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INSPECTION D’ACADEMIE DE

KAOLACK
Ministère de l’Education Année Scolaire : 2022-2023
République Du Sénégal nationale Niveau : Terminale S2
Un Peuple – Un But – Une Foi

TD régional n03 : ROLE DU SYSTEME NERVEUX DANS LE COMPORTEMENT MOTEUR DE L’ANIMAL

I. MAITRISE DES CONNAISSANCES


Exercice 1
Le biceps et le triceps sont deux exemples de muscles antagonistes. Explique comment ces deux muscles
antagonistes ont des réactions inverses lors de l'étirement de l'un d'entre eux.
Illustre ton expose à l'aide de schéma(s).
Exercice 2
Par un exposé clair, décris l’expérience de Pavlov puis compare le réflexe obtenu par Pavlov à celui obtenu par
Skinner.
II. COMPETENCES METHODOLOGIQUES
Exercice 1
A. Un singe privé de nourriture pendant une journée est convenablement sanglé sur un fauteuil, dans une cabine
peu éclairée. Devant lui se trouve un tableau comportant entre autres, une petite cloche et une pédale.
Le singe, en explorant sa cabine appuie par hasard sur la pédale. Si ce mouvement a lieu lorsque la cloche sonne
un peu avant, une boîte s’ouvre libérant des bananes ; ce qui déclenche une sécrétion salivaire.
Après vingt essais le singe appuie sur la pédale dès que la cloche retentit.
1. Quel type de comportement est décrit dans ce texte ? Justifie ta réponse.
Ce comportement disparait chez un singe accidenté dont l’oreille interne est détruite ainsi que l’aire motrice ; il
en est de même d’un animal ayant subi une section haute de la moelle épinière
2. A partir de ces informations complétées par tes connaissances, représente par un schéma simple le
trajet de l’influx nerveux responsable de ce comportement.
Après deux semaines de vie en liberté, le même singe est placé à nouveau dans la même cabine. On constate
alors que l’appui sur la pédale n’a pas lieu après la sonnerie de la cloche pendant les premiers essais.
3. Indique le caractère de ce comportement que l’on peut déduire de ce résultat.
Un autre singe placé dans les mêmes conditions, appuie systématiquement sur la pédale dès le 15ème essai
4. Précise un autre caractère de ce comportement.
B. On s’intéresse maintenant à l’étude du réflexe
salivaire chez le chien et le singe. Pour cela, on
conditionne ces animaux à saliver par association
d’un stimulus primitivement indifférent (éclair de
lumière blanche) suivi d’un stimulus gustatif
efficace (viande).
Au bout d’un certain nombre d’associations, la seule
vue de la lumière provoque la salivation chez les
deux animaux. Une fois le conditionnement acquis
chez ces deux animaux, on poursuit l’expérience en
utilisant aussi des éclairs de lumière colorée. Le
tableau ci-contre indique les résultats obtenus.

1) Analyse ces résultats.


2) Déduis en une hypothèse explicative.

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Exercice 2 :

Dans le réflexe myotatique, comme le réflexe rotulien, l’étirement du muscle extenseur est suivi d’une
contraction de ce même muscle qui tend à le ramener à sa longueur initiale. Cette contraction du muscle
extenseur est accompagnée du relâchement du muscle fléchisseur (muscle antagoniste). Afin de déterminer le
circuit anatomique intervenant dans ce réflexe myotatique, on réalise une série d’expériences chez le chat.

Expérience 1 :
Le muscle antérieur de la jambe (muscle extenseur) étant en place et au repos, on enregistre, à l’aide du
dispositif expérimental présenté par le document 1, l’activité électrique d’une fibre nerveuse sensitive (Ia) issue
de ce muscle.

Expérience 2 :
L’électrode réceptrice étant toujours en place, on sectionne le tendon du muscle extenseur de la jambe comme
le montre le schéma du document 2. Sur l’oscilloscope O1, on observe l’enregistrement représenté par le tracé b
du document 2.

1) Identifie le phénomène électrique a1 enregistré dans la 1ère expérience (enregistrement a, document


1).
2) En utilisant les données de la 1ère et de la 2ème expérience et tes connaissances sur le réflexe
myotatique, indique :
a. l’origine des phénomènes électriques enregistrés dans la 1ère expérience.
b. l’effet de ces phénomènes sur le muscle extenseur de la jambe et l’importance physiologique de cet
effet.
Expérience 3 ;
On utilise des masses croissantes pour étirer le muscle extenseur et on enregistre l’activité électrique de la
fibre sensitive (Ia) issue de ce muscle. On obtient les enregistrements c, d, e du document 3 suivant.

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3) Compare les enregistrements c, d et e.
4) Quelle propriété du message nerveux peux-tu en déduire ?

Expérience 4 :
On utilise le dispositif expérimental présenté par le document 4 :
- Dans un premier temps, on applique à l’aide de deux électrodes stimulatrices, une stimulation électrique
efficace sur la fibre sensitive (Ia) issue du muscle extenseur.
On enregistre, au niveau des oscilloscopes O2 et O3, l’activité électrique des fibres des motoneurones N1 et N2
dirigées vers le muscle extenseur et le muscle fléchisseur. On obtient les enregistrements f présentés dans le
document 4.
- Dans un deuxième temps, on applique sur la même fibre (Ia), une série de stimulations rapprochées et
efficaces. On obtient au niveau de O2 et O3 les enregistrements g présentés dans le même document 4.

5°) En exploitant les données de l’expérience 4 et en utilisant tes connaissances :


a- explique comment les phénomènes électriques qui se produisent au niveau des corps cellulaires des
motoneurones N1 et N2 sont à l’origine des enregistrements f et g du document 4.
b- réalise un schéma de synthèse légendé représentant tous les éléments anatomiques et le circuit mis
en jeu dans le réflexe myotatique.

