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BIODIVERSITÉ
La
se raconte
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2 la biodiversité se raconte 3
Sommaire
En quoi la prise en autres (prédation, parasitisme, qui animent cette évolution est
compte des liens entre coopération, entraide…) mais particulièrement importante,
les êtres vivants aussi d’interagir avec leur milieu notamment au travers de l’étude
est-elle nécessaire de vie. La notion d’interaction est des interactions évoquées
pour étudier la biodiversité ? donc centrale pour appréhender la précédemment.
Robert Barbault : Il est biodiversité. Enfin, additionner les
effectivement classique de espèces qui nous entourent nous Pourquoi la vie a-t-elle duré si long-
présenter la biodiversité à travers conduit trop souvent à oublier que temps et continue-t-elle de durer ?
les espèces parce que c’est ce nous, Homo sapiens, faisons Parce qu’elle s’appuie sur une
que l’on voit le plus aisément. De partie du tissu vivant de la colossale diversité d’espèces, sur
surcroît, cela facilite la découverte planète. une bonne diversité génétique
de l’univers complexe de la diver- et sur une considérable diversité
3 à Robert Barbault
questions
sité du vivant par les non-spécia- d’organisation entre les espèces
listes. Cependant, on finit par être Comment l’évolution (ce que l’on appelle les écosys-
obsédé par le nombre et on perd des espèces tèmes, par exemple les lacs,
de vue que les espèces ne sont permet-elle les forêts tropicales, les savanes...).
pas de simples entités indépen- de comprendre la La diversité est donc à la base
dantes les unes des autres, mais biodiversité actuelle ? de l’adaptation du vivant aux
sont des êtres vivants au cœur de R. B. : Parler de biodiversité, c’est changements que la terre subit
nombreuses interactions. Tout nécessairement se placer dans le à grande échelle (glaciations,
d’abord, les espèces ont des contexte de l’histoire du vivant. éruptions volcaniques, émergence
relations de parenté très En effet, les millions d’espèces des chaînes de montagne…)
anciennes. Par exemple, le qui existent aujourd’hui sont le comme à petite échelle (incendies,
chimpanzé, le gorille et Homo fruit d’une longue évolution sur inondations…).
sapiens (l’homme) sont trois des échelles de temps qui nous
primates cousins qui partagent un paraissent incommensurables*. * L’apparition de notre espèce, Homo
ancêtre commun. Ensuite, depuis Il faut donc prendre en compte sapiens, est datée d’environ 200 000
ans, ce qui très récent au regard des
l’apparition de la vie il y a l’évolution à la fois comme cadre premières formes de vie connues,
environ 3,8 milliards d’années, théorique et comme vaste apparues il y a environ 3,8 milliards
d’années et des premiers organismes
les espèces n’ont pas cessé phénomène de diversification à plusieurs cellules, il y a entre 900 et
d’interagir les unes avec les du vivant. L’analyse des processus 800 millions d’années.
Les interactions
Quels liens unissent que ce soit les nombreuses races qu’à condition d’utiliser des
agriculture et domestiques, les innombrables pesticides qui sont certes
biodiversité ? variétés agricoles... efficaces mais dont les doses
R. B. : Les agricultures
sont le résultat d’une coopération
entre Homo sapiens et de
Avec l’industrialisation de
l’agriculture, on a tendance à
ou la virulence doivent être
augmentées car les espèces
nuisibles évoluent et s’adaptent.
au cœur de la
nombreuses espèces végétales
et animales qui ont été
domestiquées et dont l’évolution
parler d’agriculture au singulier
comme si c’était la seule façon
de cultiver des plantes ou
Or, ces pesticides qui tuent des
insectes, des plantes, des
champignons ne sont pas très
biodiversité
a été orientée en fonction de nos d’élever des animaux ! Or, la sains non plus pour les consom-
propres intérêts. La composante diversité est aussi dans les mateurs des plantes ainsi
agricole s’inscrit donc dans le pratiques agricoles, les pratiques cultivées.
