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Lycée Déodat de Séverac Mathématiques PTSI

TD 22
Limites et équivalents de suites et fonctions

Les suites
Exercice 1 : [corrigé] Déterminer un équivalent simple des suites de termes généraux ci-dessous puis
leur limite.
1
n ln 1 + sin2
    
3 2 3 n
(a) un = n ln 1 + ln 1 + ; (b) un = n(ln(n + 1) − ln(n)); (c) un = ;
sin n1

n n
1 − cos n1
   
2 1 1
(d) un = n 1 − cos ; (e) un = 1/n2 ; (f) un = 2 arctan(n2 );
  n e −1 n
√ √
1 p n+1− n
(g) un = n2 arctan ; (h) un = n3 + 2n2 + 1; (i) un = ;
n2 n
p
3 1 1 2+ 1 2
(j) un = n3 + 1 − n; (k) un = √ −√ ; (l) un = e−n − e−n ;
n
n +1
 n   
1
 1 1
(m) un = sin ln 1 + n ; (n)un = ln ln e + ; (o) un = tan sin √ ;
n n 2+3
1
p n5 + 2n3 + 2 (1 − e n ) sin n1
(p) un = n2 + n + 1 − n; (q) un = 6 ; (r) un = ;
  n  + 2n + 1  n2 + n3  
π 1 1 n
(s) un = tan − ; (t) un = tan Arcsin ; (u) un = tan Arcsin .
2 n n n+1

Exercice 2 : [corrigé] Déterminer un équivalent simple des suites de termes généraux ci-dessous
puis leur limite.
s   s   
1 1
(Q 1) un = ch − 1; (Q 2) un = cos sin − 1.
n n

Exercice 3 : Donner des équivalents simples et les limites éventuelles des suites (un )n∈N suivantes. On
pourra utiliser l’équivalence suivante : vn ∼ un ⇔ vn = un + o(un ).

 
1
  tan sh
π
n
 
π tan
(a) un = n2 −1 ; (b) un = ln 1 + sin πn +
 
ln cos +e n2 .
n n

n
X 1
Exercice 4 : [corrigé] Soit la suite (Sn )n≥1 définie par : ∀n ≥ 1; Sn = √ .
k=1
k
1 √ √ 1
(Q 1) Montrer que : ∀k ∈ N∗ ; √ ≤ k+1− k ≤ √ .
2 k+1 2 k
(Q 2) En déduire que (Sn ) vérifie cet encadrement :
√  √ 1
2 n + 1 − 1 ≤ Sn ≤ 2 n + 1 −
2

(Q 3) En déduire un équivalent de la suite (Sn )n≥1 .

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Exercice 5 : [corrigé] S’engager dans une recherche.

√ √
Nous savons que n + 1 ∼ n (pourquoi ?). Allons plus
loin et étudions l’écart entre ces deux termes. C’est à dire
trouver a, α ∈ R tels que
√ √
 
a 1
n+1 = n+ α +o
n nα

2x  πx 
Exercice 6 : [corrigé] On considère la fonction définie sur [0; 1[ par : f (x) =
tan .
π 2
1. Montrer que pour tout n ∈ N∗ , l’équation : f (x) = n1 admet une unique solution que l’on notera xn .
2. Montrer que la suite (xn ) est décroissante puis qu’elle converge vers un réel que l’on déterminera.
3. Déterminer un équivalent simple de (xn ).

Exercice 7 : [corrigé]
(Q 1) Montrer que l’équation : x3 − 3x + 2 = n1 admet une unique solution xn sur ]0; 1[.
(Q 2) Montrer que la suite (xn ) est croissante puis qu’elle converge vers un réel que l’on précisera.
1
(Q 3) On pose : vn = xn − 1. Montrer que vn2 ∼ 3n puis en déduire un équivalent de (vn ).
 
(Q 4) En déduire que : xn = a + √bn + o √1n avec a et b que l’on précisera.

Exercice 8 : [corrigé] Soit (un ) et (vn ) deux suites réelles ne s’annulant pas à partir d’un certain rang.
u v
1. Montrer que e ∼ e si et seulement si lim (un − vn ) = 0.
n n
n→+∞
2. Si un ∼ vn , a-t-on eun ∼ evn ?

Équivalents de fonctions
Exercice 9 : Donner un équivalent simple en 0 des fonctions ci-dessous et la limite éventuelle en 0.
ln(1 + 2x) (1 − cos(x)) ln(1 + x3 )
(a) ln(1 + sin(x)) ; (b) ; (c) ; (d) ln(cos(x)).
cos(3x) − 1 x3 tan2 (3x)

Exercice 10 : [corrigé] Déterminer un équivalent des fonctions f suivantes en a, puis calculer lim f (x) :
x→a
  √ √
1+x x+1− x
(a) f (x) = x ln , a = +∞ ; (b) f (x) =  x  , a = +∞ ; (c) f (x) = x3 arctan(e−x ), a = +∞ ;
x e −1
ln x
e +1

1 1 3 2 xx − 1
(d) f (x) = − , a = 0; (e) f (x) = 3
− 2 , a = 1; (f) f (x) = , a = 1;
sin(x) tan(x) x −1 x −1 x−1
√ √
3− 5+x x+2−2 1 − tan(x)
(g) f (x) = √ , a = 4; (h) f (x) =  , a = 2; (i) f (x) = , a = π/4 ;
1− 5−x ln x2 cos(2x)

sin(x) − sin(e) 1 − 2 cos(x) cos(x) − sin(x)


(j) f (x) = , a = e; (k) f (x) = , a = π/3 ; (l) f (x) = √ , a = π/4.
ln(x) − 1 π − 3x 1 − 2 sin(x)

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Exercice 11 :
1. Démontrer que ln(x + 1) ∼x→+∞ ln(x). A-t-on ex+1 ∼x→+∞ ex ?
2. Démontrer que ln(2x) ∼x→+∞ ln(x). A-t-on e2x ∼x→+∞ ex ?

Exercice 12 : Soit f une fonction dérivable en a tel que f ′ (a) 6= 0. Montrer que

f (x) − f (a) ∼a (x − a)f ′ (a)

Exercice 13 : [indications] Soit a un réel quelconque. Soient f et g deux fonctions définies au voisi-
nage de a. On suppose de plus que f ∼a g et que f est strictement positive au voisinage de a.
(Q 1) Démontrer que si f admet une limite différente de 1 en a, alors ln f et ln g sont équivalentes en a.
(Q 2) Démontrer que si f admet une limite finie en a alors ef et eg sont équivalentes en a.

