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Patrice BATIANA
Ingénieur de conception FEVRIER 2018
en génie civil et infrastructures
1
On appelle poutre continue, une poutre reposant sur plus de deux appuis. Une telle poutre
est dite hyperstatique car les équations de la statique ne suffisent pas à la détermination de
toutes les actions de contact.
Dans le présent chapitre, nous nous intéressons uniquement aux poutres appartenant à des
planchers en dalle pleine.
Le règlement BAEL prévoit deux méthodes de résolution pour des systèmes de poutres
continues :
Avant d’exposer ces méthodes, il convient de définir les différents types de planchers auxquels
elles s’appliquent.
Le règlement BAEL distingue deux types de planchers en fonction de l’importance des charges
d’exploitation :
- les planchers à charge d’exploitation modérée
- les planchers à charge d’exploitation élevée.
Il s’agit des planchers des «constructions courantes» où les charges d’exploitation sont
modérées.
Les valeurs de ces charges sont au plus égales à deux fois celles des charges permanentes ou
à 5000 N/m².
Il s’agit des planchers des «constructions industrielles» où les charges d’exploitation sont
relativement élevées.
Les valeurs de ces charges sont supérieures à deux fois celles des charges permanentes ou à
5000 N/m².
Cette méthode, encore appelé "méthode de Caquot minorée" ne s’applique qu’aux éléments
fléchis remplissant les conditions suivantes :
Dans le cas où une seule de ces conditions n’est pas satisfaite, nous appliquerons la méthode
de calcul des planchers à charge d’exploitation relativement élevée étudiée plus loin.
Soit :
1) La valeur absolue du moment sur chaque appui rang i, encadré par deux travées ayant
des moments isostatiques M01 et M02 doit vérifier la relation suivante :
Mi ≥ k.Max(M01 ; M02)
𝑀𝑤 +𝑀𝑒
2) Mt + ≥ Max[1,05M0 ; (1+0,3 α)M0]
2
3) Le moment maximal en travée Mt n’est pas inférieur à :
1+0,3 α
Mt ≥ M0 dans le cas d’une travée intermédiaire
2
1,2+0,3 α
Mt ≥ M0 dans le cas d’une travée de rive
2
6
La RDM a démontré que sur une travée uniformément chargée, l’effort tranchant varie
linéairement tandis que le moment fléchissant varie paraboliquement. Le moment fléchissant
atteint son maximum à des abscisses a de l’appui de gauche (w) et b de l’appui de droite (e),
telles que a+b = L.
Les valeurs de l’effort tranchant respectivement sur l’appui de gauche et l’appui de droite
sont alors données par :
𝑴𝒘 +𝑴𝒕 𝑴𝒆 +𝑴𝒕
Vw = -2. Ve = 2.
𝒂 𝒃
EXERCICE D’APPLICATION
Soit une poutre à quatre travées de longueurs respectives 3.5, 4, 5 et 4 m supportant une
charge uniformément répartie, permanente et constante de 52 KN/ml et d’exploitation de
60 KN/ml.
Déterminer les moments fléchissants et les efforts tranchants à l’E.LU.
Réponse :
Cette méthode est encore appelée "méthode complète de Caquot". Elle s’applique
prioritairement aux planchers des «constructions industrielles» tels qu’ils sont définis
précédemment, c’est-à-dire ceux dont la charge d’exploitation est relativement élevée.
Elle s’applique également aux planchers à charge d’exploitation modérée si l’une au moins de
ses conditions d’applicabilité n’est pas remplie.
Cette méthode, due à Albert Caquot, repose sur la méthode des trois moments qu’elle
simplifie pour tenir compte de la variation du moment d’inertie des sections transversales le
long de la ligne moyenne, ce qui a pour effet de réduire les moments sur appuis et d’accroître
les moments en travée.
La méthode consiste à calculer le moment sur chaque appui d’une poutre continue en
considérant uniquement les travées qui encadrent l’appui considéré. C’est une méthode de
continuité simplifiée : le moment fléchissant sur un appui ne dépend que des charges sur les
travées adjacentes de cet appui.
