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Réponse à "MARATHON

POÉTIQUE 43 / 52" Glace


et Don

de  claudia_a7
Avec le soutien de  docno, Jacques IONEAU, Jolac, Arnvald Remercier un auteur
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Participation à un concours déjà bien entamé ou chaque semaine nous sommes invités à écrire de
la poésie à partir de deux mots choisis

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Chapitre

25 juillet 2019 - Le Ballet Publié Premier jet 258 6 7 1

29 juillet '19 - Le Ballet 2 Publié Premier jet 182 1 8 0

27 septembre 2018 - 1\52 Joueur et origine Publié Premier jet 181 2 1 1

4 octobre - 2\52 - Barque et mensonge Publié Premier jet 179 2 2 2

11 octobre '18 - 3\52 Pantoum ou Pantoun Publié Premier jet 172 2 6 0

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EN RÉPONSE AU DÉFI

MARATHON POÉTIQUE 43 / 52
Lancé par lala

MARATHON POÉTIQUE 43 / 52 – du 18 au 25 juillet 2019.

En option, inspirez-vous ou utilisez les mots : GLACE et DON (mots issus de l’univers de @Esteban


D'Aguilera@) !

Lectures et commentaires bienvenus !

Bonjour,

Le jeudi 27 septembre 2018, a débuté le MARATHON POÉTIQUE sur Scribay.

Le défi est simple : il s’agit d’écrire un poème chaque semaine pendant un an.

C’est un défi de soi pour soi ! Sans contraintes de style, de forme, de longueur…
Objectifs : la régularité, l'opiniâtreté, l'imagination. Mais aussi la diversité et l’audace pour sortir de
sa zone de confort et tenter d’autres styles.

Pas de classement, pas de récompense… et pas de punition si on s’arrête en cours de route.


Vous avez réussi ce défi !
25 juillet 2019 - Le Ballet

 Moins d'une minute de lecture


Je vais coeur battant
Ce ballet en pas de deux
Je m'éloigne de lui
Je m'en rapproche

Je saisis ses mains ici


Il me soulève par la taille là
Je m'en éloigne et il se rapproche
Il me suit

De la grâce on m'a fait don


Ce partenaire est mon complément
Quelle meilleure façon de briser la glace
Que cette sempiternelle valse

Je lui fais face et je tournoie


Je prend mon envol dans ces bras qui se tendent
Je suis l'élégance et la beauté même;
La princesse des cygnes

L'espace d'une nuit, d'une danse


J'en suis la reine
Avant que ne se baisse le rideau
Célébrer mon triomphe, le chant du cygne
 J'aime
Lire la suite ! 

29 juillet '19 - Le Ballet 2

 Une minute de lecture

Coeur battant, je vais de mon mieux


Ce ballet en pas de deux
Je m'éloigne de lui
Je m'en rapproche sans bruit

Ici, Je saisis ses mains en bas


Il me soulève par la taille là
Je m'en éloigne et il se rapproche
Il me suit par la gauche

De la grâce on m'a fait don


Complémentaire est mon compagnon
Quelle meilleure façon de briser la glace
Que cette sempiternelle valse

Je lui fais face et je tournoie


Je prend mon envol dans ces bras qui se déploient
Je suis l'élégance et la beauté même;
La princesse des cygnes un peu blême

L'espace d'une nuit, d'une danse


J'en suis la reine, sans offenses
Jusqu'à ce que se baisse le rideau, demeurer digne
Célébrer mon triomphe, le chant du cygne
 

27 septembre 2018 - 1\52 Joueur et origine

 Moins d'une minute de lecture

À l'origine, il y eut le silence


Tout le monde était invité à entrer dans la danse
Devant les jurés, on était seul, comme devant soi
Il fallait vraiment qu'on y croit

Mille visages anonymes nous entoureraient


Attendant de voir si notre passage serait écrit à la craie
Ou s'il s'imprimerait d'une encre indélébile
Si notre passage nous amènerait sur l'Ile

Les gagnants allaient festoyer trois mois dans une télé-réalité


Ou un peu moins s'ils n'amenaient pas assez de crédibilité
Il fallait assurément être joueur
Savoir trouver preneur
4 octobre - 2\52 - Barque et mensonge

 Une minute de lecture

Il y avait une île au milieu du lac


La brume enveloppait ses berges,
Mais aussi ses torrents et ses ressacs
La légende raconte que d'elle la vérité immerge

Mon père, le chef de cette nation


Et mon frère, son grand champion
Sont devenus des hommes enviés
Lorsqu'une semaine entière ils y ont séjourné

Il faut savoir que plusieurs n'en sont jamais revenus...


