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RUE ROYALE

© Ph. Vanaert, 2017-2020


La rue Royale, la rue des Palais et l’avenue de la Reine constituent le "tracé royal" qui relie le palais royal de Bruxelles
au palais de Laeken.

Comme Fleet Street à Londres, une partie de la rue Royale à Bruxelles a longtemps vécu d'une seule activité ou
presque. Ici, ce n'était pas la presse comme dans la capitale britannique, mais le cinéma. Aux immenses
fenêtres d'imposantes maisons de maître, étaient déployées de gigantesques affiches annonçant les nouvelles
aventures de Sean Connery, de Jean-Paul Belmondo ou Jane Fonda produites par la Warner, la Gaumont ou la
Columbia.
Entre le Botanique et l'église Sainte Marie étaient regroupés les succursales belges des studios américains ou
français mais aussi des distributeurs nationaux s'occupant des films produits hors de ces grandes structures, avec
chacun sa spécialité, le cinéma populaire français pour Belga par exemple.
C'était la rue des affiches de ciné, des géantes, des moyennes, des petites - le fameux format belge. Au n°243, il
y en avait toujours quatre, différentes. Pas de stars hollywoodiennes aux fenêtres de Progrès Films, le
distributeur le moins glamour de la rue.

N° 328

Hôtel particulier de style éclectique conçu en 1898 par


l'architecte Alfred Lecloux en remplacement de
maisons néoclassiques d'avant 1836; classé le 8 août
1988. Élévations de trois niveaux sous toiture
mansardée. Façades en pierre blanche et pierre bleue.
Trois travées, la dernière plus large, en ressaut et
coiffée d'une haute toiture en pavillon à terrasse
faîtière et garde-corps. Rez-de-chaussée rythmé de
pilastres. Balustrades au premier étage. En travée
principale, logette à colonnettes d'angle, sous fronton
interrompu par une terrasse à grille en fonte. Au
second étage, balconnet de plan cintré à balustrade.
N° 316 "HÔTEL COHN DONNAY"

par l'architecte Ernest HENDRICKX. En 1878,


exhaussement, ajout d'éléments de décor
(vraisemblablement vers le jardin). En 1888,
remplacement des fenêtres du rez-de-chaussée rue
Royale.
En 1904, remarquable intervention touchant à la
façade et à l'intérieur par l'architecte Paul HAMESSE
en style Art nouveau, qui y aménage un mobilier
"modern style" totalement intégré à l'architecture. En
façade, le balcon pris dans la corniche du rez-de-
chaussée et devançant à l'origine les deux travées
axiales est remplacé par une imposante logette en
menuiserie Art nouveau couronnée d'un balcon.
Les influences les plus diverses sont perceptibles, en
particulier celle de la Sécession viennoise pour le
salon en façade, de goût néo-grec avec son imposante
cheminée de marbre blanc veiné et sa frise de
danseuses. Dans le petit salon central, dont les murs
sont peints de motifs floraux stylisés, les boiseries
laquées en blanc font songer à Mackintosh; cheminée
de marbre jaune de forme égyptisante. Dans la salle à
manger, plafond orné de fleurs et frise de paons,
motifs repris dans les vitraux des portes séparant cette
pièce de la salle de billard. Les murs de celle-ci sont
ornés d'un motif d'influence viennoise : des arbres
Hôtel de maître érigé en 1841, de style néoclassique, stylisés dont le feuillage s'insère dans un rectangle. La
comprenant annexe, écuries et remises vers la rue de salle de jeu d'échecs est éclairée par une large baie qui
la Poste, et ayant subi plusieurs transformations. donnait autrefois sur le jardin, et un lanterneau garnis
de vitraux à dessin géométrique.
En 1877, modification de l'annexe se traduisant par
l'ajout d'une fenêtre dans le grenier et la
transformation des percements vers la rue de la Poste
N° 294-296 ANCIEN HÔTEL DE MESNIL, DIT HÔTEL PUCCINI

2e hôtel particulier occupe les trois travées suivantes.


