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EXERCICE N°1 :

Qu’est ce que le CHOMAGE PARTIEL ?


Les salariés qui, tout en restant liés à leur employeur par un contrat de travail, subissent une perte de
salaire imputable, soit à la fermeture temporaire de leur établissement ou partie d’établissement, soit
à la réduction de l’horaire habituel de travail pratiqué dans l’établissement ou partie d’établissement
en deçà de la durée légale de travail de 35 heures, peuvent bénéficier d’une indemnisation au titre
du chômage partiel. La réduction ou la suspension temporaire de l’activité de l’entreprise doit être
imputable à la conjoncture économique ou à certains événements particuliers : difficultés
d’approvisionnement en matières premières ou en énergie, sinistres ou intempéries de caractère
exceptionnel…
Lorsque le chômage partiel se prolonge au-delà de 6 semaines, les salariés dont le contrat de travail
est suspendu sont considérés comme étant à la recherche d’un emploi et peuvent être admis au
bénéfice de l’allocation d’aide de retour à l’emploi versée par Pôle emploi .

EXERCICE N°2
Quelles sont les conditions retenues pour qu’un marché puisse être qualifié de concurrence pure et
parfaite ? Un marché de concurrence pure et parfaite est un marché qui satisfait cinq
conditions : atomicité du marché, homogénéité des produits, transparence du marché, libre entrée et
libre sortie, libre circulation des facteurs de production.
La concurrence pure doit remplir les trois conditions suivantes :
l’atomicité : le nombre d’acheteurs et de vendeurs est très grand donc l’offre ou la demande de
chaque agent est négligeable par rapport à l’offre totale ; aucun agent ne peut fixer les prix. Cette
hypothèse exclut notamment la possibilité de rendements croissants à la production, dans la mesure
où ils conduisent à la formation de monopoles naturels, pourtant possibles en pratique.
l’homogénéité des produits : les biens échangés sont semblables en qualité et en caractéristiques, et
donc interchangeables ; un produit de meilleure qualité réelle ou supposée constitue donc un autre
marché.
La transparence de l’information : l’information parfaite de tous les agents sur tous les autres et sur
le bien échangé suppose une information gratuite et immédiate ; la théorie montre que le processus
de fixation des prix est alors équivalent à la présence d’un « commissaire-priseur », qui centralise
les offres et les demandes, et qui calcule le prix d’équilibre, et par conséquent la production et la
consommation de chacun. On suppose l’absence d’échange de gré à gré.

La concurrence parfaite doit remplir les deux conditions suivantes :

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la libre entrée et sortie sur le marché : il ne doit y avoir aucune entrave tarifaire (protectionnisme),
administrative (numerus clausus), technique à l’entrée d’un offreur ou d’un demandeur
supplémentaire.
la libre circulation des facteurs de production (le capital et le travail) : la main-d’œuvre et les
capitaux se dirigent spontanément vers les marchés où la demande est supérieure à l’offre ; il n’y a
pas de délai ni de coût dans leur reconversion.
Ces deux dernières hypothèses permettent une convergence sur le long terme des taux de salaire et
de profit entre les différents secteurs économiques et les différents pays.
Il s’agit donc d’un cadre très contraignant. Pour répondre à la question de la fixation des prix,
les néoclassiques ont développé dans la théorie de l’équilibre général l’idée d’une convergence
progressive des prix vers le prix d’équilibre ; Léon Walras a introduit un mécanisme
de tâtonnements.

EXERCICE N° 3
a) Le marché pour la banane est décrit par les fonctions suivantes :
Offre : P = 10 + 0,01 Q
Demande : P = 100 – 0,01 Q
Où P est le prix par unité en bab et Q représente les ventes par semaine en tonnes.
Les prix et quantités d’équilibre sont donc de :
P = 50 bab/tonne ;
Q = 6 000 tonnes/semaine. Vrai ou faux ?

FAUX.
Équilibre O = D
10 + 0,01 Q = 100 – 0,01 Q
0,02 Q = 90
Q = 4500 tonnes/semaine
P = 55 bab/tonne

b) D’après les données de la question a), si le prix est fixé par le gouvernement à 40 bab/tonne, la
pénurie sur le marché sera alors 3 000 tonnes/semaine. Vrai ou faux ?

VRAI.

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Si prix fixé à 40 bab :
Q offerte : 40 = 10 + 0,01 Q
Ou Q = 3000 tonnes/semaine
Q demandée : 40 = 100 – 0,01Q
Ou Q = 6000 tonnes/semaine
Donc pénurie :
Qd – Qo = 3000 tonnes/semaine

EXERCICE N°4
Un magasin à grande surface a décidé de vendre une marque de shampoing connue. Son
département de marketing lui indique que la demande semestrielle pour un homme moyen est de :
Qd = 3 – 0,25P.

Et la demande semestrielle pour une femme moyenne est de :


Qd = 4 – 0,5P.

Le marché est constitué de 10 000 hommes et 10 000 femmes. Si le magasin vend le shampoing à 6
U.m (unité monétaire) la bouteille, il peut donc s’attendre à vendre 30 000 unités. Vrai ou faux ?