En procédant ainsi, la poutre continue est assimilée pour le calcul des moments à une
succession de poutres à deux travées de part et d’autre de l’appui étudié. Dans ce schéma, il
n’y a pas de moments sur les appuis en amont et en aval de l’appui étudié, ce qui n’est pas
conforme aux hypothèses de la continuité.
La méthode de CAQUOT tient compte de cela en remplaçant les portées réelles par des
portées fictives L’.
L’ = L pour une travée de rive
L’ = 0,8 L pour une travée intermédiaire
Mi-1 = Mw = 0 et Mi+1 = Me = 0
On démontre que
aw ae
10
𝐚 𝐱(𝐱−𝟏)(𝐱−𝟐)
Pour chaque force concentrée on calcule x = puis k =
𝑳′ 𝟐,𝟏𝟐𝟓
Soient MPw et MPe, les moments dus aux charges concentrées dans les travées de gauche et
de droite.
k P L2
MPw = ∑ w w w
L′w +L′e
ke Pe L2e
MPe = ∑
L′w +L′e
Le moment dans une travée soumise à plusieurs types de charges est la somme des moments
dus à chaque type de charge.
Lorsque l’inertie de la poutre est constante dans une travée mais variable d’une travée à
l’autre, les formules permettant de calculer le moment sur un appui sont modifiées comme
suit.
Soit l’appui numéro i, entouré de deux travées w et e, de longueurs réelles respectives L w et
Le, d’inerties respectives Iw et Ie et supportant les charges qw et qe.
On calcule
L′e Iw
b= . puis on a :
L′w Ie
Le calcul des efforts tranchants et des moments en travée reste le même que précédemment.
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I. DEFINITION
Une dalle est une plaque de béton armé, de section rectangulaire, en position horizontale et
appuyée sur deux, trois ou quatre côtés sur des poutres. Nous ne considérerons dans ce
chapitre que les dalles rectangulaires uniformément chargées.
lx
lx est la petite portée et ly la grande portée. Le rapport des portées α est défini :
𝒍𝒙
α=
𝒍𝒚
On distingue suivant les conditions d’appuis, les dalles simplement appuyées et les dalles sur
appuis continus.
On parle aussi de dalles portant dans un seul sens. Sont considérées comme telles :
- les dalles rectangulaires appuyées sur deux côtés et comportant deux bords libres.
- les dalles rectangulaires appuyées sur quatre côtés dont α < 0,4.
Ces dalles sont calculées comme des poutres dans le sens de la petite portée. Nous sommes
donc ramenés à l’étude d’une poutre rectangulaire de hauteur h, de largeur 1 mètre, et de
portée lx.
𝑃𝑙 2
Le moment de flexion est : M0x =
8
Nous déterminons la section d’aciers longitudinaux Ax (aciers principaux) à partir de ce
moment de flexion.
Les aciers sont déterminés par mètre linéaire de longueur de dalle : Ax/ml.
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Dans le sens de la grande portée ly, il faut disposer des armatures de répartition dont la section
par unité de largeur est évaluée forfaitairement au quart de la section des aciers principaux.
ly
lx
1m
REMARQUE
Dans le cas des dalles uniques, on prend forfaitairement 0,15 M0x sur le contour de la dalle.
En ce qui concerne l’effort tranchant, nous admettons que Vy est négligeable et que :
𝑷𝒍𝒙
Vx =
𝟐
Ce sont des dalles dont les quatre bords reposent sur des poutres (ou des murs), ou celles qui
𝒍𝒙
sont appuyées sur deux bords uniquement mais dont le rapport des cotés α = ≥ 0,4.