Le n°294 est relié, par une salle couverte, à un
immeuble à usage de bureaux et d'ateliers construit par
les architectes Frans et Louis Vandenbroucke en 1960,
à l'emplacement des maisons sises aux nos 44 et 46 de
la rue de la Poste.
Façade alternant la pierre blanche et le petit granit,
s'inspirant largement des "palazzi italiens du
cinquecento, notamment par la présentation frontale
et la corniche fortement débordante.
Puccini y meurt en 1924 des suites cardiaques dues à
son cancer de la gorge. Ses obsèques ont été célébrées
Immeuble double présentant une élévation de sept à l'église royale Sainte-Marie.
travées sur trois niveaux, habitation du baron de
Mesnil s'étendant sur les quatre travées de gauche. Un

N° 284
1938, signé sur le socle par
l'architecte J. DUIJNSTEE.
La 1re campagne vise la
construction d'un immeuble rue
Saint-François. Elle est suivie de
l'édification du bâtiment principal à
l'angle de la rue Royale qui,
adoptant le même style, s'intègre
parfaitement à la construction
initiale. La 3e phase de construction
a pour objet l'ajout au 4e étage
d'une plate-forme, et d'une annexe
à usage de cantine. Cet ensemble
est agrandi en 1955, vers la rue St-
François et la rue de la Poste, par la
construction d'un nouvel immeuble
A l'emplacement d'un important
de bureaux conçu d'après les plans
hôtel de maître conçu en 1863 par
de l'architecte Ch. VAN NUETEN.
l'architecte G. HANSOTTE, est
érigé un immeuble de bureaux de Il a été occupé quelques années par
style fonctionnaliste construit en la Vlaamse Ekonomische
phases successives, d'après des Hogeschool. Il est classé le 8 août
permis de bâtir de 1936, 1937, 1988.
L'élévation de style fonctionnaliste les différences de niveaux des cimentée repose sur un important
se caractérise par sa volumétrie, toitures en terrasses, l'élément soubassement de pierre bleue percé
l'alignement des séries de baies d'angle formant étendard qui d'ouvertures de caves.
rectangulaires larges ou étroites, accentue l'élan vertical. La façade

LE BOTANIQUE

Parc public implanté à l'emplacement de l'ancien


Jardin botanique de l'État à Bruxelles créé en 1826, et
dont les bâtiments classés abritent un Centre culturel,
le Botanique, dit le "Bota".
S’étendant sur plus de 6 ha, ce parc aménagé en
terrasses fut inauguré en 1829. La terrasse la plus
haute, au pied de l’orangerie, est de construction
géométrique à la française.
L’étage intermédiaire, à la mode italienne, comporte
une roseraie en étoile et le jardin de l’Iris où
fleurissent, d’avril à juin, quelque 40 variétés d’iris,
symbole de la Région de Bruxelles-Capitale.

La dernière partie du jardin descend en pente douce


vers l’étang par des sentiers sinueux. Les pelouses
sont parsemées d’arbres et encadrent des aires de
repos.

L’orangerie se compose d’une rotonde centrale à


coupole et de deux allées latérales vitrées avec, aux
extrémités, deux bâtiments à colonnes. Elle est
classée depuis le 15 mai 1964.

Avant 1952

Escalier monumental démoli lors de la consruction des


tunnels routiers
culturel, dont le nom "Le Botanique" rappelle son
ancienne affectation.