Exercice 3
Un exemple de comportement alimentaire simple nous est donné par le crapaud.
A/- Le crapaud commun se nourrit de limaces, d’insectes, de vers de terre. Une fois la proie repérée, le crapaud
se tourne vers elle et avance lentement dans sa direction. Arrivé suffisamment près, il projette vers elle sa
longue langue gluante, engloutit sa victime rapidement, puis s’essuie la gueule.
1. On présente devant un crapaud, à quelques centimètres de lui, une libellule morte suspendue immobile à
un fil : le crapaud ne réagit pas. Dès que l’on fait danser la libellule en agitant le fil, aussitôt il l’avale.
Identifie le stimulus qui a déterminé la capture.

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2. On veut préciser les caractéristiques du stimulus qui provoque la capture.

Document 1

Dans ce but, on enferme un crapaud dans un cylindre de verre et on fait défiler à vitesse constante, à quelques
centimètres de lui (document 1), différentes formes rectangulaires de cartons noirs, de largeur constante (I)
mais de longueur variable (L).

Ces formes sont présentées verticalement ou horizontalement. Dans chacune des situations, on note le nombre
de tentatives de capture (document 2).

Document 2

Analyse le document 2 de façon à préciser les caractéristiques du stimulus déclenchant la capture.

3. L’implantation d’une microélectrode dans certaines fibres du nerf optique permet d’obtenir sur l’écran de
l’oscilloscope les enregistrements suivants (document 3) en réponse à la présentation au crapaud des formes en
carton de l’expérience précédente.

Document 3

a. Rappelle de façon concise ce que représente chaque trait vertical sur les enregistrements.
b. Indique comment la réponse de la fibre traduit les caractéristiques du stimulus.
c. Montre comment les résultats des trois expériences précédentes contribuent à une meilleure
compréhension des préférences alimentaires du crapaud.

B- Des stimulations électriques expérimentales de certaines cellules situées dans les régions encéphaliques où
se terminent les fibres des nerfs optiques, déclenchent chez le crapaud la séquence comportementale suivante :
orientation de la tête, ouverture de la gueule, projection de la langue, essuyage de la gueule.

En t’aidant de ces derniers résultats expérimentaux et des conclusions que tu as dégagées,


représente par un schéma le trajet suivi par l’influx nerveux.

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Exercice 4
En vue d’amener un chat à fléchir la patte postérieure à la vue de la lumière, on soumet dans un laboratoire ce
chat à diverses expériences.
Le chat est maintenu dans un champ expérimental par une sangle abdominale. Un brassard est serré autour de la
patte postérieure droite qui repose sur des fils électriques reliés à une batterie.
1ére expérience : On applique une faible décharge électrique : le chat fléchit la patte postérieure droite. A
chaque nouvelle excitation la réponse est la même.
2éme expérience : Devant le chat, on place une lampe électrique et on réalise les expériences dont les résultats
sont consignés dans le tableau du document ci-dessous :

1. Nomme la réaction observée dans la 1ére série d’expérience.


2. Donne deux caractéristiques de cette réaction.
3. Analyse les résultats de la 2éme série d’expérience.
4. Interprète – les.
5. Déduise- en les caractéristiques de la réaction observée à partir du 9éme essai.
6. Représente par un schéma simplifié, le trajet suivi par le message nerveux dans le cas des
réactions obtenues avec la série d’essais de 9 à 18.
Exercice 5 : Situation d’intégration
Au retour des vacances du 1er trimestre, ton professeur de SVT organise une révision sur le comportement
moteur. Il utilise la flexion de la jambe suite au pincement de l’orteil comme exemple de comportement moteur
qui fait intervenir deux muscles antagonistes (le quadriceps et le semi-tendineux). Il te désigne pour expliquer
le mécanisme nerveux responsable de ce comportement. Les documents 1, 2 et 3 sont mis à ta disposition.
Document 1 effet du pincement de l’orteil
Un sujet éveillé, assis sur un tabouret les jambes pendantes, est pincé au niveau d’un orteil du pied gauche. Il
fléchit brusquement la jambe gauche (voir figure 1 ci-dessous).

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Figure 1

A chaque nouveau pincement, la réaction est la même. La lésion de la partie inférieure de la moelle épinière ou la
section du nerf sciatique entrainent une disparition de la flexion de la jambe provoquée par le pincement de
l’orteil.

Document 2 activité électrique du quadriceps et du semi-tendineux


L’évolution de l’activité électrique du quadriceps et du semi-tendineux suite au pincement d’un orteil du pied
gauche donne les résultats ci-dessous :

Document 3 Activité électrique des motoneurones liés au quadriceps et au semi-tendineux suite à la


stimulation du neurone afférent
On utilise le dispositif expérimental de la figure 2. M1 et M2 sont des motoneurones innervant respectivement
le quadriceps et le semi-tendineux. O1 et O2 sont deux oscilloscopes placés respectivement dans les corps
cellulaires de M1 et de M2. On porte des stimulations efficaces, isolées ou rapprochées sur l’axone du neurone
afférent impliqué dans la réaction. Les résultats obtenus sont indiqués sur la figure 3.

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Consigne
Utilise les documents et tes connaissances afin :
1) d’identifier les structures anatomiques impliquées dans la réaction obtenue suite au pincement de
l’orteil.
2) d’expliquer le mécanisme nerveux responsable de la coordination des deux muscles antagonistes.
3) de représenter par un schéma de synthèse le circuit neuronique montrant l’ensemble des structures
anatomiques impliquées dans ce comportement.

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