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DESSINATEUR D’OUVRAGES DE METALLERIE

UNITE 1 :

Réaliser les plans d’exécution d’ouvrages de métallerie

NOTICE TECHNIQUE N° 6

LES OUVRAGES DE PROTECTION

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SOMMAIRE DE LA NOTICE TECHNIQUE

I/ LES GRILLES DE DEFENSE


A/ Terminologie 3
B/ Typologie 3
1°) La situation de la grille par rapport au gros-œuvre
2°) La possibilité d'ouvrir ou pas la grille
3°) Leusr remplissages
4°) Leurs assemblages
C/ Modes de liaison - ossature / remplissage 5
D/ Modes de liaison au gros œuvre 6
1°) Le scellement
2°) La réservation
3°) Pattes à scellement
4°) Scellement au plomb
II/ LES GARDE-CORPS DROITS
A/ Nécessité d'un garde-corps 9
B/ Terminologie 10
C/ Dimensions normalisées 17
1°) Hauteur de protection
2°) Autres dimensions
3°) Cas particuliers
D/ Les garde-corps industriels 19
E/ Modes de liaison - ossature / remplissage 24
F/ Modes de liaison au gros œuvre 24
1°) Terminologie
2°) Le chevillage
III/ LES RAMPES
A/ Définition 35
B/ Terminologie 35
C/ Les cotes réglementaires 36
D/ Le relevé de cotes 36
E/ Traçage du rattrapage de palier 37
F/ Précintrage 39
G/ La mise au rampant d'un motif 40
H/ Le déport de trous 41
1°) Pourquoi déporter les trous ?
2°) L'exécution du déport des trous
3°) Report sur les lisses haute et basse
IV/ LES OUVRAGES DE CLÔTURE
A/ Terminologie 43
B/ Dispositions constructives 43
1°) Dimensions des vides
2°) Le barreaudage
3°) Les remplissages
4°) Les traverses
5°) les montants
6°) Les ouvrants
7°) Les accessoires
V/ LA DIVISION DE BARREAUX
A/ L'objectif 63
B/ Par le traçage 63
C/ Par le calcul 63

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LES GRILLES DE DEFENSE

I/ LES GRILLES DE DEFENSE

A/ Terminologie
GRILLE : (définition)
Assemblage de barreaux constituant une clôture ou l’ouvrage de défense d’une ouverture. Une grille de
protection est généralement composée de travées de barres verticales maintenues par deux cours de
traverses horizontales. Les travées peuvent être délimitées par des pilastres maçonnés, ou par des
montants plus forts scellés à leur base et souvent confortés par des arc-boutants.
Désigne aussi divers équipements de fermeture et de protection de larges baies, telles que les devantures
de locaux commerciaux.
En bref : 2 types de grille : 1°) les grilles de cl ôture (ouvrantes ou fixes)
2°) les grilles de protection des baies(ouvrantes ou fixes)

B/ Typologie
Quelle soit défensive (des biens ou des personnes), ou décorative, nous allons voir maintenant les
différents types de grille en fonction de :

1°) La situation de la grille par rapport au gros-œ uvre


Deux cas se présentes :

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LES GRILLES DE DEFENSE

2°) La possibilité d’ouvrir ou pas la grille


Deux cas se présentes :
a) Les grilles fixes
- sur les ouvrants
- directement sur le G.O.
b) Les grilles ouvrantes
porte, portillon, portails…
Selon leur façon de s’ouvrir, on trouve les grilles : (cf. doc. de la salle de cours)
- à frappe (à la française, à l’anglaise)
- à enroulement (rideaux)
- coulissante
- extensible (à refoulement, à accordéon)

3°) Leur s remplissages


: - barreaux
- métal déployé
- grillage
- motifs décoratifs ex :forge
- lisses horizontales ou de biais
- à lames (rideaux)

4°) Leurs assemblages


- soudées
- vissées
- mixtes (vissées-soudées)
- goupillées (entaille mi-fers ou trous renflés)
- agrafées (grilles à lames)

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C/ Mode de liaison ossature / remplissage

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D/ Mode de liaison au gros œuvre


1°) Le scellement
Fixation définitive d’un élément quelconque à la place qu’il doit occuper. Un scellement est fait, en général,
par creusement d’une cavité dans la maçonnerie, puis, autour de la pièce tenue en place dans ce
logement, regarnissage avec un mortier. Par extension, le scellement désigne des ancrages ou fixations
inamovibles obtenus par d’autres procédés : collages, chevilles métalliques…Les scellements de serrurier
ont une profondeur « h » comprise entre 80 et 100 mm environ.

2°) La réservation
Cavité ou orifice ménagé dans la construction d’une paroi en prévision du passage de gaines, conduites,
tuyaux, câbles, fixations, etc…afin d’éviter de devoir procéder ensuite à des percements. La réservation
consiste à signaler avant exécution d’une maçonnerie l’emplacement et les dimensions des scellements.
L’entreprise de gros œuvre les réalisera par l’incorporation de polystyrène lors de la réalisation de la
maçonnerie. Ceci évitera de les percer par la suite.

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3°) Les pattes à scellement


Pièce de métal destinée à être scellée au mortier. Elle sert à fixer sur les maçonneries les huisseries et
bâtis dormants de menuiserie.

Comment effectuer un scellement au mortier :

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LES GRILLES DE DEFENSE

4°) Le scellement au plomb


Le scellement au plomb est souvent réservé aux travaux de restauration et à des scellements de petites
dimensions dans de la pierre. Il faut faire très attention car le plomb en fusion au contact de l’humidité est
projeté et risque même d’éclater la pierre.

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LES GARDES-CORPS DROITS

II/ LES GARDES-CORPS DROITS

A/ Nécessité d’un garde-corps (d’après NF P 01-012)


La mise en place d'un garde-corps est nécessaire quand :
- la hauteur de chute, comptée à partir de - la dénivellation avec la zone de réception est
la zone de stationnement normal (Z.S.N.) ou de supérieure à 1 m (cas des talus par exemple) et
la zone de stationnement précaire (Z.S.P.), que B ≤ T
dépasse un mètre.

