GEROMPONT
MONT-SAINT-ANDRE
Egi. parolss. St-André
Dans un cimetière circulaire entouré
d'un beau mur en moellons, construc-
tion de trois époques, dont le plan
groupe une tour occidentale, une nef
de quatre travées et un sanctuaire
flanqué de sacristies (XVIII" s. au N.;
XIX" s. au S.).
Chœur gothique en grès (v. 1500), à
cinq pans percés de fenêtres sans
remplage et épaulés de minces con-
treforts à deux retraites. Large nef
classique, en briques et p. bleue sur
plinthe de quartzite, contemporaine de
partie haute de la tour.
Tour d'origine romane (?) en appareil
régulier de quartz et grès pour le bas,
de briques et p. bleue pour le haut.
Portail Louis XV millésimé de 1757
dans son fronton courbe. Flèche à
bulbe sur toiture en pavillon.
Réfections de 1839 (dalle au sol à
l'entrée N. du cimetière).
Mobilier
Peinture baroque sur toile: Adoration des
bergers du XVII' s., attribuée à Blendef de
Louvain (?);
Crucifix gothique (XVI' s.); st Roch populaire
(XVI' ou XVII' s.); Vierge habillée (XVII'-
XVIII' s.);
Maitre-autel baroque (fin du XVII' s.); autres
meubles Louis XV. notamment par M. Bonnet
de Nivelles (d'apr. arch.); tribune d'orgue
(XVIII' s.).
PL. E. LAURENT
Grange en long datée de 1763. Porte
cochère cintrée en grès; oreilles, épis
et oculi des pignons; bâtière aiguë.
A l'arrière, la partie g. est creusée de
trois fenêtres à traverse et chaînages
aux montants, et d'une porte cintrée
en p. blanche (condamnée). Bâtière
trapue.
R. A. DEMASY
N° 1. Maison à deux niveaux (très pro-
bablement surbâtie) datée de 1743 sur
les écoinçons de la belle porte; celle-ci
est encadrée de grès avec bases et
impostes profilées; elle porte un arc en
plein cintre à clé et larmier; au-dessus,
baie d'imposte trouée en œil-de-bœuf
et rehaussée de volutes de conception
encore baroque et d'un larmier à clé.
Il subsiste deux fenêtres avec encadre-
ment de grès à battée, chaînages et
traces d'arc de décharge; les autres
sont transformées. La face arrière con-
serve aussi quatre petits arcs de dé-
charge au-dessus de baies par ailleurs
remaniées. Pignons relevés; bâtière de
tuiles et d'éternit.
Dépendances de ferme, où certains
murs restent partiellement en moellons.
N° 9 (en face du). Grange avec pignon
en colombage et briques.
R. DE LAOUX
• N° 2. Ferme St-Lambert. Quadrila-
tère très homogène datant des années
1775, autour d'une cour carrée. Pavil-
lon 'd'entrée sur plinthe en quartzite,
percé d'une porte cochère en plein
cintre sous une niche.
Logis comportant deux niveaux et demi
sur un soubassement en appareil régu-
lier de quartz; ouvertures à linteau
bombé de grès avec clé, dont cer-
taines ont été remaniées; à l'arrière,
mêmes fenêtres sous clé. Bâtière.
Etables sur soubassement de moellons,
avec portes en plein cintre et fenêtres
en arc déprimé dans un encadrement
rect. à clé (r.d.ch.). et baies à linteau
droit (étage) sous la corniche. Grange
en large avec entrées cochères en
plein cintre; certaines ouvertures y
furent refaites ou percées après coup.
Fournil isolé, totalement en moellons;
encadrement gréseux de sa petite
porte cintrée et de ses fenêtres à lin-
teau droit; oreilles et épis des pignons;
bâtière aiguë.
R. DE LA MONTAGNE
Ferme de la Haute-Masquinière. Na-
guère exploitée par l'abbaye de la
Ramée et citée en 1565 déjà. Le logis
y est du XIX" s. et les dépendances
de l'aile E. seulement remontent en
partie au XVIIIe s.
PETIT-ROSIERE
• Petit hameau typique, par son im-
plantation et par son groupement, de
l'enracinement séculaire des fonctions
d'un vieux noyau domanial (fig. 73).
151