Construction des tunnels routiers en 1956

En 1935, les travaux de la jonction Nord-Midi ne


l'épargnent pas. Il est en effet question de déplacer
l'institution sur un site plus vaste. Le problème de la
réaffectation ou du réaménagement des bâtiments et
du jardin se pose. C'est sur leur avenir incertain que
se greffe un autre projet : celui d'édifier à Bruxelles
une grande bibliothèque publique.
Le site échappe de justesse à la destruction pure et
simple, mais il n'en est pas pour autant sauvé.
En octobre 1938, la décision de déplacer le jardin
botanique est prise. Le 1er janvier 1939, l'État prend
possession des 93 hectares du domaine de Bouchout,
dans la commune de Meise, qui sera consacré
désormais à la botanique et où est alors implanté le
Jardin botanique national de Belgique, rebaptisé
Jardin botanique de Meise après son transfert à la
Communauté flamande le 1er janvier 2014. Dès le
mois d'avril 1940, les plantes de la collection de plein
air sont déménagées, ensuite ce sera le tour des arbres
et arbustes, puis de la grande serre remontée à
Bouchout.
Dès le mois d'avril 1940, les plantes de la collection
de plein air sont déménagées, ensuite ce sera le tour
des arbres et arbustes, puis de la grande serre
remontée à Bouchout.
Dans un site méconnaissable, le bâtiment est sauvé de
l'abandon par la décision du Ministère de la
Communauté française de le reconvertir en centre
PORTE DE SCHAERBEEK

A l'origine elle portait le nom de Porte de Cologne


puisqu'elle donnait accès à la vieille route de Cologne
(dont l'actuelle chaussée de Helmet est un vestige),
laquelle permettait de rejoindre l'axe commercial
allant de Bruges à Cologne. En raison du
développement du village de Schaerbeek, le nom de
celui-ci a fini par remplacer celui de la ville rhénane.
Située sur les remparts entre la Porte de Louvain et la
Porte de Laeken, elle servait d'accès nord à la ville et
aboutissait, via le chemin de Schaerbeek et la rue aux
Herbes Potagères, à la cathédrale des Saints-Michel-
et-Gudule.
Carte Ferraris, XVIIIe S.
En direction de Schaerbeek, l'actuelle chaussée de
La Porte de Schaerbeek est une des anciennes portes Haecht s'appelait chemin d'Ophem et menait au
faisant partie de la seconde enceinte de Bruxelles. hameau d'Helmet.
Construite au XIVe siècle, elle est renforcée au XVIe
siècle, et fut détruite en 1784.

Mur et pavillons d'octroi

Fin XVIIIe S.
HÔTEL ASTORIA

L'hôtel est bâti en 1909 à l'occasion de l'Exposition universelle de Bruxelles de 1910, à la demande du roi
Léopold II en remplacement de l'ancien "Hôtel Mengelle". L'hôtel Astoria avait pour vocation d’accueillir lors
de l'Exposition universelle de Bruxelles de 1910 les personnes de renom. Ainsi, le jeune prince Hirohito
occupera en 1910 la suite royale. L’empereur du Japon y est revenu 48 ans plus tard, à l’occasion de
l’Exposition universelle de 1958.
L'hôtel est l'œuvre de l'architecte Henri van Dievoet, le petit neveu de Joseph Poelaert.
Construit dans un pur esprit parisien, sa façade Louis XVI et le style Louis XV des pièces intérieures lui donnent
un aspect aristocratique.
N° 150-152 IMMEUBLE "LEVERHOUSE"

Ancienne savonnerie construite en 1850 par


J. Poelaert, modifié en ensuite par P. Saintenoy et
J-P. Cluysenaar. Classé le 19 avril 1977.

COLONNE DU CONGRÈS

Inspirée de la colonne Trajane à Rome, la colonne du Congrès, haute de 47 m, est une


colonne commémorative conçue par l’architecte Joseph Poelaert. Elle a été édifiée à
l'initiative de Charles Rogier (révolutionnaire et membre du Congrès), entre 1850 et
1859, en commémoration du Congrès national de 1830-31. En 1920, on a installé à son
pied le tombeau du Soldat Inconnu à la mémoire des soldats belges morts pendant la
guerre 1914-1918. La colonne haute de 47 mètres est surmontée d'une statue en bronze
de Léopold Ier, œuvre de Guillaume Geefs.

