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PHYSIQUE

MOUVEMENT & 2nde LOI DE NEWTON EXO 11


[Livre Hachette, chapitre 11] Cours
E.BESSON

Exercice 2 page 228 - Déterminer les coordonnées d’un vecteur vitesse (1)

𝑥(𝑡) = −𝑎. 𝑡 + 𝑏
Ÿ Les coordonnées du vecteur position du point matériel M s’écrivent : 𝑂𝑀(𝑡)
𝑦(𝑡) = 0

012(3)
Le vecteur vitesse de M à la date t est par définition la dérivée du vecteur position à cette même date : 𝑣(𝑡) =
03

0
La composante 𝑣4 du vecteur vitesse s’écrit : 𝑣4 (𝑡) = −𝑎. 𝑡 + 𝑏 = −𝑎
03
0
La composante 𝑣6 du vecteur vitesse s’écrit : 𝑣6 (𝑡) = 0 = 0
03

𝑣4 (𝑡) = −𝑎
Ÿ En conclusion, les coordonnées du vecteur vitesse du point M s’écrivent : 𝑣(𝑡)
𝑣6 (𝑡) = 0

Exercice 3 page 228 - Déterminer les coordonnées d’un vecteur vitesse (2)

1 . En mathématiques, le nombre dérivé d’une fonction à une date donnée t correspond au coefficient directeur de
la tangente à la courbe représentative de cette fonction à la date t.

04(3)
Ce nombre dérivé correspond à 𝑣4 (𝑡) = .
03

On détermine 𝑣4 (𝑡) en calculant le coefficient
directeur de la tangente à la courbe représentative de
la fonction 𝑥 = 𝑓(𝑡) à l’instant considéré.



2 . Pour déterminer ce coefficient directeur, on relève les coordonnées de deux points A et B de la tangente à la
courbe en 𝑡 = 1,0 𝑠 :
𝐴 (0,6 𝑠 ; 1,1 𝑚) et 𝐵 (1,3 𝑠 ; 2,8 𝑚)

𝑥C − 𝑥D 2,8 − 1,1
𝑣4 = = = 2,4 𝑚. 𝑠 FG
𝑡C − 𝑡D 1,3 − 0,6

Conclusion : Le point matériel se déplace suivant l’axe horizontal (𝑂, 𝑥).
La valeur du vecteur vitesse à la date 𝑡 = 1,0 𝑠 est donc 𝑣 = 𝑣4H , soit 𝑣 = 2,4 𝑚. 𝑠 FG .

Exercice 4 page 228 - Déterminer les coordonnées du vecteur accélération (1)

𝑥(𝑡) = 0
Les coordonnées du vecteur position du point matériel B s’écrit : 𝑂𝐵 𝑡
𝑦(𝑡) = −4,9. 𝑡 H + 4,0. 𝑡 + 1,5

01C(3)
Le vecteur vitesse de B à la date 𝑡 est, par définition, la dérivée du vecteur position : 𝑣(𝑡) =
03

0
La composante 𝑣4 (𝑡) du vecteur vitesse s’écrit : 𝑣4 (𝑡) = 0 = 0
03
0
La composante 𝑣6 (𝑡) du vecteur vitesse s’écrit : 𝑣6 (𝑡) = −4,9. 𝑡 H + 4,0. 𝑡 + 1,5 = −9,8. 𝑡 + 4,0
03

0K(3)
Le vecteur accélération de B à la date 𝑡 est, par définition, la dérivée du vecteur vitesse : 𝑎(𝑡) =
03

0
La composante 𝑎4 (𝑡) du vecteur accélération s’écrit : 𝑎4 (𝑡) = 0 = 0 m.s-2
03
0
La composante 𝑎6 (𝑡) du vecteur accélération s’écrit : 𝑎6 𝑡 = −9,8. 𝑡 + 4,0 = − 9,8 m.s-2
03

𝑎4 (𝑡) = 0 𝑚. 𝑠 FH
En conclusion : 𝑎 𝑡
𝑎6 (𝑡) = 9,8 𝑚. 𝑠 FH

Exercice 5 page 228 - Déterminer les coordonnées du vecteur accélération (2)

1 . Nous considérons la bille comme un point matériel.

D’après le graphique, la composante 𝑣4 (𝑡) de la vitesse est constante et a pour valeur 𝑣4 (𝑡) = 2 𝑚. 𝑠 FG .