Exercice 14 : Déterminer un équivalent en a des fonctions suivantes :




sin(x)
(a) f (x) = x(2 + cos(x)) − 3 sin(x) en a = 0 ; (b) f (x) = ln en a = 0 ;
√ √ √ x
(c) f (x) = 2 x − x + 1 − x − 1 en a = +∞ ; (d) f (x) = xx − (sin(x))x en a = 0.

Limites de fonctions
Exercice 15 : Déterminer, si elle existe, la limite des fonctions suivantes au point a précisé.
ln x esin x −1
(a) f (x) = (x+1)3
en a = 0 puis en a = +∞ ; (b) f (x) = cos x−1 en a = 0.

Exercice 16 : Déterminer les limites suivantes :


√ 3
(a) lim (1 + x)1/x ; (b) lim (1 + x)ln(x) ; (c) lim (cos(x))1/x ;
x→0 x→0 x→0

x x x ln(x)
x2 + 3x + 1
  
x+1 ln(1 + x)
(d) lim ; (e) lim ; (f) lim .
x→+∞ x−1 x→+∞ x2 − x + 1 x→+∞ ln(x)

Exercice 17 : [corrigé] Calculer les limites suivantes :

ln(1 + x) − sin x x4
(Q 1) lim ; (Q 7) lim ;
x→0
 x  x→0 cos 2x − e−2x2
1 1
(Q 2) lim − ; 2 sin x − 1
x→0 x2 2
sin (x) (Q 8) limπ ;
x→ 6 1 − 2 cos (2x)
sin(x − sin x)
(Q 3) lim √ ; tan x − Arcsinx
x→0 1 + x3 − 1 (Q 9) lim ;
x(ex + 1) − 2(ex − 1) x→0 sin x − Arctanx
(Q 4) lim ; √ √
x→0 x3 x− 3x
1 − x + ln x (Q 10) lim ;
(Q 5) lim √ ; x→1 ln x
x→1 1 − 2x − x2
1/x ln 1+x
1−x
(Q 6) lim ln(1 + e−x ) ; (Q 11) lim .
x→+∞ x→0 Arctan(1 + x) − Arctan(1 − x)

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Utiliser un développement limité pour obtenir une régularité


ex − 1
Exercice 18 : [corrigé] Soit f : x 7→ .
x
(Q 1) Quel est l’ensemble de définition de f ?
(Q 2) Montrer que f est prolongeable par continuité en 0. On note encore f le prolongement.
(Q 3) Démontrer que f est de classe C 1 sur R.

Utiliser un développement limité pour obtenir l’équation d’une tangente et la position de la


courbe par rapport à cette tangente
R → R
Exercice 19 : Donner la position du graphe de la fonction par rapport à sa tan-
x 7→ ln(1 + x + x2 )
gente en 0 et en 1.

1 − cos(x)
Exercice 20 : [corrigé] Soit f : x 7→ .
1 − cos(2x)

(Q 1) Donner l’ensemble de définition de f puis sa période.


(Q 2) Montrer que f est prolongeable par continuité en 0 mais pas en π.
(Q 3) Démontrer que le prolongement par continuité de f est dérivable en 0 et donner son nombre dérivée,
ainsi que la position de sa courbe représentative par rapport à sa tangente.

Utiliser un développement limité pour obtenir l’équation d’une asymptote


 1/3
Exercice 21 : Soit f : x 7→ 1 + 2x2 + x3 . La courbe représentative de f admet-elle une asymptote
oblique au voisinage de +∞? Si oui, donner son équation cartésienne ainsi que les positions relatives de
ces deux courbes.


Exercice 22 : Soit f : x 7→ 1 + x2 Arctan(x).
1. Montrer que ∀x > 0, Arctan(x) + Arctan( x1 ) = π2 .
2. Montrer que la courbe représentative de f admet une asymptote oblique au voisinage de +∞.

Exercice 23 : [corrigé] Étudier les branches infinies en +∞ des fonctions suivantes :


ln(x + 1)
(a) f (x) = x2 (x − 2) ; (b) f (x) = ; (c) f (x) = (x + 2)e1/x ;
p
3
ln(x)
x2 e2/x √
 
2 1
(d) f (x) = ; (e) f (x) = (x + 1)Arctan ; (f) f (x) = 1 + x2 arctan(x).
x+1 x

4
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI

1
déduit : lim un = .
n→+∞ 2
 
1 1 1
Indications (e) Par équivalents usuels, 1−cos ∼ car lim =
n 2n2 n→+∞ n
Exercice 13 : 2 1 1

f
  
f 0 et de même e1/n − 1 ∼ 2 . Par quotient : un ∼ .
ln ×g ln n 2
ln(f ) g g 1 1 1
1. = = + 1. Puisque lim = , on en déduit : lim un = .
ln(g) ln(g) ln(g) 2
n→+∞ 2 n→+∞ 2
ef
 
f
2. = ef −g = e
f −1
. 2 π π
eg
g
(f) Puisque lim Arctan(n ) = et 6= 0, nous avons
n→+∞ 2 2
2 π π
Exercice 14 : Arctan(n ) ∼ , d’où un ∼ par produit. Puisque
2 2n2
(a) faire le développement limité en 0 à l’ordre 2. π
sin(x) − x lim = 0, on en déduit lim un = 0.
n→+∞ 2n2
(b) f (x) ∼0 . On détermine un équivalent n→+∞
x
plus simple à l’aide d’un développement limité du nu- 1
(g) Par équivalent usuel, lim = 0 par équivalent
mérateur élémentaire. √
n→+∞ n2
(c) On factorise par x. 1
 usuel et car = 0. Par produit : un ∼ 1.
lim
x ln

sin(x)

n2 n→+∞
(d) f (x) = −ex ln(x) e x −1 et on utilise le Puisque lim 1 = 1, on en déduit lim un = 1.
n→+∞ n→+∞
développement limité en 0 et exp.
(h) Puisque n +2n +1 est polynômiale, n3 +2n2 +1 ∼ n3 .
3 2
p
Par passage à la racine, n3 + 2n2 + 1 ∼ n3/2 . Or,
Solution de l’exercice 19 :
lim n3/2 = +∞ donc lim un = +∞.
n→+∞ n→+∞
en 0, ln(1 + x + x2 ) = x + 21 x2 + o0 (x2 ), donc au dessus r !
de sa tangente au voisinage de 0. √ √ √ 1
(i) n+1 − n = n 1 + − 1 . Or, par équi-
en 1, ln(1+x+x2) = ln(3)+x−1− 61 (x−1)2 +o0 ((x−1)2 ), n
r
donc en dessous de sa tangente au voisinage de 0. 1 1 1
valent usuel, −1 ∼
1+ car lim = 0. Par
n 2n n→+∞ 2n
Correction de l’exercice 1 : 1 1
quotient, un ∼ . Puisque lim = 0, on
2n3/2 n→+∞ 2n3/2