La mise en place d'un garde-corps n’est pas nécessaire quand :


- la dénivellation avec la zone de réception est supérieure à 1 m (cas des talus par exemple)et que B > T

Toutefois lorsque la hauteur de chute n'excède pas 1 m, il est recommandé d'établir à la limite
contiguë au vide, un obstacle fixe de faible hauteur tel que muret, acrotère, jardinière, etc.

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B/ Terminologie

Main courante

Montant ou poteau

Sous-lisse ou lisse haute


Ou lisse supérieure

barreau

Lisse basse ou intermédiaire

fixation

Platine de fixation

LES 50 MM PASSENT A 100 MM MINI POUR LES


EQUIPEMENTS INDUSTRIELS

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Vue de face

Main courante

lisse

Remplissage Barreau

Montant, poteau, potelet

travée

Joint de dilatation

exemple sur main-courante


Soudure bouchon

Partie coulissante

Placés tous les 6 m, les joints de dilatation courant se situent près des poteaux de fixation.

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DEFINITIONS (d’après NF P 01-012)

garde-corps :
Un garde-corps est un ouvrage qui a pour rôle de protéger contre les risques de chute fortuite dans le
vide les personnes stationnant ou circulant à proximité de ce dernier, mais non de leur interdire le
passage ou l'escalade forcé ou volontaire
garde-corps rampant :
Ouvrage de protection établi au bord des zones de circulation inclinées, ou à l'extrémité des marches
d'escalier. (Dans ce dernier cas, on dit encore rampe).
balustrade :
Garde-corps composé d'éléments répétés, en forme de piliers appelés « balustres » et couronnés d'une
tablette.
Par extension, la balustrade désigne un garde-corps ajouré dont les éléments constitutifs sont
généralement minces.
barre d'appui :
Élément, indépendant d'un garde-corps, servant d'appui.
main courante :
Partie supérieure d'un garde-corps ou d'une rampe d'escalier destinée à être prise en main.
barreau :
Élément généralement vertical de petite section par rapport à sa hauteur.
barreaudage :
Ensemble des barreaux.
lisse (ou traverse) :
Élément continu, horizontal ou rampant, de petite section par rapport à sa longueur.
panneau :
Élément de remplissage relié à l'ossature du garde-corps.
nu intérieur du garde-corps :
Plan vertical à l'aplomb de la partie du garde-corps la plus saillante vers l'intérieur située à 0,60 m ou
plus au-dessus de la zone de stationnement normal, et limitant l'avancée du corps.

potelet (montant) :
Élément vertical
d'ossature directement en
liaison avec les dispositifs
de fixation.

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zone de stationnement normal (Z.S.N.) :


Surface continue sensiblement horizontale normalement accessible :
- située à moins de 0,45 m au-dessus ou en-dessous du niveau de circulation,
- située à une distance du nu intérieur du garde-corps inférieure à 0,30 m,
- dont les dimensions permettent d'y reposer totalement les pieds et de s'y tenir debout en équilibre
naturel.
Toute surface répondant à la définition ci-dessus dont les dimensions sont supérieures ou égales à 0,30
m × 0,30 m constitue une zone de stationnement normal ( cf. figures)

Cas particuliers :
Le dessus de l'élément inférieur du garde-corps est également considéré comme Z.S.N., lorsque sa
dimension, comptée parallèlement au garde-corps, est supérieure ou égale à 0,30 m et que les cotes
des figures ci-dessous sont satisfaites, c'est-à-dire lorsque l'on peut glisser le pied vers l'extérieur ou
lorsque la main courante est en déport vers l'intérieur.

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hauteur normale de protection (H) :


Distance verticale entre la face supérieure du garde-corps et le point le plus haut de la zone de
stationnement normal.
hauteur réduite de protection (H’) :
Distance verticale entre la face supérieure du garde-corps et le point le plus haut de la plus élevée des
zones de stationnement précaire.
zone de stationnement précaire (Z.S.P.) :
Emplacement sensiblement horizontal, normalement accessible, dont les dimensions ou la disposition
permettent d'y prendre appui au moins sur un pied, mais non de s'y tenir debout autrement qu'en
équilibre momentané instable ou en équilibre assisté, c’est à dire lorsque la stabilité de cet équilibre
nécessite, outre l'appui d'un ou des deux pieds, un appui ou une prise complémentaire, par exemple
avec les mains.

pas de zone de stationnement précaire

zone de stationnement précaire

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Cas particulier :
Dans le cas d’un garde corps où l’espace entre les
barreaux « e » est compris entre 100 et 110 mm, la
ZSP est prise sur le dessus de la lisse basse.

Exemple :
Un garde corps constitué de :
- d’une lisse basse en 35 x 10,
- d’un vide entre cette lisse et le sol de 110 mm,
- une distance entre barreaux de 106 mm,
devra avoir une hauteur totale :
H ≥ 110 + 10 + 900 (H’) = 1020 mm

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C/ Dimensions normalisées (d’après NF P 01-012)

1°) Hauteur de protection


a) Hauteur normale (H)

dimensions en mètres.
b) Hauteur réduite (H’)
La hauteur réduite de protection est de 0,90 m. Cependant, pour les garde-corps d'épaisseur supérieure
à 0,40 m, elle correspond à la hauteur normale de protection.
c) Cas particuliers

2°) Autres dimensions


La dimension horizontale des vides entre barreaux ou panneaux, doit être au plus égale à 110 mm

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La dimension verticale des vides entre lisses ou panneaux, doit être ≤ :


- 110 mm pour ceux dont la hauteur < à 450 mm par rapport à la Z.S.N.,
- 180 mm pour ceux dont la hauteur ≥ à 450 mm par rapport à la Z.S.N.