Pour la composante 𝑣6 (𝑡), nous observons que cette composante est une fonction affine du temps 𝑡, de pente
négative. Après détermination de l’ordonnée à l’origine et du coefficient directeur de la droite, nous obtenons :

𝑣6 (𝑡) = −10. 𝑡 + 4 𝑚. 𝑠 FG

2 . Nous en déduisons par dérivation, les deux composantes du vecteur accélération :

𝑑𝑣4 (𝑡)
𝑎4 (𝑡) = = 0 𝑚. 𝑠 FH
𝑎 𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑣6 (𝑡) FH
𝑎6 (𝑡) = = −10 𝑚. 𝑠
𝑑𝑡


Exercice 6 page 228 - Etudier un mouvement circulaire

1 . Le repère de Frenet est défini par une origine mobile liée au point 𝑀 étudié, le
vecteur unitaire 𝑢N , perpendiculaire au point M à la trajectoire et orienté vers le
centre de la trajectoire, le vecteur unitaire 𝑢3 , tangent au point M à la trajectoire
et orienté dans le sens du mouvement.

2 . Dans le repère de Frenet, le vecteur accélération a pour composante :


𝑎N = 𝑢N , composante normale de l’accélération, avec R rayon de la trajectoire
P
circulaire.
0K
𝑎3 = 𝑢3 , composante tangentielle de l’accélération.
03
Base de Frenet
𝑣² 𝑑𝑣
𝑎 𝑡 = .𝑢 + .𝑢
𝑅 N 𝑑𝑡 3


Exercice 7 page 229 - Exploiter la représentation d’un vecteur accélération

1 . a . La base de Frenet est définie par :

Une origine mobile liée au point 𝑃 étudié.
Le vecteur unitaire 𝑢N , perpendiculaire au point P à la trajectoire et orienté vers le
centre de la trajectoire.
Le vecteur unitaire 𝑢3 , tangent au point P à la trajectoire et orienté dans le sens du
mouvement.

1 . b . Dans la base de Frenet, le vecteur accélération a pour composante :




𝑎N = 𝑢N , composante normale de l’accélération, avec R rayon de la trajectoire 𝑣² 𝑑𝑣
P 𝑎 𝑡 = . 𝑢N + .𝑢
circulaire. 𝑅 𝑑𝑡 3
0K
𝑎3 = 𝑢3 , composante tangentielle de l’accélération.
03
2 . Si le mouvement du point 𝑃 est uniforme, alors la valeur 𝑣(𝑡) de la vitesse est constante. La composante
0K(3)
tangentielle de l’accélération est nulle puisque = 0.
03
Dans ce cas, le vecteur accélération n’a qu’une composante, normale. Le vecteur 𝑎 est radial et centripète.

Le schéma montre un vecteur accélération qui n’est pas radial. On peut en déduire que le mouvement du point 𝑃
0K
n’est pas uniforme. La composante tangentielle du vecteur accélération étant positive, on peut conclure que le
03
point 𝑃 est en mouvement de rotation accélérée.

Exercice 9 page 229 - Exploiter les caractéristiques du vecteur accélération (2)



L’accélération tangentielle du point 𝑃 est nulle, le mouvement de 𝑃 est
circulaire et uniforme.
Ainsi, le vecteur accélération est radial et centripète, dirigé vers le centre de la
trajectoire circulaire.
Un pointage possible est donc :


Exercice 11 page 229 - Justifier la position du
centre de masse d’un système

1 . La trajectoire du point vert est parabolique.
C’est la trajectoire d’un point matériel en
mouvement dans le champ de pesanteur terrestre.
Ainsi, nous pouvons supposer que le point vert est
le centre de masse du système.

2 . D’après le principe d’inertie, un point matériel

soumis à des forces qui se compensent est animé Mouvement d’un marteau lancé en l’air
d’un mouvement rectiligne et uniforme.
La trajectoire du centre de masse n’étant pas rectiligne et uniforme, le principe d’inertie permet d’affirmer que le
marteau n’est pas soumis à un ensemble de forces qui se compensent. En effet, le marteau est soumis à son poids
et aux frottements de l’air que l’on peut négliger devant le poids. Le marteau est dit en « chute libre ».

Exercice 13 page 229 - Appliquer la deuxième loi de Newton (2).