  en déduit lim un = 0.
2 2 2 n→+∞
(a) Par équivalents usuels, ln 1 + ∼ car lim =
n n n→+∞ n 1/3 !
  √ 1
3 1 6 (j) 3
n3 + 1 − n = n 1+ 3 − 1 . Or, par équi-
0. De même, ln 1 + ∼ . Par produit : un ∼ . n
n 3n n  1/3
6 1 1 1
Puisque : lim = 0, on en déduit : lim un = 0. valent usuel, 1 + 3 −1 ∼ car lim =
n→+∞ n n→+∞ n 3n3 n→+∞ n3
    1 1
1 1 0. Ainsi, par produit, un ∼ . Enfin, lim =
(b) ln(n + 1) − ln(n) = ln 1 + . Or ln 1 + ∼ 3n2 n→+∞ 3n2
n n
1 1 1
car lim = 0. Par produit, un ∼ 1. Puisque 0 donc un ∼
.
n n→+∞ n 3n2
lim 1 = 1, on en déduit : lim un = 1. √ √
n→+∞ n→+∞ 1 1 n+1− n √
(k) √ −√ = √ √ . D’après (i), n + 1 −
  n+1 n n n+1
1 √ 1
(c) Puisque lim sin2 = 0 par composition des li- n ∼ √ . D’autre part n + 1 est polynômiale donc
n→+∞ n 2 n√
  
1 √
mites, nous avons par équivalent usuel : ln 1 + sin 2
∼ n + 1 ∼ n. Par produit et quotient, nous en dédui-
    n 1 1
1 1 sons : un ∼ . Puisque lim = 0, on en
sin2 . Par produit : un ∼ n sin . Par équi- 2n3/2 n→+∞ 2n3/2
n n
 
1 1 1 déduit lim un = 0.
valent usuel : sin ∼ car lim = 0. Par n→+∞
n n n→+∞ n
2
 
transitivité, un ∼ 1. Puisque lim 1 = 1, on en dé- (l) un = e−n e1/n − 1 . Par équivalent usuel, e1/n −
n→+∞
2
duit : lim un = 1. 1 e−n
n→+∞ 1 ∼ donc un ∼ . Par opérations usuelles,
  n n
1 1 1 e−n
2
(d) Par équivalent usuel, 1−cos ∼ car lim = lim = 0 donc lim un = 0.
n 2n2 n→+∞ n
n→+∞ n n→+∞
1 1 1
0. Par produit : un ∼ . Puisque lim = , on en
2 n→+∞ 2 2
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI

 
1 −1
(m) Par opérations usuelles, lim ln 1 + = 0 donc Enfin, lim = 0, donc lim un = 0.
n5
 n 
n→+∞ n→+∞ n→+∞
  
1 1 1
par équivalent usuel sin ln 1 + ∼ ln 1 + . (s) Par propriété algébrique, un =   . Or, par équi-
n
  n 1
1 1 tan
Toujours par équivalent usuel, ln 1 + ∼ donc   n
n n 1 1
1 1 valents usuels, tan ∼ donc par opérations
par transitivité, un ∼ . Puisque lim = 0, on n n
n n→+∞ n usuelles, un ∼ n. Nous avons lim n = +∞, donc
n→+∞
en déduit lim un = 0 .
n→+∞ lim un = +∞.
n→+∞
 
1  
(n) On constate que lim ln e + = 1. On fait donc 1
n→+∞ n (t) Puisque lim Arcsin = 0, par équivalents usuels,
n→+∞ n
apparaître
 l’équivalent usuel : un = ln(1 + vn ) avec  
 1
1 un ∼ Arcsin . De plus, toujours par équivalents
vn = ln e + − 1 qui tend nécessairement vers 0. n
n  

1
 1 1 1
Ainsi, un ∼ vn . D’autre part : vn = ln 1 + donc usuels, Arcsin ∼ donc par transitivité un ∼ .
en n n n
1
1 1 Enfin, lim = 0, donc lim un = 0.
vn ∼ par équivalent usuel. Il s’ensuit un ∼ n→+∞ n n→+∞
en en
1
par transitivité. Enfin lim = 0 donc lim n = 0.
n→+∞ en n→+∞ Correction de l’exercice 2 :
 
1
(o) Par opérations usuelles, lim sin √ = 0 s
2
  n + 3 
n→+∞  
1 p
1 (Q 1) un = ch − 1 = 1 + (ch(1/n) − 1) − 1. Or
donc par équivalent usuel tan sin √ ∼ n
n 2 +3
  ch(1/n) − 1 → 0. Par équivalent usuel :
1
sin √ . Toujours par équivalent usuel,
n 2 +3 1  1
  un ∼ ch(1/n) − 1 ∼
1 1 2 4n2
sin √ ∼ √ . D’autre part : n2 + 3 est
n2 + 3 n2 + 3 en utilisant un équivalent usuel, ainsi que la transi-
2 2
polynômiale donc √ n + 3 ∼ n ce qui donne par pas- tivité de la relation ∼ .
sage à la racine n2 + 3 ∼ n. Par quotient ainsi que s   
1 1 1
par transitivité, un ∼ . Puisque lim = 0, on (Q 2) un = cos sin − 1. Même technique. On
n n→+∞ n
n
 
en déduit : sait que cos sin n1 → 1 donc cos sin n1 − 1 →
lim un = 0 . 0. Par équivalent usuel :
n→+∞
      2
r ! 1 1 1 −1 1
1 1 1 1 un =∼ cos sin −1 ∼ × sin
(p) un = n 1 + + 2 − 1 . Puisque lim + 2 = 2 n 2 2 n
n n n→+∞ n n
r −u2
1 1 1 car sin(1/n) → 0 et cos(un ) − 1 ∼ 2 n si un → 0.
0, par équivalent usuel : 1 + + 2 − 1 ∼ + Enfin, sin(1/n) ∼ 1/n. Par transitivité et passage à
n n 2n
1 1 1 n+1 la puissance, on obtient :
. De plus, + = . Or n + 1 est polynô-
2n2 2n 2n2 2n2
1 1 1 −1
miale donc n + 1 ∼ n. Par quotient, + ∼ . un ∼
2n 2n2 2n 4n2
1 1
Par transitivité, un ∼ . Enfin, lim = 0, donc
2n n→+∞ 2n
Correction de l’exercice 4 :
lim un = 0.
n→+∞