𝒍𝒚
2.2.1. Moments fléchissants
Mx
My
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Les valeurs des coefficients μx et μy sont donnés en fonction du rapport α par le tableau
suivant :
α µx µy
0.40 0.108 0.25
0.45 0.103 0.25
0.50 0.096 0.25
0.55 0.089 0.25
0.60 0.082 0.305
0.61 0.081 0.318
0.62 0.080 0.332
0.63 0.078 0.345
0.64 0.077 0.359
0.65 0.075 0.373
0.66 0.074 0.388
0.67 0.073 0.402
0.68 0.071 0.417
0.69 0.070 0.433
0.7 0.069 0.448
0.71 0.067 0.464
0.72 0.066 0.480
0.73 0.065 0.496
0.74 0.063 0.512
0.75 0.062 0.529
0.76 0.061 0.546
0.77 0.060 0.563
0.78 0.058 0.580
0.79 0.057 0.598
0.8 0.056 0.616
0.81 0.055 0.634
0.82 0.054 0.652
0.83 0.053 0.670
0.84 0.052 0.688
0.85 0.051 0.707
0.86 0.049 0.726
0.87 0.048 0.745
0.88 0.047 0.764
0.89 0.046 0.783
0.9 0.045 0.802
0.91 0.045 0.822
0.92 0.044 0.841
0.93 0.043 0.861
0.94 0.042 0.881
0.95 0.041 0.900
0.96 0.040 0.920
0.97 0.039 0.940
0.98 0.038 0.960
0.99 0.038 0.980
1 0.037 1.000
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Nous admettons que les efforts tranchants sont maximaux au milieu des côtés :
Cas des planchers constitués d’une dalle associée à des poutres secondaires et principales :
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Chaque poutre supporte les charges qui agissent directement sur elle, ainsi que celles qui lui
sont transmises par les éléments qu’elle supporte.
Toute poutre transmet à l’élément qui lui sert d’appui (poutre ou poteau) une charge
concentrée (somme des valeurs absolue des efforts tranchants aux nus de gauche et de droite
de l’appui).
Pour le calcul pratique, les charges triangulaires et trapézoïdales sont remplacées par des
charges uniformes équivalentes par unité de longueur.
La charge en dent de scie peut être remplacée par une charge uniforme.
La charge uniforme pour une travée intermédiaire est :
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4.1. Définition
Ce sont les dalles dont les appuis sont constitués, soit par des poutres ou des nervures avec
lesquelles elles forment un bloc, soit par des murs sur lesquels elles reposent. Ces appuis sont
en nombre supérieur à deux dans au moins une direction.
Les moments M0x et M0y sont calculés suivant les prescriptions relatives à la dalle simplement
𝒍𝒙
appuyée sur son contour. Quel que soit leur élancement α = , on commence par déterminer
𝒍𝒚
par la méthode précédente, les moments de flexion qui se développeraient dans chaque
panneau s’ils étaient isostatiques (simplement appuyés sur leurs contours). Ces moments
isostatiques de référence sont notés M0x et M0y. Les moments réels dans les panneaux sont
pris égaux à ces moments isostatiques, multipliés par des coefficients forfaitaires ainsi qu’il
suit :
Le moment sur l’appui commun à deux panneaux est le plus grand en valeur absolue des
moments déterminés pour chacun des deux panneaux.
Attention : May = -0,5M0x : il ne s’agit pas d’une erreur. May est pris égal à 50% du moment
M0x, c’est-à-dire égal par continuité au moment Max.
V DISPOSITIONS REGLEMENTAIRES
5.1. Justification des armatures d’effort tranchant
Aucune armature d’effort tranchant n’est requise si les conditions suivantes sont remplies :
- La dalle est bétonnée sans reprise de bétonnage sur toute son épaisseur.
- La contrainte tangente respecte la condition
𝑽𝒖 𝟎,𝟎𝟕𝒇𝒄𝒋
≤
𝒃𝟎 𝒅 𝜸𝒃
Cette dernière condition peut servir à déterminer l’épaisseur de la dalle afin d’éviter les
armatures transversales, qui sont déconseillées.
Dans le cas des dalles la condition de non fragilité est énoncée comme suit :
As
Soit P0 le taux d’armatures (P0 = ). La section est considérée non fragile si P0 n’est pas
B
inférieur à :
Les taux minimaux d’acier px dans le sens «x» et py dans le sens «y» doivent satisfaire les
inégalités suivantes :
𝟑−𝜶
Px ≥ P0
𝟐
Py ≥ P0
5.4.1. Diamètres
Le diamètre des barres employées comme armatures de dalles doit être au plus égal au
dixième de l’épaisseur totale de la dalle.