Système : montgolfière remplie d’air, assimilée à son centre de gravité 𝐺.
Référentiel d’étude : le référentiel terrestre supposé galiléen.
Bilan des forces qui s’exercent sur le système :
Poids 𝑃, vertical dirigé vers le bas, appliqué au point 𝐺. De norme 𝑃 = 𝑚×𝑔
Poussée d’Archimède 𝐹W , verticale, dirigée vers le haut, appliquée au centre de poussée confondu avec le centre de
gravité.
Seconde loi de Newton appliqué en G, dans le référentiel terrestre :

𝐹X43 = 𝑚. 𝑎Y (𝑡)

1 . L’énoncé précise que le système est animé d’un mouvement vertical uniformément accéléré vers le haut, ainsi la
direction du vecteur accélération est verticale et son sens de bas en haut.
Conclusion : le vecteur résultant 𝐹X43 est donc vertical et orienté vers le haut.
2 . D’après la seconde loi de Newton : 𝐹X43 = 𝑃 + 𝐹W = 𝑚. 𝑎Y (𝑡)

Par projection sur l’axe 𝑂, 𝑧 , vertical ascendant associé au référentiel terrestre :

𝑃. 𝑘 + 𝐹W . 𝑘 = 𝑚. 𝑎Y 𝑡 . 𝑘

− 𝑃 + 𝐹W = 𝑚. 𝑎\ (𝑡)

Il vient : 𝐹W = 𝑚. 𝑎\ 𝑡 + 𝑚. 𝑔

L’expression de la poussée d’Archimède s’écrit donc : 𝐹W = 𝑎Y + 𝑔 . 𝑚 = 0,20 + 9,81 . 1,20. 10] = 1,20. 10^ 𝑁

Exercice 14 page 230 - Le point sur les vecteurs

La méthode usuelle vue en TP permet de calculer la valeur de la
vitesse au point 𝑃H :
𝑃H 𝑃`
𝑣H = = 1,8 𝑚. 𝑠 FG
Δ𝑡

bc bd
et au point 𝑃` : 𝑣` = = 1,7 𝑚. 𝑠 FG
e3

eKg→c
La valeur de l’accélération en 𝑃` vaut : 𝑎` = = 6,3 𝑚. 𝑠 FH .
e3


Exercice 17 page 230 - Saut au-dessus du canal de Corinthe



1 . a . On projette sur l’axe 𝑂, 𝑥 la position du centre de masse 𝐺 du système : les espaces parcourus horizontalement
entre deux positions successives de 𝐺 sont quasiment égaux. Le mouvement du centre de gravité selon l’axe horizontal
𝑂, 𝑥 est uniforme.

1 . b . On applique la seconde loi de Newton, la seule force appliquée en 𝐺 dans le référentiel terrestre supposé galiléen
est le poids 𝑃 vertical dirigé vers le bas (les frottements de l’air sont négligés) :

Seconde loi de Newton : 𝐹X43 = 𝑚. 𝑔 = 𝑚. 𝑎Y

Après simplification : 𝑎Y = 𝑔
Les deux vecteurs sont donc colinéaires et de même sens. Le vecteur accélération est donc vertical, orienté vers le
centre de la Terre.

1 . c . D’après la question précédente, la composante horizontale 𝑎4 du vecteur accélération est nulle. Le système
évolue donc à vitesse constante selon l’axe 𝑂, 𝑥 . Le mouvement est bien uniforme selon cet axe et les réponses sont
cohérentes.

2 . a . La courbe proposée est une droite affine de pente négative : 𝑣6 (𝑡) = 𝛼. 𝑡 + 𝛽.
La dérivée de cette fonction est la composante 𝑎6 du vecteur accélération :
0Kk
𝑎6 = = 𝛼. C’est une constante. Ainsi le mouvement selon l’axe vertical est uniformément accéléré.
03

2 . b . Lorsque la composante verticale 𝑣6 (𝑡) de la vitesse est nulle, le système est au sommet de sa trajectoire
parabolique : seule la composante horizontale du vecteur vitesse est non nulle. Déterminons la valeur de la vitesse :

𝑣 = 𝑣4 + 𝑣6 = 𝑣4 , donc : 𝑣 = 𝑣4H avec : 𝑣4 = 𝑣l . cos (𝛼).

Application numérique : 𝑣 = 29,1 m.s-1

Exercice 18 page 231 - Accélération d’un TGV

1 . Pour déterminer graphiquement la valeur 𝑎Y (𝑡) de
l’accélération, il faut déterminer la valeur du coefficient
directeur de la tangente à la courbe 𝑣 = 𝑓(𝑡) à une
date 𝑡 considérée.
2 . Le coefficient directeur de la tangente diminue au
cours du temps (puisque la courbe « s’aplatie »), ainsi
la valeur de l’accélération diminue au cours du temps.

