgeage ou par étampage plus ou deux extrémités : lance à la partie supérieure,
moins ouvragé, en particulier façonnée en fer de pontet à la partie inférieure, le barreau est
lance. simplement embrevé sur une profondeur de
quelques millimètres.
b) Les paumelles
Terminologie
Les bagues
Les bagues sont générale -ment en laiton (qui a
un coefficient de frottement moins important que
l’acier). En cas d’usure, elles sont facilement
remplaçables. Pour les ouvrages lourds, on
utilisera de préférence des paumelles sur bille
avec bain d’huile ou sur butées à bille.
soudan :
maroc :
Paumelles à visser
Paumelles mixtes
hxl:
25 x 18 30 x 19 35 x 22
40 x 25 50 x 30 60 x 35
70 x 40 80 x 45 80 x 50
Les charnières Ces
américaines :
charnières à broches sortantes sont
commercialisées dans les hauteurs
suivantes : 40, 52, 60, 70, 80.
Les gonds
Ce sont des organes de rotation (pour portails)
généralement destinés à être scellés dans la
maçonnerie. Il peuvent avoir l’extrémité en queue
de carpe, ou avoir une cheville métallique
intégrée permettant le scellement sec.
La gâche est placée en regard sur le vantail opposé. On utilise souvent la gâche à. répétition lorsque la
serrure est montée dans la partie à jour pour réaliser en trompe-l'œil une disposition symétrique.
en applique :
pour vantail à frappe
à mortaiser :
Condamnation du semi-fixe
V/ LA DIVISION DE BARREAUX
A/ L’objectif
La division de barreaux a pour but d’obtenir tous les vides égaux.
Que se soit entre deux barreaux ou, entre barreaux et mur ou, entre poteaux et barreaux (cas d’un garde-
corps par exemple.
Mais il faut également, pour des raisons économiques (nombre minimum de pièces) , rester le plus
proche possible de la distance maximum autorisée.
Pour cela, il existe deux méthodes qui sont les suivantes :
Méthodologie :
1°) depuis le point X, tracer une droite
quelconque XO,
2°) diviser cette droite en sept parties
égales (au compas ou à la règle),
et les numéroter de 1 à 7.
3°) joindre le point Y au point 7.
4°) tracer les parallèles à la droite Y7
passant par les points 6,5,4,3,2 et 1
5°) Les intersections de ces parallèles
avec la droite XY nous donne les
sept segments égaux recherchés.
Remarque : cette méthode est précise et rapide, elle évite également les erreurs de calcul.
C/ Par le calcul
Méthodologie :
Pour cela on considère que le mur
(tableau) est le bord d’un barreau
imaginaire (pointillés sur l’élévation
ci-contre), ensuite on effectue les
calculs en entraxes.
Exemple numérique :
Avec le croquis précédent, on a : Longueur entre tableaux : 712 mm
barreaux : rond de Ø 16 mm
Vide maxi entre barreaux : 180 mm
1°) calcul de la distance entre l’axe du barreau im aginaire de droite, et l’axe de celui de gauche : soit
la longueur entre tableaux + 2 demie barreau (= 1barreau)
= 712 + (2 x 16/2) = 712 + 16 = 728 mm
2°) recherche de l’entraxe maximum autorisé : soit le vide entre barreaux + 2 demie barreau (=
1barreau)
= 180 + 16 = 196 mm
3°) recherche du nombre d’entraxe : soit :
la distance entre l’axe du barreau imaginaire de droite, et l’axe de celui de gauche
le nombre d’entraxe=
l’entraxe maximum autorisé.
Ici on a :
728
= 3,714
196
Ici, il faut arrondir car on ne peut pas avoir un nombre d’entraxe avec des décimales. Si l’on arrondi au
chiffre inférieur on aura ensuite, obligatoirement un vide entre barreaux supérieur à celui demandé. On
arrondi donc toujours au chiffre supérieur.
Ici on prendra 4 entraxes.
4°) Détermination de la longueur de l’entraxe :
soit :
la distance entre l’axe du barreau imaginaire de droite, et l’axe de celui de gauche
longueur entraxe=
le nombre d’entraxe
Ici on a :
728
= 182 mm
4
5°) Détermination du vide entre barreaux :
soit : la longueur entraxe - 2 demie barreau (= 1barreau)
= 182 – 16 = 166 mm
166 < 180 demandé donc c’est bon
6°) En résumé, on a :
4 entraxes 3 barreaux des vides de : 166 mm
7°) vérification :
cote entre tableaux :
(4 x 166) + (3 x 16) = 712 mm qui est bien notre cote entre tableaux