vaste champ de la diversité d’élevage... et les cultures des
En quoi la prise en compte des liens entre les êtres
du vivant. Pour résumer, nous populations qui s’y adonnent. Il faudrait donner davantage
sommes partis d’une variabilité C’est d’autant plus nécessaire d’attention aux alternatives à vivants est-elle nécessaire pour étudier la biodiversité ?
qui existe dans la nature sauvage de le rappeler que l’agriculture l’agriculture intensive et appliquer
et nous l’avons orientée, intensive a des effets pervers la philosophie que l’on peut tirer
amplifiée par un travail dans la mesure où elle tend des leçons que nous donnent la
de sélection (dite artificielle car à uniformiser les cultures biodiversité. La vie a réussi
exercée par l’espèce humaine) et donc à réduire la diversité. depuis si longtemps parce qu’elle
à l’origine d’une grande diversité, De plus, elle ne fonctionne est diversifiée. Si nous, humains,
souhaitons un développement
durable, nous devons nous
appuyer sur la diversité des
variétés agricoles et sur un bon
équilibre entre les variétés
agricoles et les variétés sauvages
qui les entourent et rendent
de nombreux services. Il faut,
par exemple, s’appuyer sur les
espèces sauvages qui servent de
régulateurs naturels biologiques
pour contrôler les ravageurs et
qui évitent autant que possible
l’utilisation de molécules
chimiques dangereuses.
Grèbe huppé (Podiceps cristatus) nourrissant
son jeune sur le dos de l’autre parent
L’énigme du
caïman noir
Les hérons agamis nichent au cœur du marais de Kaw, en Guyane, mais s’alimentent
à l’extérieur. Grâce à ces déplacements, ils apportent, par leurs fientes, les matières nutritives
nécessaires au fonctionnement de cet écosystème remarquable.
Les requins, quelle diversité !
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Environ 450 espèces de requins ont
été décrites dans tous les océans,
L e marais de Kaw, en
Guyane, est la plus vaste
zone humide française, étendue
depuis le littoral jusqu’à de grandes
profondeurs. L’un des plus petits sur plus de 100 000 hectares.
requins connus, le requin chat pyg- En 2002, une équipe de l’IRD
requins soyeux mée, mesure 25 centimètres tandis (Institut de recherche pour le
(carcharhinus falciformis) que l’un des plus grands, le requin développement), dirigée par Da-
baleine, peut atteindre 20 mètres de
niel Guiral, a installé une plate-
long (et plus de 30 tonnes). Ce der-
nier est pourtant inoffensif puisqu’il forme héliportée sur une trouée
se nourrit uniquement de plancton dans la végétation flottante qui
(comme les baleines à fanons). recouvre l’ensemble du marais,
permettant ainsi de découvrir ce
milieu jusqu’alors inaccessible
et donc inconnu. Comme ils s’y
Dest r è prédateurs
s utiles
attendaient, les chercheurs ont
trouvé, lors de leur première
visite, en saison des pluies, un
héron agami (agamia agami)
écosystème pauvre en matière
Les grands requins se sont beaucoup raréfiés, ce qui a nutritive à cause de son isole-
entraîné la multiplication de certaines raies et de petits requins, ment (pas d’apport des crues ou
d’où l’effondrement des proies de ces derniers. de la mer). Ils furent donc très
surpris de découvrir que cette
S ur la côte est des États-Unis,
onze espèces de requins
dont certaines ont constitué des
populations considérables. La mou-
quilles Saint-Jacques et des pa-
lourdes. Ainsi, en Virginie et au Ma-
mare abritait une centaine de
caïmans noirs, parfois de grande
La réponse fut apportée au cours
de nouveaux séjours sur la plate-
ce jour, au Costa Rica, ne comp-
tait que 12 couples ! La présence
ont vu leurs populations diminuer rine américaine, ou raie pastena- ryland, la production annuelle de taille. La faune piscicole s’avéra forme. On découvrit alors que les de cette colonie de plus de 8 000
de 87 % à 99 %, à cause d’une gue, a ainsi vu ses effectifs multi- coquillages est passée de 840 000 également riche et diversifiée, arbres bordant la mare consti- oiseaux, adultes et poussins, favo-