∆rg HslFtl /`,t
3 . A la date t = 2 mn, nous pouvons écrire : 𝑎Y 𝑡 = 2p = = = 2,66. 10FG 𝑚. 𝑠 FH
∆3g H]l

Caractéristiques du vecteur accélération à cette date :


Direction : celle des rails sur lesquels se déplace la rame car le mouvement est rectiligne ;
Sens : le même que celui du vecteur vitesse car le mouvement de la rame est accéléré ;
Valeur : 𝑎Y 𝑡 = 2p = 2,66. 10FG 𝑚. 𝑠 FH

Exercice 19 page 231 - Accélération d’un parachutiste

1 . Analyse des différentes phases : Dans le référentiel
terrestre supposé galiléen, le système {parachutiste}
est soumis à deux forces : son poids 𝑃 et la résultante
𝑓 des forces exercées par l’air.
Ainsi, pour chaque phase, on a :


Remarque : pour la phase 1, la situation plus réaliste serait d’avoir un parachute fermé ! En effet, cette phase 1
correspond au parachutiste qui vient juste de sauter. Sa vitesse dans le référentiel terrestre est nulle et l’intensité
des frottements de l’air aussi.

2 . On applique la seconde loi de Newton au système, dans le référentiel terrestre supposé galiléen :
𝐹X43 = 𝑚. 𝑎Y :

Ÿ Phase 1 : seul, le poids agit sur le système : 𝐹X43 = 𝑃, avec 𝑃 = 𝑚. 𝑔.


Il vient 𝑚. 𝑎Y = 𝑚. 𝑔 , et après simplification : 𝑎Y = 𝑔, soit après projection selon un axe 𝑂𝑦 vertical descendant :
𝑎Y . 𝚥 = 𝑔. 𝚥
𝑎6 𝑡 = 𝑔 = 10 𝑚. 𝑠 FH

Le mouvement correspond à celui d’une chute libre, c’est un mouvement rectiligne accéléré.

Ÿ Phase 2 : le poids et les frottements agissent sur le système : 𝐹X43 = 𝑃 + 𝑓.

w
Il vient 𝑚. 𝑎Y = 𝑚. 𝑔 + 𝑓 , soit : 𝑎Y = 𝑔 + .
x

w
Nous projetons cette dernière relation sur un axe vertical descendant : : 𝑎Y . 𝚥 = 𝑔. 𝚥 + . 𝚥
x

𝑓 300
𝑎6 𝑡 = 𝑔 − = 10 − = 6 𝑚. 𝑠 FH

𝑚 80
Le vecteur accélération du centre d’inertie du système est donc vertical et dirigé vers le bas ; sa valeur est égale à
6 𝑚. 𝑠 FH . Le mouvement est rectiligne uniformément accéléré, mais avec une valeur de l’accélération plus faible
que dans la phase 1

Ÿ Phase 3 : le poids et les frottements agissent sur le système : 𝐹X43 = 𝑃 + 𝑓.

𝑓
𝑎Y = 𝑔 +
𝑚

𝑓 800
𝑎6 𝑡 = 𝑔 − = 10 − = 0 𝑚. 𝑠 FH

𝑚 80
Le vecteur accélération du centre d’inertie du système est donc nul. La chute se fait à vitesse constante, le
mouvement dans cette phase 3 est rectiligne uniforme.

Exercice 20 page 231 - Le curling

1 . Système étudié : la pierre de curling.
Référentiel : le référentiel terrestre lié à la patinoire, supposé galiléen.
Bilan des forces extérieures exercés sur le système :

Phase 1 Phase 2
Poids : 𝑃 Poids : 𝑃
Réaction normale du support : 𝑅 Réaction normale du support : 𝑅
Force exercée par la joueuse : 𝐹



2 . Dans la phase 2, le système se déplace à vitesse constante 𝑣Y et parcourt la distance 𝑑 = 20 𝑚 pendant la durée
0
𝛥𝑡H = 10 𝑠. Cette vitesse s’exprime par : 𝑣Y = = 2,0 𝑚. 𝑠 FG
∆3g

3 . Dans la phase 1, le système se déplace à accélération : 𝑎Y constante d’après l’énoncé. Il passe d’une vitesse nulle à
l’instant 𝑡 = 0, à une vitesse égale à 𝑣Y calculée précédemment au bout d’une durée ∆𝑡H = 4,0 𝑠.
(H,lFl)
Calculons la valeur de cette accélération : 𝑎Y = = 0,50 𝑚. 𝑠 FH
],l

4 . La seconde loi de Newton s’écrit, pour la phase 1 : 𝑃 + 𝑅 + 𝐹 = 𝑚. 𝑎Y . Comme le poids et la réaction du sol se
compensent 𝑃 + 𝑅 = 0 , cette dernière relation se simplifie : 𝐹 = 𝑚. 𝑎Y .
En projetant cette dernière relation selon un axe horizontal 𝑂, 𝑥 orienté dans le sens du mouvement : 𝐹 = 𝑚. 𝑎4 (𝑡)

L’application numérique donne immédiatement : 𝐹 = 9,0 𝑁.