𝒉
l ≤
𝟏𝟎
5.4.2. Sections minimales
Les armatures disposées suivant deux directions perpendiculaires sont telles que le rapport
de la section armant la direction moins sollicitée (armatures de répartition) à celle armant la
direction orthogonale (la plus sollicitée) est au moins égal à :
- 1/3 si les charges appliquées comprennent des efforts concentrés
- 1/4 dans le cas contraire.
5.4.3. Espacements
L’écartement des armatures d’une même nappe ne doit pas dépasser les valeurs du tableau
ci-dessous où h désigne l’épaisseur totale de la dalle.
- 4 cm si elle est associée à des entrevous résistants (en béton ou en terre cuite).
- 5 cm dans les autres cas.
Généralement l’épaisseur d’une dalle est fixée de manière à satisfaire les conditions
d’isolation phonique. Dans les bâtiments d’habitation, l’épaisseur minimale est généralement
de 14 cm.
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Si les conditions d’isolation phoniques sont inconnues, il est d’usage de choisir l’épaisseur
d’une dalle pleine en BA en fonction de ses dimensions et de ses conditions d’appuis, pour
limiter les déformations.
Nous pouvons utiliser pour pré-dimensionner les dalles le tableau suivant :
ℎ
α < 0,4 α ≥ 0,4
𝑙𝑥
ℎ 1 ℎ 1
Sans continuité > >
𝑙𝑥 20 𝑙𝑥 30
1 ℎ 1 1 ℎ 1
Avec continuité < < < <
35 𝑙𝑥 30 45 𝑙𝑥 40
Dans le cas des trémies de petites dimensions par rapport à celles de la dalle, les aciers de
treillis soudés qui traversent ces trémies ne sont généralement pas coupés pendant
l’exécution du plancher car ils servent de protection anti-chutes.
Comme ces aciers devront être coupés quand il n’y aura plus risque de chute, des renforts
doivent être prévus de part et d’autre. Ces renforts sont de section équivalente à celle des
aciers traversant la trémie.
Dans le cas de grandes trémies, des poutres noyées dans la dalle devront être utilisées pour
reporter les charges aux appuis.
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I. RAPPELS
Soit une poutre rectangulaire bxh soumise à un moment de flexion M u. Les caractéristiques
de calcul des matériaux de construction sont fbu et 𝜎𝑠𝑡 , respectivement pour le béton et l’acier.
b
d’
h d
Trois cas de figure peuvent se présenter pour le calcul des armature de la poutre.
II. INTRODUCTION
Lorsque des poutres supportent un plancher constitué d’une dalle en béton armé, le
règlement autorise de considérer qu’une certaine largeur du hourdis fasse partie intégrante
des poutres.
La section droite de la poutre a alors, la forme d’un té, ce qui a l’avantage de faire une
économie au niveau des aciers longitudinaux en supprimant dans la plupart des cas les aciers
comprimés.
beff = bw + b0 + be
𝐞𝐡 𝐥𝟎
bw = be = Min( ; )
𝟐 𝟏𝟎
où :
La travée équivalente l0 est définie sur la figure ci-dessous. Les valeurs supérieures sont celles
des zones de moments négatifs alors que les valeurs inférieures représentent les longueurs à
prendre en compte au niveau des moments positifs. Ces portées correspondent
approximativement aux distances entre points de moments nuls.
La contrainte des aciers comprimés σst est fonction de εsc. La section d’aciers comprimés est:
Les poutres en «té» sont justifiées vis-à-vis des sollicitations tangentes en ne considérant que
l’âme des poutres, donc comme une poutre rectangulaire de dimensions b0xh.
Nous calculons
I. INTRODUCTION
On appelle escalier, un ouvrage de circulation verticale composé d’une série de marches ou
degrés de même hauteur permettant de monter ou de descendre d’un niveau de plancher à
un autre.
C’est un escalier à deux volées dont les lignes de foulées sont perpendiculaires dans un plan
horizontal.
C’est un escalier à trois volées au moins, dans lequel la volée du milieu est constituée de
marches balancées et dont les lignes de foulées de volées extrêmes sont parallèles dans un
plan horizontal.
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C’est un escalier en colimaçon où les marches s'empilent autour d'un fût central. Ce type
d’escalier se fabrique surtout en pierres, en béton, en bois mais surtout en acier.