pêche excessive durant les 35 der- pliés par 20 depuis 1970, jusqu’à tonnes en 1970 à 300 tonnes en avec près d’une vingtaine d’es- tuaient une aire de reproduction rise en outre l’arrivée et la nidifi-
nières années. La raréfaction de atteindre 40 millions d’individus. 2003 ! Ce problème est mondial ; pèces. D’où pouvait donc prove- pour plus de deux mille couples cation d’autres espèces rares : hé-
ces grands prédateurs a favorisé Cette explosion démographique a presque toutes les espèces de nir cette profusion de vie dans de hérons agamis, une espèce rons cocoï et savacous, anhingas…
leurs proies, notamment de petits provoqué l’effondrement des proies grands requins (plus de 50 espèces) un contexte de totale pauvreté rarissime, dont la plus grande co- À Kaw, les hérons agamis, noc-
requins et 12 espèces de raies, des raies, et en particulier des co- connaissent un déclin alarmant. nutritive ? lonie mondiale connue jusqu’à turnes, s’alimentent bien
au-delà du marais où les poissons des algues et du zooplancton. À la l’ensemble des poissons adultes des oiseaux, comme les singes….
Un site reconnu par l’Unesco
sont inaccessibles à cause de la pauvreté de la saison des pluies et juvéniles quitte la mare, suivi Ce rôle de fertilisation par la faune
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végétation flottante. Ils appor- succède alors une abondance de par l’essentiel des caïmans, pour se retrouve dans d’autres milieux,
Les marais de Kaw sont nationale qui complète
tent à la mare une quantité très proies qui permet à cette mare de rejoindre le marais alors à nou- par exemple pour les eaux à proxi- inscrits en site Ramsar les mesures de protection
importante de matière nutritive constituer une véritable frayère et veau en eau. Par un étonnant mité des îles qui hébergent des (convention portant sur et de gestion existantes,
par leurs déjections. Cette impor- écloserie pour tous les poissons du retour des choses, les nombreux colonies de phoques ou de morses la désignation de zones en particulier la réserve
tation explique, en fin de saison marais, en voie d’assèchement à caïmans qui s’alimentent essen- s’alimentant au large ou au fond humides d’importance in- naturelle des marais de
ternationale) depuis 1992 ; Kaw-Roura (créée en 1998).
des pluies, une forte richesse cette saison. tiellement de poissons « remer- des océans ou sur les étangs qui
une reconnaissance inter-
nutritive qui sera ultérieurement cient » les hérons de leur rôle de ont la chance d’accueillir une co-
mise à profit, en saison sèche et Avec le retour de la saison des fertilisation en limitant la pré- lonie de mouettes ou une héron-
de fort éclairement, pour produire pluies, le niveau d’eau monte et sence des prédateurs possibles nière.
La puissance maritime
du chat
L e Royaume a besoin de
grandes quantités de viande
anglaises, du fait de leur passion
pour les chats, ont contribué à la
de bœuf pour alimenter les puissance de la marine de leur
marins au cours de leurs longs pays ! Et enfin, certains bouclè-
voyages ; les bœufs se nourris- rent la boucle : ils remarquèrent
À partir des observations sent principalement de trèfle ; le que le développement de la ma-
de Darwin sur les interac- trèfle ne peut être fécondé que rine anglaise, en obligeant de très
tions entre espèces, par le bourdon ; les populations nombreux hommes à quitter leur
l’allemand Haeckel expliquait de bourdons sont contrôlées par pays, expliqua le grand nombre
avec humour que les chats celles de mulots qui consomment de vieilles filles amoureuses de
jouaient un rôle dans la leurs nids ; s’il y avait moins de leur chat ! Comme cette histoire
puissance maritime de chats, il y aurait plus de mulots, fonctionne en boucle, elle peut
l’Angleterre. Quel était son donc moins de bourdons, moins être racontée en commençant en
raisonnement ? de trèfle et donc moins de viande n’importe quel point…
pour les marins ! Thomas Huxley
prolongea le raisonnement en
considérant que les vieilles filles
loutre de mer
(enhydra lutris) C’est quoi une population ?