(q) Le numérateur étant polynômiaux, nous avons : n5 +


2n3 + 2 ∼ n5 et n6 + 2n + 1 ∼ n6 . Par quotient, (Q 1) D’après l’inégalité des accroissements finis sur l’in-
tervalle I = [k; k + 1] appliqué à la fonction f (x) =

1 1
un ∼ . Enfin, lim = 0, donc lim un = 0. x, nous avons : m(k + 1 − k) ≤ |f (k + 1) − f (k) ≤
n n→+∞ n n→+∞
M (k + 1 − k), où m est n’importe quel minorant
 
1 1 f ′ et M n’importe quel majorant de |f ′ | sur I. Or
(r) Par équivalents usuels, e1/n − 1 ∼ , sin ∼ 1 1
n n ∀x ∈ I, f ′ (x) = √ = |f ′ (x)|, et ∀x ∈ I √ ≤
1 2 x k+1
. D’autre part, le dénominateur est polynômial donc 1 1
n √ ≤ √ . Au final :
−1 x k
n2 + n3 ∼ n3 . Par produits et quotients, un ∼ 5 .
n
1 √ √ 1
∀k ∈ N∗ ; √ ≤ k+1− k ≤ √ .
2 k+1 2 k
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI

√ √ 1
(Q 2) Puisque ∀k ∈ N∗ , k + 1 − k ≤ 2√ k
, alors :
n n
X √ √ X 1
( k + 1 − k) ≤ √ . Or par télescopage
k=1 k=1
2 k
n
X √ √ √
( k + 1 − k) = n + 1 − 1. Par conséquent :
k=1 √
Sn ≥ 2( n + 1 − 1).
En procédant de la même façon avec la deuxième
n
X 1 √
inégalité, nous obtenons : √ ≤ n+1−
k=1
2 k + 1
1. Or par glissement d’indice,
n n+1 Correction de l’exercice 6 :
X 1 X 1 1 1
√ = √ = (Sn + √ − 1).
k=1
2 k + 1 k=2
2 k 2 n +1
On en déduit :
√ 1 √  1. Par opérations usuelles, f est dérivable sur [0; 1[ et
Sn ≤ 2( n + 1−1)+1− √ ≤2 n + 1 − 12 . 2  2x π 1
n+1 ∀x ∈ [0; 1[, f ′ (x) = tan πx 2
+ ×   =
Au final, nous obtenons bien l’encadrement : π π 2 2
2x
cos
√  √ 1 π
2 n + 1 − 1 ≤ Sn ≤ 2 n + 1 − . 2 πx
 x
2 tan 2 +  .
π 2x
(Q 3) Les deux encadrements sont des expressions équi- cos2
√ π
valentes à 2 n. Intuitivement, Sn devrait épouser x
le même comportement. Justifions alors ce point ri- Puisque x ∈ [0; 1[, nous avons :   > 0.
2x
goureusement : En divisant l’encadrement précédent cos2
√ π
par 2 n, nous obtenons l’encadrement : Nous avons également :
r r h πh  πx 
1 1 Sn 1 1 πx
1+ − √ ≤ √ ≤ 1 + − √ . Or, ∈ 0; ⇒ tan > 0. Par somme d’ex-
n 2 n 2 n n 2 n 2 2 2
r pressions positives, nous en déduisons :
1 1
lim 1 + − √ = 1 et ∀x ∈ [0; 1[, f ′ (x) > 0. Ainsi, f est strictement crois-
n→+∞ n 2 n
r sante et continue donc induit une bijection de [0; 1[
1 1 vers f ([0; 1[) = [f (0); lim f (x)[= [0; +∞[. Or
lim 1 + − √ = 1, donc par encadrement, x→1−
n→+∞ n 2 n
1 1
Sn √ ∈ [0; +∞[ donc l’équation : f (x) = admet
lim √ = 1 ⇔ Sn ∼ 2 n. n n
n→+∞ 2 n une unique solution x ∈ [0; 1[ que l’on note xn .
1 1
2. Nous avons : f (xn ) = et f (xn+1 ) = donc :
Correction de l’exercice 5 : n n+1
f (xn+1 ) < f (xn ) ⇔ xn+1 < xn car f est stricte-
√ ment croissante. On en déduit que (xn ) est stricte-
√ 
On doit donc chercher un équivalent de n + 1− n . ment décroissante.
n≥0
√ √ √ p  (xn ) est décroissante et minorée par 0 donc converge
On remarque que n + 1 − n = n × 1 + /n − 1 . 1
vers un réel ℓ. En passant l’égalité f (xn ) = à la
Par propriété, n
p 1 limite et par continuité de f en ℓ ∈ [0; 1[, on en
1 + 1/n − 1 ∼
2n déduit : f (ℓ) = 0 ⇔ ℓ = 0.
Par produit, 2xn  πx 
n
3. Puisque lim xn = 0, nous avons : tan ∼
√ √
n→+∞ π 2
√ 1 √ 1 √ 2xn πxn
n+1− n ∼ √ ⇔ n + 1 − n = √ + o(1/ n) × ∼ x2n (par produit d’équivalents). Or :
2 n 2 n π 2
2xn  πxn  1 1
√ √ 1 √ tan = , donc : x2n ∼ . Par passage à
⇔ n+1= n + √ + o(1/ n) π 2 n n
2 n √ 1
la puissance, xn = x2n ∼ √ .
On obtient ainsi α = 1/2 et a = 1/2. On observe ce résul- n
tat :
Correction de l’exercice 7 :

(Q 1) La fonction d’expression f (x) = x3 − 3x + 2 a pour


dérivée : f ′ (x) = 3(x2 − 1), ce qui prouve que f est
strictement décroissante sur ]0; 1[. Étant par ailleurs
continue (car dérivable par exemple) sur cet inter-
valle, elle induit une bijection de ]0; 1[ vers ]f (1); f (0)[=
]0; 2[. Il ne nous reste plus qu’à constater que ∀n ∈
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI

