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L’Appel de Dieu

Avril 2017

Chers frères et sœurs,


C’est un fait que chaque chrétien veut connaître son appel.
Quand nous entendons les témoignages, et quand nous voyons les voies impressionnantes et incroyables de Dieu où Il a conduit
une personne à travers un processus pour découvrir son appel, un désir profond se crée dans nos cœurs. Nous aussi, nous
voulons savoir quel est notre appel individuel.
Car sans connaître son appel, la personne n’aura jamais une vie accomplie. Nous chercherons et peut-être nous serons très actifs
dans notre communauté chrétienne, mais nous n’aurons pas la joie, ni la satisfaction, ni le sens de l’accomplissement. Nous ne
verrons pas le fruit de notre labeur.
À travers les Écritures et mon propre cheminement avec le Seigneur, j’essaierai de répondre à plusieurs personnes qui
demandent au Seigneur sans cesse pendant nos temps de prière, “Seigneur, quel est mon appel ?”

Recevoir du Seigneur
Dans tous les exemples des Écritures, nous observons qu’une personne ordinaire reçoit son appel directement de Dieu, et pas
d’un être humain.
Cela est vrai de Noé, d’Abraham, d’Isaac, de Moïse, de tous les prophètes, des Disciples de Jésus, et de toute personne à travers
les siècles qui a accompli le but pour lequel elle était créée.
À la première rencontre avec le Seigneur, peut-être la personne ne saura pas la totalité de son appel, mais c’est un test initial
de la part de Dieu. Si l’enfant de Dieu fait le premier pas vers la direction que le Seigneur lui a montrée, un autre pas lui sera
révélé, et ça continuera à s’éclaircir de plus en plus, comme la Parole nous le dit,
Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour (Proverbe
4: 18).

Notre relation personnelle avec Christ


Si la personne n’a pas de relation personnelle avec Christ chaque jour, elle n’entendra jamais rien du tout !
Je ne pourrai pas appuyer assez sur l’importance de cultiver une relation quotidienne, un dialogue, et une obéissance au
Seigneur, où Il nous révélera Son cœur.
Nous ne pouvons certainement pas nous attendre à écouter la voix de Dieu, si nous négligeons d’être dans Sa présence
régulièrement.
Plusieurs chrétiens assistent à des réunions d’église, à des conférences, à des séminaires, à des groupes de maisons. Ils
participent à toute activité “chrétienne” possible, pensant qu’ils plairont au Seigneur en faisant ce qu’ils présument que chaque
chrétien devrait faire. En fait, ils font ce qui semble bon à leurs yeux, ils sont trop occupés pour pouvoir se tenir aux pieds de
Jésus et apprendre de Lui. Ils négligent l’enseignement fondamental de Jésus,
Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père,
qui voit dans le lieu secret, te le rendra (Matthieu 6:6).

L’appel des Disciples


Nous devons nous rappeler de lire la Parole et voir comment Jésus appela Ses Disciples. À chaque personne, Il lui demanda de
Le suivre.
En effet, ils faisaient tous quelque chose quand Jésus les appela. Mais à l’invitation de Jésus, et à leur appel, il ne s’agissait pas
de faire quelque chose. Jésus les surprend en leur demandant de Le suivre, et d’abandonner tout ce qu’ils faisaient avant de Le
rencontrer.
Ils étaient obligés de lâcher leurs activités habituelles, ce qu’ils faisaient pendant des années et simplement de Le suivre; ils
devaient lâcher ce qui leur était le plus cher et Le suivre sans poser de questions.
Cela s’applique certainement à Abraham. En effet, Dieu ne lui a jamais demandé de faire quoi que ce soit. Dieu avait choisi
Abraham pour qu’il soit le père de la nation d’Israël. Quand Abraham a essayé de faire quelque chose lui-même, pensant qu’il
aidait Dieu à accomplir Son plan, Ismaël est né. Le résultat était douloureux. Plus tard, Abraham a vu sa famille déchirée.
Néanmoins, Dieu ne rompit pas Son alliance avec Abraham, mais il est devenu le père de plusieurs nations ; qui sont en guerre
jusqu’à nos jours !