3°) Cas particuliers


garde-corps comportant des éléments de composition autres que verticaux et horizontaux

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D/ Les gardes corps industriels

DOM
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Les sections de profils et les entraxes de poteaux, sont donnés à titre indicatif .
La flèche maximum au sommet des poteaux et au point le plus défavorable le long de la main courante ne doit pas être
supérieure à 30 mm. La charge uniformément répartie à appliquer pour les dimensionnements est de :F = 60daN/Ml
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Cas particulier : Lorsque une passerelle est exclusivement réservée à l'accès à certains appareils et permet le passage de

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front d'une seule personne, la charge à considérer peut être réduite à : F = 30daN/Ml
(d’après NF EN ISO 14122-3)

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Élément de garde-corps fixe :


Ensemble constitué d'éléments assemblés définitivement entre eux (soudés, rivés, collés...) et fixé
rigidement et définitivement sur la structure (acier ou béton du plancher. Un GC doit être installé dès que
la hauteur de chute possible est supérieure à 500 mm et dés que la distance entre un mur ou une
machinerie et la plate forme est supérieure à 200mm.
La distance entre la lisse et la main-courante ainsi qu’entre la lisse et la plinthe ne doit pas excéder 500
mm. Quant des éléments verticaux remplacent une lisse intermédiaire, l’espace libre horizontal entre ces
éléments doit être de 180 mm maximum.

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Élément de garde-corps démontable :


Ensemble constitué d'éléments assemblés définitivement entre eux (soudés, rivés, collés...) et fixé sur la
structure du plancher de façon à permettre un démontage ultérieur, en utilisant si nécessaire une
installation spéciale (échafaudage ou autre...).

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Élément de garde-corps amovible :


Ensemble constitué d'éléments assemblés définitivement entre eux (soudés, rivés, collés...) destiné à
permettre la création rapide d'une ouverture dans le garde-corps, afin de permettre les manutentions
(retrait d'un faisceau d'échangeur par exemple).

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Portillon de sécurité :
Portillon comportant les mêmes éléments constitutifs que le garde-corps, dont la fermeture est assurée
automatiquement, par exemple par gravité et dont l'ouverture ne peut se faire que vers le plancher de
circulation.

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E/ Mode de liaison ossature / remplissage


(idem que pour les grilles voir page 5)

F/ Mode de liaison au gros œuvre


1°) Terminologie
fixation à la française fixation à l’anglaise
sur maçonnerie

sur ossature métallique

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2°) Le chevillage
a) Généralités
Largement utilisées sur le chantier, les chevilles se sont substituées peu à peu aux scellements
traditionnels (au plâtre, au prompt, etc.). Cet essor est également dû au fait que le matériau support, le
béton, est omniprésent dans toutes les constructions.
Avant guerre, on ne connaissait que les chevilles en bois , utilisées ponctuellement et plus sûrement les
scellements traditionnels et au plomb.
On distingue aujourd’hui 3 grandes catégories de chevilles :
- les chevilles plastiques ou assimilés,
- les chevilles à cône d’expansion,
- les chevilles chimiques.
Dans la profession, les plus couramment utilisées sont les 2 dernières catégories.
Les chevilles vont permettre de fixer des ouvrages tels que ; garde-corps, rampes, cadres, etc. Elles
devront donc résister à un certain effort mécanique (traction, cisaillement…). On pourrait prévoir, par
défaut, plus de fixations que nécessaire pour se placer en sécurité.
D’autre part, les chevilles ont une certaine résistance qui varie en fonction de paramètres divers :
diamètre du boulon, nature et qualité du béton, épaisseur de la dalle béton, positionnement des chevilles
entre-elles, etc. Afin de cerner la résistance de ces chevilles, les fabricants ont réalisé des milliers
d’essais. Les essais qui ont été validés par des bureaux de contrôle ont permis de sortir des cahiers des
charges d’utilisation. C’est avec cela que travaille la profession.
Les principales marques de chevilles utilisées, dans la profession sont :
« HILTI » et « SPIT »
b) Description des chevilles
Les chevilles mécaniques
Elles sont toutes basées sur le même principe : un cône d’expansion situé en haut de la cheville
va permettre d’écarter localement le corps de celle-ci et faire pression sur le béton. Une première
compression apparaît au serrage et une deuxième à la mise en charge.
L’expansion de la cheville est obtenue soit par l’application d’un couple de serrage sur la vis ou
l’écrou ( clé dynamométrique), soit par frappe sur un cône introduit dans la douille.
La résistance à l’arrachement sera liée au bon écartement du cône d’expansion de la cheville.
CHEVILLES FEMELLES

type « HILTI »
type « SPIT »

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CHEVILLES MALLES

type « SPIT »
type « HILTI »
CHEVILLES A EXPANSION PAR FRAPPE

Les chevilles chimiques


Elle se compose de deux éléments : une tige filetée ou taraudée et d’un liant synthétique.
Ces deux éléments sont introduits dans le trou, en durcissant le liant crée 2 liaisons par adhérence :
- l’une entre l’élément de fixation et le liant,
- l’autre entre le matériau support et le liant.
Le liant se présente soit sous la forme d’une capsule, soit sous la forme d’une cartouche (injection).
Les chevilles à tenue par adhérence ne génèrent pas de contrainte d’expansion.

type « SPIT » à ampoule de verre

type « HILTI » à cartouche

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Les autres
pour matériaux pleins :
Cheville à expansion par friction : La tenue est assurée par un élément d’expansion introduit en vissant
ou en frappant dans la cheville. Il en résulte un coincement très important du corps de la cheville contre
les parois du trou.

document « SPIT »
pour matériaux creux :
Cheville à tenue par verrouillage de forme. La cheville, par sa déformation, se crée des appuis dans le
matériau support et peut même se sertir sur les parois du matériau.

document « SPIT »
c) La mise en œuvre
Les types de pose
La pose d’une cheville peut se réaliser soit :
Au travers de la pièce à fixer : avant la pièce à fixer :

document « Hilti »

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Le serrage des chevilles


Pour la plupart des chevilles de fixation, le serrage constitue la dernière opération du montage.
L’application du couple de serrage (à l’aide d’une clé dynamométrique) crée une précontrainte
permettant de bloquer la pièce à fixer contre le matériau support.
Le niveau de charge sur la cheville dû à cette précontrainte doit être nettement supérieur à la charge de
service. Le serrage représente ainsi un essai de charge de la fixation et permet de contrôler la pose.