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En biologie, une popu-
lation désigne l’ensemble
des individus d’une même
espèce qui vivent, à un
moment donné, sur un
même territoire.
sur Terre, il y a près de quatre milliards d’années, milliards souvent très abondante dans les
d’années
et les principales étapes de l’évolution du monde garrigues du Midi, ont montré que
vivant. Les animaux et végétaux ne sont sortis de la variabilité chimique des indivi-
3,8 1 res traces de vie
dus peut avoir des consé-
l’eau qu’il y a 400 millions d’années. milliards (cyanobactéries marines)
d’années quences sur les relations de
cette espèce avec d’autres
et même induire des
réponses adaptatives
1,4 chez d’autres espèces
milliard
d’années
mise en place
des cellules complexes
À chaque thym
son parfum
de végétaux, suite à la
libération des molé-
cules dans le sol.
microphotographie
de jeunes filaments 900
millions
de cyanobactéries 1 ers organismes marins
d’années
plusieurs cellules La composition chimique des plantes peut varier selon La compréhension
800 1 res cyanobactéries les spécimens, pour des raisons génétiques. Cela peut avoir de ces mécanismes représente
millions terrestres
des conséquences économiques, par exemple en ce qui des enjeux importants sur le plan
L
d’années
a vie s’est développée rapidement sur la Terre. For- concerne la valorisation des huiles essentielles de thym. économique, car elle concerne des
mée il y a 4,6 milliards d’années, notre planète s’est végétaux largement valorisés pour
refroidie, puis a vu se constituer des océans. Dès lors, le
hasard aidant, la vie a pu apparaître il y a près de quatre 600 diversification
des formes de vie
C rainte d’un début d’an-
gine… deux gouttes d’huile
sée de molécules différentes selon
les spécimens ; cette variabilité a
la parfumerie, l’aromathérapie ou
la cuisine. Jusqu’à présent, seule
milliards d’années. La vie est restée exclusivement océa- 550 (explosion cambrienne) essentielle de thym sur un sucre. une origine génétique. Ainsi, chez une petite partie de la variabilité
millions
nique durant au moins trois milliards d’années avant que d’années Ce geste simple cache une histoire le thym commun, on note de chimique des thyms a été valori-
les premières cyanobactéries ne parviennent à sortir de complexe et largement méconnue. fortes variations de l’abondance sée, alors que la nature offre une
l’eau de mer, vers 800 millions d’années (MA). Ces bac- Les huiles essentielles de plantes de ces molécules selon les régions très grande diversité d’odeurs et
téries n’en étaient pas à leur premier exploit, puisqu’elles 400 1 ers organismes
sont souvent composées majori- et les habitats qu’exploite cette de goûts. Cela supposera d’ap-
millions terrestres plusieurs
d’années cellules (plantes
avaient déjà été les premières à se développer dans et animaux)
tairement d’une unique molécule, espèce. On peut les expliquer par prendre à cultiver des variétés qui
l’océan primitif. De leur côté, les végétaux et animaux ne accompagnée de dizaines d’autres la diversité des climats et des sols ; poussent aujourd’hui naturelle-
sortirent de l’eau qu’il y a 400 millions d’années. Dans 65 disparition des d i n os a u r e s en très faible concentration. les spécimens dont l’huile essen- ment en dehors des zones de pro-
l’océan ancestral, s’est constituée la structure du vivant à 7 premiers hominidés tielle est composée d’une certaine duction de thym, situées en plaine
l’échelle planétaire : mise en place des cellules complexes 200 000 ans apparition d’homo sapiens Les molécules majoritaires dif- molécule sont plus sensibles que et en montagne sèche.