Exercice 21 page 231 - Le mouvement de Vénus

1 . a . Le mouvement de Vénus est étudié dans le


référentiel héliocentrique, considéré comme
galiléen.
1 . b . A l’aide d’un compas, on peut vérifier que
l’orbite de Vénus est quasi circulaire en traçant un
cercle à partir du centre (le Soleil), origine du
repère héliocentrique. On peut vérifier que le
rayon de cette trajectoire circulaire est de 0,72
ua.

2 . a . Les deux vecteurs vitesse sont tangents à la
trajectoire, dirigés dans le sens du mouvement et
de valeur 34 𝑘𝑚. 𝑠 FG . Ils sont représentés sur le
schéma ci-contre :


2 . b . Le vecteur accélération 𝑎` en V3 est obtenu
par la construction habituelle (voir figure ci-
contre).


2 . c . Le vecteur accélération 𝑎` est quasi orienté vers le centre de la trajectoire, le mouvement est donc presque
circulaire uniforme. L’écart (par rapport à un mouvement circulaire uniforme), peut avoir pour origine, des erreurs
de tracés, l’approximation dans le calcul de l’accélération en V3, qui est une accélération moyenne entre V2 et V3 et
non une accélération instantanée.
Au final, ce vecteur accélération a même direction et même sens que le vecteur ∆𝑣 H→` , et a pour valeur :

𝑎` = 1,1. 10FH 𝑚. 𝑠 FH

3 . a . La force gravitationnelle exercée par le Soleil sur Vénus s’exprime par :

x x
𝐹 = 𝐺. z. g { 𝑛, avec 𝑛 vecteur unitaire porté par la droite reliant le centre du soleil et le centre de Vénus, et dirigé
P
de Vénus vers le Soleil. R est la distance entre le centre du Soleil et le centre de Vénus.

3 . b . On applique la seconde loi de Newton au centre de gravité de Vénus, dans le référentiel héliocentrique
supposé galiléen :
𝐹X43 = 𝑚K. 𝑎

xz. x{
En ne considérant que la force de gravité comme force appliquée au système : 𝐺. 𝑛 = 𝑚K . 𝑎
Pg

On se place dans la base locale de Frenet 𝑡, 𝑛 , avec 𝑎 = 𝑎N 𝑛 + 𝑎3 𝑡


On projette la seconde loi de Newton dans la base locale de Frenet :

x
𝑎3 = 0 𝑎N = 𝐺. g}
P

L’application numérique donne : 𝑎 = 𝑎N = 1,1. 10FH 𝑚. 𝑠 FH avec 𝑅 = 0,72.1,5. 10GG 𝑚

3 . c . Le référentiel héliocentrique est un référentiel galiléen si le principe d’inertie est vérifié. Ici, on voit que la
planète Vénus est soumise à une seule force, la force gravitationnelle exercée par le Soleil. La résultante des forces
extérieures qui agissent sur le système Vénus n’est donc pas égale au vecteur nul. Le principe d’inertie affirme alors
que le système n’est pas en mouvement rectiligne et uniforme. En effet, si le mouvement est ici uniforme (vitesse
de rotation constante), il n’est pour autant pas rectiligne (mouvement de rotation).

Exercice 23 page 232 – Vol d’une balle de golf

1 . Le schéma représente la balle de golf durant les 8 premières millisecondes du mouvement. On constate que le
mouvement sur cette durée est quasi-rectiligne. Une double flèche montre que pendant 2,0 𝑚𝑠, la distance parcourue
par la balle selon l’axe (𝑂, 𝑥) parallèle au sol est de 15 𝑐𝑚. On peut donc donner une estimation de la composante
horizontale de la vitesse de la balle à la date 𝑡 = 5,0 𝑚𝑠 :

15. 10FH
𝑣4 𝑡 = 5,0 𝑚𝑠 ≈ = 75 𝑚. 𝑠 FG
2,0. 10F`

On voit que cette vitesse est quasiment égale à celle à la date 𝑡 = 0 𝑠.