document « Hilti »
Le cône de compression
Chaque cheville, lors de son expansion ou de sa mise en charge, exerce une compression sur une zone
de béton qui peut aller jusqu’à casser la dalle de béton.
Cette zone, appelée cône de compression, commence à la base de la cheville et finit à la surface du
béton.
Pour les chevilles chimiques, il n’y a pas d’expansion, donc la compression (cône) apparaît uniquement
à la mise en charge.
Cette zone de compression est donc moins importante pour une cheville chimique que pour une cheville
mécanique.
Pour une cheville placée au milieu d’une dalle, toute la surface de béton autour de la fixation peut
travailler. Nous pouvons donc lui appliquer la charge de service pleine dalle.

document « Hilti »

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Par contre si cette cheville est implantée près d’un bord, une zone de béton n’est plus disponible pour
supporter cette charge maximum. Il y a donc une réduction de charge par un coefficient.

document « Hilti »
De même, le croisement des cônes de compression de plusieurs chevilles, sollicite plusieurs fois une
même surface de béton (cf. croquis). Il y a donc là aussi un coefficient réducteur.

document « Hilti »

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La profondeur d’ancrage
La capacité de charge d’une cheville dépend de sa profondeur conventionnelle d’ancrage. D’une
manière simplifiée, plus la profondeur d’ancrage augmente, plus le volume de matériau support qui
reprend les charges est important. Donc, la capacité de charge en traction croît d’autant plus que la
profondeur d’ancrage augmente et ceci jusqu’à la limite élastique de l’acier constituant la cheville.
La plupart des chevilles peuvent être implantées à une profondeur plus grande que la profondeur
conventionnelle d’ancrage minimale recommandée, pour cela , soit on utilise une tige d’enrage plus
longue, soit on diminue l’épaisseur de la pièce à fixer.
L’épaisseur du support
L’épaisseur du matériau support dans lequel est implantée la cheville a également une influence sur la
tenue de celle-ci notamment lors de sollicitations en cisaillement dans la direction du bord libre du
béton. Lorsque l’épaisseur du support est faible, il faut réduire la charge de cisaillement par un
coefficient.
d) Règles de dimensionnement
Charges d’exploitation horizontales pour les garde-corps (qh) Selon la norme NF P 06-111-2/A1

Catégorie de bâtiment exemples Charges d’expl.

Catégorie A : Pièces des bâtiments et maisons d’habitation ; chambres et 600 N/m


Habitation, résidentiel salles des hôpitaux chambres d’hôtels et de foyers ; cuisines et
sanitaires. = 60 daN/m
Catégorie B : 600 N/m
bureaux
= 60 daN/m
C1 : espaces équipés de tables, etc. ex : écoles, cafés, restaurants, salles de
banquet, salles de lecture, salles de réception.
Catégorie C1 à C4 : C2 espaces équipés de sièges fixes. Ex : églises, théâtres ou cinémas, salles
Lieux de réunion (à de conférence, amphithéâtres, salles de réunion, salles d’attente. 1000 N/m
l’exception des
C3 : espaces ne présentant pas d’obstacle à la circulation des personnes. Ex :
surfaces des salles de musée, salles d’exposition, etc. et accès des bâtiments publics et
= 100 daN/m
catégories A, B et D) administratifs ; hôtels hôpitaux gares.

C4 : espaces permettant des activités physiques. Ex : dancings, salles de


gymnastique, scènes
Catégorie C5 :
C5 : espaces susceptibles d’accueillir des foules importantes. Ex : bâtiments
Lieux de réunion ( à destinés à des évènements publics tels que salles de concert, salles de sport y 3000 N/m
l’exception des compris tribunes, terrasses et aires d’accès, quais de gare.
surfaces des = 300 daN/m
catégories A, B et D
Catégorie D : D1 : commerces de détail courants 1000 N/m
commerces D2 : grands magasins = 100 daN/m
E1 : surfaces susceptibles de recevoir une accumulation de marchandise, y 800 N/m
compris aires d’accès. Ex : aires de stockage y compris stockages de livres et
autres documents = 80 daN/m
Catégorie E :
E2 : usage industriel 300 N/m
= 30 daN/m

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LES GARDES-CORPS DROITS

L’effort transmis en tête de poteau est déterminé au cas par cas suivant l’entraxe des poteaux. Il se
détermine par : EFFORT en tête de poteau = F x e
Avec : F = Effort horizontal situé à 1 ml au dessus de la ZSN en daN/ml e = Entraxe des poteaux

Valeurs réelles, à pondérer par 3/2 pour les calculs.


Pour les mains courantes sur écuyer, prendre 20 daN / écuyer en charge verticale ponctuelle.

Efforts transmis en pied de poteau


Les efforts transmis aux fixations se déterminent par un calul RDM suivant le principe d’équilibre des
forces. La somme des moments rapportée à un axe de rotation doit être égale à zéro. Ainsi on
détermine les efforts que devront reprendre les fixations en traction et en cisaillement.
L’axe de rotation est pris :
- suivant le bord de la platine si celle-
ci est considérée rigide et
indéformable.

- Suivant le centre d’inertie de la zone


de compression du béton (règle des
2/3) si la platine est considérée non
rigide.

- Dans le cas de plusieurs chevilles,


l’axe de rotation est pris
généralement par rapport à l’entraxe
des chevilles.

Important : La cheville sera toujours dimensionnée par rapport à l’effort de traction, l’effort de
cisaillement étant négligeable.

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LES GARDES-CORPS DROITS

Détermination de l’effort N sur les chevilles


garde-corps sur dalle ou sur muret

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LES GARDES-CORPS DROITS

garde-corps en nez de dalle (à l’anglaise)

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LES GARDES-CORPS DROITS

Exemple de calcul

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LES RAMPES

III/ LES RAMPES

A/ Définition
La rampe est un garde corps spécial qui a pour rôle de protéger, contre les risques de chute, les
personnes circulant ou stationnant dans les escaliers.
Le terme de rampe s’étend au garde-corps qui prolonge la rampe sur les paliers. Suivant sa destination,
elle est parfois décorative.