Je croirais volontiers que ce sont de vains mensonges
Si ce n'est que mon cousin aurait dû écouter ce qu'il avait été prévenu
Et que maintenant, je ne le vois plus que dans mes songes

Demain, j'y mènerai ma barque


Mon frère m'y invite, mon père s'y oppose
Mais dans la tribu je veux laisser ma marque
De courage, j'ai plus que ma dose

Jacques IONEAU
8 mois
J'aime beaucoup cette histoire que l'on devine et cette volonté "féministe" de briser les entraves. :-))
1Répondre
Jolac
2 ans
Bon courage si tu as l’intention de rattraper les 40 voleurs d’Ali baba!
11 octobre '18 - 3\52 Pantoum ou Pantoun

 Moins d'une minute de lecture


Le printemps s'éveillera, et je sortirai
Célébrer le vent frais pénétrant dans mes poumons
Le Soleil osera montrer son nez
Ce ne devrait plus être long

Célébrer le vent frais pénétrant dans mes poumons


M'invitant à renaître
Ce ne devrait plus être long
Le pique-nique sous le grand hêtre

M'invitant à renaître
Le Soleil osera montrer son nez
Le pique-nique sous le grand hêtre
Le printemps s'éveillera, et je sortirai
 J'aime

 COMMENTAIRES
Lettre à mon
pompierModifier

de  claudia_a7
Avec le soutien de  docno, Maddymoon Rhodian, MARQUE, Jacques IONEAU Remercier un auteur
 Apprécié par 4 lecteurs

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Une bouteille à la mer, qui sans doute ne lui parviendra jamais... Mais un besoin d'y croire...

Mais comment pourrait-ce arriver ? Il faudrait qu'il consulte ce site... Il faudrait aussi que cette lettre
atteigne le haut de la liste des histoires parlant de pompiers... Il faudrait... Il faudrait...

A défaut d'être concrète, ma relation avec lui demeurera telle que je l'image...

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Chapitre

Une bouteille à la mer Publié Premier jet 193 2 3 3

Verdun, entre juin et septembre 2008. Publié Premier jet 176 4 6 30


Une bouteille à la mer

 Une minute de lecture


Une bouteille à la mer
Cela a toujours fait si poétique
La romance personnifiée que l'on serre
Avant de jeter loin, hors de sa ligue

Dans cette bouteille, y'a tant d'espoir


Des mots qui méritent d'être dits
Renferme ce besoin d'y croire
Brave de l'esprit tous les interdits

La tenir est un peu continuer l'histoire


Celle qui n'a jamais débuté
Ou qui, à ses balbutiements, s'avérait méritoire
Un tel effort, un tel besoin de foi, un brin désenchantée

La bouteille est lancée


Jusqu'où ira-t-elle ?
Jamais tu ne l'auras à ta portée
Et pourtant, cela me donne des ailes

Dans ce contenant de verre


"Nous" existera à tout jamais
Bercés, nous serons par la mer
Qui nous transportera là où à chaque instant "on" naît
 J'aime
Lire la suite ! 

Verdun, entre juin et septembre 2008.