𝑣4,l = 75 𝑚. 𝑠 FG

K€,• †^
On en déduit la valeur de la vitesse initiale de la balle : 𝑣l = = = 76 𝑚. 𝑠 FG
‚ƒ„ … ‡ˆ‰ (GG°)

2 . Bilan des forces extérieures qui agissent sur le système {balle} :

Son poids 𝑃, vertical descendant, d’intensité 𝑃 = 𝑚. 𝑔
La force 𝐹, liée à l’effet « backspin », vertical ascendante, d’intensité 𝐹 = 5,0. 10FH 𝑁

3 . On applique la seconde loi de Newton à la balle :

𝐹X43 = 𝑃 + 𝐹 = 𝑚. 𝑎(𝑡)

On projette cette équation vectorielle sur un axe horizontal (𝑂, 𝑥) : 𝑎4 𝑡 = 0
On projette cette équation vectorielle sur un axe vertical ascendant (𝑂, 𝑧) : 𝑚. 𝑎\ 𝑡 = −𝑚. 𝑔 + 𝐹

Conclusion : 𝑎\ 𝑡 = − 𝑔
x
5,0. 10FH
𝑎\ 𝑡 = − 9,8 = − 8,7 𝑚. 𝑠 FH
46. 10F`
𝑎 = 𝑎\ H = 8,7 𝑚. 𝑠 FH
4 . Portée du swing :

Ÿ Déterminons les équations horaires de la vitesse et de la position de la balle dans le repère (𝑂, 𝑥, 𝑧) :

𝑣4 𝑡 = 𝑐G
𝐹
𝑣\ 𝑡 = − 𝑔 . 𝑡 + 𝑐H

𝑚
Pour déterminer les valeurs des deux constantes d’intégration, plaçons-nous à la date 𝑡 = 0 :

𝑣4 0 = 𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃 = 𝑐G
𝑣\ 0 = 𝑣l . 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑐H
Conclusion :
𝑣4 𝑡 = 𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃
𝐹
𝑣\ 𝑡 = − 𝑔 . 𝑡 + 𝑣l . 𝑠𝑖𝑛𝜃

𝑚
Intégrons une deuxième fois pour obtenir les coordonnées du vecteur position :

𝑥 𝑡 = 𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃. 𝑡 + 𝑐`
1 𝐹
𝑧 𝑡 = . − 𝑔 . 𝑡 H + 𝑣l . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑡 + 𝑐]

2 𝑚
Pour déterminer les valeurs des deux constantes d’intégration, plaçons-nous à la date 𝑡 = 0 :

𝑥 0 = 0 = 𝑐`
𝑧 0 = 0 = 𝑐]
Conclusion :
𝑥 𝑡 = 𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃. 𝑡
1 𝐹
𝑧 𝑡 = . − 𝑔 . 𝑡 H + 𝑣l . 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑡
2 𝑚

Ÿ L’équation de la trajectoire de la balle est :
G ‹ 4 H
𝑧 𝑡 = . −𝑔 . + 𝑡𝑎𝑛𝜃. 𝑥
H x K• .‚ƒ„…
Lorsque la balle touche le sol, on a :
H
1 𝐹 𝐷
0= . −𝑔 . + 𝑡𝑎𝑛𝜃. 𝐷
2 𝑚 𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃

H
𝑎\ 𝐷
0= . + 𝑡𝑎𝑛𝜃. 𝐷
2 𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃
Discriminant : Δ = 𝑡𝑎𝑛H 𝜃

F3•N…± 3•Ng …
Racines : 𝐷 = ’“
”• .•–z— g

Seule racine physiquement acceptable :



−𝑡𝑎𝑛𝜃 − 𝑡𝑎𝑛H 𝜃 − 2. 𝑡𝑎𝑛𝜃. 𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃 H − 2. 𝑠𝑖𝑛𝜃. 𝑐𝑜𝑠𝜃. 𝑣l H
𝐷= 𝑎\ = =
𝑎\ 𝑎\
𝑣l . 𝑐𝑜𝑠𝜃 H

𝑣l H . 𝑠𝑖𝑛2𝜃 76H . 𝑠𝑖𝑛22°


𝐷=− =− = 𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎𝟐 𝒎
𝑎\ − 8,7

Exercice 25 page 233 – La cabine d’ascenseur

1 . Ÿ De 𝑡l = 0 à 𝑡G = 15 𝑠 la valeur 𝑣6 de la composante selon l’axe vertical ascendant 𝑂, 𝑦 de la vitesse, augmente
de manière linéaire avec le temps :
10
𝑣6 𝑡 = × 𝑡

15
Par définition, le vecteur accélération est égal à la dérivée par rapport à la variable 𝑡 du vecteur vitesse :

𝑑𝑣(𝑡)
𝑎 𝑡 =

𝑑𝑡
La valeur 𝑎6 𝑡 de la composante selon l’axe vertical ascendant 𝑂, 𝑦 de l’accélération vaut donc :

𝑑𝑣6 (𝑡) 𝑑 10 10
𝑎6 𝑡 = = × 𝑡 = = 0,67 𝑚. 𝑠 FH

𝑑𝑡 𝑑𝑡 15 15
L’accélération est positive, le mouvement est rectiligne uniformément accéléré. Le vecteur accélération 𝑎 𝑡 est dirigé
dans le sens du mouvement.