(l’homme moderne)
entre 1 400 et 900 MA, apparition des organismes pluri- aujourd’hui fèrent généralement selon les d’autres aux gels hivernaux, d’où
cellulaires entre 900 et 800 MA… Le sel de nos larmes est espèces de plantes. Plus curieuse- leur moindre fréquence dans des
l’un des témoins de cette longue histoire marine qui est ment, l’huile essentielle d’une zones à hiver rigoureux (en mon-
vie exclusivement marine
aussi la nôtre. vie terrestre et aquatique même espèce peut être compo- tagne, dans des cuvettes).
Des
millions d’années
de chantier
Les coraux ont non seulement colonisé certains espaces marins, mais
ils ont véritablement construit les écosystèmes gigantesques que constituent
les récifs. Des dizaines de milliers d’espèces sont totalement dépendantes de cet habitat.
Le bonheur
géospize a bec conique
(geospiza conirostris)
sur l’ le d’espagnola
Bétail français :
en agriculture biologique.
cultiver
de Niaux ou de Chauvet, ne fai-
d’individus descendant les uns
saient pas partie de la faune eu- des autres.
ropéenne. Ils ont été amenés du rochs européens. L’extinction des
Histoire d’une ganismes morts qui tombent organique sous la forme de mo- Sa fertilité ne peut alors se main-
graphique. C’est à partir de ces ré- avérée d’une relation entre la di- bleu des Causses n’aurait pas été tique des prairies et diversité des
gions que l’expansion des plantes versité floristique des pâturages produit. microflores, races laitières fruits
et des animaux domestiqués s’est et la richesse aromatique de d’un long processus de domesti-
faite en direction de l’Europe. certains fromages confirme que D’une manière plus générale, cation et de sélection, pratiques
la diversité des prairies pourrait dans les phases de fabrication et savoirs locaux… Que de che-
La sélection par les sociétés être l’une des questions clés de et d’affinage, la production des min parcouru depuis l’apprivoise-
humaines de variétés adaptées la problématique des terroirs en AOC du Massif central met en ment de l’aurochs, il y a quelque
à l’extraordinaire diversité des matière de fromages alpins. œuvre des flores microbiennes dix mille ans, entre le Tigre et
conditions écologiques locales très variées apportées par l’ense- l’Euphrate ! Et quel bel exemple
s’est traduite par un enrichisse- Cela dit, le terroir ne se réduit mencement naturel du lait et de de liens étroits entre hommes,
ment considérable de la biodi- pas à un ensemble complexe de la surface des fromages. Le capi- plantes et animaux, entre nature
versité. On estime par exemple relations biologiques ou chimiques tal biologique qu’elles constituent et culture, sous le signe de la co-
qu’il existe dans le bassin Médi- entre l’animal, son milieu et un fait partie intégrante du terroir. opération.
terranéen quelques 800 variétés produit. L’identité d’un fromage Terroirs, paysages, diversité floris-
d’olivier. repose aussi sur des processus so-
ciaux : des manières de produire,
oliviers dans
l’arri re-pays cannois
des savoirs et des pratiques. Pre-
nons l’exemple des bleus : qu’il affinage de roquefort
dans une cave
s’agisse du bleu d’Auvergne ou
de la fourme d’Ambert, ces fro-
mages ont, à l’origine, été pro-
duits dans des fermes ne dispo-
sant que d’un petit troupeau. Leur
originalité repose sur la mise en
œuvre d’un agent très puissant
Voyez d’aromatisation et d’affinage :
À DÉCOUVRIR
BIODIVERSITÉ
BIODIVERSITÉ
BIODIVERSITÉ
de fontainebleau
La La Rencontre avec les
se raconte s’explique
pollinisateurs
Cesse de butiner,
on parle de nos
amis et de nous un pollinisateur, a ?
a l’intérieur ! un extraterrestre oui !
tous les go ts
sont dans
la nature !
Ministère
de l'Écologie,
du Développement
Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement durable,
des Transports Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
et du Logement Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement
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