 6 minutes de lecture
Je t'écris ce soir, quelque 11 ans plus tard... Te dire que je ne t'ai jamais
oublié. Que chaque fois que je croise un camion de pompiers, et ou ses
occupants, je pense à toi.
Ma logique me rappelle toujours à l'ordre. Comme quoi la façon dont j'ai vécu
cet instant magique divergeait peut-être complètement de la réalité. De ta
réalité. De tes propres perceptions
Me répéter que tu pouvais être marié... Avoir déjà des enfants... Aimer le
heavy metal... Être trop rock'n'roll pour moi...
Lorsque je songe de nouveau à toi, c'est toujours telle que j'étais alors, dans
la situation dans laquelle j'étais alors.
Je ne mentirai pas. Tu es beau. Tu es musclé, bien bronzé, et avec un tel
regard, une belle machoire... Mais c'était bien plus que cela; je ne suis pas du
genre à courir après les M. Univers...
C'est la profondeur de ton regard qui a laissé une trace indélébile. J'y ai perçu
une douleur telle, que j'ai imaginé que tu avais déjà connu le feu, que tu avais
peut-être déjà perdu des camarades de travail de façon tragique...
Mais c'était peut-être juste mon regard que tu me retournais, éprouvée que
j'étais alors à ce moment-là.
J'ai en tête l'image de vaillants bons vivants qui sauvent des vies, et qui
donnent si généreusement de leur temps, de leurs compétences... Des gens
qu'on gagne à connaitre et à garder près de soi...
Mais j'ai eu ouï-dire aussi que c'était un milieu macho et parfois hard...
Je sais que je regretterai toujours de pas être descendue du 524 pour venir te
voir devant le 534. Je me demanderai toujours ce que cela aurait pu donner...
La fin de ma relation avec le père de mon enfant arrivait. J'avais tout tenté
pour que l'on demeure ensemble. Il me restait à nommer l'évidence à voix
haute, à savoir que le foyer que l'on avait édifié allait bientôt tomber aux
bourrasques qui nous faisaient tanguer. Il me restait à partir seule avec mon
fils, et à tellement m'impliquer pour que cela marche entre mon fils et son
père.
C'était fini. Les regards que l'on s'échangeait ne savaient plus mentir. Être
descendue te demander ton numéro aurait peut-être pu tout changer de ce
qui allait suivre, mais je me serais sentie traitre à la mémoire de ce que mon
ex et moi avions été.
J'ai encore tenté pendant un an de faire tout fonctionner. J'étais jeune alors,
ma première relation, mon premier break-up. L'expérience m'a appris que
lorsqu'on atteint ce constat, il n'est plus vraiment possible de faire marche
arrière.
Je vis seule depuis 10 ans. Je me suis consacrée à moi-même et à mon fils.
J'ai choisi une route, elle m'a beaucoup apporté, tellement de positif, quelques
épreuves aussi...
L'un de tes collègues était passé chez moi un an plus tard. La collecte
annuelle des pompiers. J'avais fait mine de regarder si tu n'étais pas en bas...
Cela avait fait sourire celui qui était venu cogner à ma porte...
Je me dis toujours que tu avais peut-être envoyé un de tes amis pour voir si
j'y étais encore... c'est flatteur et cela me fait toujours sourire... J'aurais
préféré que cela soit toi, thought... Une discussion formelle, cela aurait sans
doute été, où j'aurais appris à quel poste tu travaillais...
J'ai quitté mon ex quelques temps après. Serais-tu venu cogner à ma porte ce
jour-là, mon parcours aurait pu être différent.
Je serais venue à ta caserne 4-5 mois plus tard. Nous serions sans doute
allés au restaurant, et on aurait marché un peu après. On aurait appris à bien
se connaitre, et je t'aurais parlé de tout ce que j'avais traversé avec mon ex,
de tous mes espoirs aussi, tous mes rêves... Ma vie se serait adaptée à ton
tempo, et en retournant aussi rapidement dans le bonheur... Je t'aurais
présenté mon fils, et tout aurait été différent...
Je t'écris ce soir ce que j'aurais voulu te dire. Parce que j'ai eu le courage de
faire ce long chemin toute seule, et qu'à quelque part, je me suis toujours