B/ Terminologie
Débillarder :
Action de gauchir la lisse ou la main courante, préalablement cintrée en plan, afin de la faire passer par
des points parallèles aux nez de marches.
Doubler :
Débillarder un deuxième fer en le faisant parfaitement coller au premier.
Main courante :
Partie haute de la rampe sur laquelle glisse la main de la personne qui utilise l’escalier. C’est un profil
spécial qui peut être en acier plat, demi-rond, mouluré, en laiton, aluminium, plastique ou bois.
Col de cygne :
La rampe à «col de cygne» est une rampe à l’anglaise sans lisse basse dont chaque barreau se retourne
en scellement dans la paillasse de l’escalier.

Main courante sur écuyer :

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C/ Les cotes réglementaires

D/ Le relevé de cotes
En tenant compte de la conception de la rampe, c’est au chantier que l’on déterminera tous les points de
la construction.
On effectue le croquis de la coupe verticale et de la vue en plan de l’escalier puis on y inscrit toutes les
cotes de longueur et d’angle de pente.

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Pour chaque niveaux de l’escaliers il faut relever :


- Les longueurs de palier (d’arrivée et intermédiaire )
- Les largeurs de palier (d’arrivée et intermédiaire )
- La largeur de l’escalier (emmarchement)
- La hauteur à monter de la volée
- La longueur de la ligne de foulée (du nez de la 1ère marche au nez du palier)
- La longueur en plan de la volée (du nez de la 1ère marche au nez du palier)
- La hauteur des marches
- Les recouvrements de marche
- Le giron
- Le nombre de marches
- Vérifier l’alignement des nez de marche avec une règle ou un cordeau
- Les épaisseurs de béton et des recharges futures (bois, carrelage, moquette, etc…), sur les paliers et les
marches
- La largeur du jour (lunette)
- La cote de décalage entre le nez du palier ou de la 1ère marche et la lunette
- La position possible des poteaux
- La nature des supports maçonnerie en vue des fixations
- La largeur des limons en vue des fixations (si fixation à l’anglaise)
- Si la pose d’inserts dans la maçonnerie est nécessaire
- Le rampant (angle de l’escalier) :
Dans le cas des rampes droites, le relevé du rampant s’effectue à l’aide d’une règle passant sur les nez de
marches. Sur cette règle, on pose une branche de la sauterelle, l’autre sera mise à l’aplomb à l’aide du niveau.

Il ne reste plus qu'à mesure la distance exacte entre les deux coups de pointeau, que l’on aura soin de
noter pour redéterminer la pente ou l’angle de coupe de la rampe en atelier.

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E/ Traçage du rattrapage de palier


Ce tracé a pour but de définir avec précision les longueurs de lisse ainsi que la position et l’angle des
coudes (ou coupes).
On trace, généralement à l’échelle 1, les lisses (basse et intermédiaires) et la main courante plaquées les
unes contre les autres. Arrivé au palier, on fait continuer :
1°) la main courante jusqu’à ce quelle atteigne une hauteur de 100 mm qui est la différence entre les
900 et les 1000 mm de haut du rampant et de la partie droite.
2°) la lisse basse pour qu’elle rattrape la différe nce entre les 50 et les 110 mm de vide .

1er cas :

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2ème cas :

Ce tracé permet également de reporter la division de poteaux et de barreaux calculées à l‘horizontale


puis reportées au rampant et enfin tracées à l’aide d’une fausse équerre sur toutes les lisses
simultanément (permettant une grande rapidité et précision).

F/ Précintrage
La lisse d’un escalier en plan circulaire est une hélicoïde de petite largeur dans laquelle :
r est le rayon à la fibre neutre sur la vue en plan

α angle de l’escalier au droit de la fibre neutre du fer à débillarder.


R est le rayon de précintrage.
r
La formule pour déterminer le rayon de précintrage est : R=
Cos2 α

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Mais, il est également possible de déterminer


ce rayon par le traçage :

NOTA : Cette formule s’applique également pour trouver le rayon de cintrage des plans horizontaux de
limons d’escalier ou pour tout autre hélicoïde.

G/ La mise au rampant d’un motif


Pour dessiner au rampant un motif de ferronnerie, il faut :
1°) Choisir les points caractéristiques des volutes ; par exemple, noyaux, point de tangence, contours
extérieurs, etc ;
2°) Abaisser ces points sur la traverse basse, les reporter sur la traverse ayant pour centre le départ du
rampant et remonter ces points à la verticale ;
3°) Reporter ces points parallèlement aux traverses horizontales, puis aux traverses rampantes ;
4°) On obtient, à l’intersection des deux reports, le point caractéristique de la volute au rampant ;
5°) Cette méthode est employée pour des rampants fa ibles ou normaux. Dans certains cas, en
particulier dans les quartiers tournants d’escaliers balancés, le rampant devient si « raide » que le
motif serait trop déformé. Dans ce cas, la correction est faite à main levée sur la tôle d’épure,
appelée « tambour ».

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H/ Le déport de trous
Pour les rampes dont l’assemblage des barreaux avec les lisses se fait par vissage, il est nécessaire de
faire ce que l’on appelle couramment un déport des trous pour les vis d’extrémité des barreaux.

1°) Pourquoi déporter les trous ?


Pour que le serrage soit efficace, il faut qu’une vis prenne dans le taraudage d’une longueur égale au
moins à une fois sont diamètre, ou mieux, à une fois et demie son diamètre.
Si un barreau de rampe accuse un angle de rampant particulièrement incliné, le trou borgne taraudé à
l’axe de la coupe avec une direction perpendiculaire au plan de cette coupe, aura une longueur, dans
bien des cas, insuffisante pour satisfaire à l’exigence d’un bon serrage. D’où la nécessité d’avoir un trou
plus profond et donc, de déporter le perçage.

Trou percé à l’axe :


longueur de taraudage insuffisante.

Trou déporté :
Le déport de X par rapport à l’axe de la coupe
permet une capacité de filetage beaucoup plus
grande.

2°) L’exécution du déport des trous


On déporte l’axe du trou vers le talon de la coupe en gardant un minimum de 2 mm entre le talon et le
bord du trou.

Exemple :
Pour une vis de Ø 6 (diamètre courant pour ce
genre d’assemblage), l’axe du trou sera à 5
mm du talon de la coupe.