FAUX
QT = QdM + QdF

= 10 000 (3 – 0,25P) + 10 000 (4 – 0,5P)


QT = 30 000 – 2 500P + 40 000 – 5 000P

QT = 70 000 – 7 500P

à 6 U.m ⇒ QT = 70 000 – 7 500 (6 $) QT = 25 000

EXERCICE N°5
La Commission de transport de la Rive Sud estime la demande quotidienne de transport par autobus
sur la Rive Sud par la relation suivante :
Qd = 5450 – 2000P – 0,1R + 100Pb

où : Qd représente le nombre de billets d’autobus demandés quotidiennement ;

P représente le prix du billet d’autobus ;


R représente le revenu hebdomadaire moyen des usagers du transport en commun ;
Pb représente le coût moyen d’un déplacement par automobile pour couvrir la même distance.

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A) Comment doit-on interpréter le signe (+ ou –) précédant le coefficient de chacune des variables
de cette fonction de demande ? Justifiez clairement votre réponse.
⇒ Le signe négatif devant P indique qu’il existe une relation inverse entre le nombre d’usagers et le
prix du billet conformément à la loi de la demande
⇒ Le signe négatif devant R indique que le transport par autobus est un bien inférieur, i.e. avec un
revenu plus élevé, les usagers préfèrent utiliser un autre moyen de transport (voiture, taxi, etc.), i.e.
élasticité-revenu négative.
⇒ Le signe positif devant Pb indique que l’automobile et le transport en commun sont substituts,

i.e. élasticité croisée positive.


B) Quelle est l’équation de la demande si R = 300 U.m et Pb = 5,80 U.m(unité monétaire)?

Qd = 6000 − 2000P

C) Quel devrait être le prix du billet d’autobus si la Commission de transport de la Rive Sud ne
dispose quotidiennement que de 4000 places et qu’elle vise un taux d’occupation de ses autobus de
100 % ?
4000 = 600 − 2000P ⇒ P = 1 U.m
D) Quel serait le nombre de passagers supplémentaires si le coût moyen du déplacement par
automobile augmentait de 2 U.m ?
Si Pb ↑ 2 U.m

Qd = 5450 − 2000P − 0,1 (300) + 100 (5,80 + 2 U.m)

Qd = 6200 − 2000P

Lorsque P = 1 U.m, Qd = 4200

Surplus de 200 passagers.


E) En tenant compte de l’augmentation de 2 U.m calculée en D), quel serait l’ajustement que la
Commission de transport devrait apporter au prix du billet si elle entend maintenir le nombre
d’usagers égal au nombre de places disponibles ? Chiffrez votre réponse.
4000 = 6200 − 2000P
⇒ P = 1,10 U.m
Le prix doit augmenter de 10 ¢.

EXERCICE N°6

4
Vous êtes à l’emploi d’un fabricant de voitures nord-américain. Il existe deux modèles de voitures
concurrents à l’un des modèles que vous fabriquez : un modèle de voitures japonais et un modèle
allemand.
Si la fonction de demande mensuelle pour votre modèle de voitures nord-américain peut être définie
de la façon suivante :
d
Q NA
= 40 000 – PNA + 0,3 PJA + 0,25 PAL + 0,026 R
d
où : Q NA
: la quantité demandée de votre modèle de voitures (nord-américain) ;

PNA : le prix de votre modèle (nord-américain) ;

PJA : le prix du modèle japonais ;

PAL : le prix du modèle allemand ; et

R : le revenu des consommateurs.


De plus, si actuellement le modèle de voitures japonais se vend 24 000 $ (PJA), le modèle allemand

se vend 26 000 $ (PAL ) et le revenu moyen des consommateurs est de 50 000 $ (R).

a) Quelle est l’élasticité-prix de la demande pour votre modèle s’il se vend 25 000 $ ? Interprétez
votre résultat.
Ep = ΔQ/ΔP * P/Q = -1* 25 000/QNA
QNA = 40 000 – 25 000 + 0,3 (24 000) + 0,25 (26 000) + 0,26 (50 000)

= 30 000

Ep = │-0.83│˂ 1 inélastique.

Peu sensible : Chaque 1 % de variation de prix entraîne 0,83 % de variation de quantité demandée
de voitures.
b) Lequel des deux modèles, parmi le modèle japonais et le modèle allemand, est un meilleur
substitut à votre modèle de voitures ? Expliquez en vous référant aux coefficients d’élasticité
pertinents.
Ec = ΔQx/Δy = Py/ Qx
Japonais : Ec = 0.3 * 24 000/ 30 000 = 0.24
Allemand : Ec = 0.25* 26 000/ 30 000 = 0.22
Donc Japonais sont plus proches substituts car Ec plus élevée.

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c) Si, au cours d’un mois donné, votre compétiteur allemand fait une campagne de promotion et
réduit le prix de son modèle de 5 %, quel sera l’impact sur vos ventes en pourcentage ? (Supposez
que vous et votre compétiteur japonais ne modifiez pas vos prix.) Expliquez.
ΔQx = –1,09 % de baisse de quantité demandée de voitures nord-américaines.

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