   
1 1 1 1
N∗ , ∈]0; 2[ pour assurer l’existence et l’unicité de (a) f (x) = x ln 1 + ∼ 1 car ln 1 + ∼ puisque
n x x x
l’antécédent xn sur ]0; 1[ associé à f . D’où : 1
lim = 0.
3 1 x→+∞ x
x − 3x + 2 = admet un unique antécédent xn ∈]0; 1[. √
n (b) Après factorisation par x nous obtenons l’équivalent
√ √ 1
(Q 2) L’idée est de comparer les images de xn et xn+1 par classique : x + 1 − x ∼ √ . Pour ce qui est du
1 1 2 x
f . En effet : f (xn+1 ) = et f (xn ) = par dé- dénominateur, nous constatons que :
n+1 n  x   x 
1 1 e − 1 e −1
finition. Or ≤ . Par conséquent : f (xn+1 ) ≤ lim ln = 1. Nous écrivons alors : ln =
n+1 n x→+∞ ex + 1 ex + 1
f (xn ) ⇔ xn+1 ≥ xn , la fonction f étant strictement  
ex − 1

ex − 1 2
décroissante sur ]0; 1[. Cela prouve donc que (xn ) ln 1 + x
−1 ∼ x −1 ∼ − x ∼
e +1 e +1 e +1
est croissante. Étant de plus majorée par 1, on en 2
déduit qu’elle converge vers un réel ℓ. Par ailleurs : − x (1 = o+∞ (ex ) donc : ex +1 ∼ ex .) Finalement, par
e
∀n ∈ N, 0 < xn < 1, donc par passage à la li- ex ex
quotient : f (x) ∼+∞ − √ . Puisque : lim − √ =
mite, 0 ≤ ℓ ≤ 1. Un passage à la limite de la rela- 4 x x→+∞ 4 x
1 −∞ par croissances comparées, nous en déduisons :
tion : x3n − 3xn + 2 = fournit par ailleurs la re-
n lim f (x) = −∞.
x→+∞
lation : ℓ3 − 3ℓ + 2 = 0. ℓ est donc finalement un
(c) Puisque lim e− x = 0, nous avons : Arctan(e−x ) ∼
zéro de x3 − 3x + 2 sur [0; 1]. La factorisation de x→+∞
cette expression (1 est racine évidente), par exemple x3
3 e . Par produit : f (x) ∼+∞ x . Par croissances com-
−x
par division euclidienne, est : x − 3x + 2 = (x − e
1)(x2 + x − 2) = (x − 1)2 (x + 2). L’unique zéro sur x3
parées : lim x = 0 donc : lim f (x) = 0.
[0; 1] étant 1, on en déduit que (xn ) converge vers x→+∞ e x→+∞

1. 1 1 1 − cos(x) x2 /2
(d) f (x) = − = ∼0 ∼0
(Q 3) Posons : xn = 1 + vn . Alors : (vn ) converge vers sin(x) tan(x) sin(x) x
3 x
0 par opérations élémentaires. De plus : xn = 1 + . lim x/2 = 0 donc lim f (x) = 0.
3vn + 3vn2 + vn3 . On en déduit : 2 x→0 x→0

1 3 2 −2x3 + 3x2 − 1
x3n − 3xn + 2 = 3vn2 + vn3 . Ainsi : 3vn2 (1 + 13 vn ) = . (e) f (x) = 3 − 2 = . En po-
n x −1 x −1 (x3 − 1)(x2 − 1)
Puisque lim 1, nous en déduisons : 1 + 13 vn ∼ sant x = 1 + h avec h proche de 0 pour x proche de 1,
1+ 2 v →=
3 n le numérateur devient : −3h2 − 2h3 ∼0 −3h2 . Ainsi,
1 1 −2x3 + 3x2 − 1 ∼1 −3(x − 1)2 . Le même changement
1. Ainsi, ∼ 3vn2 par produit. Par quotient : vn2 ∼ .
n 3n de variable au dénominateur donne : ((1+u)3 −1)((1+
√ 2
Enfin, vn étant négative, vn = −vn , donc en pas- u)2 − 1) ∼0 6u2 . Ainsi : (x3 − 1)(x2 − 1) ∼1 (x − 1)2 .
sant à la racine l’équivalent précédent, nous en dé- 1 1
Par quotient : f (x) ∼1 − donc lim f (x) = − .
1 2 x→0 2
duisons : vn ∼ − √ . xx − 1 ex ln(x) − 1
3n (f) f (x) = = . Or ex ln(x) −1 ∼1 x ln(x)
  x−1 x−1
1 1 1 1 car lim x ln(x) = 0. De plus lim x = 1 donc x ∼1 1.
(Q 4) vn ∼ − √ ⇔ xn − 1 = − √ +o √ . En x→1 x→1
3n    3 n  3n Enfin, ln(x) = ln(1 + (x − 1)) ∼1 x − 1 ce qui donne
1 1 au final : f (x) ∼1 1 et donc lim f (x) = 1.
remarquant que o √ = √ , car o(λun ) = x→1
3n n
o(un ) quelque soit λ ∈ R∗ , et en faisant passer le 1 (g) En posant x = 4+up et en factorisant, nous aboutissons
de l’autre côté, nous obtenons le développement : 1 + u9 − 1 u
1
à l’expression : −3 √ ∼ 6
0 u ∼0 . Donc :
  1 − 1 − u 3
b 1 1 2
xn = a + √ + o √ avec a = 1 et b = − √ . 1 1
n n 3 f (x) ∼1 et par conséquent : lim f (x) = .
3 x→1 3
(h) De même, avec x = 2 + u nous aboutissons à :
p
Correction de l’exercice 8 : 1 + u4 − 1
2 ∼0 12 . Ainsi, f (x) ∼1 21 et lim f (x) =
ln(1 + u/2) x→1
1
un
1. eun ∼ evn ⇔ eevn → 1 ⇔ eun −vn → 1 ⇔ lim un − vn = .
n→+∞ 2
0. π
(i) On pose, x = + u et on utilise :
4
2. Si un ∼ vn , a-t-on eun ∼ evn ? Cette assertion est
tan(a) + tan(b) π
fausse. Prenons pour tout entier n ≥ 0, un = n + 1 tan(a + b) = avec a = , b = u.
eun 1 − tan(a) tan(b) 4
et vn = n. Alors un ∼ vn mais evn = e est le terme L’expression devient alors :
général d’une suite ne convergeant pas vers 1.
−2 tan(u) −2 tan(u)
= .
(1 − tan(u)) cos(π/2 + 2u) (1 − tan(u)) × − sin(2u)
En remarquant que 1 − tan(u) ∼1 1 puisque :
Correction de l’exercice 10 : lim 1 − tan(u) = 1 et en procédant par opérations
u→0
usuelles sur les équivalents usuels, nous obtenons :
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI

