Sciences de la vie et de la terre ‫الثانوية اإلعدادية األاما‬

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Exercice 3

Les chercheurs pensent que l'aire sensorielle - chez les personnes qui ont perdu un de leurs
organes - associée à l'organe perdu ne reçoit aucun influx nerveux sensoriel, et que l'aire sensorielle
adjacente au niveau du cortex cérébral s'étend et s'agrandit au détriment de l'aire abandonnée.
Exemple : La perte du bras fait étendre et agrandir l’aire sensorielle du visage au détriment de l’aire du
bras amputé (l’aire abandonnée).

Pour confirmer cette hypothèse, l'expérience suivante a été exécutée sur un singe : les chercheurs
ont mesuré la superficie des aires sensorielles des doigts avant et 63 jours après l'amputation du 3ème
doigt (médius).
Le tableau suivant résume les résultats obtenus.
Les doigts 1 2 3 4 5
Avant l’amputation 0,71 1,02 1,26 0,99 0,55
Superficie des aires sensorielles en mm2
63 jours après l’amputation 0,74 1,84 0 1,63 0,46
1- Déterminez l'hypothèse que les chercheurs veulent tester.
L’élargissement des aires adjacentes au détriment des aires abandonnées.

2- Que déduisez-vous concernant la différence observée dans la superficie des aires sensorielles des
doigts avant l'amputation ?
On déduit que le doigt 3 est le plus utilisé par le singe.

3- En vous appuyant sur les résultats du tableau, quels sont les doigts dont les aires sensorielles se
sont clairement élargies ?
Les deux doigts 2 et 4.

4- Sachant que les aires des deux doigts 2 et 4 sont adjacentes à l'aire du doigt amputé, expliquez
comment les données de cette expérience confirment l'hypothèse des chercheurs.
L'élargissement des aires des doigts 2 et 4 au détriment de l'aire du doigt 3 amputé, indique que les
aires sensorielles adjacentes s'étendent en fait au détriment des aires abandonnées.

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Exercice 1
Muscle du mollet
Chez un athlète, on a effectué une analyse du sang
au repos en activité
entrant et du sang sortant de muscle du mollet.
Le tableau ci-contre représente les résultats obtenus. O2 consommé 8,4 ml 115 ml

1- Comparez les résultats obtenus. CO2 rejeté 7,9 ml 108 ml

Glucose utilisé 15,5 ml 190 ml

En cas d'activité, le muscle du mollet consomme une grande quantité de glucose, un volume
important d’O2 et rejette un volume important de CO2 contrairement à l’état de repos.

2- Interprétez les résultats obtenus.

Lors d'un effort musculaire, le muscle du mollet a besoin d'énergie, il oxyde donc une grande
quantité de glucose afin d'en extraire l'énergie nécessaire à son activité, ce qui entraîne la libération
d'un volume important de CO2.

3- L’activité musculaire exige l’intervention des fonctions de nutrition et le système nerveux. Expliquez
comment.
L’activité musculaire nécessite un influx nerveux moteur provenant des centres nerveux moteurs
(aire motrice et la moelle épinière). Une fois que cet influx atteint les fibres musculaires, celles-ci
répondent par contraction en exploitant une énergie issue de l'oxydation du glucose.

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Exercice 3

Pour attraper un léopard s'échappant d'un zoo, le gardien du zoo a utilisé une flèche qui a été

trempée dans l'atropine pendant un certain temps. Il a frappé la jambe de l'animal, de sorte qu'il n'était

plus capable de bouger.

1- Formulez le problème scientifique qui peut être posé.

Comment l'atropine a-t-elle causé la paralysie du léopard ?

2- Proposez deux hypothèses expliquant le problème posé.

 L'atropine peut avoir un effet négatif sur les muscles.

 L'atropine peut affecter les fibres, bloquant le passage de l'influx nerveux.

Pour comprendre comment l'atropine provoque la paralysie du léopard, on vous propose le

protocole expérimental représenté dans le document 1, puis les expériences explicatives présentées
dans le tableau ci-dessous.
Expérience Résultat
On trempe le nerf seul dans un liquide Contraction
1 physiologique contenant de l'atropine, puis on musculaire
l'excite.
Excitation Absence de
On trempe le nerf et le muscle dans du nerf contraction
2 un liquide physiologique contenant de
Excitation Contraction
l'atropine.
du muscle musculaire

3- Comment expliquez-vous le résultat de l’expérience 1 ?

