Un programme pour améliorer l’éducation à Madagascar

Série C - session 2009 : problème 2 – corrigé

Partie A Etude de la fonction f

1. a) Tableau de variation de g : x a g(x) = 1 − (x2 − 2x + 2) e −x
• Ensemble de définition de g : g est définie sur ]− ∞;+∞ [
• Limites de g
On a lim g = lim (−x2 e − x ) = −∞ et lim g = 1 − 0 = 1
−∞ −∞ +∞

• Dérivée g’ de g : On vérifie que g ' (x) = (x − 2)2.e −x ,

g '(x) positive ou nulle sur R
• Tableau de variation

b) Existence et unicité de la solution de l’équation g(x) = 0

• g est continue et strictement croissante sur ]− ∞,+∞[ , donc c'est une bijection de
]− ∞,+∞[ sur g( ]− ∞,+∞[ ) = ] -∞; 1 [.
Comme 0∈ ] -∞; 1 [., il existe un réel unique α dans ]− ∞,+∞[ tel que g(α) = 0.
• Encadrement de α
On a g(0,35) = -0,0024 et g (0,36) = 0,0166
Comme [ 0,35 ; 0,36 ] ⊂ R et g(0,35) × g(0,36) < 0 , alors α ∈ ] 0,35 ; 0,36 [

c) Signe de g(x)
Sur ]− ∞, α ] , la fonction g est continue et strictement croissante donc g(x) ≤ g(α) .
Comme g(α) = 0, il s'ensuit que g(x) < 0 sur ] − ∞, α [
Sur [α,+∞[ , g continue strictement croissante donc g(x) ≥ g(α) = 0 alors g(x) > 0

2. a) Expression de f’(x)
• On a f(x) = x − 1 + (x 2 + 2)e −x , f est définie sur R
• On a f ' (x) = 1 + 2xe − x + (x 2 + 2)(−e −x )
Alors f ' (x) = 1 − (x 2 − 2x + 2) e −x = g(x)
D’où sg [f ' (x)] = sg [g (x)]

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b) Tableau de variation de f
• On a lim f(x) = lim x 2 e − x = +∞ et lim f(x) = lim [ x − 1 + (x 2 + 2) e −x ] = +∞
x → −∞ x → −∞ x → +∞ x → +∞

c) Droite asymptote
On a lim f = +∞ et lim [f(x) − (x − 1)] = lim (x 2 + 2) e −x = 0
x → +∞ x → +∞ x → +∞
D’où la courbe C de f admet une asymptote oblique d’équation y = x – 1

d) Courbe (unité graphique : 2 cm )

B. Etude d’une suite

1. a) Variation de h sur l’intervalle I = [1; 2]
• On a h(x) = f(x) − x = −1 + (x 2 + 2) e − x
La dérivée de h est : x a h' (x) = (−x2 + 2x − 2)e − x
Comme e − x > 0 pour tout x ∈ I , on a sg [ h' (x) ] = sg [−x 2 + 2x − 2]
On vérifie que − x 2 + 2x − 2 < 0 pour x ∈ I
D’où h' (x) < 0 , donc h strictement décroissante sur I
• Tableau de variation de h.
h(1) ≈ 0,104 et h(2) ≈ −0,188

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b) Solution de f(x) = x (existence et unicité)
L'équation f(x) = x équivaut à f(x)-x = 0 ie. h(x) = 0, donc les équations f(x) = x et h(x) =0 ont le
même ensemble de solutions.
La fonction h est continue strictement décroissante sur I = [ 1 ; 2] et h(1) × h(2) < 0 (h(1) et
h(2) sont de signes contraires), alors il existe un unique réel β , β ∈ ] 1; 2 [ tel que h(β) = 0
On a h(β) = 0 équivaut à f(β) = β donc β est solution unique de f(x) = x

2. Encadrement de f ’(x) sur I

On a f ' (x) = g(x) = 1 − (x 2 − 2x + 2) e −x .
La fonction g est continue strictement croissante sur I. (question A.1-a) alors pour tout x,
(1 ≤ x ≤ 2) , on a : g(1) ≤ g(x) ≤ g(2).
On a g(1) ≈ 0,632 et g(2) ≈ 0,729
D’où 0,632 ≤ g(x) ≤ 0,729 i.e g(x) ≤ 0,75
3
Donc f ' (x) ≤ 0,729 ≤ sur l'intervalle I
4
3. a) Montrons, par récurrence, que pour tout n ∈ N ; Un ∈ I
(Un ) est définie par Uo = 1 et Un +1 = f(Un )
• UO = 1 alors U0 ∈ I
• Supposons que Un ∈ I est montrons que Un +1 ∈ I
D'abord, montrons que pour tout x ∈ I , f(x) ∈ I
La fonction f est croissante sur I donc f(I) = [f(1); f(2)]
On a f(1) = 1,104 et f(2) = 1,812
Donc f(1) ∈ I et f(2) ∈ I d’où [f(1); f(2)] ⊂ I , D'où pour tout x ∈ I , f(x) ∈ I .
Alors Un ∈ I implique Un +1 = f(Un ) ∈ I d’où Un +1 ∈ I
Remarque : on peut conclure que ( Un ) existe pour tout n.
3
b) Montrons que, pour tout entier n, Un +1 − β ≤Un − β
4
Utilisons le théorème des inégalités des accroissements finis.
3 3
On a f ' (x) ≤ sur I, alors pour tous réels a, b ∈ I , f(b) − f(a) ≤ b−a
4 4
3
Prenons b = Un et a = β , alors f (U n ) − f ( β ) ≤ Un − β
4
3
Comme f(β) = β et f(Un ) = Un +1 , on a Un +1 − β ≤ Un − β
4
• On a successivement
3
U1 − β ≤ U0 − β
4
3
U2 − β ≤ U1 − β
4
...

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 3
Un − β ≤ Un −1 − β
4
3
En multipliant membre à membre et après simplification, on a : Un − β ≤ ( )n U0 − β
4
c) Limite de Un
3
On a 0 ≤ lim Un − β ≤ lim ( )n U0 − β
n → +∞ n → +∞ 4
n
3
Comme lim  = 0 alors lim Un − β = 0
4 n → +∞

D’où lim Un = β
+∞
4. Valeur de p, telle que Un − β ≤ 10 −2
n
3
Pour que Un − β ≤ 10 −2 , il suffit que   U0 − β ≤ 10 − 2
4
Comme U0 et β ∈ [1 ; 2] alors U0 − β ≤ 2 − 1 = 1
Donc Un − β ≤ 10 −2 lorsque ( 3 )n ≤ 10 −2
4
n
3 3
ln   ≤ ln (10 − 2 ) i.e n ln( ) ≤ ln 10 − 2
4 4
ln 10 −2
D’où n≥ = 16,008 (p = 17)
3
ln 
4
Pour n ≥ 17, Un − β ≤ 10 −2

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