encouragée en me disant qu'un jour, on pourrait se recroiser, et apprendre à
se connaitre...
Mais voilà. C'était il y a 11 ans. Ou 10, si on compte la visite de ton ami. I
know i have a lot to offer. Je sais que cela ne saute pas tout de suite aux yeux
Et je sais que c'est une question de tomber sur la bonne personne, et au bon
moment, tout simplement.
Je ne me vois toujours pas entrer dans une caserne pour demander qui était
là cette journée-là. Parce que depuis 10 ans. Je les entend me dire ce que ma
logique me dit déjà à chaque fois. Que c'est insensé, qu'on a pas d'atomes
crochus. Que cela aurait juste créé un moment bizarre. Awkward. Un moment
de gêne que je ne souhaite pas vivre.
Je t'écris ce soir... Parce que.
Parce que tu n'étais peut-être pas de l'équipe de Verdun. T'étais peut-être de
NDG, de Ville-Émard, ou de Pointe-St-Charles. Parce que t'as peut-être
changé deux fois de lieu depuis... Et cela revient, à mon grand dam, à
chercher une aiguille dans une botte de foin.
Alors je me dis que t'étais pas celui qui me fallait. Que tu écoutes du heavy
metal, que tu es macho et que tu n'aimes pas les enfants. Que je ne t'ai pas
tapé dans l' œil parce que quand une fille te plait, tu n'es pas du tout gêné
d'aller lui demander son numéro de téléphone, et donc, que je ne t'ai pas tapé
dans l'oeil ce jour-là. Et je finis le portrait en me disant que tu n'es qu'un
coureur de jupons.
Mais chaque fois que je songe à toi. je suis toujours sur ce balcon à te fixer de
mon regard, et ton regard demeure toujours pour moi aussi éloquent.
Je me dis que si t'avais pas femme et enfants alors, 10 ans plus tard, tu as
tout cela...
À quelque part, c'est ce que je te souhaite, un très heureux mariage, une très
bonne union. Mais par ailleurs aussi, je souhaiterais que tu sois à la veille de
la quitter, comme moi alors, et que ce message te parvienne et que tu saches
me localiser...
10 ans plus tard, je me sens prête à me remettre en couple, si je trouve le
bon...
À quelque part, je me dis que ce serait croire encore au Père Noel... Il existe,
assurément. Je l'ai juste pas rencontré en live... Je ne suis juste pas
descendue à sa rencontre...
Somehow, I hope that this letter will come to you... As I want to believe I will
find the right one for me.
Oui, je crois encore au Père Noel... Guess I still need to believe in it...
Parce qu'au final, même si je me dis ces choses pour croire que cela n'aurait
pas été entre nous, I still want... Je me vois toujours descendre et faire mine
d'aller parler à mon voisin pour voir si tu ne m'apostropheras pas, et découvrir
que, comme moi, t'aimes la pop et le country, que non seulement t'aime les
enfants, mais tu as le tour avec eux, et que tu es quelqu'un de sincère,
bienveillant, chaleureux et attentionné.
Tu demeures "mon" pompier... Je ne sais pas où tu es rendu, mais lorsque je
pense à toi, c'est comme si tu demeurais encore tout près... C'est à la fois
porteur d'espoir et impossible à croire avec mon hypervigilance...
Tu continues d'exister pour moi... Lorsque je regarde des vidéos concernant
les pompiers, ce sont des morceaux de toi que je récupère, et que j'introduis
dans mon quotidien, lorsque le besoin d'y croire et d'en rêver se fait sentir...
Je crois t'avoir vu dans le calendrier des pompiers de 2011 en 2010, mais je
ne peux en être sûre, car si tu y es, je ne t'ai qu'entre aperçu alors que 2 filles
le feuilletaient au resto...
Pour les mêmes raisons qui m'ont fait ne pas partir à ta recherche, j'ai refusé
de m'en assurer. J'ai refusé d'aller l'acheter.
Pour pas avoir sous les yeux tous les jours les regrets et les questionnements
à propos de ce qui aurait pu être.
Alors voilà. 11 ans plus tard, je lance une bouteille à la mer.... Ma bouteille, si
anonyme et infime, si grande et si "genuine". Notre bouteille, the story of our
moment.
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