L'atropine n'affecte pas le nerf et ne bloque pas la transmission de l'influx nerveux.
4- Que concluez-vous des résultats de l'expérience 2 ?
La contraction musculaire dans l’expérience 2 indique que l'atropine affecte au niveau de la plaque
motrice (synapse), où elle empêche le passage de l'influx nerveux du nerf vers le muscle.

Exercice 4

Le document ci-dessous montre le mécanisme de la transmission de l’influx neveux de la

terminaison d’un neurone moteur vers la fibre musculaire.
Convertissez les données du document en un texte scientifique cohérent en utilisant les termes
scientifiques indiqués.

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L'arrivée de l'influx nerveux au bouton terminal relié à la fibre musculaire entraîne la libération d'un
médiateur chimique (acétylcholine) dans la fente synaptique. Lorsque ce médiateur est reçu par des
récepteurs spécifiques situés sur la membrane externe de la fibre musculaire, cette dernière répond
par contraction.

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Exercice 1

Le tétanos est une maladie très grave qui est

caractérisée par des contractions musculaires
douloureuses, et d’une rigidité des muscles qui
ne peuvent plus être contrôlés. Généralement, le
malade meurt par asphyxie ou par arrêt
cardiaque.
Le tétanos est provoqué par une bactérie
présente dans la terre sous forme de spores
extrêmement résistantes. Ces spores pénètrent
dans l’organisme via une plaie infectée causée
par des objets souillés et rouillés. Depuis cette
plaie, elles germent et se transforment en bacilles
actifs et s’y installent sans passer dans le sang.
Pour savoir comment le bacille tétanique
infecte l’organisme, des expériences ont été
réalisées, et qui sont présentées dans le tableau
ci-contre.
1- Expliquez pourquoi les bacilles tétaniques restent installés dans la plaie et ne se propagent pas
dans le sang ?
Les bacilles tétaniques sont des bactéries anaérobies strictes, ce qui explique qu'ils ne se propagent
pas dans le sang.
2- Comment expliquez-vous la mort de la souris 2 ?
La mort de la souris 2 s'explique par le fait que le filtrat contenait de la toxine tétanique.
3- Rédigez un résumé dans lequel vous précisez où réside la gravité de ce type de bactérie.
La gravité de cette bactérie réside dans sa capacité à vivre dans le sol sous forme de spores
résistantes aux conditions difficiles. De plus, il se transforme en bactérie active, à l'intérieur du corps,
capable de sécréter une toxine qui provoque des contractions musculaires très graves.

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Exercice 3

Pour connaître le rôle et les limites des antibiotiques dans la lutte contre les micro-organismes, on

vous propose d'exploiter les données des documents suivants :

Le document 1 représente un exemple d’antibiogramme qui est utilisé pour tester l'activité d'un

antibiotique contre une bactérie donnée, tandis que le tableau résume les résultats de l'effet des

antibiotiques utilisés lors de l'infection par certains micro-organismes.

Maladie Effet d’antibiotique

Pharyngite virale Sans effet
Pharyngite bactérienne guérison
Amygdalite virale Sans effet
Amygdalite bactérienne guérison

Sachant que le principe d’antibiogramme consiste à placer la culture de bactéries dans une boite de

pétri en présence de pastilles imbibées d’antibiotiques à tester.

1- Déterminez, en justifiant votre réponse, l'antibiotique le plus efficace.

L'antibiotique 1 est le plus efficace car il a la plus grande zone d’inhibition.

2- Que déduisez-vous de l’analyse du tableau ?

Les antibiotiques n'ont aucun effet sur les virus.

3- En vous appuyant sur ce qui précède et vos connaissances, expliquez le rôle et les limites de

l'utilisation des antibiotiques.

Les antibiotiques ont la capacité d’empêcher la multiplication de certaines bactéries, mais ils sont

inefficaces contre les virus.

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Exercice 1

Au laboratoire, un cheval a reçu

deux injections espacées
d’anatoxine diphtérique.
La courbe ci-contre présente le
suivi de la quantité des anticorps
antidiphtérique dans le plasma de
ce cheval en fonction du temps.
1- Décrivez l’évolution de la
concentration des anticorps
antidiphtériques en fonction du
temps.