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3°) Report sur les lisses haute et basse


Dans le cas d’escalier où l’angle ne vari pas sur toute la longueur, on procèdera comme suit :
a) tracer les lisses aux écarts normaux,
b) mesurer avec précision sur le barreau, l’écart entre l’axe de la coupe et l’axe du trous déporté,
c) par rapport à l’axe tracé sur les lisses, reporter l’écart sur la lisse basse vers le haut et sur la lisse
haute vers le bas (lisses en position rampe vue dans le sens de la montée de l’escalier).

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LES OUVRAGES DE CLOTURE

IV/ LES OUVRAGES DE CLOTURE

A/ Terminologie
Les grilles sont des clôtures métalliques à jour utilisées: à l’extérieur comme limite de propriété, à
l’intérieur, comme élément décoratif de séparation d'appartement.
Elles comportent des parties fixes ou dormantes et des parties ouvrantes à un ou deux vantaux.
Une grille est essentiellement constituée de barreaux verticaux régulièrement espacés, maintenus à leurs
extrémités, et quelquefois en leur milieu, par des traverses horizontales. La longueur de barreau
comprise entre deux traverses se nomme portée.
Les traverses sont, à leur tour, supportées de place en place par des montants et par des pilastres.
Les pilastres peuvent être métalliques, mais ils sont le plus souvent en maçonnerie.
L'intervalle compris entre deux montants ou entre un montant et un pilastre se nomme travée.
Les grilles se réalisent économiquement en fer profilé de faible épaisseur ou en tube, anciennement, la
construction en fer plein était 1a plus robuste et la plus durable.
Les grilles peuvent être plus ou moins richement décorées et, dans ce domaine, le talent de l'artiste qui
conçoit, l'habileté du praticien qui réalise, peuvent se manifester pleinement.

B/ Dispositions constructives
1°) Dimension des vides
Le vide ou intervalle compris entre deux barreaux doit être compris entre 120 et 130 mm. Cet intervalle
doit être identique entre tous les éléments d'une même travée. Il doit, par conséquent, être respecté non
seulement entre deux barreaux voisins, mais également entre un barreau et un montant, entre un
barreau et la maçonnerie voisine. La distance d'axe en axe des fers fixant la position des barreaux et des
montants varie donc avec l'épaisseur des fers utilisés.
Les travées ne doivent pas avoir une trop grande longueur pour ne pas imposer une charge susceptible
de faire fléchir les traverses. Une longueur comprise entre 1,4 et 2 m est une dimension courante
permettant de 10 à 14 divisions, soit 9 à 13 barreaux par travée.

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2°) Le barreaudage
Les barreaux se font généralement en fer rond de 1,60 m, il est recommandé, pour éviter un
ou carré dont la dimension nominale est fléchissement possible, de prévoir un barreau
comprise entre 12 et 20 mm pour les ouvrages plus long au milieu de la portée. On fait. reposer
courants, dimension qui peut être portée à 30 ce barreau sur le bahut, on peut également l'y
mm pour les ouvrages très importants des sceller.
monuments publics. Le barreau carré peut être
L'assemblage des barreaux avec les traverses
disposé sur plat ou sur angles. Il peut être
se fait soit par interruption du barreau au droit de
également torsadé.
la traverse, soit par pénétration du barreau dans
la traverse.
L'assemblage le plus simple est celui du barreau
rond qui trouve place dans des trous percés
Des variations dans la composition de la grille dans la traverse. Une goupille ou une soudure
peuvent être obtenues en utilisant ces trois solidarise le tout. Ce montage présente
modes de présentation du barreau carré l'inconvénient d'affaiblir la traverse au droit de la
lesquels peuvent également comprendre l'emploi section de passage du barreau.
du barreau rond. Dans les grilles anciennes, lorsqu'il est fait usage
L'extrémité du barreau peut est être appointie d'éléments décoratifs en fonte, rapportés aux
par meulage, forgeage ou par étampage plus ou deux extrémités : lance à la partie supérieure,
moins ouvragé, en particulier façonnée en fer de pontet à la partie inférieure, le barreau est
lance. simplement embrevé sur une profondeur de
quelques millimètres.

Il est également possible d'employer un motif


terminal en fonte ou en acier matricé : lance,
palmettes, fleurs de lis, dont il existe de
nombreux modèles dans le commerce. Les
motifs en acier se rapportent aisément par
soudage, les motifs en fonte sont généralement
goujonnés.
Les traverses se font en fer plat d'épaisseur
égale à la dimension nominale du fer constituant
le barreau, de largeur égale ou double de son Les accessoires terminaux sont
épaisseur. simplement vissés sur des goujons de 10
rapportés aux extrémités des barreaux.
Ces dimensions conviennent pour
l'établissement de travées d'une longueur
comprise entre 1,40 et 2 m. Cependant, au-delà

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3°) Les remplissages

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4°) Les traverses


Dans le cas d’accessoires terminaux rapportés,
les traverses peuvent être moins larges que
dans le cas du montage par pénétration. On peut
se contenter d'une largeur supérieure de. 3 à 5
mm au diamètre du barreau et donner à la
traverse une section carrée. Dans le cas de
barreaux traversant les traverses, la largeur de Ce montage présente l'avantage de conserver à
celle-ci devra être d’au moins deux fois celle du la traverse une section constante. Il est. par
barreau. contre, de réalisation délicate car il doit
s'effectuer soit à chaud par poinçonnage dans
Les traverses de grilles de construction soignée une partie préalablement refoulée, soit par
s'exécutent à trous renflés. découpage.

5°) Les montants


Les montants se font en fer plat ou tube; Les traverses sont reliées aux montants par des
d'épaisseur égale à celle des traverses et d'une goujons goupillés (méthode traditionnelle, soit
largeur égale aux 5/4 de l'épaisseur. par de la soudure méthode plus récente). Le
L’écartement entre montant (travée) est de 2 à goujon est fixé à demeure dans une des
2,5 ml. L'extrémité supérieure est façonnée de traverses (brasure); il passe dans le montant et il
manière à rappeler le motif de l'extrémité haute est goupillé en tirant (trous désaxés) dans l'autre
des barreaux, ou, au contraire, d'une manière traverse. Une goupille dans le montant complète
totalement différente pour en souligner la l'assemblage.
présence.
Le montant peut être simple ou arc-bouté. Les
arcs-boutants se font en fer de même section
que les traverses. Ils se placent à l'intérieur et
peuvent affecter une des formes représentées
ci-dessous.
Montants et arcs-boutants sont scellés ou
chevillés dans la maçonnerie du bahut. Ils sont
réunis l'un à l'autre par des vis, des goujons
goupillés ou de la soudure.