f (x) ∼1 1 ce qui donne : lim f (x) = 1. donc lim f (x) = 0. Par composition des limites,
x→1 x→0
π lim =1.
(j) On pose : x = + u. Alors le numérateur devient : √
3 x→(1+ x)1/x
π √ u2
1 − 2 cos + u = 1 − cos(u) − 3 sin u = + (b) (1 + x)ln(x) = ef (x) , avec f (x) = ln(x) ln(1 + x) ∼0
√3 √ 2
o0 (u2 ) − 3(u + o0 (u)) = − 3u + o0 (u) car u2 = x ln(x). Par croissances comparées, lim f (x) = 0. Par
x→0
o0 (u) et par opérations usuelles
 π surla relation de né- √
√ composition des limites, lim (1 + x)1/x = 1.
gligeabilité. Ainsi : 1 − 2 cos + u ∼0 − 3u donc : x→0
√  3π 
1 − 2 cos(x) ∼π/3 − 3 x − . En factorisant par 3 ln(cos(x))
3 (c) cos(x)1/x = ef (x) , avec f (x) = . Or ln(cos(x)) ∼0
√ x3
3 x2 1
−3 le dénominateur, on obtient : f (x) ∼π/3 et par − (exercice 10 (d) par exemple), donc f (x) ∼0 − .
√ 3 2 2x
3 Nous avons donc lim f (x) = −∞ et lim f (x) =
conséquent : lim f (x) = . x→0+ x→0+
π 3
x→ +∞, donc par composition des limites,
3
√ 3 3
π − 2 sin(u) lim cos(x)1/x = 0 et lim cos(x)1/x = +∞.
(k) On pose : x = +u, ce qui donne : . x→0+ x→0−
3 1 − cos(u) − sin(u)  x  
2
Or 1 − cos(u) − sin(u) =
u
+ o0 (u2 ) − u − o0 (u) = (d) x+1
x−1
= ef (x) , avec f (x) = x ln x−1
x+1
. Or :
2      
−u + oO (u) car u2 = o0 (u) et par opérations usuelles x+1 2
x+1
ln x−1 = ln 1 + − 1 = ln 1 + .
sur la relation de négligeabilité. Par √ conséquent : 1 − x−1  x−1 
− 2 sin(u) 2 2
cos(u)−sin(u) ∼0 −u et donc : ∼0 Puisque lim = 0, on en déduit : ln 1 + ∼+∞
x→+∞ x − 1 x−1
√ 1 − cos(u) − sin(u)
√ 2 2x
2. On en déduit : f (x) ∼π/4 2 ce qui prouve que : . Ainsi, par produit, f (x) ∼+∞ ∼+∞ 2
√ x−1 x−1
lim f (x) = 2. (équivalents d’expressions polynômiales en l’infini).
x→π/4
Nous en déduisons : lim f (x) = 2 donc :
(l) On pose x = π4 + u et on utilise cos(a + b) et sin(a + b), x→+∞

ce qui donne : x+1


 x
√ lim = e2 par composition des limites.
 − 2 sin(u) u2 x→+∞x−1
f π4 + u = . Or, 1 − cos(u) ∼
1 − cos(u) − sin(u) 2  2 x
u2 u2 (e) xx2+3x+1 = ef (x) , avec :
donc 1 − cos(u) = + o( ). De plus : − sin(u) = −x+1
2 2  2  
x2 +3x+1
  
−u + o(u). Donc : 1 − cos(u) − sin(u) = −u + o(u) + f (x) = ln xx2+3x+1
−x+1
= ln 1 + 2
x −x+1
− 1 = ln 1 + 2
3x
x −x+1
.
u2 u2 3x
+ o( ) = −u + o(u) = −u + o(−u). Ceci prouve Or, lim = 0, donc :
|2 {z 2 } x→+∞ x2 − x + 1
3x
=o(u)
√ f (x) ∼+∞ x 2 ∼+∞ 3. Ainsi, lim f (x) = 3
donc x − x+1
√ que : 1−cos(u)−sin(u) Puisque : − 2 sin(u) ∼0 x→+∞
∼0 −u.√  x
π 2
− 2u, par quotient : f 4 + u ∼0 2 x + 3x + 1
donc : lim = e3 par composition
√ √ x→+∞ x2 − x + 1
Au final, f (x) ∼ π4 2, donc : limπ f (x) = 2.
x→ 4 des limites.
 x ln(x)  
ln(x + 1)
(f) ln(1+x)
ln(x)
= e f (x)
avec f (x) = x ln(x) ln .
ln(x)
Correction de l’exercice 12 :  
1
Or : ln(x + 1) = ln(x(1 + 1/x)) = ln(x) + ln 1 + ,
x
Puisque f est dérivable en a, on a par définition,  
1
 
ln 1 +
f (x) − f (a)
 x 
→x→a f ′ (a) donc : f (x) = x ln(x) ln  1 +
. Or, par
x−a ln(x) 
 
Or f ′ (a) 6= 0 donc 1
ln 1 +
f (x) − f (a) x
→x→a 1 opérations usuelles, lim = 0 donc : f (x) ∼+∞

(x − a)f (a)   x→+∞ ln(x)
1
x ln(x)x ln 1 + ∼+∞ 1. Ainsi, lim f (x) = 1
et x x→+∞
f (x) − f (a) ∼a (x − a)f ′ (a)  x ln(x)
ln(x + 1)
donc : lim = e par composition
x→+∞ ln(x)
Correction de l’exercice 16 : des limites.

√ Correction de l’exercice 17 :
√ ln(1 + x)
(a) (1 + x)1/x = ef (x) , avec f (x) = . Par
x √
opérations usuelles sur les équivalents, f (x) ∼0 x,
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI


ln(1+x)−sin x 2 2 2 (b) 1− 1 − h2 ∼h→0 h2 /2 par équivalents usuels.
(Q 1) x = x−x /2+o(xx)−(x+o(x )) ln(1+h)−h h2 /2
x→0
2 2
Par quotient, √ ∼h→0 h2 /2
∼h→0 1. Ainsi,
1− 1−h2
= −x +o(x
x→0
x
)
= − x/2 + o(x). Par conséquent, la
x→0 1 − x + ln x
lim √ = −1.
limite en 0 est égale à 0. x→1 1 − 2x − x2
1/x
 
sin2 (x)−x2
(Q 6) lim ln(1 + e−x ) ;
(Q 2) 1
x2
− 1
sin2 (x)
= x2 sin2 (x)
. x→+∞