Les anticorps antidiphtériques n’apparaissent qu’après 3 jours de l’injection 1. Leur quantité

augmente progressivement jusqu’à 0,05 μl/ml, puis commence à diminuer régulièrement. Mais, après
l’injection 2, la quantité des anticorps augmente immédiatement et atteint une valeur 0,6 μl/ml, puis
diminue lentement.

Un mois après la deuxième injection, le cheval a reçu une dose de toxine diphtérique. L’animal n'a
présenté aucun symptôme de la maladie et est resté en bonne santé.

2- Comment expliquez-vous cette observation ?

Après les deux doses de l’anatoxine diphtérique, le système immunitaire du cheval a acquis une
immunité contre la toxine diphtérique, ce qui explique l'absence de symptômes de la maladie.

3- Précisez la propriété immunitaire mise en évidence.

Il s’agit de la mémoire immunitaire.

Deux mois après la deuxième injection, le cheval a reçu une injection par une dose très élevée de la
toxine tétanique, ce qui a entraîné l’apparition des symptômes du tétanos, et donc la mort de l’animal.
4- Comment expliquez-vous la mort de l’animal ?
Le cheval est mort parce qu'il était vacciné contre la diphtérie et non contre le tétanos.

5- Précisez la propriété immunitaire mise en évidence.

Il s’agit de la spécificité.

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Exercice 2

Un lot de souris a subi une irradiation aux rayons X, puis une greffe de la moelle osseuse. Les
expériences et leurs résultats sont indiqués sur le tableau ci-dessous.

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3

Expérience Irradiation + greffe de la
Absence d’irradiation Irradiation
moelle osseuse
Présence des lymphocytes Absence des lymphocytes Présence des lymphocytes
Résultat B et T B et T B et T

1- Comment nomme-t-on le groupe 1, et à quoi sert-il ?

Le groupe 1 est nommé groupe témoin dont le but est de comparer les résultats.

Dans le domaine médical, les rayons X sont utilisés pour détruire les cellules cancéreuses qui sont
caractérisées par leur multiplication rapide et anarchique. Cependant, les malades qui reçoivent ce
traitement (radiothérapie) sont menacés d’une infection microbienne.

2- En se basant sur le résultat du groupe 2, expliquez pourquoi ces malades sont menacés d’une
infection microbienne.
Les patients traités par radiothérapie risquent de développer une infection bactérienne car la
radiothérapie détruit les lymphocytes B et T, ce qui affaiblit leur système immunitaire.

Dans le cas d’une forte radiothérapie, les spécialistes prélèvent une quantité de la moelle osseuse
du patient avant le traitement. Et après ce dernier, ils greffent à nouveau cette moelle au même patient.

3- En se basant sur le résultat du groupe 3, expliquez le but de cette opération.

Le but de cette opération est de reproduire les lymphocytes B et T, car la moelle osseuse est le lieu
de production des cellules immunitaires.

Exercice 3

La listériose est une infection causée par la bactérie Listeria monocytogenes. Cette bactérie se
retrouve un peu partout : dans les aliments pour animaux, les matières fécales tant animales
qu'humaines, les plantes et le sol. La listériose survient après la consommation d'aliments contenant
les bactéries qui en sont responsables. Les nourrissons, les personnes de plus de 60 ans et les
personnes dont le système immunitaire est déficient sont plus susceptibles d'être touchées par cette
bactérie. Cette maladie déclenche des symptômes suivants : des crampes, de la diarrhée, des
vomissements, de la nausée, une fièvre persistante et des symptômes semblables à ceux de la grippe.

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1- Comment expliquez-vous la prévalence de cette maladie principalement chez les personnes âgées
et les nourrissons ?
Les nourrissons, les personnes âgées sont les plus touchées par cette maladie, car leur système
immunitaire est affaibli.
2- Quelles précautions faut-il prendre en considération pour éviter une infection par ce germe ?
 Prenez l’habitude de la propreté.
 Séparez les aliments crus des aliments cuits.
 Faites bien cuire les aliments.
 Maintenez les aliments à bonne température.
 Utilisez de l’eau et des produits sûrs.
Pour comprendre comment le système immunitaire réagit contre cette bactérie dans le cas d’une
contamination, on vous propose les expériences ci-dessous :

3- Comparer l'évolution de la quantité de Listeria dans la rate de la souris A à celle de la souris B.