Ÿ De 𝑡G = 15 𝑠 à 𝑡H = 65 𝑠 la valeur 𝑣6 de la composante selon l’axe vertical ascendant 𝑂, 𝑦 de la vitesse demeure
constante :
𝑣6 𝑡 = 10 𝑚. 𝑠 FG
On en déduit :
𝑑𝑣6 (𝑡) 𝑑
𝑎6 𝑡 = = 10 = 0

𝑑𝑡 𝑑𝑡
L’accélération est nulle, le mouvement est rectiligne et uniforme.

Ÿ De 𝑡H = 65 𝑠 à 𝑡` = 80 𝑠, la valeur 𝑣6 de la composante selon l’axe vertical ascendant 𝑂, 𝑦 de la vitesse, augmente
de manière affine avec le temps :
10
𝑣6 𝑡 = − × 𝑡 + 53

15
𝑑𝑣6 (𝑡) 𝑑 10 10
𝑎6 𝑡 = = − × 𝑡 + 53 = − = − 0,67 𝑚. 𝑠 FH

𝑑𝑡 𝑑𝑡 15 15
L’accélération est négative, le mouvement est rectiligne uniformément ralenti. Le vecteur accélération 𝑎 𝑡 est dirigé
dans le sens opposé au mouvement.

2 . a . Le passager est soumis à son poids et à la réaction du support (plancher de l’ascenseur), ces deux forces,
verticales, sont de sens opposés. Le poids est dirigé vers le bas, la réaction du support vers le haut. La seconde loi de
Newton permet d’écrire :
𝑃 + 𝑅 = 𝑚. 𝑎(𝑡)
𝑃+𝑅
𝑎 𝑡 =
𝑚

𝑅−𝑃
𝑎6 𝑡 =
𝑚
𝑅 = 𝑚. 𝑎6 𝑡 + 𝑔

2 . b . Intensité de la réaction du support :

Ÿ Phase d’accélération : 𝑅 = 70. 0,67 + 9,81 = 𝟕, 𝟑. 𝟏𝟎𝟐 𝑵


Ÿ Phase uniforme :
𝑃 + 𝑅 = 0 = 𝑚. 𝑎(𝑡)
𝑅 = 𝑃 = 𝑚. 𝑔 = 𝟔, 𝟗. 𝟏𝟎𝟐 𝑵

Ÿ Phase de ralentissement : 𝑅 = 70. − 0,67 + 9,81 = 𝟔, 𝟒. 𝟏𝟎𝟐 𝑵

2 . c . Lors de la phase d’accélération, la personne a une sensation d’écrasement car il est soumis à une force résultante
dirigée vers le haut.
Lors de la phase intermédiaire de mouvement rectiligne uniforme, le passager ne perçoit même pas son mouvement.
Il est soumis à aucune force.
Lors de la phase de ralentissement, la personne a une sensation de légèreté car il est soumis à une force résultante
dirigée vers le bas.

Exercice 26 page 233 – L’expérience de Millikan

1 . Force électrique à laquelle la gouttelette d’huile est soumise :

Direction : verticale passant par le centre de masse de la gouttelette ;


Sens : vers le haut (opposé au poids de la gouttelette, pour la maintenir en équilibre) ;
Intensité :
𝐹 = 𝑞¤ƒ¥33X ×𝐸 = −10. 𝑒 ×𝐸 = 10. 𝑒. 𝐸

2 . La gouttelette est aussi soumise à son poids :


4
𝑃 = 𝑚¤ƒ¥33X . 𝑔 = 𝜌¤ƒ¥33X . 𝜋. 𝑟 ` . 𝑔

3
3 . La goutte est maintenue immobile dans le référentiel terrestre. Son accélération est nulle.
4 . On applique la seconde loi de Newton :

𝑃 + 𝐹 = 0
On projette sur un axe vertical descendant :
𝑃 − 𝐹 = 0
4
𝜌¤ƒ¥33X . 𝜋. 𝑟 ` . 𝑔 = 𝑞¤ƒ¥33X . 𝐸
3
4
𝜌¤ƒ¥33X . 𝜋. 𝑟 ` . 𝑔
𝑞¤ƒ¥33X = 3
𝐸
4
890. 𝜋. 2,0. 10Ft ` . 9,81
𝑞¤ƒ¥33X = 3 = 1,6. 10FG« 𝐶
1,83. 10^
5 .
𝑞¤ƒ¥33X
𝑞é®X‚3¯ƒN = − = 1,6. 10FGs 𝐶
10