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6°) Les ouvrants


Les grilles ouvrantes peuvent s'établir: Exception sera faite pour le montant-pivot de la
- à un vantail constituant les guichets grille en fer plein qui est obligatoirement de
donnant passage aux piétons seulement, section carrée pour permettre le façonnage des
- à deux vantaux pour constituer. les entrées tourillons. Les parties ouvrantes de grilles
cochères pour le passage des véhicules. doivent être étudiées spécialement pour ne pas
se déformer sous l'action de leur propre poids. Il
Ces ouvrages se placent dans la grille dormante
y a lieu de prévoir le renforcement des
à laquelle ils se raccordent par des pilastres en
assemblages d'angle:
fer ou en maçonnerie. Quelquefois, les grilles
ouvrantes s'inscrivent dans la maçonnerie d'un - au moyen de renforts spéciaux nommés
mur de clôture sans qu'il existe de grille congés de grilles dont on munit les
dormante. On donne aux guichets une largeur extrémités des traverses
comprise entre 0,90 et 1 m une hauteur de
l'ordre de 2,25 m.
Le guichet peut-être établi avec un linteau
dormant ; la partie ouvrante est limitée à sa
partie supérieure au niveau de la traverse haute
de la grille dormante. Le guichet, dans sa partie
haute, peut rappeler, par sa disposition, la partie
haute de la grille ; il peut également être agencé
en fronton
Les grilles ouvrantes à deux vantaux doivent
avoir une largeur de passage de 2,25 m au - au moyen de tirants. Disposition peu usitée
minimum. Comme les guichets, elles peuvent convenant seulement aux ouvrages à
être établies avec ou sans linteau dormant. La caractère utilitaire.
partie haute, dormante ou non, présente souvent
un caractère décoratif soulignant très
franchement l'entrée.
La hauteur sous le linteau doit être suffisante
pour assurer le libre passage. Elle doit, en outre,
donner à l'ouvrage des proportions
satisfaisantes.
Les parties ouvrantes rappellent, par leur
disposition générale, celle de la grille dormante
avec la même disposition de traverses et de
barreaux. Si la partie dormante repose sur un
mur-bahut, cette disposition est rappelée par un Il y a lieu de noter que la présence d'un panneau
panneau en tôle de même hauteur, les montants de soubassement en tôle contribue grandement
et les traverses sont constitués par des fers de à assurer l'indéformabilité et tient lieu de
même section que ceux de la grille dormante. goussets.

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7°) Les accessoires


a) Les pivots
Les grilles ouvrantes lourdes sont articulées sur
pivot.
La partie inférieure du montant-pivot est coudée
à l'équerre et prend le nom de sabot.

Le sabot reçoit la traverse inférieure


également appelée sommier.
Le poids de l'ouvrage est reporté sur un
axe monté sur une crapaudine scellée
dans le sol.
L'axe s'engage dans un logement
cylindrique prévu à cet effet dans le sabot.
Le montant est maintenu en outre par des
colliers placés au plus près des traverses :
en dessous de la traverse haute et au-
dessus de la traverse milieu, entre les
traverses si celles-ci sont doublées.
On trouve ces pivots dans le commerce,
mais très souvent le métallier est amené à
les réaliser lui-même.

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b) Les paumelles
Terminologie

La main d’une paumelle


Il faut tenir la paumelle ouverte à deux mains,
comme un livre, l’axe vers le haut, le côté saillant
des nœuds tourné vers soi (ou les trous de
fixation fraisés tourné vers soi dans le cas de
paumelles symétriques).
La paumelle est alors dite à droite si vous tenez La position des paumelles
la partie inférieure de la paumelle dans votre
main droite, En métallerie on place généralement les
paumelles à une distance des extrémités de
l’ouvrant égale à la longueur de la paumelle.

et à gauche si vous tenez la partie inférieure de


la paumelle dans votre main gauche.

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Les bagues
Les bagues sont générale -ment en laiton (qui a
un coefficient de frottement moins important que
l’acier). En cas d’usure, elles sont facilement
remplaçables. Pour les ouvrages lourds, on
utilisera de préférence des paumelles sur bille
avec bain d’huile ou sur butées à bille.

Principaux types de paumelle


Paumelles à souder
Trois principales familles de paumelle à souder :
paumelles de grille (I)
 à lame :

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paumelles de grille (II)

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 soudan :

 maroc :

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Paumelles à visser

Paumelles mixtes

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Les charnières à ressort : Elles permettent une


Les charnières
fermeture automatique de l’ouvrant, elles peuvent
Les charnières se différencient des être simple ou double action.
paumelles par le fait qu’elles sont
indégondables.
Les charnières à piano : pour ouvrants
légers sont livrées en longueur de 2
mètres. Elles sont soit en acier, soit en
inox soit en laiton soit chromées.
Disponible en trois largeurs : 25, 30 ou 35
mm.

Les charnières doubles feuille : en acier


ou laiton.

hxl:
25 x 18 30 x 19 35 x 22
40 x 25 50 x 30 60 x 35
70 x 40 80 x 45 80 x 50
Les charnières Ces
américaines :
charnières à broches sortantes sont
commercialisées dans les hauteurs
suivantes : 40, 52, 60, 70, 80.