La quantité de Listeria dans la rate de la souris B augmente progressivement en fonction des jours
malgré l’injection du sérum. En revanche, on constate une diminution régulière de la quantité de
Listeria dans la rate de la souris C après l’injection des lymphocytes T.

4- Que déduisez-vous du résultat de la souris B.

On déduit que le sérum de la souris A ne contient pas des anticorps anti Listeria.

5- Déduisez le type d'immunité mis en jeu pour éliminer la bactérie Listeria.

Comme le sérum n'a aucun effet sur la bactérie Listeria, et que l'injection de lymphocytes T conduit à
sa diminution. Alors, l'immunité impliquée dans l'élimination de Listeria est spécifique à médiation
cellulaire.

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Exercice 4

Said avait des symptômes de coqueluche (une toux sévère et persistante, des sécrétions
larmoyantes, des douleurs et des crampes...).
La coqueluche est une maladie très contagieuse causée par des bacilles Bordetella pertussis. Tandis
que son ami Ahmed, qui lui rendait visite régulièrement, n'avait aucun symptôme.

1- Proposez une hypothèse pour expliquer pourquoi Ahmed n'avais pas de coqueluche malgré ses
visites répétitives.

Ahmed est peut-être vacciné contre la coqueluche ou en être guéri.

Pour comprendre comment le système immunitaire réagit contre cette bactérie dans le cas d’une
infection, on vous propose les expériences ci-dessous :

Expérience Résultat

Injection du sérum d’un animal guéri de la coqueluche + bacilles Survie de la souris

Souris 1
de Bordetella.

Injection des lymphocytes T d’un animal guéri de la coqueluche + Mort de la souris

Souris 2
bacilles de Bordetella.

2- Déduisez le type d'immunité dirigée contre les bacilles de Bordetella.

Puisque le sérum maintenait la souris 1 en vie, donc l'immunité dirigée contre les bacilles de
Bordetella est spécifique à médiation humorale.

L'état de santé de Said s'est aggravé, ce qui a nécessité son hospitalisation.

3- Que suggérez-vous pour traiter said ?

Afin de soigner Said, je propose qu'on lui injecte un sérum anticoquelucheux.

Said a reçu une dose de sérum anticoquelucheux et sa santé s'est améliorée.

4- Que conseillez-vous à Said à titre préventif pour éviter d'être infecté par ce germe virulent à l'avenir ?
Je lui propose de se faire vacciner contre cette maladie dangereuse afin d'acquérir une immunité
permanente et efficace en prévision d'une éventuelle infection.

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Situation de départ

Le système immunitaire peut être touché par des dysfonctionnements innés ou acquis. Ces troubles
provoquent de graves problèmes immunitaires qui menacent la santé de l’organisme.

Questions

 Quelles sont les causes de ces dysfonctionnements ?

 Quelles sont leurs manifestations ?
I- Les allergies
Exercice intégré 1

Certaines personnes présentent une hypersensibilité envers des substances qui sont pourtant
inoffensives pour l’organisme appelées allergènes.
Le document ci-dessous présente quelques manifestations de cette perturbation.

Eczéma : est une Urticaire : est une éruption

inflammation cutanée caractérisée par la
cutanée due à un présence de plaques. Ce
contact avec problème est principalement
certaines dû à la consommation de
substances certains aliments ou à la prise
chimiques. de certains médicaments.
Œdème : est un Asthme : est une difficulté
gonflement des respiratoire due à l'inhalation
tissus mous dû à de poussière ou de grains de
une piqûre pollen ou de poils d'animaux
d’insecte. ou de plumes d'oiseaux…

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Q1 : en vous appuyant sur le document ci-dessus et vos connaissances, remplissez le tableau suivant.

Allergènes Symptômes

poison d’insecte, certains médicaments, certains aliments, œdème, eczéma, asthme, urticaire

certaines substances chimiques, poussière, grains de pollen, larmoiement des yeux, diarrhée,

poils d'animaux, plumes d'oiseaux… éternuements et toux…

Q2 : comment appelle-t-on ce trouble immunitaire ?

Ce trouble immunitaire est appelé allergie.