Le "Soldat inconnu" a été inhumé au pied de la


colonne entre les deux lions, le 11 novembre 1922.
Suivant l’exemple des pays voisins, la Belgique
décide en 1922 de rendre hommage aux victimes des
combats de la Première Guerre mondiale au travers
d’un soldat anonyme. Celui-ci sera choisi au hasard
par un aveugle de guerre parmi cinq cercueils
contenant les corps de soldats belges non identifiés
tombés sur cinq des principaux champs de batailles de
Belgique. Il est inhumé sous une dalle gravée, auprès
d’une flamme éternelle.
Aux angles, 4 allégories symbolisent les libertés
fondamentales : cultes, association, enseignement et
presse.
(Eugène Simonis) La liberté d'association (Charles-Auguste Fraikin) avec un
faisceau de licteur)

La liberté des cultes (Eugène Simonis) La liberté de l'enseignement (Joseph La liberté de la presse (Joseph Geefs)
avec le flambeau de la religion Geefs) avec un doigt levé avec une presse

11 novembre 1922
Le roi Albert Ier

Suivant le projet (1848-1857) de l'architecte Jean-Pierre Cmuysenaar, la nouvelle place des Panoramas, qui
deviendra en 1850 la place du Congrès, fut reliée au quartier des Bas-Fonds par un escalier à triple volée qui
débouchait sur une place rectangulaire bordée par les bâtiments d'un marché couvert de style néo-Renaissance
appelé "Marché du Parc". Celui-ci manquant de succès, la Ville de Bruxelles mit, entre 1886 et 1959 une partie
des locaux du marché à la disposition de l'œuvre de l'Hospitalité, fondée en 1886 pat Montefiore-Levi, pour y
installer un asile de nuit pour les sans-logis. En 1891, il prend le nom d'Asile Baudoin (du nom du fils aîné du
comte de Flandre devenu héritier présomptif du trône après la mort en 1869 de Léopld, seul fils de Léopold II.
Baudoin décéda le 23 janvier 1891 d'une pneumonie foudroyante).
L'autre partie du marché sera convertie plus tard en dépôt pour les décors du Théâtre de la Monnaie. A partir de
1955, marché et escalier sont démolis et feront place à la Cité administrative de l'Etat et à des parkings.
Démolition des bas-fonds en été 1957
N° 75

Immeuble de style éclectique de l'architecte


W. Janssens daté de 1876. La façade a conservé
une horloge datant de l'occupation du rez-de-
chaussée par l'Office du Tourisme Suisse.

27, RUE ROYALE

Maison de style éclectique de 1876 due à


l'architecte Antoine Mennessier. Loggias en bois
soutenues par des cariatides ailées.
N° 21

Style éclectique avec antes à chapiteaux composites.


Volutes soutenant un balcon.

N° 13

Maison de style Art Nouveau construite en 1896 par


l'architecte Paul Hankar; ancienne chemiserie Niguet.
Classé depuis 1984, le magasin a été restauré par la Ville
de Bruxelles, qui en est propriétaire, et accueille
actuellement le fleuriste Daniel Ost, après avoir été
longtemps occupé par la fleuriste Isabelle De Backer. La
chemiserie Niguet est une des rares devantures
commerciales de style Art nouveau subsistant à
Bruxelles, aux côtés de la taverne-restaurant le Falstaff
conçue par E. Houbion en 1903, du magasin Marjolaine
de Léon Sneyers en 1904 et de la pharmacie du Bon
Secours de Paul Hamesse.