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Les gonds
Ce sont des organes de rotation (pour portails)
généralement destinés à être scellés dans la
maçonnerie. Il peuvent avoir l’extrémité en queue
de carpe, ou avoir une cheville métallique
intégrée permettant le scellement sec.

e) Les ferrures pour portes coulissantes

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e) Les organes de fermeture


Les serrures
La fermeture des grilles ouvrantes s'effectue au moyen de serrures, plus rarement à l'aide de crémones.
Les serrures utilisées sont des serrures spéciales : serrures de grilles ; elles diffèrent des serrures
ordinaires en ce qu'elles sont de construction plus robuste et que, devant être vues sur les deux faces, le
foncet est remplacé par un faux-fond de présentation identique à la face apparente du palastre. Elles ne
possèdent pas de cache-entrée. Le type le plus couramment utilisé est celui à. pênes dormant et demi-
tour.
Elles peuvent être établies avec mouvement en bronze ou laiton moins sensible que l'acier aux
intempéries.
Elles se placent sur la face intérieure de l'ouvrage, soit sur le panneau, soit dans la partie à jour.
Les serrures en applique sont désigné par leur main et leur sens : La main d’une serrure se détermine en
se plaçant à l’extérieur de la pièce, si les paumelles sont à droite, c’est une serrure de main droite, et
inversement si elles sont à gauche c’est une serrure à gauche.
Le sens d’une serrure lui se détermine toujours en se plaçant à l’extérieur, s’il faut pousser pour fermer la
porte, c’est une serrure en poussant, et inversement s’il faut tirer pour la fermer, c’est une serrure en
tirant.

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La gâche est placée en regard sur le vantail opposé. On utilise souvent la gâche à. répétition lorsque la
serrure est montée dans la partie à jour pour réaliser en trompe-l'œil une disposition symétrique.

Classification des serrures :


à pêne dormant à pêne demi-tour (bec de canne) pêne à rouleau

à peine à fouillot crochet pêne tournant à mentonnet


(portes coulissantes)

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en applique :
pour vantail à frappe

pour vantail coulissant

à mortaiser :

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Condamnation du semi-fixe

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e) Les butées et arrêts


Le vantail qui ferme en premier est le vantail Un verrou s'engage dans un trou du butoir lui
droit vu de l'intérieur. Il est arrêté en position de servant de gâche et l'immobilise à la partie
fermeture par un butoir, scellé dans le sol. inférieure.
L'équipement des grilles ouvrantes est complété
par des arrêts à contrepoids scellés dans le sol,
destinés à maintenir le vantail en position
d'ouverture.

l'absence d'un fronton fixe, s'engager dans une


Un double battement placé à l'intérieur ne
gâche assujettie au vantail qui ferme en premier.
présente pas d'intérêt; par contre, des arrêts
placés sur le champ intérieur du vantail qui Enfin. des chasse-roues constitués par des
ferme en second condamnent les verrous et bornes en pierre, en fonte, en maçonnerie frettée
donnent la sécurité de la fermeture. de métal, ou par des pièces métalliques scellées
dans le sol ou dans les pilastres, placés à
l'extérieur au pied du pilastre complètent
l'ouvrage.

Les grilles ouvrantes uniquement destinées au


passage des véhicules se ferment couramment
au moyen d'une crémone à condamnation par
clé. La tige à la partie supérieure peut même, en

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LA DIVISION DE BARREAUX

V/ LA DIVISION DE BARREAUX

A/ L’objectif
La division de barreaux a pour but d’obtenir tous les vides égaux.
Que se soit entre deux barreaux ou, entre barreaux et mur ou, entre poteaux et barreaux (cas d’un garde-
corps par exemple.
Mais il faut également, pour des raisons économiques (nombre minimum de pièces) , rester le plus
proche possible de la distance maximum autorisée.
Pour cela, il existe deux méthodes qui sont les suivantes :

B/ Par le traçage (théorème de Thalès)


But : Diviser le segment XY en sept parties égales.

Méthodologie :
1°) depuis le point X, tracer une droite
quelconque XO,
2°) diviser cette droite en sept parties
égales (au compas ou à la règle),
et les numéroter de 1 à 7.
3°) joindre le point Y au point 7.
4°) tracer les parallèles à la droite Y7
passant par les points 6,5,4,3,2 et 1
5°) Les intersections de ces parallèles
avec la droite XY nous donne les
sept segments égaux recherchés.

Remarque : cette méthode est précise et rapide, elle évite également les erreurs de calcul.

C/ Par le calcul

But : Calculer la cote A dans la


figure ci-contre tel que A=B. Soit
tous les vides horizontaux égaux.

Méthodologie :
Pour cela on considère que le mur
(tableau) est le bord d’un barreau
imaginaire (pointillés sur l’élévation
ci-contre), ensuite on effectue les
calculs en entraxes.

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DESSINATEUR D’OUVRAGES DE METALLERIE
LA DIVISION DE BARREAUX

Exemple numérique :
Avec le croquis précédent, on a : Longueur entre tableaux : 712 mm
barreaux : rond de Ø 16 mm
Vide maxi entre barreaux : 180 mm
1°) calcul de la distance entre l’axe du barreau im aginaire de droite, et l’axe de celui de gauche : soit
la longueur entre tableaux + 2 demie barreau (= 1barreau)
= 712 + (2 x 16/2) = 712 + 16 = 728 mm
2°) recherche de l’entraxe maximum autorisé : soit le vide entre barreaux + 2 demie barreau (=
1barreau)
= 180 + 16 = 196 mm
3°) recherche du nombre d’entraxe : soit :
la distance entre l’axe du barreau imaginaire de droite, et l’axe de celui de gauche
le nombre d’entraxe=
l’entraxe maximum autorisé.
Ici on a :
728
= 3,714
196
Ici, il faut arrondir car on ne peut pas avoir un nombre d’entraxe avec des décimales. Si l’on arrondi au
chiffre inférieur on aura ensuite, obligatoirement un vide entre barreaux supérieur à celui demandé. On
arrondi donc toujours au chiffre supérieur.
Ici on prendra 4 entraxes.
4°) Détermination de la longueur de l’entraxe :
soit :
la distance entre l’axe du barreau imaginaire de droite, et l’axe de celui de gauche
longueur entraxe=
le nombre d’entraxe
Ici on a :
728
= 182 mm
4
5°) Détermination du vide entre barreaux :
soit : la longueur entraxe - 2 demie barreau (= 1barreau)
= 182 – 16 = 166 mm
166 < 180 demandé donc c’est bon
6°) En résumé, on a :
4 entraxes 3 barreaux des vides de : 166 mm
7°) vérification :
cote entre tableaux :
(4 x 166) + (3 x 16) = 712 mm qui est bien notre cote entre tableaux

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