 Le numérateur est légèrement pénible puisque On passe à la forme exponentielle avant de


c’est une différence. On utilise les développements commencer.
3
limités : sin2 (x) − x2 = (x − x6 + o(x3 ))2 − 1/x  ln(ln(1 + e−x )) 
x2
x→0
ln(1 + e−x ) = exp .
x2 = x2 (1 − 6
+ o(x2 ))2 − x2 x
x→0
ln(ln(1+e−x ))
On étudie la limite de cette quantité : x
.
2x2 x4
= x2(1−
x→0 6
+o(x2 ))−x2 = = − +o(x4 )
x→0 3 On sait que e−x →x→+∞ 0. Ainsi,
4 ln(1 + e−x ) = e−x + o(e−x ). Par conséquent,
Ainsi, sin2 (x) − x2 ∼x→0 − x3 . x→+∞

 Le dénominateur : x2 sin2 (x) ∼x→0 x4 . ln(ln(1+e−x )) = ln(e−x +o(e−x )) = ln(e−x [1+


x→+∞ x→+∞

Par quotient, o(1)]) = − x + ln(1 + o(1)) = − x + o(1).


x→+∞ x→+∞

Finalement, ln(ln(1+e ))
  −x
1 1 −1 x
∼x→+∞ −x x
∼x→+∞ −1.
− ∼x→0 Puisque la fonction exp est continue sur R, on sait
x2 sin2 (x) 3
que
et ainsi la limite en 0 est égale ) −1/3.
 ln(ln(1 + e−x )) 
sin(x−sin x)
(Q 3) √ ; exp →x→+∞ exp(−1) .
1+x3 −1 x
√ 1 3 x2
 Le dénominateur : 1 + x3 − 1 ∼x→0 2
x . (Q 7) lim 2 ;
x→0 cos 2x − e−2x
 Le numérateur ? On a une composition à traiter. Utilisons les développements limités usuels afin d’ob-
• x − sin x = x3 /6 + o(x3 ). tenir un équivalent du dénominateur.
x→0 h 2
i h
2 (2x)4
cos 2x − e−2x = 1 − (2x) + + o(x 4
) − 1−
• De plus, sin(X) = X − X 3 /6 + o(X 3 ).
X→0
x→0 i
2 4!

2x2 + (−2x2 )2 /2 + o(x4 )


Ainsi, sin(x−sin(x)) = = x3 /6+o(x3 ) et sin(x−
x→0
sin(x)) ∼x→0 x3 /6. −4x4
= + o(x4 )
x→0 3
Par quotient,
Par quotient,
sin(x − sin x) x3 /6 1
√ ∼x→0 3 ∼x→0
1 + x3 − 1 x /2 3 x2 x4 −3
2 ∼x→0 ∼x→0
cos 2x − e −2x −4x4 4
Ainsi la limite en 0 est égale ) 1/3.
3
x(ex + 1) − 2(ex − 1)
(Q 4) lim ; 2 sin x − 1
x→0 x3  (Q 8) limπ ;
x→ 6 1 − 2 cos (2x)
x(ex + 1) − 2(ex − 1) = x 1 + x + x2 /2 + o(x2 ) +
  x→0 On fait le changement de variables h = x − π/6.
3
1 −2 1+x+x2 /2+x3 /6+o(x3 )−1) = x6 +o(x3 )
x→0 2 sin x − 1 2 sin(h + π/6) − 1
Par quotient, =
1 − 2 cos (2x) 1 − 2 cos(2h + π/3)
√ 
x(ex + 1) − 2(ex − 1) x3 /6 1  2 sin(h+π/6)−1 = 2 23 sin(h)+ 21 cos(h) −1 =
∼ x→0 ∼x→0
x3 x3 6 √ √
3 sin(h) + cos(h) − 1 = 3h + o(h)
Ainsi la limite en 0 est égale à 1/6. h→0

(Q 5) On utilise le changement de variable x − 1 = h.  1−2 cos(2h+π/3) = 1−2[ 12 cos(2h)− 23 sin(2h)] =
√ √
1−cos(2h)+ 3 sin(2h) = 1−[1+o(h)]+ 3h+
1 − x + ln x ln(1 + h) − h √ h→0
√ = √ o(h) = 3h + o(h).
1 − 2x − x2 1 − 1 − h2
(a) ln(1 + h) = h − h2 /2 + o(h2 ) ⇒ ln(1 + h) −
h→0
2
h ∼h→0 h /2.
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI

Par quotient,  f (x) = Arctan(1 + x) − Arctan(1 − x). Pour-


√ quoi pas utiliser la formule de Taylor Young pour
2 sin(h + π/6) − 1 3h conclure ! Cette fonction f est de classe C ∞ sur
∼h→0 √ ∼h→0 1
1 − 2 cos(2h + π/3) 3h R en tant que différence de fonctions qui le sont.
On a f (0) = 0 et
et finalement
2 sin x − 1 1 1
lim = 1. f ′ (x) = + ⇒ f ′ (0) = 1
x→ π 1 − 2 cos (2x) 1 + (1 + x)2 1 + (1 − x)2
6

Par la formule de Taylor Young,


tan x − Arcsinx
(Q 9) lim ;
x→0 sin x − Arctanx f (x) = x + o(x).
x→0
 On peut retrouver rapidement le développement
limité de Arcsin en 0. La dérivée de cette dernière Finalement,
est x 7→ (1 − x2 )−1/2 . Or 1+x
ln 2x
(1 − x2 )−1/2 = 1 + (−1/2) × (−x2 )/1! + o(x2 ) 1−x
∼x→0 ∼x→0 2.
x→0 Arctan(1 + x) − Arctan(1 − x) x
x2
= 1+ 2
+ o(x2 ).
x→0
Correction de l’exercice 18 :
De plus x 7→ (1 − x2 )−1/2 est continue sur ] −
1; 1[. Par la propriété d’intégration des dévelop-
1. L’ensemble de définition de f est R∗ .
pements limités, on obtient
2. On utilise un développement limité. ex
= 1+x+
3
x x→0
Arcsin(x) = x + + o(x3 ) x2 /2+o(x2 ) ⇒ f (x) = x+x /2+o(x ) 2 2

x→0 6
x→0
x = 1+x/2+
x→0
Ainsi, o(x). Par conséquent, lim0 f = 1. On a donc :
 