Pour déterminer le type d’allergène responsable d’une allergie chez un patient, le médecin

spécialiste introduit une petite quantité de plusieurs substances (allergènes) dans l’organisme à

travers la peau. Le document ci-contre montre les résultats de ce test.

Q3 : déterminez, en justifiant votre réponse, les allergènes chez ce patient.

Les allergènes chez ce patient sont : les grains de pollen, les poussières, le venin d’abeilles et les

moisissures, car la peau présente une inflammation locale au site d'injection de ces allergènes.

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Pour mieux comprendre le mécanisme de la réaction allergique, on vous propose le document

suivant.

Q4 : décrivez le mécanisme de la réaction allergique.

Lors d’un premier contact avec l’allergène, les lymphocytes B sont sensibilisés est produisent des
anticorps de type IgE qui se fixent sur les mastocytes. Lors d’un deuxième contact, les mastocytes
attaquent l’allergène et libèrent de l’histamine et d’autres substances qui déclenchent les signes
cliniques de l’allergie.

Conclusion

La réaction allergique est une réponse immunitaire excessive à une substance inoffensive. Cette

réponse entraîne des symptômes pouvant menacer la vie du patient. Et par précaution, il est conseillé

d’éviter les allergènes ou d’utiliser des antihistaminiques en cas de crise allergique.

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II- Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA)

Exercice intégré 2

Le SIDA est une épidémie très grave qui conduit à des perturbations du système immunitaire. Pour
comprendre comment le VIH affecte le système immunitaire, on vous propose le graphique ci-
dessous qui présente l'évolution de la concentration des lymphocytes T, des anticorps anti-VIH et des
virus VIH dans le sang d'une personne atteinte du SIDA n'ayant pas reçu aucun traitement.

Q1 : décrivez l’évolution du VIH dans le sang de cette personne.

Le virus a commencé à se multiplier dès les premières semaines de contamination, atteignant son
maximum après la dixième semaine d'infection. Immédiatement après cela, sa concentration dans le
sang a rapidement diminué jusqu'à la huitième année où il a recommencé à augmenter à nouveau.

Le document ci-contre montre un lymphocyte T4 infecté

libérant des VIH.
Q2 : en se basant sur ce document, expliquez la
diminution des lymphocytes chez une personne atteinte
de VIH.
Le VIH est un virus qui s’attaque particulièrement aux lymphocytes T4 qui jouent un rôle capital
dans toutes les réponses immunitaires spécifiques.

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Q3 : comment expliquez-vous l'apparition des symptômes du SIDA chez les personnes infectées en
l'absence de tout traitement ?

La diminution du nombre de lymphocytes T4 entraîne la détérioration de l'immunité spécifique de la

personne atteinte, et devient ainsi vulnérable à de nombreuses maladies opportunistes telles que : le
rhume, les diarrhées chroniques, les cancers, les mycoses...

Q4 : mentionnez les modes de transmission du virus.

Le VIH se transmet par :

 rapports sexuels non protégés avec un partenaire séropositif.
 d’une mère séropositive à son enfant pendant la grossesse ou l’allaitement.
 utilisation des instruments contaminés (seringues).

L’appareil génital est exposé à de nombreuses maladies dites : infections sexuellement transmissibles.

Q5 : citez les maladies sexuellement transmissibles les plus courantes.

Parmi ces maladies on cite :

le SIDA, la syphilis, l’hépatite B, la blennorragie, les mycoses…

Q6 : citez le comportement à adopter pour réduire la propagation de ces maladies.

 Prendre soin de l'hygiène personnelle.

 Fidélité conjugale.

Conclusion

Vu l’absence de vaccin et le coût élevé des traitements, la prévention reste le moyen le plus efficace

pour endiguer la propagation du VIH.

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III- La transfusion sanguine
Exercice intégré 3

Dans certains cas, il est indispensable

de transfuser du sang d’un individu sain à
un autre malade ou blessé, sauf que cette
procédure peut entraîner la mort de
l’individu transfusé, jusqu’à ce que le
chercheur Landsteiner ait réalisé les
expériences dont les résultats sont
représentés sur le document ci-contre.

Q1 : que remarquez-vous dans chaque

cas ?

Dans le cas 1, les globules rouges restent dispersés et isolés les uns des autres. Alors que dans le
cas 2, les globules rouges se collent les uns aux autres et forment des amas.