LE TREURENBERG

BRIALMONT
Henri-Alexis Brialmont, né le 25 mai 1821 à Maagdenberg (près de Venlo) et mort le 21 juillet 1903 à Saint-Josse-ten-
Noode, est un militaire, un architecte et une personnalité politique belge.
Il est célèbre pour la conception et la réalisation du fort de Shinkakasa (ouvrage construit par l'État indépendant du
Congo pour défendre l'accès au fleuve Congo en 1891; il est situé à environ 1,5 kilomètre à l'ouest de Boma), des
places fortifiées d'Anvers, de Liège et de Namur.
En1847, promu lieutenant, il est envoyé à Anvers pour coopérer aux travaux d’une brigade de topographes militaires.
La même année, il est attaché au cabinet du ministre de la Guerre, le général Chazal.
Après les événements de 1848, qui ébranlent l’Europe, mais épargnent la Belgique, qui avait épuisé ses velléités
révolutionnaires en 1830, l’armée, déjà mal vue par une opinion plutôt pacifiste, est considérée comme un fardeau
inutile. Pourquoi, en effet, un pays neutre, dont la neutralité est garantie en théorie par les Grandes Puissances, aurait-il
besoin d’une armée ? Brialmont se décide à combattre le camp pacifiste, rassemblé sous la bannière des Amis de la
Paix. A cette fin, il publie en 1849 "Éloge de la guerre", pamphlet qui rencontre un vif succès.
En août 1850, son père Mathieu Brialmont remplace Chazal au poste de ministre de la Guerre. Il démissionne toutefois
quelques mois plus tard, sur les conseils de son fils, suite aux débats parlementaires houleux sur le budget de l’armée
que l’on voulait réduire de moitié. Après la démission de son père, Henri-Alexis Brialmont publie, en 1851 et 1852, un
nouvel ouvrage, "Considérations politiques et militaires sur la Belgique". Ces ouvrages, qui ont un grand
retentissement aussi bien dans la presse belge que dans la presse étrangère, valent à Brialmont une décoration de
chevalier de l’ordre de Léopold en 1856.
La carrière d’architecte militaire d’Henri-Alexis Brialmont débute véritablement en 1857, lorsqu’il dessine la nouvelle
position fortifiée d’Anvers. Cette première expression de son génie, inspirée de sa visite officielle des nouvelles
fortifications allemandes (Koblenz, Germersheim, Koenigsberg, Minden, Rastadt), qu’il fut chargé d’étudier en 1855,
sont à même de faire face au canon rayé. Introduit dans les parcs de siège en 1859, le canon rayé est considéré comme
le premier développement majeur de l’artillerie au cours de la seconde moitié du XIXe siècle.
Revenu d’Allemagne avec des idées plus précises, plus rationnelles sur la constitution des grandes places de guerre,
ayant dégagé des derniers limbes qui l’enveloppaient la formule du "camp retranché", qu’il s’agissait de considérer
comme un établissement permanent, c'est à Anvers qu’il réalise ses premières coupoles d’artillerie cuirassées.
En 1863, suite à l’introduction du canon rayé dans les parcs de siège, développement qu’il ignorait au moment de la
conception des forts d’Anvers, Brialmont publie "Études sur la défense des États et sur la fortification", où il justifie la
conception du système défensif belge et le système de fortifications permanentes appliqué à Anvers, qu’il juge
parfaitement apte à résister au canon rayé.
En 1869, il publie son "Traité de fortification polygonale". La guerre de 1870 prouve sans appel aux ingénieurs
militaires français que le tracé bastionné (selon les conceptions de Vauban) est désormais complètement dépassé et que
seul le tracé polygonal (défendu par Brialmont) peut être envisagé. Durant cette guerre, Brialmont qui est le chef
d’État-Major général de l’Armée d’Anvers, constate la faiblesse des fortifications sur la rive gauche de l’Escaut. Sous
son impulsion, on réalise une seconde enceinte fortifiée autour d’Anvers.
En 1877, il est promu lieutenant-général.
Derrière la statue de Brialmont, se trouvait, dans la rue de Louvain, un terminus de trams, les 30, 39 et 40. Ces trams
bouclaient, pour rallier les faubourgs, par la rue de la Croix de Fer.

Face à Brialmont, en contrebas, la cathédrale Saint-Michel et Gudule. Entre les deux, se dressait la première enceinte
de Bruxelles.

En continuant vers la place des Palais, la rue Royale croise, d'un côté, la rue de la Loi, fréquentée jusque gin 1969, par
de très nombreuses lignes de tram et au bout de laquelle on aperçoit l'arcade du Cinquantenaire. De l'autre côté, elle
croise la fort pentue rue des Colonies. Celle-ci ne fut percée que vers 1911-1912 pour permettre de rejoindre
directement le centre de la ville. Avant cette création, c'était L'impasse du Parc où les trams de la rue de la Loi avaient
leur terminus.

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