3 f admet une limite finie en 0 ,
tan(x) − Arcsin(x) = x + x6 + o(x3 ) − x +
 x→0 f est continue sur R∗ en tant que
x3 3
+ o(x3 ) = − x6 + o(x3 ). produit de fonctions qui le sont.
3
x→0
 Par propriété, f est prolongeable par continuité en
x3 x3
 sin x − Arctanx = x − 6
+ o(x3 ) − x − 3
+ 0 et on pose :
 x→0
3 
o(x3 ) = x6 + o(x3 ). f (x) si x 6= 0
x→0 f :x→
1 si x = 0
Par quotient,
Cette fonction f est donc continue sur R.
tan x − Arcsinx −x3 /6 3.  La fonction f est de classe C 1 sur R∗ car produit
∼x→0 3 ∼x→0 1
sin x − Arctanx x /6 de fonctions qui le sont.
√ √  La fonction f admet un DL1(0) donc par pro-
x− 3 x
(Q 10) lim ; priété, elle est dérivable en 0 et f ′ (0) = 1/2.
x→1 ln x
Toujours le même changement de variables : x −1 = Cherchons à montrer que f ′ est continue en 0.
h. Pour cela, on doit montrer qu’elle admet une li-
mite en 0 et on utilise notre nouvel outil, les dé-
√ √ veloppements limités !
x− 3 x (1 + h)1/2 − (1 + h)1/3
=
ln x ln(1 + h) xex − [ex − 1]
 ∀x ∈ R∗ , f ′ (x) =
 (1 + h)1/2 − (1 + h)1/3 = 1 + h
+ o(h) − 1 + x2
2
 h→0
h
+ o(h) h
+ o(h). xex − [ex − 1] = (x − 1)(1 + x + x2/2 + o(x2 )) +
3 = 6
h→0
x→0
1 (−1 + 1) + (1 − 1)x + (−1/2 + 1)x2 +
Par quotient, =
x→0
1
(1 + h)1/2 − (1 + h)1/3 h/6 1 o(x2 ) = x2 + o(x2)
∼h→0 ∼h→0 x→0 2
ln(1 + h) h 6 Ainsi,
√ √ 1
x− 3 x f ′ (x) = + o(1)
Ainsi, lim = 1/6. x→0 2
x→1 ln x
1+x Finalement, lim0 f ′ = 1/2. La fonction f ′ admet
ln 1−x
(Q 11) lim . donc une limite finie en 0 et elle est donc conti-
x→0 Arctan(1 + x) − Arctan(1 − x)
nue en 0. On a montré que f est de classe C 1 en
 On remarque que 0.
1+x
ln 1−x = ln(1+x)−ln(1−x) = x− x2 +o(x2 )−
2 Finalement, f est de classe C 1 sur R.
  x→0
2
− x − x2 + o(x2 ) = = 2x + o(x2 ) Correction de l’exercice 20 :
x→0
Indications et solutions du TD 22 Mathématiques PTSI

 
(Q 1) f (x) n’est pas défini si et seulement si cos(2x) = (a) f (x) = 1 + x ln(x)
1 1
+ o+∞ x ln(x) . L’asymptote oblique
1 ⇔ 2x = 0[2π] ⇔ x = 0[π]. L’ensemble de défini- a donc pour équation y = 1 et la courbe représentative de
tion de f est Df = ∪k∈Z ]kπ; (k + 1)π[. f est au dessus de cette dernière au
 voisinage de +∞.
On a pour tout réel x : f (x + 2π) = f (x) en utilisant (c) f (x) = x + 3 + x1 + o+∞ 2x 5
. L’asymptote oblique a
la 2π périodicité de cos . Donc, f est également 2π donc pour équation y = x + 3 et la courbe représentative
périodique. de f est au dessus de cette dernière
 au voisinage de +∞.
(d) f (x) = x + 1 + x1 + o+∞ x1 . L’asymptote oblique a
(Q 2) On calcule la limite de f en 0. On a une FI. Donc donc pour équation y = x + 1 et la courbe représentative
pour la lever, on effectue un équivalent. Pour l’obte- de f est au dessus de cette dernière
 au voisinage de +∞.
2
nir ici, l’équivalent usuel en 0 de cos suffit. (e) f (x) = x + 3x + o+∞ x1 . L’asymptote oblique a donc
pour équation y = x et la courbe représentative de f est
x2 /2 1 au dessus de cette dernière au voisinage de +∞.
f (x) ∼x→0 ∼x→0 
(2x)2 /2 4 (f) f (x) = π2 x − 1 + 4xπ
+ o+∞ x1 . L’asymptote oblique
a donc pour équation y = x π2 x et la courbe représentative
Par propriété, lim0 f = 1/4. Cette fonction est conti- de f est au dessous de cette dernière au voisinage de +∞.
nue sur Df et admet une limite finie en 0. Par pro-
priété, elle est donc prolongeable par continuité en
0, et ce prolongement, noté encore f , vérifie f (0) =
1/4.
⋆ ⋆ ⋆
Maintenant, on calcule la limite en π. Ici, pas de FI !
⋆ ⋆
On a limx→π 1−cos(2x) = 0+ et limx→π (1−cos(x) =

2. Par quotient, limπ f = +∞. La limite est infini,
donc f n’admet pas de prolongement par continuité
en π.
(Q 3) On peut effectuer un DL1 (0) de ce prolongement.
(a) Le numérateur. On part de cos(x) =x→0 1 −
x2 x4 2
+ + o(x4 ). Donc, 1 − cos(x) =x→0 x2 −
24 24
x
24
+ o(x4 ).
[2x]2 [2x]4
(b) De même, cos(2x) = 1− + +ε(x)x4 ,
2 24
1
avec limx→0 ε(x) = 0. Donc, =
1 − cos(2x)
1 1 1
4 = × .
2x2 − 2x3 + x4 ε(x) 2x2 1 − x2 /3 + ε(x)x2
1
De plus, 1−X =X→0 1 + X + o(X). On prend
alors X = x2 /3 − ε(x)x2 et on obtient

1 1  x2 
=x→0 2
× 1+ + o(x2 ) .
1 − cos(2x) 2x 3

Finalement,
   
x2 x4 2
f (x) =x→0 2
− + o(x4 ) × 2x12 × 1 + x3 + o(x2 )
24
 2
  2

=x→0 1
2
× 12 − x24 + o(x2 ) × 1 + x3 + o(x2 )
 2
  2

=x→0 1
2
× 12 − x24 + o(x2 ) × 1 + x3 + o(x2 )
x2
=x→0 1
4
+ 8
+ o(x2 )

La fonction admet donc un DL2 (0) donc par tronca-


ture, un DL1 (0). Par propriété, f est donc dérivable
en 0 et f ′ (0) = 0. De plus, x 7→ f (x) − 1/4 est du
signe de x 7→ x2 /8 au voisinage de 0, donc positive.
Ainsi, Cf est au dessus de sa tangente en 0.

Correction de l’exercice 23 :


(a) f (x) = x − 32 − 9x
4
+ o+∞ x1 . L’asymptote oblique a
donc pour équation y = x − 3 et la courbe représentative
2

de f est en dessous de cette dernière au voisinage de +∞.

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