Pour expliquer le mécanisme de

l’agglutination des globules rouges lors
du mélange de deux gouttes de sang
incompatibles (cas de la personne A et la
personne C), on vous propose le
document ci-contre qui représente un
schéma explicatif de l’agglutination.
Q2 : en vous appuyant sur le document
ci-contre, expliquez le mécanisme de
l’agglutination.

L’agglutination est une réponse immunitaire entre des anticorps qui se lient à leurs antigènes
spécifiques situés sur la membrane plasmique des globules rouges.

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Les groupes sanguins sont caractérisés par la présence ou l’absence des antigènes (antigène A ou
antigène B ou les deux à la fois) sur la membrane plasmique des globules rouges, et par la présence
ou l’absence des anticorps (anti-A ou anti-B ou les deux à la fois) dans le sérum.
Q3 : en se basant sur les données du texte et le tableau ci-dessous, déduisez les groupes sanguins.
Groupes sanguins A B AB O

Globules Antigène A :
rouges Antigène B :

Anti-A :
Sérum

Anti-B :

Conclusion

Lors d'une transfusion sanguine, la compatibilité suivante doit être respectée :

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Test des connaissances

1- Cochez la bonne réponse.
Une personne séropositive indique qu’elle est : Le virus VIH s’attaque spécifiquement aux :
infectée par les bacilles tétaniques. lymphocytes B.
infectée par le plasmodium. X lymphocytes T4.
infectée par les bacilles de Koch. lymphocytes T8.
X infectée par le virus VIH. mastocytes.

2- Associez chaque terme à sa définition.

Terme Définition
Histamine infection bactérienne sexuellement transmissible.
Syphilis antigène responsable d’une allergie.
Allergène substance chimique libérée lors d'une réaction allergique.
agrégation en amas de globules rouges sous l’action d’anticorps
Agglutination
spécifiques.

3- Complétez le texte ci-dessous en utilisant les termes suivants : infection, matériel génétique,
cellules immunitaires, lymphocytes T4, les virus, l’immunodéficience, opportunistes.

Le virus de l’immunodéficience humaine est un virus qui s’attaque aux lymphocytes T4 et les détruit.
Ainsi, comme tout virus, le VIH se sert des éléments présents dans la cellule pour se reproduire : il
injecte son matériel génétique dans le lymphocyte qui fabrique alors et assemble les différents
constituants viraux. Au terme de ce cycle, les virus nouvellement formés ressortent du lymphocyte.
Cette infection par le VIH détruit petit à petit la réserve de cellules immunitaires de l’organisme, ce qui
le rend sensible aux infections opportunistes, c’est-à-dire survenant en raison du déficit immunitaire.
4- Mettez devant chaque phrase V si elle est correcte ou F si elle est fausse.
Le meilleur moyen de prévention contre le SIDA et MST est de se protéger. V
Le don de sang est un comportement civilisé et humain. V
Les allergies sont des maladies contagieuses. F
La crise allergique est causée par la sécrétion d’anticorps antitétaniques. F

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5- répondez aux questions suivantes :
 Les cellules immunitaires qui sécrètent l’histamine sont les mastocytes.
 Les maladies opportunistes apparaissent chez les séropositifs lors de la phase du SIDA déclaré.
 Le groupe sanguin qui reçoit tous les groupes sanguins est appelé receveur universel.
Exercice 1
Afin de faciliter la prévention des allergies, on
réalise des études pour évaluer la quantité de
pollen circulant dans une région donnée et à
déterminer sa nature. On dresse alors un
calendrier pollinique de la région étudiée.
Le document ci-contre résume les résultats
obtenus dans une région de Souss.
1- Définissez le calendrier pollinique.
Le calendrier pollinique est un document destiné aux personnes allergiques, décrivant les variations
et les niveaux saisonniers de pollen dans l'air.
2- Identifier les plantes qui présentent un risque très fort pour les allergiques.
Les amandiers et les caroubiers.
3- Déterminez la période où il y a la plus grande diversité de pollen circulant dans l’air.
La période entre Mars et Juin.
4- Que conseillez-vous à ceux qui souffrent d'allergies pendant cette période.
Je leur conseille de rester à l'écart des zones où se propage le pollen.
Exercice 2
Pour mettre en évidence la gravité de l’infection par VIH, on vous propose les expériences suivantes.
Expérience Protocole expérimental Résultat après quelques heures
On place des lymphocytes T4 et T8 prélevés  Production de virus VIH dans le
1 d’une personne séropositive dans un milieu de milieu de culture.
culture favorable.  Disparition de lymphocytes T4.