Exercice 27 page 233 – Chute dans un fluide

3 . Intensité de la poussée d’Archimède : 𝐹b = 𝑚w®¥°0X 0éW®•‚é . 𝑔 = 𝜌. 𝑉. 𝑔

AN : 𝐹b = 1240 × 2,10. 10Ft × 9,81 = 2,55. 10FH 𝑁


Intensité du poids de l’objet : 𝑃 = 𝑚. 𝑔 = 3,80. 10F` . 9,81 = 3,73. 10FH 𝑁



4 . La poussée d’Archimède s’oppose au poids de l’objet. Elle est donc verticale ascendante.
La force de frottement fluide est colinéaire à la vitesse de l’objet, de sens opposé. Elle est donc verticale ascendante,
comme la poussée d’Archimède.
Le poids est vertical, orienté vers le bas.

5 . On applique la seconde loi de Newton au système {bille}, dans le référentiel terrestre :

𝑃 + 𝐹W + 𝑓 = 𝑚. 𝑎(𝑡)

Projetons cette équation vectorielle sur un axe vertical (𝑂, 𝑧) descendant :


𝑃 − 𝐹b − 𝑓 = 𝑚. 𝑎\ (𝑡)

On remarque que à partir de la date 𝑡] , le mouvement de l’objet devient rectiligne et uniforme. Cela signifie qu’au-
delà de cette date, les trois forces qui agissent sur l’objet se compensent :

Pour 𝑡 > 𝑡] : 𝑃 = 𝐹b + 𝑓

𝑃 − 𝐹b = 𝑓

𝑓 = 3,73. 10FH − 2,55. 10FH = 1,18. 10FH 𝑁

Remarque – l’intensité de la force de frottement fluide dépend de la vitesse de l’objet. L’intensité calculée ci-dessus
est celle de la force de frottement fluide lorsque l’objet a atteint sa vitesse limite (maximale).

A partir du document, on peut estimer la vitesse limite de l’objet qui chute dans le fluide.

En tenant compte de l’échelle du document, on trouve : 𝐺] 𝐺G] = 23 𝑐𝑚. On en déduit une valeur de la vitesse limite :

𝐺] 𝐺G]
𝑣®°x = = 0,46 𝑚. 𝑠 FG

10. 𝜏
et la constante de proportionnalité qui relie 𝑓 à 𝑣 :
𝑓x•4 = 𝑘. 𝑣®°x

𝑓x•4
𝑘= = 2,6. 10FH 𝑘𝑔. 𝑠 FG
𝑣®°x

Exercice 28 page 233 – Le téléski

1 . Bilan des forces extérieures agissant sur le système {skieur}

𝑃 : poids du système
𝐹 : force de traction
𝑁 : composante normale de la réaction du support


2 . Composantes des forces dans la base 𝑂, 𝚤, 𝚥

𝑃4 = 𝑃. 𝚤 = −𝑚. 𝑔. sin (𝛼) 𝐹4 = 𝐹. 𝚤 = 𝐹. cos (𝛽 − 𝛼) 𝑁4 = 𝑁. 𝚤 = 0
𝑃 𝐹 𝑁
𝑃6 = 𝑃. 𝚥 = −𝑚. 𝑔. cos (𝛼) 𝐹6 = 𝐹. 𝚥 = 𝐹. sin (𝛽 − 𝛼) 𝑁6 = 𝑁. 𝚥 = 𝑁

3 . Calcul de l’intensité de la force de traction

Le mouvement du skieur est rectiligne et uniforme. Le principe d’inertie permet d’affirmer que la somme vectorielle
des forces extérieures qui agissent sur le système est égale au vecteur nul :

𝑃 + 𝐹 + 𝑁 = 0

On projette cette équation vectorielle sur les deux axes :


−𝑚. 𝑔. sin 𝛼 + 𝐹. cos 𝛽 − 𝛼 = 0


−𝑚. 𝑔. cos 𝛼 + 𝐹. sin 𝛽 − 𝛼 + 𝑁 = 0


La première équation permet d’isoler 𝐹 :


𝑚. 𝑔. sin 𝛼 60.9,81. sin (30°)


𝐹= = = 3,0. 10H 𝑁
cos 𝛽 − 𝛼 cos (10°)



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