Contrairement à ce que les chrétiens s’attendent, l’Appel de Dieu ne sera pas de faire quelque chose pour Lui. Il s’agit de Le
suivre, ce qui veut dire s’abandonner à Lui, en abandonnant tous les autres et toutes les choses, et apprendre à Le connaître,
“Arrêtez, et sachez que Je suis Dieu …” dit l’Eternel (Psaume 46: 10).
Tant que les Disciples n’avaient pas passé assez de temps avec Jésus, ils n’étaient pas qualifiés d’assumer de grandes
responsabilités ; “Tu as été fidèle en peu de chose, Je te confierai beaucoup …” (Matthieu 25: 21).

“C’est de Lui, par Lui, et pour Lui …” (Romains 11: 36)


Quand l’appel des Disciples fut révélé, c’était tout à fait une surprise !
Ce que Jésus leur a demandé et ce que Dieu avait ordonné ne leur a jamais passé par la tête auparavant. Leur appel était bien
au-delà de leurs attentes, de leurs ambitions personnelles, ou de ce qu’ils avaient décidé de faire.
C’était totalement l’initiative de Dieu, non pas la leur, ils n’étaient pas qualifiés pour la tâche.

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Penser que le Seigneur m’assignera ce que je suis douée de faire ou ce que je connais bien, c’est une notion qui a l’orgueil
humain comme origine. Bien sûr, nous n’aimons pas montrer notre insuffisance, ou notre ignorance. Nous aimons nous vanter
de ce que nous savons bien faire.
Mais alors, où est notre dépendance de Dieu ?
Où est l’attitude d’un enfant, levant les yeux vers son Père, attrapant Sa main afin qu’Il nous conduise dans le sentier de la
justice, à cause de Son Nom ? (Psaume 23: 3). Notez s’il vous plaît, c’est pour Son Nom.
Ce qu’Il nous demandera de faire doit donner gloire à Son Saint Nom. Comme Jésus a dit,
Si quelqu’un veut venir après Moi (veut devenir Mon disciple), qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de
sa croix, et qu’il Me suive (Luc 9: 23).

Ce que le Seigneur exige


D’après Jésus, il y a trois conditions pour qu’on soit Son disciple :
1. Renoncer à soi-même, 2. Se charger de sa croix chaque jour, 3. Le suivre.
Jésus ne prend pas plaisir à nous faire souffrir, c’est Lui qui a souffert à la croix à notre place.
Jésus était l’Agneau de Dieu, qui s’est placé Lui-même sur l’autel du sacrifice pour nous racheter. La croix est Son acte d’amour
volontaire, c’était le but pour lequel Il est venu sur terre, c’est L’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde.

Nous devons être prêts à considérer la signification et le coût de suivre l’appel de Dieu.
Nous devons réaliser aussi qu’aucune des trois conditions, stipulées par Jésus, ne nous est imposée par le Seigneur. C’est notre
désir d’être Ses disciples qui nous poussera à Le suivre. Sachant combien Il nous a aimés, jusqu’à l’ultime sacrifice de Lui-
même, sachant que cela Lui a coûté toute Sa vie, notre décision de renoncer à nous-mêmes sera seulement possible si nous
L’aimons plus que toute autre personne.
Renoncer à moi-même exige plus qu’une juste obéissance au Seigneur. Ça nécessite de sacrifier tout ce qui m’est cher, mes
sentiments, mes finances, et mes relations, plaçant tous ces aspects de ma vie sur l’autel du sacrifice. En d’autres termes,
“mourir à moi-même" chaque jour.
Nous savons que l’offrande sur l’autel du sacrifice brûlait par le feu, était détruite, et ne pouvait plus exister.
Or dans l’alliance de Dieu qui nous a donné le salut, le Père a sacrifié Son plus cher Fils, Jésus. Jésus est mort et Il a disparu
de la terre des vivants, pour être ressuscité au troisième jour et recevoir la gloire qui Lui est due.
Quand nous acceptons de sacrifier les désirs les plus chers pour nous-mêmes, de les brûler sur l’autel par le feu du Saint-Esprit,
nous ressusciterons des cendres avec une inclination sanctifiée, consacrée totalement à notre Créateur, et nous deviendrons
saints comme Il est Saint.
À ce moment-là, nous nous réjouirons dans notre appel. Nous n’aurons pas une perspective humaine, mais une perspective
divine et une intelligence renouvelée. Nous recevrons des visions célestes. Dieu nous permettra de connaître Son plan pour nos
vies. D’ailleurs, Paul nous le dit dans (Romains 12: 1-2),
Je vous exhorte donc, frères et sœurs, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint,
agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable.
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous
discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

Bien à vous,

Magda Manoli

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