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KAOLACK
Ministère de l’Education Année Scolaire : 2022-2023
République Du Sénégal nationale Niveau : Terminale S2
Un Peuple – Un But – Une Foi
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Exercice 2 :
Dans le réflexe myotatique, comme le réflexe rotulien, l’étirement du muscle extenseur est suivi d’une
contraction de ce même muscle qui tend à le ramener à sa longueur initiale. Cette contraction du muscle
extenseur est accompagnée du relâchement du muscle fléchisseur (muscle antagoniste). Afin de déterminer le
circuit anatomique intervenant dans ce réflexe myotatique, on réalise une série d’expériences chez le chat.
Expérience 1 :
Le muscle antérieur de la jambe (muscle extenseur) étant en place et au repos, on enregistre, à l’aide du
dispositif expérimental présenté par le document 1, l’activité électrique d’une fibre nerveuse sensitive (Ia) issue
de ce muscle.
Expérience 2 :
L’électrode réceptrice étant toujours en place, on sectionne le tendon du muscle extenseur de la jambe comme
le montre le schéma du document 2. Sur l’oscilloscope O1, on observe l’enregistrement représenté par le tracé b
du document 2.
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3) Compare les enregistrements c, d et e.
4) Quelle propriété du message nerveux peux-tu en déduire ?
Expérience 4 :
On utilise le dispositif expérimental présenté par le document 4 :
- Dans un premier temps, on applique à l’aide de deux électrodes stimulatrices, une stimulation électrique
efficace sur la fibre sensitive (Ia) issue du muscle extenseur.
On enregistre, au niveau des oscilloscopes O2 et O3, l’activité électrique des fibres des motoneurones N1 et N2
dirigées vers le muscle extenseur et le muscle fléchisseur. On obtient les enregistrements f présentés dans le
document 4.
- Dans un deuxième temps, on applique sur la même fibre (Ia), une série de stimulations rapprochées et
efficaces. On obtient au niveau de O2 et O3 les enregistrements g présentés dans le même document 4.
Exercice 3
Un exemple de comportement alimentaire simple nous est donné par le crapaud.
A/- Le crapaud commun se nourrit de limaces, d’insectes, de vers de terre. Une fois la proie repérée, le crapaud
se tourne vers elle et avance lentement dans sa direction. Arrivé suffisamment près, il projette vers elle sa
longue langue gluante, engloutit sa victime rapidement, puis s’essuie la gueule.
1. On présente devant un crapaud, à quelques centimètres de lui, une libellule morte suspendue immobile à
un fil : le crapaud ne réagit pas. Dès que l’on fait danser la libellule en agitant le fil, aussitôt il l’avale.
Identifie le stimulus qui a déterminé la capture.
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2. On veut préciser les caractéristiques du stimulus qui provoque la capture.
Document 1
Dans ce but, on enferme un crapaud dans un cylindre de verre et on fait défiler à vitesse constante, à quelques
centimètres de lui (document 1), différentes formes rectangulaires de cartons noirs, de largeur constante (I)
mais de longueur variable (L).
Ces formes sont présentées verticalement ou horizontalement. Dans chacune des situations, on note le nombre
de tentatives de capture (document 2).
Document 2
3. L’implantation d’une microélectrode dans certaines fibres du nerf optique permet d’obtenir sur l’écran de
l’oscilloscope les enregistrements suivants (document 3) en réponse à la présentation au crapaud des formes en
carton de l’expérience précédente.
Document 3
a. Rappelle de façon concise ce que représente chaque trait vertical sur les enregistrements.
b. Indique comment la réponse de la fibre traduit les caractéristiques du stimulus.
c. Montre comment les résultats des trois expériences précédentes contribuent à une meilleure
compréhension des préférences alimentaires du crapaud.
B- Des stimulations électriques expérimentales de certaines cellules situées dans les régions encéphaliques où
se terminent les fibres des nerfs optiques, déclenchent chez le crapaud la séquence comportementale suivante :
orientation de la tête, ouverture de la gueule, projection de la langue, essuyage de la gueule.
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Exercice 4
En vue d’amener un chat à fléchir la patte postérieure à la vue de la lumière, on soumet dans un laboratoire ce
chat à diverses expériences.
Le chat est maintenu dans un champ expérimental par une sangle abdominale. Un brassard est serré autour de la
patte postérieure droite qui repose sur des fils électriques reliés à une batterie.
1ére expérience : On applique une faible décharge électrique : le chat fléchit la patte postérieure droite. A
chaque nouvelle excitation la réponse est la même.
2éme expérience : Devant le chat, on place une lampe électrique et on réalise les expériences dont les résultats
sont consignés dans le tableau du document ci-dessous :
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Figure 1
A chaque nouveau pincement, la réaction est la même. La lésion de la partie inférieure de la moelle épinière ou la
section du nerf sciatique entrainent une disparition de la flexion de la jambe provoquée par le pincement de
l’orteil.
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Consigne
Utilise les documents et tes connaissances afin :
1) d’identifier les structures anatomiques impliquées dans la réaction obtenue suite au pincement de
l’orteil.
2) d’expliquer le mécanisme nerveux responsable de la coordination des deux muscles antagonistes.
3) de représenter par un schéma de synthèse le circuit neuronique montrant l’ensemble des structures
anatomiques impliquées dans ce comportement.
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