Ce système d'escalier n'est en général pas pratique à l'usage et manque de stabilité. Il
comporte plus d’inconvénients que d’avantages. Aussi ne sera-t-il pas concerné par les calculs
des paragraphes suivants.
L’expérience montre qu’un escalier est agréable mais également sûr si les valeurs de hauteur
de marche (h) et de giron (g), correspondent à la formule suivante, dite relation de Blondel:
60 ≤ 2h + g ≤ 66
Il est fréquent de voir :
2h + g = 0,63 m
Ces 0,63 m correspondent à l’amplitude moyenne du pas humain qui est compris entre 0,60
m et 0,66 m.
En général :
13 cm ≤ h ≤ 17 cm
32 cm ≤ h ≤ 34 cm
3.2 Le palier de repos
Le palier de repose doit toujours avoir une largeur au moins égale à 1,00 m.
Lp ≥ 1,00 m
29
𝑳𝒑
ep ≥ Max( ; 15 cm)
𝟐𝟓
avec Lp = longueur de la volée.
Les charges d’exploitations à prendre en compte dans le calcul des escaliers sont :
Étude de cas :
Caractéristiques de la pièce :
Résolution
ℎ
Soit ∝, Inclinaison de la volée, ∝= 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔(𝑔)
Prenons h = 16 cm, et g = 33 cm
16
∝= 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔(33) = 26°
H : hauteur de la volée, égale à la hauteur libre sous plafond + épaisseur du plancher fini.
𝐻 305
Si escalier droit, L = 𝑇𝑔∝ = = 625 cm > 450 cm, donc escalier droit impossible.
𝑇𝑔26°
Convenons de prendre ep = 15 cm
D’où notre escalier à deux volées est caractérisé par les éléments suivants :
H 305 305
✓ nombre total de contremarches Nc = h = 16 = 20 (hréel = 20 = 15,25 cm)
✓ nombre total de marches = Nm = Nc + 1 = 21
✓ Course réelle = 10*33 + 100 cm =430 cm
✓ hauteur à franchir H = 3,05 m ;
✓ épaisseur de la paillasse ep = 15cm ;
✓ Emmarchement, L = 1,20 m
✓ hauteur de marche h=15,25cm ;
✓ le giron (largeur) g=33 cm ;
15,25
✓ l’angle d’inclinaison ∝ Arct( 33 ) = 25 °.
ℎ
✓ Béton armé = 25KN/mlx1,20x(0,15 + 2 ) = 6,8 KN/m
✓ Revêtement carreaux = 0,60KN/m²*0,02x1,20x1,5 = 0,0216 KN/m
✓ Enduits en sous face (2cm) = 18KN/m3x1,20x0,02 = 0,4 KN/m
ℎ
✓ Enduits sur joues (2cm) = 18KN/m3x0,02x(0,15 + 2 ) = 0,1 KN/m
✓ Garde-corps = 2x 1KN/ml = 2 KN/m
G1 = 9,3 KN/ml
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➢ Charges d’exploitation
Calcul du moment
q =1,35G+1,5Q = 17 KN/ml
1,525 m
3,63 m
𝑞𝑐𝑜𝑠𝛼l2
MU= 8
17cos26°∗3,942
MU= = 30 KN.m
8
M
μu = bxd2uf avec b=1,2ml et d=0,9e ⟾d=0,9x15=13,5 cm
bu
0,030
μu = 1,2x0,1352x0,85x25/1,5 = 0,097 ⟾ Pivot A
Cherchons αu
αu =1, 25(1-√1 − 2μu ) ⟾ αu =1, 25(1-√1 − 2x0,097 ) =0,13
Z = d(1 − 0,4αu ) = 0,13 m
𝐀 𝐒𝐭 = 6,63 cm2
Espacement des armatures filantes : esp < Min(3 ht; 33 cm) = Min(3x15 ; 33) = 33 cm
Prenons espacement = 15 cm, d’où on aura 8 barres à disposer dans 120 cm.
Acier de répartition
A 6,63/1,20
Ar = 4S ⟾Ar = 4 = 1,38 cm2/ml
Espacement des armatures filantes : esp < Min(4 ht; 45 cm) = Min(4x15 ; 45) = 45 cm
32
Acier chapeaux
ANNEXE
1