On ajoute des lymphocytes T4 prélevés d'une  Reproduction de virus VIH dans le

2 personne saine au milieu de culture précédent. milieu de culture.
 Disparition de lymphocytes T4.

On ajoute des lymphocytes T8 prélevés d'une  Pas de production des virus VIH
3 personne saine au milieu de culture précédent. dans le milieu de culture.

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1- Que signifie une personne séropositive ?
Une personne séropositive est une personne infectée par VIH.
2- Proposez une hypothèse pour expliquer l’origine du VIH dans le milieu de culture 1.
Comme les virus sont des parasites obligatoires, les virus du VIH se trouvaient à l'intérieur de
lymphocytes prélevés de la personne séropositive.
3- Comment expliquez-vous la disparition des lymphocytes T4 dans les expériences 1 et 2 ?
La disparition des lymphocytes T4 dans le milieu de culture 1 et 2 est due au fait que les virus les ont
parasités et détruits.
4- Que déduisez-vous du résultat de l’expérience 3 ?

Le VIH ne parasite pas les lymphocytes T8.

5- A partir de ce que précède, montrez où se manifeste le risque d'infection par le VIH.

Le VIH entraîne la destruction des lymphocytes T4 qui jouent un rôle crucial dans l’immunité

spécifique. La diminution du nombre de ces lymphocytes cause une immunodéficience grave

aboutissant à l’apparition des maladies opportunistes.

Exercice 3
Pour déterminer le groupe sanguin de deux individus, on réalise des tests de mélange de sang et
sérum. Les résultats obtenus consignés dans le tableau suivant :

Sérum contenant des anticorps Anti-A Anti-B Anti-AB

Sang de l’individu 1 Agglutination Pas d’agglutination Agglutination

Sang de l’individu 2 Agglutination Agglutination Agglutination

1- Précisez, en justifiant votre réponse, le groupe sanguin de chaque individu.

L’individu 1 : groupe A, car ses hématies ne s'agglutinent qu'avec l'anti-A.
L’individu 2 : groupe AB, car ses hématies s'agglutinent avec des anti-A et des anti-B.
2- Quel est le résultat attendu lorsque :
a : On mélange le plasma de l’individu 1 avec les hématies de l’individu 2 : agglutination.
b : On mélange le plasma de l’individu 2 avec les hématies de l’individu 1 : pas d’agglutination.

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Exercice 4

Il existe un autre antigène présent à la surface des hématies qui caractérisent les groupes sanguins
chez certains individus appelé le facteur Rhésus (Rh). Si ce facteur apparait sur les globules rouges
d’une personne, elle est dite : Rhésus positif (Rh+). Dans le cas contraire, on parle de : Rhésus négatif
(Rh-). Si on injecte du sang Rh+ à un individu Rh-, ce dernier développe une réponse immunitaire en
produisant des anticorps anti- Rh malgré la compatibilité des deux groupes sanguins.
Afin de déterminez le groupe sanguin d’un ensemble de personnes, on a réalisé les tests suivants :

1- Complétez le tableau en indiquant le groupe sanguin.

Personne Anti-A Anti-B Anti-Rh Groupe sanguin
1 Pas d’agglutination Agglutination Pas d’agglutination B-
2 Agglutination Agglutination Agglutination AB+
-
3 Agglutination Pas d’agglutination Pas d’agglutination A
4 Pas d’agglutination Pas d’agglutination Agglutination O+
5 Pas d’agglutination Pas d’agglutination Pas d’agglutination O-
6 Agglutination Pas d’agglutination Agglutination A+
+
7 Pas d’agglutination Agglutination Agglutination B
-
8 Agglutination Agglutination Pas d’agglutination AB

2- Déterminez, en justifiant votre réponse :

Le donneur universel : est la personne 5 dont le groupe sanguin est (O-), car ses globules rouges ne
contiennent aucun antigène.
+
Le receveur universel : est la personne 2 dont le groupe sanguin est (AB ), car son sérum ne contient
pas d'anticorps qui attaquent les globules rouges.

Ali ADNANE Page 22